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Sujet: Le travail du matin vaut de l'or
Kryss Ganaël

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Rechercher dans: Le Palais   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le travail du matin vaut de l'or    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 19 Jan 2024 - 16:25
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#PNJ #Dalia de Ronce



Un bruit d’éclat vif sur le mur, suivi d’écoulement de liquide glissant le long du mur. Elle haussa un sourcil avant de secouer doucement la tête, désolée du comportant navrant du dernier arrivant. Il s’agissait là d’un homme d’actions plutôt que de paroles, et la Dame de Ronce n’était pas encore sûre de pouvoir déterminer si cela représenterait un atout ou un défaut pour la gestion des forces armées de Minas Tirith. Pouvions-nous seulement même considérer des actes aussi intempestifs de la part des dirigeants de la Cité ?
Elle passa sa main sur son front en le massant légèrement, retenant un soupir. Cela s’annonçait compliquer pour l’avenir, mais le Conseil avait été sans appel, il faudrait donc adapter les méthodes au caractère explosif du Général Roi.

Qu’elle ne fut sa surprise néanmoins, à l’arrivée de la Reine par un passage secret. Dalia tâcha de bien mémoriser l’emplacement de cette poignée secrète, dont elle pourrait avoir l’usage à l’avenir..
Elle s’empressa de se relever, en déposant sa tasse et son carnet sur le bureau avant de plonger en une profonde révérence. Qu’elle était sa joie de voir la Reine Idril se joindre à eux. Elle ne pouvait oublier son soutien incomparable pour sa candidature aux postes lors du Conseil du Sceptre. Sa beauté n’avait d’égale que sa sagesse et Dame Dalia de Ronce ne pouvait qu’espérer être à la hauteur des attentes de la Reine. Elle ne pouvait cependant ignorer la tension palpable venu s’installer dans la pièce, elle garda donc un silence respectueux, attentive.

Elle ne broncha pas face aux injonctions de la Reine. Elle les prit en elle, raffermit sa volonté envers les épreuves qui s’annonçaient à elle. Etant précédemment Grande Guérisseuse de Minas Tirith, elle n’avait pas l’audace de connaître tous les dossiers en cours des différentes sphères de pouvoir, cependant elle avait une bonne vision de l’impact cauchemardesque causé par la maladie ayant décimé leur peuple. Elle ne souhaitait pas se reposer avant de tirer tout cela au clair et prévenir de toute résurgence. Il en allait de l’avenir et la prospérité de Minas Tirith et du reste des territoires gondoriens.

La menace non voilée de la Reine envers le Général jeta un froid glacial. A son grand étonnement il sut réagir face à cela sans soulever. Une sage décision. Peut être alors pouvait-il entendre raison. Elle ne pouvait que se féliciter de l’autorité exemplaire de la femme à la tête du Royaume. Elle était inspirante. Si tel était son pouvoir sur ces messieurs, alors tout n’était pas perdu pour Dalia de Ronce.
Ainsi osa-t-elle s’aventurer sur un ton mesuré, après s’être assurée de ne pas l’interrompre


- Votre Majesté, nous sommes à vos services ainsi qu’à celui du peuple. Quelles sont les priorités sur lesquelles vous souhaiteriez que nous nous concentrions ?

Le regard à moitié abaissé en une posture serviable, elle accueillait les directives et autres informations requises. Elle avait plus qu’hâte de se mettre au travail.
Sujet: Le travail du matin vaut de l'or
Kryss Ganaël

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Rechercher dans: Le Palais   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le travail du matin vaut de l'or    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 10 Nov 2023 - 22:20
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#PNJ #Dalia de Ronce


Dalia de Ronce n’avait pas encore fini sa tasse de thé aux agrumes lorsque le nouveau Trésorier les rejoignit. Elle le salua en un mouvement de buste maîtrisé afin de marquer leurs différents rangs et lui adressa un sourire poli, se présentant auprès de lui car elle n’avait pas souvenir avoir été en sa présence auparavant hormis lors du Conseil lorsque son nom avait été mentionné comme prétendant au rôle du nouveau Trésorier de Minas Tirith. Il se joignit à eux et la dame reprit une tasse fumante pour agrémenter leur conversation civile sans entrer dans le moindre sujet de conséquence. Ce jeune homme avait l’air de bonne éducation et Dalia ne put que lui souhaiter tout le meilleur dans sa tâche qui s’annonçait des plus ardues suites aux décisions prises lors du Conseil de prodiguer au Rohan et au Harondor leur aide. Les derniers évènements à la Cité Blanche avaient vidé leurs coffres et la convalescence aussi bien humaine qu’économique prendrait du temps. Du temps que le Trésorier n’avait pas.

Dalia de Ronce était en pleine énonciation des vertus médicinales avec Alatar des plantes observées au plus tôt dans la Cour Intérieure au plus grand drame d’Evart lorsqu’ils furent interrompus de la manière la plus brutale et inconsidérée qu’il soit par le nouveau Général et de sa voix tonitruante traversant la plus épaisse des portes en bois. La Dame de Ronce, une main sur la poitrine, en posa sa tasse de porcelaine sur la table basse pour prêter plus attention au nouvel arrivant. Elle se leva et s’inclina plus profondément, déviant son regard sur le sol de marbre. De sa collaboration avec ce Roi dépendait le bien être du peuple de la Cité et Dalia déjà prenait conscience de la tâche ardue qui s’imposait à elle avec ce personnage de grande envergure. Arriverait-elle seulement à faire peser sa voix, son autorité auprès de cette audience purement masculine ? Sa volonté se raffermit. Oui. Elle n’avait guère le choix, elle le devait car tel était ce qui était attendu d’elle. Elle le jaugea donc de son regard d’ancienne Grande Guérisseuse de Minas Tirith. Elle n’avait pas demandé expressément à devenir Intendante. Elle avait l’entière confiance de la Couronne.

Après les salutations d’usage ils prirent tous les trois places auprès d’Alatar. Dalia se resservit du thé dont elle posa la tasse sur la couverture de son carnet de notes. Sans même attendre un consentement et étant la seule dame en présentiel, elle se permit de prendre les devants :


- Je souhaiterai tout d’abord prendre connaissance des différents rapports établis par mon prédécesseur, une fois que la date de passation des rangs ait été établie. Maintenant, la priorité est de finir l’éradication des foyers infectieux dans la Cité afin d’ouvrir à nouveau les échanges commerciaux avec nos voisins. Il est de notre devoir, avec votre soutien le Secrétaire des Dangers Sanitaires, d’évaluer l’étendue de la crise que nous avons subite afin d’en tirer des actions préventives nécessaires. De plus, nous devons finaliser l’enquête sur les émeutes ayant eu lieu et de conclure les différents dossiers juridiques concernés. Si vous me le permettez…


Dalia de Ronce posa son thé sur la table à nouveau et trempa sa plume dans l’encrier portatif qu’elle avait apporté. Elle ouvra son carnet de note et hocha la tête, notifiant à ses associés qu’elle était à leur écoute pour leurs priorités en tant que représentants de leur département respectif.
Sujet: Le travail du matin vaut de l'or
Kryss Ganaël

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Rechercher dans: Le Palais   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le travail du matin vaut de l'or    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Oct 2023 - 19:25
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#PNJ #Dalia de Ronce

Ses talons claquaient sur le marbre des couloirs désertés à cette heure si matinale mais comme à son habitude, elle avait des endroits à être, des affaires à régler, des personnes avec lesquelles s’entretenir.
La silhouette féminine avait une allure fière et confiante et marchait sur un rythme soutenu, le menton relevé. Dalia de Ronce n’était pas étrangère de la Cité bien que ses précédentes visites à un tel étage étaient rarissimes. Il faudrait bien s’habituer désormais à naviguer dans ce lieu si discret et hautement gardé, de préférence sans perdre son temps à confirmer son chemin aux soldats en position.
Elle fit de son mieux pour faire une carte mentale des différents couloirs qu’elle empruntait même si leurs similarités rendaient la tâche ardue. Elle se servait donc de la Cour Intérieure comme point de repère, en inventoriant les différentes plantes qu’elle pouvait reconnaître au passage.
Elle ne prit cependant pas le temps de s’arrêter, elle serait capable d’y passer des heures à les étudier et à en oublier la réunion de plus haute importance à laquelle elle avait été conviée. Arriver en retard dès le premier jour serait du plus mal effet…

Elle n’avait à ce jour pas reçu d’instructions ni de date précise sur le début de sa prise de fonction. Elle espérait donc qu’elle obtiendrait ces informations dans la matinée et il lui tardait de se mettre au travail. Les doigts pianotant la couverture en cuir de son carnet de notes, elle se concentra sur sa respiration pour regagner son calme et la clarté de son esprit.
Il lui faudrait être au meilleur de sa forme pour rendre service à la Couronne et à son peuple. Il était temps de reprendre les choses en main, même si elle ne doutait pas de la complexité d’un tel objectif.
Elle reconnut enfin l’endroit qu’elle cherchait et s’arrêta un bref instant au palier, saluant d’un mouvement de tête les gardes. Enfin, elle leva sa main et d’un geste sûr, s’annonça.

Un sourire apparut à ses lèvres lorsqu’elle reconnu Alatar et elle entra, satisfaite de constater qu’elle était la première arrivée. Son regard balaya rapidement la pièce qui deviendra sous peu l’annexe de son Bureau.
Dalia de Ronce avait encore un peu de mal à réaliser les étonnantes décisions ayant été votées au Conseil du Sceptre mais elle avait la force et la conviction de remplir au mieux de ses capacités le poste d’Intendante qui lui a été si généreusement attribué.

- Bonjour mon cher ami. Vous savez bien que je ne puis jamais refuser une tasse de thé.

Elle aida Alatar à servir et ils allèrent ensemble s’asseoir dans un coin de la pièce.

- Je vous prie d’accepter mes félicitations pour votre promotion au rôle de Secrétaire des Dangers Sanitaires. Minas Tirith est entre de bonnes mains avec vous.


Dalia souffla légèrement sur le breuvage fumant et en inspira longuement les effluves de théier et d’agrumes.
Avec précaution et à la suite de son ami de longue date, elle en but une gorgée et laissa le thé réchauffer sa gorge légèrement nouée, dans l’attente.
Sujet: Le travail du matin vaut de l'or
Sirion Ibn Lahad

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Rechercher dans: Le Palais   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le travail du matin vaut de l'or    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Oct 2023 - 11:25
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Le septième et dernier niveau de Minas Tirith était sans doute le plus célèbre de tous.
Siège du pouvoir central du royaume de Gondor mais également du royaume réunifié, il était notamment connu pour abriter le dernier des arbres blancs, symbole universel du Gondor et sa royauté. Installé à même la roche des Montagnes Blanches, le niveau surplombait tous les autres et offrait une vue sans pareille sur le Pelennor et Osgiliath. La Tour d'Echtelion trônait au pied des parois rocheuses et s'élevait tel un pic montagneux au-dessus de la cité blanche. Une merveille architecturale. Et entre la cour de l'Arbre et la tour, le palais du roi, bâtiment éternel et fier, se dressait face aux rares visiteurs autorisés à atteindre le septième niveau.

