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Sujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...
Learamn

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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 17 Sep 2015 - 23:38
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     #Nunne

En donnant cet arme  à Lithildren Nunne,  ne lui avait pas seulement une magnifique arme pour se défendre il s’était aussi totalement coupé de son passé par ce geste symbolique.  Enfin l’épée avait trouvée preneur et l’ébéniste ne serait plus hanté par la présence de cette lame qui dans sa main avait massacrée tant d’innocents. Il avait appréhendé la réaction de l’elfe quand il lui avait fait son aveu mais celle-ci s’était révélée étonnamment compréhensive ; s’il lui avait révélé ce secret que peu de monde connaissait c’est parce qu'il sentait en elle quelque chose de différent ; elle lui avait fait confiance et il sentait que le sentiment était réciproque. Avant qu’ils ne se quittent il se devait de lui dire la vérité , elle devait savoir quel genre d’homme lui avait sauvé la mise .
Alors qu’ils attendaient devant la porte l’arrivée d’Erennel , l’elfe aux cheveux d’argent se dirigea vers Amiel qui se tenait auprès de son mari.  Lithildren passa alors autour du cou de la belle blonde un magnifique pendentif elfique qu’elle présenta comme appartenant à sa famille et elle accompagna son présent d’une bénédiction . Le visage d’Amiel s’illumina alors d’un large sourire  ; elle contempla un moment le bijou avec des yeux admiratifs.

-Co..Comment pourrais-je accepter ?
bégaya-t-elle.

Qu’avait elle fait pour mériter un tel cadeau? Ce médaillon devait représenter tellement de choses pour l’elfe ; une dernière relique de son passé oublié et elle était prête à s’en séparer pour remercier ses bienfaiteurs. Nunne posa sa main sur l’épaule de sa femme

-Amiel
, fit il d’une voix douce , personne ne le mérite autant que toi …

Un peu confuse et presque au bord des larmes la jeune femme noya Lithildren sous un déluge de remerciement sincères.

Devant ce geste exemplaire Eugénion s’empressa d’offrir à son tour quelque chose à ses hôtes en guise de remerciement ; il fouilla un peu dans sa sacoche et en sortir la chose la plus précieuse qui s’y trouvait , du moins à ses yeux : un petit sachet de Vieux Tobie de la Comté . Son herbe à pipe préférée qu’il avait payé à prix d’or chez le meilleur producteur de la région ; s’en séparer lui déchirer littéralement le coeur mais le Hobbit ne devait pas se montrer cupide ou égoïste après les fiers services dont il avait bénéficiées.

-Monsieur ; je voudrais , avec ce hem...euh “maigre” .. présent vous remercier de votre aide et de votre  hospitalité.

Le Semi-Homme lui tendit le Vieux Tobie que Nunne accepta avec un sourire aux lèvres ; toutefois au moment où il voulut saisir son cadeau Eugénion flancha et sans s’en rendre vraiment compte il ne lâcha pas le sachet qu’il tenait ferment dans sa petite main tremblante. Le Suderon se mit alors à rire

-Ce n’est pas grave Maître Hobbit , gardez votre herbe ; de toute façon je n’en fume pas .

Les deux chevaux partirent alors simultanément au galop en direction de la sortie de la ville ; il n’y avait plus une seconde à perdre .

Nunne et Amiel les regardèrent s’éloigner pendant plusieurs secondes et quand leurs invités ne furent indentifiable que sous la forme d’un lointain nuage de poussière soulevé par les sabots de leur monture les deux futurs parent se retournèrent et entrèrent dans leur maison pour y  reprendre leur vie paisible , ils n’avaient pas plus d’espérances.



La suite ici : Entre deux pensées , il n'y a plus le temps de se prélasser.
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 7 Sep 2015 - 22:01

Eugénion se détendit sur sa chaise , il était vraiment soulagé d’entendre qu’Erennel les accompagneraient. Pas que le Semi-Homme ne faisait pas confiance à Lithildren mais quelque part la présence de l’homme blond qui lui avait sauvé la vie la veille le rassurait . Aussi antipathique qu’il pouvait l’être Erennel était intervenu au moment propice pour les venir en aide au mépris des risques et du danger. Oui , continuer avec lui n’était définitivement pas une mauvaise chose . Non , non , non et encore non cela ne pouvait qu’être positif . Il en était certain ou du moins se forcer il à en être certain : les différends flagrants entre le forgeron et l’elfe? Le marchand ambulant se voilaient volontairement les yeux et les mettaient rapidement de côté ; après tout , tout allait s’arranger face à l’ennemi commun .  Du moins il l’espérait.
Il se resservit allègrement des oeufs brouillés, son moral allait mieux ; beaucoup mieux et donc par conséquent son appétit aussi. Ah ! Il en faut parfois si peu pour remonter un moral au plus bas ; les trois mots d’Erennel avait soudain donné un regain de vitalité au Semi-Homme.  

Lithildren , Erennel et Eugénion ; à eux trois ils formaient une équipe invincible , ensemble ils pourront braver tous els dangers imaginables et nul ne pourra se mettre sur leur chemin.

Cependant le philosophe autoproclamé semblait bien être le seul à se montrer aussi enthousiaste face à ladite situation . Visiblement préoccuppée l’elfe aux cheveux d’argent s’était retiré sans un mot dans un chambre tandis que l’homme blond ne s’était toujours pas séparé de sa mine grave et de so air bougon qui inspirait tout sauf la jovialité. Même le visage de Nunne semblait s’être assombri , comme s’il prenait petit  à petit conscience du danger auxquel ces invités étaient exposés et de leur chances de survie ; assurément trop faibles pour s’en réjouir. Leurs agresseurs il ne les connaissaient que trop bien , et il n’en était ni fier ni heureux. Ils connaissaient leur violence , leur cruauté et leur ténacité .

Il y eut alors un long moment de silence pesant durant lequel Eugénion , comprenant progressivement que tous ne partageaient pas sa gaieté , perdit progressivement son sourire.
Les convives s’échangeaient quelques regards discrets mais il se passa plusieurs minutes sans que le moindre mot ne fut formulé. Chacun réfléchissait à la suite des événements et à la tournure que pourrait prendre toute cette aventure.

-Il ne faut pas attendre plus longtemps
, dit alors le Suderon , vous devez partir au plus vite . Erennel allez chercher vos effets au plus vite et rejoignez nous ici prêt à partir avec votre cheval ; Maitre Hobbit je vais vous accompagner au Poney Fringant pour récupérez vos affaires ; il vaut mieux que l’elfe reste ici pour l’instant moins elle sera exposé mieux ce sera. Allez ne traînons pas!

Saisissant sa ceinture , Nunne se précipita à l’extérieur tandis qu’Eugénion finit son assiette au plus vite avant de lui emboîter le pas en faisant de son mieux pour tenir le rythme. Erennel était lui aussi partit prestement et ils l’avaient perdus de vue , le Hobbit espérait simplement que l’homme blond n’avait pas changé d’avis et ne leur fausserait pas compagnie en disparaissant dans l’ombre. L’ébeniste se dirigeait vers l’auberge la plus fameuse du village au pas de course et le Semi-Homme éprouvait toutes les peines du monde à le de près. Ses jambes étaient trop courte pour faire d’aussi grand pas et puis tout cette histoire ce n’était pas bon pour la digestion après un repas si copieux. D’habitude il s’allongeait sur une colline en fumant sa pipe tout en écartant avec plaisir ses larges et velus doigt de pied mais là il fallait courir , trébucher , se relever et continuer à courir pour perdre le moins de temps possible. Eugénion avait peut-être l’esprit plus aventurier que l’écrasante majorité de ses congénères mais il ne fallait pas pousser le bouchon de cidre trop loin , il y avait des limites à ne pas dépasser pour le Hobbit qu’il était. C’est donc a bout de souffle et complètement exténué qu’il atteignit l’auberge avec plusieurs minutes de retard sur Nunne ; il s’arrêta à moment et s’appuya contre le linteau de la porte pour reprendre sa respiration. Puis après avoir rapidement salué l’aubergiste d’une petite voix il suivit le Suderon à l’étage ; il courut dans sa chambre et rassembla prestement ses affaires dans son sac de voyage . Il n’oublia rien : ses pipes , ses nombreux sachets d’herbes à pipe , ses encas en cas de petits ou moins petits creux , quelques vêtements de rechange , plusieurs livres et bien d’autres choses encore , la liste de ses effets étaient bien longues . Pendant ce temps Nunne s’était occupée des bagages de Lithildren qui , habituée à voyager sur les routes , voyageait très léger ; l’ébéniste eut donc tôt fait d’achever sa tâche et dut attendre que le Semi-Homme ne le rejoigne avec son énorme baluchon pendant presque dix minutes.  Quand enfin il aperçut la silhouette trapue du Hobbit son visage au teint mat se fendit d’un sourire.

-Maître Hobbit ! Allez ne traînons pas il faut rentrer et vite !
s’exclama-t-il en lui donnant une tape derrière le dos.

Sans plus attendre l’homme s’élança dehors et prit la direction de sa maison . Si le premier trajet avait été difficile à supporter pour le pauvre petit philosophe celui du retour s’apparentait plus à une véritable torture . Nunne ne s’était toujours pas décidé à ralentir la cadence et Eugénion était obligé de ne pas le perdre de vue car il ne se rappelait plus très bien comment l’on se rendait à la bonne adresse ; de plus son énorme sac de voyage n’arrangeait pas les choses.  A chaque foulée supplémentaire qu’il effectuait il avait l’impression que son dos était sur le point de se briser en deux. Heureusement pour lui rien de tout ceci n’arriva et il arriva à bon port en un seul morceau et plus ou moins indemne.


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Pendant ce temps là Amiel débarrassait la table avec des mains tremblantes qui trahissaient son état troublé. Elle fit la vaisselle avec un regard vide , perdue dans ses pensées . Toutes ces histoires que lui avaient racontés son mari ; elle avait fait l’erreur de les croire lointaines et révolues et voilà que les démons du passé ressurgissaient sans crier gare . Comme dans un cauchemar , oui elle était dans un cauchemar . Ils avaient aidés et hébergés des personnes recherchées par ces malfaiteurs; par conséquent ils étaient eux aussi exposés au danger. Et puis s’ils apprenaient le passé de Nunne, si l’un d’entre eux l’avait déjà aperçu par le passé et le revoyait maintenant en train d’aider l’elfe aux cheveux argentée. Oh ; elle n’osait même pas songer ce qui arriverait alors ! Si jamais son mari venait à être tuée elle ne tiendrai pas le coup et leur enfant non plus ; oh leur enfant , leur enfant rêvé . Aurait il la chance d’entrevoir la lumière du jour ou était il condamné  à la nuit. A chaque seconde qui passait elle craignait de voir une troupe de brutes épaisses armées jusqu’aux dents défoncer la porte en bois sans ménagement et tuer et vandaliser tout sur leur passage. Quand Nunne était là , elle se sentait inexplicablement plus en sécurité ; sa seule présence la rassurait mais à présent qu’il était parti elle n’espérait plus qu’une chose : le voir revenir en vie.  Ne pouvant pas continuer à affronter cette solitude déprimante , la belle blonde monta à l’étage et frappa à la porte de la chambre qu’ils avaient temporairement prêtés à l’elfe. Elle entra. Lithildren assise sur son lit semblait profondément plongée dans ses pensées presque en état de méditation ; Amiel dut signaler sa présence en s’éclaircissant la gorge. D’un mouvement gracieux , l’elfe amnésique tourna la tête en direction de son hôtesse.

-La maison vous plaît ?
demanda la jeune femme avec un sourire un peu gênée . A vrai dire elle ne savait pas vraiment comment aborder une conversation avec un tel être ; elle n’avait jamais rencontrée d’elfes auparavant . Quand nous l’avons acheté elle était en piteux état mais nous avons fait quelques travaux Nunne et moi et nous l’avons aménagé et décoré à notre goût .

La jeune femme leva la tête et contempla un moment les ornements et les gravures effectués par son époux.

-C’est plutôt simple et loin du luxe des plus nobles bâtisse mais c’est coquet et confortable. Et puis c’est notre chez nous . Il n’ y a rien de plus important que d’entretenir et de chérir sa demeure.

Elle s’assit alors à côté de l’elfe

-Vous savez , quand je vous ai vu je me suis demandé si c’était une bonne idée de vous accueillir. Après tout vous aviez des ennuis et j’étais effrayé à l’idée de devoir affronter un danger aussi grand que celui que vous encourait mais en y réfléchissant je ne regrette en rien mon acte car vous n’avez plus de “chez vous” et il est important de tout mettre en oeuvre pour que vous la retrouviez : votre maison.

Prise d’un élan de compassion soudain et ne réfléchissant pas vraiment à son geste elle posa ses mains sur les épaules de Lithildren.

-Vous devrez être courageuse pour aller au bout de votre périple mais du peu que je sais de vous sachez que je ne doute pas une seule seconde de vos talents.

C’est alors qu’ils purent entendre la porte s’ouvrir au rez-de-chaussée et la voix de Nunne qui annonçait son arrivée dans la maison . Amiel se leva et sortit de la chambre pour rejoindre son mari , Lithildren la suivant de près. Le Suderon donna à l’elfe ses effets puis il avisa d’un regard amusé l’énorme baluchon d’Eugénion.

-Je crains bien qu’il vous sera impossible de transporter tout ça Maître Hobbit .

Ce dernier émit alors un petit rire avant de répondre d’un ton qui se voulait rassurant.

-Ne vous inquiétez pas , je vais mettre tout ça dans ma charette que va tirer mon fidèle poney.

L’ébéniste haussa un sourcil

-Une charette? Un poney? Je crains bien que cela soit impossible mon cher ami ; il vous faudra voyager léger pour plus de rapidité ; avec un poney et une charette vos ennemis auront tôt fait de vous rattraper. Laissez les donc ici je les confierai au prochain Hobbit de passage qui les ramènera en Comté.

Eugénion se sentit désemparé , il n’avait jamais été question de se séparer de tout ça ; cela représentait bien trop à ses yeux . Il avait beau philosopher sur l’absurdité et la superficialité du monde , cette charrue et son contenu représentaient beaucoup pour lui. Mais il allait devoir se faire violence et accepter la proposition de Nunne même si cela ne l’enchantait guère ; quel autre choix avait il ? C’était ça ou se faire trancher la gorge alors bon …

Alors que le Semi-Homme choisissait soigneusement ce qu’il prendrait avec lui ou pas ; Nunne adressa un signe discret de la tête à l’intention de Lithildren pour qu’elle le suive. Il la conduisit dans une pièce exsangue en contrebas , une sorte de cave où était disposé de multiples objets et outils . Le Suderon se retourna alors et parla d’une voix basse qui restait pour autant parfaitement audible pour l’ouïe fine de l’elfe.

-Avant que vous partiez et parceque vous semblez être la convoitise des membres de l’Ordre , ou des ex-membres qu’en sais-je ; il faut que je vous confie quelque chose.

Nunne soupira , il savait pertinemment que ce qu’il s’apprêtait  à révéler était un sujet extrêmement délicat mais il avait l’obligation de le lui dire car elle devait savoir ce qui pourrait l’attendre pour mieux se défendre.

-Mais d’abord vous devez me promettre de garder cela secret , n’en parlez à personne  ; surtout pas à l’homme blond. J’ai confiance en vous , un peu moins en lui même s’il ne sera pas votre ennemi.

Il jeta des regards stressés dans tous les sens comme pour s’assurer que personne ne s’était caché pour l’entendre ; mais il n’y avait qu’eux deux dans la pièce . Norfal n’était plus dans le coin et les rats avaient été éradiqués par le Suderon et sa femme quand ils avaient emménagés.

-Si je connais tant de choses au sujet de cet Ordre ce n’est pas parceque je l’ai combattu par le passé mais c’est car j’en ai fait partie. Oui j’ai été l’un de leurs combattants ; ils m’ont recruté et endoctriné quand j’étais encore un gamin ; orphelin errant sous le soleil de plomb du Sud. Pendant longtemps je les ai suivis car ils m’avaient donné une nouvelle chance de vie , j’étais complètement dévoué à leur cause ; sans une aide précieuse je n’aurai probablement jamais ouvert les yeux et je n’en serai parti.


Les lèvres tremblantes , Nunne peinait à continuer ; l’évocation de ce sombre passé était toujours aussi douloureux ; la plaie était loin d’être cicatrisée.

-Vous ne devez surtout pas les sous-estimer ; il est possible qu’un elfe soit à la tête de vos poursuivants , il y en avait plusieurs dans l’Ordre . Pour l’instant ils vous veulent en vie mais si vous opposez trop de résistance , ils n’hésiterons pas à vous planter un poignard dans le dos dans l’obscurité pour vous faire taire. Vous devez rester sur vos gardes , et puis j’ai pu voir que vous étiez armé de deux superbes dagues mais celles ci risquent de vous être inutiles lors d’un duel à l’épée.


Nunne se baissa alors et fouilla en dessous de quelques sacs de sable ; il trouva alors ce qu’il cherchait. Une belle lame solide et ornementée , sa structure , sa couleur et l’aura qu’elle dégageait ne laissaient pas planer le doute quant à son origine : elle sortait des forges d’Imladris.

-Je l’ai volée à Fondcombe après que nous ayons envahi la ville. Cette lame a des siècle de noble histoire mais récemment elle a commis beaucoup de méfaits entre mes mains , beaucoup trop . J’espère que vous saurez lui redonner sa noblesse d’antan.



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Quelques minutes plus tard ils étaient tous réunis au seuil de la porte : Eugénion et Lithildren étaient prêt à partir. L’elfe était debout à côté de son cheval ; la mule du Hobbit et sa charette était restées aux écuries . Eugénion ne transportait plus que le nécessaire qui comprenait tout de même plusieurs collations et sachets d’herbes à pipe. Il monterait sur le même cheval de Lithildren. Nunne et Amiel se tenait main dans la main près dans la porte , et ils souhaitaient bonne chance à leurs invités. Le départ était imminent , il n’y avait plus qu’à espérer qu’Erennel ne vienne pas trop tard ou juste qu’il vienne tout court.
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 1 Sep 2015 - 17:30

Eugénion ne put s’empêcher de frémir en entendant les dires de Nunne ; il avait beau être un poil plus vaillant que les autres représentants de sa race il n’en était pas pour autant un grand courageux ; et l’évocation de cet Ordre maléfique qui répand mort et destruction sur son passage avait de quoi effrayer le Hobbit philosophe qui prenait peu à peu conscience que sa vie ne tenait plus qu’à un fil .  Erennel de son côté restait impassible et silencieux , il devait sûrement se demander dans quel pétrin il s’était encore fourré , de son côté Lithildren semblait avoir déjà pris la mesure des choses.  Après un temps de réflexion certain elle parla de sa voix claire et harmonieuse dans laquelle transparaissait une pointe d’émotion ; elle avait compris que la cible principale n’était autre qu’elle même , en vie ;  et dans un élan de noblesse l’elfe aux cheveux d’argent affirma ne pas vouloir mettre en danger d’autres vies que la sienne : elle désirait continuer son périple seul , sans Erennel ou Eugénion. Le Semi-Homme se sentit étrange , pour une fois  il ne savait pas trop comment réagir ; Lithildren était son amie à présent et il désirait sincèrement vouloir rester avec elle et l’accompagner jusqu’au bout de son voyage , Eugénion détestait l’inachevé qu’il trouvait si absurde ; d’un autre côté si le danger était aussi important il ne voulait pas retrouver face à une nouvelle bande de tueurs . Le pseudo-philosophe essaya de dire quelques chose mais il ne put exprimer autre chose que sa confusion en bafouillant quelques mots sans connecteurs logiques .

La décision de Lithildren de se séparer de ses compagnons de route pour le reste du voyage était forte et courageuse ; en décidant de continuer seul elle augmentait les risques de se faire prendre et diminuait ses chances de se défendre . Mais la question résidait ailleurs , l’elfe avait elle encore un quelconque pouvoir de décision dans cette affaire? Rien n’était moins sûr et Nunne semblait l’avoir compris ; alors que Lithildren s’apprêtait à remonter les marches le Suderon prit la parole

- Votre intention est noble mais je crains fort que ce que vous dites soit au mieux inutile au pire dangereux.

Interpellée l’amnésique fit volte-face et fixa l’ébéniste qui continua  à parler sans ciller

-A peine serez vous sorti de la ville qu’ils vous cueilleront , seule vous n’irez pas bien loin . Et puis il n’est pas dans les habitudes de l’Ordre de laisser des ennemies et témoins derrière eux; ils vous traqueront un par un pour vous éliminer et si vous vous retrouvez seuls je ne donne pas cher de votre peau .  Fondcombe est sûr , la route qui y mène est loin de l’être ; à présent que vous avez trempé de cette histoire vous n’avez perdu le luxe du choix : si vous voulez survivre il va vous falloir tous continuer ensemble jusqu’à ce que la menace ne disparaisse.
Ensemble vous survivrez peut être , seul vous trépasserez.

Eugénion , en écoutant Nunne , se sentit d’un coup ragaillardi comme si les paroles de leur hôte lui avaient donné un coup de fouer . Parbleu ! Comment avait il pu songer une seule seconde à abandonner son ami amnésique? Comment avait-il pu seulement envisagé l’éventualité de la laisser continuer seule? Non ! Il lui avait dit qu’il irait jusqu’à Fondcombe à ses côtés et il comptait bien tenir sa parole ; le contraire serait trop absurde et puis imaginez une seconde ce qu’il se passerait en Comté si le mot passait qu’Eugénion Ionescgrin n’honorait pas ses promesses , déjà que la réputation du philosophe n’était pas au beau fixe. Frappant la table de bois de son poing ridiculement petit il s’exclama

-Ma foi ! Je ne laisserai assurément pas mon amie seule ! J’irai jusqu’au bout avec elle et je serai prêt à défendre nos vies corps et âme .


Des paroles bien vaillantes et un peu prétentieuse dans la bouche d’un marchand ambulant , amateur d’herbes à pipe de bonne nourriture et de philosophie à ses heures perdues qui était à peine capable de soulever un glaive . Cependant son courage et sa volonté étaient sincères et Lithildren pouvait compter sur un soutien indéfectible à défaut d’être indestructible . Un petit peu gêné par sa soudaine réaction , le Semi-Homme se reconcentra sur son assiette qui ne demandait qu’à être finie ; il avait l’impression qu’il n’avait pas mangé depuis une éternité.
Les dires d’Eugénion arrachèrent un sourire au Suderon qui échangea un regard amusé avec Amiel . Celle-ci s’assit alors avec eux autour de la table et s’adressa à Lithildren de sa voix douce .

-J’ai appris auprès de mon mari qu’il ne faut pas se fier aux apparence ; le Semi-Homme vous sera sans aucun doute d’un grand secours durant votre voyage .

Nunne but une gorgée de lait chaud et reprit la parole tout en mâchonnant un bout de pain agrémenté de confiture .  

-Quoiqu’il en soit il vous faudra partir au plus vite , dès aujourd’hui ; qui sait si les sbires de l’Ordre n’ont pas déjà cherché du renfort….

Les regards se tournèrent alors vers Erennel ; c’était à son tour de décider. Le forgeron blond mettrait il  sa haine des elfes de côté et continuer le voyage avec les deux aventuriers ou au contraire s’enfermerait-il dans sa rancoeur pour ne plus jamais en sortir et les laisser partir sans lui. Quoiqu’il en soit son choix était crucial pour son propre avenir et pour celui de Lithildren et Eugénion.




Norfal avait reçu une mission très claire de la part d’Oropher , localiser l’elfe et ses compagnons , retrouver leur trace . Une tâche bien loin d’être aisée ; Bree était un village d’une taille conséquente et l’espion savait qu’il avait peu de temps pour les retrouver avant qu’ils ne partent . Par chance la présence inhabituelle d’une elfe accompagnée d’un Hobbit facilitait les choses ; de tels phénomènes ne passaient pas inaperçus. Il n’avait pas attendu une seule seconde pour commencer son enquête , glanant des informations ça et là auprès des habitants . Norfal avait remarqué de son oeil expert que l’homme qui était intervenu auprès de la garde ne semblait pas venir de la région ; il donna son descriptif à plusieurs habitants avec l’espoir que ceux ci lui cèdent son nom et son adresse ce qui finit par arriver quand il interrogea une vieille femme qui faisait du tricot juste devant sa porte sur un tabouret de fortune . Dissimulé dans la foule il se rendit jusque dans la rue indiquée et se faufila derrière la maison qui devait être celle de d'ébéniste .  L’espion glissa silencieusement contre le mur jusqu’à arriver en dessous d’une fenêtre ; d’ici il pouvait clairement étendre des voix qui dialoguaient entre elles . Norfal s'agrippa au rebord de la fenêtre et d’un mouvement fluide qu’il pouvait se permettre de réaliser grâce à ses capacités physique et ses compétences en escalade , il se hissa au niveau de la vitre . A travers cette dernière il aperçut clairement les individus qu’il traquait , tous attablés autour d’un repas : l’elfe et le hobbit étaient assis côte à côté , l’ébéniste était auprès de sa femme et un peu plus en retrait se trouvait l’homme blond qui était intervenu durant le rapt raté.  De cette position il pouvait entendre ce qui se disait sans être repéré . La discussion était forte intéressante , ils débattaient pour savoir si l’elfe continuerait seul son périple ou si elle serait accompagné ; sous son capuchon l’espion esquissa un sourire , la chance était de son côté cette fois ci et il était décidé à ne pas la laisser s’échapper .  Toujours tapi dans l’ombre il attendait patiemment de recueillir les dernières informations nécessaires
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 6 Aoû 2015 - 14:06

Il est courant de dire que la nuit porte conseil , en l'occurrence pour Eugénion elle avait surtout apportée le repos et l’apaisement après une soirée très agités , sans nul doute trop agité pour son petit coeur qui avait du battre des recordes de vitesse de battements à la seconde. Le Hobbit avait bien cru y rester dans cette sombre impasse et ce malgré la vaillance de Lithildren qui s’était battue avant d’être maîtrisée ; s’il était en vie c’était grâce à l’intervention providentielle d’un homme grand , robuste et blond qui avait affronté les agresseurs , et s’ils ne croupissaient pas dans une geôle en train de subir un interrogatoire c’était encore grâce à un seconde intervention miraculeuse et bienvenue d’un citoyen qui les avaient amené jusque chez lui pour qu’ils y passent la nuit. Le philosophe se redressa sur son lit , de toute évidence trop grand pour lui bien que ce ne soit pas particulièrement désagréable de dormir dans une large couchette.  De fins rideaux de dentelles accrochés à la fenêtres filtraient les rayons d’un soleil matinal qui avait déjà bien amorcé son ascension quotidienne ; la chambre dans laquelle il se trouvait était petite mais coquette . Les propriétaires n’avaient pas encombrés l’espace de bibelots et décorations grandiloquentes inutiles ; il y avait simplement une belle étagère de chêne sculptée sur laquelle était posée quelques livres , au fond de la pièce il y avait une grande armoire , elle aussi en bois . Près de la fenêtre se trouvait un beau bureau avec un peu d’encre et de papier , une chaise elle aussi faite de bois était posée devant et puis il y avait ce grand et beau lit de cyprès dans lequel Eugénion , encore en état de choc , s’était assoupi la veille au soir.

En cette matinée , le Semi-Homme avait retrouvé ses esprits et semblait s’être bien remis de ses éprouvantes péripéties nocturnes . Ses étranges pensées commençaient à se reformer et à voyager dans les tréfonds de sa conscience.   Il était passé si près de la mort et ce qui s’était produit relevait presque du miracle. Se pourrait il que les Valars ou qu’une quelconque force divine et supérieure soit intervenue pour sauver sa vie? Était-ce seulement une hypothèse potentiellement envisageable? Non , non ,non et non ! Voyons ! Il fallait qu’il se reprenne ; les dieux et autres anges n’existaient pas , un point c’est tout. Ce ne sont que des des croyances populaires entretenues par les puissants et qui sont bonnes  à jeter aux orties.  Mais alors qu’est ce qui avait poussé cet homme mystérieux à intervenir rageusement? Et pourquoi cet ébéniste était il venu leur sauver la mise ? Que cachait ces deux hommes ? Quelles étaient leurs intentions ? Quelles étaient leurs motivations? Les questions étaient légitimes et Eugénion comptait bien récolter des réponses au plus vite .

Ses larges pieds velus ne touchaient pas le sol alors qu’il était assis sur le matelas , il descendit donc d’un habile bond  et s’habilla en vitesse avec une attention particulière . Quelque soient les circonstances ; il restait un invité dans la demeure d’un citoyen et en tant qu'invité il se devait de conserver un minimum d’allure .  Il replaça son mouchoir qui reposait sur sa table de nuit dans sa poche et embarqua sa pipe avec ; au final l nuit n’avait pas été si malheureuse car dans l’agitation le bandit avait lâché sa bourse d’herbe à pipe et le marchand ambulant avait pu la récupérer aussitôt.  Il sortit de la chambre et entendit des voix à l’étage inférieur , quelques mètres devant lui il pouvait voir Lithildren qui descendaient gracieusement les marches et qui s’adressait à deux hommes installés en contrebas . Elle descend totalement les escaliers et Eugénion la suit alors le plus promptement possible et descend à son tour .  Sous ses pieds les marches grincent un peu , le Hobbit fronce les sourcils , quand l’elfe était passé les marches étaient restées silencieuse ; était elle à ce point plus gracieuse et délicate que lui ? Il n’était pourtant pas un sauvage du Nord ou un Orc.
La belle Amiel sourit aux deux invités qui venaient de descendre depuis l’étage avant de les informer qu’ils pouvaient s’installer à table . Erennel et Nunne , qui semblait plongés dans leur discussion levèrent les yeux en direction de l’elfe aux cheveux d’argent qui s’étaient adressés à eux .




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       #Nunne


Nunne avait été un peu surpris par la réponse d’Erennel , ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait et pour cause il avait “répondu” à sa question par une autre interrogation . Visiblement son invité n’était pas forcément enthousiaste à l’idée de se confier à l’ébéniste ; il semblait plutôt renfermé sur lui-même , l’on pouvait aisément deviner à ses vêtements et ses traits profondément marqué que c’était un homme éprouvé sûrement solitaire qui voyageait beaucoup sur les routes.  L’artisan ne voulait cependant pas prendre rigueur de la politesse toute relative d’Erennel et il lui répondit calmement

-Cette épée , vous me demandez ce qu’elle a de particulier. Vous vous demandez sûrement pourquoi j’ai été saisi de stupeur et d’effroi en la voyant . Je voulais justement vous en parler mais vos compagnons ont aussi le droit de savoir ; ils courent à présent le même danger que vous.  Installons nous à table.


