A la recherche du Roi [Près d'Isengard]

Horgeam sourit, l'elfe avait réussit. Horgeam pu voir la peur sur le visage des elfes lorsque sombre-chêne sortit du boisé. Qui aurait cru qu'une victoire naine serait attribué grâce à un elfe contre des elfes. Horgeon ne put se delecter bien longtemp de cette ironie car un elfe était en train de tenter désespérément de frapper le fils du général avec un lame blanche. Horgeon casse cette dernière avant de d'assomer son porteur.

Quelque nain allèrent voir Sombre-chêne puis pansèrent ses plaies. Un garde de 4 gardes de khazad les protègeaient. Il pouvait dormir en paix.

******* changement********

''Ha! Seulement! Ils sont vraiment suceptibles!''

Horgeon désarma un elfe qui tentait de le couper en deux, l'assoma avec son bouclier avant de le finir théatralement. Un nuage de poussière arrivait derrière eux. Les renforts arrivèrent, la peur dans les yeux des elfes était un délice pour les nains présents. Plusieurs se tournèrentvers le chef blond. C'était à lui de décider. Le nains passèrent autour d'Horgeon pendant qu'il fixait le commandant.

//Bon vas-y Rad, ou son petit frère si il est toujour bourré ^^//

Sombre-hêne marchait dans la Forêt Noire. Il reagrdait les rabres comme s'il les voyait pour la première fois. Il entendit un rire et tourna la tête. devant lui se trouvait Iriön, son parrain. Le ranger se précipita vres lui, prêt à le serrer dans ses bras. Lorsqu'il l'eut presque atteint, l'elfe s'éloigna, les bras tendus et une expression de tristesse sur le visage. Un cor retentit...

Sombre-chêne se réveilla. La bataile faisait toujours rage autour de lui. Il vit Horgeam se battant aux côtés de Derïn. Ils étaient encerclés. Les renforts nains, arrivaient. Le ranger aurait aimé se rendormir ou mourir, mais il ne devait pas, pas maintenant. Il constat que ses dagues étaient toujours prés du roi nain. Sombre-chêne s'en maudit interieurement. Mais de toute façon, aurait-il put les tenir? Il en doutait. Il fit signe à Niphredil de partir. Cette dernière obéit avec une peur apparente. Sombre-chêne se glissa vers le fils du général le ventre à terre. La boue rouge de sang colait à sa peau et à ses vêtements. Lorsqu'il fut le plus près possible d'Horgeam, il lui dit d'une voix qu'il voulut forte et assurée:

Horgeam! Laissez-leur une possibilité de se rendre! Votre roi est à l'abri! Je vous en prie! Laissez-leur une chance!

J'étais pas bourré et j'ai pas de p'tit frère, d'abord...

Les elfes pouvaient-ils encore tenter quelque chose ? Pour retourner la situation, non, mais par amour de leur maître, pour que leur mort ne soit pas inutile, pour servir au moins ses objectifs ?
Oui, ça ils le pouvaient.
Tous ? Non, certains, ceux qui étaient confrontés à de simples soldats, non loin de Sombre-Chêne, se rendirent, et le doute était dans les yeux d'autres.

Ils venaient de jeter armes par terre, mais comment les nains allaient-ils réagir ? Et si ils les massacraient ? Si les gradés donnaient de mauvais ordres ou qu'on ne les respactais pas ?

Mais autour du général et lieutenant, là, les elfes étaient furieux, et on pouvait les comprendre.

Un petit oreilles-pointues arriva jusqu'à eux, et il portait une épée fine qu'il maniait incroyablement vite.
Il fit saigner le général très rapidemment, sans conséquences mais que se passerait-il si il frappait à la gorge ? Sans armure ne le protégeait guère mais il incroyablement agile et esquivait facilement.
Et il semblait aussi pouvoir s'en prendre à Dorin grâce au nombre.


La plupart des elfes autour de Derin et Horgeam ne s'étaient pas rendus et ne le feraient pas. Ils redoublèrent d'ardeur.

