3 résultats trouvés pour Eamon

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Sujet: [Save the Date][Evènement RP] Conseil du Sceptre
Aldarion

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Rechercher dans: Annonces Role-Play   Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Save the Date][Evènement RP] Conseil du Sceptre    Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 7 Juil 2023 - 12:19
Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! 881a7010
Palais de la Compagnie du Sud - Osgiliath

Saemon montait d’un pas vif les escaliers privés qui montaient de son bureau à ses appartements. Il avait tenu audience toute la matinée et il avait pris un peu de retard pour son prochain rendez-vous.

Il quitta la porte principale de ses appartements, saluant les gardes au passage. Il traversa le grand hall de l’étage, laissa la salle du conseil sur sa droite et avança vers la dernière petite salle du couloir.

La porte était entrouverte et on avait déjà amené la collation. Eamon se tenait assis, les mains croisées sur la table devant lui. Dana, son épouse, était debout face à la fenêtre. Tandis qu’il passait la porte, des bruits de pas retentirent  dans son dos. Ils allaient être au complet.

Le Maître de la Compagnie du Sud salua ses invités tandis qu’une femme se frayait un chemin dans son dos.

“Dalia ?”, firent Dana et Eamon dans un étrange mélange entre un salut et une question. Un petit sourire malicieux s’afficha sur le visage de Saemon.

Tout le monde s’assit autour de la table, les trois représentants de la famille de Ronce paraissaient impatients de savoir ce que leur voulait Saemon.

Eamon, je vous ai fait venir vers ici car j’aurais besoin que tu représentes la Compagnie lors du marché annuel des producteurs de cochonnailles. J’ai reçu l’invitation mais ne saurait malheureusement pas m’y rendre…”

Le Maître piocha négligemment dans une corbeille et en tira un petit poivron confit qu’il avala. Feignant d’être très occupé à chercher un moyen de s’essuyer les mains, il ignora les regards interloqués des trois représentants de la famille de Ronce.

Les producteurs de cochonnailles représentaient des clients importants de la Compagnie du Sud et personne ne crachait sur un morceau de saucisson bien sec, néanmoins, ce sujet ne semblait pas nécessiter de réunir un tel conseil.

Soudain, Dana sembla comprendre. Elle claqua des mains bruyamment faisant relever la tête à un Saemon qui cachait mal son plaisir.

“C’est le même jour que le Conseil du Sceptre…”

Le visage d’Eamon s’éclaira aussitôt. Il comprenait soudain. La Compagnie du Sud avait le droit d’envoyer un représentant au Conseil du Sceptre et il était de tradition que ce soit le Grand Marchand de Minas Tirith qui s’en charge.

“Tu comprends Eamon, je ne veux pas t’humilier… nous avons trouvé un bon équilibre entre nos familles…”

Saemon marqua un temps d’arrêt. L’élection de Saemon avait été forgée par un accord entre les familles de Sora et de Ronce. La famille Oliri, dont était issue Dana, avait appuyé la proposition en échange de contreparties intéressantes.

“... mais entre le poste de général de Minas Tirith, la suite des émeutes, la position d’Alcide… il y a trop de points sensibles pour que je délègue ma participation au Conseil.”

Eamon allait répondre quand Dalia sortit de sa réserve.

“Qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?”

Un sourire illumina le visage de Saemon. Dalia était faite d’un autre bois que son frère. Dynamique, déterminée et franche elle tranchait avec le côté très lisse d’Eamon. Sa venue n’était pas dûe au hasard, la Grande Guérisseuse goûtait peu à l’influence de sa belle-sœur et lui tenait toujours rigueur de l’accord qu’elle avait conclu avec les de Sora. Elle était d’accord sur le principe mais avait le sentiment que les contreparties avaient été négociées de façon à être exclusivement favorables à la famille Oliri.

Dana lui en devait une et Saemon savait qu’aucun accord ne pourrait être produit sans la participation d’Eamon, Dana et Dalia. Le Maître de la Compagnie du Sud écarta les mains en signe de reddition.