Fait de couloirs en marbre, de colonnes d'albâtre et de portes aux innombrables secrets, le palais royal regorgeait de passages discrets, de serviteurs dévoués comme de gardes de la citadelle rompus au métier. Pour un inconnu, cet imposant palais pouvait se transformer en véritable dédale dans lequel se perdre relevait de l'évidence. En cette heure matinale, les oiseaux étaient très certainement les premiers habitants éveillés aux alentours du palais. Dans l'idée où les gardes soient mis de côté, évidemment. Le cloître entourant l'un des jardins intérieurs recevait peu à peu la lumière du soleil levant. Les fleurs encore endormies et hôtes éphémères des perles de rosée s'ouvraient tels des trésors précieux lentement à la douceur de l'aube.

Les deux gardes de la Fontaine qui arpentaient le cloître stoppèrent leur ronde lorsqu'une ombre surgit d'une porte dérobée. Les soldats inclinèrent respectueusement leurs têtes ornées de métal avant de reprendre leur tâche bien monotone. L'ombre quant à elle traversa le couloir à pas de velours pour s'arrêter un instant dans le jardin ornemental. Ce n'était pas là sa destination finale en ce jour important, mais à chacun de ses passages il ne pouvait s'empêcher de s'y arrêter quelques instants.

Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! Alatar10

Le vieux sage s'arrêta devant un parterre de roses et s'accroupit avec délicatesse. Ses longs doigts enveloppèrent avec douceur une fleur. L'humidité s'empara alors de la main de l'homme et il sourit. Ces petits moments hors du temps lui faisaient le plus grand bien. Il se redressa et examina les environs. Il crut remarquer une petite tête disparaître à l'angle du cloître. Cette fois, son sourire demeura plus discret, perdu dans son immense barbe blanche. L'enfant le suivait depuis qu'il avait quitté ses appartements plus tôt. Encore aujourd'hui, il ne semblait pas encore faire l'unanimité dans les plus hauts cercles du pouvoir. Les yeux et les oreilles étaient grands ouverts. Et la récente affaire avec feu le général et Rhydon n'avait rien arrangé.

- Réunissez-les dans l'officine de l'Intendance, et faites-les patienter.

Lorsqu'elle lui avait donné ses instructions, Alatar repensa immédiatement au conseil du Sceptre et à tout ce qui s'y était déroulé. Un sacré capharnaüm qui avait finalement conduit à des votes originaux pour certains, risqués pour d'autres. Le vieux sage, qui avait mené le débat, fut le premier spectateur de ce conseil ô combien historique. Certains avaient quitté le conseil quelque peu vexés tels qu'Aerith, le général d'Anfalas. La politique donnait toujours des vainqueurs et des perdants. Mais Alatar ne se faisait aucun souci pour le jeune général.

Le sage arriva finalement à l'officine à force de petits pas lents et hésitants. Cette annexe discrète du bureau de l'Intendant. Alcide avait récemment fait vider ses étagères et les tiroirs du bureau qui revenait désormais -ou plutôt incessamment sous peu- à une nouvelle tête. Alatar se réjouissait de pouvoir de nouveau assister à cette réunion symbolique et pleine de surprises à n'en point douter. Avec minutie, il prépara l'endroit à grandes enjambées, le corps vif et l'esprit focalisé. Trois chaises en demi-cercle, faisant face à un quatrième. Le sien, plus en retrait dans un coin de l'officine complétait l'ensemble.

Cette annexe n'avait rien de vraiment spacieux. Quelques étagères au mur, un bureau minimaliste pour le secrétaire de l'intendant où un serviteur avait pris soin de préparer une théière, un grand tapis au sol, et une autre porte menant certainement vers le bureau de l'intendant.

*TOC TOC TOC*

Alatar releva les yeux vers la porte qu'il avait franchi quelques minutes plus tôt. L'un des trois invités à cette réunion n'était pas en retard. Le sort du royaume allait en partie se jouer entre ces murs et les cœurs étaient prêts à s'enflammer. Aucun d'eux ne savait vraiment ce qui allait se dérouler ici. Alatar, lui, souriait dans sa barbe.

Le vieux sage marcha d'un pas plus lent qu'à l'accoutumée vers la porte et courba le dos. Son allure changea. Plus chétif, plus fébrile. C'est ainsi que les puissants le voyaient. C'est ainsi qu'il demeurerait aujourd'hui.

Il appuya sur la poignée et entrouvrit la porte.

- Bonjour, j'espère que vous avez bien dormi.

Puis sans attendre véritablement de réponse, il continua.

- Entrez, vous êtes plus qu'à l'heure. Entrez donc !

Alatar referma derrière eux.

- Une tasse de thé ?

#Alatar #Dalia #Evart #Artheyrn
Sujet: [Save the Date][Evènement RP] Conseil du Sceptre
Aldarion

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Rechercher dans: Annonces Role-Play   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Save the Date][Evènement RP] Conseil du Sceptre    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 7 Juil 2023 - 12:19
Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! 881a7010
Palais de la Compagnie du Sud - Osgiliath

Saemon montait d’un pas vif les escaliers privés qui montaient de son bureau à ses appartements. Il avait tenu audience toute la matinée et il avait pris un peu de retard pour son prochain rendez-vous.

Il quitta la porte principale de ses appartements, saluant les gardes au passage. Il traversa le grand hall de l’étage, laissa la salle du conseil sur sa droite et avança vers la dernière petite salle du couloir.

La porte était entrouverte et on avait déjà amené la collation. Eamon se tenait assis, les mains croisées sur la table devant lui. Dana, son épouse, était debout face à la fenêtre. Tandis qu’il passait la porte, des bruits de pas retentirent  dans son dos. Ils allaient être au complet.

Le Maître de la Compagnie du Sud salua ses invités tandis qu’une femme se frayait un chemin dans son dos.

Dalia ?”, firent Dana et Eamon dans un étrange mélange entre un salut et une question. Un petit sourire malicieux s’afficha sur le visage de Saemon.

Tout le monde s’assit autour de la table, les trois représentants de la famille de Ronce paraissaient impatients de savoir ce que leur voulait Saemon.

“Eamon, je vous ai fait venir vers ici car j’aurais besoin que tu représentes la Compagnie lors du marché annuel des producteurs de cochonnailles. J’ai reçu l’invitation mais ne saurait malheureusement pas m’y rendre…”

Le Maître piocha négligemment dans une corbeille et en tira un petit poivron confit qu’il avala. Feignant d’être très occupé à chercher un moyen de s’essuyer les mains, il ignora les regards interloqués des trois représentants de la famille de Ronce.

Les producteurs de cochonnailles représentaient des clients importants de la Compagnie du Sud et personne ne crachait sur un morceau de saucisson bien sec, néanmoins, ce sujet ne semblait pas nécessiter de réunir un tel conseil.

Soudain, Dana sembla comprendre. Elle claqua des mains bruyamment faisant relever la tête à un Saemon qui cachait mal son plaisir.

“C’est le même jour que le Conseil du Sceptre…”

Le visage d’Eamon s’éclaira aussitôt. Il comprenait soudain. La Compagnie du Sud avait le droit d’envoyer un représentant au Conseil du Sceptre et il était de tradition que ce soit le Grand Marchand de Minas Tirith qui s’en charge.

“Tu comprends Eamon, je ne veux pas t’humilier… nous avons trouvé un bon équilibre entre nos familles…”

Saemon marqua un temps d’arrêt. L’élection de Saemon avait été forgée par un accord entre les familles de Sora et de Ronce. La famille Oliri, dont était issue Dana, avait appuyé la proposition en échange de contreparties intéressantes.

“... mais entre le poste de général de Minas Tirith, la suite des émeutes, la position d’Alcide… il y a trop de points sensibles pour que je délègue ma participation au Conseil.”

Eamon allait répondre quand Dalia sortit de sa réserve.

“Qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?”

Un sourire illumina le visage de Saemon. Dalia était faite d’un autre bois que son frère. Dynamique, déterminée et franche elle tranchait avec le côté très lisse d’Eamon. Sa venue n’était pas dûe au hasard, la Grande Guérisseuse goûtait peu à l’influence de sa belle-sœur et lui tenait toujours rigueur de l’accord qu’elle avait conclu avec les de Sora. Elle était d’accord sur le principe mais avait le sentiment que les contreparties avaient été négociées de façon à être exclusivement favorables à la famille Oliri.

Dana lui en devait une et Saemon savait qu’aucun accord ne pourrait être produit sans la participation d’Eamon, Dana et Dalia. Le Maître de la Compagnie du Sud écarta les mains en signe de reddition.

“Compensations ?”


Citation :

Comme vous l’aurez compris, quelques mois seulement après l’IRL des 18 ans, nous vous préparons encore du lourd !

Le 7 septembre de l’An de Grâce 2023, nous organiserons un grand évènement RP via Discord.
Celui-ci se tiendra en soirée, à partir de 19h30. Bloquez déjà vos agendas.


#Saemon #Dalia #Eamon #Ronce
Sujet: Chronologie du Quatrième Âge !
Learamn

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Rechercher dans: Contexte   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Chronologie du Quatrième Âge !    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 29 Jan 2021 - 13:52
La voilà enfin! L'Administration et le Staff de Bienvenue à Minas Tirith sont heureux de partager avec vous le nouveau chapitre de la Chronologie du Quatrième Âge faisant suite à la Chute de l'Ordre de la Couronne de Fer. L'an 301 du Quatrième Âge nous aura permis de fermer un chapitre pour en ouvrir un nouveau et poser les bases de la nouvelle trame.
L'immense majorité des évènements référencés ci-dessous ont été joués en rp et il vous suffit de cliquer dessus pour retrouver les sujets si vous voulez approfondir.

Bonne lecture à tous!


Citation :
Légende:

Like a Star @ heaven Evenements majeurs connus de la Terre du Milieu.

Like a Star @ heaven Naissances, morts et couronnements de la royauté.






301 du 4A

Janvier:

-Le 20: Disparition d'un régiment de l'armée de l'Arnor au Rhûdaur

Février:

- Le 12: Sur ordre de Gallen Mortensen, le Capitaine Learamn part à la rencontre du Prince #Orwen pour le convaincre de la nécessité d'un accord politique. Orwen prend la fuite devant les troupes du Roi Fendor.  
-Le 16: Mort de Krohr, Roi des Nains
-Le 21: Orwen est  nommé Ambassadeur du Rohan auprès des Nains. Il s'exile ainsi de sa patrie pour ne pas y  semer le trouble.