Un champion brandissant une hallebarde voulut pourfendre Sombre-Chêne. Il la maniait admirablement avec rapidité. Avec de larges mouvement, il était difficilement approchable. C'était aux plus expérimentés, Derin et Horgeam de protéger le ranger pacifique.

La hallebarde fonçait vers Sombre-chêne. Il roula sur le côté pour l'éviter. La lame d'acier se planta dans la terre meuble. Heureusement pour le ranger, elle dut se coincer dans une raciner ce qui laissa le temps à Sombre-chêne de réagir. Il prit une flèche dans son carquois et la tint devant lui. C'était sa seule arme de défense. Il dit:

Elfe, je vous en prie, arrêtez ce stupide combat! Vous êtes perdus, les nains vous encerclent. Vous avez encore une chance de survivre, ils vous épargneront. Prenez exemple sur ceux qui se sont rendus!

Ces paroles semblaient prononçées en pur perte, mais si elle pouvaient avoir un semblant d'efficacité sur l'elfe pour que ce dernier revienne à la raison. Sombre-chêne était allé au devant des ennuis, il le savait. Il aurait très bien pu rester près de Khror en attendant que la bataille se finisse, mais il avait préféré revenir pour assayer de raisonner les quelques derniers elfes qui avaient survécus. Peut-être était-il fou? Il n'osait appeler Horgeam et Derïn l'aider car ces derniers le qualifiraient de fou. C'était pourtant eux sa seule chance de survie. Le rénégat avait réussi à enlever sa hache du sol. Il la tenait, menaçante devant le ranger qui lui dit:

Réfléchissez! Si vous me tuer, vous mourrez après, alors à quoi bon? Vous aurez certes éliminé un "impur", mais quoi d'autre? Je ne suis rien dans ce monde, qu'un microbe, une infime particule d'un système gigantesque. Ma mort ne changera rien, si ce n'est votre dernière chance de survie!

Sombre-chêne attendit les réponses de l'elfe, si elles allaient être prononçées.

Hrp:Désolé Horgeon, mais on a du poster pratiquement en même temps et quand j'écrivais je n'ai pas lu ton message. Donc je ne dors pas en paix...désolé. Si je l'avais lu je ne me serais pas mis dans le pétrain dans lequel je suis. Je ne suis pas fou à ce point.

L'elfe resta un instant impassible. Si il n'était pas manipulé par son maître, peut-être aurait-il fléchit et se serait-il rendu ? Mais voilà, il tenait bon.

"Si je te tue, je pourrai en tuer d'autres. Et nous finirons par nettoyer les infidèles en Terre du Milieu. C'est un sacrifice que je serai heureux de faire.
Nous sommes supérieurs, nous sommes les Justes. Regarde-toi, tu parles, et c'est tout. Tu n'oses nous combattre. Mais aussi peu que nous sommes, nous vaincrons. Tu n'as pas notre chance, tu ne peux pas savoir. Tu n'as jamais entendu le Maître."

Alors l'elfe abattit sa hallebarde, faisant trébucher le ranger. Il s'apprêtait à porter un coup fatal, et même si celui-ci l'évitait, il allait repartir sur un enchaînement impressionant.


Au delà, il y avait ces nains courageux se battant contre les derniers elfes. Ces renégats n'étaient plus beaucoup mais vendraient chèrement leur vie.

Sombre-chêne n'avait peut-être plus aucune chance ce convaincre cet elfe. Il en était conscient. Il avait tout de même réussi à ramener à la raison quelques uns de ses frères que leur maître avait abandonné au profit de plus forts et des plus résistant. Mais celui-là... Le combat du ranger semblait perdu d'avance. Il frissona à ces pensées. Elles auraient du naître dans l'esprit d'un nain, pas dans le sien! Il reculait en trébuchant et en boittant. Sombre-chêne tenta.:

Prenez exemples sur ceux qui se sont déjà rendus! Eux ont compris qu'il combattaient une cause stupide. Votre nombre n'en est que réduit. Vous pourrez dire qu'ils étaient trop faibles ou trop lâches pour continuer le combat, mais dans ce cas, vous n'êtes plus qu'une poignée de fidèles. Si avant votre chance de victoire était seulement minime, elle n'en est que réduite. Vous vous divisez! Comment vaincre dans ce cas? Vous pourrez tuer quelques "infidèles", mais après ce sera votre tour de mourir, car ils sont peu nombreux ceux qui comme moi vous offre une chance de survie. Il faut vous rendre à l'évidence, votre entreprise est vouée à l'échec!