Les deux hommes rejoignirent la table où les attendaient déjà Eugénion et Lithildren tandis qu’Amiel posait les mets sur la table. La générosité semblait être le maître mot de cette future famille , s’il vivait aisément il ne vivait pas dans le luxe et disposait de moyens limités . Il était ébéniste et elle était infirmière ; des métiers honorables qui leur permettaient de vivre dignement mais pas luxueusement . Et pourtant la table débordait de mets en tout genre , tout semblait être fait au mieux pour accueillir et satisfaire ces invités pour le moins particulier.  Il y avait des oeufs durs , des omelettes , du pain , du beurre , de la confiture, des fruits  et du lait à volonté ; les voyageurs ne pouvaient pas rêver mieux comme petit déjeuner. Celui qui leur était offert rivalisait avec celui du Poney Fringant . Alors qu’ils commençaient à se servir Nunne prit la parole

-Ces hommes qui vous ont attaqués,  ils sont … ils sont…

Il paraissait hésitant , ne trouvant pas vraiment les mots pour traduire ses pensés , il reprit alors en s’adressant à Eugénion.

-Maître Hobbit , racontez moi tout s'il vous plaît.


Le Hobbit qui avait depuis la veille largement retrouvé l’usage de la parole ne se fit pas prier par deux fois pour entamer son récit.

-Nous logeons au Poney Fringant et nous y étions attablé pour le souper moi et mon amie Lithildren quand l’aubergiste qui est un ami m’a annoncé qu’un homme avait trouvé une tabatière égarée dans la rue or il se trouvait que c’était la mienne . Nous nous sommes donc rendu à l’adresse indiquée pour pouvoir récupérer mon bien quand ces quatres brigands nous sont tombés dessus ; Lithildren parvenait à les maintenir à distance jusqu’à ce que le plus discret d’entre eux , le voleur de ma tabatière , ne réussise à la maîtriser . Je croyais alors que c’en était fini de moi et c’est à ce moment que ...que …

Eugénion s’arrêta un instant , il venait de se rendre compte qu’il ignorait tout bonnement le nom de l’homme qui lui avait sauvé la vie .

-Que notre sauveur blond est intervenu , et la suite vous la connaissez.

Nunne écoutait attentivement le récit du Hobbit et reprit alors la parole , un air grave sur le visage.

-C’est bien ce que je pensais ; ces hommes ne vous sûrement pas agressés par hasard . Ils vous ont tendu un piège , allez savoir pourquoi . Mais  vous ne devez pas considérer ce mal comme derrière vous . L’épée que portait l’un d’eux , cette épée je la connais….

Nunne s’arrêta pendant quelques secondes et dévisagea chacun de ses invités jusqu’à ce que son regard ne s’arrête plus longuement sur Erennel . Ses yeux noisettes étaient presque humide et ses lèvres semblaient trembler , de toute évidence la vue de cette arme avait ravivé en l’ébéniste des souvenirs douloureux .

-Cette épée , elle était marquée d’un sigle que j’aurais reconnu entre mille . Un symbole que j’ai déjà malheureusement trop vu et que je n’espérais plus jamais croiser : une couronne cerclé de fer .

Il y eut un bruit lourd , Amiel qui arrivait avec une cruche d’eau laissa s’échapper le récipient qui se fracassa sur le sol . Le regard de la belle blonde croisa celui de son mari , on pouvait  y lire la terreur et l’effroi. De toute évidence elle était dans la confidence avec son mari au sujet de ce symbole ; ils étaient persuadés d’être en danger .  L’ébéniste tenta de rassurer sa femme et il se leva pour lui laisser sa place afin qu’elle puisse s’asseoir et se reprendre. Désormais debout Nunne reprit

-Ce sigle c’est celui de l’Ordre de la Couronne de Fer ; un ordre maléfique et tentaculaire qui tentait de répandre sa loi sur toutes les Terres du Milieu . Il fut un temps où il était puissant et organisé , ils avaient réussi à s’infiltrer partout ; au Rohan , à Pelargir ou à l’Est et par un tour de force ils ont réussi à conquérir la ville de Fondcombe face au troupe du Seigneur Sombre Chêne lors d’une bataille sanglante . Puis ils ont pillé et massacré les villages alentours , si c’est à Fondcombe que vous vous rendez vous verrez bien la désolation qui règne dans les villages alentours et l’émotion qui doit être encore forte dans la cité après tout ces morts et ces destructions . La ville ayant dû faire face au pillage des sbires de l’Ordre , on dit même que l’un d’eux aurait incendié les écuries millénaires de Fondcombe. Toujours est il qu’il y a un moment déjà l’Ordre est tombé , ses principaux dirigeants ont été arrêtés , Fondcombe a été reconquise , le Rohan s’est libéré et les agissements de l’organisation ont été démasqués et mis à nu. Le Roi Aldarion a lancé il y a peu une grande purge des derniers combattants de l’Ordre en Arnor et aujourd’hui des sbires refont surface. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’Ordre renaît de ses cendres mais vous devez savoir que de nombreux petits groupes se sont organisés après la chute de l’Ordre et s’en réclament toujours ; ils sont peu nombreux et ne représentent pas de réelles menace pour le royaume mais pour des voyageurs comme vous il pourrait en être tout autre.

Un silence pesant régnait , l’émotion était forte dans la voix de Nunne et Amiel , le visage caché dans ses fines , étaient au bord des larmes . Les trois invités , légèrement surpris par ce déluge d’information restèrent silencieux et pensifs . Ils réfléchissaient à l’enjeu de la situation ; Erennel devait sans doute se maudire de s’être jeté tête baissé dans ce guêpier alors qu’il était juste sorti pour manger un ragoût  ; Lithildren pensait sûrement aux dangers qu’elle devrait braver pour rallier Fondcombe et aussi aux blessures de sa ville natale et de sa région alentour , décidément le destin n’épargnait cette pauvre elfe . Eugénion quant à lui sentit la tensions remonter en flèche en lui , il lâcha sa fourchette et ne touchait plus à ses yeux brouillés . Alors oui il aimait voyager mais là franchement c’était trop , il ne fallait pas pousser le poney dans les orties non plus . Comment aurait-il pu se douter qu’il se ferait attaquer par les sbires d’une ancienne organisation secrète? C’était impossible , les champignons du Poney Fringant devaient être hallucinogène , il allait enfin se réveiller voyons! Il fallait qu’il sorte de ce maudit cauchemar ! Car oui ce devait être un rêve car après tout comment un simple ébéniste pouvait être détenteur d’autant d’informations? C’était plus ou moins la question que devait aussi se poser Lithildren et Erennel , il était étrange qu’un modeste et jeune  artisan de la trempe de Nunne en sache autant , c’était presque suspect. Face à cette interrogation silencieuse , le jeune homme réagit .

-Vous savez je n’ai pas toujours été ébéniste et je n’ai pas toujours résidé à Bree . Mon allure et mon physique vous ont peut être déjà renseigné ; je ne ressemble pas vraiment un homme originaire de la région.  Autrefois j’étais un guerrier , dans l’armée arnorienne : je suis originaire du sud du royaume et durant ma carrière militaire j’ai croisé à plusieurs reprises la route de cette Ordre que j’ai combattu avec vigueur. Aujourd’hui j’ai rangé mon épée et j’ai décidé de quitter l’armée pour mener une vie plus paisible.  Mais croyez moi si de survivants de cet Ordre en ont après vous , vous devrez vous montrer prudent .

Amiel leva alors les yeux et son regard croise à nouveau celui de son mari . Les deux mariès se mirent silencieusement d’accord , la situation et le passé  du jeune ébéniste était bien trop complexe pour être raconté à leurs invités dans son intégralité ; seule deux personnes la connaissait dans son intégralité ; sa femme Amiel à qui il avait jurée de tout dire et peut importe qui était la seconde personne puisqu’elle était morte. A vrai dire il y en avait peut-être trois car un inquiétant personnage qui avait trop longtemps plané sur la vie de Nunne la connaissait en détails , d’ailleurs aucun détails en ce monde ne semblait échapper  à cet être maléfique. Dehors un croassement de corbeau se fit entendre , un oiseau que l’on disait de mauvaise augure …

Il s’était donc mis d’accord avec sa femme , il valait mieux ne pas leur révéler toute la vérité ; ils risquaient de mal la comprendre . A vrai dire il aurait peut être revélé à l’elfe et le Hobbit qui lui inspiraient confiance et qui semblaient mesurés et réfléchis mais l’homme malgré sa vaillance et sa bonté de coeur semblait quelque peu impulsif , la réaction à sa véritable histoire pourrait le faire réagir et Nunne n’avait nullement l’envie d’en découdre avec un tel homme. L’ébéniste était un ancien guerrier certes et il en avait gardé quelques réflexes mais il n’en avait plus la condition physique .  Tout ce qu’ils devaient savoir c’était qu’il était de leur côté . L’oeil avisé d’un érudit aurait pu toutefois percevoir que Nunne mentaient partiellement puisque un connaisseur aurait reconnu en ses traits un Homme du Sud Lointain , un vrai Haradrim , un Suderon de sang qui se serait retrouvé par quelque sortilège du côté de Bree. Mais Erennel n’était qu’un forgeron et un voyageur et Eugénion était un peu trop troublé pour remarquer ce détail , un elfe avec leur expérience et savoir millénaires auraient pu le voir mais Lithildren était amnésique donc incapable de découvrir sa véritable origine.


-----------------------------------------



Oropher cavalait en tête , son arc en bandoulière et ses trois hommes le suivant comme son ombre . Parmi eux se trouvait Norfal qui suivait de près son supérieur comme son ombre. Légèrement en retrait se trouvaient Gommer et Prash . Cette fois ci l’elfe n’avait pas choisi des brutes sans intelligence ; les hommes qu’il avait choisi étaient certes moins imposants ou robustes mais ils maîtrisaient parfaitement leur art. Mortellement discrets et efficaces ces hommes étaient également plus loyaux et ne fileraient pas devant le moindre adversaire . Alors qu’ils arrivèrent en vue de Bree Oropher fit signe à ses hommes de s’arrêter et s’adressa à son espion

-Norfal , retourne à Bree , trouve les et surveille les. Prévions moi quand et par où ils sortiront de la cité avant leur départ . Nous nous trouverons à l’est de la ville.


-Oui Oropher.

Norfal fila donc seul vers Bree qui commençait à s’animer sous le soleil matinal quand trois autres silhouettes partaient un peu plus loin vers l’est avec à leur tête un elfe imprévisible et magnifique  animé par la rage .
Sujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...
Learamn

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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dis moi où tu es , je te dirai qui tu étais...    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 2 Aoû 2015 - 13:41

C’était la fin ; les fabuleuses aventures d’Eugénion prendraient donc fin dans une sombre ruelle de Bree . Égorgé sans sommations , était-ce ainsi que le sage Hobbit devait finir? Lithildren ne pouvait plus le défendre à présent , un homme avait surgi de l’ombre dans son dos et l’avait attaqué par surprise ; le Semi-Homme se retrouvait seul face à ces trois colosses et il ne faisait assurément pas le poids . Tetanisé et incapable de faire un geste face au guerrier qui lui faisait face , Eugénion ferma les yeux et attendit le choc de l’épée qui séparerait sa tête du reste de son corps ; mais il ne sentit rien . La mort était elle si peu douloureuse? Ce n’était pas si terrible d’être décapité en fin de compte , il n’avait rien senti. Prudemment il ouvrit les yeux et se toucha le visage comme pour s’assurer que sa tête était bien en place ; il était toujours vivant et sans la moindre égratignure. En effet un homme mystérieux venant d’il ne savait où était intervenu de façon miraculeuse pour sauver la vie d’Eugénion.  Le nouveau venu qui avait des airs d’ange salvateur aux yeux du philosophe voyageur neutralisa avec une aisance déconcertante le premier adversaire qui s’était retrouvé étendu sur le sol sans avoir compris ce qui lui était arrivé , un dernier coup de pied bien placé l’assomma violemment.  Les deux autres guerriers mirent un temps certain à réagir , de toute évidence ils n’étaient pas de grands et redoutables combattants , ils finirent tout de même par attaquer ensemble cet intrus qui n’était pas prévu dans le plan ; un intrus qui se défendait d’ailleurs fort bien. Les deux brutes attaquaient à deux certes , mais de façon individuelle , sans aucune coordination dans leurs attaques si bien qu’Erennel aurait pu avoir l’impression d’affronter un seul adversaire peu doué. D’une parade habile , il désarma l’un de ses vis-à-vis et pointa sa lame en dessous de sa gorge  et il les conseilla de filer au plus vite. Les deux agresseurs ne se firent pas prier et filèrent sans demander leur reste , disparaissant dans la nuit de Bree . Eugénion encore tout tremblant et profondément  choqué par la scène inattendue à laquelle il venait d’assister dut s’asseoir par terre ; ses jambes flageolantes ne pouvaient plus le soutenir. Il avait été attaqué par surprise par trois agresseurs peu commodes ; il avait vu son amie se faire malmener par un homme inquiétant et  il était passé à deux doigt de la mort avant l’arrivée salvatrice d’un inconnu bienvenu . C’en était sûrement trop pour son petit coeur de Hobbit qui battait la chamade . Il eut toutes les peines du monde  à balbutier un timide remerciement au nouveau venu qui semblait plus préoccupé par l’adresse du Poney Fringant.  Une adresse que le Semi-Homme était bien incapable de lui donner dans son état actuel . Et ce n’était pas Lithildren qui risquait de l’aider , l’elfe aux cheveux d’argent était au sol , étourdie par le chloroforme qui lui avait fait perdre connaissance ; de son côté l’espion avait filé en toute discrétion . Un silence pesant s’installa pendant quelques secondes , puis en voyant qu’il n’obtiendrai pas plus de renseignements Erennel s’apprêta à repartir en quête d’un bon plat chaud . Mais il n’avait pas encore bougé que de nombreux bruits de pas se firent entendre et une voix forte résonna dans la ruelle

-Holà ! Qu’est ce qui s’est passé ici ? Répondez ou je vous fait arrêter !

Ce n’étaient pas des menaces en l’air qui venaient d’être prononcés car l’homme qui venait de parler était un sergent de la Garde Marchande qui commandait une patrouille d’une demi dizaine de soldats . Ceux ci étaient entraînés et prêt à intervenir si la situation l’imposait. La patrouille avait été alertée par des bruits de lutte alors qu’elle faisait sa ronde nocturne habituel , ils avaient accourus ici au plus vite mais l’affrontement était déjà terminé . A présent le sous-officier arnorien était décidé à tirer la situation au clair . D’un signe de la main il ordonna à l’un de ses hommes qui tenait une torche de s’approcher pour éclairer un peu plus le lieu . Le sergent observa silencieusement ce qu’il avait sous les yeux et fronça les sourcils ; tout ceci était bien étrange. Deux individus étaient étendus sur le sol , évanouis : un colosse sale et hirsute et une frêle jeune femme à la beauté trop inhabituelle pour être humaine ; un Hobbit terrifié et tremblant de peur s’était assis sur le sol et un homme blond se tenait debout .  Le sous-officier se gratta la tête ; c’était bien la première fois qu’il était confronté à une telle situation ; d’ordinaire son travail de patrouille se limitait à calmer ou arrêter quelques ivrognes devenus violents mais là la scène était plutôt atypique et il n’avait strictement aucune idée de la procédure à suivre et s’il fallait croire ce que l’homme lui dirait .

Ils étaient dans de beaux draps…

Alors qu’il attendait les explications d’Erennel , le soldat réfléchissait à ce qu’il ferait dans l’immédiat ; la solution la plus logique serait d’embarquer tout le monde et attendre les directives du capitaine et les résultats d’une potentielle enquête. C’est alors qu’une nouvelle voix , plus apaisée et calme , se fit entendre

-Enur ! Cet homme n’est pas responsable !

Le sergent , surpris d’entendre son prénom et une voix familière , fit volte-face. Une silhouette avançait dans leur direction dans l’obscurité , le visage du sous-officier se fendit alors d’un honnête sourire

-Nunne ! Diable ! Que fais -tu ici?

L’homme s’approcha un peu plus ; c’était un homme encore jeune , ayant entre vingt et trente ans , il avait le teint mat et des cheveux auburn coupés mi-long . Ses yeux couleur noisette semblait appeler le calme et l’apaisement . Si elle avait été consciente Lithildren aurait pu reconnaître cet homme , c’était l’ébéniste qu’elle avait brièvement rencontrée un peu plus tôt dans la journée. Le dénommé Nunne répondit au sergent Enur

- Je rentrais d’une livraison tardive quand je suis passé pas loin d’ici , alerté par des bruits de combat je me suis empressé de venir observer ce qui se passait sous mes yeux .

-Ah et qu’as tu vu ?

-Trois hommes ont agressé le Hobbit et l’elfe , ils étaient venus pour tuer et le sang aurait coulé si cet homme n’était pas intervenu pour leur sauver la mise .

-Tu es sûr de ce que tu avances ?
Fit Enur presque convaincu par la parole d’un ami de confiance mais dont le professionnalisme militaire le forçait à garder une ultime point de suspicion  .

- J’en  suis au moins aussi certain que la table de ta cuisine est faite en chêne.

Le sergent Enur se mit alors  à rire et tapa amicalement sur l’épaule de son ami ébéniste .

- Je suis heureux que tu sois là , j’étais vraiment trop fatigué pour m’occuper d’enquêter sur une telle histoire moi !

-Embarque le grand barbu là et c’est tout ; les autres sont innocents .

-Bon ! Allez - y!


Les gardes marchands s’empressèrent alors d’aller soulever , non sans peine le colosse , et de le transporter jusqu’au poste de commandement . Le jeune ébéniste , qui apparaissait dorénavant comme un second ange salvateur pour un Eugénion de plus en plus désorienté , s’approcha et il indiqua d’un signe  à Erennel de ne pas s’éloigner . Les soldats embarquèrent l’agresseur et disparurent le plus promptement possible sous les ordre du sergent Enur , bien heureux de ne pas avoir à s’occuper d’une telle affaire qui l’aurait ennuyé en pleine nuit alors qu’il ne songeait plus qu’à la relève.  L’ébéniste promena son regard sur la scène , ce dernier s’attarda sur l’arme de l’agresseur qui se trouvait au sol  ; il s’en approcha lentement et la prit dans ses mains . Il l’observa de façon minutieuse  et ses yeux s’écarquillèrent de surprise et de crainte quand il vit le sceau qui marqué sur la garde de la lame ; un blason qu’il aurait reconnu entre mille : une couronne cerclée de fer .

-C’est impossible...
murmura-t-il en laissant retomber l’épée .

Le jeune homme , indiscutablement troublé était dans un état proche de celui d’une personne qui aurait vu apparaître des fantômes. Et c’était plus ou moins ce qu’il venait de voir.  Il observa ensuite l’elfe étendue sans connaissance au sol et mit peu de temps à reconnaître Lithildren qu’il avait bousculé involontairement un peu plus tôt ; il avait aussi aperçu le Semi-Homme à l’auberge mais pour l’instant seul Erennel semblait être en mesure de lui répondre .

-Vous ne devez pas rester ici ni retourner au Poney Fringant , pas pour l’instant c’est trop risqué . Les hommes qui en ont après vous sont des personnes dangereuses et s’ils en ont après vous d’autres guerriers plu doués rappliqueront .

Il sembla hésiter quelques secondes avant de reprendre d’une voix décidée .

-Venez chez moi , vous y serez en sécurité .

Il y eut à nouveau un moment de silence pesant ; Eugénion se remettait peu à peu de ses émotions et Erennel semblait sceptique et puis il commençait à avoir vraiment faim . De plus il fit comprendre à l’ébéniste que ce n’était pas à lui qu’il fallait demander de porter l’elfe . Soulever une Oreille Pointue? Et puis quoi encore ? La sauver était largement suffisant  .
Le jeune artisan comprit le message et alla soulever délicatement l’elfe amnésique sans être réellement intimidée, si le contact avec les elfes avait toujours quelque chose de particulier l’homme lui semblait le connaître , l’avoir déjà vécu à l’inverse de  l’écrasante majorité des habitants du village. Lithildren dans les bras il prit donc la direction de sa maison , Eugénion était déjà sur ses talons ; le petit Hobbit ne désirait pas être séparée de l’elfe et dans un sens l’ébéniste le rassurait un peu plus que le guerrier blond , certes ce dernier l’avait sauvé d’une mort certaine mais il était tout de même un peu inquiétant .
Derrière Erennel hésita un moment , il mit un certain temps à se décider. D’abord il voulut se remettre en quête du Poney Fringant puis finalement il se rendit compte que dans l’obscurité ambiante il n’avait strictement aucune idée du chemin à emprunter et finalement peu de monde pouvait à cette heure-ci  le renseigner . S’il voulait avoir un endroit où il pourrait peut-être manger convenablement c’était peut-être chez ce curieux ébéniste , tant qu’il évitait la mixture immonde qui n’avait de “repas” que le nom que préparait la femme du forgeron c’était déjà ça .  Il leur emboîta donc le pas. Sur le chemin , le jeune artisan répondit à la question silencieuse qu’Eugénion et Erennel se posaient sûrement

-Je n’ai pas été tout à fait honnête avec le sergent Enur , je n’ai pas pu voir toute la scène ; si j’étais arrivé à temps je serai intervenu . Tout ce que j’ai pu voir c’est deux hommes à la large carrure fuir le plus rapidement possible dans les rues du village puis je suis tombé sur vous et la patrouille . Quelques secondes d’observation m’ont permis de me faire une idée de la scène . Quant à vous , il se tourna vers Erennel , je vous avais croisé quelques minutes plus tôt dans les rues en quête du Poney Fringant ; il me semblait évident que vous ne fassiez pas partie du complot . Et puis votre arme et différente de la leur .


Ils marchèrent ainsi pendant quelques minutes puis s’arrêtèrent devant une porte ouvragée , le plus silencieusement possible le jeune homme glissa la clef dans la serrure et poussa la porte. Il leur chuchota

-Ma femme , Amiel , doit dormir à l’heure qu’il est . S’il vous plaît évitez d’être trop bruyant . Je vais monter l’elfe dans une chambre . Attendez moi ici .

Il porta l’elfe à l’étage sans encombre , la frêle Lithildren était remarquablement légère  . Il la plaça avec attention dans la chambre d’invité et la défit de sa cape de voyage sans toutefois oser la déshabiller plus ; il était un homme respectueux et jamais il ne s’imaginait pouvoir ainsi profiter d’une telle situation et puis il était marié et bientôt père et il devait accepter toutes les responsabilités qui allaient avec.

Il redescendit dans l’âtre et voyant l’état d’Eugénion il conclut que bien qu’intact physiquement le Hobbit avait lui aussi besoin de repos . Le philosophe , encore en état de choc , était pour une fois étonnamment silencieux , incapable de prononcer une phrase un tant soit peu cohérente. Une bonne nuit de repos devrait l’aider à se remettre les idées en places , quoique les idées d’Eugénion n’ont jamais vraiment été en place. L’ébéniste conduisit donc le marchand ambulant dans une autre minuscule chambre déjà aménagée pour le futur nourrisson  puis il revint vers Erennel silencieux bien que les gargouillis de son ventre en disaient long.

-Vous avez faim?

Le forgeron blond répondit à l’affirmative d’un hochement de tête .  L’ébéniste s’empressa alors de sortir une miche de pain qu’il tendit à son invité et il alla remplir une chope de bière . Puis il sortit deux petites sardines encore fraîches qu’il mit à griller sur le feu avant de les placer dans une assiette et de les tendre avec Erennel qui calmait déjà son appétit avec le pain.

-Je suis Nunne , Nunne Adelne .  Et vous êtes?

Il marqua une pause .

-Je suis curieux de savoir ce qui vous a poussé à intervenir en faveur de ce curieux duo de voyageurs  et si vous avez déjà rencontré les agresseurs par le passé. Mais pou l’instant mangez et reposez vous sur le divan vous en avez bien besoin . Nous aurons tout le temps de discuter de cela demain.


Le dénommé Nunne se leva alors et monta à l’étage pour se coucher au côté de sa femme et lui annoncer le plus calmement du monde qu’il avait invité à dormir une elfe , un Hobbit et un homme inconnu chez eux.

#Nunne

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Le lendemain matin , la belle Amiel ; une jeune femme aux longs et ondulés cheveux blonds , s’affairait à préparer une belle table pour le petit déjeuner de leurs invités . Erennel s’était réveillé avant tout le monde et il attendait pensif sur le divan  ;Lithildren et Eugénion n’avait pas encore quitté leur chambre . Nunne s’approcha alors du forgeron et s’asseoir à côté de lui .

-Avez vous bien dormi?
Lui demanda-t-il .

Sans vraiment attendre de réponse l’artisan enchaîna

-Alors  êtes-vous prêt à me parler de vous et de la raison de votre présence et de votre intervention ? Vous avez été courageux en intervenant ainsi mais il se pourrait qu’en faisant cela vous veniez de plonger dans quelque chose de plus grand qui risque de vous suivre un moment .

Les deux hommes se regardèrent dans les yeux , décidés à percer les mystères de l’autre.

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Dans la nuit un cavalier solitaire galopait à toute allure sur un petit sentier peu emprunté par de rares voyageurs . Norfal fulminait intérieurement : ils avaient échoués . Ces trois abrutis avaient échoués à neutraliser l’elfe et à tuer le Semi-Homme et ces couards , ces lâches avaient fui devant un inconnu qui les avaient ridiculisés au combat , l’un d’eux avait même réussi à se faire prendre .  Un inconnu qui avait réussi à contrer leur plan , il était si près du but , il tenait l’elfe et avait réussi à lui faire perdre connaissance . Une histoire de quelques secondes ; que dirait Oropher ?  Il arrêta sa monture devant ce qui semblait être une ancienne casemate militaire désaffectée .  Alors qu’il s’approchait de la porte un garde lui barra la route

-Mot de passe ?
fit-il d’une voix qui ne souffrait d’aucune forme de politesse ou de courtoise .

-Plat froid
. Répondit l’espion en entrant dans la petite bâtisse .

Celle-ci était composée d’une grande pièce centrale et d’autres petites salles annexes dans des état plus ou moins importants de délabrement . La salle principale avait été relativement épargnée par les années et était à peu près intacte , elle était éclairée de quelques chadelles posées sur de vieux lustres accrochées au plafond ; au fond quelques personnes discutaient entre elles autour d’une silhouette assise au centre . Alors que tous n’avaient ni vu ni entendu l’arrivée de Norfal , silencieux comme son ombre , l’homme assis au centre l’avait lui bien perçu . D’une voix autoritaire il ordonna

- Sortez d’ici ! Sortez tous !

Les hommes s’échangèrent bien quelques regards incrédules devant cet ordre soudain et violent mais il ne protestèrent pas , de toute évidence l’autorité de la personne assise ne souffrait d’aucune contestation . Et si ce dernier avait pu voir arriver Norfal alors qu’aucun homme ne l’avait aperçu c’était justement car ce n’était pas un humain. Alors que les hommes sortirent de la pièce les uns après les autres , l’espion s’approcha du chef ; un elfe assis sur son trône de fortune , à savoir une chaise en frêne . Il était grand , ses longs et lisses cheveux bruns tombaient sur son torse , ses yeux verts brillaient dans la pénombre , il était vêtu d’une armure très légère mais protectrice et un bel arc elfique était posé à ses pieds avec un carquois bien fourni .  L’elfe aurait pu être beau et inspirait la confiance si une grande et profonde cicatrice qui courait depuis la temps jusqu’à sa gorge ne défigurait la partie gauche de son visage , il aurait été agréable à regarder si sa fine et belle bouche ne se déformait pas dans un rictus vengeur et hostile , il aurait inspiré la confiance à quiconque si ses beaux yeux ne brillaient pas d’une lueur meurtrière : c’était Oropher Elanessë .

-Quelles nouvelles m’apporte tu Norfal ?
Fit l’elfe de sa voix suave

- J’avais réussi à localiser l’elfe et le Semi-Homme et à les isoler mais les trois guerriers ont échoué . Ils n’ont pas été capable de les neutraliser notamment à cause de l’intervention d’un homme armé et robuste .

-L’intervention d’un homme? Un homme a fait reculé nos trois colosses?

Les traits d’Oropher se durcirent alors , et toute trace d’apaisement avait disparu de ses traits .  Il fulminait intérieurement , la colère le rongeait ; il arrivait la plupart du temps à la canaliser mais parfois  elle ressurgissait sans crier gare car les blessures du passé étaient trop profondes.   Mais toujours cette colère restait différente de celle des humains , elle semblait plus pure ; le coeur des elfes était bien différent

-Ah ! Les incapables ! Les couards! Les lâches! Les traîtres ! Je savais qu’on ne pouvait pas leur faire confiance. Sommes-nous toujours obligé de tout faire nous même?

Il se leva alors et se saisit de son arc et de ses flèches

-Norfal , tu es un des meilleurs éléments de notre petit groupe ; viens avec moi et demande à Gommer et Prash de se préparer , ils viennent aussi . Nous allons nous occuper de ces trois là …

Oropher enfourcha son cheval , le regard fixé vers l’horizon ; décidé à régler cette histoire une bonne fois pour toute .

#Oropher
Sujet: Le passé finit toujours par nous rattraper
Learamn

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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 14 Sep 2014 - 1:11

A son réveil Nunne eut bien du mal à remettre de l'ordre dans son esprit. Sa tête lui faisait un mal de chien mais ce n'était rien comparé aux douleurs qui traversaient son corps encore sanguinolent. Ses jambes , ses bras et ses épaules était presque entièrement recouvert de bandages apposé avec soin. Le suderon avait comme un goût de sang dans la bouche et essayait tant bien que mal de remettre ses souvenirs en place. A ce moment il se rendit compte qu'il n'était pas seul , une personne se trouvait juste en face de lui , occupé à préparer d'autres bandages. Le suderon eut un léger mouvement de recul , ce n'était ni Aliénor ni Halmun et encore moins le sbire de Corbeau avec qui il s'était battu. L'homme était trapue et fort et il ne tarda pas à se présenter à Nunne comme étant Gnoro , le propriétaire de cette cabane. Le jeune homme voulut lui répondre mais sa langue pâteuse qui refusait de lui obéir l'empêchait de s'exprimer. Un peu inquiété par ce phénomène son "soigneur" le rassura aussitôt affirmant que ce n'était que l'effet secondaire d'un traitement qu'il lui avait administré pour le maintenir endormi. Nunne fit la grimace quand il changea de positions , ses blessures le faisant vraiment souffrir.

