42 résultats trouvés pour Mortensen

AuteurMessage
Sujet: Souvenirs de Gardes
Learamn

Réponses: 1
Vues: 344

Rechercher dans: Edoras   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Souvenirs de Gardes    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 9 Nov 2020 - 16:32
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Garde10




Les rayons du soleil, filtrés par les larges vitres, illuminaient avec éclat les dorures scintillantes de la salle du trône du Château d’Or. Au centre de la pièce se tenaient fièrement six lignes resserrées de cavaliers, chacune composées de cinq guerriers du Rohan. Cependant leur armures renforcées et richement décorées ainsi que la fameuse cape émeraude qu’ils portaient tous à l’épaule étaient autant d’indicateurs qu’ils ne s’agissaient pas là de simples cavaliers de la Marche; non, c’était toute la Garde Royale qui s’était regroupé ce matin là face à leurs supérieurs. En position de garde-à-vous, ils attendaient silencieusement les directives de leurs commandants. Ces derniers se trouvaient face à eux, près du trône.

Le Capitaine Wald observait ses subordonnés de son inamovible regard perçant; ses deux seconds, Eofend et Vadenon, étaient auprès de lui. Le premier affichait un  léger sourire bienveillant, qui trahissait la fierté qu’il éprouvait à l’égard de ses soldats. De son côté, le vieux Vadenon se contentait de regarder la scène en spectateur impassible.

Enfin sur le trône, dominant de toute sa splendeur la pièce entière malgré sa position assis , il y avait le Champion du Rohan. Le Vice-Roi Mortensen ne paraissait pas au mieux de sa forme, ses traits tirés trahissaient son épuisement et ses tempes grisonnantes à la base de sa légendaire chevelure indiquaient un vieillisement accéléré dû à l’état de stress permanent dans lequel sa position le plongeait. Il n’avait pour autant pas perdu de sa superbe et c’était avec toujours autant d’admiration dans le regard que les plus jeunes des guerriers présents contemplaient cette légende vivante du royaume. Ses apparitions publiques se faisaient rares ces derniers temps; reclus dans ses bureaux le régent du Rohan menait les affaires du pays mais avait parfois bien du mal à entretenir le lien au quotidien avec son peuple, une qualité qui était pourtant l’une de ses plus grandes forces au cours de sa prestigieuse carrière.  

Après un long moment de silence solennel, Gallen Mortensen se leva lentement et écarta les bras.

“Recrues!”
ordonna-t-il de sa voix forte.

Trois des gardes placés dans la première ligne de soldats firent quelques pas en avant pour se détacher du groupe alors que Gallen et les trois officiers descendaient de leur piédestal pour venir à leur rencontre accompagnés d’un valet qui portait dans ses bras trois pièces de tissus verts soigneusement pliés.

Arrivé à la hauteur du premier cadet, le Vice-Roi l’examina de la tête au pied. Face à l’expression indéchiffrable et quelque peu intimidante de Mortensen, le jeune homme sentit un certain stress monter en lui. C’était la première fois qu’il approchait de si près celui qui avait été son modèle depuis tant d’années. Il avait tant attendu ce moment qu’il se devait de se présenter de la plus parfaite des manières. Dans son esprit, il ne cessait de se répéter à lui même que tout se passerait bien. Aujourd’hui était censé être un jour heureux, un veritable tournant dans sa carrière. Et après de longues secondes d’incertitude qui plongèrentle jeune homme dans l’angoisse, Gallen lui adressa finalement la parole:

“Darmuin fils de Efelmast. Veuillez adresser le serment.”

Pour se donner du courage, la jeune recrue prit une grande inspiration et tâcha de déclamer avec assurance ces quelques mots qu’il avait tant de fois répété pour préparer ce grand moment.

“Moi, Darmuin fils de Efelmast, cavalier de la Marche Ouest, jure solenellement de mettre ma lame au service de la famille royale. Je m’engage à protéger de mon corps et de mon âme la Vice- Reine , le Vice-Roi et tous les siens, ainsi que d’honorer la mémoire d’Eorl et les valeurs du peuple des Eorlingas, dussé-je y laisser la vie.
- Pour le Rohan?
murmura Gallen dans un souffle.
- Pour le Rohan. “ lui répondit le Garde d’un ton sûr mais respectueux en soutenant le regard de son chef.

Alors enfin Gallen brisa la glace et lui adressa un sourire chaleureux ainsi qu’une vigoureuse tape sur l’épaule. Il saisit ensuite l’une des capes vertes que tenait le garde et en vêtit Darmuin dont l’émotion était telle que ses yeux devenaient déjà humide. Ah! Si seulement son père avait pu voir son fils en cette heure. Quelle fierté aurait été la sienne!

“Darmuin fils de Efelmast! Je vous nomme officiellement Garde Royal du Rohan!”

Le cérémonial fut sensiblement similaire pour les deux autres cadets qui suivirent. Puis on fit sonner le cor en mémoire des morts de l’Eoherë en guise de clôture de la cérémonie d’intronisation. Le Vice-Roi Mortensen, qui avait visiblement fort à faire, s’éclipsa immédiatement dans ses quartiers tandis que le rang se brisait et que les Gardes s’attroupait pour congratuler leurs nouveaux frères d’armes.

Méared notamment, tout juste sorti de  l’infirmerie et qui portait encore un énorme bandage qui dissimulait sa main mutilée , enlaça le jeune Darmuin pour qui il s’était pris d’affection depuis un moment déjà.

“Toutes mes félicitations mon jeune ami! Et bienvenue au sein de l’unité la plus prestigieuse du Royaume quoiqu’en disent ces clampins d’Isengard!”


Les Gardes autour d’eux acquiescèrent bruyamment avant d’éclater de rire. La rivalité entre la Garde Royale, unité historique de Meduseld dorénavant sous les ordres du Vice-Roi, et la Maison Royale, nouvelle faction de gardes surentraînés nouvellement créée pour la protection du jeune roi Fendor en Isengard; engendraient souvent ce genres de remarques. Elles étaient le plus souvent  dites au second degré mais trahissaient tout de même une certaine frustration des hommes d’Edoras se voir ainsi reléguer au second plan au profit d’une nouvelle troupe qui avait été subitement propulsée au plus haut rang. Au moins pouvaient-ils encore se reposer sur la longue et riche histoire de la Garde Royale du Rohan.

Au bout de quelques minutes, les gardes royaux quittèrent les lieux d’un pas leste. L’heure de l’entraînement était arrivé et avec le capitaine Wald aux commandes mieux valait-il ne pas être en retard

#Gallen #Mortensen #Wald #Eofend #Vadenon #Darmuin #Méared
Sujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan
Learamn

Réponses: 0
Vues: 1315

Rechercher dans: Encyclopédie Anarchique   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 4 Fév 2020 - 20:51


Histoire


Origines

L’origine de la Garde Royale remonte aux premières années du royaume, lorsque Eorl, fondateur du Rohan, s’entoura de ses cavaliers les plus valeureux et loyaux. Au fil des siècles le groupe s’institutionnalisa et représente aujourd’hui l’une des unités les plus célèbres et reconnues du royaume. De par la spécificité  de leur rôle, à savoir protéger la personne du Roi, la Garde Royale représente une unité moins mobile que les Eored classiques et elle n’a que rarement prit part  aux opérations militaires extérieures menées par l’armée rohir. Les Gardes Royaux sont avant tout chargés d’assurer la protection de la famille royale, par conséquent ils restent la plus souvent à Edoras pour assurer la défense d’Edoras et du monarque. La Garde ne quitte son affectation seulement si le Roi en personne dirige une campagne militaire en terres étrangères auquel cas elle l’accompagne et se charge de sa sécurité rapprochée.
 