Sombre-chêne prononça ces paroles avec un espoir qu'elles aient un effet, mais ausi pour gagner du temps. Il assayait de croiser le regard de Horgeam qui avait presque tué touts ses adversaires. Le nain était à présent le dernière espoir de l'elfe si ses paroles restaient inutiles.

Derïn venait d'encercler un de ses opposants avec l'aide de certains gardes,ceux-ci se jetèrent alors sur le malheureux Elfe qui ne put se défendre.Se retournant pour regarder la disposition des assaillants il remarqua Sombre-Chêne qui rampait et qui était en train de se faire agresser par un Elfe qui semblait savoir manier la hallebarde mieux qu'un bilboquet...Le ranger avait sauvé le Roi nain,mais il était tellement têtu qu'il voulait encore convaincre ces congénères.

-Le fou...

Il fallait le sauver,le combattant adverse avait l'air déterminé a tuer le ranger.Derïn devait intervenir,on en laisse pas mourir le sauveur du Roi sous la Montagne,même si c'est un Elfe!!
Ne réfléchissant pas,le maître d'armes commença une course éfrennée vers le renégat,brandissant son marteau et poussant un cri de rage.
Juste avant le contact,le champion elfe sentit la présence du nain et se retourna,il eut juste le temps de mettre son hallebarde devant son visage pour se protéger d'un coup de marteau.Derïn voyant son coup paré continua sa course et chargea violemment l'Elfe.Celui-ci fut projeté à plusieurs mètres,mais dans un réflexe surprenant il réussit à planter sa hallebarde dans le sol et à se rétablir magistralement sur ses pieds,évitant ainsi une chute qui aurait pu faire très mal.
Derïn était vraiment surpris par ce geste très technique,son adversaire n'était pas de la dernière pluie,mais il semblait tout de même avoir une gêne au poignet,peut-être se l'était-il tordu lors de sa prouesse.
Derïn se retourna vers Sombre-Chêne:

-Vas te mettre à l'abri!!

Le combat allait commencer!


PS: Waaiii, 300 messages^^

Sombre-chêne n'avait plus le choix. S'il restait, il se mettrait en danger. Mais le plus important était qu'il mettrait en danger Derïn qui devrait alors se défendre mais aussi défendre le ranger, perturbant ainsi son combat. L'elfe ne pouvait se permettre cela. Il aquiéça donc mais dit avant de partir en titubant:

Je me retire. Mais s'il se rend, ne le tuez pas!

Ces paroles étaient peut-être idiotes et dites avec un espoir ridicule, mais tout était encore possible si les paroles du ranger avaient été efficaces. Il en doutait. Il rangea sa flèche qu'il tenait toujours à la main, puis s'éloigna en titubant. Ilse retourna soudain puis cria, ou du moins essaya de crier à Derïn:

Merci!

On aurait pu penser qu'il irait se reposer en dehors de la bataille, mais sa tâche n'était pas finie. Il se dirigea vers les elfes qui s'étaient rendus à un endroit où le combat avait cessé.

Je ne vais pas refaire la même erreur...

Il s'approcha d'eux et leur dit:

Vous avez bien fait de vous rendre. Que ce soit par crainte de la mort ou par une subite revenue à la raison, c'était une bonne chose. Ce n'est pas à moi de décider de votre sort, mais je pense que vous pourrez, si vous le désirez, vous racheter par une action, un aveu ou un tout autre acte pour vous faire pardonner.