“Compensations ?”


Citation :

Comme vous l’aurez compris, quelques mois seulement après l’IRL des 18 ans, nous vous préparons encore du lourd !

Le 7 septembre de l’An de Grâce 2023, nous organiserons un grand évènement RP via Discord.
Celui-ci se tiendra en soirée, à partir de 19h30. Bloquez déjà vos agendas.


#Saemon #Dalia #Eamon #Ronce
Sujet: Il n'est pas de marchand qui toujours gagne [PV Evart]
Ryad Assad

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il n'est pas de marchand qui toujours gagne [PV Evart]    Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 31 Mai 2015 - 23:54

- Prim ? Prim où êtes-vous ?

Un petit homme, sec comme un morceau de bois qui aurait passé trop de temps au soleil, mais vif comme une anguille, fit son apparition presque instantanément. Il sortait d'une pièce adjacente, avec un plumeau et l'air de quelqu'un un peu préoccupé. Il fallait dire qu'il était rare que son employeur l'appelle avec un ton aussi pressant. En voyant la mine de ce dernier, il déposa instantanément ses ustensiles de nettoyage, remettant à plus tard le dépoussiérage des statues en bronze qui ornaient le grand salon. Prim était un homme bon et dévoué, un serviteur comme on n'en faisait plus, parfaitement attentif aux besoins de celui qui le payait, et dans le même temps absolument irréprochable, incorruptible. La seule chose qu'il demandait était que ses enfants fussent éduqués par des précepteurs de qualité, et tant qu'il avait l'assurance que leurs cours étaient payés par la famille de Ronce, il était prêt à tout endurer. C'était rapidement devenu un homme de confiance d'Eamon, principal représentant de la puissante famille de marchands, et s'il n'avait jamais atteint le statut de confident – les marchands répugnaient toujours à confier leurs secrets à quelqu'un qui n'était pas de leur sang –, il était ce qu'on pouvait trouver de plus proche. De sa voix quelque peu nasillarde, il demanda :

- Sire, vous avez l'air épuisé. Puis-je vous proposer un verre de vin ? La cuvée de 233, peut-être ?

Eamon enleva son manteau, et le donna à son serviteur, en le regardant avec un sourire entendu :

- 233 ? Je dois avoir l'air vraiment fatigué, Prim. Non, mettez-moi plutôt une de nos cuvées récentes. Je passe tellement de temps à dîner dans les hautes sphères que j'en oublie même de goûter le vin que nous vendons.

La surprise du domestique se peignit sur ses traits un bref instant, mais Eamon de Ronce était déjà passé à autre chose. C'était bien la première fois que Prim l'entendait commander autre chose qu'un grand cru, qu'il choisissait en règle générale avec le plus grand soin. Sa journée avait dû être particulièrement difficile, et il était certain qu'il apprécierait le repas que les cuisiniers avaient préparé toute la journée, et qu'ils lui serviraient dès qu'ils entendraient sonner la cloche. En le voyant monter les belles marches en marbre menant à son bureau, Prim ajouta :

- Sire, votre épouse est rentrée plus tôt que prévu. Elle vous attend dans vos appartements, je crois qu'elle voulait vous donner quelque chose.

- Oh vraiment ? Fut tout ce que répondit Eamon, avant de changer de destination.

Il aurait plaisir à voir Dana, avant d'aller s'enfermer dans son bureau pour le reste de la soirée. Toquant à la porte de leur chambre conjugale, il entra sans attendre de réponse, et trouva sa femme occupée à lire quelques missives qui devaient porter sur la gestion de son patrimoine. La fortune des Oliri n'était pas aussi importante que celle des Ronce, mais leurs affaires marchaient beaucoup mieux depuis que les deux familles avaient conclu cette alliance matrimoniale. Les récents événements avaient conforté leur position, et il fallait bénir le ciel que Dana et lui s'entendissent assez bien, sans quoi leurs affaires auraient pu être compliquées par de douloureux conflits internes.  Leurs deux enfants étaient encore trop jeunes pour prétendre à quoi que ce soit d'autre qu'à recevoir des cours auprès de précepteurs, et leurs familles respectives faisaient pression pour sauvegarder les intérêts ici des Ronce, là des Oliri. Eamon et son épouse étaient les seuls, pour l'heure, à croire dans les bénéfices de cette union, et il ne tenait qu'à eux deux de réussir à fusionner leurs patrimoines  pour continuer à rivaliser avec leurs « amis » marchands de la Compagnie du Sud.