Capitanat de Foldar et faits d’armes au Quatrième  Âge

#Foldar


 
Cependant la Garde Royale joua un rôle crucial lors des différentes campagnes défensives réalisées sur le territoire du Royaume au cours du Quatrième  Âge. C’était le capitaine Foldar qui la dirigeait alors, un héros rohir et l’une des figures les plus emblématiques de la Garde Royale.  En l’an 284 du Quatrième  Âge, lors de l’attaque orc sur Edoras, ils permirent la fuite du Roi Urden vers le Gouffre du Helm en escortant dans le tunnel secret du Dôrnumen; puis ils contribuèrent grandement à la victoire remporté quelques jours plus tard.  Ils s’illustrèrent également lors de la seconde invasion des orcs en 291 ou de l’attaque Haradrim deux ans plus tard, durant lesquelles de nombreux Gardes Royaux perdirent la vie en protégeant le roi Firion.  Mais quelques semaines plus tard la Garde connut  l’un de ses  plus grand désastre lors de la grande Bataille du Nord où le Rohan combattit dans les rangs de la grande Armée Unifiée levée par le Gondor.  Le Roi Firion fut tué dès le début de l’affrontement, la Garde Royale qui se tenait à ses côtés fut presque entièrement décimée en l’espace de quelques heures dont le légendaire capitaine Foldar. Des Gardes engagées dans la bataille seuls trois survivront: les Gardes Halgor, Wald et Emekral. Le Capitaine Thorin, officier émérite de la garnison d'Edoras, prit la tête de l'unité après leur retour à Edoras.

.
Capitanat de Thorin
#Thorin


Thorin fut nommé par Thénéor fils de Firion avec la lourde tâche de reformer une  Garde Royale presque intégralement décimée lors de la Grande Bataille du Nord. Le nouveau chef de la Garde piocha majoritairement parmi les plus valeureux de ses anciens subordonnés qu’il avait dirigé parmi la garnison de la capitale. Homme de confiance du Roi et soutien du prometteur Maréchal Mortensen, le Capitaine était une figure apprécié parmi la classe dirigeante. Cependant il manquait d’une réelle capacité à se lier avec ses hommes au quotidien qui le voyaient plus comme une figure d’autorité très distante que comme un réel meneur d’homme. Le fait qu’il n'avait jamais servi dans la Garde Royale avant d’en être nommé Capitaine fit aussi grincer des dents, beaucoup auraient préféré que l’un des trois rescapés de l’ancienne Garde hérite d’un tel poste. Thorin souffrit également énormément de la comparaison avec son prédécesseur, véritable légende parmi les Gardes. Malgré les critiques il fit son travail avec sérieux, dévotion et loyauté et parvint à rebâtir une Garde Royale prestigieuse et intimidante. Après la mort, prétendument “accidentelle” de  Thénéor , il fit face, impuissant, à la montée en puissance puis à la prise de pouvoir du roi félon Hogorwen. Malgré ses réticences, Thorin fit d’abord le choix de garder profil bas de manière très diplomatique. De son côté l’Usurpateur, ayant bien conscience de l’animosité du Capitaine de sa Garde à son égard, décida de ne pas chercher à le remplacer dans un premier temps pour ne pas ajouter au trouble qui suivit son couronnement. Cependant quelques semaines plus tard Hogorwen se débarrassa finalement de l’encombrant officier lors des funérailles de Thénéor en présence des plus grands dignitaires du continent. Il fut l’une des victimes de la crise qui opposa Hogorwen  à Mortensen, une crise finalement réglée de force et dans l’urgence par les dirigeants des autres contrées.

Règne de Hogorwen, Capitanat d’Emekral et Guerre des Trois Rois

#Emekral

 
A la mort de Thénéor, fils de Firion, ce fut Hogorwen, son cousin déchu, qui prit le trône sans rencontrer de fortes oppositions. Suite à la mort du Capitaine Thorin, le roi félon nomma Emekral, illustre vétéran historique de la Garde , comme Capitaine mais plusieurs Gardes Royaux dont le capitaine  Wald refusèrent de suivre leur officier et de se soumettre à celui qu’ils considéraient comme un imposteur. Ils quittèrent donc les rangs de la Garde et fuirent la capitale avant de rallier l’armée rebelle menée par le maréchal Mortensen, figure héroïque faisant l’unanimité parmi les Gardes, et le jeune Fendor, héritier légitime du trône.  La Garde Royale commis de nombreuses exactions sous les ordres du roi félon, notamment lors de la tristement célèbre Nuit des Lances Noires où Hogorwen purgea Edoras de ses opposants et de leurs familles. Elle participa également à la Bataille des Trois où d’anciens “frères d’armes” s’affrontèrent: Emekral combattant aux côtés de  Hogorwen, Wald lui faisant face avec les Gardes renégats.

Régence d’Eoseld et Capitanat de Vadenon

#Vadenon

Après la victoire de l’armée rebelle le capitaine Emekral fut exécuté pour haute trahison et de nombreux Gardes Royaux prirent la fuite par peur du châtiment.  Eoseld, oncle du roi Fendor et régent du Rohan, refusa alors catégoriquement de nommer Wald comme nouveau Capitaine de la Garde alors que ce dernier apparaissait comme le choix le plus évident. Sa loyauté envers Mortensen joua sûrement en sa défaveur  aux yeux du néo-régent. Le général retraité Vadenon, vétéran de la cavalerie et homme digne de confiance,  est temporairement nommé Capitaine de la Garde Royale. Cette décision est prise d’un commun accord entre Mortensen et Eoseld et vise à reconstruire une unité quasiment disparue.
Le départ de Mortensen vers l’Est lointain permit à Eoseld de resserrer librement son empris sur une Garde Royale encore faible: Wald est écarté et Vadenon perd quasiment toute autorité.
Régence de Gallen Mortensen et Capitanat de Learamn
#Mortensen #Learamn

Quelques mois plus tard, Gallen Mortensen, revenu de l’Est Lointain, tua Eoseld en duel et prit le titre de Vice-Roi. Learamn, jeune officier aux nombreux faits d’armes et fidèle du Champion du Rohan, devint le nouveau Capitaine de la Garde.
Il restructura en profondeur l’unité notamment en matière de méthode de recrutements. Le jeune officier rappella également plusieurs anciens Gardes Royaux en fuite: soit des anciens hommes d’Hogorwen soit des guerriers écartés par Eoseld tel que Wald.Sous les ordres de Learamn, la Garde fut utilisée et envoyée hors des murs de la capitale pour plusieurs missions secrètes pour le compte du Vice-Roi. Certains virent cela comme une tentative de Mortensen de créer son groupe militaire personnel alors que le rôle de la Garde était uniquement de protéger sa personne. Les Gardes s’illustrèrent dans le vaste  Riddermark à la poursuite de mystérieux artefacts ou même à Pelargir où Learamn dirigea une expédition visant à renverser l’Ordre de la Couronne de Fer.  Revenu affaibli de sa mission au Gondor, le capitaine Learamn fut tenu à l’écart des affaires de la Garde par Gallen Mortensen pour  le temps de sa rémission. Le jeune officier fut finalement définitivement écarté du poste et banni de l’armée du Rohan après avoir désobéi par deux fois aux ordres du Vice-Roi suite à l’enlèvement de Dame Aelyn.  
Le schisme

Dans un même temps le roi Fendor, parti s’installer avec sa suite en Isengard, prit la décision de dissocier la Garde en deux : la Garde Royale et la Garde de la Maison du  Roi. Jusque là ces deux termes désignaient le même corps armé mais l’éloignement géographique entre le roi et son régent motiva sûrement cette décision.
La Garde Royale fut dorénavant chargé de la protection du Vice-Roi Mortensen à Meduseld tandis que la Garde de la Maison du Roi suivit leur souverain en Isengard. Si la Garde Royale est toujours considéré comme la faction historique comme en témoignent leurs armures et capes, son prestige est désormais mis à mal par cette nouvelle ”Garde” réunissant les meilleurs soldats du royaume autour du jeune monarque.