Certains levèrent la tête avec dédain, refusant d'écouter le ranger. Mais d'autres baissèrent la tête se repentissant de leur actes. Sombre-chêne continua:

Avez-vous une quelconque information qui puisse nous être utile? Pas de réponse. Si vous avez une subite illumination, faites moi en part. Je reviens.

Le ranger s'éloigna. Malgré ses paroles assurées, il avait mal, très mal. Il se reposerait plus tard. Il appela Niphredil qui vint. Le ranger se hissa sur sa monture avec une grimace de douleur, puis alla voire le roi. Arrivé devant lui, l'elfe fut rassuré. Il allait mieux. Bien que toujours évanoui, sa respiartion était devenu calme et régulière. Il remit les bandages en place, récupéra ses dagues, puis revint vers les prisonniers. Il dit à un nain qui les gardait:

Votre roi se trouve derrière le talus que vous voyez là-bas. Pourriez-vous aller le surveiller? Je dois rester auprès de ces elfes.

Le nain hésita une fraction de seconde puis s'en alla. Sombre-chêne, quant à lui, resta auprès des elfes en l'attente d'une réponse. Son épaule était en feu.

La douleur était toujours aussi vive, mais Sombre-chêne résistait encore. Un nain, sans doute par souçis de la santé du sauveur du son roi, vint vers lui et lui pensa à nouveau ses blessures qui s'étaient réouvertes. Le ranger lui dit:

Merci beaucoup.

Mais c'est tout à fait normal. Jamais je n'aurais pensé qu'un elfe puisse nous aider d'une manière si efficace. Peut-être êtes-vous un exeption?

Je n'espère pas. Je suis juste ici pour assayer de sauver des vies. J'ai à moitié réussi. Si je n'avais pas mis Khror à l'abri, vous auriez tuer les elfes jusqu'au dernier. N'ai-je pas raison?

Si. Mais même si votre souhait ne s'est pas réalisé, vous, vous resterez toujours dans notre mémoire. En tout cas dans la mienne. J'espère que votre acte consolidera l'amitié entre les elfes et les nains.

Moi aussi je l'espère. Encore merci de vos soins. Mais maintenant si vous voulez bien m'excuser...

Sombre-chêne se leva péniblement et se dirigea vers les elfes. Il leur dit, sans être sûr de ses paroles:

Vous craignez votre maître? Mais ne vous a-t-il pas abandonné, en croyant que vous mourriez par la lame des nains? Comme je l'ai dit, vous n'êtes que des pions. Mais dans une partie d'échec, les pions peuvent être une arme redoutable, et il semble l'avoir oublier. Alors aidez-nous!

Le renégat fixait Derïn,il le jaugeait,chacun attendait que l'autre attaque.
Les secondes passaient...D'un coup le maître d'armes se lança à l'attaque,la patience n'est pas dans ses (nombreuses) qualités.
Le nain devait établir une stratégie au plus vite,le contact n'allait plus tarder!Plus que...
3... Et si je lui enfonçait mon marteau dans sa sale face??
2...Non,il me contrerais et je me retrouverais dans une fâcheuse position
1...Et si...Oui c'est ça!!

0!!
Derïn fit une feinte vers la gauche,l'Elfe n'hésitant pas une seconde voulu exécuter un coup vertical,mais celui-ci ne trancha que de l'air.Le Nain voyait maintenant tout le flanc droit de l'Elfe qui était exposé,la seconde d'après les côtes du renégat devait être en très mauvais état car il était agenouillé et était incapable de tenir son arme.
Derïn s'approcha de l'Elfe.


*Je vais montrer au ranger que ça ne sert à rien de discuter...*
-Rends toi et tu auras la vie sauve...
-Je ne me rendrai jamais à un être aussi laid et inférieur!!! cria l'Elfe qui cracha aux pieds du Nain.
-Soit!

*SPROTCH*

*Il fait un drôle de bruit...Faudra que je pense à réajuster mon arme...*

SUIVANT!!