En le voyant entrer, Dana afficha un petit sourire satisfait, et lui désigna du doigt une petite boîte qui reposait sur la table basse. Il s'assit dans le fauteuil confortable en soupirant de lassitude, et ouvrit le coffret, découvrant une superbe chevalière aux armes de leurs deux familles. C'était une création originale, et le mélange était esthétiquement exquis sur laquelle il ne pouvait rien trouver à redire. Dana était une femme de goût, et sa famille avait fait fortune dans la vente de pierres et, dans une certaine mesure, l'orfèvrerie. Elle avait dû confier à certains de ses artisans le soin de réfléchir à un modèle qu'elle soumettait aujourd'hui à son époux. Observant sa réaction par-dessus les documents qu'elle lisait, elle finit par demander, impatiente :

- Qu'en pensez-vous ? Je trouve qu'il est plus que temps que nous cessions de sceller nos lettres de deux sceaux différents, non ? Je trouve que les armes de nos familles se mêlent plutôt bien.

- C'est très beau, acquiesça Eamon. Mais ne trouvez-vous pas que c'est un peu… excessif ?

Son épouse haussa les sourcils, sans qu'il fut possible de dire si c'était de surprise ou de colère. Elle répondit d'une voix un peu cassante :

- Excessif ? Vous n'appréciez pas ce symbole de l'union de nos deux familles ? Ce symbole de notre union ?

Il était coincé. Eamon n'était pas un homme particulièrement énergique, et il avait toujours eu du mal à tenir tête à son épouse, qui lui avait fait une scène lorsqu'il avait montré quelques réticences à se présenter à la tête de la Compagnie du Sud. Lui savait qu'il n'aurait jamais eu le poste de Grand Maître, mais elle croyait déraisonnablement en lui, et elle avait détesté qu'il se dévalorisât ainsi en déclarant ne pas être fait pour ça. Fort heureusement, ils avaient trouvé un arrangement qui contentait tout le monde, et qui avait permis de résoudre cette crise, mais depuis ce jour elle s'était montrée de plus en plus entreprenante. Elle gérait ses affaires de manière dynamique, alors que lui comptait davantage sur ses acquis qu'il savait faire fructifier intelligemment. Fatalement, leur union était tendue, car leurs visions s'opposaient, mais ils étaient également redoutables car l'alliance de leurs méthodes leur donnait de bons résultats. Les plus ambitieux venaient négocier avec Dana, les plus traditionalistes venaient voir Eamon. Ils s'en sortaient plutôt bien, et même le Rude Hiver n'avait pas entamé tant que ça leur fortune considérable. Plus encore, rien n'avait pu entamer l'affection qu'ils se portaient mutuellement. Ce n'était peut-être pas de l'amour, mais ils s'entendaient certainement mieux que beaucoup de couples mariés pour des intérêts financiers. Eamon pouvait au moins remercier les Valar pour ça. Dès lors, il n'avait pas envie de froisser son épouse, et il se reprit bien vite :

- Le mot était peut-être mal choisi. Je voulais dire… n'est-ce pas un cadeau d'un prix excessif, pour moi ?

