5 résultats trouvés pour Sepsis

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Sujet: Il y a une fin a toute chose
Ryad Assad

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il y a une fin a toute chose    Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 15 Fév 2014 - 15:30
Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! Boros10

- On nous attaaaaaque !

Le hurlement de Boros dura une éternité, et se répercuta sur les murs de la caverne, venant s'ajouter au chaos de la bataille qui faisait rage sur le balcon où se trouvait l'Orchâl. Il hurla à s'en briser la voix, haranguant les rares Pies qui avaient survécu à la course poursuite dans les tunnels. Ses hommes étaient hagards, éreintés, et ils semblaient avoir perdu tout ce qui faisait d'eux des combattants efficaces : la discipline et la dévotion qui caractérisaient les soldats de l'Ordre. Il fallait dire que leur chef était loin d'être un modèle en la matière. L'ancien sergent du Gondor n'avait pas traversé un tunnel dans l'obscurité, non. Il avait traversé l'enfer, et n'en était pas ressorti indemne. Alors que pour les autres, la noirceur ambiante n'était qu'une onde de terreur qui s'emparait peu à peu de leur courage, broyait leur détermination, c'était une créature bien plus cruelle qui s'était attaquée au guerrier de l'Ordre. Un monstre tapi dans l'abîme de ténèbres de son âme noircie et corrompue, un monstre drapé dans les vapeurs âcres des herbes de plaisir, un monstre cauchemardé, vu à travers les hallucinations conférées par les plantes locales.

En ressortant à la lumière du jour, Boros ne ressemblait plus à un humain. La peau pâle, le visage déformé par la rage, il était déconnecté du monde réel. Ses yeux injectés de sang, grands ouverts, semblaient voir un univers qui échappait aux sens du commun des mortels. Ses muscles étaient agités de tremblement nerveux, et il était probablement aussi dangereux pour ses alliés que pour ses ennemis. Il fit un moulinet avec son épée, et faillit éborgner un de ses compagnons, qui eut le réflexe de reculer au moment opportun. L'officier de l'Ordre était en proie à un délire paranoïaque depuis bien longtemps, aggravé par la consommation abusive des substances psychotropes de l'Est. Le fait de voir une horde de guerriers surgir face à l'Orchâl n'était pas pour le rassurer, et il brailla à nouveau :

- En rang, sales rats ! Mécréants ! Tuez-les tous ! Tranchez-leur les jarrets ! Coupez-leur les doigts ! Mangez-leur les...

Il s'interrompit en pleine phrase, et se retourna furieusement vers les soldats qui le suivaient. En vérité, ils n'étaient plus qu'une demi-douzaine, des survivants de la course-poursuite effrénée dans les ténèbres. Boros leur avait ordonné de se sacrifier pour résister à l'avancée des assaillants, ce que les plus fanatiques du lot avaient fait sans hésiter une seconde. Ils s'étaient arrêtés au beau milieu du couloir, et avaient attaqué tout ce qui semblait bouger dans l'obscurité. Le combat avait été âpre mais trop bref pour permettre au Lefnui de prendre une avance suffisante. Il était talonné par une troupe de combattants particulièrement déterminés, et rattrapé par son embonpoint, ce qui l'avait contraint à un effort physique qui pour lui frisait le surhumain. Il pensait toutefois avoir réussi à se débarrasser des chevaliers qui s'étaient infiltrés dans le repaire de l'Ordre, certain qu'ils auraient succombé aux pièges infernaux que l'Orchâl avait déposé là à leur intention. Il avait bien entendu leurs hurlements, les cris de terreur qu'ils avaient poussé, et il en avait logiquement conclu qu'ils ne pouvaient pas avoir survécu aux pouvoirs terrifiants de l'être le plus puissant en Terre du Milieu actuellement.

Du fait de cette certitude, il fut particulièrement surpris de voir surgir sur ses talons, jaillissant de la bouche du tunnel d'obsidienne, un groupe de guerriers l'arme au clair, qui ne portaient pas les uniformes réglementaires de l'Ordre. C'étaient leurs poursuivants ! Leurs armures étaient en piteux état, éraflées et égratignées. Ils étaient blessés pour certains, mais ils s'avéreraient des adversaires redoutables, à en juger par la flamme qui brûlait dans leurs yeux. Ils étaient habités par la fureur du juste, et pendant un bref instant, Boros sentit la peur se saisir de lui. Il se sentit entièrement dépassé par la colère et la rage de ces guerriers dont la conviction en leur cause dépassait de loin la foi qu'il plaçait dans l'Ordre. Mais cet instant ne dura pas, et les visions anarchiques que les plantes hallucinogènes lui envoyaient reprirent le dessus, galvanisèrent son organisme rendu insensible à la douleur, poussèrent son esprit dément à l'imprudence. Avec un nouveau cri de rage, il chargea les nouveaux arrivants, imité par ses hommes.