Toujours rien... Puis, alors que Sombre-chêne perdait courage, un elfe s'avança. Il était difficile de déterminer ses sentiments et sonétat d'esprit. Il dit d'une voix faible mais assurée:

J'aimerais vous aider, me repentir de mes actions. Mais je pense représenter une grande partie de mes frères ici présent en vous répondant que nous ne savons pas grand chose d'utile. Nous ne faisions qu'obéir aveuglément aux ordres.

Une voix s'éleva:

Tais-toi! N'as-tu pas honte de parler ainsi à un impur? Te voilà comme eux désormais, tu n'a plus rien à faire parmi nous! Nous nous sommes rendu uniquement car on nous l'ordonnait!

Le ranger ne put s'empêcher de surire. L'argument était facile. Il dit:

Mais qui est ce "on"?

Comme Sombre-chêne s'y attendait, personne ne répondit. Il soupira. Si les mages avaient été là, ils aurait pu sonder les esprits de ces elfes pour leur tirer des informations. Malheureusement, ceux qui en savaient le plus devaient être ceux qui étaient les plus opiniatres. Le ranger se retourna vers le nain.

Ne pourraient-ils pas simplement dire qui est leur chef et où il se trouve?

Ce serait trop facile. Il ne faut pas être trop optimiste.

Mais tellement plus simple...

Le maître vous tombera dessus à tout instant, et nul ne saura le trouver. Oubliez-le, et il viendra vous hanter.

Une voix fanatique avit crié cela de nul part.

Mais malgré cela, les paroles du rôdeur, ce Sombre-Chêne, le pacifiste, semblainet avoir du bon.
Une trentaine d'elfes déposèrent les armes. Mais toutes leurs raisons n'étaient pas nobles, certains d'entre eux avaient entendus ce murmure :

Déposez les armes, rendez-vous, et quand il vous emmènerons captifs, frappez de l'intérieur. Je vous en donnerai les moyens, oui. Ce contact avec ces porcs, mêle s'il sera douloureux, vous apportera plus d'honneur que ce sacrifice...

Au delà, une sorte de dernier carré, de cinquante ou soixante elfes restait, encerclé. La victoire semblait aquise. Les gradés continuaient leurs combats respectifs.

Encore quelques elfes se rendirent. C'était cela de gagné. Mais que pouvait Sombre-chêne, ce simple ranger, devant cet être mysterieux qui avait convaicu ces elfes d'aller à la mort? Presque rien. Cet personne avait un autre plan pour aboutir à ses fins? Pensait-elle réussir en enlevant le roi nain? N'était-ce qu'une diversion? Le ranger ne pouvait résoudre toutes ces énigmes tout seul. Il lui fallait de l'aide. Il pensa tout de suite à Mithrandir. Ce dernier était-il en paix à Minas Tirth, ou devait -il encore défendre la Cité d'un danger iminent? Sombre-chêne repensa à l'apothicaire qui était venu voire Elessarion pour qu'il l'éclaire sur une plante dont l'elfe avait oublié le nom mais qui semblait dangeureuse. Les craintes de Lianole étaient-elles fondées? Trop de questions. Il devait focaliser sa pensée sur les événements présents, et non sur ceux de la Cité Blanche si loins de là. Mais même ici, le mystère était opaque et omniprésent. L'elfe soupira, puis revint auprès du nain. Il lui était sypathique. Un ami n'était pas de trop dans ces temp difficiles. Sombre-chêne dit:

Voilà plusieurs moments que je parle avec vous sans connaître votre nom. Quel est-il?

Je me nomme Lemli.

Enchanté. Sombre-chêne. Vous déplairait-il de parler avec moi quelques temps?

Pas du tout. Ce sera même avec plaisir.

Et ainsi commencèrent-ils à parler, Lemli avec entrain, Le ranger avec plus de retenue, regardant de temps à autre les elfes pour voir si l'un d'entre eux n'allait pas parler. Il y eut bien un ou deux de ses frères qui ouvrirent la bouche pour parler, mais il la refermait, comme commandés par une force invisible.