Dana changea d'expression du tout au tout, et ne vit pas dans ces dernières paroles un pieux mensonge de la part d'Eamon pour lui rendre le sourire. Elle s'illumina soudainement, rangea sa dureté dans un tiroir, et se drapa dans une douceur qu'il adorait. Elle se leva et vint lui prendre les mains affectueusement :

- Eamon… Vous valez mille fois cette babiole, combien de fois devrai-je vous le dire ? Je suis heureuse que nous nous soyons rencontrés, et cette chevalière est le témoin de l'affection que je vous porte. Regardez comme les armoiries s'entrecroisent, on dirait qu'elles étaient faites pour s'unir ! Nos enfants pourront les arborer fièrement quand ils seront en âge de gérer leurs affaires…

Le contact des mains de Dana lui procurait un véritable réconfort, et il aurait bien voulu les garder un peu plus longtemps dans les siennes, mais elle se libéra pour aller récupérer des documents et les lui montrer. Elle paraissait particulièrement satisfaite, à tel point qu'elle n'avait même pas remarqué sa mine épuisée, qu'il cachait pourtant très mal :

- Regardez, regardez ! Je viens de recevoir les comptes de Balmund, le vendeur de pierres. Celui qui nous fait de la concurrence. Il a menti le mois dernier, et il n'est pas en position de refuser ma proposition. Je pense aller le voir dès demain pour lui dire que j'ai trouvé une meilleure offre que la sienne. Si je le lâche, il coule, et il sera obligé de rogner sur ses bénéfices pour continuer à nous garder dans sa clientèle.

- Quelle bonne nouvelle, en effet !

Le ton d'Eamon manquait cruellement de sincérité, et Dana lui jeta un regard en coin. Elle soupçonna un instant qu'il était en train de se moquer d'elle, mais en y regardant de plus près, elle comprit qu'il était préoccupé par autre chose. En dépit de son caractère quelque peu dominateur, elle était attentionnée, et elle prenait toujours soin de lui quand il n'allait pas bien. Elle déposa ses documents, et lui mit une main sur le front, cherchant des traces de fièvre :

- Eamon, vous êtes souffrant ?

- Non, aucunement. Pardonnez-moi, j'ai eu une journée compliquée. Je ne voulais pas vous ennuyer.

Il était sincèrement désolé. Les nouvelles que sa femme lui annonçait étaient très bonnes pour leurs finances, et il aurait dû faire montre de davantage d'enthousiasme. Il l'aurait sincèrement voulu, s'ils n'avait pas été totalement absorbé par un problème bien plus gênant, qu'il devait résoudre dans la journée. Dana n'en savait encore rien, et elle l'invita à s'asseoir et à rester se reposer ce soir :

- J'aimerais, j'aimerais. Il me reste un dernier rendez-vous à gérer ce soir, puis je viendrai vous rejoindre. Cela vous convient-il ?

- Tant que vous ne vous surmenez pas. La Compagnie a besoin de vous en forme pour mener leurs affaires.

Il l'embrassa tendrement, la remercia de sa prévenance, puis la quitta à contrecœur pour rejoindre son bureau. En fermant la porte, il ne put s'empêcher de lâcher un soupir de résignation. Dana… Elle ne se rendait pas compte des ennuis qu'elle lui causait avec cette chevalière, qu'il glissa dans sa poche avec le reste. La famille de Ronce était notoirement plus riche et plus influente que la famille Oliri, si bien qu'en envoyant ce signal qu'ils étaient sur un pied d'égalité, elle risquait de froisser les Ronce en donnant plus d'influence qu'ils n'en méritaient aux siens. Eamon connaissait au moins une douzaine de ses oncles ou cousins qui prendraient rendez-vous avec lui pour lui dire ce qu'ils pensaient de sa façon de sauvegarder les intérêts familiaux. Et, dans le fond, ils n'auraient pas tort. Ce serait un autre problème à gérer en temps utile, mais il y avait plus urgent pour le moment. Au deuxième étage de la belle résidence, se trouvait le bureau d'Eamon de Ronce, qu'il rejoignit prestement. Il y trouva comme prévu un verre de vin, et un petit billet lui indiquant la cuvée. Perdu dans ses pensées, il sirota le breuvage sans vraiment y prêter attention, mettant de l'ordre dans sa tête et dans ses papiers. Il tenait à donner une bonne image à son invité du soir, recommandé par son propre beau-frère.

