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 Une guerre est juste quand elle est nécessaire

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Nathanael
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Nathanael

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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyVen 22 Jan 2021 - 8:06
— Levez la cohorte !

Le cri traversa les rues d’Aldburg au petit matin, au rythme du galop éffréné du cheval de Léod. Poussant sa monture à chaque foulée, il la laissa, exténuée de fatigue, au pied du bâtiment où résidait le capitaine Thedras. Il mit pied à terre sans attendre l’arrêt et jeta les rênes sur l’encolure de l’animal. La broche du lieutenant Horn en main, il se rua sur la porte et frappa de toutes ses forces.

— Capitaine Thedras ! Pour l’amour de notre royaume, levez la cohorte !

Sur les remparts de bois, les silhouettes des gardes s’étaient amassés au même endroit pour voir ce qu’il se passait. Des formes endormies émergèrent des bâtiments, des regards étonnés, inquiets.

Léod tambourina encore de longues secondes avant que le visage de leur capitaine ne paraisse. Ses cheveux roux n’étaient pas attachés et lui couvrirent la figure lorsqu’il se pencha par dessus l’étroite fenêtre de ses appartement privés. Léod, voyant enfin celui qu’il attendait, se recula un peu. Ses poings vibraient encore des coups sourds qu’il avait assené.

— Les Dwimmen ! hurla Léod sans réussir à se contenir. Ils sont là ! Ils ont traversé l’Entalluve.
— Où est le lieutenant Horn ?
demanda Thedras en rassemblant ses esprits.
— Ils ont tué deux des nôtres, peut être plus et fait prisonnier Sielfried. Moridred est parti après eux pour le retrouver. Le lieutenant Horn a foutu le feu à la forêt. Le fleuve brûle et des milliers de Dwimmen sont dans les plaines de l’Eastfold !

Autour de Léod, de nombreux Rohirrims s’étaient réunis, réveillés par sa cavalcade nocturne et ses grands cris. Le capitaine, voyant que la situation risquait de lui échapper et de provoquer un mouvement d’indiscipline sauvage, descendit avec vitesse pour faire entrer le cavalier. Mais Léod refusa de franchir la porte. Une lueur de folie lui brûlait les yeux et ses gestes trahissaient une panique incontrôlable. Son cheval, les flancs couverts de transpiration, soufflait bruyamment derrière lui. La rumeur, déjà, se répandait de bouche en bouche. Tous avaient entendu parler des Dwimmen et les histoires les plus folles, les plus terribles, s’étaient répétées chaque soir depuis le départ du convoi funèbre jusqu’aux berges du fleuve.

— Ils ont tué les nôtres ! hurla Léod.

A cours d’argument, il ne souhaitait rien de plus que voir les siens sauter à cheval pour s’élancer dans une longue chevauchée punitive. Pourquoi les hommes n’étaient-ils pas tous déjà en armure, l’épée à la main ? Il montra au capitaine la broche du lieutenant pour appuyer ses propos. Thedras mit quelques secondes de plus pour cerner l’importance de ce qui venait de lui être dit. Horn ne se serait pas délesté d’un cadeau si personnel pour une horde d’étrangers en guenilles. Dans la lueur grisâtre qui annonce l’aube, il croisa le regard de ses hommes, attroupés devant lui. La responsabilité des décisions à venir lui appesantit les épaules.

— Combien sont-ils vraiment ? demanda-t-il.
— Des centaines, mon capitaine. Ils arrivent par le sud, par le fleuve et par les bois qui bordent l’Entalluve.
— Sont-ils armés ?
— Ils ont des lances, des épées courbes je crois, et ils lancent pierres et cailloux à la fronde.
— Comment sont-ils organisés ?
— Comme des fourmis, monseigneur.


Seule cette image lui était venue à l’esprit. Celle d’une colonie noire et sans fin, venue des profondeurs de la terre.

— Alors, que faisons-nous ? dit une voix au milieu des hommes.
— Capitaine Thedras ! Si le Rohan est envahi nous devons réagir.
— Et réagir comment ?
gronda quelqu’un d’autre. Nous manquerons d’hommes. Les Eoreds parties vers les montagnes ne sont pas revenues. Et nos morts ne se lèveront pas pour nous porter secours.

Fram, libéré après ses écarts de conduite, créa un frémissement de colère autour de lui. Des hommes hochaient la tête, approuvant ses propos, mais d’autres, bien au contraire, à défaut de pouvoir occire les Dwimmen, là, tout de suite, se seraient bien faits la main sur le fauteur de troubles. Un jeune garçon encore imberbe le bouscula violemment.

— Et qui défendra ma mère dans les plaines quand les spectres noirs l’attaqueront ? J’ai enterré mon frère, parce qu’il avait choisi le mauvais camp. Comme toi Fram, cracha l’adolescent. Et si ce n’est pas lui qui prend sa lance pour porter secours aux nôtres, si ce n’est pas moi et nous tous qui sommes là, qui le fera ?

Il réussit à contenir ses larmes tandis qu’il parlait, mais au milieu du silence, elles roulèrent sur ses joues brûlées par le soleil. Il avait rendu l’assistance autour de lui muette, et le temps que quelques battements de coeur, personne n’osa prendre la parole. Tous réfléchissaient. Tous réfléchissaient à la honte qu’ils ressentaient d’avoir pu penser, ne serait-ce qu’un instant, que prendre les armes les mèneraient peut être à la défaite, alors qu’un enfant se faisait l’étendard du courage et leur jetait de terribles évidences à la figure. Et tous pensèrent à leurs proches, à leur mère, à leurs frères et soeurs, à leur père, leurs oncles, leurs cousines, à tous ses amis qu’ils avaient encore et qui ne sauraient se défendre seuls face à la menace qui se déversait, en ce moment même, dans les plaines du Riddermark.