Capitanat de Wald
#Wald


Suite à l’éviction de Learamn, le Vice-Roi nomma logiquement Wald au poste de Capitaine de la Garde. Une distinction que le principal interessé attendait depuis de trop nombreuses années. L’approche du vétéran est bien différente de celle de son jeune prédécesseur qui avait ouvert les portes du changement au sein de l’unité . Wald est un conservateur et son mode de commandement est bien plus traditionnel et rigoureux. Son but et de rétablir l’autorité de la chaîne hiérarchique ainsi que la différenciation entre hommes de la troupes et officiers au contraire de Learamn qui avait tout mis en place pour les rapprocher afin d’établir une relation de confiance. Wald lui croit plus au commandement vertical et efficace qu’à une organisation horizontale basée sur une hypothétique amitié. Homme d’expérience, Wald est un officier respecté par tous dans la capitale. Sa loyauté de toujours envers le roi légitime, en particulier durant la guerre civile où il avait déserté pour rejoindre Fendor, entretient sa réputation d’homme d’honneur et de valeur. Il n’a pas à rougir de son passé, au contraire de celui-même qui l’a nommé et qu’il doit désormais protéger.


Rôle Actuel et Réputation

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Tzolzo10



Historiquement la Garde Royale est chargée de la protection du Roi du Rohan mais depuis le couronnement de Fendor et la création de la Garde de la Maison du Roi ce rôle a quelque peu été modifié. S’ils assurent toujours la sécurité du Château de Meduseld à Edoras, ils sont dorénavant assignés à l’autorité du Vice-Roi et régent du Rohan Gallen Mortensen.
Au fil des siècles et de ses nombreux faits de guerre, la Garde Royale s’est forgée une réputation d’excellence parmi l’armée du Rohan. Corps d’élite regroupant des guerriers d’exception, la Garde représenter l’objectif suprême pour de nombreux cavaliers. La figure du capitaine Foral, considéré de beaucoup comme un des grands héros rohir du Quatrième  ge, renforce le prestige du corps d’armes qu’il commandait.

Toutefois, depuis quelques années l’image de la Garde s’est quelque peu ternie. Leur rôle durant la Bataille des Trois Rois au côté de l’Usurpateur continuent d’alimenter les critiques, en particulier depuis la décision prise par le Capitaine  Learamn de rappeler plusieurs anciens gardes d’Hogorwen. La Garde Royale souffre également de la perte de sa noble mission, à savoir protéger la lignée royale; le Vice-Roi ne faisant pas partie de la Dynastie des Rois du Rohan, certains voient une baisse de prestige dans le rôle de la Garde.

Comme cela avait été le cas avec le Capitaine Foldar, la réputation d’une unité dépend aussi de celle de son leader. Le souci est que depuis plusieurs années aucun des Capitaines de la Garde n’est parvenu à faire l’unanimité. Emekral, soutien d’Hogorwen, fut exécuté pour haute trahison. Vadenon était un officier à la retraite, bien trop âgé pour mener une opération et n’était au final que la marionnette d’Eoseld. Et si Learamn est considéré de tous comme un guerrier de talent et de valeur, il a souvent dû faire face aux doutes exprimées sur sa jeunesse, son inexpérience du commandement et sa capacité à diriger une telle unité. Beaucoup pensent d’ailleurs qu’il est lui aussi un pantin, placé là par le Vice-Roi Mortensen. Son entêtement à vouloir rester en poste depuis son retour de Pelargir et son alitement prolongé font également grincer quelques dents et ébranlent son autorité. Beaucoup réclament depuis un moment la nomination de Wald, Garde Royal historique et figure de la Résistance face à l’Usurpateur, au poste de Capitaine. Lui qui s’était déjà senti lésé à deux reprises lors des promotions de Vadenon puis de Learamn. Wald obtiendra finalement ce poste si convoité suite à l'exil contraint du jeune Learamn.

La concurrence avec la Garde de la Maison du Roi en question d’image est également à prendre en compte; si la Garde Royale peut se targuer d’être l’unité historique comme sa présence à Meduseld ou son équipement l’atteste;  la Maison du Roi a hérité de la protection du Roi Fendor et regroupent des guerriers que beaucoup voient comme étant supérieurs aux Gardes Royaux. D’ailleurs de nombreux hommes étaient passés d’une unité à l’autre sur ordre du Roi, affaiblissant la qualité de l’effectif de la Garde Royale. Leur relative inactivité depuis plusieurs mois couplé à la blessure du Capitaine Learamn qui refuse de céder , même temporairement, ses responsabilités sont aussi régulièrement pointées du doigt par ses détracteurs.

En définitive, la Garde Royale reste une unité d’élite dont le rôle prestigieux demeure toujours un rêve pour beaucoup de guerriers rohirrim. Mais une bonne partie de son image repose sur un passé glorieux avec lequel la Garde Royale peine à renouer.

Quartier Général


Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Edoras10

La Garde Royale est basée à Edoras, capitale du Rohan et officie le plus souvent dans le Château d’Or de Meduseld et dans ses annexes. A de très rares occasions, les Gardes Royaux sont envoyés par le Vice-Roi hors de la cité pour des missions spéciales mais cela reste exceptionnel.  Être Garde Royal c’est faire partie de l’élite de l’armée du Rohan,  par conséquent un traitement de faveur leur est réservé par rapport aux autres cavaliers. Les quartiers des Gardes Royaux situés dans les casernes à proximité du palais sont spacieux et bien entretenus, de nombreux écuyers y travaillent sans relâche pour épauler les Gardes royaux dans leur tâches quotidiennes. Les officiers de la Garde ont quant à eux leur propres appartement dans les annexes de Meduseld, si leur statut de militaire ne leur permet pas de prétendre au plus grand luxe il est rare de voir des membres de l’armée aussi bien  logés. Les Gardes Royaux disposent également de leur propre Mess dans les salles de Meduseld où ils se retrouvent souvent pour se détendre lorsqu’ils ne sont pas en service.