- Dites-moi... Halmun et cette jeune femme étaient vos amis ?

Cette question posée sur un ton neutre mais néanmoins accompagné du regard triste de Gnror sembla ramener le suderon à la réalité . Les souvenirs se remirent progressivement en place. L'ultime tentative de persuasion d'Halmun , le discours teinté de folie du sbire de Corbeau , la perte de son sang-froid qui l'avait amené à se ruer sur l'ennemi sans mesurer les risques , le combat âpre et rude , les coups subis , l'intervention courageuse mais désespérée d'un Halmun sans armes , sa glissade à travers les bois avant de perdre conscience. Halmun...Aliénor.... Nunne avait un terrible pressentiment et commençait à prendre en mesure les conséquences de son acte irréfléchi. Lentement il hocha la tête en signe d'acquiescement.

- Ils sont derrière la maison... Quand vous serez en état de marcher, nous irons les voir...

Sur ces mots et ne voulant visiblement pas croire l'inévitable et macabre destin d'Halmun et d'Aliénor il voulut se lever pour se rendre directement derrière les cabanes. Mais ses jambes refusèrent d'obéir tant les blessures lui faisaient encore mal , il se fit donc violence et se força à rester allonger pour quelques heures encore .

Une fois capable de marcher tant bien que mal en se faisant aider par Gnoro , il se rendit derrière la cabane où les craintes de Nunne furent confirmés. Là aux pieds d'un immense chêne se tenait deux corps enveloppés d'un linceul d'une blancheur pure. Par transparence on pouvait apercevoir à travers l'un deux les traits tirés et sage figés pour l'éternité d'Halmun l'Echtebourgeois. L'ancien Passeur d'Etoiles , fervent défenseur de la paix s'était laissé abusé par la traque de son ancien maître dans laquelle il s'était lancé , oubliant les principes qui avaient fait de lui un grand sage il avait cédé à la tentation de la violence et donc de la facilité. Frapper était tellement plus simple.
A ses côtés et même si on ne le voyait pas très bien on pouvait distinguer un visage féminin , pour Nunne l'identité de la défunte ne faisait plus aucun doute. Enveloppé de ce linceul blanc se trouvait Aliénor , injustement tué. Le jeune homme s'agenouilla désormais submergé par une douleur bien supérieure à celles qui faisaient souffrir son cœur. Il poussa un long cri avant d'éclater en sanglots , la tête touchant presque le sol  devant un Gnoro qui observait la scène avec un regard triste et un silence religieux.
Nunne s'en voulait , il s'était précipité sans réfléchir , animé par un instinct primaire il avait fondu sur celui qui agressait la seule personne qui avait vu autre chose en lui qu'un simple et bête soldat de l'Ordre. Tout ça était de sa faute , il s'empara d'une pelle et claudiquant tant bien que mal il s'efforça d'aider Gnoro à creuser deux tombes dans la clairière la plus proche. Deux heures plus tard ils placèrent les corps , toujours sans un mot on recouvrir les corps de terre ; le silence disait parfois tellement plus. Gnoro la cherche eux planches de bois sur lequel il grava deux épitaphes qu'il plaça sur les deux tombes.
Sur celle d'Halmun était inscrit
"Ci-gît
Homme sage parmi les sages
Considéré comme une Belette
Eleve du maître du Carnage
Qui finit par avoir sa tête
"

Sur celle d'Aliénor était inscrit
"Ci-gît
Une âme pure et innocente
Torturée et possédée
Chante , rossignol , chante
Vole et retrouve ta liberté
"

Nunne s'avança comme pour prononcer une oraison funèbre mais il n'en avait plus la force. Tout ce qui lui restait à faire c'était de retourner à Bree , d'expliquer toute la vérité à Amiel , de se délester de tous ses secret et de tourner définitivement la page pour repartir . Il n'avait pas d'autres choix , il s'agenouilla devant les tombes et trois mots seulement ne purent sortirent de sa bouche

-Je suis désolé.

#Halmun #Gnoro
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 1 Sep 2014 - 9:27

Visiblement Aliénor était plutôt satisfaite d'avoir une couverture qui la réchauffait sur ses épaules et une boisson chaude qui lui redonnait un peu goût à la vie. Les paroles du suderon semblaient aussi avoir toucher la jeune femme si bouleversée. Elle referma délicatementsa main autour du poignet du suderon comme pour le rassurer. La scène était atypique , voillà qu’une jeune femme bien frêle et chétive  qui sortait d’une éprouvante séance de torture qui tentait de rassurer un ancien combattant aguerri à la souffrance mais peut-être pas cette souffrance là. Ils se fixèrent un moment , Nunne plongeant dans le regard de leur captive.  Pas un mot de plus ne fut échangé , le silence en disait tellement plus. Alors lentement le visage d’Aliénor se rapprocha lentement du sien , ce qui allait arriver était facilement devinable pour le jeune mais le regard toujours plongé dans celui de son interlocutrice il ne bougea pas d’un cil . Alors tout en continuant à le fixer intensément elle posa délicatement ses lèvres sur celles de Nunne , elle attrapa le suderon par le col comme pour le maintenir avec elle mais il n’avait aucune envie de se dégager de l’étreinte de la jeune femme. Il semblait retrouver des sensations qu’il avait perdues depuis bien longtemps comme si la relation que les deux jeunes gens avaient quelque chose de spécial en plus . A présent aux yeux du suderon tout semblait futile , sans importance ; la seule chose dont il avait conscience et qu’il ne voulait plus lâcher c’était Aliénor avex qui il échanger un baiser passionné. Mais tout ceci ne pouvait durer plus de quelques minutes et pour Nunne le dur retour à la réalité se fit assez brusquement. Il y eut un craquement et le suderon ressentit une douleur insoutenable au niveau de la tempe gauche , il n’eut pas même le temps de comprendre ce qu’il venait de lui arriver qu’il s’écroula sur le sol , inconscient .



----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Halmun était parti à la recherche de bûche de bois bien sèches pour faire un bon feu de cheminée. Cela faisait bientôt une vingtaine de minutes qu’il avait laissé Aliénor aux bons soins de Nunne et il s’était enfoncé dans les bois environnants. A ce moment il entendit un craquement et une voix un peu plus loin dans une clairière , alerté il décida d’approcher le plus discrètement possible. Au centre de la clairière était assis sur une souche de bois un homme très petit et trapu , le crâne mal rasé et un long bouc pas très bien entretenu qui courait le long de son menton , il était vêtu de vêtements rudimentaire et sculptait quelque chose dans un bout de bois. Reconnaissant son vieil ami Halmun sortit de sa cachette

-Gnoro ! Comment vas-tu ? Je ne m’attendais pas à tomber sur toi juste ici.

L’homme répondant au  nom de Gnoro se retourna un large sourire sur son visage , l’homme n’était autre que le propriétaire qu’avait investie Halmun , Nunne et Aliénor. C’était un trappeur qui avait autrefois servie comme pisteur dans l’armée du Gondor et chez les Passeurs. Piètre combattant il était plutôt utile par sa capacité à repérer des traces et suivre des pistes.

-Je me suis permis d’amener quelques invités dans ta demeure , tu n’y vois pas d’inconvénients j’espère?
-Non non Halmun ne t’en fais pas je n’utilise cette cabane que pour m’abriter la nuit , la journée fais-en ce qui te plaît.

-Merci mon ami il faut que je rentre à présent , sûrement nous reverrons nous ce soir.

-Oui Halmun oui , fit Gnoro qui avait repris la confection de sa sculpture et qui n’écoutait plus que d’une oreille .

Une poignée de minutes plus tard Halmun se trouvait devant la cabane , avec assez de bois pour tenir toute une nuit au chaud mais avant même d’entrer il sentait que quelque chose ne s’était pas passé comme prévu. Il en eut vite la confirmation , Nunne gisait au sol , inconscient et avec une vilaine blessure à la tête , des éclats de verre jonchait le sol humide d’eau et de sang et Aliénor , libérée de ses liens avait disparu. Le vieillard analysa rapidement la situation tout en se dirigeant vers Nunne pour le réanimer. Le jeune homme avait dû défaire les liens de la jeune femme pour la soulager après cette séance de torture et cette dernière l’avait dupée et abusée de sa confiance pour l’assommer et pouvoir s’enfuir. La naïveté avait eu raison du jeune suderon qui fut vite réanimé bien qu’encore quelque peu étourdi. Alors qu’il essayait de remettre ses souvenirs en place l’Echtebourgeois enroula rapidement un bandage autour de sa tête l’aida à se lever et lui cria

-Suis-moi vite!

Avec une vivacité étonnante pour son âge qui paraissait si avancé il bondit à l’extérieur et se dirigea à toute vitesse vers les bois mais comment savoir par où elle tait partie? Gnroro aurait pu les aider à trouver sa trace mais le trappeur était loin et aller le chercher leur ferait perdre du temps. Les deux hommes s’engouffrèrent donc dans les bois un peu à l’aveuglette sans vraiment savoir par où se diriger. A ce moment on entendit clairement la voix forte d’un homme qui parlait en des termes peu bourgeois. C’était par là qu’il fallait aller , Halmun fit signe à un Nunne encore désorienté de le suivre.

Là-bas ils retrouvèrent Aliénor à nouveau captive d’un homme qui semblait être un guerrier confirmé et qui avait cette lueur de folie dans le regard si particulière.
“Un sbire de Corbeau”songea Halmun qui se doutait bien qu’à un moment ou à un autre Corbeau mettrait son grain de sel , avec son ancien mentor rien n’était jamais facile.

- Ha... Hahaha ! Mais qui voilà ? Halmun le Renégat ! De tous les porcs avec qui tu aurais pu t'accoupler, tu as choisi le pire, espèce d'immonde traîtresse !

Restant de marbre aux insultes du soldat de Corbeau , Halmun analysait rapidement la situation avec une Aliénor le couteau sous la gorge , tandis que Nunne malgré sa blessure semblait paniqué à l’idée de voir Aliénor se faire égorger sous ses yeux.



-Tu ne te souviens pas de moi, Renégat. C'était il y a bien longtemps, maintenant. Je n'étais encore qu'un enfant, et j'ai beaucoup changé. Je ne te ferai même pas l'honneur de te dire mon nom, mais sache que je te tuerai de mes mains pour Lui, et que je prendrai un immense plaisir à Lui ramener ta tête.

Halmun fixa son interlocuteur de son regard électrique , s’il ne l’avait pas reconnu sur le coup il savait face à qui il se trouvait. A l’époque où il suivait les enseignements de Corbeau ce n’était qu’un très jeune enfant arraché par Corbeau à ses proches afin de l’élever et d’en faire l’un de ses fidèles soldats.

-Zaël...souffla le vieillard, je ne doute pas que Corbeau sera extrêmement ravi de te voir lui ramener ma tête mais il le sera beaucoup moins quand tu lui rapporteras celle de cette pauvre Aliénor . Crois moi s’il apprend la vérité à savoir que je l’ai prise de force et qu’elle est restée fidèle à son maître malgré la torture , ton maître adoré ton “Lui” ne sera pas vraiment ravi d’apprendre que tu aies égorgé son plus beau jouet. Alors je te conseille fortement de la relâcher et de venir chercher ma tête si mourir est ce que tu désires vraiment.

L’épée nue qui pendait à la ceinture du vieillard avait une allure menaçante , Zaël n’eut pas de réaction immédiate , il semblait hésiter face à un Halmun en attente. De son côté Nunne commençait à remettre les choses en ordre dans sa tête. Aliénor était là à quelques mètres de lui menacé par la lame d’un inconnu envoyé par Corbeau encore lui...Le baiser passionné qu’il avait échangé avec Aliénor s’était révélé troublant pour le jeune homme lui faisant ressortir des sentiments qu’il croyait perdu. Aliénor n’était pas la femme qu’il aimait , il aimait sa douce Amiel mais avec Aliénor il semblait avoir un lien particulier unique qu’il ne pouvait retrouver avec personne d’autre , Nunne ignorait comment l’expliquer mais il le sentait ,peut-être elle aussi ressentait-elle la même chose  . Il ne lui tenait même pas rigueur de l’avoir assommé un peu plus tôt , elle avait fait ce qu’elle avait à faire , il le lui avait dit lui-même malgré eux ils étaient ennemis. Nunne n’avait pas été assez vigilant et elle en avait profité ; c’était de bonne guerre.

Corbeau...Corbeau ce mot rvenait inlassablement dans l’esprit de Nunne , cette créature maléfique … Alors une rage insurmontable s’empara du suderon , il se saisit de l’épée qui pendait au côté d’Halmun et bondit sur Zaël avec une rapidité qu’il croyait perdu tout en criant

-ASSEZ!!!

Il se jeta sur le sbire de Corbeau qui visblement surpris réussit  à para le puissant coup de son adversaire. Mais emporté par son élan Nunne bascula sur le sol entraînant Zaël avec lui dans la boue.
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 15:28

L'homme sage et pacifique qu'avaient autrefois rencontré Nunne avait bel et bien disparu laissant place à un cruel bourreau prêt à tout pour soutirer des informations à une Aliénor terrorisée. En six mois , aux yeux du suderon , Halmun avait bien  changé.
Le vieillard avait commencé par sortir un petit coffret en bois tout en faisant la sourde oreille aux supplication de la jeune femme , avec des gestes lents et méticuleux il fouilla à l'intérieur de ce caisson , piqué par la curiosité le suderon fit deux pas afin de pouvoir observer ce qu'il y avait à l'intérieur. La découverte qu'il fit lui glaça le sang. A l'intérieur du caisson se trouvait toutes sortes d'objets métalliques , tous destinés à torturer .

Leur teinte métallique mêlé à la rouille donnait un aspect inquiétant à ces objets aux pointes acérés. Intérieurement Nunne espérait que ces ustensiles n'étaient là que pour intimider Aliénor et la faire parler par la peur , en aucun cas pour s'en servir. Le jeune homme essayait de déchiffrer les émotions d'Halmun mais aucune n'était lisible sur son visage impassible , il ne fallait pas oublier que pendant quinze ans Halmun avait suivi les enseignements de Corbeau , il avait du retenir certaines choses de son ancien mentor.  

Alors que le vieillard , faisant preuve d'une force étonnante pour son âge apparent se saisit des bras d'Aliénor pour les attacher à l'aides de chaînes l'appel à l'aide de la jeune femme retentit.

-Nunne ! Nunne, à l'aide !

Le suderon , à l'écoute de cette voix et l'espace d'un court instant , fut pris par l'envie de sauter sur Halmun , l'assomer et libérer Aliénor pour la laisser prendre son envol ; mais le jeune homme s'arrêta bien vite dans son élan. Il devait être réaliste et s'il voulait préserver Amiel et sa propre vie des griffes de Corbeau libérer Aliénor et agresser Halmun  était bien la dernière chose à faire. Il observa donc en silence ignorant les appels que lui lançaient son coeur.

Le tortionnaire s'était saisi d'une cruche d'eau et déversait à présent son contenu sur une Aliénor qui avait toutes les peines du monde pour respirer,Nunne serra les dents devant l'image de la jeune femme cherchant désespérément de l'air. Il avait l'impression d'avoir fait un bond précis six mois en arrière , la nuit où il avait rencontré Corbeau pour la première fois celui-ci avait torturé sa propre servant sous les yeux ébahis et horrifés d'un Nunne impuissant et d'un Ald'ar visiblement surpris par ce spectacle.

Ce "petit jeu" semblait durer une éternité à chaque fois qu'Aliénor était sur le point de perdre connaissance faute de pouvoir respirer Halmun arrêtait de lui verser de l'eau pour qu'elle puisse reprendre sa respiration puis reversait à nouveau de l'eau inlassablement et ainsi de suite. Il la torturait lui faisait tout le mal du monde mais ne cherchait pas à lui infliger des séquelles irrémédiables , oh non elle était trop précieuse. Il la maintenait en vie ; on pouvait bien là reconnaître les fruits de l'enseignement de Corbeau  .
Alors qu'il couvrait pour une énième d'eau une Aliénor qui souffrait incroyablement, Nunne ne put se contenir et saisit le bras du vieillard qui tenait la cruche et l'éloigne de la jeune femme au bord de l'inconscience.

Surpris et un peu furieux le chef d'Echtebourg fit volte-face mais parla toujours d'une voix calme et posé , s'il était en colère il ne le laissait pas paraître

-Pourquoi m'as-tu arrêté ?

-Vous alliez la tuer ! fit un Nunne complètement dépassé.

-Je savais ce que je faisais ; elle n'allait pas mourir et tu le sais pertinemment Nunne.répondit un Halmun toujours aussi impassible

La..la torture que vous lui faites subir j'ai vu quelqu'un d'autre la lui faire. Cette personne c'était Corbeau. Vous êtes comme lui alors à quoi bon le combattre? Pour prendre sa place?

Cette fois c'en était trop pour Halmun , celui-ci fusilla Nunne de son regard si particulir et parla d'une voix grave et puissante

Non jeune homme , je ne suis pas comme lui ; je fais comme lui  . Car oui tout n'était pas à jeter dans ces enseignements loin de là , sinon je n'aurais pas mis quinze ans avant de partir . Les méthodes qu'il utilise sont bien souvent les plus efficace et les mieux adaptés la différence qui nous sépare ce sont les fins , le pourquoi nous utilisons ces méthodes. On peut faire mal pour faire du mal mais on peut passer par le mal pour faire le bien.

-Mais elle est innocente ... fit l'ex agent de l'Ordre .

-Dois-je te rappeler qu'au moment où je l'ai intercepté elle courait chez son maître pour lui donner votre position afin que celui-ci puisse te tuer toi et tes proches.

Les pensées de Nunne se tournèrent vers Amiel , la femme avec qui il faisait à présent sa vie et avec qui il se fiancerait bientôt . Elle le pensait sûrement en train de commencer l'apprentissage de son nouveau métier , elle était en tout cas loin d'imaginer qu'elle et Nunne courrait un grand danger.

-Elle est désespérée ...


-Je ne dis pas le contraire mais je ne suis pas un médecin sauvant des âmes en détresse , je suis ici pour sauver les vies de milliers d'autres innocents qui vivent en paix. Une âme contre un millier de vies le choix est vite réalisé.

-Il doit y avoir un autre moyen que ça... tenta Nunne une dernière fois.

Halmun visiblement exaspéré finit par lâcher

-Je vais chercher du bois pour faire un feu , la journée s'annonce fraîche . Pendant ce temps parle lui si tel est ton désir mais n'aie pas trop d'espoir. Si tu échoues , tu ne discuteras plus mes méhodes.

Le vieillard ouvrit la porte et la claque derrière lui laissant Nunne seul avec une Aliénor à moitié consciente. Le jeune homme l'observa silencieusement , trempée jusqu'aux os elle tremblait énormément . Tremblait elle de froid ou de peur? Sûrement les deux songea le suderon . La seule chose qui était resté intact sur elle était son intriguant diadème qui brillait de mille lumières.
Le jeune homme s'empressa d'aller chercher une couverture qui s'apprentait plus à un grosse fourure et l’enroula autour d'Aliénor. Il attendit agenouillée auprès d'elle une bonne dizaine de minutes avant qu'elle ne reprenne ses esprits. A ce moment -là il lui tendit un verre d'eau chaude mêlé à des feuilles de menthe.

-Bois ça te fera du bien .

Il attendit qu'elle prenne le verre avant de continuer

-Aliénor te souviens-tu ce que tu m'avais dit avant de vouloir me laisser et de rejoindre Corbeau tout à l'heure , "je suis désolé" . Et je crois sincèrement que tu l'était mais tu ne voulais plus souffrir pour les autres et cela je le comprends , je comprends pourquoi tu as choisi de faire ça. Alors j'éspère que tu comprendras ce que je fais moi aussi , que j'essaie de préserver moi aussi les choses auxquelles je tiens , la vie de compagne et la mienne en premier lieu. Nous ne sommes plus dans le même camp à présent , et jamais nous le serons , tout nous sépare . On nous a pas laissé le luxe de choisir de partir ensemble en paix quand nous avons pu le faire , à présent on nous oblige à nous affronter et nous n'avons aps d'autres portes de sortie. Pour ce que tu as enduré et pour ce que tu vas encore endurer je dois te dire que...

Nunne marqua une pause , il avait lâché plusieurs larmes  qui coulaient le long de son visage , il posa sa main sur la joue de la jeune femme avant de reprendre avec une voix brisée par l'émotion.

-Je suis désolé...Aliénor , je suis désolé.
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 22 Aoû 2014 - 14:12

Visiblement Aliénor avait été très blessée par les dures paroles de Nunne. Le jeune homme navai pas été tendre et il en avait conscience mais après avoir vainement  essayé de la raisonner en lui parlant  doucement et calmement il n'avait vu que cette solution pour essayer de lui faire entendre raison. Si le Suderon se doutait bien que ces paroles ne plairaient pas à la jeune femme sur le coup , il espérait qu'elles la feraient réfléchir plus tard mais le jeune homme ne s'était ps attendu à qu'elle lève la main sur lui. La surprise qui cloua Nunne au moment où il sentit la douleur de la gifle sur sa joue était bien supérieure à sa douleur , à peine eut-il le temps de réagir , e comprendre ce qu'il venait de se passer ou de dire quelque chose qu'une seconde gifle , beaucoup plus puissante claqua sur son visage , le jeune homme sentit le goût du sang dans sa bouche. Retrouvant ses réflexes guerriers il bloqua la troisième tentative de gifle en attrapant le poignet de la jeune femme. Laissant libre cours à sa colère elle traita Nunne de menteur et de vil personnage , prétendant qu’il la manipulait pour qu’il puisse vivre heureux et tranquille. Elle tentait visblement d’atteindre le visage de Nunne de ses poings , mais le jeune homme maintenait fermement les poignets d’Aliénor , l’empêchant de lui faire du mal.
Finalement au bout de quelques secondes il lâcha les mains de la jeune femme qui se calma aussitôt , inspirant de grandes bouffées d’air , Nunne l’observant en silence .

-Tu as tort Aliénor , peut être que si je te tue je survivrais mais je t’assure que je ne viverai pas en paix.

Après avoir prononcé une dernière parole exprimant ses regrets elle lui tourna les talons et partit , craignant sûrement d’être poignardé dans le dos mais le suderon ne bougea pas d’un pouce songeant à la vie qu’il allait avoir à présent , pour survivre il allait sans aucun doute devoir fuit avec sa femme , il se serait séparé d’elle en espérant la sauver ainsi mais celle-ci n’accepeterait sûrement jamais. Combien de temps allait-il pouvoir survivre ainsi en fugitif traqué par un être surpuissant et qui semblait omnipotent ? Il l’ignorait . Peut-être fallait-il qu’il agisse , qu’il retienne Aliénor , qu’il la prenne comme captive mais biarrement son corps ne semblait pas vouloir obéir à ce qui lui disait sa raison. Il ne pouvait se résoudre à refaire ce pourquoi il avait fui l’Ordre : faire du mal. Mais Nunne n’avait pas faire quoi que soit , en effet quelq’un d’autre s’était chargé de retenir Aliénor. Le suderon entendit un cri suivi d’un bruit sourd.



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Halmun avait quitté Echtebourg depuis six mois maintenant laissant la ville aux soins du consiel des Anciens , la ville n’étais à présent plus en danger et prospérait  nouveau epuis que le seigneur Palantir aidé des elfes de Gar Thulion avaient repris Fondcombe des mains de l’Ordre de la Courrone de Fer et de leur général Lammâth. Mais l’ancien passeur d’étoiles savait bien qu’un autre elfe millénaire était encore sur le ring : Corbeau.  Halmun connaissait bie  l’elfe pour avoir été son disciple pendant plus de quinze ans avant de fuir dégoûté par la cruauté de son mentor et de rallier les Passeurs d’Etoiles quelques années plus tard sous le pseudonyme de Belette à cause de sa manie de fouiller et de retourner bibliothèques et archives entières à la recherche d’informations. A présent que l’Ordre était tombé , Corbeau se retourvait “libre “ de tout supérieur pouvant lui dicter des ordres , exit l’Orchâl ,Lammâth ou même les chefs d’expédition trop sûrs d’eux comme le Bras de Fer , à présent l’elfe millénaire était en roue libre et qui sait ce qu’il préparait. Pour l’arrêter il fallait agir et vite , recueillir des informations , le localiser et apprendre de combien de fidèles disposait-il , après avoir fait un tour dans les archives de Minas Tirith et avoir repris contact avec d’autre Passeurs il s’était dirigé vers Annunimas où le Roi Aldarion avait organisé une purge des anciens agents de l’Ordre , si Halmun voulait recueillir des informations sur Corbeau auprès d’ex membre de l’OCF il allait devoir faire vite , c’est sur la route qu’il aperçut une silhouette familière , il s’empressa de rabattra son capuchon afin que celle-ci ne le reconnaisse pas , quelques mètres devant lui , se dirigeant vers le nord se trouvait Aliénor Valdoré d’Anfalas , s’il y en avait bien une qui pouvait lui révéler des choses c’était bien elle , de plus elle semblait seule. Mais que diable faisait-elle là , Halmun choisit donc de la suivre discrètement jusqu’à sa destination : Bree. Il comprit assez rapidement qu’elle était là pour localiser d’anciens membres de l’Ordre ayant été en contact avec Corbeau pour les réduire au silence. Ainsi l’elfe voulait disparaître pour pouvoir continuer à combiner et à planifier en secret. Corbeau n’était pas encore assez puissant pour pouvoir s emontrer aux yeux de tous et se plaisait donc à manipuler et à jouer dans l’ombre , Halmun reconnaissait bien là les stratagèmes de son ancien mentor. La jeune femme était tombé sur Nunne , un autre ex-agent de l’Ordre qui avait participé aux sacs des villages environants mais qui avait fini par déserter , la haine du jeune homme pour Corbeau éait sûrement très grande et sûrement le suderon pourrait être utile à Halmun. Le chef d’Echtebourg s’était provisoirement installé dans la cabane d’un ami qui se situait en dehors de la ville puis il s’était dirigé vers Bree où il allait devoir intercepter Aliénor. Il la trouva en train de parler avec Nunne dans les écuries d’une auberge , terré dans l’ombre Halmun attendit que la jeune femme se décide à partir pour lui faire. Encpuchonné et vêtu d’une longue cape de voyage , Aliénor ne reconnut pas le sage humain sur le coup et ne put pousser qu’un petit cri strident avant que le vieil homme ne l’assome avec la garde de son épée. A ce moment Nunne accourut

-Qui êtes vous ? Qu’est ce que vous lui avez fait ? fit-il d’une voix à mi-chemin entre le soulagement et la panique.

Le sage d’Echtebourg descendit son capuchon et fixa le suderon de ses yeux bleus électriques.

-Vous savez qui je suis Nunne .

Décidément le jeune homme n’était pas au bou de ses surprises , après être tombé sur Aliénor la veille il avait devant lui Halmun , l’intriguant  et pacifique chef du village d’Echtebourg.
S’il était toujours aussi intriguant il semblait d’un coup beaucoup moins pacifique avec sa longue épée nue dans sa main et son expression dure et sévère sur son visage.

-Si j’avais essayé de la retenir par des paroles elle ne m’aurait pas écouté , j’ai donc agi en conséquence . De toute évidence elle n’est plus là-même que celle que vous avez connu il y a six mois. Elle est encore plus tourmentée , plus hantée par ses souvenirs et plus dévouée à son cruel maître.
-Dévouée à Corbeau? Elle le déteste plus que tout comment pouvez vous dire ça?
- Elle le déteste et c’est bien pour cela qu’elle ne le trahira jamais . Elle est si devouée que je pense bien qu’il sera compliqué de la fare parler.


Nunne semblait  incompréhensif

-La...la faire parler? Mais pourquoi?

-Elle seule peut nous renseigner  sur l’endroit où se trouve Corbeau et sur les forces dont ils disposent.

-Vous voulez vous attaquer à Corbeau? Mais c’est insensé.

-S’attaquer à l’Ordre dans son propre bastion était aussi insensé pourtant des gens l’on fait. A chaque minute qui passe  l’influence et le pouvoir de ce maudit elfe s’étend , il faut agir vite .
Suivez moi à mon logis et je tâcherais de vous éclairer.


Intrigué mais aussi un peu inquiet Nunne s’empressa d’alla chercher sonc heval aux écuries de la ville , Halmun l’attendait déjà aux portes de la ville , Aliénor inconsciente tsur la selle devant lui.
La chevauchée fut courte , cinq minutes tout au plus. Ils atteingirent une modeste cabane où vivait un vieil ermite coupé de la civilisation depuis des années , visiblement Halmun le conaissait puisqu’il avait investi l’endroit.

-Veuillez excusez notre hôte , il ne vient ici que pour dormir , il passe ses journées auprès de ses amis sans soucis aucuns ; les fleurs , les écurueils et les champignons  
, fit Halmun en rentrant dans la maison avant d’attacher Aliénor au pied du lit avec une chaîne.

-La chaîne est-elle vraiment nécessaire ?

-Oui elle l’est , la jeune femme n’hésiterait pas à courir rejoindre son maître si elle en a l’occasion.


A ce moment Nunne , visiblement contrarié par les méthodes d’Halmun s’emporta

-Où est passé l’homme sage et pacifique qui gouvernait Halmun? Et comment savez ce qu’elel va faire ou non ? Comment?

-Jeune homme! L’homme que vous avez vu à Echtebourg était un homme qui tentait de sauver les habitants de son village et celui que vous avez en face de vous est l’homme qui essaie de sauver l’ensemble de la population des Terres du Milieu d’un mal impensable. L’echelle n’est pas la même , quand ons acrifie du blé pour sauver un village , il faut sacrifier plus pour sauver un continent. Et sachez que je connaîs que trop bien les méthodes qu’exercent Corbeau sur ses serviteurs , je ne l’ai côtoyé que trop longtemps.


-Vous le connaissiez? fit un Nunne passant d’une émotion à l’autre en quelque secondes

-Il a été mon mentor pendant plus de quinze ans.

Il y eut un moment de silence que brisa Nunen d’une voix inquiète

-Vous n’allez pas la torturer quand même?

-Je ferais ce que j’ai à faire.

-On pourrait essayer de la raisonner , pas la peine d’en faire autant. Il ne faut pa sla brusquer elle est notre meilleure chance.