Le capitaine Thedras serra la main sur la broche de son lieutenant en se demandant s’il était encore vivant. Il avait deux enfants sur lesquels peut-être, plus personne ne veilleraient. Il inspira profondément afin de parler fort et de s’assurer que tous l’entendent.

— Levez la Cohorte !

#Thedras
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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyLun 8 Fév 2021 - 13:08
L’aurore s’était levée à grand-peine sous un voile de brume au pied des Montagnes Blanches. Le capitaine Thedras, debout sur ses étriers, cherchait à voir au loin les troupes ennemies. Léod avait parlé de plusieurs milliers d’étrangers, de vieillards, d’enfants et de femmes éparpillés au milieu de combattants aguerris. C’était à n’y rien comprendre. Qui étaient ces gens et que voulaient-ils ? D’où venaient-ils ? Des profondeurs de la terre, comme le laissaient entendre la plupart de ses hommes, des terres du lointain orient, ou encore, comme certains commençaient à le formuler, de terres plus noires, au-delà de l’Anduin ? Les Dwimmen, comme les Rohirrims les appelaient, n’avaient rien de semblable avec ce qu’ils connaissaient jusqu’à présent. Leur couleur de peau était très proche de celle des orcs, mais ils portaient le cheveu crépu ou très bouclé. C’était ainsi, du moins, qu’il se souvenait de la femme qu’ils avaient occise et brûlée à Aldburg en réponse aux morts faits par les envahisseurs.

Les chevaux étaient maintenus au trot pour les économiser et Thedras espérait que le manque d’eau ralentirait aussi l’ennemi. Plus ils seraient nombreux, à vrai dire, plus ils souffriraient de la soif. Il avait laissé deux éoreds à Aldburg pour défendre la cité, si jamais elle venait à être assiégée. Trois autres avaient été envoyées plus au nord, pour prendre l’ennemi de front, avant qu’il ne parvienne à franchir la frontière avec les terres royales. Un homme avait été envoyé vers Edoras pour porter l’annonce de la guerre à la capitale. Deux autres avaient galopé sans retenue vers l’Isengard, pour avertir le jeune roi que son royaume était attaqué. Des messagers circulaient dans tout l’Eatsfolde et l’Eastemnet pour lever les éoreds disponibles. Thedras avait espoir que les cavaliers se regrouperaient avant que les Dwimmen ne remontent trop près de la Swnobourn. Mais prudent et avisé, il avait également confié des messages à plusieurs hommes en direction du Folde, de l’Ouestfolde et de l’Ouestemnet. Il ne savait pas, à vrai dire, à quoi il fallait s’attendre. Et non content d’avoir tout fait pour lever la cohorte de la Marche Est, il s’était assuré que les deux cohortes pourraient jouer un jeu, à leur échelle, si les choses devaient s’aggraver. Il pria Eorl que les choses ne parvinssent pas là.

En vérité, le capitaine Thedras n’avait absolument pas autorité sur la cohorte de la Marche Est. Il avait envoyé des messagers, donner des ordres, mais l’organisation des troupes et la convocation du ban relèverait du bon vouloir du Maréchal Olaf. Sa demeure était aux pieds des montagnes, loin au sud et il serait, finalement, parmi les derniers au courant de la situation. Le temps jouait contre eux et cette perspective plongea Thedras dans un profond désarroi. Il n’avait avec lui que 600 hommes tout au plus.

Poussant leurs montures régulièrement vers le sud-est, les cavaliers du Rohan resserraient les doigts sur leurs lances. Chaque foulée les rapprochait de leurs adversaires et beaucoup d’entre eux craignaient d’être confrontés à des monstres ou des spectres. Les rumeurs s’étaient propagées au petit matin dans toute la cité et ceux qui avaient vu le bûcher de la Dwimmen étaient devenus subitement bavards. Elle s’était, disait-on, envolée au milieu des flammes avant de mourir. Ses yeux s’étaient embrasés et une lueur rouge avait percé le cœur des hommes présents cette nuit-là, semant dans leur âme une graine de ténèbres. Les Dwimmen étaient habités par une folie sanguinaire et cruelle qui les poussait à dévorer leurs adversaires. N’était-ce pas le lieutenant Horn lui-même qui avait raconté qu’ils mangeaient le cœur des Rohirrims ?

— Halte !

Au milieu du piétinement des sabots, la voix du capitaine porta mal et il fallut toute la dextérité des cavaliers pour arrêter leur monture. Ils avaient gravi un promontoire rocheux au milieu des plaines de l’Eastfolde, à mi-parcours de l’Entalluve. Loin, au sud-est, de lourdes fumerolles grises montaient dans le ciel comme si l’on avait plongé une lame chauffée à blanc dans l’immensité de la rivière. Un groupe de cavaliers surgit devant eux, hagards, fatigués, harassés. Leurs vêtements déchirés collaient à leur armure, empoissée de sang et de sueur. Thedras eut bien du mal à reconnaître le lieutenant Horn.

— Par Eorl !

Horn avait une balafre gonflée, sûrement infectée, au milieu du front. Il tenait ses rênes d’une main, son bras gauche était maintenu en écharpe avec un morceau de toile. Une colère noire faisait briller son regard. Lorsqu’il parvint au niveau de son capitaine, il ne prononça pas un mot. Pas un seul. De sa main valide, il défit une lanière de vieux cuir attaché au troussequin de sa selle et laissa tomber par terre un sac de toile grossière. Dans un fracas de métal, quatre épées percèrent le tissu. Les gardes représentaient toutes des têtes de cheval.