Mars:

-Le 5: Début d'un été précoce en Terre du Milieu
-Le 13: #Saemon Havarian, Grand Maître de la Compagnie du Sud, nomme #Ella Desbo Grande Marchande du Sud.
-Le 15 : Exécution de Warin, accusé d'être le dirigeant de l'Ordre de la Couronne de Fer.
-Complotant pour arrêter Taorin, L'arbe Blanc décide d'utiliser les services de Ryad Assad, espion rhûnadan.
-Le 16 : Mariage d'Aldarion et Dinaelin
-Le 17: Des objets précieux et parchemins sont dérobés dans le Palais Royal de Minas Tirith
- Couronnement de Thorik comme Roi des Nains
-Le roi Méphisto accorde au royaume du Rohan d'occuper Isengard et d'en disposer à sa convenance pour surveiller la Trouée.
-Taorin, émir autoproclamé du Harondor Libre, rencontre secrètement Evart Praven , noble ambitieux du Gondor, dans l'optique de nouer des liens commerciaux.
- Echange d'informations entre l'Arbre Blanc et la Compagnie du Sud.
-Le 18: L'Intendant Aleth Enon d'Arnor offre le poste de Tribun Militaire à Forlong Neldoreth.
-La Compagnie du Sud complote pour rétablir l'ordre au Harondor en évitant l'intervention militaire.
-Grâce aux informations du jeune Evart Praven, le Gondor cherche à endiguer la menace de l'invasion pirate au Harondor.
-Le 19:  Arrestation de Taorin, Emir du Harondor Libre.
-Shiva, ancienne membre de l'Ordre de la Couronne de Fer, est interrogée à Minas Tirith par les représentants des Peuples Libres. Elle révèle la présence de l'Ordre à Pelargir. Les alliances occidentales commencent à se déliter.
-Le 20: Shiva est tuée dans une embuscade malgré l'escorte de la Rose Noire et de l'Arbre Blanc. Sirion Ibn-Lahad est banni du royaume de Gondor par Capitaine #Neige.
-Le 21: Un tueur de l'Orbe tente d'assassiner Dame Aelyn dans les Maisons de Guérison. Le Comte Skaline s'interpose.
-Le 22: Le guerrier du Rhûn, Rokh est sauvagement assassiné alors qu'il s'apprêtait à combattre le Vice-Roi Mortensen en duel. La reine Lyra envoie Iran, guerrière de sa garde, à Edoras pour trouver les tueurs.  
- Le 24: Retour de la délégation d'Aldarion vers l'Arnor
-Le 27: Avec l'accord de l'Ent VertGland, le jeune Roi Fendor s'installe en Isengard et fonde l'Ordre des Lames.
-Le 29: Création des Âmes Perdues à Lossarnach. Ce  groupe de mercenaires d'élite est dirigé par le Bras de Fer et ses lieutenants.

Avril:

-Le 2: La Régence de Calion Palantir prend place à Fondcombe. Les travaux de reconstruction s'accélèrent.
-Les Nurniens demandent audience au Roi du Gondor. Ils sont renvoyés sans ménagement par le général Cartogan.
- Le 4: La lyre de Vairë est rendue aux elfes de Lothlorien par l'Intendant Bahin de Khazad dûm en signe de bonne foi.
-Du 7 au 9: Le Capitaine Learamn du Rohan, homme de confiance du Vice-Roi Mortensen, et Nathanaël de l'Arbre Blanc mènent une expédition à Pelargir pour chasser les survivants de la Couronne de Fer qui dirigent la ville. La victoire est acquise dans un bain de sang. Chute du dernier bastion de l'Ordre de la Couronne de Fer.
-Le 14: Vol des artefacts dans les Caves d'Or d' #Asthrabal. Les Âmes Perdues tentent de retrouver les coupables.
- Un groupe d'aventuriers se lancent à la quête d'un ancien trésor enfoui dans les Montagnes Blanches. L'artefact est finalement dérobé.
-Le 15: Bataille de Cair Andros.  La forteresse est prise par des étranges envahisseurs venus du Sud-Est.
-Le 16: L'Arc de Vertfeuille, ancienne arme de Legolas, est rendue aux elfes de Vertbois par Oin, compagnon de la Croix de Fer.
-Le 18: L'ost du Gondor se rassemble à Minas Tirith pour faire face aux envahisseurs.
-Le 19: L'Anneau de Laurelin est restitué aux elfes de Lindon par Olfr, ambassadeur de la Moria. Le rapprochement entre Nains et Elfes face à la cupidité des Hommes se précise.
-Le 21: Ella Desbo, Grande Marchande du Sud, nomme Evart Praven comme son secrétaire personnel.
- Le 22: Pourparlers entre le général Cartogan du Gondor et l'envahisseur.
-Le 23:  Un orc sème la terreur à Dur'Zork.
-Le 25: La missive des érudits traitant du nouveau Mal qui guette le continent est rédigée à Tharbad. Elle est envoyée aux dirigeants d'Arda.
-Le 26 : L'armée des envahisseurs qui a conquis Cair Andros se dirige vers les plaines du Rohan.
-Le 27: Les nains envoient une expédition vers le gisement de mithril
-Le 29:Lord #Rhydon est nommé Directeur de  l'Arbre Blanc . La Tête, ancien chef de l'Arbre Blanc, reste introuvable.
- Le Gondor réagit à la Missive des Erudits et se lance dans la course aux artefacts.
-Le 30: D'importants documents sont volés dans la Bibiothèque de Minas Tirith.

Mai:
-Le 2: A Umbar, la grogne monte contre le Gondor.
-Le 4: Début d'épidémie à Minas Tirith
- Le 7: Les armées du Gondor rallient Minas Tirith pour se préparer à l'affrontement  avec les Nurniens qui se font attendre.
-Le 8: Face au retrait du Roi Mephisto, le Sénateur Arnorien #Halbagost défend la nomination d'Aldarion comme Haut-Roy et la mise en place d'une domination de l'Arnor à l'Ouest.
-Le 11: Départ du Tribun Forlong et de ses compagnons à la recherche du régiment perdu au Rhûdaur
-Le 12: Des navires disparaissent à Esgaroth. Delaynna, Elfe de Lorien et Dame de l'Eau, mène l'enquête. Sigval Lingwë s'allie à des réfugiés du Rhûn pour percer le mystère du mal qui sévit sur Lacville.
-Le 15: Début de la Grande Estive.  Les Rohirrims mènent leurs cheptels sur les versants de la Moria pour échapper à la sécheresse dévastatrice.
-Le 18: Bataille de Kalil Abad. Défaite des nains. Hadhod Croix de Fer, Seigneur de la Moria, est fait prisonnier par les gobelins de Gundabad.
-Le 19: Premiers combats entre les Nurniens et les Rohirrims.
-Le 20: #Alessa de Sora arrive à Blankânimad. Elle tente de convaincre la Reine Lyra d'ouvrir son royaume aux savants de l'Ouest pour contrer les plans de la Fraternité de Yavannamirë.
-Le 22: #Dalia de Ronce arrive à VertBois pour alerter le seigneur #Angrod du danger des artefacts.
-Le 23: Les rumeurs des artefacts atteignent Khazad-dûm.
-Le 24: L'aventurier Girion Vernon arrive au Sanctuaire de Minas Tirith, à la rencontre d'un vieil homme vêtu de bleu.
-Le 26: Les pirates fondent un poste avancé à Tolfalas.
-Le 28: L'elfe Lithildren trahit les siens à Fondcombe et prend la fuite avec un survivant de l'Ordre.
-Le 30: Les Melkorites sèment la terreur à Albyor.

Juin:
- Le 1er: Les rumeurs sur  l'infidélité du Haut-Roy Méphisto remontent jusqu'aux palais.
-Le 3: Arrivée de Ryad Assad à Pelargir. Il se retrouve associé à Nathanaël pour une bien curieuse mission.
-Le 7: Arrivée d'Ella Desbo et d'Evart Praven à Djafa.
-Le 11: Tractations chez les Béornides. Les Nains en difficulté face aux gobelins appellent à l'aide.
-Le 12 : L'armée du Rohan se mobilise face aux envahisseurs Nurniens. Arrivée des premiers cheptels du Rohan chez les Nains.
-Le 13:  Capture du Tribun Forlong et d'Elenduril par les gobelins du Mont Gram. Les prisonniers sont menés vers le Mont Gundabad.
-Le 18: Lithildren et Oropher, deux elfes en cavale, pénètrent dans les ruines d'Ost-in-Edhil  où sévit le sorcier #Gier.
-Le 24: Le Grand Prêtre de Melkor, Jawaharlal, cherche à étendre son influence dans tout le royaume de Rhûn.
-Le 26: Les Dunlendings, lourdement impactés par le Rude Hiver et l'été précoce, s'attaquent aux habitations et caravanes arnoriennes dans les alentours de Tharbad.
- Du 28 au 30: Négociations tendues entre Rhûnadans, Nains et Dalites au Comptoir commercial du Rhûn.

Juillet:

-Le 1: Face aux divisions qui déchirent son royaume et l'influence croissante des Melkorites, la Reine Lyra du Rhûn manœuvre pour rétablir son pouvoir.
- En marge de la Grande Estive, les Dunlendings attaquent les cheptels des rohirrim au nord de l'Isen
-Le 4: Arrestation de Nallus, membre de la Société des Chercheurs, par les hommes du général Cartogan.
-Le 5: Les hommes du Sergent Eofend du Rohan prennent en chasse les voleurs d'artefacts dans le Riddermark. Les Rohirrims tombent dans une embuscade.  et sont massacrés. Théomer, un des cavaliers survivants, part vers Edoras.
-Le 11: Troubles au Rohan, Aelyn est enlevée au sein même du Château d'Or de Meduseld. Le Capitaine Learamn, aidée par Iran guerrière du Rhûn, mènent secrètement l'enquête. Le Cavalier de la Marche Théomer fait un rapport inquiétant au Vice-Roi Mortensen. L'elfe Qewiel est retenue dans les géôles d'Edoras.
-Le 13: Le guérisseur Rihils arrive en Isengard.
-Le Vice-Roi  Gallen Mortensen envoie #Harding sur les traces d'anciens compagnons d'armes pour en apprendre plus sur la missive des érudits et les artefacts.
-Le 14: Dame Aelyn, compagne du Vice Roi, est retrouvée sauve. Le Vice Roi Mortensen la demande officiellement en mariage. Son ravisseur Sellig, dernier canthui de l'Ordre de la Couronne de Fer, est abattu par Mortensen. Le Capitaine Learamn est banni de l'armée du Rohan pour insubordination; il s'exile avec une #Iran grièvement blessée.
-Le 17: Arrivée de Lithildren à Minas Tirith où elle rejoint la Société des Chercheurs.
-Le 19: Le faussaire Kaj Olson, soupçonné d'avoir laisser les voleurs s'introduire dans le palais royal, est mystérieusement assassiné dans les geôles de Minas Tirith.
-Le 20:  Le Capitaine Neige et Lithildren s'infiltrent dans les géôles et libèrent Nallus. Les fugitifs rejoignent le Sanctuaire, Alatar les y accueille.
-Le 23: L'Intendant Aleth Enon d'Arnor est atteint d'une maladie qui l'empêche de remplir ses fonctions. #Nivraya l'épaule dans la gestion du royaume.
-Le 29: Les hommes de la Rose Noire prennent d'assaut la demeure du Seigneur Péocle, contrôlée par l'Ordre de la Couronne de Fer. Sirion Ibn-Lahad abat Madhel, adepte du mystérieux groupe "Le Cercle et le Crâne". Mort d'Azami.


Août:

-Le 2: Wald est nommé Capitaine de la Garde Royale du Rohan par Gallen Mortensen.
-Le 5 : Des explorateurs partis en quête de trésors découvrent que des nains occupent toujours les Cavernes Etincelantes.
-Le 8: Le Roi Aldarion nomme Sirion Ibn-Lahad Comte d’Amon Araf et Intendant d'Arnor.
-Du 9 au 11: Le Roi Aldarion d'Arnor  convoque ses gouverneurs et Tribuns à Annúminas
-Le 12: Le Capitain Draggo se met au service du Prince Khaldun d'Assabia
-Le 13: Drake, Sergent de la Garde de la Fontaine,mène l'enquête au sujet d'une intrusion dans le Palais.
-Le 16 : Victoire des nains et de leurs alliés à Therka Nâla grâce au soutien d'Orwen et des renforts dalites et béornides.
-Le 20: La capture d'une prisonnière Dunlending sème le chaos en Isengard, fief du Roi Fendor.
-Le 26: Forlong Neldoreth, Tribun d'Anor, s'échappe des entrailles du Mont Gundabad avec le concours de l'Orc Snardat.