Organisation et Hiérarchie




Officiellement, la Garde Royale a le titre d’Eored mais dans les faits son organisation et son effectif sont bien différents des éoreds classiques qui forment le coeur de l’armée du Rohan. En terme d’effectifs, la Garde Royale est plutôt une “semi-éored” composée de soixantes gardes, tous guerriers de métier et d’expérience,  triés sur le volet et dont l’entraînement spécifique les éloigne des cavaliers standards de la Marche. Sur le plan de la hiérarchie et de l’organisation, la Garde n’a plus grand chose à voir avec le modèle suivi par les autres unités de l’armée. Le Vice-Roi Mortensen dirige  la Garde Royale et il n’est pas rare de le voir directement donner des ordres aux Gardes ou s’impliquer dans les affaires de la Garde.  Le Capitaine de la Garde Royale vient juste après dans l’organigramme; il est choisi par le Vice-Roi en personne et il est le commandant effectif de la Garde ainsi que le premier homme chargé de la protection de son suzerain. L’influence du Capitaine de la Garde a varié au cours des siècles en fonction du roi qu’il servait, plus le monarque se mêle des affaires militaires et de la Garde moins l’autorité et l’indépendance du Capitaine sera grande. Le Capitaine est également épaulé par deux à trois lieutenants ou bras-droits qui portent eux aussi le grade de  Capitaine. Ce sont des officiers expérimentés chargés de superviser les Gardes voire de prendre le commandement en cas d’absence du Vice-Roi ou du Capitaine de la Garde.  Ce découpage hiérarchique inhabituel entre plusieurs officiers censés être de même grade à la base remonte au règne d’Eorl qui après s’être entouré de ses hommes les plus fidèles ne voulut faire de distinction officielle entre ses officiers qui furent assignés à différentes missions à travers le royaume. Lorsque la royauté s’installa définitivement à Edoras qui devint la capitale du Royaume, tous les Gardes furent rapatriés et le Capitaine le plus prestigieux nommé à la tête de la Garde. Cependant la présence d’autre capitaines “subordonnés” au sein de l’organisation fut préservée.
  Quant à eux les Gardes Royaux ne sont en théorie que des hommes de troupe comme de simples cavaliers mais en pratique  ils bénéficient d’un prestige bien supérieur et de nombreux avantages plus ou moins officieux. En règle générale , les Gardes Royaux sont tous d’anciens cavaliers assignés à différentes Marches s’étant illustrés au combat et qui sont recommandés par leur Capitaine auprès des officiers de la Garde en cas de période de recrutement. Les cas d’entrée directe dans la Garde juste après enrôlement restent extrêmement rares.   Si la condition de l’expérience et du mérite militaire prévaut pour le recrutement de la Garde, les nobles  et les guerriers issus des familles les plus aisés ont historiquement plus de chances d’intégrer ce corps d’élite que les soldats issus du peuple. C’était souvent une question de jeu de  relations  et l’on pouvait même  “acheter” le titre de Garde  Royal pour peu que l’on avait déjà quelques années de service. Cependant depuis l’arrivée du Capitaine Learamn à la tête de l’unité, lui-même issue d’une famille de paysan, ce système fut aboli et les portes s’ouvrirent plus largement  aux hommes issues du peuple grâce à un système purement méritocratique.  En qualité d’anciens cavaliers de la Marche, les Gardes Royaux ont tous reçu l’entraînement traditionnel des soldats du Rohan. Mais lors de leur entrée dans le corps d’élite, ils reçoivent tous un nouvel entraînement plus adapté à leur nouvelle affectation. La Garde Royale n’est pas une unité de cavalier légère, ils se rapprochent même plus d’un corps de fantassins lourds, formés à l’art de la protection et aux affrontements au sol.

Equipement

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Tzolzo11


Là étaient assis d'autres gardes, l'épée posée sur les genoux.
Leur  chevelure  dorée  descendait  en  tresses  sur  leurs  épaules,  le  soleil  était  blasonné  sur  leurs  boucliers  verts,  
leurs  longs  corselets  étaient  magnifiquement  brunis  et,  quand  ils  se  levèrent,  ils  parurent  plus  grands  que  des  
Hommes mortels.


Les Gardes Royaux ont en leur possession un équipement de base bien plus fournis que les cavaliers ordinaires.  Tout leur est fourni par le royaume mais l’entretien doit être réalisé par les Gardes eux-même qui choisissent le plus souvent de donner quelques pièces à un écuyer qui s’en charge à leur place.  En plus de leur cheval qu’ils ont le droit de garder après leur passage de la Cavalerie à la Garde Royale ils disposent d'une lance, d'un bouclier rond, d'une épée, d'une dague, d'une cotte de maille, de jambières, d'épaulières, de brassards, d'une cape et d'un casque. De plus ils peuvent agrémenter ou améliorer leurs armes en utilisant leur paie personnelle. Les officiers portent des armures et des heaumes différents plus sophistiqués et stylisés.


Membres éminents


Vice Roi Gallen Mortensen

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Tzolzo12
#Gallen #Mortensen



Le Champion du Rohan est une véritable légende vivante au Rohan. Son aura, acquise au prix de nombreux faits de guerres et sacrifices, est écrasante et beaucoup le considèrent comme un héros. Cependant depuis qu’il a pris le pouvoir de plus en plus d’opposants manifestent leur mécontentement à l’égard de ce militaire qu’ils jugent inapte à s’occuper des affaires politiques. Son passé parfois trouble, notamment durant la Guerre des Trois où il a tardé avant de rallier Fendor après s’être parjuré,  est aussi source de quelques animosités en particulier au sein de la Maison du Roi posté en Isengard.
Il est le commandant de la Garde Royale ( qui doit aussi assurer sa protection).  Malgré son rôle pour le royaume, il n’est pas rare de le  voir s’intéresser directement aux affaires de la troupe en particulier depuis la relative mise à l’écart du Capitaine Learamn depuis son retour de Pelargir. Sa figure fait l’unanimité absolue parmi les Gardes Royaux qui lui vouent tous une confiance aveugle et une loyauté à toute épreuve. Chacun d’eux seraient assurément prêt à sacrifier leur vie pour sauver celle de leur suzerain.
Grand meneur d’homme et leader charismatique, Gallen Mortensen fait pourtant parfois preuve d’une certaine instabilité caractérisé par des accès de colère et de fatigue. Des épisodes qui ne sont pas passés inaperçues parmi sa garde rapprochée.
Ex-Capitaine de la Garde Royale :Learamn

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Learam10
#Learamn


A priori, rien ne prédestinait le jeune Learamn à une telle carrière dans l’armée. Simple fils de paysan originaire des villages environnants Edoras, il s’engagea dans les troupes d’Hogorwen avant de déserter lors de la Nuit des Lances Noires. Il conduisit alors un groupe de réfugiés jusqu’à Aldburg, alors fief de Mortensen, où il se rallia à l’armée rebelle. Il participa à la Bataille des Trois Rois qui amena la chute de l’Usurpateur et le couronnement de Fendor mais montra vraiment toute sa valeur aux yeux du futur Vice-Roi lors du Voyage des Douze au Rhûn visant à anéantir les têtes de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Nommé Capitaine de la Garde Royale à son retour il oeuvra pour la pacification du Rohan en menant divers opérations et négociations et poursuivit la lutte contre les dernières cellules de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Il revint grièvement blessé d’une mission secrète à Pelargir et est depuis, bien malgré lui, plus ou moins tenu à l’écart du commandement et des affaires militaires de la Garde.  Contrairement au Vice-Roi, le capitaine Learamn ne fait pas l’unanimité au sein du royaume. Si tous reconnaissent  sa valeur au combat, son impressionnante abnégation et sa loyauté au Rohan; certains pointent du doigt sa jeunesse, son inexpérience, son impétuosité  ainsi que son entêtement à vouloir garder les choses sous son commandement malgré sa blessure qui confine à de l’inconscience.  Le Capitaine est cependant parvenu à restructurer la Garde Royale en dirigeant le recrutement vers un modèle plus égalitaire et méritocratique qui a porté ses fruits avec de nombreux recrues au grand potentiel et en y  réintégrant d’anciens éléments d’expérience au passé sulfureux.
Suite à l’enlèvement de Dame Aelyn, il fit secrètement équipe avec la guerrière rhûnienne Iran ainsi qu’avec son ami de longue date pour Eopren pour tenter de la retrouver et de mettre à jour le complot derrière tout cela . Pour se faire il brava les directives de Gallen Mortensen et se rendit coupable d’insubordination ce qui entraîna sa dégradation ainsi que son bannissement de l’armée du Rohan.