— Combien ? demanda Thedras.

Le lieutenant l’ignora, et c’est un jeune cavalier qui lui répondit. Sa voix était rauque entre ses lèvres gercées, pelées par le soleil.

— Quatre que nous avons retrouvés. Deux portés disparus.

Deor, du haut de ses dix-huit printemps à peine, se tenait comme un vieillard dans sa selle. Des larmes avaient sillonné ces joues qu’un voile de poussière terne avait recouvertes. Ses grands yeux verts semblaient demander pourquoi aux cavaliers en face de lui. Pourquoi s’étaient-ils fait attaquer si durement et pourquoi personne n’était venu les secourir plus tôt ? Voyant son lieutenant s’enfermer dans un mutisme infranchissable, il poursuivit.

— Nous avons prévenu tous les villages sur notre route et ils se sont occupés de rappeler leurs soldats. Mais…
— Oui ?
insista Thedras.

Deor manqua de courage et un instant, tout le monde crut qu’il allait sangloter. La fierté qu’il s’était forgée dans l’âme de son peuple n’avait pas suffi pour lutter contre leur ennemi et il en ressentait une profonde honte. Contre ses rêveries de gosses poursuivant une gloire irréelle, contre lui-même, incapable de retenir des larmes brûlantes et amères.

— Ils sont trop nombreux messires…

Cet aveu lui coûta trop. Il sombra, assailli par un abattement qu’il ne parvenait plus à repousser. Et plus qu’aucune vision d’armée ennemie, les pleurs de ce jeune guerrier terrifièrent les cavaliers du Rohan.

#Horn
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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyVen 9 Juil 2021 - 15:16
Suite de : Rester sur ses gardes



“Halte! Qui va là?”

La tête casquée du garde apparut au sommet des rempart en bois de la mythique forteresse d’Aldburg. Le soleil venait à peine de se lever sur les vertes prairies du Rohan et il faisait encore trop sombres pour distinguer clairement les traits de l’homme qui venait de les interpeller. Eofend et sa troupe avait cavalé à toute allure depuis leur altercation devant le camp des Dwimmen et avaient rallié la place forte de la Marche Est en l’espace de quelques heures. Les montures avaient été poussés à bout et on entendait désormais le souffle saccadé et bruyant au bord de la rupture. Eofend s’avança en direction des grandes portes renforcées.

“Ouvrez-nous par les Valars! Nous devons parler au Maréchal Olaf au plus vite, nous avons des informations d’importance capitale.”


Il y eut un moment de silence, puis le garde, visiblement nerveux, cria à nouveau avec force:

“J’ai dit qui va là?”


Sur ces mots, il y eut du mouvement en haut des palissades et plusieurs soldats se mirent à pointer leurs arcs en direction des intrus. Ces derniers échangèrent des regards interdits, mais que se passait-il donc ici? La forteresse était-elle déjà tombée? La situation était-elle bien plus grave qu’il ne le pensait.

Prenant son courage à deux mains, Eofend s’approcha encore un peu plus et haussa sensiblement le ton, avec toute l’autorité d’un officier.

“Osez-vous menacer un capitaine de la Garde Royale soldat? Savez-vous la peine que vous encourrez en agissant ainsi?”

Pour appuyer ses mots, le cavalier mit sa fameuse cape émeraude en évidence. La manœuvre eut l’effet attendu, des murmures inaudibles descendirent des murailles et le guerrier en charge aboya.

“Vous avez été suivi Capitaine?
-Pour qui me prenez-vous. Un inconscient mettant en danger l’intégrité d’une forteresse de son royaume. Ouvrez-nous c’est un ordre!”

Il y eut un long moment d’hésitation. Finalement, ne voyant aucune armée à l’horizon, le garde lâcha en haussant des épaules:

“Ouvrez les portes! Vite! “


Avec un crissement désagréable un des battants s’entrouvrit juste assez pour laisser pénétrer les quelques Gardes Royaux au sein de la citadelle qui s’éveillait progressivement. En cette heure matinale, Aldburg dont les stigmates de la guerre civile, durant laquelle elle avait été le théâtre de deux sanglantes batailles, étaient encore bien visibles. Partiellement détruite, les travaux de reconstruction avait pris un certain temps et les murailles branlantes qui avaient été rapidement érigées pour combler les brèches étaient le signe le plus équivoque que nul ici ne s’était attendu à devoir mener bataille dans un futur proche. Pourtant, ce matin-là, Aldburg était sur le pied de guerre. De toute évidence, Eofend et les siens n’avaient pas été les premiers à croiser la route des envahisseurs.

Le garde qui les avait interpellés descendit rapidement de son avant-poste, un air coupable sur son visage.

“Excusez-moi mon Capitaine, par les temps qui courent nous sommes tous très tendus…”

Avec un sourire de compassion, Eofend posa une main amicale sur l’épaule du soldat.

“Je comprends soldat. Mes hommes sont fatigués et affamés et nous avons une jeune orpheline qui mérite qu’on s’occupe d’elle comme il se doit. Aldburg a toujours su être un havre de paix pour les réfugiés et les démunis.”

Eofend se souvenait bien des fameux contingents de réfugiés qui avaient rallié la cité, alors dirigé par le Maréchal Gallen Mortensen. Quand la guerre civile ensanglantait les vertes terres du Riddermark, Aldburg était devenu une lumière flambant dans la nuit la plus obscure.

“Mais avant tout nous devons parler au Maréchal Olaf, au plus vite.”

Le soldat fit une grimace qui en disait long.