Septembre:

-Le 2 : Mort du Seigneur Alart de Roncefort. Son fils Tryon lui succède comme Baron et affirme ses ambitions.
-Le 4: L'elfe Namarien se joint aux Chevaliers du Cor Brisé qui cherchent à rallier Minas Tirith pour y sonner la révolte contre Cartogan.
-Le 7: Après une mission houleuse sur les Havres d'Umbar, l'assassin Issam Ibn-Djamal intègre la Guilde des Ombres.
-Le 11: L'ambitieux Raz'Oûl, chasseur de prime de renom, part de Djafa dans l'espoir de rallier la légendaire Bibliothèque Interdite du Khand.
-Le 15:  Aurhen, ranger elfe, est envoyé à Morthond.
-Du 22 au 23: La Cérémonie de la Purification se tient à Morthond alors qu'une ancienne malédiction resurgit.
-Le 27: Soulèvement d'esclaves à Albyor. Sanglante répression.
-Le 28: Une tempête de sable menace le Harondor.


Octobre:


-Le 4: Le Seigneur Sharrin Sharh-Narag défie le Conseil des Monts du Fer et mène un groupe de guerriers pour soutenir la reconquête des Nains.
-Le 10: Nimrod Ben-Elros, héritier déchu du Sultanat de Haradwaith, sort de prison.
-Le 13: Iran du Rhûn succombe à ses blessures dans les Terres Sauvages du Rhovanion.
-Le 15: Mise en place du Blocus de Pelargir par les pirates d'Umbar.
-Le 17: Le Conseil de Zulg-ai-Gathol envoie des soldats à la poursuite de Sharrin Sharh-Narag.
-Le 18: Les Gardes de Fer, menés par le Seigneur Sharrin, rallie la coalition de Thorik.
-Le 20: Le Sage Alatar, accueille un groupe d'insurgés dans son Sanctuaire.
-Le 25: La coalition de Thorik quitte Therkâ Nâlâ et marche vers Gundabad.
-Le 30: Le Roi Gudmund mène l'armée de Dale pour soutenir la reconquête des Nains.

Novembre:

-Le 3: Arrivée d'une délégation de Rhûnadans au palais du Roi Shomeri du Khand. A l'Est, des alliances se forment.
-Le 6: Le Roi des gobelins, Baltog, se prépare à affronter la coalition de Thorik.
-Le 7: Une malédiction s'abat sur le clan Lossoth des Ilivaa.
-A partir du 9: Purge de Minas Tirith. Les autorités s'attaquent aux organisations clandestines des bas-fonds de la ville: la Ligue des Ombres, les Griffes d'Ammoth et le Réseau d'Anakel en font tous les frais.
-Le 11: L'ex-capitaine Learamn arrive à Blankânimad. Il prête allégeance à la reine Lyra.
-Le 12: La coalition de Thorik s'empare de Nal Gunir.
-Le 17: Fimbulfambi, Seigneur du Mont Gram, envoie une armée menée pour répondre à l'appel de Baltog.
-Le 20: Arminka, capitaine des varkayin du Rhûn, s'empare de l'épée mythique Lasgarnë sur le sable de l'arène de Kryam.
-Le 23: Des placards appelant au soulèvement populaire fleurissent dans les rues de Minas Tirith.
-Le 25: À l'approche de l'hiver, les Nurniens arrêtent momentanément leur avancée dans les terres du Rohan.
-Le 27: Le Mage Mithrandir intègre la Société des Chercheurs de Minas Tirith afin de lutter contre l'épidémie.

Décembre:

-Le 2: L'Oeil de la Lune, un puissant artefact, refait surface à Tharbad.
-Le 3: Désireux de passer quelques semaines loin de sa capitale, le Roi Aldarion se retranche à Caras Aur avec son épouse.
-Le 4: Début du siège de Gundabad.
-Le 5: Départ d'un commando de la coalition, en quête d'un passage vers Gundabad dans les montagnes.
-Le 6: Nomuas Arnarion, alias le Sabre Noir, établit une antenne des Âmes Perdues à Pelargir. Les mercenaires aident la cité à lutter contre les pirates.
-Le 7: Des éclaireurs de l'Arnor élaborent un plan pour piéger les troupes du Mont Gram, en partance vers Gundabad.
-Le 9 : Arrivée d'Arminka  à Djahar'Mok en Harad dans l'espoir d'y trouver de nouveaux alliés pour sa Reine.
-Le 10: Bataille du Chemin des Trolls. Le Tribun Forlong Neldoreth refait surface avec le régiment perdu et met en déroute les armées du Mont Gram.
-Le 11: Les armées de la coalition pénètrent dans Gundabad.
-Le 12: Fin du siège de Gundabad et de la Reconquête des Nains. Mort du Roi Baltog.  Thorik conclut un accord avec le Grand Gobelin. Gundabad redevient naine mais seule une garnison peut y résider.
-Le 16: Une importante cargaison d'armes  tombe entre les mains des Melkorites d'Albyor.
-Le 20: L'elfe Qewiel vogue vers le Sud en quête d'une carte ancestrale.
-Le 27: Les Chevaliers du Cor Brisé parviennent à entrer dans Minas Tirith.
-Le 30: Naos Ibn-Lahad fait ses adieux à son frère Sirion, Intendant d'Arnor.
Sujet: Entre deux maux, il faut choisir le moindre
Nathanael

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Entre deux maux, il faut choisir le moindre    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 11 Fév 2018 - 20:15

Le tonnerre percuta si fort les montagnes que le général eut le sentiment que le sol tremblait sous ses pieds. L’orage s’était rapproché des remparts de la cité dans le courant de l’après-midi et avait écrasé Minas Tirith sous son lourd manteau gris. Il avait dû allumer une chandelle pour mieux voir les parchemins qui s’étalaient sur son bureau. Il s’était brûlé avec de la cire chaude et il suçotait son index pour faire passer la douleur. La pluie tiède qui s’était abattue sur la ville avait repoussé les velléités de ceux qui demandaient audience. Si seulement la pluie pouvait repousser nos ennemis aussi facilement ! Mais ceux qui avaient pris Cair Andros ne semblaient pas être faits du même bois que les grands nobles de la capitale gondorienne. Ils occupaient toujours la ville fluviale. Les éclaireurs étaient tous d’accord sur ce point. Mais sur ce point seulement. D’autres nouvelles semblaient indiquer que des groupes ennemis avaient franchi l’Anduin. Pourtant à Osgiliath des soldats affirmaient avoir vu des mouvements dans les forêts proches sur la rive orientale. Que préparent-ils ? Il lui semblait encore inconcevable que Cair Andros ait été prise aussi facilement. Par des hommes du Mordor. C’était peut-être l’idée la plus difficile à accepter pour le général. Le peuple d’Elessar, comme ils voulaient bien se désigner, n’était qu’un assemblage de tribus aux mœurs mal dégrossies qui vivaient de chasse, de cueillette et de ce que les terres brûlées voulaient bien leur donner. Autrement dit pas grand-chose. De la piétaille, ce n’était que de la piétaille.

« Des Nurniens, plus vraisemblablement » avait dit le conseiller de la princesse Dinaelin. Le vieillard avait pris l’habitude de fourrer son nez dans les affaires qui ne le concernaient pas. « Le peuple d’Elessar sont les descendants de ceux que feu Aragorn fils d’Arathorn et héritier d’Isildur libéra du joug de Sauron. » Cartogan lui aurait volontiers écrasé le crâne contre le mur le plus proche pour son audace déplacée. Pourtant malgré de nombreuses recherches les lettrés de la cité n’avaient rien trouvé de consistant lors de leur première journée de lecture dans les grandes bibliothèques de la cité. Alatar avait d’abord contacté Alcide, dont l’oreille était plus attentive et les mots plus doux. L’Intendant avait toujours manqué de fermeté. Alcide avait ensuite convoqué le général Cartogan et Alatar avait alors fait étalage de son savoir. Le roi lui-même avait remercié le vieux bouc de son aide précieuse en ces temps troublés. Le général s’était contenté de serrer la mâchoire. Le bougre pouvait bien se vanter de tout savoir. Ce n’était pas lui qui défendrait la cité.

Cartogan se leva de son siège. Tout était prêt. Minas Tirith avait fait entrer toutes les troupes des régions proches, les différentes factions avaient été réparties à tous les niveaux de la cité. Qu’ils viennent ! L’attente était pire que tout. Chaque journée qui s’achevait rendait la suivante encore plus terrible à affronter. Aucun mouvement de troupes n’avait plus été signalé depuis la veille par ses hommes. Les gens du Nurn semblaient s’être volatilisés ou s’être complètement repliés dans Cair Andros. Le général ne croyait pas à toutes les balivernes qui courraient au sujet des hommes du Mordor et pourtant. S’ils étaient vraiment invisibles et pouvaient surgir aux pieds des murailles ? Cette pensée, aussi futile soit-elle, lui arracha un frisson désagréable. Idiot… Son reflet grisonnant le regardait à travers la verrerie d’une fenêtre. Malgré l’abondance des victuailles, ses traits étaient plus émaciés que dans ses souvenirs. Avait-il jamais eu la mâchoire aussi anguleuse, le nez aussi épaté, les yeux aussi sombres ? Avait-il jamais… Il se passa la main sur le visage. À quoi bon se rappeler des souvenirs qu’il préférait oublier ? Il ne devait pas se laisser distraire par des ombres. Une ombre, une seule et c’était la mienne. Il ouvrit la fenêtre et fit disparaître son reflet par-dessus un haut mur.

Au-delà un rideau de pluie s’abattait sur les champs du Pelennor. Les nuages étaient si bas qu’on ne distinguait plus les sommets noirs et menaçants des montagnes à l’est. L’Anduin traçait un sillon boueux dans la plaine, contrastant davantage avec les pierres blanches et grises d’Osgiliath. Des serpentins de fumée striaient le ciel ici et là. Le feu représentait encore la vie, la promesse d’une nourriture chaude et fumante. Mais bientôt, ce ne seraient plus les cheminées des masures, mais les masures elles-mêmes qui brûleraient. Et la viande… Des hommes mourraient. On ne pourrait pas l’en blâmer. On ne faisait pas la guerre pour complaire au peuple. Le général Cartogan n’avait que faire du peuple, à vrai dire. Mais le royaume, c’était autre chose. C’est tout ce qu’il me reste. Il y aurait autant de morts que nécessaire, mais Minas Tirith ne céderait pas. La Cité Blanche avait affronté les assauts ténébreux de Sauron et de ses armées d’orcs, de trolls et de nazguls, pourquoi devait-il craindre quelques milliers de vagabonds armés de piques et de lances ? Ils s’écraseraient comme une vague sur un roc, un clapotis de sang sur la grève gondorienne. La nuit, il rêvait quelques fois de trancher la tête noire d’un homme nommé Kaara.

— Général Cartogan ?

La voix étouffée lui parvint de derrière le large panneau de bois de la porte. Il serra les dents. Il pensait en avoir fini avec les intrusions pour cette journée. Mais il devait assumer son rôle en tout temps et à toute heure.

— La Dame Dalia de Ronce, Général. Elle souhaiterait s’entretenir avec vous. À propos d’un sujet… épineux.