Capitaine de la Garde Royale Wald

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Wald10*
#Wald



Vétéran parmi les vétérans, il est l’un des seuls Gardes Royaux a avoir survécu à la Grande Bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée.  Sa décision de quitter la Garde Royale suite à l'arrivée au pouvoir de Hogorwen reste dans de nombreuses mémoires.  Beaucoup pensent qu’il aurait dû légitimement être nommé Capitaine de l'unité au lendemain de la Guerre des Trois Rois. Son profond respect de l’ordre hiérarchique, son expérience et son sang-froid font de lui un officier d’exception. Néanmoins certains lui reprochent une incapacité à fraterniser avec ses hommes ainsi qu'une certaine froideur. Finalement, et après de multiples désillusions, il fut nommé Capitaine de la Garde peu après l'éviction de Learamn. Son expérience et sa loyauté envers la couronne font de lui l'officier idéal pour ce poste. Cependant son approche conservatrice et rigide déplaît aux éléments les plus jeunes de l'unité.

Capitaine Eofend

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eofend10
#Eofend



Ancien cavalier de la Marche de l’Est et fidèle de Gallen Mortensen, Eofend et le deuxième “capitaine-lieutenant” de la Garde chargé de seconder Learamn. Vétéran de l’armée, il a participé à de nombreux affrontements durant la Guerre des Trois Rois sous les ordres de Mortensen. Il fut d’abord nommé sergent de la Garde par le Capitaine Learamn avant d’être promu Capitaine suite au courage dont il a fait preuve face aux Voleurs d’Artefacts. Eofend est l’archétype du sous-officier idéal que tout chef d’armée désire compter dans ses rangs. Loyal et fidèle le lieutenant ne discute jamais l’ordre d’un supérieur et s’efforce de l’appliquer à la lettre. Il méprise les soldats se croyant plus malins que les généraux qui défient l’autorité; pour lui une armée a besoin d’ordre et de discipline. C’est un homme autoritaire qui garde toujours une distance avec ses hommes pour maintenir une hiérarchie claire pour autant cela ne veut pas dire qu’il les considère comme inférieur ou qu’il se montrera dédaigneux à leur égard ; bien au contraire il est prêt à défendre ses hommes contre vents et marées à condition que ces derniers fassent preuve de la même loyauté envers l’armée. Fort de son expérience il dispose d’une certaine capacité d’analyse tactique et sait prendre des décisions rapidement lors de situations critiques.
Capitaine Vadenon

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Vadeno10
#Vadenon


Vadenon est le troisième et dernier “Capitaine-lieutenant” de la Garde Royale même si son rôle est en pratique bien particulier. Ancien général de renom, il fut tiré hors de sa retraite par Eoseld et Mortensen au lendemain de la Bataille des Trois Rois pour reformer la Garde Royale qui avait été démantelée suite à la trahison du Capitaine Emekral. De nature réfléchie et bienveillante, il n’avait pu empêcher Eoseld de faire main basse sur la  Garde Royale et il ne devint bientôt rien de plus qu’un pantin dirigé par l’oncle du roi. A la mort d’Eoseld et la prise de pouvoir de Mortensen, il donna de bon coeur son titre au jeune Learamn mais garda son poste de Capitaine au sein de la Garde de manière honorifique.
En pratique il est retourné passer sa retraite auprès de ses proches; mais son expertise militaire et son art du commandement sont souvent requis par Learamn, les officiers ou même le Vice-Roi qui viennent parfois lui demander conseil sur tel ou tel sujet épineux.
Halgor

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Garde_10
#Halgor


Halgor est un guerrier d’expérience qui a servi dans la Garde Royale durant de nombreuses années. Repéré par le capitaine Foldar, il se lia vite d’amitié avec Emekral, futur leader de la Garde. Il participa à la bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée durant laquelle il ne put empêcher la mort de son Roi ainsi que celles de la majorité des Gardes Royaux. Quelques années plus tard il suivit le capitaine Emekral lorsque celui-ci décida de prêter allégeance à Hogorwen l’Usurpateur. Il prit alors part à de nombreuses exactions commises par la Garde Royale durant ses années sombres dont la Nuit des Lances Noires. Il prit la fuite après la défaite lors de la Bataille des Trois Rois avant que le nouveau capitaine Learamn ne le retrouve et le rappelle pour servir dans la Garde des mois plus tard en raison. Son passé trouble et son rôle durant la guerre civile est souvent source de critiques à son égard bien que lui se défende en disant qu’il n’avait d’autres choix que de suivre les ordres. La présence de sa famille à Edoras et donc la peur de représailles  l’avait également empêché de déserter comme Wald avait pu le faire. Son amitié étroite avec Emekral qu’il considérait comme un frère avait sûrement dû jouer en sa faveur.
Halgor est un guerrier expérimenté et redoutable mais aussi un homme réservé préférant faire profil bas et rester en retrait. Peu jovial voire carrément revêche, il est très compliqué de se rapprocher de lui ou d’établir une relation de confiance avec lui. Sa méfiance confine parfois à la paranoïa lorsqu’il pense que tous le jugent sur son passé dès qu’ils posent les yeux sur lui  et il a parfois pris d’accès de rage soudains. S’il n’est pas l’homme dont la loyauté envers le nouveau pouvoir en place est la plus inébranlable, il éprouve pourtant un profond respect pour le Capitaine Learamn qui fut le seul à lui  proposer une seconde chance. Ses expériences passés au côté du Capitaine Wald leur ont aussi permis de nouer une vraie relation d'amitié.

Méared

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Mzoare10
#Méared



Méared fait partie de cette nouvelle génération de Gardes Royaux venus renforcer l’unité après l’arrivée du Capitaine Learamn et la création de la Maison du Roi. Issu d’un milieu paysan modeste comme son officier, Méared est le seul Garde Royal en service à n’avoir jamais servi dans l’armée régulière comme cavalier. Il fut en effet repéré par Learamn alors qu’il n’était qu’une toute jeune recrue au centre d’entraînement d’Edoras. Aujourd’hui nul ne serait prêt à contester la décision du capitaine tant le jeune novice fait l’unanimité dans les rangs. Son potentiel en matière de combat apparaît comme énorme. De plus  sa joie communicative, sa bonne humeur et sa fraîches jeunesse sont des additions très appréciables au quotidien des Gardes Royaux. Il est également l’un des seuls homme de l’unité à avoir réussi à percer la carapace de Halgor et à se lier d’amitié avec ce vétéran.
Eólida

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! 34z3
#Eólida


La jeune Eólida est la seule femme ayant jamais fait partie de la Garde Royale. Repérée et intégrée  très tôt par le Capitaine Learamn alors qu'elle faisait ses gammes auprès du maître d'arme d'Edoras, son entrée dans la Garde fut une véritable révolution. Les plus conservateurs virent d'un très mauvais oeil l'arrivée d'une femme dans le corps d'élite, d'autant que Learamn venait d'abolir l'exclusivité des nobles au sein de la Garde.  Cependant la jeune femme jouit de la protection du Vice-Roi Mortensen qui admire son courage et ses talents d'épeiste mais aussi et surtout du prestige et du renom de son père: feu Capitaine Foldar, figure légendaire de la Garde Royale tombé lors de la Grande Bataille du Nord. Inspirée depuis toute petite par les récits des exploits de son père, Eólida se fit la promesse d'intégrer la Garde lorsqu'elle apprit là mort de son père pour poursuivre son héritage. Elle fut acceptée aux entraînements de la maison d'armes d'Edoras en mettant en avant son prestige familial mais elle ne dû son intégration de la Garde par Learamn qu'à son talent, sa noblesse d'esprit et sa détermination qui impressionèrent le jeune officier dont la vision sur les femmes guerrières venait d'être bouleversée par la rencontre de Iran du Rhün. Combattante habile et fougueuse , à la fois charmeuse et obstinée, Eólida et aux antipodes de l'image habituelle de la jeune femme de la noblesse du Rohan. Forte et résolue, elle est bien décidée à montrer qu'elle n'a pas usurpé sa place et que son statut de femme ne remet rien au cause.
Bodvar