Les minutes défilèrent, le verre se vida, les papiers se rangèrent, quand on vint soudainement toquer à la porte en bois. Prim passa la tête par l'entrebâillement, et lança :

- Sire, messire Praven demande à vous voir. Je l'ai fait attendre dans le salon. Désirez-vous le recevoir sur-le-champ ?

Eamon soupira :

- Oui, qu'on en finisse…

Prim referma la porte, et Eamon mit de l'ordre dans sa tenue. Il se leva, et alla chercher deux verres et une bouteille de vin fin qu'il gardait toujours dans son bureau. Elles lui servaient à agrémenter ses discussions avec de potentiels partenaires. Puisque sa famille était dans la viticulture, il était normal qu'il disposât de mets de grande qualité, et tous ceux qui venaient le voir louaient son sens de l'hospitalité. Le tout, disposé sur un plateau en argent, trouva une place sur son bureau. Il aurait pu recevoir le jeune noble qui lui demandait une entrevue sur la table basse, assis dans les fauteuils confortables qu'il tenait à la disposition de ses visiteurs les plus éminents, mais il ne souhaitait pas mettre son visiteur trop à l'aise. Après tout, Eamon était Grand Marchand, et il devait se comporter comme tel, même si cela l'ennuyait profondément. Trop rapidement à son goût, Prim revint avec son visiteur, qu'il fit entrer non sans avoir de nouveau frappé à la porte. Endossant son rôle d'hôte, le Lord de Ronce se leva en fit le tour de son bureau pour venir serrer la main d'Evart Praven. L'homme était plus jeune que ce à quoi il s'attendait, et il ne dissimula pas sa surprise. Il s'attendait à tomber sur quelqu'un de plus âgé, pour ce genre d'entreprises :

- Sire Praven, je suis ravi de vous rencontrer. Il est rare que je connaisse pas les principaux marchands qui officient au Gondor, mais mon beau-frère Gyan m'a dit que je devais vous rencontrer.

Le sourire d'Eamon était simple et sincère, alors qu'il invitait Evart à prendre place face au bureau :

- Mais avant de discuter affaires, parlez-moi un peu de vous, Sire Praven. J'apprécie toujours de bien connaître mes interlocuteurs.

Cependant qu'il parlait, il remplit les deux verres de vin, et en tendit un à Evart non sans préciser :

- C'est un cru exceptionnel, mis en bouteille en 260, l'année du mariage du Roi Mephisto. Ce n'est peut-être pas le vin le plus ancien et le plus cher de notre collection, mais il est chargé d'une histoire particulière puisque cette bouteille a été mordue par le chien du Haut-Roi Eldarion, qui l'avait trouvée et qui l'a ramenée à mon père. On voit encore les marques de ses crocs, ici et ici.

A n'en pas douter, Eamon était un hôte vraiment affable, avec qui on pouvait entretenir de longues conversations sans jamais se lasser. C'était précisément de cette manière qu'il nouait des relations durables avec ses partenaires commerciaux, fondées sur la simplicité et une forme de confiance – toute relative. Comme à son habitude, il s'arrangeait pour mettre à l'aise son interlocuteur, avant de le laisser parler. Sa réputation n'était pas usurpée, même s'il était vrai qu'aujourd'hui, il ne paraissait pas aussi enjoué que d'ordinaire. La fatigue se lisait sur son visage, ainsi qu'un certain accablement qu'il ne pouvait dissimuler. Tout en écoutant Evart lui raconter son histoire, pour mieux aborder les négociations qu'il entendait mener avec Eamon, ce dernier glissa la main dans sa poche où se trouvait entre autres la chevalière. Il inspira profondément, en essayant de rester concentré sur le récit du jeune homme…
Sujet: Premier Conseil
Saemon Havarian

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Premier Conseil    Tag eamon sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 6 Jan 2013 - 19:00
HRP : Si vous voulez suivre ce RP, vous avez tout intérêt à lire ceci.