“Le Maréchal a quitté Aldburg depuis quelques semaines vers son avant-poste situé au Sud au pied des montagnes, nous avons essayé de le joindre au vu des récents évènements mais toujours aucun retour.
-Qui est donc en charge ici?
-Eh bien...disons que le capitaine Thedras assure l’intérim de facto.”


Thedras. Ils ne mirent pas bien longtemps à trouver le charismatique capitaine qui distribuait ses ordres au centre de la cité. C’était un officier encore relativement jeune mais ses traits tirés et ses énormes cernes vieillissent l’apparence d’un homme qui s’était retrouvé propulsé, du jour au lendemain et malgré lui, à la tête du premier rempart défensif du Rohan.
Les présentations furent brèves, Thedras n’avait pas une seule seconde à perdre et s'évertuait à rallier tous les soldats disponibles de la région. Il n’y avait pas le temps pour les amabilités.

“Capitaine Eofend! Vos lames ne sauront pas de trop pour la bataille qui s’annonce? Edoras est-il au courant de ce qu’il se passe ici? Qu’avez-vous-vu dans les plaines.
-Nous avons effectivement croisé la route du campement des étrangers et un de mes hommes est parti alerter le Vice-Roi.
-Bien, les Dwimmens… vous avez pu les observer de plus près.”


Instinctivement, tous les regards se tournèrent alors vers Théodell. Avec Bodvar, il avait été le seul à pouvoir observer leurs ennemis pendant de longues minutes.

#Thedras #Daena #Thénéor #Darmuin


The Young Cop


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Théodell
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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyVen 9 Juil 2021 - 17:06
Les remparts de bois de la mythique forteresse d’Albdurg se dressaient devant Théodell et ses compagnons dans la pale lumière matinale.  Les cavaliers avaient chevauchés des heures durant à bride abbatue depuis le camp des Dwimmens jusqu’à la citée. Leurs montures étaient à bout de forces, les flancs de Mithrin se soulevaient de facon saccadées sous les cuisses de son cavalier.
Des formes se découpaient sur le rempart, le capitaine Eofend en héla une, et la tête casquée du garde se pencha par dessus les crénaux pour voir les nouveaux arrivante et lança d’une voix forte :

« Halte! Qui va là? »

Eofend s’approcha des grande portes, suivis de près par Théodell et le reste des gardes royaux, puis cria d’une voix forte :

“Ouvrez-nous par les Valars! Nous devons parler au Maréchal Olaf au plus vite, nous avons des informations d’importance capitale.”


Après quelques secondes d’un silence pesant, le garde sur le rempart réitéras sa demande, d’une voix tendue. “J’ai dit qui va là?”

Sur ces mots, plusieurs formes se mirent en mouvement en haut de la palissade, et soudain, plusieurs soldat pointaient leurs arcs sur la troupe de cavaliers. Les soldats avaient l’air fortement tendus, se dit Théodell en son fort intérieure, la ville serait elle en état de siège ?
Eofend, puisant dans ses réserve de courage, s’avanca de quelque pas, toujours sous la menace des arcs pointés sur lui.

Osez-vous menacer un capitaine de la Garde Royale soldat? Savez-vous la peine que vous encourrez en agissant ainsi?”

Le ton du capitaine avait pris une tournure très autoritaire, sembable a celui du vieux Wald. Pour appuyer son propos, Eofend fit tourner son cheval, mettant en évidence la cape verte émeraude de la garde royale. Les yeux des soldats sur le rempart s’écarquillèrent , et ils se rendirent bientôt compte que tout les cavaliers portaient cette fameuse cape émeraude...
“Vous avez été suivi Capitaine? Demandèrent les sentinelle en regardant vers le lointain.

-Pour qui me prenez-vous. Un inconscient mettant en danger l’intégrité d’une forteresse de son royaume. Ouvrez-nous c’est un ordre!”

Ils connaissent surement déjà la raison de notre visite pensa Théodell, je paris même qu’ils ont déjà eut affaire avec ces créature...
Après un long moment d’hésitation, les porte s’entrouvrirent, juste assez pour laisser les quelque Rohirimms passé.
« Et bien, c’est pas trop tôt, j’ai connus cette ville plus accueillante » murmura Théodell en rentrant dans Aldburg
La citée n’était encore qu’a moitié reconstruite, et des pans entier des murailles étaient remplacé par des construction défensive d’apparence...assez bancale. Si la ville venait à être assiégé, elle ne tiendrais pas longtemps...meme avec la vaillance d’une armée de Rohirimms . Le jeune homme se mit alors à regretter qu’il n’y ai pas une troupe de nains a leurs coté pour protéger la ville, comme autrefois durant la bataille d’Aldburg...
La sentinelles qui leurs avait barré la route descendit aussitôt à leur rencontre. Celle ci s’approcha du capitaine avec un aire penaud.
« Excusez-moi mon Capitaine, par les temps qui courent nous sommes tous très tendus… »

Un sourire de compassion avait fleuri sur le visage buriné du capitaine, et celui ci posa une main amicale sur l’épaule du soldat.

“Je comprends soldat. Mes hommes sont fatigués et affamés et nous avons une jeune orpheline qui mérite qu’on s’occupe d’elle comme il se doit. Aldburg a toujours su être un havre de paix pour les réfugiés et les démunis.”
« Mais avant tout nous devons parler au Maréchal Olaf, au plus vite.”
rajouta Eofend.

“Le Maréchal a quitté Aldburg depuis quelques semaines vers son avant-poste situé au Sud au pied des montagnes, nous avons essayé de le joindre au vu des récents évènements mais toujours aucun retour. L’aire géné du garde s’accentua encore un peu plus...
-Qui est donc en charge ici?
-Eh bien...disons que le capitaine Thedras assure l’intérim de facto.”