Horgeam avait vu de loin, les elfes baisser leurs armes autour du pacifiste. *Cet elfe à quelque chose de magique.* Horgeam se retourna, plusieurs autres elfes se rendaient sistématiquement. Comme si c'était un ordre. Horgeam trouva cet façon de ce rendre assez comique, mais il n'en faisait pas part à ses copains. Ceux-ci riait aux éclats, il avait gagné. D'une manière peu glorieuse certe, mais un victoire reste une victoire. Horgeam courru dans la foule, regardant si tout les elfes c'était bien rendu. La pluspart avait déposé les armes, la tête haute. Étrange... Il vit Horgeon et Dorin entrain de repousser un elfe tenace. Horgeon vit son fils au loin et lui fit signe de la main.
-Viens m'aider! Cet elfe me tape sur les...
Il n'eut pas le temp de finir sa phrase qu'Horgeam sucura quelque mot a l'elfe. Celui-ci regarda autour de lui puis laissa les armes.
-Ouais, le pouvoir des mots, qu'est-ce que tu lui a dit?
-Simplement de regarder autour de lui.
Le général fit de même, tout les elfes avaient jetté les armes. Quel chance.

Le général prit les rennes. Derïn et Dorin les avaient rejoints. Après avoir fait un tas avec les armes de elfes, les nains les regroupèrent les elfes ensemble, leur laissant des produits pour penser leurs blèssures sur ordre d'Horgeon. Les vaincus rendus valent la peine de survivre d'après lui. Il fit venir à lui la carte des lieux et la déposa sur un rocher ressemblant à un gros livre. Sur cet salle de réunion improvisé, il ferait des plans.
-Donc, ils se sont rendus, on a gagné. Que fait-on avec eux?

C'était incroyable. Tous les elfes s'étaient rendus. Presque une soixantaine. Sombre-chêne avait réussi. Il n'arrivait pas à croire que c'était lui qui avait sauvé toutes ces vies. Ou bien cela venait-il d'autre part? Bien sûr, si les nains n'avaient pas été là pour appuyer la "persuasion", sa tâche aurait été beaucoup plus difficile. Il se tourna vers Lemli, un sourire éclairant son visage sale tiré par la fatigue. Le nain sembla amusé par cette scène, mais n'en fit pas remarque. Il donna une tape amicale au ranger qui, déjà affaiblit, se pencha sous la force du coup. Il rendit la marque d'affection au nain, puis chercha des yeux les commendants. Il étaient tous autour d'une pierre à discuter. Sombre-chêne s'avança vers eux en se faufilant entre les nains qui attendaient un verdict pour prendre part à la conversation. Entendant la question du général, il dit:

Puis-je donner mon opinion sur la méthode à appliquer?

Les nains hochèrent la tête, regardant le ranger avec serieux.

Merci. Pour ce qui est des elfes, il faudrait leur soutirer le plus d'informations possibles sur leur chef. Il ne faut pas le sous-estimer:il ne devait pas être bête au point d'enlever votre roi simplement de cette manière. Je pense que ce n'était qu'une diversion. Il prépare autre chose. Peut-être a-t-il fait cette action simplement dans le but de nous faire croire qu'il était faible et stupide, ce qu'il n'est sûrement pas. Touts ces elfes n'étaient pas importants dans son plan qu'il nous faut découvrir. La pluapart de ceux qui se sont rendus se soumettaient vraiment, mais je ne suis pas dupe:certains ne se sont rendus que par peur de la mort pour frapper plus tard quand notre atttention se sera relâchée. Il nous faut être prudent.

Je pense qu'il faut aller quémader de l'aide le plus vite possible. Sans vouloir vous offenser, ni vous ni moi ne pouvons vaincre cet étrange capitaine. Il vous faut, nous faut le plus vite possible de l'aide. Pour les prisonniers, étant donner que nous ne pouvons pas sonder leur esprit, il va falloir être tout le temps aux aguets.