Le fracas fut terrible lorsque les épées s'entrechoquèrent, lorsque les corps se percutèrent avec une rare violence. Du tranchant de leurs lames, de leur poing ganté ou de leur pied botté, ils frappaient avec sauvagerie, cherchant à gagner par tous les moyens. De part et d'autre, il n'était plus question d'honneur, mais bien de survie. Vivre et vaincre, mourir et perdre. Leur choix se résumait à cela. Boros, toutefois, agissait selon une vision différente. Il pouvait toujours enlever la victoire, mais il n'avait pas conscience qu'il était déjà mort. Son corps semblait aller relativement bien, à l'exception des symptômes les plus visibles de sa consommation excessive de drogues. Toutefois, son esprit n'était plus le même : il était détruit, rongé, ravagé, presque anéanti. Le Boros qui jadis avait servi sous les ordres du Gondor, qui avait ensuite trahi pour rallier l'OCF, ce Boros là avait disparu. L'être qui frappait inlassablement de son épée, sans se soucier de sa propre défense, était un être triste, désespérément seul, rongé par le regret. La chandelle de sa vie arrivait progressivement à son terme, et il n'avait réalisé aucun des objectifs qu'il s'était fixé. Il avait le sentiment amer d'avoir échoué, d'avoir pris la mauvaise direction. Seules les drogues l'aidaient à surmonter ces moments de profonde dépression, qui étaient chaque fois plus intenses, quand les effets de ses plantes s'atténuaient.

Il se battait donc avec la rage de vaincre, mais pas la rage de vivre. Il ne faisait aucun cas de sa santé, de sa sécurité, et il frappait comme un damné, abattant son arme sur le malheureux qui lui servait d'adversaire avec une violence rare. Ses assauts ne touchaient pas leur cible, trop maladroits pour être réellement décisifs, mais ils noyaient le chevalier sous un déluge d'acier dont il aurait bien du mal à se dépêtrer. Boros éclata de rire, franchement, sincèrement. Les étincelles qui jaillissaient du bouclier de son opposant prenaient une teinte bleue, orange, ou verte selon les moments. Ses yeux rougis voyaient des choses qui n'existaient pas, mais qui lui donnaient paradoxalement plus de force. A chaque assaut, il voyait les étincelles multicolores éclater en un millier d'étoiles brillantes qui semblaient danser devant lui comme un kaléidoscope hypnotique. Il frappait non seulement pour tuer son adversaire, mais aussi pour ces flammèches envoûtantes.

- Je vais gagner ! Grogna-t-il. Je dois gagner ! Pour l'Ordre, pour l'honneur, et pour les étoiles bleues !

Il gloussa, son rire se fondant avec le fracas du combat sous Vieille-Tombe.


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Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! Warini10

Dans la salle de duel, réservée au spectacle particulièrement attrayant de l'affrontement entre Le Fantôme et le Maréchal du Rohan, deux des Passeurs et deux amis forcés de s'affronter dans un combat à mort, l'ambiance venait de changer du tout au tout. Par l'accès le plus improbable qui fût, celui gardé par un détachement de Pies et protégé par les pièges maléfiques d'Arzâzath lui-même, un premier groupe de guerriers venait de surgir. Leur arrivée fut aussi tonitruante que si la foudre s'était abattue jusqu'à eux, découpant la roche dans un grand fracas. Tous s'immobilisèrent, et tournèrent la tête vers ces nouveaux intrus qui venaient de faire leur apparition. Les Pies chargées de la sécurité, qui n'étaient que cinq ou six, réagirent en premier lieu avec une précision toute militaire. Arme au poing, ils fondirent sur les assaillants, sans même chercher à les identifier. Ils n'avaient pas l'uniforme de l'Ordre, et c'était un crime suffisant pour mériter d'être condamné à mort.

Mais la situation, les gradés de l'OCF le comprenaient progressivement, était bien plus grave que prévue. Alors que le premier choc avait lieu, et que les premières Pies s'écroulaient sous les coups de ces chevaliers inconnus, le poids de cette intrusion s'abattait sur les épaules de chacun. Le repaire de l'Ordre avait été découvert ! Leur quartier général de Vieille-Tombe n'était plus sûr ! Warin se leva brusquement de sa chaise, en proie à un malaise qu'il ne pouvait décemment expliquer. En considérant les choses logiquement, il aurait dû garder son éternel petit sourire en coin accroché à son visage, et ne pas s'inquiéter de la suite des événements. Les hommes qui les attaquaient venaient d'affronter les hommes de cet idiot de Boros, et avaient dû subir de lourdes pertes pour arriver jusqu'ici. Ils n'étaient que le fer rouillé d'une lance depuis bien longtemps brisée. Ils ne pouvaient pas vaincre l'Orchâl, et leur pathétique tentative était vouée à l'échec. Et pourtant, il avait du mal à rester serein. L'inquiétude le tenaillait, car il savait que le fer rouillé d'une lance brisée pouvait encore frapper un cœur mal protégé.