Le messager ne semblait pas avoir réussi à trouver un autre mot et s’était à moitié étranglé en le prononçant.

— Faites-là entrer.

Les robes de la guérisseuse chuintaient sur les dalles comme la pluie au-dehors. Ses cheveux sombres lui tombaient sur les épaules, mais plus sombre encore était son regard. L’Intendant Alcide l’avait averti d’un nouveau danger qui guettait non pas au-dehors des murailles, mais dans les entrailles de la cité. Dalia de Ronce venait sans doute lui apporter de nouvelles informations à ce propos.

— Dame Dalia de Ronce.

Il inclina la tête avec raideur. Tout indiquait dans le port de son interlocutrice qu’elle venait défendre une position qui ne serait pas celle du général. Il avait appris depuis longue date à reconnaître l’adversité même dans ses propres rangs.

— Général Cartogan.


Elle lui répondit avec froideur. Elle avait réussi à convaincre Alcide de déclarer publiquement qu’une missive écrite par de farfelus nigauds prétendument savants leur était parvenue. Et que la dite missive les mettait en garde contre d’autres nigauds encore plus farfelus appartenant à une communauté au nom imprononçable, féru de vieilles lames rouillées, de parchemins desséchés par le temps et par des contes rocambolesques. Ce qui le mettait encore le plus hors de lui était que Dalia de Ronce et Alatar faisaient partie des farfelus nigauds qui avaient rédigé cette lettre. Soit ! La lettre pouvait avoir un fond de vérité. Mais quel besoin ces prétendus érudits avaient-ils eu d’en informer la populace ? Certains savoirs ne s’acquéraient pas dans les livres et les vélins. Et il était une chose à savoir, quand on voulait diriger un royaume, c’était de ne pas se reposer sur son peuple. Qu’importait à un pêcheur ou un forgeron de savoir que des artefacts puissants pouvaient être entre de mauvaises mains ? Un pêcheur était fait pour pêcher et un forgeron pour battre l’acier et concevoir des épées. Mais qu’un forgeron quitte sa forge pour partir à l’aventure, qu’un pêcheur se fasse mercenaire pour pourchasser des ennemis et c’était tout le royaume qui était perdu. L’ordre ! Seul l’ordre permettait de maintenir les choses en place. L’ordre et une solide hiérarchie.

— Parlez, je vous en prie. Vous avez toute mon attention Dame de Ronce.
— Général, vous n’êtes pas sans savoir que des malades ont été acceptés au sein des maisons de guérison ces derniers jours.
— Les malades sont l’affaire des guérisseurs Dame de Ronce, non des militaires. Je n’ai que faire des malades.
— Les malades ne le sont plus.
— À quoi bon me déranger al…
— Ils sont morts. Tous autant qu’ils étaient.
— Les morts ne relèvent toujours pas de mes compétences. Sauf s’ils sont capables de porter l’épée.


On disait que le roi Aragorn avait soulevé une armée de morts pour lutter contre les forces du Roi Sorcier. Cela l’aurait grandement arrangé si tous les cadavres de Rath Dînen avaient pu se relever au son d’un cor de guerre. Les gens du Mordor étaient des milliers, bien plus que la garnison actuelle qui occupait la cité. Mais la moitié sont des enfants ou des femmes. Plus les jours avançaient et plus le général cherchait à se rassurer.

— Il y a d’autres malades général. Ils ont les mêmes symptômes que les précédents. Nous faisons face à une nouvelle épidémie. Et il ne s’agit d’aucune maladie connue de nous. Les malades sont…
— Les malades sont du ressort des guérisseurs.
— Général, vous ne semblez pas comprendre ma requête…
— Je crois que c’est vous, Dame de Ronce, qui ne comprenez pas ma requête. Les guérisseurs savent soulager les maux. Tous les maux, n’est-ce pas ? Les malades doivent être… soulagés, avant qu’ils ne contaminent d’autres personnes.
— Vous n’y pensez pas ?
— Avez-vous une autre solution à me proposer ma dame ?


Un éclair de lumière blanche fendit le ciel et le tonnerre gronda si fort qu’on n’entendit pas le panneau de bois frapper la pierre quand Dalia de Ronce sortit du bureau du général. Des hommes mourraient. Mais peut être bien plus que ce que Cartogan avait imaginé.

#Dalia #Ronce
Sujet: Le Haut de la Cité
Ryad Assad

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le Haut de la Cité    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 26 Mar 2017 - 23:28
« La cité de Minas Anor, capitale du Gondor depuis le roi Tarondor (1640 3A), prit le nom de Minas Tirith au moment où sa sœur, Minas Ithil, était prise par les Nazgûl et devenait Minas Morgul, en 2002. Ce changement de nom reflétait le changement de fonction de la cité : avec la chute de Minas Ithil, elle devenait la gardienne du Gondor face au Mordor. »

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Le sixième et le septième niveau de Minas Tirith constituent ce que l'on appelle le Haut de la Cité. C'est là que siège le pouvoir politique du Gondor, et toutes les institutions majeures qui contribuent à gouverner le royaume. Si le sixième niveau n'est pas interdit d'accès à proprement parler, de nombreux gardes au regard sévère dissuadent les flâneurs de venir s'y promener. Il s'agit d'un Cercle consacré à la gestion des affaires les importantes, et on n'y retrouve pratiquement que des nobles de la très haute aristocratie, lesquels aident le Roi et le conseillent. Les rares personnages à y résider sont des membres éloignés de la famille royale, les quelques nobles les plus éminents du Gondor, et naturellement les ambassadeurs étrangers en mission auprès du Royaume Réunifié.

Le septième niveau – la citadelle de Minas Tirith – est, quant à lui, beaucoup plus difficile d'accès du fait de la présence du Haut-Roy Mephisto et des principaux personnages du royaume. Depuis l'assassinat du Prince Aleth, dans ses appartements, les visiteurs sont contrôlés et escortés en permanence dans leurs déplacements par les célèbres Gardes de la Citadelle, l'élite de l'armée de Minas Tirith. Seuls ceux qui entendent demander une audience au Roi ou à ses représentants, notamment l'Intendant ou le Général de la cité, sont invités à pénétrer dans les bâtiments officiels. Le septième niveau, riche en histoire, offre à tout un chacun la vision majestueuse de l'Arbre Blanc du Gondor, dont les fleurs magnifiques symbolisent le renouveau de tout un peuple.


~~ Personnages importants de la région ~~



- MEPHISTO -
Haut-Roy du Royaume Réunifié, Roi du Gondor

Depuis la perte de son fils aîné, le Prince Aleth, Mephisto a sombré dans une profonde tristesse. Le retour de son cadet, le Prince Chaytann, n'a guère apaisé son cœur meurtri, et le Roi s'est peu à peu désintéressé des affaires du royaume, pour se concentrer exclusivement sur sa famille. Certains prétendent qu'il est plus affaibli qu'on veut bien le croire, et craignent pour l'avenir du Gondor.


- DALIA DE RONCE -
Intendante du Gondor

Guérisseuse de Minas Tirith, Dalia de Ronce est issue d’une des Grandes Familles de la Compagnie du Sud.  Loin de se complaire dans le confort de la vie d’aristocrate, elle met son intelligence et sa détermination au service du peuple. Ses exploits dans la lutte contre l’épidémie ont attiré l'attention du Haut-Roy et de la Reine sur elle. Officiellement nommée Intendante du Gondor lors du Conseil du Sceptre, elle remplace à ce poste un Alcide d'Illicis au profil plus politique. Son engagement en faveur des plus pauvres et sa proactivité en font une Intendante appréciée du peuple mais qui fait grincer certaines dents.



-ARTHEYRN-
Général de Minas Tirith, Roi de Lossarnach

Artheyrn est un seigneur dans la force de l’âge et en léger surpoids. Ancien guerrier, il dirige à présent la région calme et prospère de Lossarnach, et sera prêt à tout pour la protéger. Fier représentant de la volonté de certains fiefs, il a fait preuve d'une surprenante dextérité politique pour se faire désigner comme le nouveau Général de Minas Tirith lors du Conseil du Sceptre. Personnalité détonnante dans le paysage de la capitale, il compte bien révolutionner le fonctionnement des armées du Gondor.



- IDRIL MAENNOVA -
Reine du Gondor

Elfe originaire de Fondcombe, Idril Maennova a renoncé à son immortalité par amour pour Mephisto. Devenue Reine du Gondor, elle se distingue par sa douceur et ses conseils aussi rares que précieux. Néanmois, les tragédies ayant touché sa famille ainsi les récentes rumeurs portant sur les infidélités du Haut-Roy l'ont plongé dans la tourmente. À la suite des émeutes ayant secoué Minas Tirith, elle fait le choix de revenir sur le devant de la scène politique et c'est sous son impulsion que le Conseil du Sceptre est convoqué pour décider de la nouvelle direction du royaume.



-ESMER DE VIGO-
Commandant de l'Arbre Blanc

Ancien capitaine des opérations de l'Arbre Blanc, Esmer de Vigo a jadis été recruté par Gilgamesh lui-même au sein des services de renseignement du Gondor. Juste et pragmatique, il se distingue lors de la gestion des émeutes au sein de la capitale. Respectueux de la hiérarchie et hautement efficace, c'est en toute logique qu'il fut choisi pour diriger l'Arbre Blanc suite à la mort de Lord Rhydon.



-EVART PRAVEN-
Trésorier de la Couronne

Issu d'une grande famille de la noblesse gondorienne, le jeune Evart Praven a su faire ses preuves au sein de la Compagnie du Sud sour la tutelle d'Ella Desbo. Fort de ces soutiens de poids, il est désigné Trésorier de la Couronne lors du Conseil du Sceptre, point d'orgue de son ascencion fulgurante. Compétent et méthodique, il s'évertue à préserver l'or qui reste encore dans les coffres du royaume.
Sujet: [Tales] - Les chroniques de la Cité Blanche
Hadhod Croix-de-Fer

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Tales] - Les chroniques de la Cité Blanche    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 26 Sep 2016 - 17:48
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La porte n'était pas bien épaisse et la Dame de Ronce pouvait entendre les gémissements qui s'élevaient de l'autre côté. Les Maisons de Guérison avaient subi un réaménagement il y a quelques années, après l'épisode de la grande peste qui avait fait trembler le peuple, les dirigeants et presque les murs de la Cité Blanche. Aux grandes salles où étaient allongés les blessés et les malades qui n'étaient pas contagieux avaient été ajoutées des pièces de taille bien plus réduites, qui devaient accueillir les patients susceptibles de transmettre leurs maux par voie aérienne. Mais également ceux dont le mode de transmission de la maladie n'était pas encore connu, autrement dit les malheureux qui avaient attrapé quelque chose que les guérisseurs ne connaissaient pas. La superficie des bâtiments n'avait pas été agrandie faute de place : les tailleurs de pierre et les maçons avaient simplement reçu l'ordre de bâtir de nouvelles cloisons pour créer ces salles spéciales.

- Son état a-t-il évolué depuis ce matin ? demanda-t-elle au guérisseur qui lui faisait face.

- La fièvre vient de redescendre, madame, mais il se plaint maintenant de douleurs intenses dans l'abdomen. Il a l'impression qu'on fait des nœuds avec ses boyaux, ce sont ses termes. Ça se passe exactement comme... comme...