Sombre-chêne se tut. Il cherchait une idée qui puisse être utile, mais n'en trouva pas. Il reprit:

Pour ce qui est de rester ou non, je ne puis vous conseiller. Ce chef s'attend sûrement à ce que vous rentriez et cela fait peut-être partie de ses plans. D'un autre côté, la Moria est à présent sans général ni roi, et cela est plus qu'embettant. Mais comment savoir où se trouvent les autres elfes? Non, le meilleur derait peut-être de rentrer, car laisser la Moria dégarnie est dangeureux. Mais c'est à vous de décider.

Les nains ne répondirent pas tout de suite. Sombre-chêne attendit la décision du général. Puis le ranger dit:

Le mieux serait que Khror se réveille. Lorsque je l'ai quitté, sa respiartion était plus calme. Il saura quoi faire.

C'est à ce moment qu'une chose des plus imprévues arriva. Selon les paroles de l'elfe qui s'était révolté tout haut, avant de mourir, leur maître n'allait pas tarder à leur tomber dessus.
Certains disent que c'est ce qui se passa, d'autres appellent ça coincidence.

Toujours est-il que trois traînées rouges zébrèrent le ciel, semblant naître, toutes petites, du soleil lui-même puis grossissant alors qu'elles se rapprochaient.

Finalement, les météorites s'écrasèrent. Cela créa un étonnement incroyable et un choc retentit.

Dans un éclair rouge, elles éclatèrent, pulvérisant tout sur un diamètre de deux mètres, formant un cratère. Etrangement, seul des nains furent touchés.
Plus encore, les éclats semblèrent viser certaines personnes précisemment.
Ainsi, Sombre-Chêne se fit brûler l'épaule par un caillou ardent, tandis que seule l'armure efficace de Derin protégea son estomac, ciblé lui aussi.
Sans le réflexe d'Horgeam qui s'abaissa, l'éclat, qui arracha son casque, lui aurait transpercé le crâne. Son père chuta, le pied fouetté par une pierre.

Mais alors, autour d'eux, restaient des fragments, qui brillaient étrangement...

Sombre-Chêne, Horgeon et Derin trouvèrent chacun deux demi-pierres, et Dorin, une demi-pierre.

Alors un nain richement vêtu arriva. C'était le conseiller, avec une grande troupe qui encercla les elfes.
Il courrut vers Khror

_Par Aulë, il vit encore. Merci ! Mes amis, cette affaire a été rondement menée. Il restera encore quelques négociaions avec les délégations elfes mais ils devront bien reconnaître la division de leur peuple.

En attendant, vous allez bien mériter notre reconnaissance, oui, vous aussi, elfes qui avez soutenu la paix, et tenté de limiter le sang.


Général, voici une pierre avec 2800£, Derin, acceptez une pierre et 2500£, Dorin, de même.
Maîtres elfes, vous qui vouliez la paix, votre aide fut précieuse.
Sombre-Chêne, vos talents diplomatiques sont intéressants. Acceptez une pierre, 2800£ ainsi que cette médaille blanche, symbole de paix, qui vous garantira accueil chez les nains.

La droiture de Rustor Gelmiron lui faudra une demi-pierre.
Cette Lianur recevra une demi-pierre et 1000£, de même qu'une demi-pierre en récompense de sa victoire en duel, ainsi qu'une médaille blanche (vais essayer de trouver une image)
Vous ferez parvenir à Mithrandir une demi-pierre et 1200£ pour son arbitrage, et une demi-pierre à Elende.
(Ais-je oublié quelqu'un ?)

Je ne sais que faire maintenant, nul doute que des précautions s'imposent, mais nous sommes impuissants. Nous entendrons sûrement à nouveau parler d'eux un jour ou l'autre...

// AKéééé//

Tout les nains se regardèrent. Cet elfe avait vu, entendu et surement compris des choses inconnues aux nains. Ils leurs prirent quelques seconde avant d'assimiler les précieuses informations de l'elfe. Ils fixèrent l'elfe, un peu méfiant. Horgeon fut le premier à lever la voix.