-En effet elle est notre meilleure chance et je ferais tout pour en tirer le meilleur ; notre invitée doit déjà s’être réveillée, rentrons à l’intérieur.


Les deux hommes poussèrent la bancale porte de bois et firent face à une Aliénor enchaînée  qui reprenait lentement ses esprits sur son lit de paille.
Après une regad jeté à Nunne  ce fut Halmun qui parla le premier

-Je suppose que vous me reconnaissez  Aliénor Valdoré d’Anfalas et je susppose aussi que vous saez pourquoi je suis face à vous aujourd’hui alors je ne vous poserai la question qu’une seule fois pour gagner du temps. Etes- vous prêtes à coopérer?

Halmun fixa la jeune femme de son regard électrique , il avait beaucoup appris de Corbeau et si Aliénor refusait de parler à cause de la crainte que lui inspirait Corbeau Halmun tait bien décidé à se faire craindre plus que Corbeau aux yeux de le jeune fille.

#Aliénor #Zaël #Halmun
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 11 Aoû 2014 - 19:52
[HRP]Je profite d'une bonne connexion , d'un ordi et d'une soirée de libre pour poster


Comme elle l'avait déjà fait six mois auparavant à Valdol , Aliénor parla à Nunne d'un ton dur et cassant qui se voulait presque méprisant. Elle cherchait à le persuader qu'elle n'était qu'une mauvaise personne , servant de mauvaises personnes et faisant de mauvaise choses. Elle li affirma qu'elle faisait tout de sa propre volonté et que pour atteindre Corbeau il faudrait d'abord lui passer sur le corps. Nunne devait bien avouer que Corbeau , en fin manipulateur qu'ilé tait , avait bien fait son travail d'endoctrinement de la jeune fille , lui enlevant toute étincelle de liberté ou même de libre arbitre. L'enchaînant au bord d'une falaise de manière à ce que sil elle décide de se libérer de ses liens elle tomberait dans le gouffre. Il avait réussi à la persuader que sa vie actuelle , aussi misérable soit-elle était préférable à celle qu'elle aurait si elle fuyait.

Le Suderon maudit pour lui-même l'elfe millénaire, cet elfe maléfique et manipulateur entouré de mystères et de secrets. Nunne n'était pas idiot et il commençait à se douter qu'après les événements qui se sont déroulés il y a six mois l'ex-Lefnui ne l'avait pas oublié comme cela après a désertion , sûrement savait-il qu'il se trouvait en ce moment à Bree et peut être avait-il envoyé Aliénor ici car il trouvait cela amusant. Ce ne serait guère une manœuvre étonnante de sa part.

A ce moment Nunne fut parcouru par un frisson d'effroi. Si Corbeau savait réellement où il se trouvait alors il était en danger mais Amiel l'était également. Et quand bien même l'elfe n'aurait pas été , Nunne ne savait par quel miracle , au courant du lieu de résidence du Suderon ce serait une Aliénor désemparé , bouleversé et endoctriné qui le lui dirait.
La solution la plus logique pour Nunne de préserver sa compagne et une chance de fonder une famille aurait été de retenir Aliénor , peut-être même de la tuer pour la réduire au silence mais le jeune homme ne pouvait se résoudre à cette solution extrême. Comment pourrait-il lever la main sur celle qui avait fait battre son coeur pour la première fois , pour celle qui lui avait permis de prendre un nouveau départ.

A ce moment et de façon innatendue la jeune femme se blottit dans les bras d'un Nunne visiblement surpris . Il sentit sa tête se réfugier dans son large et puissant torse et sa respiration était palpable. La tête dans sa chevelure le jeune homme ne pouvait qu'humer le parfum de ces derniers. A ce moments des souvenirs qui semblaient dater d'une autre époque refirent surface.

Nunne poussa un long soupir il tenait dans ses bras une créature perdue  qui se sentait trahie , désabusé et lasse . Il voulait tellement l'aider  , lui ouvrir une porte mais à chaque fois qu'il tentait de le faire Aliénor la refermait net , prétendant que derrière il n'y avait qu'un gouffre sans fond. Il tenta une ultime tenttvie de la convaincre du contraire

-Aliénor n'ai-je pas moi aussi commis des gestes inexcusables et sûrement irréparble? N'ai-je pas sciemment massacrer des innocents , des femmes , des enfants? Ne crois tu pas qu'ils me hantent encore chaque nuit? Mais tu m'as ouvert les yeux , tout le monde peut changer , peut admettre ses erreurs et changer de voie. Grâce à toi je suis un nouvel homme libéré des chaînes de la violence et du sang et qui vit dans un monde paisible mais bien réél. Tu dis que de nombreuses personnes sont morte par ta faute , je ne pourrais pas te contredire mais veux-tu vraiment avoir la mort d'autre personnes sur ta conscience? Quoique tu me dises je sais très bien que tu ne le veux pas. Tu n'est pas un monstre Aliénor tou comme je n'en était pas un. Tu es une personne abusée par des plus puissants qui prétendent être tes protecteurs comme je l'ai été.


Je suis désolée... Je suis tellement désolée... Je croyais que tu m'aimais, et j'ai tout sacrifié pour toi... Mais je ne peux rien t'offrir de plus. Plus maintenant que je sais la vérité...

On aurait dit que les derniers mots d'Aliénor planaient dans l'air, le temps que Nunne prenne le temps de les assimiler et de les digérer. Mais malheureusement pour lui le suderon n'avait plus le temps pour réfléchir ; Aliénor commençait à défaire son étreinte et bientôt elle serait partie faire l'irrévocable. Le jeune homme devait faire quelque chose et vite.

Nunne parla alors d'une voix plus dure , beaucoup moins douce , loin d'être méchante mais qui se voulait autoritaire comme celle d'un grand frère qui avertirait sa soeur mêlé à une pointe d'émotion

-Aliénor! Si ce que tu désire vraiment c'est d'aller me dénoncer à Corbeau alors va! Mais dans ce cas-là je me souviendrais de toi au moment où je verrai ma maison en flammes , le corps ensanglanté de ma femme. Je ne me souviendrais non plus de toi comme celle qui comme un ange venu des cieux m'a ouvert les yeux et emmené sur d'autre voies comme je l'ai fait jusqu'ici mais comme celle qui aura décidé de condamner des innocents pour des raisons égoïstes . Je comprends ta frustration mais peut-être est-il temps de passer au-dessus.
Je ne te retiendrais plus longtemps , si tu le veux va-t-en retourner chez ton maître adoré , servante!
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 28 Juil 2014 - 12:18

A la connaissance de Nunne , Aliénor avait toujours été assez directe dans sa manière de parler. Ce qui l'avait même parfois un peu blessé six mois plus tôt , lors des quelques jours qu'ils avaient passé ensemble.
C'était il y a tout juste six mois et pourtant cela lui semblait être des années voires des décennies. Il avait fui l'Ordre et délaissé son mentor qui lui avait sauvé la vie , il s'éait installé comme ouvrir à Annunimas avant de fuir la capitale à l'annonce du souhait du Roi Aldarion de traquer les anciens membres de l'OCF. Les histoire et les rumeurs disaient que l'Orchâl , le chef suprême de l'Ordre avait été anéanti en Rhûn , un royaume à l'est, par un groupe d'aventuriers. C'était sûrement tant mieux , cet Ordre ne pourrait plus manipuler des pauvres gens dépourvus comme lui l’avait été. Mais aujourd’hui il était libéré du joug de la guerre  grâce à la personne qui se trouvait face à elle : Aliénor. Cette personne qu’il avait autrefois aimé de tout son coeur et qu’il pensait ne plus jamais revoir , et voilà qu’elle se trouvai face à lui , allait-il la laisser si aisément partir ? Assurément non , le suderon avait toujours été un homme entété et cela n’avait pas changé depuis sa désertion .
Nunne perçut une pointe de déception ou de jalousie dans la voix de la jeune femme . Elle n’avait pas dû apprécié que Nunne lui annonce qu’il avait trouvé l’amour avec une autre mais c’était pourtant la vérité. Il aurait pu ne pas le lui dire mais le jeune homme en avait assez des mensonges et des secrets , il voulait être un homme vrai et honnête sans aucun mystère ou secret à cacher. Il ne voulait pas mentir surtout à elle , il se devait d’être honnête avec la personne qui lui avait demandé d’être honnête avec lui-même.
Le jeune homme poussa un léger soupir quand Aliénor parla de Corbeau et du fait que Nunne pourrait très bien être une hallucination. La jeune femme était obsédée par cet elfe millésime , cela pouvait se comprendre vu ce qu’elle endurait sous sa tutelle mais ça glissait dans la paranoïa. Corbeau était en train de la rendre folle , la faisant douter de tout et lui enlevant tout le plaisir de la vie. Si le jeune femme avait aidé Nunne à sortir de sa prison elle n’était pas parvenu à s’évader de sa propre cellule.
Elle fit un pas en avant , Nunne lui barra la route ; il avait la ferme intention de la retenir. Elle ne repartirait pas à la va-vite vers l’enfer quand qu’elle n’écoute tout ce qu’il avait à lui dire mais Aliénor ne semblait pas de cette avis et laissant sa dernière phrase inachevée elle tourna les talons pour rentrer à l’intérieur. Surpris dans un premier temps Nunne fitde grandes enjambées pour la rattrapper avant de lui saisir son avant-bras. Elle se retourna et Nunne lui fit d’une voix implorante

-Aliénor , il faut que tu m’écoutes , je t’en prie il faut que tu m’écoutes.

Il déglutit difficilement , visiblement pas à  l’aise

-Je sais ce que tu vas répondre à ce que je vais te dire du moins dans l’immédiat , peut-être y réfléchira tu plus tard mais tu dois m’écouter jusqu’au bout.
Avant de e voir j’étais comme un aveugle , je ne voyais pas ce qu’il y avait sous mes yeux et celle qui m’a ouvert les yeux c’est toi. Celle qui m’a donné une vie paisible , heureuse et pacifique c’est encore. Si tu n’avais pas été là j’aurais continué à me battre pour cet Ordre sanglant et je serais sûrement mort dans sa chute. Tu as brisé mes barreaux mais tu as choisi de rajouter mes barreaux aux tiens. Tu es emprisonné dans ta crainte envers Corbeau , tu semble être la personne la plus malheureuse du monde. Comment pourrais je laisser celle qui m’a sauvé se dépérir sous mes yeux? Je veux t’aider , je dois t’aider Aliénor.

Il marqua une pause avant de rajouter d’une voix emplie de chagrin et de tristesse

-Oh Aliénor , tu mérites tellement mieux.
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 23 Juin 2014 - 10:53

 L'intervention de Nunne jeta indéniablement un froid , en particulier sur une Aliénor qui semblait complètement désemparé. Elle ne répondit pas à la question de Nunne , était-ce volontaire ou simplement parce que l'ivrogne qui l'avait attrapé par le bras ne lui en avait pas laissé le temps. Il avait coupé court aux retrouvaille s en ordonnant à Nunne d'aller voir ailleurs. Ce dernier n'avait toutefois  aucunement l'intention de partir, après tout ce temps le ciel lui faisait signe . Aliénor était venue à lui alors qu'elle ignorait totalement où l'ancien guerrier habiait et de son côté Nunne n'avait pas cherché à la retrouver mais aujourd'hui le destin les avaient fait se retrouver . Dans ce cas là ignorer l'autre n'était pas même envisageable aux yeux du Suderon.

 L'homme enivré reprit alors fermement le bras d'Aliénor et parla d'une voix forte . Bien qu'il se situât à quelques mètres de la scène Nunne trouva l'haleine alcoolisée de l'ivrogne particulièrement désagréable , Aliénor qui se trouvait juste en face de lui devait en souffrir. Si Aliénor sétait fait malmené de la sorte il y a six mois Nunne n'aurait pas hésité une seule seconde et aurait jailli sans attendre sur son agresseur , à présent désarmé et se voulant paisible il avait eu un temps de réaction conséquent, pas par hésitation  pour savoir s'il était bon d'aider la jeune femme non cela c'était évident mais parceque sur le coup il  avait été surpris par la situation pris au dépourvu . Et sans ses rflexes guerriers son temps de réaction avait été plus long et se décida à s'avancer vers l'ivrogne. Nunne jugea préférable de ne pas le provoquer en combat et se contenta de poser une main amicale sur on épaule en lui intimant d'arrêter.

- Monsieur .Je vous conseille d'arr...

 Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase que l'ivrogne à la carrure impressionnante se retourna , le prit par les épaules et le projeta au sol plusieurs mètres plus loin. L'arière de sa tête percuta le sol ce qui eut pour effet de sonner Nunne qui ne parvint pas à se relever à temps , l'homme était déjà sur lui et une pluie de coups imprécis mais puissant tombait sur l'ex agent de l'OCF. Ce dernier commençait à sentir le sang tiède coulait de son nez et de sa lèvre supérieure avant qu'un puissant direct du droit ne vienne l'atteindre à l'arcade sourcilière . Du sang gicla et masqua la vue de Nunne qui continuait à se protégeait tant bien que mal avant de réussir à se dégager quelques secondes grâce à un habile coup de pied dans l'entrejambe , en six mois il n'avait pas perdu tous ces talents de combattants. Mais très vite l'ivrogne se ruait  à nouveau sur lui , Nunne cette fois préparé à l'affrontement encaissa le rugueux choc et le deux hommes tombèrent ensemble à nouveau au sol , ils roulèrent plusieurs fois sur eux même s'échangeant des coups , Nunne s'il n'avait pas bu n'était pas dans un état optimal après la première phase du combat qui l'avait surpris et bien étourdi. Autour des deux hommes une petite foule se dressait , l'un d'eux allait sûrement prévenir une patrouille de gardes qui s'empresseraient de mettre fin aux hostilités. Les gardes ne tardèrent d'ailleurs pas et ils séparèrent rapidement et assez efficacement les deux combattants. Nunne n'eut pas besoin de se justifier devant les gardes les témoins le firent à sa place , ils s'accordaient tous pour dire que l'ivrogne avait attaqué le jeune homme sans raison apparente. Soulagé Nunne essuya le sang qui suintait sur son visage d'un revers de manche. L'officier de la garde s'approcha de lui et lui apprit que l'homme qui l'avait attaqué n'était pas juste un ivrogne lambda mais un homme qui s'était réfugié dans l'alcool après la mort de sa fille de la main de l'Ordre. Au moment où l'officier cita l'organisation à laquelle Nunne avait appartenu  son coeur avait fait une embardée , ainsi l'Ordre avait également réussi à répandre le chaos et le désespoir dans cette région. Qui avait donc été épargné? Nunne nourrissait de profonds regres t se sentait intérieurement coupable d'avoir aidé cette Ordre destructeur. Si on ne lui avait pas ouvert les yeux il ne se serait probablement jamais rendu compte des véritables intentions de l'Ordre de la Courrone de Fer. Et cette personne qui lui avait permis de sortir du gouffre elle y était au fond dans ce gouffre ; car la personne qui lui avait ouvert les yeux c'était bien Aliénor qui  présent semblait le fuir. Les sentiments qu'il avaient éprouvés pour elle lors de l'expédition dans la région de Fondcombe avaient certes changé depuis son départ car Nunne persuadé qu'il ne la reverrait plus et décidé à prendre un nouveau départ avait fait la connaissance d'Amiel avait qui il partageait sa vie mais il ne pouvait nier qu'il se sentait toujours lié à Aliénor. Comme si le fait de s'être retrouvé au coeur de la tourmente sans vraiment l'avoir voulu les avaient rapproché , comme si le fait qu'elle lui ait ouvert les yeux engendrerait une reconnaissance éternelle de la part de l'Haradrim. Nunne regarda quelques seconde le pauvre bougre dénommé Elbert  complètement abattu et plongé dans son chagrin puis le jeune homme leva la tête et scruta le public encore présent, en vérité il cherchait sans vraiment avoir espoir de la trouver ; Aliénor avait très sûrement dû profiter de l'agitation pour partir. Le jeune homme lança un juron d'agacement avant de tourner les talons .

-Nunne qu'est ce qui t'es arrivé? fit une voix féminine.

Amiel se dirigeait vers lui , une expression inquiète sur le visage. D'un regard Nunne rassura sa compagne.

-Ce n'est rien , un ivrogne qui m'a agressé.
-Il faut laver tes blessures au plus vite Nunne.


 Le couple retourna dans leur nouveau domicile où Amiel traita sommairement les blessures de son compagnon. Ereintée , elle alla se coucher avant de s'endormir très rapidement. Nunne quant à lui ,allongé à ses côtés il avait toutes les peines du monde à trouver le sommeil. Il se remémortait tous els évenement qui s'étaient déroulés ce soir. Avec cette question qui lui revenait sans cesse. Que faisait Aliénor à Bree? Une crainte commença à naître à l'intérieur de Nunne quand il se rappela que Corbezau n'était jamais bien loinde sa servnte. Etait-il là lui aussi? Cela pourrait peut-être expliquer l'attitude de la jeune femme mais toutefois Corbeau ne serait pas bien malin de se rendre en Arnor ou le Roi Aldarion menait une opération de recherche des anciens de l'Ordre , les plus hauts gradés étaient priviliégiés et vu le poste qu'occupait l'elfe mllénaire au sein de l'Ordre cela s'avérerait bien imprudent pour un ancien Neleg de s'aventurer ici. Mais dans ce cas là comment expliquer l'attitude d'Aliénor à son égard? Tant de question qui n'auraient probablement jaamsi de réponses vue que la jeune femme venait de lui échapper.
"A moins que..." se dit alors Nunne
 Si la jeune femme était seule la jeune femme chercherait à partir très vite après cette rencontre mais pas ce soir , trop dangereux de partir la nuit elle attendrait l'aube où elle sellerait son cheval dès les premières lueurs. Nunne savait quand elle partirait mais comment trouvait d'où? Bree n'était pas une très grande ville et les endroits où se loger n'étaient pas légions le plus populaire étant le Poney Fringant.
Cette nuit là Nunne ne ferma pas l'oeil et parti très tôt de chez lui laissant un petit mot sur la table  à Amiel qui continuait à dormir profondément. Priant intérieurement pourqu'il ait fait la bonne déduction il se rendit devant le Poney Fringant où il attendait. A Bree , depuis la fin du Rude Hiver le climat était très agréable mais le matin il faisait encore un peu frais , le jeune homme ressera sa veste pour se protéger du vent frais tout en fixant sans relâche la porte des écuries de l'auberge.
Au bout d'une demi-heure elle fit enfin son apparition , tirant sa jument derrière elle visiblement très surprise de rencontrer le jeune homme sur sa route. Mais elle se reprit rapidement et lui parla sur un ton cassant

- Laisse-moi passer. Je n'ai rien à te dire.

Nunne soupira , il s'était attendu à ce ton dur mais cela faisait comme même mal de la voir lui parler comme ça mais le jeune homme s'efforca de garder son calme avant de répondre une pointe de frustration et d'impatience dans sa voix

-Ah bon? Tu n'as vraiment rien à me dire ? Après tout ce temps , tous ces événement tu n'as vraiment rien à me dire? Ne me mens pas. Est-ce à cause du hasard que tu viens à Bree au moment où je m'y installe? Je n'y crois pas trop.

Nunne marqua un temps d'arrêt avant de reprendre sur un ton légèrement plus doux

-Aliénor peut être as-tu peur que j'essaie de renouer notre relation mai il n'en est rien. C'est du passé et j'ai fini par l’accepter , tu m'as offert la chance de me reconstruire et cette chance je l'ai saisie , je vis avec une femme extraordinaire qui me rend heureux. Si je veux te parler et te voir aujourd'hui Aliénor c'est parcequ'après tout ce qui s'est passé nous ignorer et rejeter le passé est contre-nature d'autant plus quand ce passé m'a permis de me reconstruire.
Sujet: Le passé finit toujours par nous rattraper
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 18 Juin 2014 - 10:16

Il n'avait fallu qu'une poignée de secondes pour que Nunne reconnaisse la personne qu'il venait d'apercevoir.

"Aliénor..."

Nunne n'en revenait pas et croyait sérieusement à une hallucination. Que faisait-elle à Bree? Qui plus est au moment il s'y installer? Il resta assis bouche bée durant un poignée de secondes. Il la vit se lever et se diriger avec empressement vers la sortie. Elle l'avait de toute évidence reconnu. Nunne aurait pu faire le même choix qu'elle , l'ignorer et continuer sa vie refoulant son passé ; cela aurait été sûrement plus judicieux et lui aurait sûrement évité de nombreux problèmes. Mais animé par une force inexplicable qui faisait bouger ses muscles et lui instiller une bouffée d'adrénaline Nunne se leva prestement et se dirigea à grandes ejambées vers une Aliénor qui cherchait à fuir. Il passa devant le comptoir où il prit une demi seconde pour avertir Amiel qu'il sortait pour quelques minutes puis continua sa route sans attendre de réponses de la part de sa compagne quelque peu surprise. Il bouscula un homme robuste sans prêter attention au juron qu'il lâcha en trébuchant. Mais Nunne ne pouvait pas se retourner , aider le bougre à se relever puis s'excuser ; il n'en avait pas le temps tout simplement, la femme qui avait changé le cors de sa vie était en train de l'échapper et sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi il sentait qu'il fallait qu'il la voie , qu'il lui parle peut être rien que pour vérifier si c'était bien elle et non une autre jeune femme bien qu'il doutait fortement qu'il se soit trompé. Avait-il seulement vraiment envie de la revoir , en y réfléchissant un peu plus Nunne aurait peut être jugeait qu'il valait mieux l'ignorer et continuer sa vie mais son instinct lui disait bien le contraire. Il ne voulait peut être pas la voir mais il lui fallait la voir. Il atteignit la sortie de la taverne à grandes enjambées pour arriver sur une petite ruelle dans laquelle s’immisçaient les derniers rayons du soleil couchant. Nunne mit un instant pour s'habituer au léger vent frais de l'extérieur qui contrastait avec la chaleur et l'odeur mêlée de bière et de tabac . Une fois acclimaté à son environnement et il tourna la tête afin de voir vers où la jeune femme s'était dirigé , il la vit prenant rapidement la direction de la rue principale , elle espérait sûrement pouvoir le semer dans la légère foule qui devait s'y trouver à cette heure ci où les commerces fermaient et où les gens rentraient chez eux. Un homme se saisit alors du bras d'Aliénor celle-ci lui cria quelque chose que Nunne n'entendit pas , trop occupé à courir vers sa direction. Il s'arrêta à quelque mètres de la scène et il put observer la jeune femme avec précision. Ce visage fin , ces habits , ce diadème ; sans aucun doute c'était bien elle . Nunne fut parcouru par un frisson inexplicable . Il avait la sensation qu'il attendait ce moment où il la reverrait tout espérant que ce soit le plus tard possible. La question qu'il s'apprêter )  poser il en connaissait évidemment la réponse mais il devait l'entendre de sa bouche à elle.
-Aliénor ?C'est bien toi?
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Rechercher dans: Bree   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le passé finit toujours par nous rattraper    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 17 Juin 2014 - 14:23
-Le ragoût et la bière c'est pour vous?

-Oui merci.


L'homme qui venait d'être servi éteignit sa pipe et commença à manger. Après cette harassante journée Nunne Adelne avait très faim. Six mois s'étaient écoulés depuis qu'il avait quitté les rangs de l'Ordre il était parti vers le royaume d'Arnor , sa capitale Annunimas plus précisément où il avait obtenu un métier d'ouvrier plutôt bien payé. Le jeune homme était décidé à se faire une nouvelle vie loin du sang et de la guerre. Il laissait traîner son épée dans une vieille armoire sans l'entretenir et avait troqué ses habits guerriers contre des tenues plus classiques. Cette rupture avec tout ce qu'il avait connu jusqu'ici avait été particulièrement compliqué. Fils de riche commerçants haradrim ses parents avaient été emportés par la maladie et leurs anciens associés s'étaient emparés de toute leur fortune envoyant Nunne , encore adolescent , dans la rue exposée à tous les dangers. Un soir alors qu'il était poursuivi par des marchands d'esclaves un étranger était venu à son secours puis lui proposa de partir de cette région avec lui , Nunne complètement démuni accepta. L'étranger qui se nommait Al'dar Omenuir l'intégra à un Ordre guerrier et depuis ce jour  Nunne n'avait pas cessé de battre pour cette cause sous les ordres se son sauveur. Mais la donne avait changée , le vent avait fini par tourner après la bataille de Fondcombe lors de la conquête des villages environnants quand il avait fait la connaissance d''Aliénor , une jeune femme d'une grande beauté mais soumise à un terrible maîre pour qui son cœur flancha. Aliénor avait fini par lui ouvrir les yeux sur les horreurs de l'Ordre et Nunne était parti , seul la laissant derrière lui. Et même si il lui avait laissé un petit mot qui lui assurait qu'il reviendrait Nunne était le dernier à croire qu'il soit encore possible qu'ils se revoient. Il avait fini par se construire une nouvelle vie , heureuse et sereine. Il avait dû quitter la capitale arnorienne  quand il avait entendu que le roi Aldarion traquait tous les anciens de l'Ordre en fuite , Nunne qui n'avait plus rien à voir avec l'OCF jugea tout de même plus sûr de s'éloigner de la capitale pour partir plus au nord. Son employeur lui avait dégoté un boulot d'assistant ébéniste chez un ami , il commencerait demain. Arrivé la veille à Bree il avait commencé par prendre possession de l'appartement que lui avait généreusement prêté son ancien employeur. L'arrivée et l'installation à Bree fut assez fatigante et mouvementée , le jeune homme n'osait même pas imaginer ce que cela aurait été s'il avait été seul. En effet Nunne pouvait à présent compter sur le meilleur soutien qui existait à ses yeux ; celui de sa compagne Amiel. Il avait fait la connaissance de cette magnifique blonde à Annunimas et ils comprirent vite qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Issue d'une famille modeste de la capitale elle ne voyait pas quelle était le problème de partager a vie avec un ouvrier quand celui ci se montrait doux et attentionné. Si le départ d'Annunimas avait été compliqué pour Nunne il avait été plus particulièrement pour Amiel qui avait courageusement décidé de suivre son amant et de quitter sa famille pour se diriger vers le Nord c'est alors que la porte s'ouvrit laissant apparaître la femme en question Nunne leva la tête et admira sa compagne qui s'installe devant lui
-Tu es en retard , lui fit Nunne ,un sourire en coin
-Je suis une femme très occupée, lui répondit elle d'un ton espiègle.
-Ca j'en doute pas à force de trotter dans ma tête
La jeune femme émit alors un rire cristallin que Nunne trouva absolument magnifique
-Plus sérieusement , fit elle , j'ai remis un peu l'appartement en ordre il était dans un état épouvantable
-Soyons heureux d'en avoir un , j'ai parlé avec Doest , mon nouvel employeur , je commence à travailler dans son magasin demain
-Tu connais bien le métier d'ébeniste?
-Tout s'apprend
-Je meurs de soif je vais voir si je peux avoir un verre de quelques chose de pas trop fort au comptoir.
-Vu la queue tu vas en avoir pour un moment.
-Heureusement que je suis patiente contrairement à d'autres ,
dit-elle en se levant.
A présent seul à sa table Nunne but une gorgée de bière et il parcourut les clients installés du regard avant de s'arrêter net sur une personne , visiblement très surpris.
Sujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 18 Sep 2013 - 12:40


Feu et sang régnait sur Valdol. La terreur et la mort avait atteint les entrailles de la cité-Etat et pour tout habitant qui s’y trouvait il n’y avait pas l’ombre d’un espoir. Les innocents tombaient les uns après les autres , baignant dans leur sang et dans celui de leur famille  , les cris des enfants voyant leur mère se faire assassiner ne durait que quelques secondes , ils périssaient peu après. Le feu de la caserne s’était répandu aux habitations et la ville toute entière risquait de tomber en cendres dans les heures à venir. A Valdol , l’Ordre de la Couronne de Fer avait fait ce qu’il savait faire de mieux : répandre le chaos. Oui car c’était bien le chaos qui régnait dans cette ville autrefois tranquille. Tout était devenu en quelques minutes sombres et néfastes.
Sur son étalon noir , se tenant droit et contemplant le massacre de ses yeux cruels et froids se trouvait l’instigateur de ce massacre , celui qui avait rendu possible cette boucherie humaine. Sur son visage aucun regret n’était visible ; il semblait loin d’être malheureux mais aucune trace de joie n’était visible. La seule chose qu’il dégageait c’était la rage . La rage d’un guerrier qui a grande soif de sang et qui l’étanche après une longue privation . De toute évidence le Bras de Fer , à défaut d’être heureux , était satisfait. Brand et ses troupes rejoignirent Ald’ar sur la place principale où les ultimes combattants Valdolins se défendaient avec la force du désespoir , s’il parvenait à poser quelques problèmes aux Suppôts de la Morts ils ne pouvaient se faire d’illusions , leur cruel .destin était scellé. Parmi eux se trouvait leur roi , leur chef : le roi Lombard , qui maniant avec dextérité une grande lame tenait en respect ses ennemis. Mais encerclés et débordés les Valdolins ne purent tenir leur position et ils furent rapidement submergés . Ald’ar abattit deux ennemis qui se trouvaient sur son chemin , il avançait d’un pas sûr et décidé en direction de Lombard. Ce dernier se retourna pour fixer le Nordiste

- Aujourd’hui vous verrez messire ce qu’il en coûte d’insulter l’Ordre.
-Allez en enfer  ! Chien!
fit Lombard en le chargeant avec son épée.

Le coup que le “roi” porta à Ald’ar fut paré mais était tellement puissant que le Nordiste perdit l’équilibre et s’affala au sol , il se releva rapidement et entama un duel impressionnant et violent avec Lombard . Les coups de pieds , de têtes et de coudes étaient plus nombreux que les coups avec leurs armes. Alors que l’intensité du duel battait son plein Ald’ar parvint à saisir Lombard par dessous les bras et à le jeter à travers une porte à moitié défoncée d’un bâtiment encore debout. Le roi explosa ce qui restait de la porte en la traversant et atterrit avec un bruit sourd. Ald’ar resta , lui , un moment à extérieur pour reprendre calmement son souffle ; après tout il n’avait plus vingt ans. De toute évidence Lombard n’était pas encore mort puisqu’Ald’ar l’entendit crier :

-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Ne comprenant pas vraiment ce qui se passait Ald’ar rentra à son tour dans la bâtisse , c’était une grande maison. A ses pieds se trouvait Lombard affalé comme un chien et sanglotant comme personne ne pourrait le faire , derrière ses mains tremblantes ses yeux fixaient quelque chose un peu plus loin. Le Bras de Fer leva donc les yeux

- Bon sang
! fit il en faisant un pas en arrière , dégoûté par le spectacle qu’il avait sous les yeux.