Dalia perçut avec une certaine compassion son regard et son discours alarmés. Il avait toujours été très professionnel dans son travail, soignant aussi bien dans l'enceinte des Maisons que partout ailleurs dans la cité lorsque les cas l'exigeaient. Sa volonté de bien faire et son caractère consciencieux lui avaient valu bien des éloges de la part des guérisseurs-en-chef, et la Grande Guérisseuse de Minas Tirith n'allait pas sans le savoir. Mais cette fois la maladie semblait résister à ses talents.

- Comme pour ce pauvre garçon d'écurie ?

Le médecin acquiesça d'un hochement de tête.

- Oui madame, et comme les cinq autres. Je lui ai administré une décoction d'angélique autour de midi, mais il n'y a pas eu d'amélioration notable. Je viens de lui donner de la cannelle pour éviter les spasmes, mais j'ai bien peur que qu'elle ne fasse qu'atténuer les symptômes et retarder l'inévitable. Je n'ai jamais vu de maladie si fulgurante depuis l'apparition des symptômes jusqu'au décès.

Les nouvelles qu'elle venait d'entendre à travers le cache-nez du guérisseur étaient loin d'être engageantes. Et fait, elles étaient franchement mauvaises et la Dame de Ronce sentit monter en elle une bouffée de chaleur, toute Grande Guérisseuse qu'elle fût. L'enchaînement de symptômes inédit et la nature foudroyante de ce mal faisaient de cette pathologie une dangereuse inconnue, une inconnue qui pouvait semer la terreur et la désolation parmi le peuple. On en était pas encore là, mais on pouvait vite prendre le chemin de l'épidémie. Il y avait eu six cas dans les bas quartiers, tous plus ou moins près des écuries. Mais aujourd'hui la maladie avait semble-t-il gagné les niveaux intermédiaires. Le malade qui avait eu le droit d'être amené ici était un bourgeois d'une cinquantaine d'années qui s'était rendu chez un maréchal pour faire ferrer à neuf les chevaux de son attelage.

Dalia resta muette un instant, les sourcils froncés et l'air grave.

- Essayez la ronce, dit-elle enfin.

- Je vous demande pardon ?

- La ronce, Iohil, la ronce. Elle est méconnue en tant que telle, mais a le pouvoir de traiter les coliques. Ça ne le guérira pas, mais ça peut lui faire gagner du temps et vous permettre de tester d'autres procédés. Et en désespoir de cause, perdu pour perdu, quand tout ce que vous aurez tenté se sera révélé vain je vous autorise à essayer...

- Dame de Ronce !

Pris qu'ils étaient dans leurs discussion, Dalia et Iohil ne purent réprimer un sursaut devant l'arrivée impromptue du gardien des Maisons de Guérison.

- Dame de Ronce, répéta ce dernier, le conseiller Alatar souhaiterait s'entretenir avec vous. Je l'ai guidé jusqu'à votre bureau, où il vous attend. J'espère ne pas avoir outrepassé mes fonctions ?

- Vous avez bien fait, rassurez-vous. Je tiens Alatar en grande estime et je me serais sentie assez mal à l'aise de devoir faire attendre une personne de sa qualité sur le pas de la porte.

Le gardien, visiblement soulagé, la salua avec respect et tourna les talons.

- Navrée Iohil, une autre affaire m'appelle. Je vous souhaite bon courage, et ne désespérez pas. Souvenez-vous que dans notre métier la persévérance est l'un des maîtres mots. Je reviendrai vers vous aussi vite que possible.

Elle fila à son tour jusqu'à l'escalier qui descendait à l'étage d'en-dessous, jetant un dernier regard en arrière pour voir le guérisseur entrouvrir la porte de la chambre et se glisser prestement à l'intérieur avant de la refermer. La pratique de la médecine demandait parfois bien du courage. Tandis qu'elle descendait les volées de marches, son esprit essayait vainement de conjecturer quant à l'origine de cette nouvelle maladie, puisqu'apparemment c'en était bien une : un phénomène de ce genre ne pouvait venir de nulle part, ni s'être créé à partir de rien. Il était évident que les équidés avait quelque chose à voir dans l'histoire, mais à quel niveau elle l'ignorait. Elle s'apprêtait à réfléchir aux mesures à prendre pour contrer cette menace lorsqu'elle s'aperçut qu'elle était arrivée devant la porte de la pièce qui lui était réservée. Le vieil homme à robe d'azur se trouvait déjà à l'intérieur.

- Je suis désolée de n'avoir pu vous rendre visite Alatar... la situation est plus que préoccupante pour moi avec ces nouveaux décès. Une épidémie comme celle d'il y a sept ans serait une épreuve abominable pour le Gondor et pour son peuple.

- Je comprends, chère Dame de Ronce. C'est justement en vertu de votre volonté de toujours servir le peuple que je viens m'adresser à vous, plutôt qu'à un autre signataire.

Voyant qu'elle n'opposait pas d'objection et se contentait d'attendre la suite, le vieil homme poursuivit :

- Comme je vous en avait fait part la semaine dernière, je suis désespéré par la position attentiste de nos dirigeants et indigné par leur choix de ne pas révéler l'information. Nulle chance de retrouver le moindre artéfact sans recherche, que diable ! Mais voyez... Cette lettre, c'est Pallando qui vient de me la faire parvenir...

Il lui tendit le plis qu'il avait en main. La Grande Guérisseuse prit le temps de le lire de bout en bout avant de darder ses yeux dans ceux d'Alatar. Son regard s'était durci.

- Oui, se dépêcha de dire le conseiller, je sais que la manœuvre n'est guère délicate, mais quel autre choix avons-nous ? Nous le faisons pour une cause juste, c'est ce qui compte. Peu importe si le chemin est tordu pourvu qu'on arrive à destination. Révélons le danger des objets de pouvoir au peuple, vous et moi ! Les informations contenues dans cette lettre justifieront amplement notre action et nul ne pourra nous blâmer. Pas même l'Intendant !

L'expression sur son visage était à la fois implorante et anxieuse. Dalia de Ronce pouvait considérer à tort le subterfuge comme une action mauvaise et le dénoncer, il le savait. Il avait choisi de prendre le risque afin d'obtenir son appui, l'appui de la Guérisseuse tant aimée par les habitants et tant respectée par les grands de la cité. Que choisirait-elle d'être maintenant qu'il venait de lui faire part de son projet, la noble gondorienne intransigeante avec la loi, ou l'avisée signataire prête à tout pour la morale ?

- Alatar, écoutez-moi. Je... je sais pourquoi vous agissez ainsi, mais nous ne pouvons pas outrepasser tous les protocoles pour y arriver. Pas tant que nous ne serons pas totalement au pied du mur. Faire une annonce publique de notre propre chef sera jugé comme étant de la trahison, sans doute même de la haute trahison et vous savez fort bien comment nous finirons.

- Alors nous allons laisser passer l'occasion, c'est ce que vous êtes en train de me dire ?

- Non, répliqua-t-elle. Mais il faut agir selon la loi. Il faut donner cette... information à l'Intendant Alcide. Quand il sera au courant, il comprendra la nécessité de hâter les choses. En tout cas je l'espère.
#Dalia #Alatar
Sujet: Un diamant Céleste dans une mer de zircons
Ryad Assad

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Rechercher dans: Le Palais des Elfes Sylvestres   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un diamant Céleste dans une mer de zircons    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 15 Déc 2015 - 18:32
Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! Dalia_10

Des armées en campagne, qui se rassemblaient et partaient à l'assaut des places-fortes gobelines. Ces mêmes Gobelins qui, repoussés par la furie des Nains et de leurs alliés, battaient en retraite et s'égayaient dans la campagne en bandes désorganisées. Le Nord de la Terre du Milieu s'embrasait peu à peu, consumé dans une guerre terrible et souterraine dont les Hommes n'entendaient guère parler, mais qui pouvait changer le destin du monde. Dalia elle-même avait appris toutes ces nouvelles à mesure que son chemin l'avait rapprochée des contreforts des Monts Brumeux. Par tous les Valar, elle n'aurait jamais dû se tenir si près d'eux. Tout cela tenait à ce que les Elfes de Fondcombe, la Dernière Maison Simple, lieu d'accueil et de savoir pour toutes les âmes bonnes et pures, lui avaient refusé l'entrée dans leur sanctuaire. Elle avait attendu des jours durant que des messagers vinssent la trouver, pour la guider jusqu'à l'entrée secrète de leur précieuse cité, laquelle disait-on avait subi d'odieux dommages lors de la guerre contre l'Ordre. Elle avait attendu en vain. Nul Elfe ne s'était présenté à elle, nulle patrouille de beaux et somptueux cavaliers pour venir la mener jusqu'au Seigneur Sombre-Chêne de noble réputation.

Elle avait regagné les villages alentours, peuplés d'hommes cruellement meurtris par la guerre. Ils lui avaient raconté la sombre histoire d'Imladris, l'éviction de son gardien, et l'arrivée d'un nouvel intendant du nom de Calion Palantir. Elle se souvenait avoir entendu son nom, murmuré pendant le mariage royal. Elle ignorait qu'il avait tout simplement remplacé Sombre-Chêne, qui avait toujours ouvert les portes de la cité à qui réclamait audience. Les temps avaient changé. Pas sa mission.

L'assemblée s'était réunie, et avait décidé de joindre les éminents dirigeants de la Terre du Milieu, pour les avertir de la menace qui planait sur eux. Elle s'était engagée à contacter les Elfes, d'une manière ou d'une autre. Si Imladris lui refusait une audience, alors elle n'avait d'autre choix que de pousser plus loin son exploration, et rejoindre Vertbois. Les habitants des lieux n'étaient guère aisés à cerner, mais elle était convaincue de pouvoir compter sur la bienveillance du Seigneur des lieux, Angrod, dont elle avait entendu beaucoup de bien.

Au cours de son voyage à travers les montagnes, qu'elle n'avait pu entreprendre que parce qu'une caravane de marchands lourdement gardée avait acceptée de l'intégrer en échange de ses talents de guérisseuse, elle avait appris ce qu'il se tramait dans les montagnes, dans les cavernes et dans les forêts du Nord d'Arda. La guerre. La mort. Les Nains avaient un nouveau Roi, d'après ce que l'on racontait, et il avait entrepris une ambitieuse politique de reconquête sitôt son emprise sur le pouvoir raffermie. Il avait uni les haches des Naugrim contre un même ennemi, et avait décidé de mener personnellement la campagne contre les féroces Gobelins. Les conséquences des nombreuses batailles, qui avaient vu les Gobelins abandonner nombre de leurs positions et subir de lourdes pertes, étaient dramatiques pour les gens qui vivaient en bordure des régions. Des maraudeurs qui avaient réchappé aux combats venaient piller les champs, tuer et voler à la nuit tombée. Le Nord n'était pas sûr.

Elle avait passé tout cela, cependant, et avait traversé le Gué de Carrock défendu par les Béornides, des hommes rudes et durs en affaire, qui avaient négocié au prix fort le droit de passage de la petite compagnie. Dalia ne s'en était pas souciée. Elle, grande guérisseuse de Minas Tirith, était réduite à voyager comme une simple roturière alors qu'elle appartenait à une des principales familles d'Osgiliath. Devoir payer une taxe n'était qu'une humiliation de plus qu'elle acceptait humblement, consciente que sa mission primait sur toute autre considération. Son blason aurait le temps d'être redoré, et elle n'avait pas fait insulte à son nom en évitant soigneusement de le révéler à ses compagnons de route. Pour eux, elle n'était qu'une bourgeoise précieuse, Dalia du Gondor, qui cherchait à rejoindre les terres Elfiques. Ils n'avaient rien demandé de plus.