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! P59k
#Bodvar



Bodvar est un garde expérimenté ayant intégré le groupe lors de la reconstruction orchestré par le Capitaine Thorin. Auparavant membre de l’armée des Terres Royale, il fut choisi pour sa bravoure au combat et sa loyauté à tout épreuve.  S’il est loin d’être le plus fin, le plus puissant ou le plus habile des combattants de la Garde, Bodvar fut toutefois considéré comme hautement précieux par tous les Capitaines qui se succédèrent au fil des ans. Sa capacité d’analyse, son sang-froid et ses talents de négociateur poussant au compromis remarquables pour un guerrier rohirrim en fait un élément essentiel pour toute résolution de conflit.
Théféor
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Gqxf
#Théféor

Guerrier robuste et puissant, Théféor se distingue pas une formidable carrure dont la capacité de dissuassion n'est plus à prouver. Lors des cérémonies ou autres apparitions officielles, c'est d'ailleurs lui que l'on place devant, en évidence, à proximité du Vice-Roi. Théféor n'est ni un grand stratège ni l'homme le plus fin qu'Edoras ait connu mais sa dévotion et ses capacités physiques extraordinaire en font un atout essentiel pour la Garde. Pourtant rien ne le prédisait à un tel avenir. Né au Gondor de parents rohirrim partis chercher fortune ailleurs, le jeune homme ne parvint pas à s'intégrer à la bourgeoisie de Minas Tirith contrairement au reste de sa famille qui connaissait une vraie réussite. Considéré comme le raté ou l'idiot de la fratrie, Théféor quitta très jeune la Cité Blanche pour mettre au service du plus offrants ses capacités: il devint mercenaire.  Il mena cette vie violente, aventurière et quelque peu précaire pendant plusieurs années avant qu'il ne se décide à rallier le Rohan, terre de ses ancêtres, peu après la chute de l'Usurpateur dans l'espoir de tirer profit de l'instabilité qui y régnait en se proposant comme garde du corps ou garde pour un petit seigneur local . C'est dans le Riddermark qu'il croisa la route de la troupe menée par un Vadenon en quête de recrues pour la Garde. Le vieux capitaine, impressionné par le physique du mercenaire, sut trouver les mots pour le convaincre de le suivre à Edoras et d'y mener une série de tests pour intégrer la Garde.  
Elsner, Déserteur recherché
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Dvzg
#Elsner

Frère cadet de feu Capitaine Emelkar, Elsner suivit les pas de son aîné et ne tarda pas à s’illustrer dans les rangs de la Marche de l’Ouest; notamment en affrontant seul un Ours des Montagnes Blanches, une rencontre dont il garde fièrement les stigmates sur son visage. Il intégra la Garde Royale à un âge exceptionnellement jeune lors de la période de reconstruction après la Grande Bataille du Nord sous le commandement de Thorin. Après la mort de ce dernier, la montée au pouvoir de Hogorwen et la nomination de son frère au rang de Capitaine de la Garde; Elsner fit le choix de rester fidèle à Emelkar au sein de la Garde alors que nombre de ses frères d’armes rejoignirent les forces rebelles de Fendor et Mortensen.  Il eut un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de la Nuit de Lances Noires et de nombreux autres actes violents de répressions bien qu’il niera ultérieurement avoir commis toute exaction sur des civils innocents. Bras droit loyal du Capitaine Emekral sous le règne de l’Usurpateur, il finira par déserter et prendre la fuite au lendemain de la défaite d’Aldburg, échappant ainsi au châtiment qui l’attendait lui et son frère. Il erre désormais au milieu des Terres Sauvages où il mène une vie misérable et rongée par les remords. Il vend occasionnellement ses services comme mercenaire pour pouvoir se nourrir. Elsner évite de s'approcher trop près des frontières du Rohan où il est recherché par les autorités depuis le retour au pouvoir de Fendor.
Fokral
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Ldtl
#Fokral

Jeune sous-officier talentueux et ambitieux de la garnison d’Aldburg, Fokral s’illustra particulièrement lors de la traque des “traîtres” ayant prêté allégeance à Hogorwen durant la guerre civile. Son zèle et son implacabilité, hautement appréciés par le régent Eoseld désireux de purger le royaume et qui lui ouvrit les portes de la Garde Royale. Fokral s’est depuis fait remarqué pour sa ruse et son sens stratégique mais aussi par son orgueil et son vice confinant parfois à la cruauté envers ses opposants. A cet égard, les relations avec Halgor, ancien homme de Hogorwen, se révèlent souvent très tendues.
Rps principaux de la Garde Royale

Un pieux enterrement
La Nuit des Lances Noires
La Bataille des Trois Rois: La tour des maléfices
La Bataille des Trois Rois : La Porte du Destin
Un retour douloureux
Cache-Cache
Du sang sur les quais
Les artefacts sont éternels
Prévenir le Vice-Roi
Aux grands maux les grands moyens
La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!
Souvenirs de Gardes
Rester sur ses gardes
Sujet: Prévenir le Vice-Roi
Ryad Assad

Réponses: 27
Vues: 2328

Rechercher dans: Edoras   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Prévenir le Vice-Roi    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 7 Juil 2018 - 13:16

Le récit de Théomer jette une lumière nouvelle sur un passé enterré dans les ombres. Il dévoile les pièces d'un jeu d'échec complexe, et met en perspective tout ce que le Vice-Roi a jusque là tenu pour acquis. Les artefacts, la Missive des Érudits… Ce qui n'était au départ qu'une lubie de quelques signataires – certes influents – se transforme peu à peu en une véritable menace de plus en plus identifiable. Par hasard, par chance, ou parce que le destin l'a voulu ainsi, Théomer s'est retrouvé à devoir découvrir plus de choses qu'il ne le pensait lui-même en s'embarquant dans cette mission. Cependant qu'il parle, il apporte de précieuses pièces au casse-tête auquel fait face Gallen, qui cherche encore quelle posture adopter dans le jeu de dupes auquel il est contraint de participer.

- Des gants rouges ?

Les mots se sont échappés de sa bouche involontairement.

- Vous avez dit des « gants rouges » ?

Cette fois, la question est mieux maîtrisée. Théomer semble affirmatif, et Gallen semble plonger subitement dans ses souvenirs. Des souvenirs pas si anciens, qui remontent à des jours qui auraient dû être plus heureux. Minas Tirith. Le mariage royal. Un événement qui a contribué au rapprochement des Peuples Libres, mais aussi à leur division. Des alliances nouées. Des amitiés brisées. Et au milieu de tout cela, des gants rouges.

- J'ai été soldat avant vous Théomer. Je sais qu'il n'est pas aisé d'être gardé dans l'ignorance.

Il le savait. Il aurait peut-être dû garder cette information pour lui, mais il voyait dans le regard du jeune soldat qu'il avait vu d'innombrables horreurs, et qu'il avait besoin d'en comprendre le sens. Pour faire le deuil de tout ce qu'il avait perdu. A commencer par son innocence.