La pièce où il se trouvait était sans aucun doute la salle à manger et la table était dressée mais à la place de mets habituels auxquels on aurait pu s’attendre se trouvait les corps démembrés de la femme et des enfants de Lombard. Dans la pièce se trouvait Corbeau , Aliénor et le Boucher , à leurs pieds se trouvait un autre corps , entier celui-ci, Ald’ar mit quelques secondes à l’identifier comme celui de Toma. Mais que s’était il donc passé ici? Le Nordiste ne mit pas très longtemps à comprendre , il fallait être idiot pour ne pas faire les liens qui s’imposaient. Qui donc était capable de commettre de telles ignominies? Certes Ald’ar avait fait également preuve ce soir là d’une cruauté hors normes mais ce qu’il avait sous les yeux dépassait de loin tout ce qu’avait pu faire l’Ordre depuis longtemps. Cet acte ne rentrait pas dans la catégorie relevant de la cruauté mais dans autre chose . Ce geste était si horrible et repoussant qu’il n’y avait de mot pour le définir. Toma , ce brave mercenaire , avait sûrement voulu empêcher cela et cela lui avait coûté la vie. Ne faisant plus attention à Lombard , qui toujours au sol était tellement effondré qu’il ne semblait pas en état d’aller bien loin , Ald’ar s’approcha de quelque pas et fixa le Boucher d’un regard noir

-Ainsi vous avez décidé d’étaler vos talents artistiques...SORTEZ D’ICI! JE NE VEUX PLUS PERSONNE DANS CETTE DEMEURE! ET DÉPÊCHEZ MOI DE BRÛLER TOUT CECI!




Chaque pas supplémentaire était une véritable douleur et ce n’était pas à cause de ses jambes fatiguées. Nunne était conscient que chaque pas qu’il effectuait l’éloigner un peu plus d’Aliénor et cela lui brisait le coeur. Mais résigné le suderon continua à avancer péniblement , la tête basse et les épaules lourdes. Nunne avait l’impression d’avoir remonté le temps , il se souvenait des années qu’il avait du passer sans le sou dans les ruelles d’Harad et il avait la sensation d’y être retourné. Alors que cela faisait déjà de longues minutes qu’il marchait qu’il était séparé de Valdol de plusieurs centaines de mètres il décida de se reposer sous un arbre et pour se changer les idées avisa ce qui’il possédait. Une bourse bien garnie , quelques  tranches de porc salé , des fourrures et une couverture. C’est tout ce qu’il possédait , il n’avait rien d’autre pas même une monture. Alors qu’il tentait de se calmer et de contrôler ses larmes , une silhouette encapuchonnées s’approcha silencieusement de lui.

-Depuis combien de temps Valdol est elle tombée? fit alors la silhouette en surprenant Nunne

- Je reconnais cette voix , fit le jeune homme
-Il est possible que nous nous soyions déjà rencontrés ,fit l’homme en abaissant sa capuche.

-Halmun d’Echtebourg
, murmura Nunne en reconnaissant le vieil homme.
-La maison de Lombard est elle tombée?

-Quand je suis parti elle était encore dans les mains des Valdolins. A présent ne me demandez plus rien , ce combat n’est plus le mien.

-Alors je dois me hâter , fit le vieil homme, puisse la paix et la sérénité reposer sur toi Nunne Adelne car tu as fais le bon choix.

Halmun remonta alors sur sa monture et partit au triple galop en direction de Valdol , laissant là Nunne brisé et effondré .



---------------------------------------------------
Quand Halmun était rentré dans la maison de Lombard sa femme y était encore et l’acceuillit comme elle le put et lui ouvrit la porte de la cave dans laquelle l’Echtebourgeois pénétra pour récupérer ce qu’il avait confié à Lombard il y avait bien longtemps de cela : son épée .

Aucune arme ne pouvant rentrer à l’intérieur d’Echtebourg Halmun avait été contraint de laisser la sienne à Valdol et aujourd’hui qu’il partait il risquait fort d’en avoir besoin. Cependant il ignorait totalement où il l’avait placé dans al vaste case , trop concentré dans sa recherche il ne fit pas attention aux bruits qu’il entendit dans la maison , quand , quarante cinq minutes plus tard il dénicha enfin son arme et qu’il la cacha sous son manteau , il constata que tout ne tournait pas rond . Il semblait qu’il y avait du monde dans la salle à manger , il s’y rendit , tel un ombre et le plus discrètement possible. Il observa un moment avec horreur et stupéfaction ce qu’il avait sous les yeux et attendit que les membres de l’Ordre qui se trouvait à l’intérieur de la maison ne sorte pour pouvoir quitter la bâtisse à son tour et partir de cette ville qui n’en était plus vraiment une...
Sujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Sep 2013 - 10:40
[HRP]Je profitez de l'absence d'un professeur et d'un détour à la médiathèque pour poster[Hrp]


Quand Nunne se réveilla pour commencer la dernière étape de cette mission il constata avec stupéfaction qu'Aliénor n'était plus dans son lit. Il devait pourtant la réveiller et se diriger avec elle vers la porte ou Toma et le Boucher les y rejoindraient. N'importe quelle chef d'expédition aurait pesté , insulté de tous les noms imaginables la jeune femme avant de se jurer de la faire pendre. Mais le suderon lui semblait plutôt soulagé. Malgré ce qu’elle lui avait dit la veille et qu’il l’avait profondément blessé , il ne pouvait nier avoir toujours de forts sentiments pour elle . Toutefois son amour semblait différent , comme si ce sentiment unique était à double tranchant , jusqu’ici cet amour était pour lui ce qui illuminait ses journées  ,  ce qui pouvait lui permettre de garder le sourire de rester positif à présent tout avait changé. I avait l’impression qu’il portait un fardeau dont il ne se débarrasserait jamais , comme si l’amour l’avait emprisonné .

Il était donc soulagé qu’Aliénor ait refusé de participer à l’ouverture des portes qui permettrait le bain de sang promis par Ald’ar . C’était une mission dangereuse et elle ne risquerait pas sa peau , de plus il ne pouvait lui reprocher qu’elle refuse de participer à la mise à mort de centaines d’innocents qu’elle a côtoyé durant trois jours , lui-même ça le dégoûtait.

Ils seraient donc trois pour accomplir cette mission, Nunne chercha alors le cor d’Ald’ar parmi ses affaires. Un léger sentiment de panique s’empara de lui quand il ne le vit pas dans son sac , il chercha un peu partout dans la pièce , y compris dans les endroits les plus improbables avant de céder à la panique totale. Sans ce cor la mission serait compromise et la punition de l’Ordre sera terrible pour le jeune homme et ses compagnons. Il tenta tout doucement de se calmer en calmant sa respiration et détendant ses muscles afin de trouver un autre moyen , un autre moyen de faire passer le signal. Une flèche enflammée? Un bruit tonitruant? C’est alors qu’il fit le rapprochement , qu’il fit le lien. Aliénor avait disparue , tout comme le cor. Et si … et si elle s’en était emparée , et si elle avait décidée de compromettre la mission afin de le cacher ou alors était ce seulement envisageable qu’elle s’était décidé à donner elle même le signal? Celui qui soufflerait dans le cor allait être évidemment la personne la plus exposée et attaquée?

Ne sachant pas vraiment ce que le jeune femme avait fait du cor , Nunne se résigna à partir seul vers la porte principale , peut être trouverait il un autre cor à la ceinture d’un garde qu’il tuerait avant d’ouvrir les portes.

Toma s’affairait à préparer de quoi faire agrandir le feu afin que celui ci incendie efficacement la caverne. Il amena de lourds bottes de foin facilement inflammable ainsi que de l’alcool très fort au malt qu’il versa abondamment sur le foin.  Il n’y avait plus qu’à attendre que le Boucher fasse sa besogne pour mettre le feu au foin afin d’incendier la caserne mais ça ce n’était pas le travail du jeune mercenaire qui s’empressa de rejoindre Nunne  la porte pendant que le Boucher commencer seulement à allumer un feu.

Nunne et Toma se rencontrèrent alors qu’il n’y avait plus qu’une centaine de mètres de la porte , ils se saluèrent silencieusement d’un signe de la tête avant de se déplacer tels des spectres . Dans la nuit sombre on ne distinguait que deux silhouettes peu rassurantes qui faisaient tellement de bruit qu’on aurait cru qu’il volait au dessus du sol. Etrangement ils ne rencontrèrent aucun garde devant ou au dessus de la porte. Le suderon crut bien entendre un bruit sourd sur les remparts mais n’y prêta pas vraiment attention. Avec l’aide de Toma ils enlevèrent la lourde poutre qui verrouillait la porte , puis ils se mirent à deux afin de tourner la manivelle qui ouvrait au fur e à mesure les grandes portes. Heureusement ces dernières faisaient bien peu de bruit.Laissant Toma finir d‘ouvrir la porte , Nunne décida de monter sur les remparts afin de récupérer le cor qu’un garde aurait laissé là. C’est alors qu’il tomba sur la personne qui espérait ne pas voir à cet endroit. A côté du corps d’un garde , mort , étranglé , se tenait Aliénor avec le cor d’Ald’ar à la main. Une lueur de grande détermination brillait dans ses yeux .

-Aliénor qu’est ce que tu fais ic…

Toma coupa alors le suderon

-Les portes sont ouvertes
, cria-t-il


C’est alors que le jeune homme regarda successivement les portes ouvertes , Aliénor , le cor d’Ald’ar puis Aliénor à nouveau. C’est alors qu’il comprit , qu’il comprit ce qu’allait faire Aliénor et pourquoi elle allait le faire. D’une voix effondrée et désespéré qui était très inhabituel pour le jeune homme , il la supplia


-Non… Je t’en prie Aliénor...Non…

Mais il était très tard , sa belle avait déjà lever le cor à ses lèvres et commençait à entonner l’hymne de l’Ordre , au loin on entendit du bruit puis le son de chevaux en plein galop , le signal était passé. Nunne et Aliénor se fixèrent un moment avant qu’une flèche ne se fiche entre eux deux. Le son avait ameuté les gardes qui ne s’occupait de l’incendie de la caserne et ceux ci avaient pris pour cible les deux jeunes gens . En contrebas Toma prenait déjà la poudre d’escampette.

-Fuyons et cachons nous!
cria Nunne à l’attention d’Aliénor.

N’écoutant que leur instinct de survie ils dévalèrent les escaliers avant de se mettre à la recherche d’un endroit où ils pouvaient se cacher. Mais il furent interceptés par deux gardes armés qui les chargèrent.

-Fuis! Fuis! Je me charge d’eux ,
fit Nunne.

Ses adversaires savaient se battre contrairement à ceux qu’ils avaient affrontés dans le premier village. Nunne devait user de toutes ses compétences de bretteur pour se débarrasser d’eux.  Le premier garde passa à l’attaque avec sa longue lance  , Nunne fit un pas sur la ce côté mais l’arme parvint à le toucher superficiellement à l’épaule. Réprimant un cri de douleur et tentant de ne pas faire attention au sang qui coulait de sa blessure il se concentra sur son combat , le même garde repassa à l’attaque , Nunne parvint alors à se saisir de sa lance , la lui arracher des mains et la lui planta dans le coeur. Le garde s’écroula dans un dernier cri , le second maniant une épée et abordait une technique différente , il restait sur la défensive. Ce fut donc le suderon qui passa à l’attaque en lui infligeant de puissant coups d’estoc mais le garde tenait bon et parvint à réaliser une magnifique contre attaque qui avait bien failli embrocher Nunne  , finalement ce dernier le décapita d’un puissant coup. En tournant la tête il constata qu’Aliénor avait disparu , au moins elle avait trouvé un abri , lui même se cacha derrière une échoppe et attendit qu’Ald’ar et les Suppôts de la Mort ne débarque.

En courant un peu partout à la quête d’une cachette Toma tomba sur le boucher , qui habilement dissimuler observait Lombard avec ses hommes , une lueur inquiétante et meurtrière illuminait ses yeux sournois. A priori le Boucher était à présent redevenu le même . Toma dégaina son épée et la pointa en direction du Boucher

-N’oublie pas les ordres de Nunne , on ne touche pas à Lombard. Si tu tentes de le faire je t’embrocherais sans plus attendre.



La nuit était déjà tombée depuis bien longtemps et le Bras de Fer attendait nerveusement le signal. Les chevaux étaient tous prêts et les hommes également . Certains bavardaient , d’autres se concentraient mais tous étaient prêt à monter en selle dès qu’ils entendraient le cor sonner. Ald’ar régla encore quelque préparatifs avec Brand et Corbeau. C’est alors que tous l’entendirent : la sonnerie de l’Ordre. Tous les soldats de l’ordre montèrent à ce moment précis sur leurs montures et Ald’ar en fit de même, le Nordiste leva son bras de fer et cria à l’intention des attaquants. Il état comme animé par un démon destructeur

- Aujourd’hui nous allons montrer qu’on n’insulte pas l’Ordre sans s’exposer à de grands dangers. Tuez les , tuez les tous ! Hommes femmes et enfants! Ne prenez rien pou vous! Brûlez tout ! Détruisez tout! Que toute trace d’existence de cette cité disparaisse à jamais.
Chargeeeeeez!

Il brandit son épée et avec Brand à ses côtés il chargea. Galopant à toute allure  les hommes de l’Ordre ne mirent pas bien longtemps à atteindre les portes ouvertes de Valdol , déjà quelques gardes s’étaient amassés devant pour en bloquer l’accès et pour tenter de la fermer , mais il était trop tard , les troupes de l’Ordre venaient de rentrer dans la ville et avec ils avaient amenés le chaos.  Les gardes de l’entrée furent balayés en quelques instants et instantanément les hommes de l’Ordre se divisèrent en deux groupes. Ald’ar avait d’un coté sous son commandement Cartos , Bornin ,Validna , Oropher , Elrohir , un elfe et trois hommes des Suppôts de la mort. Brand quant à lui commandait le reste de ses hommes.

Ald’ar menait ses troupes à travers les rues , celles ci massacraient tous les malheureux se trouvant sur leur chemin ,à côté d’Ald’ar , un elfe des Suppôts de la mort tenait la bannière de l’Ordre. C’est alors qu’ils tombèrent sur un barrage humain de gardes armés qui les empêchaient de continuer leur route , ils avaient eu le temps  de s’organiser , sûrement grâce à leurs officier . L’un deux se tenait justement là avec un arc à la main , ce devait être le capitaine des archers , il décocha une flèche qui atteignit l’elfe qui portait la bannière. Celui ci tomba de sa monture  , mort. Les gardes de Valdol chargèrent alors les cavaliers avec de grands cris . Ald’ar lui descendit de son étalon et décida de monter sur le toit de la maison la plus proche où le capitaine des archers canardaient ses hommes. Alors que le Nordiste escaladait tant bien que mal il vit que le capitaine avait décocher une nouvelle flèche , le Bras de Fer suivit sa trajectoire des yeux  et constata avec horreur qu’elle transperça la nuque de Cartos qui mourut sur le coup.
Dans un ultime effort Ald’ar se hissa sur la proie et fit face au capitaine visiblement étonné de le voir ici

-Ta dernière heure est arrivée coyote!

Il chargea alors à main nues l’archer et le saisit par le gorge et le traîna jusqu’au rebord de la proie.

-Regarde tes hommes mourir ! Regarde une dernière fois ta cité! Elle sera bientôt rasée!
lui cria Ald’ar.

Il lui asséna un violent coup avec son bras en fer dans le dos avant de le retourner pour le regarder dans les yeux.

-Maintenant adieu!

Il enfonça les pics de son bras dans le visage de son ennemi qui hurla de douleur , le Nordiste enfonça alors son bras encore plus profondément jusqu’à que le capitaine ne se taise. Il avait le visage , ensanglanté , lacéré et totalement difforme et il était de toute évidence bien mort. Ald’ar lança alors son corps dans les rangs ennemis semant la panique chez les Valdolins.
Ald’ar pouvait poursuivre son avancée.

Brand quant à lui ne rencontrait pas de problèmes particuliers , il fallait dire que ces troupes étaient diablement efficaces et que leurs capacités étaient largement à la hauteur de leur réputation. Mais le capitaine à la peau sombre ne pouvait voir le commandant en chef des troupes valdoliennes rassemblait ses hommes pour lui tendre une embuscade , ça seul Corbeau pouvait le voir.

Ald’ar avait ordonné à ses hommes de brûler les habitations et de tuer tout ce qui vivait  , il se chargea lui même de l’exécution du jeune femme avec son nourrisson. Le sang froid avec lequel il avait fait ce geste était littéralement inhumain.

Nunne se décida à sortir de sa cachette quand Brand et ses “Suppôts de la Mort” avait sécurisé le secteur.  Au début il pensa à rejoindre Ald’ar pour prendre part à la bataille , il sortit donc son épée et courut là où son instinct lui disait d’aller. Mais au fur et à mesure qu’il avançait les doutes l’emprisonnèrent. Il allait rejoindre Ald’ar et ensuite que ferait il? Il allait participer au massacre? Allait il lui aussi tuer des innocents? Il se mit alors à marcher tout en réfléchissant c’est alors qu’il déboucha sur la place où les hommes d’ Ald’ar massacrait des dizaines d’innocents. C’est alors qu’il le vit , c’est alors qu’il vit le Bras de Fer. Il vit celui qui’l avait toujours considéré comme un père , comme un mentor , comme un exemple. Il le vit massacrer un vieillard d’un coup d’épée avec le plus grand sang froid. Il vit cette lueur démoniaque illuminait ses yeux. Il le vit comme un homme cruel et tyrannique. C’était impossible , cet homme ressemblait physiquement à Ald’ar mais ce ne pouvait être le Nordiste. Le vrai Ald’ar ne tuerait pas d’innocents , le vrai Ald’ar était un idéaliste. Il aurait voulu crier , courir , pleurer mais il en était incapable, il restait là , hagard et abasourdi , en train de regarder les ignominies que commettaient celui qu’il considérait comme un père. Il avait devant lui un véritable monstre , pas plus louable que Corbeau ou que le Boucher. Aliénor avait eu raison en le comparant à l’elfe démoniaque . Ils étaient semblables. présent il savait ce qu’il devait faire , il n’avait plus le choix. C’étais sa seule éventualité. Il avait fait son choix. Il allait fuir , quitter cet ordre de malheur . Il allait partir vivre heureux , ailleurs. L’agitation de la bataille couvrirait sûrement sa fuite , mais alors qu’ils se dirigeait vers la sortie de la ville il fit demi-tour. Il avait oublié quelque chose.

Il trouva Aliénor , non loin , recroquevillé dans sa cachette , le quartier où elle se trouvait était plutôt calme pour l’instant e tla bataille faisait rage ailleurs. Le suderon s’accroupit à ses côtés et lui caressa la joue.

-J’ai fait mon choix, je pars. Je suis venu te dire..ad…

Mais il ne parvint pas à finir sa phrase , le mot final se coinçant dans a gorge sèche et nouée . Les larmes lui montaient à présent aux yeux , c’était la dernière fois qu’il la verrait , qu’il lui parlerait, à moins que…

-Non, je t’en prie , viens avec moi! Personne n’en saura rien. Corbeau est resté au campement et dans l’agitation nul ne nous verra. Fuyons ensemble , je t’en prie. Aliénor je t’aime...
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 23 Aoû 2013 - 9:20

Un coup de poignard dans le dos n’aurait fait plus mal à Nunne que les paroles qu’Aliénor venaient de prononcer. La gifle qu’il avait reçu suite à son baiser , bien que peu puissante , l’avait blessée plus profondément que n’importe quelle épée .  Et les paroles , les paroles qui avaient suivis étaient encore plus violentes.  Elle lui avait littéralement hurlé dessus , dans un premier temps le suderon ne comprit pas ce qui se passait d’un coup . Quelle mouche l’avait piquée? C’était incompréhensible. Elle l’avait défendu de s’approcher d’elle , avant de jeter au sol et de piétiner les belles paroles que lui avaient  dit Nunne. Au moment où elle marqua une pause , Nunne faillit intervenir , la rassurer , tenter de la calmer. Mais avant qu’il ne fasse le moindre geste Aliénor continua , et ces paroles là découragèrent complètement Nunne de faire un pas vers elle. Elle le prévint que jamais ils ne vivraient ensemble et qu’il devait partir fonder un foyer mais sans elle . De plus elle déclara que c’était non lui qu’elle aimait mais bien Corbeau. A ce moment l’incompréhension fit place à une profonde et indescriptible tristesse . Laissant Aliénor sortir de la pièce sans un mot de plus. Il resta là , pantois et hagard. Les secondes étaient des heures et les minutes des jours entiers , En se remémorant sans cesse les paroles de sa bien-aimée , il eut l’impression que le monde autour de lui s’effondrait comme un vulgaire château de carte dans lequel un nourisson aurait donné un coup de pied. La vie était elle donc aussi fragile? Il poussa un cri qui aurait pu être perçu comme un cri de rage bien que ce soit surtout son désespoir qu’il exprimait ainsi , avant de donner un violent coup de poing dans la poutre centrale du bâtiment . Le coup avaient été si puissant que la poutre avait tremblée sous le choc et que les phalanges du suderon s’étaient mises à saigner. Mais il n’en avait cure , il s’assit dans un coin de la pièce et éclata en sanglots amers . Les genoux recroquevillés contre sa tête , ses mains serrant le tout ; tel un misérable. Tel le misérable qu’il était en Harad avant qu’Ald’ar ne vienne le sortir de cet enfer. Il n’arrivait plus du tout à se contrôler et tremblait de tous ses membres ,  il pleurait tellement qu’il avait l’impression qu’il perdait des litres d’eau  , son coeur semblait fondu et une bile amère se fit ressentir dans sa gorge.  Durant ses pleurs il invoque les dieux de son enfance  mais personne ne répondit. Il cria de désespoir et de rage avant de supplier quelqu’un , n’importe qui de lu venir en aide dans l’espoir que quelqu’un d’assez puissant pour arranger les choses allait apparaître d’un instant à l’autre. Mais nul ne vint et Nunne dut admettre qu’il était désespérément seul. Seul face à son amour , seul face à son chagrin ,seul face à son destin. Il ignorait combien de temps il était resté à l’intérieur de cette pièce mais quand il en sortit le soleil commençait déjà à se coucher et on préparait déjà le souper dans les chaumières. Le coeur lourd , les yeux rougis , la mine déconfites et les jambes ankylosés il se rendit jusqu’au puits afin de  se désaltérer et de se rafraîchir le visage.
Lors du dîner qu’il prit  à la table du seigneur Lombard ,  Aliénor était absente ; c’était sûrement mieux ainsi . Il ne pouvait nier  être toujours attaché à elle et avoir les mêmes sentiments qu’auparavant son égard mais ses récentes paroles l’avaient découragé de tenter un nouveau rapprochement , le guerrier si courageux n’était à présent plus que l’ombre de lui même .
Dans la soirée le Boucher vint le voir afin d’exposer son idée à propos du roi de Valdol . Nunne avait presque oublié la mission qu’il commandait durant l’après midi , c’étit l’occasion de se replonger dedans . Mais sa mine fatiguée et ses yeux rougis en disaient fort longs. Le suderon réfléchit puis secoua la tête.

-Non , ce ne sont pas les ordres que nous avons reçu. J’ignore ce qu’Ald’ar veut faire de lui , peut être veut il le ramener à Fondcombe prisonnier , ou le tuer lui même ou je ne sais quoi. De plus  vous risquez fort d’être pris au piège si vous portez atteinte à Lombard , sa demeure se trouvant sur la grande avenue je ne doute pas que tous le gardes de la ville courront vers la porte pour pouvoir contenir l’attaque et vous vous trouvez sur leur chemin. Je me vois forcé de refuser , toutefois si vous arrivez à incendier la caverne et porter atteinte à quelques officiers de commandement ce serait parfait.

Lassé et fatigué Nunne alla se coucher , dans la chambre se trouvait Aliénor allongé et les yeux fermés. Peut être dormait -elle vraiment  ou peut être faisait elle juste semblant … Le jeune homme ne chercha pas à le découvrir et se déshabilla avant de se coucher le coeur lourd et les yeux humides.

Le lendemain matin il se réveilla tard et Aliénor était déjà partie , Nunne se leva , fit un rapide toilette et s’habille sans aucun entrain ou enthousiasme  . Il ne mangea point et se contenta d’aider à distribuer le peu de courrier qu’il y avait dans la ville. Il revut Aliénor au déjeuner mais rien ne se passa , il y eut bien quelque regards en biais mais aucun parole ne fut prononcées entre eux deux. Il rendit un  peu service à la taverne et décida d’aller se reposer pour la fin d’après midi afin que la fatigue ne le trahisse pas le soir venu , en effet c’était cette nuit qu’ils agiraient . Il conseilla d’abord à Toma et au Boucher d’en faire de même , Aliénor elle était introuvable. Il se faufila donc dans son lit et s’allongea essayant de ne penser ni à ALiénor ni à l'ignominie qu’il s’apprêtait à commettre la nuit venue.


Du côté du campement de l’Ordre le conseil de guerre entretenu par le Bras de Fer , le capitaine Brand et Corbeau se poursuivait chacun défendant ses opinions . L’idée des pigeons transmettant le sinformations avaioent du bon mais d’un autre côté Corbeau avait raison , tout cela était bien lent. Quand le Neleg proposa de crier les informations le Nordiste fronça les sourcils . Sa voix serait elle assez puissante pour couvrir le bruit de la bataille? Enfin s’il s’en disait capable c’est sûrement qu’il l’était.   Quand l’elfe évoqua la faille dans la statégie d’Ald’ar ce dernier se mit à réfléchir. C’est vrai que priver d’ordres leurs forces seraient désorganisés toutefois l’idée de rester dispersés ainsi durant toute la bataille ne lui plaisaient guère , l’union faisait la force et il suffirait que les gardes soient en nombre assez conséquents et s’organisent pour terrasser l’un des deux groupes. MPaisde toute évidence l’elfe avait plusq ue quelques notions de stratégie militaire  , cela intriguait le Lefnui. Comment un informateur pouvait avoir tellement d’acquis dans un tel domaine qu’il était censé ne pas maîtriser.

-Vous avez raison mon cher Neleg , il veut mieux décapiter d’un coup l’ennemi que de commencer par le bas. Cependant si nous nous dispersons trop cela risquerait d’être fatal pour nous. Il faudra donc trouver ces chefs tout en évitant que chaque groupe ne se retrouve trop éloigné de l’autre. Ainsi en cas de pépin pour l’une des factions l’autre pourra lui venir en aide.

A l’intérieur du campement , si les Suppôts de la Morts évitaient d’être trop mêlés au hommes d’Ald’ar certais d’entre eux , les six seuls humains du groupes  et deux ou trois elfes , avaient quand même engagés de brèves conversations avec Cartos ou les jumeaux elfes et même Bornin . Validna presque remise de sa blessure arpentait le campement. La silhouette droite et fière , son beau visage affichant une expression déterminée , elle avait tout d’une guerrière elfe aguerrie. Elle parla alors à Elrohit l’un des deux frères elfes , il avait un don pour le tir à l’arc et serait de toute évidence d’une importance capitale à Valdol , mais peut être servirait il à plus

-Dis moi Oropher… Crois tu vraiment qu’Ald’ar aient les capacités requises pour commander cette expédition?

-Je pense que oui et si Lammâth l’a désigné lui pour nous diriger ce n’est pas pour rien . Il lui fait confiance alors nous devons en faire de même.

-Mais il a fait tellement d’erreurs depuis le début.

-Certes mais chaque chef en fait .

-Tu ne pense pas qu’un autre personne du groupe pourrait mener cette expédition.

-Non , je le refuserais.

-Il n’y a décidément rien à faire de toi mon petit ,
fit Validna en s’éloignant d’un Elrohir quelque peu incompréhensif.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 18 Aoû 2013 - 16:35

Nunne eut du mal à trouver le sommeil ce soir là , les avertissements de Corbeau trottaient sans relâche dans sa tête. Cet infâme Neleg lui avait sarcastiquement recommandé e cesser de lui faire la cour pour le bien de la jeune femme . Il l’avait prévenu qu’elle finirait briser et qu’il l’abandonnerait aux mains de quelques rustres qui risquaient de lui faire des choses auquel le suderon ne voulait pas penser. C’était tellement injuste , de toutes les femmes sur ce continent c’est Aliénor qui faisait battre son coeur , la seule qui lui était inaccessible . Tant qu’elle serait captive de cet être ignoble , les deux amoureux ne pourraient jamais vivre ensemble et heureux.
Nunne serra les dents, une bouffée de rage mêlée à de la tristesse faisant brusquement vibrer chaque fibre de son corps , le secoua. Il contempla à nouveau Aliénor et se surpris à verser une larme. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas pleuré …

Voyant arriver le Boucher , Toma eut étrangement moins peur d’être en présence du mercenaire qu’auparavant. Depuis leur entrée à Valdol le Boucher semblait s’être métamorphosé , otute trace de sadisme et de cruauté avait disparu de ses traits et il apparaissait comme un homme banal . Enfin il “apparaissait” seulement cvar Toma savait bien sue tout cela n’était qu’une couverture afin de n’éveiller aucun soupçon , mais ce brusque changement restait plutôt troublant.

Le lendemain matin , quand Toma et le Boucher rejoignirent Nunne et Aliénor , le suderon semblait s’être quelque peu remis de l’état léthargique de la veille. Bien que ces doutes n’aient été en aucun cas dissipés , le second d’Ald’ar savait pertinemment que son comportement pouvait intriguer le seigneur Lombard et Nunne savait bien ce qui arrivait aux espions ici.
Toma lui exposa ce qu’il avait fait la veille , après avoir fait la vaisselle , il s’était liées à plusieurs veilleurs de nuits . Les patrouilles nocturnes ne pouvant pas couvrir tout le village , des personnes spécialisés avaient été formés pour parcourir les ruelles les plus sombres  la nuit, les gardes se chargeant des grands axes.