Théodell suivit alors le capitaine,la petite Daena toujours devant lui sur la selles, à la rechercher du capitaine Thédras, il ne fut pas très dur a trouver. L’individus était posté au centre de la citée, donnant des ordres de-ci de là d’une voix forte. Les premières choses que Théodell remarqua chez l’homme d’Aldburg furent ses cheveux roux flamboyant, fort peu habituel en rohan, et en deuxième lieux, ses cernes grise, semblable à celle d’un vieillard. Mais étant donné la lourde tâche qui reposait sur les épaule du capitaine d’Aldburg, celui ci de  ne devait pas dormir beaucoup….

Les pésentation avec Thédras furent courte, le capitaine s’échinant à rassembler toute les soldats dans la régions à coups d’ordre et de vocifération proféré a ses lieutenant. Mais le temps n’était pas a la douceur et la cordialité. Le temps était à la guerre et à l’urgence.

Capitaine Eofend! Vos lames ne sauront pas de trop pour la bataille qui s’annonce? Edoras est-il au courant de ce qu’il se passe ici? Qu’avez-vous-vu dans les plaines.

-Nous avons effectivement croisé la route du campement des étrangers et un de mes hommes est parti alerter le Vice-Roi.
-Bien, les Dwimmens… vous avez pu les observer de plus près.”
Tout les regards se tournèrent alors vers Théodell, le seul avec Bodvar a avoir put observer de près les Dwimmens.

« Et bien mon capitaine, ces Dwimmens ne sont ni des spectre ni des orcs ou quoi d’autre que les gens puissent dirent, ce sont des hommes, comme vous et moi. Commenca le jeune garde. Mais leur peau est cendreuse, semblable à celles des orcs, et leurs yeux capitaine...leurs yeux sont injecté de sang, presque fous. Théodell marqua une pause, puis reprit.
Il parlent une langue bestiale, gutturale et butale...quand ils combattent, ils son semblable à des animaux, poussant des cris et faisant tournoyer leur épées courbes au dessus de leurs cheveux crépus comme des fou furieux
Mais ils n’ont rien de mystique ou de magique comme le disent certaine rumeurs, il saignent comme nous et surtout, ils meurent comme nous. »




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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyJeu 9 Sep 2021 - 16:17


Le Capitaine Thedras semblait étrangement soulagé par les révélations de Théodell. Le jeune officier avait entendu tellement d’informations contradictoires depuis que les premières rumeurs sur l’arrivée de ce peuple étranger dans l’Estenmet étaient arrivé.  On lui avait parlé de spectres, de sorciers ou d’autres fantômes. Autant de choses que Thedras n’avaient jamais appris à combattre malgré son entraînement d’excellence.  Au contraire d’un Eofend qui avait gravi les échelons de la hiérarchie militaire grâce à ses exploits sur le champ de bataille, Thedras était un officier encore jeune issu de la noblesse. Il n’avait participé qu’à peu de grandes batailles rangées à l’exception des affrontements lors de la guerre civile. C’était un capitaine brillant et très intelligent mais il lui manquait sans nul doute l’expérience de la guerre pour mener toutes les éoreds de la Marche Est vers le front et repousser un envahisseur qui menaçait sa patrie toute entière. D’ailleurs, cela n’aurait jamais dû être sa responsabilité mais en l’absence du Maréchal Olad, ce lourd fardeau lui revenait de droit.

“Bien...si ils peuvent saigner et mourir, cela signifie qu’ils peuvent aussi être repoussés hors de nos frontières. Ce que je ne comprends pas c’est leur arrivée ici… Pourquoi nos alliés du Gondor ne nous ont pas alerté sur de tels mouvements d’une population armée vers notre royaume?”

A cette question, nul n’avait la réponse. Certains avaient eu des échos d’affrontements au Gondor et d’une ville de Minas Tirith qui rassemblait ses troupes pour se préparer à un siège face à un envahisseur inconnu.  A l’époque, peu s’étaient inquiété de ces rumeurs lointaines. Qui aurait pu s’imaginer que la guerre sonnerait une nouvelle fois à leurs portes alors que les plaies de l’affrontement fratricide n’étaient pas encore pansées?

Thedras interrogea à nouveau Théodell:

“Combien étaient-ils? J’imagine bien que dans la nuit, il est dur de donner un chiffre précis mais nous devons avoir une estimation pour ne pas partir dans l’inconnu complet.”

Sans perdre une seconde supplémentaire, Thedras distribua ses ordres. Malgré son jeûne âge, c’était un guerrier particulièrement mature et il dissimulait habilement l’inquiétude qui le rongeait pour donner confiance à ses hommes.

“Nous pouvons lever cinq éoreds pour l’aube demain. Cela représente près de 600 cavaliers entraînés et décidés à bouter l’envahisseur hors de notre royaume. Si ces sauvages sont aussi primitifs que vous semblez le prétendre cela devrait suffire à les arrêter. Prenez un peu de repos messieurs, j’aurais besoin de vous à mes côtés demain dès l’aube.”

Il avisa alors la petite tête blonde qui se blottissait derrière la silhouette rassurante de Théodell.

“Quand à l’enfant, elle semble déjà s’être attachée à vous. Mais sa place n’est pas sur un champ de bataille. Aldburg a toujours su accueillir ses refugiés, je vous invite à la conduire à l’hospice de notre regrettée Dame Farma. Infirmières et nourrices pourront s’occuper d’elle.”


Le jeune capitaine salua ses invités d’un mouvement de tête et tourna les talons. Il ne dormirait que peu cette nuit. Et pour cause, il avait une guerre à planifier.