Les Neleg et les Edwen qui se tenaient auprès de l'Orchâl, et qui constituaient le sommet de la hiérarchie de l'Ordre de la Couronne de Fer, hésitaient quant à la marche à suivre. Contrairement aux idées reçues, tous n'étaient pas des guerriers accomplis, et l'OCF n'était pas qu'une machine militaire bien huilée. C'était également un ensemble de stratèges et de planificateurs, qui centralisaient les renseignements que leur faisaient remonter les agents de terrain. Ceux-là voyaient d'un très mauvais œil l'arrivée de chevaliers, et ils ne parurent pas davantage rassurés quand, d'un autre couloir un peu plus loin, surgirent d'autres soldats ennemis. Les troupes de Boros, les rares hommes qui avaient survécu, tentèrent de repousser la charge des nouveaux venus, mais il était évident qu'ils allaient ployer sous le nombre. Déjà, les premiers murmures effrayés couraient dans l'entourage de l'Orchâl.

Warin du Gondor, noble de son état, aurait dû appartenir à cette catégorie. Il n'était là que pour les immenses ressources qu'il avait mises à disposition de son nouveau seigneur, et pour l'aide précieuse qu'il lui avait apportée dans le grand plan consistant à éliminer les acteurs les plus gênants qui entravaient la glorieuse marche de l'Ordre. Pourtant, malgré sa toilette luxueuse, son maintien impeccable, et sa coiffure parfaite, l'épée qui pendait à son côté était loin d'être purement décorative. Ouvragée et de qualité, elle l'était, mais il savait s'en servir mieux qu'il ne le laissait paraître. Rapidement, il observa l'Orchâl pour voir quelle serait sa réaction. La jeune femme délicieuse qu'Arzâzath avait décidé d'habiter se tenait droite et fière, observant la scène avec une expression indéchiffrable. Il semblait impossible de lire sur ses traits parfaitement humains, et sur lesquels on reconnaissait néanmoins l'empreinte immortelle du maître. Comme il ne réagissait pas, cela signifiait probablement qu'il n'entendait pas fuir le combat. Pas devant ce qu'il voyait comme une menace ridicule, bien vite balayée. Warin ne partageait pas son avis, et il cria à l'attention de tous, et plus particulièrement de ceux qui attendaient le bon moment pour s'éclipser :

- Aux armes ! Protégez l'Orchâl !

Ces ordres, il les distribuait sans se soucier des grades ou des jeux de pouvoir internes à l'Ordre. Les différences formelles avaient disparu, et maintenant la seule chose qui comptait était de savoir qui savait manier une épée. Une partie des guerriers se rassembla autour de leur maître, en un cercle protecteur. Toutefois, ils ne tiendraient pas le choc face aux chevaliers expérimentés qui les attaquaient. Tout au plus permettraient-ils au maître de s'échapper si la situation devenait vraiment catastrophique. Les autres, ceux qui avaient un réel talent militaire, décidèrent toutefois de ne pas rester en retrait. L'assassin Dalamyr fut le premier à s'élancer, avec la souplesse d'un chat. Il se porta à la rencontre de leurs ennemis qui franchissaient déjà le premier rideau des Pies, et engagea le duel. Warin le suivit immédiatement, certain que Sepsis et quelques autres allaient faire de même.

Il n'était pas particulièrement familier de ce genre de situations, et même s'il savait se battre, il n'était pas dans ses habitudes d'être pris dans une mêlée. D'autant que sa tenue d'apparat ne se prêtait guère à cet exercice. Il n'avait aucune protection, aucune cuirasse susceptible d'atténuer ou de dévier un coup chanceux. La moindre égratignure serait douloureuse et le ferait souffrir, assurément. Mais ce n'était pas cela qui allait le démonter. Il fixa du regard le chef des chevaliers, facilement reconnaissable car il était le seul à haranguer ses troupes, et qu'il progressait dans les lignes de l'Ordre comme si les armes de ses adversaires étaient en papier. Il ordonna toutefois à un de ses compagnons d'aller prêter main-forte aux deux prisonniers, et celui-ci s'exécuta. Warin, qui connaissait le talent des deux hommes, et qui imaginait fort bien la rage qui devait les habiter, considéra plus urgent de stopper cet individu. Le chevalier descendait les marches aussi rapidement que possible, mais il fut rattrapé par le noble gondorien, plus vif.