-Comment sais-tu ça, le pacifiste? Tu es leur traitre? Tu les as torturer pour soutirer des informations?

L'elfe n'eut point le temps de lever la voix que le ciel scintilla. Une explosion, plusieurs personnes se jetèrent à terre. Horgeon fit une culbute par en arrière, propulser par son pied brûler. Il put voir son fils tomber sans conaissance comme dans une mauvaise pièce de théatre. Les nains reprirent encore quelques seconde à assimiler, personne ne comprenait. L'histoire fut vite oublié et les richesse accumulé

Le conseiller s'accouru plaça sa main sur la tempe de Krohr. Après son discour, peu de nain sautèrent de joie. C'est plus tôt à ce momment que nains et elfes se rendirent compte du massacre. Horgeam invita les elfes à partir, leur permettant d'aporter les corps à leur terre feuillus. Maintenant qu'il s'était rendus, il ne pouvait faire de trouble. De son coté, Horgeon prit les commandes puis fit rentrer tout les troupes en Moria. Biensûr, Sombre-chêne était invité dans les mines en tant que sauveur. Plusieurs compétitions de beuvrages seront surement à son honneur!


Récompenses éditées.

Alors c'était fini. Les nains avait gagné. Les elfes et les vainqeurs se rendaient compte du massacre et de leur culpabilité. Mais inuile de faire des remontrances. Sombre-chêne ne voulait pas passer pour un oiseau de malheur. Cependant, le ranger ne pouvait s'empêcher de penser à ce chef mysterieux qui semblait avoir disparu. Mais le temps était aux réconciliations et à la joie. Le ranger reporta donc le problème à plus tard. Les elfes partaient de leur côté en emportant leurs morts tandis que les nains se dirigeaient vers La Moria en une belle colonne bien rectiligne. Sombre-chêne appela Niphredil qui s'était éloignée après l'arrivée des pierres. Elle toucha de son museau l'épaule meurtie de l'elfe, puis se baissa pour faciliter la montée du ranger. Ce-dernier resta derrière la colonne. Il n'était pas du genre à se placer devant une troupe en commendant. Le voyage commença ainsi. Un nain héla Sombre-chêne:

Etes-vous trop fier pour ne pas marcher à nos côtés à pied?

L'elfe reconnut Lemli et décela dans sa voix une trace de plaisanterie.Il répondit:

Excusez-moi maitre Lemli, mais mes blessures me font soufrir, et n'ayant pas votre résistance, je suis dans l'obligation de monter à cheval. Pour ce qui est de marcher à vos côtés, je m'en ferai désoramis un plaisir vous savant ici.

Le voyage se déroula donc dans la bonne humeur, en tout cas pour Sombre-chêne...

Sombre-chêne acceuilla les paroles du maitre de d'armes avec soulagement. Même s'il ne le laissait que peu paraître, il souffrait. Son dos entaillé, son épaule d'abord transpércée puis brûlée pas la gemme, toute son âme criait souffrance. Son bras sanguinolant ne réponadait à aucun de ses mouvements. Malgré la fatigue, il était obligé de se tenir droit de peur de réouvrir sa plaie au dos. Mais il parlait normalement et, à part quelques grimaces de douleur lorsque Niphredil faisait un brusque écart, paraissait serein. Ce qu'il n'était pas. Il dit cependant sur le ton de la conversation à Lemli:

Eh bien, que comptez-vous faire désormais?

Ce que chaque nain va faire, aller boire quelques chopines puis revenir à nos occupations habituelles:la garde des montagnes, la défense de nos demeures... Et vous?

Si la menace que nous avons combattue existe toujours, je ferais tout mon possible pour l'éradiquer. Si elle l'est déjà, je me reposerais quelques temps. Je compte bien visiter votr mine.

Sombre-chêne sourit à ces paroles : la dernière fois qu'il avait formulé ce voeux, il était reparti le lendemain de son arrivée...