Durant la matinée , Nunne et Toma partirent aider les hommes à couper le bois ramenés par les bûcherons en de belles bûches bien régulières. La technique pour réaliser de belles bûches étaient à la fois compliquées à  assimiler et très physique. Mais au prix d’efforts considérable Nunne et Toma  réussirent à abattre un travail plus que respectable. Le suderon avait préféré laisser le Boucher qui désirait continuer seul . Il avait perdu de vue , dès le matin Aliénor qui était parti de son côté. Ils se revirent brièvement au déjeuner où Nunne se força à manger convenablement , mais Aliénor partit de nouveau de son côté comme si elle voulait éviter toute discussion avec le jeune homme. Ce dernier était partagé , il aimait Aliénor de tout son être mais un côté de lui même lui disait de lui éviter toute souffrance en ne lui parlant plus , comme Corbeau lui avait dit de le faire mais un autre côté l’attirait constamment vers la jeune femme. Après moult hésitations Nunne décida de suivre les élans de son coeur plutôt que les recommandations de sa raison. Il parcourut Valdol bien  décidé à trouver l’élue de son coeur , il la trouva dans une petite chaumière concentrée sur le tissage qu’elle confectionnait. Elle ne le vit pas immédiatement et il en profita pour la contempler pendant quelques secondes. Puis , il s’approcha doucement vers elle en contemplant son travail

-Je crois que tu as oublié un crochet
,lui fit-il avec un léger sourire.

De son auriculaire il lui présenta l’endroit où elle s’était trompée

- Oherée , notre servante en Harad , m’avait appris à tisser quand j’étais enfant. Je n'ai jamais oubliée depuis.

Il se tut pendant qu’elle corrigeait son erreur . Le jeune homme était juste heureux d’être ici , juste avec elle . Il se sentait bien même s’il savait pertinemment qu’il regretterait bientôt d’avoir partagés de tel moment en sa compagnie.

-Tu crains qu’il apprenne que nous partageons ce moment n’est ce pas ? Tu crains la réaction de Corbeau... Tu sais l’autre jour quand nous avons discuté d’Ald’ar et de Corbeau , j’ai réfléchi depuis et je dois admettre qu’Ald’ar n’est pas sans défaut mais il n’est en aucun cas comparable à cet être infâme qui te retient . Je vois du bien en Ald’ar car je peux voir du bien en lui , car il n’est pas un homme qui me retient en quasi-captivité et qui me fait endurer de la souffrance physique ou psychologique. Je te sens malgré tout relié à lui , tu vis sans cesse dans la crainte à cause de lui. Mais ce que je veux essayer de te faire comprendre c’est qu’en essayant d’éviter de me faire du mal en évitant de me parler tu commet plusieurs erreurs. Tu te fais du mal  en ton coeur autant que tu me fais du mal en refusant de discuter avec moi mais surtout ce que tu fais et que tu ne devrai pas faire c’est satisfaire Corbeau. N’as tu donc pas encore compris ce qu’il voulait ? Tout ce qu’il veut c’est que tu obéisse à chacun de ses ordres comme un chien tout en continuant à te faire souffrir . Et toi tu lui obéis , loin de moins l’idée de te critiquer. Je ne peux pas imaginer comment ce serait de vivre ainsi mas à présent tu n’es plus seule , je suis avec toi. Aujourd’hui notre combat c’est pas celui contre Valdol ou tous les autres résistants , non notre combat à nous deux c’est un combat psychologique que nous mènerons contre Corbeau. Et celui là nous ne le perdrons , il ne fera pas ce qu’il veut de nous. Je te le promets Aliénor , tu seras bientôt libre...

Ces paroles avaient pour but de rassurer la jeune femme mais le suderon se disait s’il arriverait à tenir sa promesse . Le neleg semblait si puissant , si intouchable.

N’écoutant que son coeur il déposa un tendre baiser sur les lèvres d’Aliénor.





En présence de Brand et de Corbeau Ald’ar exposa son plan d’attaque. Il semblait animer , outre sa volonté et son génie stratégique déjà connu , par une folie meurtrière qu’on ne lui connaissait pas; comme si une bête sanglante qui sommeillait en lui s’était éveillée. L'amitié qui liaient Brand et Corbeau avait intrigué Ald'ar mais celui ci avait décidé de faire taire sa curiosité et de laisser les événements se déroulaient.

-Le signal que donnerons nos infiltrés sera le son de ralliement de l’Ordre , une fois donné cela signifiera que les portes commencent à s’ouvrir. A partir de ce moment nous ne devons pas perdre une seconde et devons charger les troupes ennemies qui commenceront à se masser sur la place d’entrée de la ville. Nous profiterons de l’effet de surprise pour les anéantir ensuite nous continuerons l’assaut en nous divisant en deux groupes , j’irais à gauche Brand à droite. Il faudra également que tu me prêtes quatre ou cinq de tes guerriers , les miens étant en comité réduit. Nous nous retrouverons enfin sur la place principale où nous rallierons nos forces pour exterminer ce qui reste de résistance. Il subsiste cependant deux problème , tout d’abord la période où nous nous diviserons nous serons vulnérables car moins nombreux et une embuscade pourrait nous coûter des hommes et aucun moyen de communiquer ensemble durant la bataille. Mais ce serait du suicide de rester uni et de perdre du temps ; ils risqueraient de se réorganiser. Le deuxième souci est l’utilité que vous Corbeau pourrez avoir , ne voulant pas vous battre et comme je ne peux vous y obliger  car vous n’êtes officiellement pas sous mes ordres , je ne vois pas quoi faire de vous Neleg.*

-J’ai ma petite idée sur la question...
fit Brand


Le géant à la peau sombre fit alors un signe à l’un de ses hommes et celui ci arriva avec une cage renfermant trois magnifiques pigeons à la robe blanche.

-Voilà la solution à nos deux problèmes , fit le capitaine borgne, ça ce sont des pigeons-messagers formés par l’Ordre. Ils amènent leur message aux homme portant un brassard rouge criard  au bras. Je t’en donnerai un Ald’ar , ainsi qu’à Corbeau . Et c’est là que notre cher ami pourra nous être utile , une fois l’assaut entamé il pourra se poster un toit situé assez haut pour avoir une vue d’ensemble de la bataille , là il pourra nous servir de relais et d’informateur durant la bataille. Ainsi nous pourrons prévoir chaque mouvement ennemi.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 13 Aoû 2013 - 15:57

Ald’ar esquissa un léger sourire après les paroles du Boucher , il fixa d’un regard profond son second avant de déclarer:

-En effet , tu as raison mercenaire , ce serait plus crédible ainsi. Pour cette mission nous devons mettre toutes les chances de notre côtés. Penser à tout y compris de tels détails.Si nous échouons L’Ordre sera la risée du monde.

Le Bras de Fer avait saisi depuis un moment ce qui se passait entre Nunne et Aliénor bien q’il ne puisse prétendre être aussi informé que Corbeau sur le sujet     , et à priori ils n’étaient pas les seuls à les avoir démasqués. Mais la priorité pour le moment n’étaient pas les jeux amoureux mais bien leur mission capitale , d’autant plus que cette relation pourrait être très utile pour la mission , ils ne leur suffira que de jouer un tout petit peu la comédie pour que leur récent mariage soit crédible. Le Nordiste retourna sous sa tente où il échafauda les derniers détails de la mission.




Nunne , allongé sur son lit de fortune peinait  trouver le sommeil pour plusieurs raisons. Il y avait cette mission périlleuse et ses réflexions sur l’Ordre et son mentor : Ald’ar Omenuir mais son esprit était surtout obsédée par le doux et délicat visage d’Aliénor qui ne cessait de trotter dans sa tête depuis un moment. Il n’avait jamais ressenti une joie aussi intense que cette après midi où il lui avait avoué ses sentiments et où elle lui avait annoncé qu’ils étaient réciproques en l’embrassant langoureusement. Ce baiser qu’ils avaient échangés , il s’en souviendrait à jamais , dans son étreinte , le suderon lui avait transmis toute la passion qu’il ressentait à son égard. C’était la première femme qui lui faisait cet effet , des femmes il en avaient connus mais jamais plus d’une nuit et jamais plus pour autre chose que pour satisfaire son désir naturel. Il n’avait toutefois jamais violé personne contrairement à nombre de membres de l’Ordre qui s’y donnaient à coeur joie. Aliénor était la première à lui faire ressentir quelque chose autrepart qu’en dessous de la ceinture. Et pourtant il avait l’impression que ce rêve éveillé prendrait bientôt fin , comme si la fin de la mission sonnerait le glas de leur relation . Elle semblait enchaînée à Corbeau et celui ci peu enclin à la libérer. Il ne pouvait vivre avec une captive. Il repensa alors à ses paroles qu’elle avait prononcées au sujet d’Ald’ar et de la guerre , des mots qui avaient tout chamboulés dans l’esprit du jeune second. “Vous le suivez parce que vous voulez croire en lui. Mais croyez-vous que ma situation soit différente ?”
C’était partiellement vrai , il ne voulait pas croire en Ald’ar , il croyait en Ald’ar. Durant toutes ces années jamais il n’a douté de son supérieur même quand ce dernier faisait des erreurs et qu’ils se mettaient à dos nombres de ses frères d’armes. Elle avait même comparé le Nordiste à Corbeau mais jamais le Bras de Fer ne ferait subir à Nunne une séance de torture dans les règles de l’art à cause d’une simple erreur , on ne pouvait traiter quelqu’un que l’on chérissait de cette manière. Mais une partie de son esprit restait dans le doute . Il est vrai qu’il avait été entraîné par Ald’ar dans ce monde de la guerre mais il avait choisi enfin c’était ça ou croupir dans els rues de sa ville natale grouillante d’esclavagistes. Disons plutôt qu’il l’avait prévenu mais il était libre et il pouvait s’il le voulait mettre unt erme à cette vie. Jamais iln’y avait pensé auparavant , jamais il n’auraut réussi à le concevoir sans Aliénor , c’était comme si elle venait de lui ouvrir les yeux. C’était extraordinaire et effrayant à la fois. Il se mit sur le côté pour mieux trouver le sommeil quand Cartos , le géant barbu , fit irruption dans la tente.

-Le chef veut te voir Nunne . Dans sa tente.

Lentement , le suderon se releva en se demandant bien ce que lui voulait son supérieur à une heure si tardive , tandis que Cartos retournait vers son poste de garde en trébuchant au passage et en s'agrippant à la tunique de Corbeau pour ne pas tomber , Nunne pénétra dans la vaste tente du Bras de Fer. Celui ci était dos à son second et contemplait une carte accroché à un tableau en bois disposé au fond de la pièce.

-Approche Nunne , mon garçon.

Le suderon fut quelque peu décontenancé par cette appellation dont son supérieur n’avait pas usé depuis leur première rencontre.

-Je ne suis pas sans connaître les sentiments que tu éprouve envers la jeune négociatrice et à priori ils seraient réciproques.

Nunne était en totale incompréhension , comment avait-il pu savoir?

-Comment savez vous?

-Mon garçon , c’est moi qui t’ai élevé , c’est moi qui t’ai fait grandir , je te connais sous tous tes angles . De plus je suis un chef et durant notre périple je dois surveiller mes hommes et les regards que tu échangeaient avec elle étaient sans équivoque.

Il y eut un temps de silence , où Nunne attendit de savoir de quelle nature serait la réaction du Nordiste face à cette relation. Serait il en colère ? ou alors enthousiaste ?

-Nunne , je t’ai fait grandir mais tu es grand à présent et si ton choix et d’aimer cette jeune femme ainsi soit-il, Ald’ar se retourna et s’approcha de Nunne , cependant écoute bien ce que je vais te dire car c’est pour ton bien. Ne laisse personne , ni même celle que tu aime changer ce que tu es. Tu es un guerrier , un membre valeureux de l’Ordre de la Couronne de fer ; ne te laisse pas manipuler par qui que ce soit . Ne te laisse pas influencer.

-Et l’éducation que l’on donne n’est elle pas une forme de manipulation? Après tout on transmets telle quelle nos pensées à un esprit innocent . Ne vaudrait il pas mieux juste écouter d’autres visions du monde.

-Foutaises! Notre vision est la seule qui a le mérite d’être la plus juste et la plus réaliste. ous sacrifions notre vie pour que la paix et l’égalité règne enfin sur cette terre. Remets tu en question l’apprentissage de celui qui t’a sauvé d’une mort certaine?
-Loin de moi cette idée. Pour ce que vous avez fait je vous serais éternellement reconnaissant vous m’avez permis de devenir un homme , un vrai , mais un homme ne doit il pas s’épanouir de lui même en explorant ou en tâtonnant différentes voies. Ne l’avez vous pas fait vous avant de vous engager sur celle-ci? Vous avez été un mercenaire de grandes routes!

-Parce que je n’avais pas encore trouvé mais toi tu y es déjà. Reprends toi un peu bon sang.

-Vous avez sûrement raison.

-Bien.

-J’ai une chose à vous demander.

-Vas-y Nunne.

-Pourquoi sommes nous obligés d’emmener Aliénor avec nous demain ?Ce n’est pas une guerrière et elle n’a aucune expérience en la matière , c’est très risqué.

-Nous n’avions pas vraiment le choix , déjà pour que l’ouverture des portes se passent comme prévu il faut être quatre , un qui se tient prêt avec le signal dont je vous ferai part demain , un qui ouvre la porte et deux qui font le guet , c’est vital. On  ne pouvait prendre que des personne n’ayant pas été aperçus par les Valdolins choisir des elfes auraient été trop risqués , le seigneur de la ville se douterait de quelque chose. En plus sa fragilité pourra sensibiliser les villageois et vous permettre de vous approcher d’eux afin que l’attaque soit plus facile.

-Les poignarder dans le dos , en somme.

-C’est une façon de voir les choses.

-Je ne reconnais pas là vos techniques habituels.

-C’est le seul plan possible , je n’ai pas d’autres choix. Donc , elle pourra se rapprocher des villageois et puis je n’ai aucun doute que tu feras tout pour la protéger. A présent va te reposer , tu vas avoir une dure journée demain.

-Bien.

Nunne retourna alors dans sa tente.


-------------------------------------
Halmun ne s’arrêta dans aucun village alentours , tous avaient été annexés par l’Ordre et même si le sage savait que les braves citoyens se feraient un plaisir de l’acceuillir rien que pour défier leurs occupants le sage préféra éviter les querelles. Il ne désirait pas qu’une famille soit punie par sa faute. Il dormi donc sous un figuier , qui par on ne sait quelle miracle donnait encore quelque fruits. Ces terres étaient indéniablement magiques et imprégnés des elfes qui ont été ici tant d’années . Le sage se surprit lui même en lâchant une larme , il avait beaucoup d’amis à Imladris et avait même appris l’elfique. Cependant il savait que la nature d’ici jamais ne quitterait la fidélité qu’elle portait aux elfes. Et que elle continuerait le combat , un combat pacifique et silencieux. Un combat pour préserver tout ce qui étaient vert et abondant en cette région grâce aux elfes. Ici depuis le plus gros des chênes à la plus petite des fourmis , tout détestait l’Ordre . bientôt ils quitteraient sa région pour faire route à travers les paysages désolés et glacés qui le séparait de Minas Tirith.



------------------------------------------------------------

Le lendemain , les quatre membres assignés à la mission d’infiltration se réveillèrent deux heures avant l’aube afin de faire leurs paquetages et ils rejoignirent Ald’ar et Corbeau qui les attendaient à l’entrée de leur camp. Le Bras de Fer , emmitouflé dans son manteau de fourrure et dans son écharpe d’hermine donna les dernières instructions.

-Voilà comment ça va se passer , vous allez faire un détour par ces bois là d’un peu plus d’une heure là-bas vous apercevrez la porte sud de Valdol , Oropher est parti en reconnaissance , donc là vous vous faites passer pour un couple qui souhaitait aller à Fondcombe pour leur lune de miel , oui oui c’est assez peu répandu mais dites leur que vous êtes des aventuriers dans l’âme. Vous êtes aussi accompagné de deux garde du corps engagés au préalable pour faire face aux bandits. Nunne je te conseille de ne pas prendre tes armes et ne garder que ta dague pour n’éveiller aucun soupçon , le mercenaire et Toma prendront leur épée.  Ensuite vous gagnez leur confiance durant trois jours , la troisième nuit vous sortez pour ouvrir les portes , tuez discrètement les entinelles et tout autre personne éveillée qui se trouve hors de chez elle. Si vous pouvez également au passage mettre le feu aux baraquements où dorment leurs hommes afin de les brûler vif ça nous rendra service. Les autrs auront à peine compris ce qui leur arrive que nous leur serons dessus.  Mais avant d’ouvrir les portes envoyez bien le signal , la sonnerie de la charge de l’ Ordre que effectuerez avec mon propre cor ayant une portée de plusieurs lieux. Une fois que nous serons rentrés votre mission sera achevée et ceux qui savent se battre nous rejoignerons dans la mêlée , est-ce clair?

Tous approuvèrent alors.

-Votre équipe est bien complète , il y a la fragilité apparente qui plaira sûrement aux villageois , il fixa Aliénor , un homme de décisions efficace , il visa Nunne , l’intelligence de Toma et juste la pointe de sadisme qu’il faut pour cette mission. Car on a toujours besoin de sadisme. C’est comme le cognac le sadisme , à consommer mais avec modération. Maintenant partez!

Après s’être délesté de son épée Nunne ouvrit la route suivi des trois autres. Ils partirent au trot à travers les bois en faisant cap vers le sud. Dès qu’ils furent hors de vue de Corbeau , Nunne se plaça instinctivement à côté d’Aliénor et lui dit

- Bizarrement je me sens inhabituellement moins sûr dans cette mission. Comme si la perspective de ce massacre me paralyse un peu. Mai sj en’ai guère le choix de toute façon.

Le groupe pour cette mission semblait quelque peu instable , Nunne était en pleine période de doute et d’amour et sa tête n’était pas constamment dans la mission comme un chef devrait l’être. Aliénor n’avait aucun expérience de terrain et le Boucher inquiétait tout le temps de toute façon. Toma , quant à lui , était resté très discret depuis le début de la mission , c’était son caractère , il avait été légèrement touché au bras lors du premier affrontement mais il avait rapidement guéri. Jeune mercenaire c’était un vaillant homme qui songeait sérieusement à renoncer à son contrat de mercenariat pour devenir un vrai soldat à plein temps. Il était sans histoire et son caractère discret lui avait permis de tirer son épingle du jeu jusqu’ici , il ne se mêlait jamais de ce qu’il ne le regardait pas bien que son oeil vif et son intelligence développée puisse apprendre beaucoup de choses. Il savait depuis un moment le lien qui régnait entre Nunne et Aliénor mais il n’en avait jamais parlé à qui que ce soit . Il ne critiquait jamais les ordres et s’en tenaient à ce que disaient les supérieurs et qu’importe s’il trouvait certains ordres inadéquats il se pliait, sa conduite était en tout point irréprochable et il était un privilégié d’Ald’ar.

-Nous arrivons , fit Nunne au bout d’un moment .

Les bois s'arrêtaient nets et les champs  mouillées de la rosée du matin régnaient ici  , sur leur gauche se dressait la murialle de Valdol avec un porte.

-Faites mine d’avoir chevauché toute la nuit .

Ils s’efforcèrent d’afficher des mines fatiguées bien qu’elles l’étaient naturellement à cause de leur courte nuit et firent avancer leurs cheveux au pas vers la porte. Un soldat de Valdol arborant l’écusson  à la biche dorée caractéristique de la cité-etat les héla

-Qui êtes vous et faites vous devant les murs de Valdol?

-Nous sommes de simples voyageurs venant chercher asile à l’intérieur de ces murs.
cria Nunne

-Attendez ici ! fit le soldat.

Dix minutes plus tard , une délégation de cinq cavaliers encadrant un homme coiffé d’une couronne d’argent s’approchèrent.

-Je suis suis le seigneur Lombard , roi de la cité , j’aimerais bien que vous m’expliquiez qui vous êtes et ce que vous venez faire ici en détails , sans quoi il me sera bien impossible de vous laisser entrer.

Nunne , ne marquant aucun temps d’hésitation , lui répondit

-Je me suis marié il y a une semaine avec Aliénor que voilà en Rohan , notre terre . Aventuriers dans l’âme nous avons décidé de passer notre lune de miel à Fondcombe , ce peuple nosu fascine tellement mais our traverser ces routes dangereuses nous avons engagés trois gardes du corps pour nous protégér des bandits. Mais quand hier matin nous sommes arrivés à Fondcombe nous avons été considérablement surpris. Un étendard noire frappé d’une couronne flottait sur la cité et nous avons été acceuillis par des flèches , un des gardes est mort , nous avons réussi à nous enfuir mais hier soir , alors que nous errions ,nous sommes tombés sur un petit groupe de soldat de ces sauvages et ils ont voulu s’en prendre à nous , on a chevauché toute la nuit et on a finalement réussi à les semer mais il retrouveront nos trace et à présent seul vos murs peuvent nous protéger.

Le seigneur Lombard fronça les sourcils , il avait l’air de réfléchir , pesant le pour et le contre et les risques mais après tout ils n’étaient que quatre dont une femme peu robuste et deux gardes qui n’avaient pas vraiment la carrure de gardes du corps. On les fit donc rentrer à l’intérieur de la cité où un nombre important de soldats en armure discutaient ça et là ou buvaient une bière, au coeur de la ville où artisans et commerçans vendaient leurs marchandises. Le seigneur Lombard les fit entrer dans sa maison , à peine plus grande qu eles autres

-Je n’ai nul besoin d’un château et mon père a bien fait de faire construire ces murailles au lieu d’une demeure.
-Cette cité serait un royaume ,
fit Toma curieux.
-Il y a six générations il a été créé et la couronne se transmet de père en fils , à l’image d’Echtebourg nous sommes un peu une cité Etat bien que nous sommes souvent en désaccord avec eux au sujet de la guerre. Ils auraient dû prendre les armes qu’on leur proposait à présent ils sont annexés.
-Ils ont tenus leur principe jusqu’au bout.fit Nunne
-J’appelle ca de l’idiotie moi , venez on va s’attabler un peu vous devez être affamé.

Nunne visiblement gêné de manger le pain de celui qu’ils allaeint devoir trahir lança un regard perdu à Aliénor et ne toucha quasiment à rien. Le Boucher lui ne semblait pas gêner et mangea à sa faim.

-Si ces bâtards en noirs et blancs croient m’impressioner ils se trompent , nos murs nous protègent et leur nombres est tellement ridicules que nous pouvons sans crainte sortir récolter ce qu’on doit manger {/b], fit Lombard un bout de fromage dans la bouche,[b]vous comptez rester ici longtemps?

-Si nous pouvons sortir aisément de la ville sans se faire repérer je pense que nous partirons dans trois jours , après tout une lune de miel ici pourrait être plaisant.

Lombard éclata de rire

-Une lune de miel à Valdol? C'est bien la premières fois.
-Il va bien falloir que vous dormiez quelque part ,fit alors la femme de Lombard qui venait de faire irruption.

C’était une femme au visage jovial qui respirait la sympathie , elle était entourée de deux enfants en bas âge. Nunne scruta leur mignon visage d’un regard désemparé.

-Je ne peux exiger de mes citoyens qu’ils vous logent , si moi je ne crains pas les bâtards qui sont dehors certains habitants en ont peur et ils traversent des temps difficiles , ils craignent qui’ls vont venir avec une armée pour assiéger la ville mais ils ne le feront pas. Leur chef ne sont pas assez fou pour mobiliser une armée rien que pour cette petite ville.

-Effectivement
, approuva Toma voyant que Nunne ne répondait pas et qui ne voulait aucune suspiscion.

- Vous pourriez dormir dans les écuries …

-Lombars voyons!
, fit sa femme , de jeunes mariés dans une écurie mais tu es tombé sur la tête , on va les loger chez nous.

-D’accord , alors le couple chez nous et les deux gardes dans les écuries . Ou les étables au choix , fit avec un sourire .

-Cela … cela conviendra
fit Toma .

-Alors allez y déposer vos effets et Minnie montre la chambre aux tourtereaux.

-Suivez moi ,
fit-elle à l’adresse de Nunne et Aliénor.

Le suderon ayant besoin d’un peu de réconfort prit la main d’Aliénor dans la sienne et ils suivirent la femme du roi à l’étage.

-Voilà votre lit pour tous les deux , fit elle en leur montrant deux lits collés ensemble.

-Heu... serait-il possible de les séparer ?

-Pourquoi donc?

-Dans ...de là où nous venons la coutume est que les mariés ne partage pas leur couche dans le mois suivant les noces.

-Ha je l’ignorais! Vous m’en voyez désolée .

-Ce n’est rien.


Après avoir déposé leurs effets , les quatres infiltrés s’efforcèrent d’aider les villageois . Nunne aida un vieil homme à porter du bois , Aliénor gardit des enfants ; Toma et le Boucher firent même la plonge dans la taverne. La journée se déroula donc et quand le soir venu , Nunne se retrouva dans son lit il avait presque oublié que toutes les personnes qu’il avait rencontrés aujourd’hui il alalit devoir les trahir mais la vérité lui retomba dessus. Il frissonna à cette idée et regarda un moment le visage d’Aliénor qui avait son lit dans l’autre coin de la pièce, elle dormait déjà.

[/b]

-----------------------

[b]

Pour que la prise de Valdol soit parfaite il fallait que les quêtes intestines soient momentanément stoppées ou leur chances seraient compromises. Le Bras de Fer se dirigea alors vers Corbeau

[b]-Le coup de la torche face à l’ours c’était pas mal non plus ,
lui fit Ald’ar.

Le “non plus” faisait évidemment référence au compliment de Corbeau fait l’avant veille au nordiste

-Quand nous aurons les renforts et que la charge aura lieu j’aimerais savoir sur qui compter pour la bataille , j’ignore si vous savez vous battre ou manier une lame . Participer ou non à la charge relèvera de votre choix , je ne mènerais jamais dans une charge une personne qui n’est pas sûre de ses qualités de bretteur.



Vers midi Oropher aprçut son frère jumeau : Elrohir et vingt cavaliers derrière lui . C’était les renforts , il cria alors la nouvelle et le comité rédui que formait à présent le campement se réunit pour les acceuillir. Un peu fatigué par sa longe chevauché Elrohir avait les joues un peu rouges cependant les vingt cavaliers casqués eux ne trahissaient aucun signe de fatigue. Au vu de leur armure noire et de leur heaume menaçant on ne pouvait douter de leur identité c’était les meilleurs qu’Ald’ar puisse espérer” Les Suppôts de la Mort. “ En plus d’être l’une des plus fameuses troupes de l’Ordre , cette troupe avait la particularité d’être consituée en majorité d’elfes ( quatorze au total) mais d’être commandés par un homme , ce qui en disait long sur les capacités du capitaine. Il retira son heaume menaçants et ornés de piques . Cet homme puissant à la peau sombre comme la nuit et à l’oeil gauche barré d’une  cicatrice faisait émaner de sa personne un aura de puissance et de force. Il descendit de son cheval et salua Ald’ar d’une poignée de mains. Les deux hommes se connaissaient , ils avaient même autrefois combattus ensemble autrefois.

-Toujours pas promu Ald’ar? fit il de sa voix sombre
-Bientôt Brand mon ami ,  bientôt , si nous réussissons.
-Nous réussirons , ton plan est génial.

Il se tourna alors vers Corbeau et son visage taillé à la serpe se fendit d’un sourire.

-Ah! Corbeau , tu es là aussi!

Ils avaient aussi travaillé ensemble , en effet Corbeau avait plus d’une fois informé cette compagnie. Cette compagnie constituées des plus impitoyables cavaliers.[/b][/b]
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 11 Aoû 2013 - 18:06

Halmun choisit de partir d’Echtebourg la nuit tombée , mais il était confronté à un sérieux problème. Il avait prévu de commencer ses recherches en  allant vers le sud , vers le Gondor mais sur son chemin se dressait le campement de l’Ordre. Il fit faire un large détour à sa monture afin que dans la pénombre de la nuit aucun oeil humain ne puisse le repérer. Et aucun  humain ne le pouvait et qu’en était il d’un elfe expérimenté , qui plus est un Neleg ayant une vision perçante ?

Fakra était un des,hommes qui se disait fidèle à Cartos , il était plutôt jeune et s’était enrôlé dans l’Ordre six mois plus tôt , si il était plutôt bon bretteur il lui manquait plusieurs notions de combat et surtout beaucoup d’expérience.  Ce soir là, il était de garde . Dans la nuit noire il comptait plus sur son ouïe que sur sa vue pour détecter un intrus , on n’y voyait pas à cinq mètres. Tout à coup ,le faisant sursauter , un terrible rugissement retentit il se retourna vivement vers Oropher , de garde avec lui[/i]
-C’était quoi ça ? fit il inquiet
-Sûrement une bête sauvage , un ours peut être mais il doit être loin vu la tonalité du rugissement .lui répondit l’elfe

Rassuré Fakra se retourna pour continuer à scruter les alentours mais face à lui il ne distinguait que la gueule béante d’un ours gigantesque ,  le pauvre homme ouvrit la bouche pour crier mais n’en eut pas le temps , la bête sauta sur sa gorge et le tua sur le coup. Oropher décocha une flèche mais rata sa cible , il était dur de viser dans le noir et il n’avait pas les même talents à l’arc que son frère Elrohir.
-Alerte un ours!!
-Ils sont trois
, beugla Cartos , en désignant du doigt deux autres silouhettes s’approchant rapidement du campement.


L’une d’elles fonça sur Corbeau et le Boucher qui s’étaient mis un peu à l’écart. C’était une bête gigantesque qui faisait facilement trois voir quatre mètres de haut . Un autre ours tua un autre homme , lacéré  sous ses griffes. Et alors qu’il allait attaquer un autre , Bornin maniant sa hache avec dexterité blessa l’animal à une patte avant celui ci s’écroula et fut achevé par deux flèches tirées en même par Elrohir qi avait trouvé sa cible.