La pointe de l'épée sublime de Warin s'enfonça sans douleur dans la chair de Léaramn, à l'arrière de la cuisse, le déstabilisant suffisamment pour le faire trébucher et l'envoyer rouler dans les dernières marches. S'il avait été frappé un peu plus tôt, il aurait probablement vu sa nuque se briser sur une des marches de pierre, mais en l'occurrence le sable de l'arène freina sa dégringolade, et il se retrouva étendu par terre, sonné. Warin le rejoignit sans tarder pour lui porter le coup fatal, nous sans s'assurer que Sirion et Gallen étaient bien occupés. En effet, l'alerte avait été donnée, et trois guerriers de l'Ordre avaient pris sur eux d'aller les arrêter. Les fous ! Ils seraient massacrés prestement. Mais c'était une diversion suffisante pour lui laisser le temps d'achever son adversaire.

Il brandit sa lame et frappa comme un beau diable. L'acier rencontra l'acier, et son coup fut dévié in extremis. Pestant, il donna un coup de pied vicieux au jeune chevalier, juste là où il l'avait blessé précédemment, et essaya de lui porter un coup décisif. Mais le misérable était bien déterminé à survivre, et il esquiva au dernier moment, laissant l'épée frapper le sable sans lui faire de mal. Warin combattait comme un beau diable, l'empêchant de se relever vraiment. Chaque fois que Léaramn essayait de se remettre sur ses pieds, un nouveau blocage absorbait ses forces et mettait en péril son équilibre. Il devait rouler sur lui-même sans grâce, éviter comme s'il était totalement désarmé, et reculer, encore et toujours. Il finit par se retrouver contre un des murs de l'arène, et Warin s'approcha de lui, confiant dans ses propres capacités :

- Tu t'es bien battu, mon jeune ami... Qui que tu sois, d'ailleurs... Mais ne sacrifie pas ta vie inutilement. Tu as fait preuve d'un grand courage en t'attaquant à l'Ordre, et être arrivé jusqu'ici est la preuve d'un immense talent. Un talent que nous saurions mettre à profit pour créer un monde meilleur...

Warin était lancé. Sa langue était probablement plus dangereuse que son épée, et les mots qu'il employaient savaient trouver la faille dans la plus solide des armures. Il était un noble, un politicien, un homme formé à la rhétorique et à l'éloquence. Son intelligence et sa capacité à manipuler autrui avaient déjà fait des merveilles sur des adversaires bien plus coriaces que ce jeune homme essoufflé qui se tenait devant lui. D'une voix suave, il poursuivit :

- J'ai tout quitté pour servir cet idéal... J'ai abandonné ma richesse, mon pouvoir, mes rêves de jeunesse, pour un bien supérieur : la paix, l'ordre, la sécurité. Ne voudrais-tu pas d'un monde pareil, chevalier ? N'est-ce pas ce à quoi tu as consacré ta vie ? Protéger les faibles, et servir les rois ? Tu pourrais accomplir ton serment, mais être délié de l'obligation d'affronter un autre royaume. Car qu'apportent les rois, à part du sang et des larmes ?

Il plissa les yeux, essayant de déterminer d'où pouvait bien venir ce guerrier, pour mieux ajuster son discours. Il analysa rapidement ses vêtements, la forme de son épée, les traits de son visage. Il cherchait une façon de rendre ce discours plus personnel, plus touchant, plus efficace en somme. Il repéra de minuscules détails qui indiquaient son appartenance au Rohan. Une cuirasse comme on n'en fabriquait que dans ce pays, la garde de son épée caractéristique des plaines du Riddermark. Warin le dissimula bien, mais un immense sourire intérieur s'empara de lui. Oui... Il voyait l'ouverture parfaite :

- Regarde le Rohan, par exemple ! Notre objectif était d'apporter la paix à tous, mais vois ce que le roi Hogorwen a fait ! Il a détourné notre cause de son chemin. Il a préféré servir ses propres intérêts, et il a mal employé le pouvoir que nous lui avions confié... Nous sommes desservis par les gens envieux, avides. Nous avons besoin de cœurs purs, d'hommes d'honneur capables d'employer le pouvoir qui leur est confié avec bienveillance.

Il sentait que ses mots s'insinuaient profondément dans l'esprit du jeune rohirrim, et qu'ils le faisaient réfléchir. Il sentait qu'il était en proie au doute, que ses défenses mentales mises à rude épreuve. Ce paysan à qui on avait donné une épée et une armure n'était rien par rapport au noble du Gondor qui le toisait, et Warin était certain qu'il ne tiendrait guère face à ses assauts. Il finirait par succomber, et s'inclinerait devant l'Orchâl avec la foi dans les yeux et des suppliques sur les lèvres. Sûr de lui, il porta l'estocade :

- Allons, mon jeune ami, soyez honnête avec vous-même... N'avez-vous jamais rêvé d'avoir le pouvoir de punir les coupables, et de protéger ceux que vous aimez ? Peut-être... peut-être avez-vous une femme que vous aimeriez voir s'épanouir dans un monde de paix. Ou peut-être courtisez-vous une belle et charmante demoiselle, auprès de laquelle vous voudriez demeurer sans craindre d'être appelé par les cors de la guerre. Peut-être y a-t-il une femme... dans vos souvenirs ou vos rêves... que vous aimeriez revoir. Une femme que les ambitions guerrières d'un roi, d'un prince, d'un seigneur, maintient loin de vous...