- Vous avez entendu parler du mariage entre Tar-Aldarion et la princesse de Dale, Dinael ? A Minas Tirith ? Quelqu'un aurait profité de l'occasion pour s'introduire dans le trésor royal, et voler… quelque chose. J'ignore quoi. Mais on dit que cet homme portait des gants rouges.

Coïncidence ? Y aurait-il donc deux voleurs d'exception avec des gants rouges en Terre du Milieu ?

Gallen laissa Théomer digérer cette information, avant de revenir à d'autres questions.

- Oui, ils ont probablement dû s'emparer d'un beau butin chez Asthrabal. Gardez la hache.

Le Vice-Roi ne jugea pas utile de donner davantage d'explications. Était-une forme d'honneur, ou de récompense pour le sacrifice enduré ? Ou bien devait-il garder l'arme dans un but bien particulier ? Il était difficile de le savoir, mais de toute façon Gallen ne paraissait pas vouloir s'attarder sur cet élément, préférant rebondir sur le vol dans les Caves d'Or.

- Nous ignorons ce qui a été dérobé au Bourgeois, mais vous avez raison Théomer : nous avons besoin d'en savoir plus. Le sang du Rohan a coulé, et nous ne pouvons pas rester passifs dans cette affaire.

Il marqua une pause, avant d'ajouter :

- Je suppose que vous voulez vous en charger.

Ce n'était pas une question. Il y avait de la fougue dans le regard de Théomer. La même fougue qui animait Gallen chaque fois qu'on évoquait Aelyn devant lui. La pensée le transperça comme un poignard, mais il n'en montra aucun signe extérieurement. Même si cela le torturait, il devait faire preuve de patience. Agir seulement quand le moment serait opportun. En attendant, il devait se concentrer sur le jeune soldat, et sur la mission qu'il entendait lui confier.

- Chevauchez vers l'est. Suivez la grande route, et vous rejoindrez Minas Tirith en quelques jours. De là, vous n'aurez qu'à descendre vers le Lossarnach, au sud. Le Bourgeois doit parler, mais ne causez pas d'incident. N'oubliez pas que sur les terres du Gondor, vous n'aurez aucune autorité.

Porté par une juste cause, il était facile de s'emporter, et de se laisser aller à vouloir déplacer des montagnes. Gallen en savait quelque chose, lui dont l'impétuosité lui avait fait du tort par le passé. Il avait failli déclencher une guerre contre le Rhûn à lui seul quelques mois auparavant… Théomer ne devait pas nuire aux relations entre le Gondor et le Rohan, mais il devait se débrouiller pour obtenir des réponses. Peut-être trouverait-il également quelqu'un à Minas Tirith qui pourrait le renseigner sur l'effraction dans le trésor royal… Le Vice-Roi ignorait où en était l'enquête, mais peut-être avaient-ils enfin trouvé ce qui avait été dérobé, depuis le temps.

Il n'était pas courant pour un simple soldat de se voir confier une mission d'une telle importance, mais Théomer avait changé depuis sa rencontre avec Ignus. Il avait cette lueur de détermination dans le regard, et il paraissait prêt à reprendre la route. Sa convalescence lui avait donné le temps de ronger son frein, et de se préparer mentalement à la confrontation. Dans ces circonstances, Gallen n'avait qu'à l'orienter dans la bonne direction pour profiter de sa rage. Son obstination à trouver des réponses le rendrait aussi efficace que dix hommes, et aussi dangereux que le plus expérimenté des bretteurs pour quiconque se mettrait en travers de sa route.

- Je vous rédigerai un ordre de mission officiel, et une lettre à l'attention du Bourgeois pour vous faciliter le travail. Quand êtes-vous prêts à vous mettre en route ?

Théomer n'était pas entièrement rétabli. Il avait largement récupéré de ses blessures importantes, mais il était loin d'être au maximum de ses capacités. Cependant, voudrait-il vraiment retourner au lit et attendre patiemment d'être complètement remis, alors que leurs ennemis continuaient à s'agiter dans les ombres pendant ce temps ? Le sourire léger de Gallen indiquait qu'il connaissait déjà la réponse qu'allait lui donner le jeune soldat.

Cependant, au moment où celui-ci s'apprêtait à franchir le seuil de la porte et à partir vers son destin, le Vice-Roi l'appela pour une dernière précision :

- Théomer… La cape…

Il faisait évidemment référence à la cape de la garde royale que le guerrier portait avec lui. C'était un symbole prestigieux qui récompensait les guerriers les plus talentueux et les plus fidèles, ceux qui étaient chargés de la protection du roi du Rohan ou, depuis que ce dernier avait choisi de s'entourer d'une garde personnelle, de la protection du Vice-Roi et de Méduseld. Un corps d'élite auquel Théomer n'appartenait pas.

- Laissez-la ici.

Les mots de Gallen n'avaient pas été prononcés méchamment. Il désigna un porte manteau qui se trouvait à l'entrée de la pièce, où on pouvait apercevoir la cape que le Vice-Roi portait en cérémonie, et une cape plus impressionnante encore, qui était celle du Champion du Rohan. L'homme avait gagné ces deux titres à la force de son bras, et il savait que pour pouvoir arborer de tels symboles, il fallait avant tout les avoir mérités. Il était grisant d'être drapé dans des atours qui invitaient les hommes à vous saluer et à vous admirer, mais un tel pouvoir ne pouvait pas être dispensé aussi facilement. Le Vice-Roi se permit tout de même d'ajouter :

- Tirez cette histoire au clair, et si possible mettez un terme aux agissements de cet Ignus. La cape vous attendra à votre retour.

Et sur ces mots, Gallen congédia Théomer.
Sujet: Prévenir le Vice-Roi
Nathanael

Réponses: 27
Vues: 2328

Rechercher dans: Edoras   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Prévenir le Vice-Roi    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 10 Avr 2018 - 12:08

Le feu et le sang. « Je n’ai jamais vu de feu pareil sire ». Un instant, Gallen revit les flammes et le visage de Balthazar le Noir dans les profondeurs des mines. Avec le temps, il pensait que les souvenirs devenaient moins forts, moins douloureux. Mais tandis que Théomer finissait son rapport, il lui sembla entendre au loin le rire démentiel se répercuter en écho dans sa mémoire. Ce que Théomer avait vécu, il l’avait vécu aussi et chacun de ses mots le toucha durement. Quand le Rohirrim acheva de narrer ses mésaventures, Gallen le regardait autrement. Non plus comme un Vice-Roi regarde un subalterne, mais d’homme à homme. Gallen comprenait ce que le soldat avait vécu, il le ressentait dans sa chair. Pourtant, la narration de Théomer ne l’aida pas davantage à comprendre ce qu’il se passait. Il n’arrivait pas à démêler ce qui pouvait relever de l’Ordre de la Couronne de Fer et ce qui pouvait être lié à la missive des Érudits. Le feu et le sang. Deux mots qui tournaient à l’obsession. Et le capitaine Learamn qui semblait lié à tout cela, inextricablement. S’il s’était remis de ses blessures plus tôt, son jeune protégé aurait pu connaître le sort du sergent Eofend. Gallen se souvenait bien d’Eofend, du jeune Méared à l’esprit vif et du taciturne Halgor. Étaient-ils tous morts ? Combien d’hommes encore mourraient à son service ? Les mots vinrent à lui manquer. Un silence étrange régna entre eux un court moment.

— Merci pour votre rapport Théomer.