L’ours ayant tué Fakra était sans conteste le plus grand et il se battait avec férocité face à Validna qui avait bien de la peine à se défaire de cette adversaire si particulier , Celui ci la projeta alors à terre d’un violent coup de patte , blessant légèrement la guerrière au flanc. Il s’apprêta à achever l’elfe à terre quand de nulle part surgit le Bras de Fer , un lueur de cruauté et  une rage mortelle brillant dans ses yeux . Avec sa lame il lacérait les pattes de l’animal qui restait malgré tout debout et forçait le Lefnui à reculer mais quand l’ours ouvrit tout grand sa gueule pour happer Ald’ar celui-ci enfonça son épée dans la partie haute de sa gueule , jusqu’à la garde. La bête émit un grognement et s’écroula , morte.
Cette diversion imprévue n’avait pas échappée à Halmun qui se demandait quelle mouche avait piquée Ald’ar pour qu’il installe son campement dans le territoire des Grands Ours. Au moins cela lui permettrait peut être de passer inaperçu.
Le lendemain matin , le groupe reprit sa route vers la prochaine cité importante , sur le chemin  ils tombérent sur quelques hameaux qu’ils soumirent sans difficultés ,, ils devaient parfois calmer quelques émeutiers mais les deux jours suivants le sang ne coula pas.
Ald’ar et ses hommes se dirigeaient vers Valdol , le Lefnui avait entendu dire que cette ville avait été fortifié mais il ne l’avait pour l’instant pas dit à ses hommes car il pensait que fortifications primaires ou pas la ville serait bien vite écrasée . Mais de loin il constata à sa grande stupeur que Valdol n’était pas protégé par de vulgaire paliissades en bois facilement inflammable comme le Bras de Fer s’y attendait mais par de véritables murailles à créneaux comportant meurtrières et tours . Le Lefnui jura pour lui même et fit établir le campement à distance respectable de la ville , juste assez près pour qu’on puisse distinguer l’étendard sur lequel était brodé d’une biche doré , qui était planté sur les murailles de la ville. Heureusement qu’Ald’ar avait pris ses précautions avant le départ et avait fait infiltrer la vile par un espion de l’Ordre mais cela serait il suffisant? Il rassembla les membres de l’expédition et leur parla

-Cette cité , si elle ne se soumet pas avec des négociations et si nous devrons lutter avec elle représentera notre plus grand défi. Elle est protégée de grandes murailles de pierre et disposent sûrement d’une force armée conséquente même si nous n’avons pas d’informations pour le moment. Mais l’heure n’est pas encore à la guerre , il nous faut d’abord négocier avec eux.
End , fit Ald’ar en désignant le dernier humain affilié à Cartos , tu porteras notre étendard durant les négociations , Corbeau , Validna , Bornin et Cartos vous venez également avec moi.


Des négociations étaient aussi basés sur une intimidation , Ald’ar le savait il avait donc choisi que toutes les races soit représentées dans son groupe pour montrer la puissance de l’Ordre. De plus il fallait choisir les meilleurs spécimens de chacune des races. Bornin était le seul nain. Cartos était une vraie montagne de muscle et personne ne voulait véritablement s’embrouillait avec lui. Corbeau n’était pas un tas de muscle mais son allure noble et son regard unique au monde suffisaient à eux seuls à faire flancher le plus déterminé des hommes. Validna était une bonne guerrière et pouvait se révéler très utile en cas de problème lors des négociations. Il leur conseilla cependant de ne pas prendre trop d’arme pour ne pas brusquer les Valdolins.
Laissant le camp au soin de Nunne ils galopèrent alors à toute allure mais tombèrent sur l’imposante porte fermée. En haut des murailles , un archer à le tenue or les observaient

-Je suis le Bras de Fer , et je parle au nom de l’Ordre de la Couronne de Fer ! Nous sommes à présent les maîtres de la région et nous venons négocier pacifiquement avec vous votre reddition. Ouvrez nous!

Un rire gras s’éleva alors du haut des murailles et un homme coiffé d’une couronne d’argent et portant une longue cape sur laquelle était brodée la biche d’or fit son apparition entouré de plusieurs soldats qui portaient eux aussi un écusson de biche dorée. Ce devait être les armoiries de la cité.

-Jamais je ne vous aurais cru capable d’aligner dans la même phrase les mots Ordre et pacifique. D’autant plus que nous avons eu vent de vos exploits guerriers dans la région qui n’avaient rien de pacifique si je ne m’abuse , fit l’homme richement vêtu qui semblait être le seigneur de la ville.

-Ils ont été vaincus militairement car ils ont refusés la souveraineté de l’Ordre et ont porter atteinte à la vie de ses hommes!

Le seigneur rit de nouveau.

-Evidemment , les pauvres de simples paysans asservis tentant de gagner leur liberté à coups de fourches. Il n’avait aucune chance. Mais nous nous ‘en avons. Derrière ces énormes murs se trouvent une garnison de plus de cent vingt hommes entraînés sans compter tous les civils qui n’hésiteront pas à vous massacrer avec leurs couteaux. Femmes et enfants compris. Regardez votre faiblesse à présent . fit le seigneur avec des yeux sournois. Apportez moi le prisonnier !!

Ald’ar tressaillit en apercevant la silhouette de l’espion qui avait été de toute évidence démasqué. Comment était-ce possible?

-Tu le connais n’est ce pas ?
fit le seigneur à Ald’ar.C’est ton espion  non? Ou plutôt devrais je dire c’était?

Il fit un signe avec les doigts et une femme et un adolescent apparurent un couteau de boucher dans leur mains et se mirent à pourfendre le pauvre espion qui après quelques instants du hurlement et d’agonie s’écroula , mort. Le seigneur de Valdol se contenta de rire et Ald’ar dut contenir sa rage ainsi que son cheval qui semblait très nerveux .

-C’était notre petit cadeau de bienvenue maintenant je crois qu’il est temps de vous offrir celui d’adieu.

Un archer tira alors une flèche qui se ficha dans l’oeil de l’homme qui portait l’étendard , celui-ci s’écrasa au sol , mort et le drapeau tomba à terre avec lui.

-Ainsi vous avez choisi la mort , fit Ald’ar bouillant de rage , on retourne au campement , ordonna-t-il à ses hommes.


Ald’ar avait laissé le commandement du campement à Nunne , celui-ci n’avait d’ailleurs aps grand chose à faire , la majorité des soldats étaient partis et ils ne restaient que lui , Aliénor les deux frères elfes et le Boucher. Comme ce dernier se tenait plutôt à carreau le suderon relâcha un peu sa surveillance et profita de l’absence de Corbeau pour s’approcher d’Aliénor. Depuis le début de l’expédition elle lui tournait la tête , certes , au début leurs relations étaient plutôt tendues et distantes , la jeune femme considérant à peine le jeune homme. Quand il l’avait sauvé des griffes des paysans il l’avait au départ simplement fait car elle était dans son camp mais il ne pouvait nier qu’à ce moment là où il avait été seuls dans les champs il s’était passé quelque chose et le soir même quand il l’avait vue se faire torturer la douleur intérieur qu’il avait ressenti était dure à supporter. Et leur dernière discussion à Echtebourg , si toutefois on pouvait appeler ça “discussion”, l’avait profondément intrigué , s’il avait que le réconfort de savoir qu’elle tenait à lui , la jeune femme vivait constamment dans la peur et l’inquiétude , cela le peinait.Tous ces signes ne pouvaient être trompeurs et même si il avait du mal à se l’avouer à lui-même , il était indéniable que le suderon aimait la jeune femme. Et il ne laisserait sûrement pas passer ce laps de temps où Corbeau était absent . Il allait devoir tout lui avouer , et au diable le Boucher , il pouvait rester calme quelques minutes de plus. Il se dirigea vers sa tente mais ne la trouva pas à l’intérieur , évidemment , qui pourrait rester dans sa tente alors qu ele soleil faisait bénéficier la région d’une éclaircie bienvenue. Il l’aperçut finalement , un peu plus loin , assise dans l’herbe fraîche. Il s’approcha calmement de la jeune femme et s’assit à côté d’elle  après l’avoir salué.
Ils restèrent un moment silencieux , contemplant l’horizon.
-Le monde est si vaste , si fantastique. Quand j’étais enfant je rêvais de devenir explorateur et de parcourir toutes les contrées , enfin peut être pas le Khand et le Rhûn , dans ma cité natale on racontait d’étranges histoires au sujet de leurs habitants qui me terrifiaient. Mais mes rêves ont bien vite été brisés quand mes pauvres parents ont été emportés par la maladie et que je me suis retrouvé seul dans les rues. D’ailleurs si Ald’ar n’était pas venu...

Nunne baissa la tête

...je serais sûrement mort à l’heure qu’il est . Certains s’étonnent de la loyauté dont je fais preuve envers lui mais il m’a sauvé et sans lui je ne serais rien et rien ne me forcera à le trahir. Malheureusement la majorité des combattants de l’Ordre sont des mercenaires et ne travaille que pour leurs compte personnel et pour leur bourse , ils ne peuvent pas comprendre ce qu’est l’honneur ou la loyauté . Je sais que tu ne le porte pas en très haute estime mais c’est un homme et il a des défauts mais sache que c’est lui qui m’a appris que le véritable courage émane de la personne qui sait quand ne pas retirer une vie.

Ils restèrent à nouveau un moment silencieux puis Nunne reprit

-Enfin ce que je..je voulais te dire ,fit il cette fois beaucoup plus hésitant , c’est que..depuis un moment je suis obsédé par toi. Par ton visage , par tes yeux , par ta voix. Le suderon continua avec plus d’assurance. Et je crois aujourd’hui j’en ai pris pleinement conscience et je devais t’en faire part.

Il marqua un temps de pause approcha son visage du sien.

-Je t’aime , Aliénor.

-----------------------------

C’est fou de rage qu’Ald’ar rentra avec ses hommes dans le campement . Le Bras de Fer retourna dans ses quartiers où il devait se calmer. Bornin se chargea alors de raconter les événements passés au reste du groupe.  Le Bras de Fer se calma lentement pui se mit à réfléchir . Il venait d’affronter , ces derniers jour , le véritable monde , il venait de fréquenter la classe sociale qui peuplait la majorité du continent , le bas peuple. Et il y avait une chose qu’il avait remarqué chez eux , leur idiotie ou du moins leur manque d’éducation qui pouvait avoir des conséquences dramatiques. Il ne prenait jamais le temps de réfléchir , sur le monde , sur le but de la vie , sur la hiérarchie en place. Pourquoi? La populace en devenait extrêmement influençable et les ennemis de l’Ordre pouvaient soulever les masses avec de piètres propagandes . Si seulement il y avait un autre moyen que de les tuer pour apaiser le monde. Enfin un autre moyen il y en avait mais il y avait toujours un ridicule “héros” pour le contrecarrer. Ce moyen était la privation du choix ,  de la totale liberté. S’il ne voulait pas réfléchir intégrons au monde de la pensée à leur insu en les forçant à suivre les plus sages. Leur libre arbitre n’étant qu’un fauteur de troubles de l’ordre public. Pour faire régner la paix et l’ordre il falait effacer ce libre arbitre.






Une heure plus tard tout le monde était réuni autour d’Ald’ar qui  s’appuyait sur la table qu’il avait placé au centre du campement.
-Les habitants de Valdol ont signés leur arêt de mort en nous déclarant la guerre. Soldats! La pitié ne sera pas de mise car ils n’en auront aucune face à ces fanatiques il ne peut y avoir de pitié car ils vous poignarderont . Y compris leurs femmes et leur enfants , regardez ce qu’ils ont fait de notre espion! Ils mourront tous! A présent c’est eux ou vous. Vous n’aurez pas le choix.

Le Bras de Fer marqua un temps d’arrêt dans son discours enflammé et le moins que l’on puisse dire c’était que le Nordiste savait bien parler.

-Ils paieront pour nos morts tués lâchement , tués sans aucun honneur. Cependant leur forces sont bien supérieures au nôtre et nous aurons beaucoup de mal à les déloger de ces immenses murailles. J’ai dû établir un plan périlleux mais force est de constater que c’est notre seul choix. Il faudra tout d’abord aller demander des renforts à Fondcombe mais nous ne leurrons nous ne disposerons jamais d’une force assez importante pour assiéger la ville. Non , nous avons besoin de renforts pour une charge mais pour pouvoir charger il va falloir ouvrir la porte et pour cela il nous faut infiltrer la cité et ouvrir les portes de l’intérieur. Pour cette mission je n’ai désigné que des personnes que les Valdolins n’ont pas encore aperçus et seulement des humains , afin d’éviter toute suspicions . Nunne , Aliénor , Toma et le Boucher , cette mission sera la vôtre . Vous effectuerai un détour vers la sud à travers les bois , une fois arrivé à la porte sud de la ville vous vous ferez passer pour des voyageurs ou alors d’un couple en lune de miel accompagné des deux témoins  ou de deux gardes du corps je sais pas moi vous trouverez bien un prétexte , une fois infiltré vous allez rester trois jours , pour gagner au maximum la confiance du plus de citoyens possible . La troisième nuit vous allez devoir travailler en deux groupes , l’un éliminant les gardes et incendiant le bâtiment militaire principal l’autre ouvrant les portes et envoyant le signal de l’attaque. Vous partirez demain une heure avant l’aube  , juste le temps de régler quelques préparatifs. Elrohir , tu seras chargés d’aller mander des renforts à Fondcombe.




Imlardis était à une demi-journée à cheval et Elrohir galopait à tout rompre ne s’arrêtant jamais , une fois sur place il dut demander audience à Helmund un officier de l’Ordre qui r le reçut à la place de Lammath trop “occupé”.  Finalement , après moult exposés de la situation on accorda à Elrohir plus que ce qu’il pouvait espéré. Il se rendit à la caserne pour rencontrer le capitaine de la troupe quo’n lui avait accordée. Une troupe peu nombreuse certes mais ô combien meurtrière. Le capitain Brand était un grand homme à la peau noire comme l’ébène , une large cicatrice barrait son oeil invalide , ses hommes, une vingtaine au total ,  portaient des armures complètes et leur heaume était surmontée d’une longue coiffe  leur descendant dans le dos. Brand arborait un heaume ornés d’une multitude de pointes. On surnommait cette troupe “Les Suppôts de la Mort” tant leur réputation était terrible. C’était des cavaliers d’élite, tous prêts à en découdre.
Sujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 21 Juil 2013 - 14:09

Nunne , au moment où Aliénor l’invita à lui parler en privé , fut légèrement intrigué . Avait elle quelque chose d’important à lui révéler par rapport aux tensions actuelles ? Il avait encore la tête dans sa discussion avec son supérieur  et il désirait absolument que cette situation instable se calme. En vérité il ne s’attendait pas à ce qu’Aliénor , qui semblait avoir repris son calme , affiche de nouveau un visage terrorisé et lui demande même de la prendre dans ses bras. Sans attendre la réponse du guerrier , qui aurait sûrement été « oui » , elle se blottit contre son torse. Les premières secondes Nunne fut largement décontenancé par cet écart d’affection qu’elle affichait soudainement à son égard , il referma alors doucement ses bras autour d’elle . Jusqu’ici il était hanté par ses doutes portant sur l’image qu’avait Aliénor de lui , le considérait elle comme un proche , un ami ? Eprouvait elle les mêmes sentiments troublants qu’il éprouvait pour elle ? La situation présente semblait lui apporter quelques précisions. La jeune femme qui tremblait dans ses bras se calma lentement dans les bras réconfortants de Nunne. Celui-ci avait jugé bon de ne rien dire et se contentait de la consoler par le seul contact physique. Puis , la jeune femme , visiblement légèrement rassurée , se défit de son étreinte se mit sur la pointe des pieds, ferma les yeux puis après une brève hésitation déposa un baiser sur la joue mal rasé du suderon ; puis elle recula devant un Nunne qui se retrouva encore plus troublée quand , avant de tourner les talons , elle lui souffla:

-Je suis désolée .

De quoi était elle désolée ? Cela ne rimait à rien. Nunne ne trouva pas que rattraper la jeune femme et la forcer à allonger une discussion qu’elle avait voulu clore n’était pas la plus intelligente des solutions.  Il retourna donc sur la grande place où Ald’ar s’apprêtait à donner les instructions.

Le Bras de Fer avait la très légère impression que toute la situation lui échappait. Le destin de l’expédition semblait ne plus être entre ses mains. Entre Corbeau , Validna , Nunne , Aliénor et le Boucher chacun pouvait à tout moment faire tout basculer au moment voulu  . Lui qui s’attendait à une mission de routine se trouvait face à une situation bien complexe. Il allait devoir commencer par réaffirmer son autorité auprès des autres en donnant des ordres bien clairs pour bien rappeler à toutes les troupes qui est le patron. Il donna donc ses instructions sur la grande place au groupe entier.

-Si les négociations ont abouties en notre faveur mon expérience me dit de nous méfier des villageois . Le Conseil est avec nous mais nous ne sommes pas à l’abri d’un fanatique isolé qui pourrait porter atteinte à l’un de vous. C’est pour cette raison  que nous camperons en dehors de la ville  et je ne veux aucune contestation. C’est clair ?

En vérité Ald’ar savait très bien que le risque qu’un membre du groupe soit blessé était infime. Les Echtebourgeois étaient des pacifique dans l’âme et les seuls ustensiles dangereux qu’ils maniaient étaient la serpe et le couteau de cuisine. Non , le Nordiste voulait juste s’affirmer une nouvelle fois. Les membres de l’Ordre quittèrent donc le village et montèrent prestement un camp , au loin le soleil commençait à descendre mais il restait encore quelques bonnes heures avant qu’il ne se couche.

Assis dans sa tente , Ald’ar était bien pensif . Et si Nunne avait raison , et si le Boucher les avait trahi et était du côté de Corbeau ce n’était pas impossible , d’autant plus qu’il partageaient le goût prononcé de la torture.. Et le Bras de Fer savait que ne pas prévoir une possibilité pouvait coûter affreusement cher. Il fallait qu’il prenne ses précautions. L’avantage c’était que le Boucher était plus accessible que le Neleg , sa mort ferait moins de bruit et amènerait moins de problèmes mais il restait un souci Ald’ar ne pouvait se risquer à l’éliminer lui-même si il se trouvait que le Boucher était un traître ce serait s’exposer et en plus le mercenaire se méfiait du Nordiste ce serait donc compliqué  . Charger Nunne de le faire ? Non , trop risqué , il fallait que la personne qui agisse , si les doutes sont parfaitement fondés car Ald’ar ne se risquerait pas à le tuer avec ses soupçons actuels , soit la personne que nul n’aurait prévu qu’elle ne le tue. Et une personne de ce genre Ald’ar en avait sous la main , un léger sourire s’esquissa sur son visage.


Halmun , assis devant son bureau se lissait sa longue barbe blanche tout en lisant une série de document soigneusement rangés dans des classeurs légèrement jaunis. Les yeux du sage parcouraient les lignes à une vitesse effarante jusqu’à ce qu’il trouve ce qu’il cherchait. La description d’un être mystérieux appartenant à la Couronne de Fer recherché par les Passeurs d’étoiles à l’époque ou Halmun y était. C’était un grand elfe aux cheveux sombres. Longtemps ils l’avaient traqués , recherchés , sans aucun succès ; il était introuvable. Durant ces longues années , tout ce qu’ils avaient appris sur lui était qu’il se faisait appeler Corbeau.

Et aujourd’hui il avait ressurgi , il devait prévenir immédiatement ses anciens compagnons bien qu’il ne sache absolument pas où il se trouve mais il devait partir à leur recherche et les trouver au plus vite. Il partirait cette nuit.
Sujet: Pnjs de Learamn
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Rechercher dans: Les fiches des PNJs   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Pnjs de Learamn    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 19 Juin 2013 - 15:36

Nom/Prénom:
Nunne Adelne

Âge:
31 ans

Race:
Humain

Particularité:
Bouillant jeune homme , guerrier hors pair
.
Alignement:
 Neutre

Rôle:
Ex- Membre de l'Ordre de la Couronne de Fer. Déserteur. Apprenti ébéniste à Bree
Statut: Vivant

Equipement:
Armure  , sabre haradrim , épée.


Description:
Jeune et plutôt beau garçon , Nunne a le teint mat et bronzé , signe de son origine suderonne. Il porte habituellement un léger bouc et les cheveux mi-longs. Il a suivi l'entraînement et l'enseignement de son mentor Ald'ar Omenuir à la lettre et ne l'abandonnerai pour rien au monde. Il croit en la cause pour laquelle il se bat et y tien. Il pense pouvoir rétablir la paix et la justice.


Histoire:

La chaleur étouffante alliée à l’insalubrité des quartiers pauvres de cette ville haradrim faisait que les ruelles de ce quartier était presque toujours vides , en plein jour en tout cas çà cause du soleil qui tapait fort. La nuit , divers trafiquants et hors-la-loi venaient faire leur business ici où la milice ne venait jamais.  Mais  sous l’ombre d’un toit se trouvait un jeune homme , il n’avait pas plus de quinze ans , ses cheveux longs et sales recouvraient son visage tout aussi crasseux , en un moins l’apparence et la situation de Nunne Adelne avait bien changé , le jeune suderon était issue d’une famille riche et aisée et il était promis à lui aussi devenir un notable important , seulement voilà la maladie avait emportée ses parents et lui , fils unique de la famille avait refusé l’hospitalité d’autres nobles  ; non ils ne voulaient   plus vivre avec ces gens-là car aucun n’avait bougé le petit doigt pour trouver un bon médecin , eux qui se prétendaient amis de la famille Adelne, le jeune homme cracha à terre et retins un sanglot , depuis un moins il vivait comme un miséreux avec les mendiants et les clochards, ramassant une ou deux pièces par ci ou par là cherchant désespérément une emploi quelque part , demain il partirait pour la ville voisine , peut être il aura plus de chances là-bas. Il grignota un morceau de datte , c’était tout ce qu’il avait en guise de déjeuner  , et, une fois ce frugal repas  fini il s’assoupit lentement s’abandonnant aux bras de Morphée. 
Un vent frais réveilla alors Nunne , celui sursauta et cligne des yeux pour s’habituer à l’obscurité ambiante  : il faisait nuit. Et dans cette région si les jours était chauds les nuits ,elles , étaient souvent fraîches. Ne parvenant pas à se rendormir , il reprit une autre datte tout en commençant à rassembler ses très maigres affaires pour le voyage prévu , c’est à ce moment là qu’il entendit des voix à quielques mètres de là. Nunne avait toujours été des plus curieux et il ne put s'empêcher de s’approcher discrètement et les quelques mots qu’il réussit à écouter suffirent à lui faire prendre conscience du danger



"Mes hommes sont en train de faire le tour du quartier pour capturer de la marchandises.
Fit une voix.
-Ne me berne pas cette fois , ne me ramène pas de vieux mendiants. Répondit l’autre.
-Le travail est pas facile , les jeunes gens dans la force de l’âge se terre chez eux on en trouve très peu dans la rue mais si jamais la perle rare devrait se manifester mes hommes te la ramènerons"



Ne voulant pas en écouter plus , Nunne , saisi de peur s’empressa de mettre son petit baluchon sur son dos et plaça son petit coutelas de boucher dans sa ceinture. Il marcha alors d’un pas rapide en direction de la sortie de la ville pour commencer son voyage de suite et laisser ces esclavagistes derrière lui.  Mais au bout de seulement cinq minutes , quand il bifurqua il tomba nez-à-nez avec trois hommes armés.



-Alors tu croyais pouvoir nous échapper ? Fit l’un  d’eux.
-Ne m’approchez pas!
-Sinon ? Tu crois qu’on a peur de toi?




Il  éclata alors d’un rire gras avant de se ruer sur le jeune homme . Face à la rapidité et la puissance de cet homme Nunne bascula en arrière et évita de justesse un violent coup de poing destiné à assommé , c’est alors que le jeune suderon sortit  son couteau et le planta dans l’abdomen de son ennemi, celui-ci  hurla de douleur et lâcha prise. Profitant de cet instant , Nunne bondit , planta une nouvelle fois le couteau , dans la gorge cette fois-ci afin d’achever l’esclavagiste et s’enfuit en courant . Le jeune homme était plus rapide que les deux hommes restant et parvint à se dissimuler dans une botte de foin. Nunne attendit ainsi une heure et quand il estima que le danger était passé il se risqua hors de sa cachette. L’aube se levait et il fut pris d’effroi en voyant un homme armé se tenir juste à côté de la botte. Pourtant les esclavagistes de cette sorte ,ne travaillaient que la nuit. L’homme se tourna alors  vers un Nunne terrorisée , l’inconnu fut d’abord surpris de voir d’où le jeune homme était sortie et le suderon remarqua les traits inhabituels de cet étranger. Car oui s'en était un , sa peau était très blanche et ses vêtements n’étaient pas du tout oriental. L’étranger lui demanda alors

"Pourquoi étais tu caché ici mon garçon?"

Cet inconnu lui avait parlé sur un ton doux et l’avait appelé  “mon garçon” Etat il en train de rêver?
"-Je fuyais les esclavagistes monsieur . Ils ont tenté de m’enlever.
-Vraiment mais que faisais tu dehors la nuit?
-Je vis dehors , monsieur. Depuis la mort de mes parents.
-Je suis désolé , répondit alors l’étranger.
-Qui êtes vous?
-Mon nom bien qu’il ne te dise sûrement rien est Ald’ar Omenuir et je suis au service d’une cause.
-Une cause?
-Je ne suis pas censé t’en dire plus à ce sujet. D’ailleurs je dois y aller mon garçon , bonne chance et soit fort surtout.
-Merci." marmonna Nunne

Un peu triste , ce dernier observa Ald’ar s’éloigner lentement. Pendant un moment il avait cru que peut être cet homme pourrait...




"Attendez! Je veux partir avec vous ,cria alors Nunne
-Quoi?
-Je n’ai rien qui me rattache ici! Je veux partir avec vous monsieur Omenuir.
-Cesse de m'appeler Monsieur , je suis Ald’ar. Et si tu y tiens vraiment suis moi mais je te préviens  je t’emmènes dans un monde que tu ne connais pas , lointaine et dangereux fait de sang et de morts. Te sens-tu prêt à affronter tout cela?
-Oui
-Alors viens. Sur le chemin je te parlerais de notre cause."



C’est ainsi que Nunne avait commencé à servir l’Ordre de la Couronne de Fer.

-----------------------

Nunne participa à la prise de Fondcombe puis fut nommé second sous les ordres d'Ald'ar Omenuir alias le "Bras de Fer" lors de l'expédition dans les villages environnants . Il y fit la connaissance d'Aliénor Valdoré , une sublime femme subissant les traitements tyranniques de son inquiétant maître : un elfe répondant au nom de Corbeau. Ils se rapprochèrent progressivement durant la mission mais la menace de la réaction de Corbeau était trop grande. Désabusé ,  Nunne finit par déserter l'Ordre laissant Aliénor à son sinistre destin.

Mais le passé finit toujours par nous rattraper.

Il mène désormais une vie paisible à  Bree comme ébéniste auprès de sa femme, Amiel et de leur nouveau-né. Loin de la guerre et de ses traumatismes passés.


Apparitions : 


Le sac de Fondcombe

Le passé finit toujours par nous rattraper...

Dis moi où tu es , je te dirais qui tu étais
Sujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 19 Juin 2013 - 15:03


Ald’ar ne jugea pas utile de fatiguer les montures en gardant un rythme soutenue , ainsi le groupe avançait calmement et sûrement. Le Lefnui détestait la précipitation , cette chose qui pouvait bien souvent avoir des conséquences catastrophiques, cette chose qui , quand on était chef d’une expédition , pouvait avoir une issue fatale . Non Ald’ar lui devait poser le problème , l’analyser sous toutes les couches ; peser le pour et le contre . Il n’y avait que comme ça qu’il pouvait éviter  de se jeter dans la gueule du loup.



Voyant que Corbeau surveillait étroitement Aliénor , Nunne ne jugea pas très judicieux d’aller discuter avec la jeune femme.La réaction qu’elle avait eu la veille , lorsqu’il était entrée dans tente l’avait pour le moins troublé.Elle avait commencé par refuser de boire alors qu’elle était sûrement assoiffé puis lui avait recommandé de partir , prétextant  que sa présence pouvait être dangereuse pour eux deux.



"Il va le savoir. Il sait toujours tout."


Ces mots , qu’elle avait prononcée avait quelque peu déstabilisés le jeune homme. Elle parlait sûrement de son prétendu ‘maître” ,  cet elfe qui semblait l’asservir sans pitié. Était-elle une esclave privée de toute libertés  Cet individu  l’exploitait-elle? Nunne n’aurait su le dire mais ce qu’il savait c’est qu’elle lui inspirait une immense crainte. Durant leur discussion elle semblait observer chaque recoins de sa tente pour s’assurer qu’il n’y s’y trouvait point et le dernier regard humide qu’elle lui avait adressée était plein de tristesse et de désespoir , avait-elle été un jour heureuse? Le Suderon l’ignorait , mais il détestait ldes gens qui en exploitaient d’autres. Là d’où il venait , en Harad , l’esclavagisme fait partie du quotidien des citoyens et l’enlèvement d’enfant pour ce marché non plus. Plusieurs amis du jeune hommes avaient disparus inexplicablement du jour au lendemain . Il se souvenait très bien aussi de ce jour -là :

La chaleur étouffante alliée à l’insalubrité des quartiers pauvres de cette ville haradrim faisait que les ruelles de ce quartier était presque toujours vides , en plein jour en tout cas çà cause du soleil qui tapait fort. La nuit , divers trafiquants et hors-la-loi venaient faire leur business ici où la milice ne venait jamais.  Mais  sous l’ombre d’un toit se trouvait un jeune homme , il n’avait pas plus de quinze ans , ses cheveux longs et sales recouvraient son visage tout aussi crasseux , en un moins l’apparence et la situation de Nunne Adelne avait bien changé , le jeune suderon était issue d’une famille riche et aisée et il était promis à lui aussi devenir un notable important , seulement voilà la maladie avait emportée ses parents et lui , fils unique de la famille avait refusé l’hospitalité d’autres nobles  ; non ils ne voulaient   plus vivre avec ces gens-là car aucun n’avait bougé le petit doigt pour trouver un bon médecin , eux qui se prétendaient amis de la famille Adelne, le jeune homme cracha à terre et retins un sanglot , depuis un moins il vivait comme un miséreux avec les mendiants et les clochards, ramassant une ou deux pièces par ci ou par là cherchant désespérément une emploi quelque part , demain il partirait pour la ville voisine , peut être il aura plus de chances là-bas. Il grignota un morceau de datte , c’était tout ce qu’il avait en guise de déjeuner  , et, une fois ce frugal repas  fini il s’assoupit lentement s’abandonnant aux bras de Morphée.
Un vent frais réveilla alors Nunne , celui sursauta et cligne des yeux pour s’habituer à l’obscurité ambiante  : il faisait nuit. Et dans cette région si les jours était chauds les nuits ,elles , étaient souvent fraîches. Ne parvenant pas à se rendormir , il reprit une autre datte tout en commençant à rassembler ses très maigres affaires pour le voyage prévu , c’est à ce moment là qu’il entendit des voix à quielques mètres de là. Nunne avait toujours été des plus curieux et il ne put s'empêcher de s’approcher discrètement et les quelques mots qu’il réussit à écouter suffirent à lui faire prendre conscience du danger



-Mes hommes sont en train de faire le tour du quartier pour capturer de la marchandises , fit une voix
-Ne me berne pas cette fois , ne me ramène pas de vieux mendiants , fit l’autre
-Le travail est pas facile , les jeunes gens dans la force de l’âge se terre chez eux on en trouve très peu dans la rue mais si jamais la perle rare devrait se manifester mes hommes te la ramènerons.