Le combat le plus difficile, pour le jeune rohirrim, ne se déroulait pas dans l'arène de sable, ou sur le balcon où s'affrontaient toujours les hommes vaillants qui s'opposaient pour de nobles idéaux. Non. Il se déroulait à l'intérieur de sa propre tête, et son ennemi était le serpent du doute, dont la reptation lente et constante étaient plus déroutantes que la plus originale des passes d'armes. Patient, Warin attendit sa réponse, certain que la victoire était sienne.

#Boros #Shiva #Sepsis #Swan
Sujet: Colin maillard mortel
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Colin maillard mortel    Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 29 Oct 2013 - 14:26
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Sepsis se trouvait en retrait par rapport à l'Orchal. Il distinguait l'apparente silhouette frêle de son maitre. Un peu plus loin la canthui Shiva scrutait les yeux enflammés la scène qui se déroulait sous son magnifique regard d'ébène.Cette femme aimait la violence et le sang, Sepsis le nota mentalement, cela pouvait être un talon d'achille.

Le neleg sentit la présence de Swan derrière lui. Éternellement les bras croisés, son sourire suffisant accroché aux lèvres. Sepsis se retourna simplement, le canthui se tendit et on sourire s'effaça quelques secondes. Satisfait de son effet, l'arnorien fixa les deux loques humaines en contrebas. L'Orchal voulait jouer. Sepsis le nota aussi au cas où.....

Le neleg avait ordonné au canthui Dalamyr d ese tenir près en cas de pépin. L'entrée des catacombes avait été renforcée, cet avorton de lefnui Boros en avait la charge, une escouade de ses meilleurs agents en soutien et une ou deux surprises en cas d'intrusions.Sepss avait reçu les différents rapports: Imladris était à leur botte, Pélargir aussi, le Rohan sous contrôle, la situation en Arnor plus complexe, Aldarion était invisible aux yeux de l'Ordre, mais Caleb était un agent rusé. Sepsis aime le travail bien fait , Etelion était toujours à la cité blanche mais impossible de savoir où se trouvait ce nobliau fantoche d'Erco Skaline. Le neleg détestait l'ignorance cela l'agaçait au plus haut point. Un adage rhunien lui revient en tête. Une langue simple sans fioriture. "Soit patient comme le soleil"

Sepsis respira profondément et plongea son regard dans la pénombre pour observer le combat qui s'annonçait

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Complètement désorienté, Gallen se releva le plus rapidement possible. Ses jambes étaient flageolantes mais il fut surpris de constater qu'elles supportaient son poids.
Il était prêt à se battre, Il hurla un bref instant . Puis il stoppa son mouvement . Il souleva ses cheveux collants de crasse, de sueur et de sang pour découvrir le visage émacié tuméfié de son ami Sirion. Le rohirrim le prit par les épaules, heureux de le voir

"Sirion mon ami, ils t'ont eu aussi , mais que t'ont ils fait ces salauds ?"

Gallen ne se voyait pas mais il était dans un état aussi piteux que son compagnon Passeur.

Puis le maréchal du Rohan se tourna vers le balcon. Il découvrit l'Orchal. Il écouta la voix emprunt de force et de chrisme descendre vers lui. Gallen baissa la tête sur l'épisode de lion opulent, il risqua même un regard vers Sirion, la honte le taraudait, il eut presque un haut le cœur.

À la fin du discours de leur ennemi Gallen hurla sa frustration, il cracha littéralement

"Descend te battre, Ordure"

Puis un son guttural presque inhumain sortit de sa bouche déformée par la haine

"AAAAAAH"

Il se rua sur le mur décrépi le frappant de ses deux poings. Ils s'inondèrent rapidement de rouge sang. Puis il fixa Sirion qui lui restait stoïque, mais Mortensen sentit la flamme brûlée chez son ami. Gallen observa la salle , il remarqua l'étendue de la pièce, la dureté du sol. Incroyable, il se préparait à son duel.

C'est donc ainsi qu'il mourrait. Toujours cette litanie

Les images de Lion opulent , de Thorin et Farma s'imposèrent à son esprit. Comme un pantin il s'avança vers Kaya il passa près de Sirion il murmura juste "Désolé vieux frère"

Le contact de la poignée de sa meilleure amie le rassura  . Il la fit tournoyer avec élégance

Il hurla à l'encontre de l'Orchal

"Vous êtes des monstres"

Puis il entendit une petite voix presque diabolique lui parler en son for intérieur: il était temps de savoir ... Oui il était de savoir qui était le meilleur.