Théodell, quant à lui, fut distrait par les petites mains rougies qui tiraient sur sa cape. Le cavalier baissa les yeux en direction de Daena, les yeux embués de larmes mais qui résistait courageusement pour ne pas éclater en sanglots.

Elle venait de perdre ses parents et voilà qu’on désirait l’arracher à son protecteur. Les séparation s’annonçait compliquée et pour un guerrier comme lui, il était parfois plus semple de pourfendre un ennemi mortel que de réconforter un enfant.


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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyDim 12 Sep 2021 - 20:18
Les paroles de Thedras firent monter en Théodell une bouffée de colère, par les Valars, pourquoi le Gondor ne les avait t’il pas prévenus de la menace venus de leurs terre ?  Il se souvint alors,d’une rumeur qui courait a Edoras depuis quelques mois déjà : Cair Andros, la fameuse citée du fleuve aurait été assiégé par une étrange armée venus de l’est, la Forteresse aurait été défaite disait-on…  et visiblement, Cair Andros était  bel et bien tombé face au Dwimmens. Ces déductions ne remontèrent pas vraiment le morale du garde. Après un coup d’oeuil vers ses interlocuteurs, le capitaine Thedras se tourna vers Théodell pour lui poser une autre question.

“Combien étaient-ils? J’imagine bien que dans la nuit, il est dur de donner un chiffre précis mais nous devons avoir une estimation pour ne pas partir dans l’inconnu complet.”

«Dans le feu de l’action, avec l’obscurité, il est plutôt difficile de le dire, mais au vus du nombre de brasier dans leur campement, je dirais que la troupe sur laquelle nous sommes tombé compte plusieurs centaine d’âmes. Femme et enfants compris. Mais si je peux me permettre capitaine, je pense que ce que nous avons vus n’est qu’une avant garde… "

Le capitaine d’Aldburg fixa le garde avec une mine sombre, puis sans attendre une seconde de plus, il commença a distribuer les ordre a ses troupes tout en s’adressant à ses officier. D’après Thedras, ils pourrait aligner 600 lances d’ici demain. Une demi dizaine d’éoreds ne serait pas de trop pour bouter l’envahisseur hors de Rohan, mais jamais une troupe aussi réduite ne pourrait réussir à vaincre une armée tel que celle qui s’avancait en ce moment même dans l’est du Riddermak.
Théodell se tourna vers Daena en ruminant ses sombres pensées quand le capitaine Thedras lui lança :

Quand à l’enfant, elle semble déjà s’être attachée à vous. Mais sa place n’est pas sur un champ de bataille. Aldburg a toujours su accueillir ses refugiés, je vous invite à la conduire à l’hospice de notre regrettée Dame Farma. Infirmières et nourrices pourront s’occuper d’elle.”

« Merci beaucoup capitaine, je pense que l’enfant est, de nous tous, celle qui a le plus souffert aujourd’hui... »


Théodell pris l’enfant dans se bras, entourant la fillette d’un rempart de muscles et de mailles. Il l’emmena à travers Aldburg vers les hospices, qui étaient à l’autre bout de la ville. Tout en marchant, le jeune homme proférait des berceuse à la petite, qui ne tardas pas à s’assoupir , bercée par les parole rassurante du cavalier.

Les hospice de feu Dame Farma était un grand bâtiments carré de pierre et de bois, doté de deux ailes au toit pendus, un grand  toit en dôme se dressant au centre du carré, de la fumée s’échappant dans la nuit par la cheminée.

-Regarde Daena, nous allons aller dans un endroit chaud, avec un bon lit douillet et sûrement une bonne soupe. Ca te dit une bonne soupe ?


Théodell n’avait absolument pas envie de se séparer de la fillette, mais il le faudrait bien, Daena serait plus en sécurité dans une forteresse comme Aldburg, au coté des nourrices et des infirmière, qu’au milieu d’un champ de bataille. Mais si la ville était prise, si Aldburg tombait au mains de l’envahisseur ? Alors, ce serait tout le Rohan  qui serait en dangers. Sa mère. Iléna. Le roi. Mais trêve de sombres pensée se dit Théodell, et il se dirigea vers l’entré des hospice, Daena toujours dans ses bras. Quand il fut devant la porte du grand bâtiment, le jeune homme pris une grand inspiration, et frappa le lourd battant de la porte, attendant qu’on lui ouvre.
Décidement, Il est parfois plus facile de tuer des homme sur un champ de bataille que de se séparer  des être qui nous sont chère…. C’est alors que les battants de la porte s’entrouvrirent, laissant filtrer une douce lumière orangée.
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Learamn
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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyDim 14 Nov 2021 - 20:40

Les portes de l’orphelinat s’ouvrirent lentement laissant apparaître la silhouette harmonieuse d’une jeune soignante dont les cheveux blond ondulés encadraient un visage juvénile épargné par les horreurs de la guerre . Elle sourit au cavalier qui lui faisait face, geste simple mais d’une humanité qui ne constituait pas le quotidien de ces guerriers qui arpentaient les frontières du pays au lendemain d’une guerre civile où ils avaient dû combattre leurs frères. Dans ce sourire simple radieux, sur visage doux et avenant, Théodell pouvait voir ce pour quoi il se battait, ce qu’il cherchait à protéger en se levant chaque matin pour aller au combat. Certaines choses, en ce bas monde, méritaient d’être sauvées. Cette jeune infirmière au cœur pur en faisant partie, au même titre que la petite Daena qui se trouvait à ses cotés.

“Oui messire? Comment-puis je vous aider?”
demanda-t-elle en rougissant légèrement.

Mais avant que Théodell n’ait pu prononcer le moindre, elle abaissa le regard et remarqua la présence de la jeune enfant.