Elle avait abandonné la compagnie, qui avait en grande majorité l'intention de descendre vers le Sud, en suivant l'Anduin, pour rallier le Rohan et le Gondor. Elle s'était retrouvée seule, hélas, dans une région hostile, avec pour seule indication de « continuer tout droit » jusqu'à voir apparaître la forêt de Vertbois. Elle était, disait-on, si grande qu'elle occupait tout l'horizon et qu'il était impossible de ne pas la rencontrer. Elle y avait cru, et avait chevauché bravement vers l'Est, en suivant le seul chemin qui s'ouvrait sous ses pas. A chaque instant, elle se demandait si des bandes de Gobelins hardis ne lui tomberaient pas dessus avant qu'elle n'eût le temps de rejoindre l'abri que représentait le royaume sylvestre.

La chance avait été de son côté. Elle avait découvert l'océan de verdure qui s'étendait à perte de vue, bien plus loin que le regard pouvait porter, et avait forcé l'allure pour gagner le couvert des arbres avant que l'obscurité ne s'emparât d'Arda. Elle avait passé une nuit sans chaleur et sans lumière, car elle n'était pas stupide au point d'oublier que les Elfes de Vertbois n'étaient guère amis avec ceux qui s'en prenaient à leurs arbres. Elle préférait ne pas se présenter au Seigneur des lieux comme une intruse sans manières, même si sa tenue abîmée par le voyage ne seyait pas à une Dame de son rang. Elle avait consenti à d'immenses sacrifices pour le bien de cette mission, et cela ne faisait que commencer.

Vertbois n'était pas un endroit où il faisait bon se promener seul, sans escorte et sans guide. Dalia Ronce avait entendu des histoires à ce sujet, mais elle qui croyait dans l'existence des artefacts de pouvoir qui menaçaient la Terre du Milieu ne pouvait pas accepter l'idée qu'une forêt était « maudite ». Elle connaissait les plantes et leurs effets, savait lesquelles étaient dangereuses et lesquelles étaient bénéfiques. Elle n'avait pas à craindre les « maléfices » de la Forêt Noire. Elle se trompait. Quand elle se perdit pour la première fois, elle mit cela sur le compte de la fatigue due à un long voyage. La seconde, elle attribua cela à sa propre médiocrité en ce qui concernait l'orientation. Mais bientôt, elle se trouva complètement perdue au milieu des arbres, incapable de trouver le Nord. La pénombre permanente qui régnait dans la sylve la rendait folle, et elle avait de plus en plus de mal à rester lucide. L'eau des rivières qui serpentaient ici ou là lui avait immédiatement semblé impropre, ce qui n'arrangeait pas sa déshydratation qu'elle essayait de combler en recueillant l'ondée au matin. Mais le pire était la faim qui la tenaillait en permanence. Elle avait pensé pouvoir trouver des fruits dans la forêt, mais Vertbois semblait lui refuser son aide. Tout ce qu'elle trouvait était pourri et gâté, et quand les fruits étaient bien mûrs, ils étaient dangereux pour la santé, voire mortels. Un piège tout désigné pour ceux qui n'y prêtaient pas attention.

Elle avait erré ainsi, sans savoir exactement combien de temps, jusqu'à finalement céder à la frustration qui l'avait gagnée :

- Pourquoi les Elfes de Vertbois ne veulent-ils pas se montrer ? Que craignent-ils d'une femme seule ? Je viens en paix ! Je viens rencontrer votre souverain, le Seigneur Angrod, pour lui parler d'une affaire de la plus haute importance ! Les Elfes ne savent-ils plus différencier leurs amis de leurs ennemis ?

Elle avait crié cette dernière phrase en tournant sur elle-même, pour montrer aux arbres immobiles qui la regardaient paisiblement une bague qu'elle portait à l'index. Une bague qu'on lui avait offerte, il y avait très longtemps : un cadeau précieux que les Eldar ne faisaient pas à la légère. Un don qui faisait de son porteur un « Ami des Elfes ». Elle s'attendait presque à voir surgir des silhouettes gracieuses de l'obscurité, à entendre des rires et des saluts lancés à pleins poumons. Il n'y eut rien de tout cela. Le silence.

Elle s'assit, à bout de forces, et sombra bientôt dans l'inconscience, éreintée.


~ ~ ~ ~


Les Elfes de Vertbois n'abandonnèrent pas Dalia Ronce. Ils l'avaient suivie et observée tout au long de son errance, et quand elle s'était présentée comme une amie, ils avaient convenus d'accéder à sa requête, et de l'emmener auprès de leur Seigneur Angrod, pour qu'il décidât de son sort. Celui-ci avait ordonné qu'elle fût soignée par les meilleurs guérisseurs, et traitée comme une hôte de marque. Les gens du royaume sylvestre n'étaient guère amicaux avec les étrangers, mais ils savaient recevoir ceux qui avaient su gagner la confiance des Eldar. Quand elle se réveilla, Dalia fut remise d'aplomb par la médecine et la bienveillance des hommes et des femmes qui veillaient sur elle. On l'habilla de vêtements simples mais superbes, et elle fut conduite auprès du Seigneur de Vertbois, qui la reçut avec une grande familiarité :

Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! Angrod10

- Dame de Ronce, veuillez pardonner nos Sentinelles de ne pas avoir répondu plus rapidement à votre appel. Les temps sont troublés, pour les Elfes, et nous devons faire preuve d'une grande prudence.

Elle inclina la tête respectueusement. Elle n'aurait jamais imaginé pouvoir converser de la sorte avec le Roi de Vertbois, après avoir vécu de telles aventures. Elle lui en fit la réflexion, et il sourit :

- Je ne suis pas « Roi de Vertbois-le-Grand ». Ce titre appartient à Thranduil et à sa lignée. Je ne suis que le Seigneur qui veille à protéger son domaine.

- Je comprends, Sire. Permettez-moi de vous informer immédiatement de la raison de ma présence ici. Je suis porteuse d'informations capitales, que vous devez à tout prix entendre.

- Je vous écoute attentivement, chère Dame. Vous avez fait une longue route, et avez bravé seule les dangers d'Eryn Lasgalen. Je ne peux que vous accorder tout le temps que vous demanderez.

Elle remercia ce souverain fort courtois et fort bien disposé à son égard. Elle avait entendu bien des choses positives au sujet d'Angrod, mais elle ne s'attendait pas à découvrir un personnage aussi charmant et aussi ouvert. Elle n'était après tout qu'une émissaire inconnue d'une assemblée dont il pouvait aussi bien rejeter la légitimité. Au lieu de la chasser ou de mettre en doute sa bonne foi, il acceptait de lui consacrer son temps. Elle ne comprit pas immédiatement que, si long que pût être l'exposé qu'elle lui proposerait, cela ne serait qu'un clin d'œil pour un Elda. Dalia commença par le début :

- Je vous ai fait parvenir une lettre, je pense que vous devriez la lire avant toute chose.

Il s'exécuta de bonne grâce, et s'absorba un instant dans la lecture, avant de revenir à son interlocutrice. Ses sourcils se froncèrent légèrement, comme s'il attendait davantage d'informations :

- Vous savez tout ou presque, Sire. Nous craignons que la Terre du Milieu coure à nouveau un grand danger, et nous pensons que l'unité sera notre meilleure arme contre les dangers qui nous guettent. Trop longtemps, nos ennemis ont profité de notre division, exploité nos intérêts individuels. Nous aurions pu conserver cette information pour nous, ou ne la divulguer qu'à quelques rares privilégiés. Au lieu de quoi, nous pensons que chaque royaume, chaque peuple doit être informé de ce qu'il se trame. Nous pensons qu'en nous unissant dans la quête de ces artefact de grand pouvoir, nous pourrons prévenir tout déséquilibre. La Terre du Milieu n'a pas besoin d'un nouveau conflit.

Angrod se leva, et invita Dalia à marcher avec lui. Ils arpentèrent les allées superbes du Palais, qui était un mélange spectaculaire entre un savoir-faire inspiré des Nains, et une poésie toute elfique que l'on retrouvait partout, dans les sculptures, dans les décorations exquises et dans les peintures aux couleurs vives :

- Nous sentons depuis longtemps que des forces sont à l'œuvre. Les Elfes ont payé un lourd tribut dans la guerre contre l'Ordre de la Couronne de Fer, et nous n'ignorons pas quels malheurs surviennent lorsque l'intérêt d'un seul l'emporte sur l'intérêt de tous. Les Hommes ont donné un exemple malheureux de cette vérité jadis, et l'Anneau Unique de Sauron ne fut pas détruit quand l'occasion se présenta. Le sang des Elfes Sylvains inonda le sol à Dagorlad, à Barad-Dûr, mais Isildur le Roi des Hommes entendit garder l'Anneau pour lui. La situation ne semble pas avoir changé depuis ces tragiques épisodes qui ont enténébré le Troisième Âge.

Les âges passent, mais le cœur des Hommes s'anoblit-il ? Vous êtes une exception bienvenue, un diamant céleste dans une mer de zircons. Qu'en est-il du reste de votre race ? Ce Warin, dont le nom est murmuré avec horreur, n'était-il pas un homme de pouvoir qui a dominé l'Ordre dont la noirceur s'est répandue jusqu'au cœur de notre monde ? Imladris, Fondcombe comme vous l'appelez, a été ravagée par la folie et l'ambition. Je ne peux permettre qu'Eryn Lasgalen subisse un sort analogue. En aucun cas.


Dalia savait qu'Angrod avait raison. Il était bien plus sage et plus expérimenté qu'elle le serait jamais, et sa réflexion était profondément logique. Pourtant, il était de son devoir d'essayer. Elle n'en ferait peut-être pas le principal allié du Gondor, mais elle pouvait glaner quelques concessions, et obtenir la promesse qu'il ne les abandonnerait pas s'ils avaient besoin de lui :

- Sire, je ne suis pas différente des miens. Je crains autant que j'espère. Je suis condamnée à faire des choix bons et mauvais, à être dans l'errance pour mieux trouver mon chemin. Les Hommes n'ont pas votre sagesse, il est vrai. Nous n'avons pas votre longévité, ni votre connaissance. Cependant, nous partageons le même amour de la vie, le même amour de la paix, j'en suis convaincue. Nous nous battrons de toutes nos forces pour préserver ce en quoi nous croyons, car nous ne pouvons rester inactifs face au Mal qui grandit.

- Là est peut-être l'erreur, Dame de Ronce.

- Je ne le crois pas, Sire. Si nous pouvons changer les choses, si nous pouvons améliorer l'avenir, ou au moins empêcher qu'il ne s'assombrisse, je pense que nous devons tout tenter. Je travaille à guérir mon prochain, et en cela j'influence le cours des choses. Je ne laisse pas la maladie gagner, ni la gangrène se répandre. Et, s'il m'en est donné la possibilité, je cherche à prévenir l'apparition de tout mal. Je suis certain que les Elfes de Vertbois sont capables de nous aider à guérir ce monde. Ensemble, Sire, nous pouvons faire en sorte de protéger ce futur que nous voulons. Ensemble.