Le regard bleu cobalt de Gallen Mortensen plongea dans la regard ébène de Sirion Ibn Halad . Puma reconnut sûrement ce regard celui de la mort , il l'avait déjà vu chez son ami.

Gallen embrassa sa lame comme toujours. Il la pointa vers Sirion.

"À la vie , à la mort Puma. J'aime Farma est mon unique argument pour ce que je m'apprête à faire. Tu es et restera mon meilleur ami. "

Il ménagea une pause. Son regard se durcit encore

"En garde Sirion! Nous allons savoir qui est le meilleur sous peu !!"


Gallen avança d'un pas. La danse écarlate allait reprendre ses droits sous le regards et les rires moqueurs de l'Ordre de la Couronne de Fer.[/b]

#Gallen #Mortensen #Sirion #Dalamyr #Orchpal #Sepsis #Swan #Shiva #Warin
Sujet: Colin maillard mortel
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Colin maillard mortel    Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 16 Oct 2013 - 16:56
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Sepsis les bras croisés sur sa poitrine  comptait dans sa tête l'égrènement des secondes  qui passait comme l'eau file dans les rivières. Il le faisait en naugrim, selon lui la langue la plus adaptée aux sciences. Une partie de son cerveau était tout à cette énumération. En effet le Neleg ne pouvait pas utiliser sa toupie pour s'intérioriser , il devait faire avec les moyens du bord. Mais l'autre partie de son cerveau était tendue sur son interlocuteur, son maitre si Sepsis en avait un dans les terres du milieu autre que la mort.

Il doit bien l'avouer, bien que lui rendant 1 bonne tête, l'Orchal était plus qu'impressionnant. Sa voix calme froide impérieuse imposait l'obéissance et le respect. Sepsis nota néanmoins des sautes d'intonation chez le maitre de l'Ordre peut être du au changement de climat . L'assassin posa un regard rapide sur la sublime créature à ses cotés, la canthui Shiva. Il remarqua la fiole sui pendait nonchalamment à sa taille:  Immédiatement le neleg reconnut des liquides du Rhun: le fameux antidote, il avait étudié auprès de maitre Hasharin même si celui-ci ne sut jamais qui était son élève plus que doué.... le naïf.....

Sepsis releva la tête écoutant les ordre du maitre. Il doit bien avouer qu'il ne les comprenait pas. Le maitre voulait jouer avec les prisonniers. Sepsis réfutait le jeu dans de telles circonstances et il doit bien se l'avouer  ce changement de programme lui interdisait une confrontation plus sportive avec Puma.

Sepsis posa un nouveau regard sur Shiva. Elle était d'un charme fou. Mais l'anorien n'étit pas dupe , c'était une tueuse experte. Il aimerait la tuer cela était sûr.

Mais quelle beauté !! Pas étonnant qu'elle avait été choisi pour s'occuper de ce maréchal rebelle, une basse besogne pour Sepsis, le rohirrim n'était qu'un paysan , un cul terreux. Un poème elfique vint immédiatement à son esprit. L'elfique était la langue de l'amour et de la passion.

La voix atone de Sepsis s'éleva:

"Maitre excusez moi mais c'est selon moi une erreur, ces prisonniers peuvent encore parler ils savent des choses"


Mais rien n'y fait L'Orchal avait parlé. Sepsis remarqua bien que Shiva était de son avis. Que faire? L'ordre n'est pas une démocratie, Orchal décide et on s'exécute.

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Sepsis avait croisé dans les sombres couloirs Swann. Le neleg aurait bien volontiers agrandi son sale sourire avec son rasoir. Une sorte d'œuvre artistique ambulante. L'assassin était sûr que Swann faisait partie de ceux qui s'opposait à son ascension fulgurante dans l'Ordre.

Tout en continuant son chemin, Sepsis affichait lui aussi un sourire qui glaça Swann lui même, le neleg chantonnait une chanson aux accents gutturaux, c'était un hymne de guerre gobelin .

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Swan  entra dans la geôle de Gallen  Mortensen avec deux pies. Immédiatement le rohirrim se rua sur l'agent de l'Ordre. mais la chaine le bloqua. A son habitude Swann eut un sourire mauvais. Il claqua des doigts. Et les pies rossèrent le maréchal de nouveau. Mortensen hurla se débattit mais il dut de nouveau se rendre à l'évidence, il était vaincu. Il allait mourir.
La tête embrumé il découvrit Swan s'avancer vrs lui, recouvrit sa tête d'un sac. Il sentit qu'on le libérait de ses chaines et qu'on trainait sans ménagement. Vers sa mort sûrement.