“Oh...je vois. Je vous en prie, entrez, entrez. Nous avons du pain et du ragoût sur le feu.”

Théodell et sa protégé entrèrent à l’intérieur de la bâtisse. L’hospice était constitué d’un large vestibule qui donnait sur une cuisine et une infirmerie. Plus loin une volée de marches permettait de gravir les étages en direction des nombreuses chambres occupés par les plus démunis au sein d’Aldburg. Au-dessus de l’âtre se trouvait le portrait de la regrettée Dame Farma dont la bonté et la générosité avait été transmises au personnel de la maison d’accueil qu’elle avait autrefois fondée. Dans le regard noisette de la figure peinture, on pouvait voir toute la force de caractère d’une femme qui avait dû affronté d’innombrable épreuves mais qui jamais n’avait oublié sa mission aurpès de ceux qui étaient dans le besoin.

“Je suis Daline.
Fit-simplement la jeune fille qui les avaient accueilli. Je suis seule de garde ce soir et pour être tout à fait franche j’étais près de m’endormir sur ma chaise avant que vous ne frappiez à la porte.”

Elle les installa sur une petite table près de l’entrée et s’empressa d’apporter une miche de pain ainsi que deux bols de soupe pour ses invités.

“Il s’agit de votre fille messire? Elle est magnifique!”


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Théodell
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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyMar 16 Nov 2021 - 9:07
Les portes de l’orphelinat s’ouvrirent sur le visage harmonieux d’une des aides-soignantes de l’hospice. Dans la lumière tamisée qui filtrait depuis le hall du bâtiment, le visage de la jeune fille avait des airs d’ange, ses long cheveux blonds encadrant des yeux bleus qui respirait la douceur et la générosité. La vue d’un visage aussi mignon et doux ravit Théodell, après une nuit sanglante ou tout ce qu’il avait contemplé était les faces noires des Dwimmens ou les visages barbus et ensanglantés de ses compagnons… Il se fit soudain la réflexion que c’était pour protéger des gens comme elle que’il se levait tous les matins. C’était pour garder en vie des gens comme elle qu’il patrouillait des jours durant dans la plaine du Riddermark.  En tout cas, se dit Théodell, c’est fou comme un petit peu de bonheur et un jolis minois peu rendre du courage dans les jours sombres.

Le rohirimms sentit la petite Daena s’agiter, au moment ou la demoiselle devant lui les accueillais avec ces mots :

“Oui messire? Comment-puis je vous aider?”


Théodell n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche avant que la soignante ne remarque l’enfant qui était niché dans ses bras.

“Oh...je vois. Je vous en prie, entrez, entrez. Nous avons du pain et du ragoût sur le feu.”

L’intérieur de la bâtisse était constitué d’un grand hall au mur recouvert de boiseries simple et d’épaisse tapisseries brodées de l’étalon du roi, qui gardaient une douce chaleur au sein de la pièce. Cette pièce donnait sur une cuisine d’où s’échappait une agréable odeur de soupe et sur une infirmerie. Des escaliers donnaient sur les étages et les nombreuses chambres qui abritaient les plus pauvres et démunis de la ville. Après un instant d’observation, Théodell remarqua le grand portrait de Dame Farma, dont le regard fort et généreux irradiait chaque coin de la pièce. Visiblement, la bonté de la fondatrice avait été transmise au personnel actuel des hospice… Et les hospices paraissait maintenant beaucoup plus calme que quand Théodell les avaient vus pour la première fois, durant le siège d’Aldburg. En ce temps-là, l’odeur du sang remplaçait celle de la soupe, la lueur  des brasier allumé par l’ennemi remplaçait la lueur de l’âtre, et les soupirs de sommeil qui s’échappait de l’infirmerie se substituais au râles des mourants se mêlant au cris des combattant sur le remparts…

“Je suis Daline. Dit la jeune fille avec simplicité. Je suis seule de garde ce soir et pour être tout à fait franche j’étais près de m’endormir sur ma chaise avant que vous ne frappiez à la porte.”

" Salutation demoiselle, je me nomme Théodell, et je suis garde de sa majesté le roi Fendor. Le jeune homme se fendit d’une légère courbette envers Daline avant de rajouter. Et je suis bien heureux que vous ne vous soyez pas assoupis, car je viens pour des affaires pressentes."

Théodell vint s’assoir a une table, a coté de Daline, la fillette toujours entre ses bras. La soignante avait apporté une miche de pain chaud et deux bols de soupe fumante, ce qui n’était pas pour déplaire au jeune homme, qui était affamé.

“Il s’agit de votre fille messire? Elle est magnifique!
” Demanda Daline.

Le visage de Théodell s’assombris quand il dut prendre la parole.
« Ce n’est pas ma fille, et depuis cette nuit, ce n’est plus la fille de quiconque… ses parents sont mort et sa demeure à était brulé par les envahisseurs… Je vous en prie Daline, prenez soins de cette enfant, elle a plus souffert qu’aucun d’entre nous, et j’ai risquer ma vie pour la sienne. »

Un mélange de colère et de tristesse avait envahi la voix du cavalier, et un vif sentiment de vengeance brulait en lui, une envie de violence envers ceux qui avait commis ce méfait.
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Forlong
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Une guerre est juste quand elle est nécessaire EmptyLun 21 Mar 2022 - 0:44

La main délicate de la jeune infirmière se posa sur ses lèvres dans un geste de surprise et de désarroi incontrôlé. Daena était loin d'être la seule orpheline d'Aldburg, le Rohan vivait une période tumultueuse depuis plusieurs années et le sang de ses habitants irriguait fréquemment ses plaines. Mais la compassion et la douleur que ressentait Daline étaient tout à fait authentiques. Elle effleura l'épaule du garde royal agité d'un geste hésitant, comme pour le rassurer, avant de s'accroupir à côté de la fillette et se mettre à lui parler doucement.