Elle plongea son regard déterminé dans les yeux d'Angrod. Elle n'aurait même pas soupçonné avoir une telle force de caractère et une telle éloquence en elle. Elle se surprenait, et assurément ce voyage avait changé bien des choses dans sa façon de concevoir le monde. Elle avait vu la guerre, elle avait vu les menaces qui se déplaçaient dans l'obscurité. Seule une vive et éclatante lumière pouvait les révéler et les détruire. Le Seigneur de Vertbois détourna un instant le regard :

- J'ai besoin de réfléchir à tout cela, Dalia de Ronce. Profitez de notre hospitalité, je vous en prie. Je vous ferai mander lorsque j'aurai pris une décision.

- Je vous remercie, Sire.

#Dalia #Ronce #Angrod
Sujet: Couronnes, Plumes et Lames: La Missive des Erudits
Forlong

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Rechercher dans: Tharbad   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Couronnes, Plumes et Lames: La Missive des Erudits    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 13 Déc 2015 - 22:45
Une poignée de volontés insatiables et d’irréductibles espoirs. Il n’en fallait pas plus en cette fin de soirée pour réunir ces esprits érudits et sages qui veillaient avec bienveillance sur les Terres du Milieu. Ils n’avaient pas tous été d’accord sur les termes à employer, sur les destinataires et sur le contenu de la missive. Les discussions avaient été longues bien que nécessaires. La situation actuelle exigeait d’eux qu’ils interviennent, qu’ils se manifestent. Ils étaient trop peu nombreux pour intervenir directement, trop peu nombreux pour contrebalancer la nouvelle menace qui pesait lourdement sur les peuples libres … libres mais endormis, insensibles aux échos inquiétants qui parcouraient les royaumes des hommes, des nains et des elfes. Personne ne s’était soucié des lieux de culte et de savoir, des derniers sanctuaires de l’histoire et de la mémoire d’Arda. Les hommes avaient bien plus souvent les yeux rivés sur les pièces d’or, les traités d’échanges commerciaux et les signatures qui ornaient un parchemin venant valider un mariage important. Adieu les contes et les légendes, adieu les histoires de grand-mère lors des veillées au coin du feu, adieu les héros des temps anciens : des boniments, des sornettes, des histoires à dormir debout ! Pourtant l’été précoce n’avait pas porté avec lui que de fortes chaleurs et quelques bonnes transpirées. Un orage important se préparait auquel nul ne prêtait attention, qui se formait ailleurs qu’au creux des nuages et des tourments du ciel.

Ils pensaient à tout cela quand ils apposèrent leur signature au bas de la missive. La plume formait ce bruit si caractéristique lorsque l’encre se pose sur le parchemin, scellant à jamais leur volonté à celle de leurs pairs. L’un après l’autre ils prirent soin d’annoter leur nom dans un silence lourd de sens. Ce n’était pas leur destin qui était en jeu, la plupart d’entre eux avaient vécu de nombreuses saisons, mais bien celui des hommes et des femmes qui peuplaient ces terres, et celui de leurs enfants. Car le mal qui tendait vers eux ses bras menaçants portait le masque de la toute-puissance. Et l’équilibre pouvait être rompu à tout instant.

Ils regardèrent l’ensemble des parchemins qui couvrait la table devant eux. Un exemplaire pour chaque souverain en son royaume. Ils échangèrent un dernier regard, quelques mots, salutations respectueuses ainsi que quelques murmures d’espoir. Rien n’était perdu d’avance.  Ils se saisirent chacun de la lettre qui leur revenait. Les penseurs et les sages se faisaient émissaires, et il n’était plus à présent que les voix qui devaient porter ce message aux quatre coins du monde. La route était plus ou moins longue depuis les portes de Tharbad, mais chacun savait ce qu’il avait à faire, et les doutes n’étaient plus permis.
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#Dalia #Ronce #Alessa #Sora #Alatar #Pallando #Makiaveel #Marco #Volo #Gorion #Edwin #Demetion
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Forlong

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag dalia sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 7 Juin 2014 - 16:45
Le soleil venait de se lever, et certaines rues de la Cité Blanche demeuraient encore sous l'ombre des murailles. Cependant l'on pouvait déjà sentir que la journée serait chaude, comme souvent ces derniers temps. Certains s'en plaignaient déjà, mais le souvenir du Rude Hiver était encore vif dans la mémoire de la plupart.

Depuis quelques jours la ville était devenue une véritable ruche, avec des centaines de commerçants, artisans, voyageurs et soldats se préparant au mariage du roi Aldarion avec la princesse Dinael de Dale. Le général Cartogan, responsable de la sécurité, avait renforcé la garnison de la cité afin d'éviter tout incident. Tous les voyageurs et invités ne bénéficiant pas d'un permis signé par la main du gouverneur devaient s'installer sur les champs de Pelennor. Un océan de tentes était apparu devant les portes de Minas Tirith.

Et pourtant, l’événement qui avait attiré une petite foule sur la place en face de la caserne n'avait aucun rapport avec ces festivités. Un grand échafaud, dressé spécialement pour cette occasion, était entouré par un bataillon de Gardes de la Fontaine, la formation d'élite de l'armée du Gondor. Les spectateurs se tenaient à une distance raisonnable de leurs lances brillantes.

Une rangée de chaises fut installée sur un des côtés de la plateforme, recueillant un groupe plutôt impressionnant. Il y avait donc Alcide d'Illicis, le gouverneur de la Cité Blanche. Le célèbre général Cartogan, chargé de rétablir l'ordre dans le royaume, et à sa gauche le commandant de la Milice. Niklas Makiaveel, professeur réputé de l'Université de Minas Tirith, murmurait quelque chose à l'oreille de Tiber Goloth, juge et représentant de la Compagnie du Sud. Finalement, Dalia de Ronce, Grande Guérisseuse de la cité, se tenait droite dans son siège, son regard sévère scrutant la foule.

Il s'agissait du comité convoqué par le Roi Méphisto six mois auparavant, dans le but d'enquêter et juger les crimes de Warin, seigneur du Gondor.

L'accusé était debout face à eux, surveillé par deux Gardes de la Fontaine, les mains sur les pommeaux de leurs épées longues. Sa barbe était taillée et sa chemise noire propre, mais son visage portait des signes de fatigue et de désespoir. Il plissait les yeux, ayant perdu l'habitude de la lumière du soleil au cours des mois passés au cachot. Lors de son premier séjour dans les geôles, il avait réussi à s'enfuir et rejoindre l'Ordre de la Couronne de Fer. Cette fois, le général Cartogan avait pris des précautions. Warin était en permanence gardé par deux soldats d'élite, capables de faire face à un troll des cavernes si cela s'avérait nécessaire. Qui plus est, le prisonnier était transféré de cellule en cellule à des intervalles irréguliers, rendant pratiquement impossible toute tentative d'organiser une fuite.



Niklas Makiaveel fut désigné pour lire le verdict du comité. Il se leva et déroula un parchemin. Sa voix de professeur vétéran s'éleva, en faisant taire la foule:

Warin, ancien noble du royaume du Gondor. Une longue enquête nous a permis de découvrir la nature de vos crimes terribles. Jadis, vous fûtes condamné à la prison à vie par notre souverain le Roi Méphisto du Gondor, pour manigances et tentative de prise de pouvoir dans la Cité Blanche. Vous vous êtes enfui, en assassinant trois geôliers. Ce n'était que le début de votre activité sanguinaire. Vous avez tué, de sang froid, le Baron Wulfric Domontes et ses hommes. Avec l'aide de l'infâme Balthazar le Noir, vous avez bâti l'Ordre de la Couronne de Fer, une organisation vouée à la destruction du Royaume du Gondor et des Peuples Libres. Les meurtres, viols, et destruction de vos sont aussi votre responsabilité. Vos complots ont dépassé les frontières du pays, en semant le chaos et la discorde parmi nos alliés, au Rohan et en Arnor. En joignant les forces avec les ennemis du Gondor, votre lien renforcé par le culte infâme de Morgoth, vous avez planifié l'assassinat du prince Aleth, fils de Méphisto, ainsi que l'enlèvement de son frère cadet, Chaytann. Depuis la disparition de Numenor causée par la colère des Valar, notre peuple n'a jamais donné naissance à un individu aussi avide de pouvoir, cruel et venimeux. Pour trahison du plus haut degré, meurtres, complots, cultisme illégal et enlèvement, vous serez à jamais connu comme ennemi des Peuples Libres. Par la force de ce document, signé par le Roi Méphisto et les six jurés ici présents, je vous condamne à mort, Warin!

Au fur et à mesure que l'universitaire prononçait ces mots, la foule devenait de plus en plus agitée, et des insultes se firent entendre, adressées à Warin. Des centaines de Gondoriens avaient soufferts des mains de l'Ordre de la Couronne de Fer et de Balthazar, le Démon Noir. Certains avaient même ramassé des pierres, avec l'intention de les jeter dans la direction du condamné. Cependant lorsque le  capitaine des Gardes de la Fontaine donna l'ordre de resserrer les rangs et les lances furent pointées dans la direction de la foule, les têtes enflammées se refroidirent rapidement.



Ce fut au tour de Tiber Goloth, juge de la Compagnie du Sud d'Osgiliath, de se lever. Il prit la parole:

Il n'existe aucun châtiment suffisant pour punir des hommes comme celui-ci. Cependant, la terre du Gondor a bu assez de sang à cause des crimes de cet individu. Demain, le roi Aldarion du Gondor sera marié à Dinaelin, princesse de Dale, commençant une nouvelle ère de prospérité et de paix en Terre du Milieu. Il serait de mauvais augure de verser du sang la veille d'un jour pareil. Ainsi, nous condamnons Warin à être pendu par le cou jusqu'à ce que la mort s'ensuive. Maître bourreau, faites votre devoir.

Le regard de Warin était rempli de haine, lorsqu'il se tourna vers les jurés. La plupart l'ignorèrent, ou détournèrent leurs têtes avec dégoût, mais le général Cartogan le regarda droit dans les yeux, froid et impassible, un léger rictus déformant ses nobles traits. Il fit signe au bourreau de procéder.

L'homme encapuchonné mit la main sur l'épaule du condamné, et le guida vers le gibet. Il lui ligota les mains derrière le dos, et resserra la corde autour de son cou. Warin cracha dans la direction de la foule, en causant des nouveaux cris de colère et insultes.

D'un coup de pied habile, le bourreau dégagea le tabouret sur lequel se tenait le condamné. Les pieds de Warin se débattirent dans l'air pendant un moment, cherchant un appui inexistant. Sa nuque n'avait pas brisé immédiatement, il mourrait d'asphyxie.

Il se débattit pendant un moment encore, les yeux grands ouverts, puis son corps se raidit.

Le commandant de la Milice le regarda sans aucune compassion et grogna:

-On aurait du le pendre il y a longtemps...

Ce fut à Dalia de Ronce, Grande Guérisseuse de Minas Tirith, de confirmer la mort de Warin. La corde fut coupée par le bourreau, et le corps posé sur l'estrade. La guérisseuse vérifia l'absence du pouls pendant une trentaine de secondes, avant de déclarer le décès du condamné par asphyxie.

Le corps fut emballé dans un grand sac de tissu. Il serait brûlé et ses cendres enterrées dans un cimetière dévoué aux criminels, en dehors des frontières de la cité. La foule commençait à se dissiper peu à peu...les préparations pour le grand mariage attendaient.

Ainsi finit Warin, seigneur du Gondor, Edwen de la Couronne de Fer, traître et assassin, ennemi des Peuples Libres.

#Warin #Dalia #Cartogan
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