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Boros entra lui aussi dans une geole. Dans celle de Sirion  dit puma sibyllin , pair du royaume d'Arnor. l'homme était craint dans les rangs de l'ordre : meurtrier de Balthazar , du neleg Nain. Le lefnui fut surpris , l'homme semblait détruit. Mais Boros n'était pas dupe, Sirion avait morflé mais son regard dégagé encore de la force. Comment ce passeur avait tenu contre Sepsis?

Boros recouvrit le visage émacié d'une cagoule. Il ne réagit pas. Il fut trainé par deux pies. Mais l'agent de l'Ordre était certain qu'à la moindre erreur Sirion les tuerait .

#Sepsis #Shiva #Swan #Boros #Orchal
Sujet: La Flammèche qui s'éteint dans la Nuit
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La Flammèche qui s'éteint dans la Nuit    Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 23 Jan 2013 - 15:36
Quatre fois... Il semble que c'était la quatrième fois que le colosse venait dans sa cellule.... Le fantôme s'était préparé mais le géant avait une sacrée droite et il n'y allait pas de main morte. Le pair du royaume d'Arnor sentit le sang dans sa bouche et les os de sa main droite avaient explosé. L'homme était un habitué. Mais aucune question ne lui avait été posé on se contentait juste d'essayer de le briser physiquement. Puma pensa que ce n'était qu'un avant goût et ce sens il avait raison.

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Sepsis était assis à une table de bois rugueux . Sa lecture était génée par les bruits etouffés provenant de la cellule. Néanmoins il fut de nouveau satisfait il réussissait à lire l'exposé d'hydrolique écrit en naugrim tout en laissant son esprit vagabonder. Le neleg fraichement prômu avait de nouveau le moral car une question l'avait taraudé pendant son voyage de la cité blanche au Bastion: Il avait tué exclusivement des hommes à Minas Thirith et il craignait d'être taxé de misogynie , ce qu'il ne pouvait pas accepter. Il tua donc deux voyageuses innocentes. L'archer de l'Ordre avait rencontré pour la première fois face à face l'Orchal, cette rencontre l'avait impresionné.

Quel charisme et quelle intelligence!

Les nouvelles du front étaient bonnes: le Rohan était pris, Imladris allait tomber, Les heures d'Aldarion en Arnor étaient comptées, La cité Blanche suintait la peur après la mort du prince Aleth , son oeuvre, Pélargir à leurs bottes ......Mais on avait perdu la trace du Kuduk, il aurait dû le tuer mais les ordres sont les ordres et ses soupçons se confirmaient, son ascension dans l'Ordre était mal perçu par certains, il en avait cure.

Sepsis tapotait maintenant de ses doigts parfaitement entretenus la table. Il avait hâte de questionner le fameux Fantôme. Il n'était pas féru de la torture mais c'est un bon conditionnement, un bon prélude.

Il eut un sourire . Quand il pense que Lammath devait initialement interroger le prisonnier. Ridicule . L'elfe aurait occis le passeur sans demender son reste. Par contre à Imladris il devait semer le sang et la souffrance, il était à sa place.

Il respira un bon coup et rentra dans la cellule. Il claqua des doigts et le colosse se retira. Sepsis observa le visage emacié de Sirion et il fixa la paupière tuméfiée. Il y avait encore de la volonté dans le regard du khandéen.

Sepsis avait amené une chaise, il la tourna et s'assit dessus le dossier face à Sirion. Un long silence s'installa.

Puis il s'adressa au prisonnier d'une voix commune

"Salutation Sirion Ibn-Lahad, alias le fantôme, alias Passeur, pair du royaume d'Arnor de son état"
Les choses étaient posées

"Je me présente, je suis l'Archer de l'Ordre et je vous connais"


Il poursuivit d'un ton presque amical

"Je vous admire Fantôme. je vous classe dans les meilleurs assassins des Terres du milieu, tout comme moi. Et c'est agréable de pouvoir parler entres pairs. Naturellement, il y a le fameux Dalamyr mais il est un peu rustre il vous a vaincu mais uniquement en utilisant votre seule faiblesse: votre honneur, nous avons maitre Hasharin mais c'est plus un commerçant et le fameux Saemon Havarian mais bon il est surtout le toutou d'Aldarion. Mais vous , Sirion Ibn -Lahad vous êtes étonnant, vous pouvez tuer sur ordre un enfant et embrasser une cause pensant sauver le monde.Vous ne me connaissez que de réputation je pense: le meurtre du Prince Aleth c'est moi je pense que cela suffit comme carte de visite. Vous avez pour ami un aventurier hobbit, un maréchal rohirrim, un comte....Etonnant"