Ne voulant pas en écouter plus , Nunne , saisi de peur s’empressa de mettre son petit baluchon sur son dos et plaça son petit coutelas de boucher dans sa ceinture. Il marcha alors d’un pas rapide en direction de la sortie de la ville pour commencer son voyage de suite et laisser ces esclavagistes derrière lui.  Mais au bout de seulement cinq minutes , quand il bifurqua il tomba nez-à-nez avec trois hommes armés.



-Alors tu croyais pouvoir nous échapper ? fit l’un  d’eux
-Ne m’approchez pas!
-Sinon ? Tu crois qu’on a peur de toi.




Il  éclata alors d’un rire gras avant de se ruer sur le jeune homme . Face à la rapidité et la puissance de cet homme Nunne bascula en arrière et évita de justesse un violent coup de poing destiné à assommé , c’est alors que le jeune suderon sortit  son couteau et le planta dans l’abdomen de son ennemi, celui-ci  hurla de douleur et lâcha prise. Profitant de cet instant , Nunne bondit , planta une nouvelle fois le couteau , dans la gorge cette fois-ci afin d’achever l’esclavagiste et s’enfuit en courant . Le jeune homme était plus rapide que les deux hommes restant et parvint à se dissimuler dans une botte de foin. Nunne attendit ainsi une heure et quand il estima que le danger était passé il se risqua hors de sa cachette. L’aube se levait et il fut pris d’effroi en voyant un homme armé se tenir juste à côté de la botte. Pourtant les esclavagistes de cette sorte ,ne travaillaient que la nuit. L’homme se tourna alors  vers un Nunne terrorisée , l’inconnu fut d’abord surpris de voir d’où le jeune homme était sortie et le suderon remarqua les traits inhabituels de cet étranger. Car oui s'en était un , sa peau était très blanche et ses vêtements n’étaient pas du tout oriental. L’étranger lui demanda alors:

-Pourquoi étais tu caché ici mon garçon?
Cet inconnu lui avait parlé sur un ton doux et l’avait appelé  “mon garçon” Etat il en train de rêver?
-Je fuyais les esclavagistes monsieur . Ils ont tenté de m’enlever.
-Vraiment? Mais que faisais tu dehors la nuit?
-Je vis dehors , monsieur. Depuis la mort de mes parents.
-Je suis désolé , répondit alors l’étranger.
-Qui êtes vous?
-Mon nom bien qu’il ne te dise sûrement rien est Ald’ar Omenuir et je suis au service d’une cause.
-Une cause?
-Je ne suis pas censé t’en dire plus à ce sujet. D’ailleurs je dois y aller mon garçon , bonne chance et soit fort surtout.



-Merci , marmonna Nunne
Un peu triste , ce dernier observa Ald’ar s’éloigne lentement. Pendant un moment il avait cru que peut être cet homme pourrait...





-Attendez! Je veux partir avec vous , cria alors Nunne
-Quoi?
-Je n’ai rien qui me rattache ici! Je veux partir avec vous monsieur Omenuir.
-Cesse de appelez Monsieur , je suis Ald’ar. Et si tu y tiens vraiment suis moi mais je te préviens  je t’emmènes dans un monde que tu ne connais pas , lointaine et dangereux fait de sang et de morts. Te sens-tu prêt à affronter tout cela?
-Oui
-Alors viens. Sur le chemin je te parlerais de notre cause.



[i]C’était ainsi que Nunne avait commencé à servir l’Ordre.



Mis à part Ald’ar et Nunne la présence du Corbeau n’était au centre des esprits de personne bien que quelques uns se posassent des question. Enfin sauf Validna , l’exceptionnelle guerrière elfe , elle , était presque obsédée par l’arrivée du Neleg. Elle le connaissait , oui elle l’avait déjà vue et lui avait même déjà parlée . A ses yeux c’était un grand elfe et un exemple à suivre.








Quand Nunne s’approcha d’Ald’ar pour lui parler , ce dernier n’en fut pas mécontent , seul ce voyage commençait à devenir franchement monotone. N’importe qui aurait passé son temps à contempler les magnifiques paysages mais pas Ald’ar , le panorama il n’en avait cure. Nunne affichait une mine inquiète



-Y’a-t-il un problème?
-Oui monsieur Omenuir.
-De quelle nature est il ? Et cesse de m’appeler monsieur , appelle moi Ald’ar.[
-C’est au sujet du plan concernant Corbeau.
-As-tu une remarque à faire dessus.
-He bien , personnellement , je pense , que malgré ses qualités , votre plan est aléatoire. Tout repose sur les épaules du Boucher et je ne lui fais absolument pas confiance , d’autant plus que ce Neleg n’a pas l’air dupe , c’est un elfe cruel et puissant.Je me demande si tout cela est bien prudent …
-Je ne fais , moi non plus , pas confiance au mercenaire , cependant je sais l’utiliser. Ce n’est qu’une horrible brute n’attendant que du sang à faire couler. Alors pense-tu , un elfe , qui plus est Neleg , sur son tableau de chasse , il en rêvait...
-Je ne suis pas convaincu
-As-tu quelque chose d’autre à proposer?
-Non pas vraiment.
-Alors cesse de t’en faire à présent.


Quelque minutes plus tard , à peine , ils arrivèrent en vue d’Echtebourg. Les dimensions de ce bourg atteignaient largement celle d’une petite ville et ses champs s’étendaient à perte de vue. Il y avait quelque chose à faire. Ald’ar ne tenait pas réitérer ses erreurs passées , car si il ne se considérait pas comme fautif dans le conflit ayant éclaté dans le précédent village il reconnaissait avoir été un peu brusque et discourtois  Il connaissait de nom le chef de ce village : Halmun ,  président du Conseil des Anciens. Jusqu’à la place principale , il n’y eut nul gardes ou guetteurs pour les stopper , jusque là tout semblait ressembler à l’entrée dans le village précédent à l’exception près qu’ils entraient dans un endroit environ trente fois plus grand et qu’ils risquaient de tous y perdre la vie si’ils allaient devoir affronte les nombreux habitants d’Echtebourg. Ald’ar put constater deux autres différences arrivé à la )lace principale. La première était la présence d’artisans , car outre les paysans , se trouvaient des étals d’artisans de tous genres ou de commerçants , il y avait même un bâtiment nommé “banque” dont utilité première échappait au Bras de Fer. Celui-ci constata également que les habitants attendaient leur venue , ils étaient tous là plantés , à peine surpris et nullement impressionnés  Mais comment était-ce possible? Un paysans musclé à la peau basanée s’approcha alors.

-Le Maître vous attend sûrement dans sa chaumière.
[-Bien! fit Ald’ar visiblement décontenancé.


Une voix puissante , profonde et inspirant le respect  s’éleva alors de derrière l’assemblée:


-Non Lefnui , je suis venu à votre rencontre .


S’avança alors un vieillard qui n’avait de vieux que sa longue barbe blanche et son visage ridé. Il se tenait droit et fier et sa voix était puissante. Cependant ses yeux ne regardaient pas ses interlocuteurs mais semblaient s’assurer qu’aucun dégâts n’étaient à signaler à l’intérieur de la ville. Derrière lui les Anciens du village, aussi appelés Erudits ,  , se tenaient là silencieux. Ald’ar fut encore plus surpris , comment connaissez-t-il son grade? et d’où connaissait-il la hiérarchie de l’Ordre?



-Nous avons été prévenu de votre arrivée. Mais sachez que nous n’avons pas l’intention de nous opposer à vous , nous ne prendrons pas les armes comme l’a préconisé Echte , fondateur de la ville . Néanmoins nous désirons négocier dans la salle des Anciens.

Il fixa alors Ald’ar Omenuir dans les yeux , le puissant Nordiste ne put tenir son regard plus que deux secondes.Les yeux profonds du sage l’avaient presque aspiré , son regard bleu électrique semblait avoir examiné tout son être.  Le regard si intrigant d’Halmun se posa alors sur chaque membre de l’expédition mais beaucoup plus particulièrement sur Aliénor , le Boucher et surtout Corbeau.  Ald’ar , Aliénor et Corbeau qui ne voulait pas la lâcher furent autorisés à rentrer dans l’envoûtante pièce qu’était la Salle des Anciens. Les treize Erudits étaient là , avec au centre Halmun qui dévisagea une nouvelle fois ses interlocuteurs.


-Allez-y , commencez , les incita Halmun.
-Eh bien , sachez qu’à partir de maintenant Echtebourg est annexée par l’Ordre , ce pourquoi notre drapeau devra flotter sur cette chaumière et des hommes de l’Ordre résideront dans cette ville. Nous désirons les voir nourris et logés pour ce qui est des impôts sur les productions ma collègue Aliénor sera plus apte à discuter de cela.


-Pour une raison de tradition ancestrale ,répondit Halmun , il est difficile que votre bannière soit attachée sur ce bâtiment , cependant nous sommes prêts à l’afficher sur la banque et sur le centre agricole ainsi que sur la place principale. Quant à accueillir des soldats je n’y vois pas d’inconvénients à condition qu’ils restent calme , ne dérangent pas l’ordre publique et n’exhibent pas leurs armes de façon excessive


- Très bien mais j’insiste pour ce soit bien trois drapeaux qui soient plantés.

-Ce sera fait .il plongea alors son regard dans celui d’Aliénor , ce regard magnifique  empli de sagesse et aussi d’une pointe de courage et d’espoir pouvait troubler. Quelles sont vos revendications sur le plan économique et agricoles?
Sujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.
Learamn

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 16 Juin 2013 - 16:53


Les paroles d'Aliénor faillirent mettre Ald'ar hors de lui. Le Nordiste était pourtant connu pour son calme et son sang-froid autant que pour ses beaux discours. Mais là elle avait dépassé les limites, elle avait entachée son honneur et sa réputation , elle avait osée le remettre en question , il dut se retenir comme jamais pour ne pas la claquer , non pas pour lui faire mal , là n'était pas son but mais pour l'humilier comme elle venait de l'humilier ; lui rendre la pareille en quelque sorte.

-Votre arrogance vous perdra , croyez moi!

Elle se dégagea finalement en poussant le bras de métal du sbire de l'Ordre , celui-ci ne fit rien pour l'en empêcher et la laissa s'éloigner. Bouillant de rage , Ald'ar tenta de se calmer , cela lui prit facilement dix bonnes minutes. Elle pouvait faire sa maligne , ici , elle n'avait aucun pouvoir tous les guerriers de l'expédition lui étaient fidèles à lui et à lui seuls , sauf peut être le Boucher . Une fois calmé , le Bras de Fer attendit patiemment que ses hommes eurent fini leur travail d'inhumation et fit lever le camp.




Dans sa tente le Bras de Fer , éreinté,  ne mit pas longtemps à s'endormir n'ayant strictement aucune idée de ce qui était en train de se  passer dehors.




Il était tard et la plupart des membres de l'expédition s'était endormis , seuls restaient Cartos et un de ses hommes toujours occupés à jouer , les autres ayant été éliminés de la partie. Validna , Nunne et le Boucher montaient la , eux la garde]. Alerté par le cri strident venant de la tente d'Aliénor , Cartos se leva prestement et courut jusqu'à sa tente . Le géant barbu ne remarqua rien d'anormal à l'intérieur , ni d'ennemi ni d'agresseur. La jeune femme s'était réveillé haletante . Le soldat lui demanda si elle allait bien puis elle répondit par l'affirmative.

-Un mauvais rêve sûrement, fit Cartos en sortant de la tente.

Il rassura son partenaire de jeu ainsi que Validna et Nunne , tous inquiétés par le bruit. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'une sombre silhouette s'approcha du campement , le Boucher fut le premier à le voir et à échanger quelques mots avec lui.

 Intrigué et ne voulant surtout pas laisser le Boucher seul avec cet inconnu Nunne se dirigea vers les deux hommes. L'inconnu parla alors en citant le nom du suderon , celui-ci face à cela marque un très court instant d'arrêt . Comment connaissait-il son nom? Qui était cette personne si étrange qui semblait le connaître? Assez proche pour dévisager le nouvel arrivant Nunne fut encore plus déstabilisé . C'était un elfe de grande taille , au visage pâle et aux joues creusés , le suderon n'avait aucun mal à côtoyer Elorhir ou Oropher , ces deux jeunes elfes qu'il aimait bien et même si il traînait moins avec Validna , plus âgée et austère il avait toujours eu de bons termes avec elle. Mais cet elfe là respirait tellement la magnificence et le charisme que Nunne se trouvait presque paralysé par cet aura. Son regard noir et profond fit trembler un court instant le jeune homme . Nunne avait certes été , au début ,  effrayé par cet elfe mais c'était un guerrier pur et dur et il ne se laissa nullement impressionné et on ne pouvait lire sur son visage aucune frayeur apparente. Quant le nouvel arrivant demanda à voir Aliénor , Nunne hésita une très courte seconde. Que voulait-il donc à la jeune femme qui devait sûrement dormir à l'heure qu'il était? Était-ce si urgent , ou peut-être était-ce un vieil  ami à elle? Ou peut être son...

Secouant sa tête Nunne chassa cette pensée furtive et le conduisit jusqu'à la tente d'Aliénor. Le second d'Ald'ar demanda alors la permission à la jeune femme d'entrer , à sa grande surprise elle répondit par l'affirmative . Une expression neutre sur son visage , Nunne fit entrer l'elfe dans la tente avant d'en sortir sur la demande de ce dernier. Intrigué quant à l'identité de cet homme il retourna à son poste , attendant que l'elfe n'ait fini et qu'il ne demande à voir Ald'ar. Cela ne prit pas bien longtemps , à peine quelque minutes plus tard , ils sortirent tous deux de la tente et demandèrent à Nunne de les conduire jusqu'aux quartiers du Bras de Fer. Celui-ci était endormi et quand il entendit la voix de Nunne lui annonçant qu'ils avaient de la visite , le Nordiste s'habilla rapidement et s’arrangea tant bien que mal tout en se demandant qui diable demander à le voir en plein milieu de la nuit. Il autorisa alors les visiteurs à entrer. Son second , qui ne semblait pas vouloir laisser son chef avec cet elfe en qui il n'avait pas du tout confiance , entra suivi d'Aliénor et d'un grand elfe qu'Ald'ar avait croisé une seule fois mais avec qui il n'avait jamais parlé mais il n'avais pas oublié ses traits. Un tel visage , ça ne s'oubliait pas de sitôt.

Fronçant les sourcils , le Lefnui essaya d'analyser rapidement la situation. Qu'est ce que cet elfe venez faire ici ? Et pourquoi prendre Aliénor avec lui pour cette entrevue?


Si Ald'ar ignorait le nom de l'elfe celui-ci connaissait le sien . Il se présenta comme étant "Corbeau" , sûrement un surnom , mais surtout comme étant Neleg. Lammâth avait-il décider d'enlever le commandement des opérations à Ald'ar en envoyant cet elfe pour tout manœuvrer . Il était certes connu que le seigneur actuel de Fondcombe faisait plus confiance à des guerriers de sa race plutôt qu'à des humains comme Ald'ar. Cependant ce dernier croyait avoir impressionné son supérieur  durant la prise d'Imladris. Ce Neleg n'avait pas la carrure d'un guerrier , loin de là , il ne portait ni une armure ni d'armes lourdres visibles , le fait qu'il annoncât à Ald'ar qu'il faisait partie d'un réseau de renseignement ne surprit point le Lefnui Quand Corbeau aborda le sujet du possible échec de la mission , Ald'ar voulut lui rétorquer que tout se passait pour le mieux mais il n'en eut pas le temps. Bien lui en prit  , car le Neleg insinua que toute cette histoire provenait sûrement d'Aliénor. Un très  léger sourire apparut durant une fraction de secondes sur le visage du Nordiste ,  ses capacités n'étaient elles pas remis en cause et bien qu'elle fasse  sa maligne il semblerait que le Lefnui ait un peu plus d'influence qu'elle. Il se demandait juste comment avait-il fait pour être au courant des événements de la journées. Le Neleg tinit à s'excuser pour le comportement de sa "servante" . Sa servante? C'était sa servante  maintenant? Beaucoup de choses étaient encore mystérieuses aux yeux du Nordiste
Toute trace de satisfaction sur le visage du Lefnui s'effaça quand Corbeau aborda la question d'une punition , sans vraiment lui laisser le temps de répondre qu'un reproche verbal suffira il la força à se mettre à genoux avant de la frapper violemment. Face à tant de violence , Ald'ar resta planté là légèrement surpris de la punition et de la violence dégagée . De l'autre côté de la scène de la punition Nunne fut choquée par la traitement infligé par la jeune femme. C'était dégradant et humiliant , quand Corbeau se mit à la frapper le suderon ne put se contenir et s'approcha vers cet elfe pour l'empêcher de blesser sérieusement la jeune femme mais Nunne s'arrêta en voyant qu'Ald'ar lui fit signe d'arrêter sa course , s'attaquer à un Neleg pourrait lui coûter cher. Alors en attendant , Nunne contempla ce piteux spectacle , dégoûté par tant de haine entre alliés , ce n'est pas la première fois qu'il voyait une dispute mais ayant toujours côtoyé Ald'ar il n'avait jamais vu un de ses supérieurs battre un subordonné. Ald'ar lui était moins dupe , lui , n'utilisait jamais ces méthodes brutales et ne punissait ses hommes que verbalement avec des rappels à l'ordre ou avec de simples gifles humiliantes mais peu douloureuses mais il savait très bien que nombre d'officiers de l'Ordre n'hésitait pas à torturer leur hommes. Il regarda donc la pauvre jeune femme se faire battre se demandant s'il avait vraiment mérité ce châtiment très dur. Nunne essaya d'ignorer les cris stridents de la jeune femme et baissa son regard vers le sol . Quand Corbeau eut enfin fini , il prit par les chevaux Aliénor  et annonça qu'il allait les accompagner pour surveiller la conduite de la jeune femme et sortit. Les deux hommes restèrent un moment là cois et silencieux  , furieux , Nunne brisa alors le silence

-Cette personne est brute épaisse ! Regardez comme elle a traité Aliénor.
-Ce n'est pas la seule personne à châtier ainsi ses hommes
-Tous ceux qui le font ne méritent pas de se battre dans nos rangs Nous nous battons pour la paix et la justice et certains officiers font encore ça!
-Je le sais Nunne 
-Et puis regardez la un peu , elle est toute frêle et fragile , les coups ont dû lui faire horriblement mal elle mettra du temps à s'en remettre  . De plus il nous suivra et risquera de recommencer et de la blesser et...
-Tu te soucies de la santé d'Aliénor Valdoré , Nunne? le coupa Ald'ar.

Légèrement prit de court , Nunne réussit à bafouiller maladroitement.
-Je ...Je ne désire pas vraiment voir mourir un membre de notre expédition.
-C'est sûrement cela.
-Qu'a-t-elle fait pour mériter cela?
-Elle m'a parlé sur un ton qui m'a grandement déplut , c'était insolent mais je ne pense qu'elle méritait telle punition
-Toujours est-il qu'il faut faire quelque chose.
-Nunne...Nunne... qu'as donc tu retenu de mes leçons ? Que t'ais je répété à longueur de journée? Reste à ta place. Oui c'est un homme dangereux oui mais c'est aussi un Neleg , osons à peine le toucher  et nous aurons les troupes de Lammâth sur le dos. Il est plus fort Nunne , comprend le ..
-Alors on va le laisser faire ce que bon lui semble.
-Je ne vois rien d'autre.

A ce moment là une idée traversa l'esprit du Lefnui, un plan lucide et sournois dont il avait le secret.

-A moins que nous fassions appelle à quelqu'un...
-Qui ?
-Le Boucher du Khand.
-Quoi? Mais avez-vous perdu la tête? C'est un tueur psychopathe . 
-Précisément , regarde on le charge de surveiller Corbeau et de l'abattre s'il essaie de porter atteinte à la vie d'un membre de la troupe. S'il réussit on dira que le Boucher est un traître ayant lancé une mutinerie , et que nous l'avons capturé après qu'il aie tué Corbeau. S'il échoue , on fait gober au Corbeau qu'il a choisit de l'agresser tout seul. Va me le chercher puis va te coucher tu en as bien besoin

Nunne dut bien admettre que le plan de son supérieur avait des arguments qui se valaient même si le faire reposer sur un seul homme qui plus est le Boucher restait délicat . Il alla donc chercher le Boucher. Celui-ci discutait avec Corbeau , intérieurement Nunne jura , il ne fallait pas qu'il sympathise avec le Neleg qu'ils voulaient mettre leur plan à exécution. Une fois qu'ils eurent fini de parler , Nunne s'approcha du Boucher et lui dit qu'Ald'ar l'attendait dans sa tente. Celui-ci s'y rendit.

-Bonsoir mon cher ! fit Ald'ar en le voyant entrer , Je dois vous avouer qu'au début de notre expédition je ne vous faisais pas confiance . Je me posais des questions à votre sujets. Je me demandais si vous allez suivre les ordres ? Si vous n'en feriez qu'à votre tête. Force est de constater que j'ai eu tort de douter de vous , vous avez respecté les directives à la lettre , ne tuant que quand on vous 'avait demandé et de manière disons ...efficace. Par conséquent , sachez que j'ai dorénavant confiance en vous et que je vais vous chargez d'une mission. Je sais de sources sûres que l'elfe que vous avez croisés tout à l'heure est à moitié fou et est possiblement un traître. Je vous charge de le garder à l'oeil et au moins geste suspect ou violent envers un membre de notre expédition , n'hésitez pas , abattez le sans sommation! L'Ordre vous en seraéternellement reconnaissant. Est-ce bien clair?




Nunne , en sortant des quartiers de son chef , n'alla pas directement se coucher , il alla tout d'abord réveiller Oropher pour que ce dernier prenne son tour de garde et , s'assurant que personne ne le regardait pénétra discrètement dans la tente d'Aliénor une miche de pain et une cruche d'eau dans la main . La jeune femme encore souffrante était presque endormie à présent. Il lui applique calmement une compresse humide et froide sur le front puis lui tendit la nourriture

-Je vous conseille de manger afin de reprendre des forces , demain nous chevauchons




Le lendemain aux première lueurs les hommes de la troupe se levèrent , ceux qui avaient participé aux événements de la nuit passé était encore un peu fatigué , les autres avaient pu se reposer convenablement. Ils levèrent le camp et chevauchèrent en direction d'Echtebourg , un village qui n'en était pas vraiment un , puisque la circonférence du bourg s'approchait de celle d'une petite ville et les champs s'étendaient à perte de vue.
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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Villages environnants] Le sac de Fondcombe.    Tag nunne sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 12 Juin 2013 - 16:05

Les négociations prirent peut à peu un tournant complexe et mathématique et le Bras de Fer devait bien avouer qu'il ne saisissait pas tout.

Il regarda au-dessus de l'épaule d'Aliénor le bout de papier sur lequel elle griffonnait , il y était inscrit une multitude de chiffre et de calculs auquel le Lefnui ne comprenait absolument rien . Il avait appris quelques notions de mathématiques plus jeune mais celle qu'il avait retenu étaient les plus élémentaire. Ses capacités dans ce domaine se limitaient à la multiplication et à quelques divisions pas trop complexes. Le convoi hebdomadaire de revenus pour Fondcombe que les deux femmes fixèrent semblait bien maigre aux yeux d'Ald'ar. Qu'allaient-ils chauffer avec une vingtaine de bûches de bois?Et qu'allaient ils nourrir avec une pauvre et piteuse bête? Toutefois ne connaissant pas les ressources de ce hameau qui semblait bien petit le Lefnui n'intervint pas. Il espérait avoir plus de chances au prochain village. Enfin la matrone prit congé  des deux compagnons de route et s'éloigna bien vite. Au bout de quelques secondes ils furent seuls et personne n'était à portée d'oreille.La jeune femme se leva et rangea ses documents. C'est ce moment qu'Aliénor choisit pour critiquer violemment le chef de l'expédition , le qualifiant de brute épaisse et de menteur et en l'accusant d'avoir fait rater la mission. Jusqu'ici Ald'ar , toujours assis, la laissa parler et resta impassible et dos à elle. Ce ne fut que elle menaça de conter tout cela à ses supérieurs qu'il réagit. Il se leva très lentement et calmement de son tabouret , ce simple geste stoppa la discours de cette jeune effrontée qui osait lui parler comme ça. Toujours aussi lentement Ald'ar se retourna vers elle  il fallait admettre qu'il était plutôt imposant. Sa taille imposante et ses muscles saillants montraient toute sa puissance physique  , sa prothèse métallique , ses yeux qui brillaient légèrement et le très léger rictus de rage qu'on poiuvait à peine lire sur son visage le rendait franchement inquiétant. Prenant peur et étant consciente d'avoir été trop loin , Aliénor recul mais buta contre un mur au bout de quelques pas , ce fut au tour du Bras de Fer de s'approcher d'elle et quand il fut tout proche il lui répondit en se doutant pas qu'à moins de cons mètres , habilement caché , le Boucher ne ratait rien de cette conversation.

-Vous me semblez bien effrontée Aliénor Valdoré d’Anfalas. Mais vous parler sans rien connaître. Moi je sais pourquoi tous ces morts vous répugnent, parce que vous en avez peur . Ho oui vous avez peur de la mort car vous avez peur de ce que vous ignorez et vous ignorez précisément tout de la mort. Moi la mort je n’en ai pas peur , je n’ai absolument pas peur de mourir mais je ne la déteste pas moins car moi je sais. Savez vous où j’ai grandi? Non assurément , j’ai grandi dans le Nord Sauvage , dans le village d’où je viens il y avait nul culture ou élevage . Les hommes chassaient la journée dans le froid et prenez avec eux les jeunes capable de tenir une lance. Dans ce froid et face au bêtes il n’était pas rare que le groupe ne reviennent pas au complet. Des amis j’en ai perdu , des occasions où la mort a failli me prendre j’en ai vécu également. Alors la mort j’essaie toujours d’éviter qu’elle ne vienne. Mais contrairement à vous je ne suis pas faible, là ou la mort peut m’être incroyablement utile c’est face qui veulent se dresser contre nous. Ces villageois étaient courageux mais pleurer sur leur sort est bien inutile , ils ont décidé de leur destinée. Je leur avais ouvert une close de sortie et il sont choisi celle de la mort. C’est regrettable j’en conviens .

De plus vous me menacez de me dénoncer à mes supérieurs mais ma chère , n’avez vous pas conscience de votre rang. Cela m’étonnerait que le seigneur Lammath mette beaucoup de crédit en votre parole. En quand ce sera la vôtre contre la mienne je ne doute pas qu’il saura faire un choix.


Ald’ar s’approcha encore plus près de la jeune femme:

-Je n’ai rien de particulier contre vous et c’est pour cela que je vais vous donnez un conseil : Apprenez à savoir où est votre place et à y rester . Parfois la vie est bien injuste et ce n’est que quand on sait qui nous sommes que nous pouvons progresser. Pensez-y à l’avenir







Nunne aidait sans relâche les villageois à enterrer leurs morts, il ne trouvait pas ce travail comme ingrat et il dut se dire que quiconque qui arrivait maintenant pouvait se douter que ces gens qui s’entraidaient ainsi  s’étaient entretués quelques minutes auparavant .Le monde était vraiment étrange. Il repensa aux paroles que lui avaient lâchés Aliénor “Vous n'avez rien à faire parmi eux.”

Faisait-elle référence au groupe? ou à l’Ordre en général?  Il était vrai que dans le groupe figurait certaines brutes épaisse comme Cartos ou d’autres hommes sans foi ni loi comme ce Boucher. Mais il y avait aussi de personnes très bien , que ce soit Toma qui était convaincu par la cause pour laquelle il combattait et Ald’ar , son mentor , qu’il considérait presque comme un père. Il n’avait pas été particulièrement heureux dans son enfance chez lui en Harad mais voir ses parents mourir de maladie à l’âge de quatorze lui avait fait un choc. Le Nordiste l’avait alors recueilli et transformé en homme , le suderon lui en était infiniment reconnaissant et avait en lui une confiance aveugle. C’est alors qu’il se rendit compte de l’absence du Boucher qu’il était censé surveiller , légèrement inquiet par ce que pouvait faire cet homme il alla retrouver son chef sur la place , il était en plein discussion avec Aliénor , il adressa un signe de tête à la jeune femme et glissa à son maître


-Le Boucher a disparu.

Impassible Ald’ar répondit:


-Retrouve ce mercenaire de malheur , si tu ne le trouve pas tant pis , il finira bien par se manifester s’il ne veut pas rester ici


- Ce sera fait .

Nunne bifurqua alors à l’est et passa tout près de la cachette du Boucher qui ne fut pas repéré pour autant.



----------------------------------


Quelques heures plus tard le soleil commença à décliner à l’horizon et Ald’ar ordonna à ses homme de sortir du hameau et de camper à l’extérieur pour la nuit .Chacun dressa sa tente qu’il avait emporté , certains exténués comme Bornin ou Cartos ou blessés comme Toma s’endormirent d’autres n’ayant pas sommeil faisait la garde , mangeait , discutait , jouait ou se balader. Ainsi Oropher et Elrohir entonnaient un chant elfique ; Cartos jouaient aux dés avec ses hommes et Validna montait la garde. Ald’ar quant à lui regardait vers leur prochaine desstination : Echtebourg. De ce qu’il avait entendu cet endroit était beaucoup plus grand que ce hameau et possédait de très nombreux champs. Leur dirigeant Halmun était très connu pour sa sagesse.


Nunne quant à lui était assis sur un rocher  en train de tailler un bout de bois à l’aide de son couteau.



A Echtebourg Halmun ne dormait pas non plus , il était penché sur son bureau , épluchant divers bouquin , dossiers et témoignages. Il retranscrivait certaines choses sur un papier et ouvrit un vieux grimoire jauni par le temps. Il parcourut quelques pages puis caressa la barbe avec un air satisfait. Il avait trouvé ce qu’il cherchait.
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