Elle avait clairement la main avec les enfants, et sut gagner rapidement la confiance de l'enfant; elle réussit à la convaincre de manger. Pendant que Daena mordait dans une grosse tranche de pain trempée dans le ragoût, la jeune soignante leva le regard et s'adressa à l'homme qui la dépassait de deux têtes. En étudiant son visage de plus près elle s'aperçut qu'il était plus jeune que ce qu'elle avait cru au début, et qu'il n'aurait sans doute pas pu être le père de la fillette.

-Elle sera en sécurité ici, sir Théodell, du moins tant que les cavaliers vaillants du Rohan défendent les plaines et les remparts de la cité. Ne vous inquiétez pas. Mais vous devez avoir faim aussi, il y a assez de pain et de ragoût pour tout le monde. Mangez, mangez!

Pendant que le jeune homme se sustentait, elle rajouta:

-Quels sont vos plans, Théodell? Allez-vous rester à Aldburg? Nous allons nous occuper de la fille, mais viendrez vous lui rendre visite?

Théodell connaissait la réponse. Il ne lui restait que quelques heures de repos avant le départ vers l'inconnu en compagnie de près de six centaines d'autres cavaliers.

***

C'était un beau spectacle. Des dizaines de cavaliers vêtus de cottes de maille et armés d'épées, de lances et des haches parcouraient la rue principale d'Aldburg au trot. Avec des tels défenseurs, le Rohan n'avait aucune raison de craindre les mystérieux envahisseurs. Mais la garnison qui restait pour défendre la forteresse était bien plus modeste.

Théodell ralentit en voyant deux silhouettes connues dans la foule qui observait leur départ. La belle aide-soignante était là, et tenait la jeune Daena par la main. Lorsque le cheval du garde royal passa à côté d'elles, la gamine lui tendit un petit bouquet de fleurs sauvages. Puis ce fut au tour de Daline de lui tendre une belle fleur solitaire, avant de détourner le regard, ses joues rouges comme les pétales délicates de son cadeau.

***


Ils voyagèrent pendant deux jours. La route principale qui menait vers Aldburg et vers les autres cités du royaume était remplie de paysans qui cherchaient à se réfugier, apeurés par la menace mystérieuse qui guettait sur le royaume. Les rumeurs traversaient leurs campements à la vitesse de l'éclair, de plus en plus étranges et terrifiantes. Heureusement que Théodell avait vu ces Dwimmen en vrai...mais certains autres cavaliers n'étaient pas aussi sereins.

Ils durent quitter la route pour ne pas être ralentis par le flux des réfugiés. Le capitaine Thedras ne voulait pas perdre de temps, mais il restait prudent. Les rapports sur le nombre des envahisseurs étaient trop flous et trop inquiétants pour risquer une confrontation directe, même si cinq éoreds représentaient une force non-négligeable. La meilleure chose à faire serait de protéger les civils, en apprendre davantage sur les forces ennemies, et attendre les renforts. Après tout, le Maréchal Olaf ne devrait pas tarder à rassembler l'armée...

***

Théodell fut choisi comme un des éclaireurs. Sa connaissance des Dwimmen était très faible, mais comparé à la plupart des Rohirrims, il était un expert. Un des rares à les avoir vus et affrontés...

Les éclaireurs étaient envoyés deux par deux, ce qui leur permettait de rester discret mais aussi d'envoyer un message à la troupe principale sans perdre l'ennemi potentiel de vue.

Le garde royal et son compagnon, issu d'une des éoreds du capitaine Thedras, chevauchaient depuis deux heures à peu près et s'étaient retrouvés dans une zone boisée alors que la nuit s'apprêtait à tomber. Ils avaient les Montagnes Blanches à leur droite, et ils savaient que l'Entalluve était à leur gauche, même s'ils étaient trop loin pour entendre le bruit de l'eau ou voir la rivière. De toute façon, avec la sécheresse actuelle, le niveau d'eau était très bas et les fleuves coulaient lentement comme le goudron.

Le compagnon de Théodell leva soudainement le bras sans rien dire. Lorsqu'il s'arrêta pendant un moment, le garde royal put entendre plusieurs bruits. Des pas, des cris d'hommes et ce qui ressemblait à des sanglots. Des réfugiés en danger...?

Lorsqu'ils s'approchèrent davantage, ils purent apercevoir une scène étrange du haut de la petite colline sur laquelle ils s'étaient avancés. Il y avait deux chariots, d'une construction qui n'était clairement pas rohirrime. Dans l'un d'eux, derrière une bâche trouée ils pouvaient apercevoir quelques silhouettes ligotées. Plus loin, quelques hommes portaient ce qui ressemblait à des brancards occupés par des silhouettes plus petites...Ils s'éloignaient vers le Nord-Est d'un pas rapide. Des sanglots féminins provenaient d'une tente dressée pas loin des chariots, et deux hommes armés se dirigeaient vers le premier des chariots, celui qui semblait contenir des prisonniers. Les hommes avaient la peau sombre, la même que Théodell avait pu voir quelques jours auparavant...des Dwimmen. La lumière d'une torche se refléta dans l'arme tirée d'un d'eux. La situation semblait être dangereuse pour les prisonniers...la dernière fois, les gardes royaux n'avaient pas pu sauver les captifs...



Suite ici: https://jeuderoles.forumactif.com/t6859-pardonner-au-mechant-cest-frapper-linnocent#85038Smile


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