Puis il poursuivit

"Oh je parlerais des heures avec vous collègue mais j'ai une mission: vous faire parler. Vous excuserez le passage à tabac : un classique mais inutile avec vous. Non pas que vous soyez plus dur au mal que par exemple votre ami rohirrim mais vous êtes plus malin vous m'enverriez sur de fausses pistes en espérant gagner du temps. Je vais répondre à la question que vous vous posez mais que veut il? Très honnétement vous m'êtes de peu d'utilité. Mais comme vous j'aime le travail bien fait, je dois vous interroger. Il ya une seule chose que nous voulons savoir

Sepsis se leva et s'approcha de l'oreille du passeur*

"L'identité des pères"


Et il ajouta d'un ton froid , toute trace de sympathie avait disparu cette fois ce qui inquiéta  encore plus Sirion

"Je trouverai ta faille Sirion Ibn -Lahad , tu parleras je te le garantis"

#Sirion #Sepsis
Sujet: L'ordre contrattaque
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Les Ruelles du Premier Cercle   Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'ordre contrattaque    Tag sepsis sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 16 Avr 2012 - 23:26
L'homme était devant l'âtre il chauffait sa canne de marche en bois. Ses yeux gris fixaient les flammes pendant qu'il caressait son appui devenu inutile. Il était arrivé en simple pèlerin il y a maintenant quatre jours. Et il redevenait  celui qu'il était vraiment, l'Archer de l'ordre, l'exécuteur de la couronne de fer, il était un canthui mais il était bien plus il était le tueur de la couronne de fer.

le bois sous les mains de l'homme dont l'ancien nom était Sepsis, un nom sorti de l'oubli, se déforma pour devenir un arc puissant et sombre. L'archer avait découvert ce bois précieux il y a maintenant une dizaine d'années, un bois changeant de forme selon la chaleur. Cela permettait à Sepsis de se camoufler et surtout de toujours garder près de lui son unique et seul ami: son arc. Il sortit de son sac ses flèches qu'il venait de tailler.

Enfin cette opération ,démarrée il y a plus d'un an, arrivait à son terme. L'archer eut un sourire froid et dire que les passeurs ces minables pensaient avoir mis un coup d'arrêt à l'ordre: les idiots.

le plan était parfait, corroboré par les renseignements d'un nouveau Lefnui Boros et de l'espion.

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L'Archer adorait tuer c'était la seule chose qu'il savait faire. Mais pour lui c'était presque un art, il ne se contentait pas d'un simple meurtre; il laissait une chance à sa future victime à elle de la saisir. L'archer se mettait des obstacles pour rendre son meurtre parfait.

Par exemple, là à Minas thirith, il avait suivi trois jours durant sa cible, le semi homme, le touchant presque. Sa cible la loge des passeurs, était située à un angle au bas de la cité. Il avait décidé de se situer quatre cents mètres, il avait une chance sur deux.Ce serait un exploit. Les murs blancs de Minas thirirth rendaient la luminosité particulière. Ce serait donc au crépuscule. La fenêtre de sa chambre louée permettait une ouverture d'à peine, dix mètres au bout d'une petite impasse. Il aurait tout juste deux secondes pour agir.

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L'heure fatidique arriva, les quatre meurtres se réaliseraient au même moment.Naturellement car l'ordre l'exigeait.

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Farmir le capitaine des gardes de la Fontaine descendait les escaliers pour le mener vers le centre de la ville. Il eut une étrange sensation il se retourna et découvrit au dernier moment la flèche d'arbalète qui se figea dans son œil gauche. Le compagnon du Roi Méphisto était décédé avant de tomber sur le sol

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La maitre guérisseur toujours râleur sortait de la maison de la guérison. Il était convoqué au Palais. Il avançait d'un pas rapide pensant à ce qu'il ferait avec l'argent récolté lors de l'étonnante visite auprès des blessés.. Lorsqu'il fut bousculé par de enfants. Il vilipenda les garnements. L'un d'eux lui fit des gestes peu amènes. Le vieil homme jura en sa direction lui montrant le poing , il se retourna et tomba nez à nez devant deux robustes gaillards à la tunique noires , le visage recouvert d'un voile noir lui aussi. Il vit uniquement le reflet de la dague qui l'égorgea.

La dernière vision du maitre guérisseur fut un tataouage sur le poignet de son meurtrier: celui de l'OCF

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Le sage de Minas thirith fut planté sur la porte de la bibliothèque par quatre flèches. le tireur était l'élève de l'archer, du travail propre mais un peu trop théâtral selon les critères del'Archer. Mais le message était clair il était destiné aux agents de l'Arbre Blanc. Ceux qui pensaient tout connaitre dans les terres du Milieu, ils étaient des ignorants.

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Sepsis se positionna . Et il vit sa cible et tira . Il ferma les yeux et il sentit ce vide caractéristique. La mort. Il avait réussi. A cause de la distance, il ne pouvait pas entendre les cris de la foule, mais il avait réussi en se mettant des obstacles, le dénommé Tell était mort. Et le semi homme aurait peur c'était la véritable cible.

#Sepsis
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