Tiber Goloth était entré dans la pièce en dernier. Il était directement précédé de ses deux neveux, Emilion, Grand Marchand de l'Extrême Sud et Ilori son jeune frère qui siégeait en tant que conseiller.

La pièce était remplie de Grand Marchands accompagnés pour la plupart d'un conseiller, la plupart membres de la  même famille. Un brouhaha général régnait dans la Salle du Conseil. Il y avait sur les murs les portraits de tous les anciens Maître de la Compagnie. Symboliquement, Tiber salua le portrait de Cantelmo de Sora.

Comme le voulait la coutume, huit siège était disposé autour du table ovale. Trois chaises étaient alignées au bout de la table. Au centre se trouvait la chaise du Maître, en bois noir, richement sculptée. De part et d'autre la chaise du Vice-Gouverneur et celle du Grand Marchand de Minas Tirith sur laquelle Eamon de Ronce avait déjà pris place.

Derrière chacune des chaises installées autour de la table, des tabourets en bois servaient pour les conseillers. Emilion allait s'installer à sa place tandis que son Oncle prenait la place de Vice-Gouverneur.

" Parfait, parfait..."

La voix posée de Tiber avait suffit pour calmer le brouhaha qui régnait dans la pièce. Le Vice-Gouverneur se tenait debout devant la table, prêt à commencer.

" Suite au décès inopiné et très regrettable de notre bien aimé Maître, Cantelmo de Sora, il me revient de présider ce Premier Conseil de Vacances."

Tiber prenait un air grave et tentait de paraître ému. La mort de Cantelmo n'avait qu'à moitié fait ses affaires, mais il allait tout mettre en oeuvre pour profiter un maximum de l'opportunité qu'il avait de consolider sa position.

" Comme vous le savez, nous devons désormais élire un nouveau Maître à la tête de notre vénérable Compagnie. Ce premier conseil à pour objectif de présenter les différents candidats. Il sera suivi d'une semaine de réflexion durant laquelle chacun sera libre de rencontrer qui il veut. Suite à cela, une deuxième réunion aura lieu pour établir un premier vote. Si aucune majorité ne se dégage nous seront forcé de procéder à un second vote après une semaine. "

Il arrivait rarement qu'aucune majorité ne se dégage après deux tours de vote. Tiber précisa cependant que la procédure se répéta jusqu'à l'élection et qu'en cas de blocage il était demandé avis au Roi d'Arnor et à celui du Gondor. Cela ne manqua pas de soulever quelques remarques dans l'assemblée. Garin notamment peu goûter à l'ingérence des hommes dans les affaires de la Compagnie.

"Comme je le rappelle, chacun d'entre vous à droit à une voix. Théoriquement, le Grand Marchand de Minas Tirith, le Vice-Gouverneur et l'Héritier du Maître de la Compagnie ont droit à une seconde voix. Cependant nous n'avons malheureusement pas d'hériter pour Cantelmo de Sora. Eamon de Ronce et moi même seront donc les seuls à avoir un double vote."

Eamon eut un petit sourire gêné, il assumait difficilement le pouvoir qui lui revenait de droit.

" Greffier notez donc que sont présent en cette réunion : Tiber Goloth qui la préside, Eamon de Ronce Grand Marchand de Minas Tirith, Emilion Goloth, Grand Marchand de l'Extrême Sud, Eggon Marstack, Grand Marchand du Rohan, Asthrabal dit "le Bourgeois", Grand Marchand Honoraire, Garin Doigt-d'Or, Grand Marchand d'Erebor et du Pays de Dale, Lord Leth Neyaen, Grand Marchand d'Arnor..."

Alors qu'il terminait son énumération, la porte de la salle s'ouvrit, faisant place à un personnage connu de tous et d'une femme elle aussi bien connue.

"Saemon Havarian ? Erina de Sora ?"

Le greffier releva la tête, se demandant s'il devait inscrire également ces noms. Dans le fond de la pèce, Lord Leth Neyaen souriait.

#Eamon #Ronce #Marstack #Asthrabal #Garin #Neyaen #Saemon #Sora #CompagnieduSud
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