Gallen se reconstitua un masque de circonstances et rattrapa le fil de sa pensée pour réfléchir plus posément. La missive des Érudits parlait de l’attaque contre la collection d’armes rares du Bourgeois. Ignus semblait être l’instigateur du vol. Pouvait-il s’agir d’un membre de cette confrérie étrange dont parlait la lettre ? Polias et Fendor ne croyaient pas nécessaire de poursuivre la recherche d’artefacts. « Chimères » disaient-ils. Mais l’homme qui se tenait là n’avait rien d’un rêve. Comment réagirait Théomer si le jeune roi se tenait devant lui à cette heure ? Fendor penserait-il encore que ses blessures, ses brûlures et la mort de plusieurs cavaliers ne sont que pure invention, fariboles ? Malgré lui, Gallen serra les poings si forts qu’il finit par sentir ses ongles s’enfoncer dans la paume de ses mains. Les suites de la conversation dépassaient le simple sort de Théomer et de sa compagnie.

— Cet Ignus. Vous a-t-il parlé ? A-t-il dit quelque chose dont vous pourriez vous souvenir ? Quelque chose d’important ? Le moindre détail pourrait être crucial.

Ignus. Le nom lui martelait le crâne comme un tambour de guerre, rythmant la mélodie lancinante qui ne cessait de tourner en boucle dans son esprit : « des artefacts des temps anciens », « destruction et désolation », « la mort et le chaos ».

— A-t-il pu évoquer la Fraternité de Yavannamire ?

Gallen avait enchaîné ses questions sans guère reprendre son souffle, les sourcils froncés, le front soucieux. Il ne pouvait décemment pas évoquer la missive des Érudits devant Théomer. Et pourtant… il avait peut-être été une des premières victimes de la chasse aux artefacts. « Un bouclier comme je n’en ai jamais vu. » Se pouvait-il que la Fraternité ait envoyé un de ses hommes jusque sur leur territoire, dans leur royaume, pour poursuivre cette quête d’objets magiques ? Cette quête de pouvoir… Quel rôle jouait alors Ignus ? Était-il un dirigeant ? Un exécutant ? Combien de temps les hommes qu’il avait envoyés en Isengard prendraient-ils pour revenir jusqu’à Edoras ? Il y avait beaucoup trop de questions sans réponse. Beaucoup trop de « peut-être » et de « je ne sais pas ».

— La hache que vous portez au côté a été étudiée par l’armurier d’Edoras. Facture naine. Mais vous n’avez affronté que des hommes, n’est-ce pas ?

S’agissait-il d’une arme volée dans les Caves d’Or ? Ou les hommes de main d’Ignus avaient-ils été armés de la même façon ? Si autrefois Gallen partait rapidement aux trousses de ceux qui causaient du tord au Rohan et aux Rohirrims, les longs mois de gouvernance lui avaient enseigné à réfléchir davantage. À réfléchir en stratège royal, en diplomate, en roi. Et si des armes naines se retrouvaient aux mains de pillards sanguinaires, il fallait envisager la probabilité que des nains appartiennent à la Fraternité. Et le seul qui pourrait nous être utile est peut-être mort sous les montagnes. Orwen aurait pu mener la manœuvre, jouer son rôle d’ambassadeur, mener l’enquête et questionner les bonnes personnes en Moria ou ailleurs. Mais Fendor s’était assuré de l’éloigner du Rohan aussi décemment que possible. Le petit roi était comme une épine dans la botte de Gallen. Une épine qu’il ne pouvait pas même ôter. Je suis condamné à boiter.

— Et ce symbole…


Gallen montrait sur la table l’étrange signe taillé dans le bois.

— Vous ne l’aviez jamais vu auparavant ?

Il savait déjà quelle serait la réponse, mais il devait pourtant la poser. Il devait être sûr de chaque information qu’il possédait. Que Sauron emporte Polias et sa marionnette gondorienne. Il lui faudrait agir vite ensuite. Vite et discrètement. Les ombres prenaient forme autour d’eux et elles deviendraient bientôt plus nombreuses, Gallen en était persuadé.
Sujet: Prévenir le Vice-Roi
Nathanael

Réponses: 27
Vues: 2328

Rechercher dans: Edoras   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Prévenir le Vice-Roi    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 11 Mar 2018 - 13:43

Il rêvait de grands espaces et d’une petite masure perdue au milieu des prairies. Une jeune fille courrait au milieu des herbes folles et des brebis, sautant par dessus les buissons, les mollets griffés de fines cicatrices, les mains abîmées par le labeur. Elle avait toujours le sourire aux lèvres, comme sa mère. Comme leur mère. Mortes, toutes les deux. Depuis qu’il avait organisé l’évasion de l’elfe, Gallen ne cessait de rêver de sa sœur. Il n’avait rien pu faire pour la sauver. Les Dunlendings s’étaient occupés de détruire son enfance, puis il s’était chargé lui-même de détruire les Dunlendings. À grand renfort d’alcool il avait failli réussir à se détruire lui-même. Était-ce le fil conducteur de son existence ? La destruction ? Partout où il portait le regard, ce n’était que morts, disparus, guerre et démons. Il semblait bien incapable de briser la longue chaîne de cadavres qu’il traînait derrière lui.

— Théomer, fils de Gamelin, cavalier du Rohan.

Il abandonna ses rêveries et revint aux tâches qui lui incombaient depuis que Fendor était parti en Isengard. L’homme qui se trouvait devant lui était en bien meilleure santé que la dernière fois où il lui avait rendu visite. Il lui faudrait penser à remercier les guérisseurs de la cité. Aelyn. La pensée fut aussi brève que douloureuse. On n’avait toujours eu aucune nouvelle de son aimée. L’information avait fuité, malgré tout, à Edoras. Il avait été impossible de faire croire aux gens qui la côtoyaient quotidiennement à de simples nausées, ou fatigues dues à la grossesse. Aucune information claire n’avait été transmise. Simplement, les gens savaient qu’Aelyn n’était plus là. Il avait prié Alienor de s’occuper du mieux qu’elle le pouvait des jumeaux et quand il avait un peu de temps, il allait lui-même voir les enfants pour les rassurer. Il avait pourtant l’impression qu’ils lui faisaient de moins en moins confiance. Eofyr écoutait encore attentivement ses paroles rassurantes, mais Eogast était de plus en plus sur la défensive. Il avait le sentiment que l’enfant lui en voulait de la situation présente. Et peut-être avait-il raison. Il ne laissa rien transparaître de l’agitation qui le tourmentait et il accueillit Théomer avec le visage dur que chacun lui connaissait.

— Vous faites figure de miracle parmi les hommes Théomer. Personne n’aurait cru que vous vous remettiez si vite sur pieds.

Il esquissa un sourire franc qui déforma ses traits fatigués. Même la meilleure des blagues ne lui aurait pas arraché un rire en ces temps troublés. Il ne trouvait plus de joie, à peine de la satisfaction. La vengeance s’était emparée une nouvelle fois de son âme et rien ne le soulagerait tant qu’il ne parviendrait pas à ses fins.

— Je vous ai fait venir afin que vous me fassiez le rapport de ce qui est arrivé à votre compagnie.


Lorsqu’il avait rendu visite à Théomer, la première fois, Gallen avait deviné seul ce qui s’était passé. Le feu et le sang. Il avait fait envoyer des hommes vers l’Isengard pour en apprendre plus, mais ils n’étaient toujours pas revenus, eux non plus. Tout ce qu’ils avaient comme indice étaient une hache, un contrat de mercenariat et un symbole bien étrange. Les symboles, le Vice-Roi commençait à en avoir sa claque. L’Ordre de la Couronne de Fer en avait eu un lui aussi, qu’il avait fallu suivre comme un jeu de piste. Sauf que cela n’avait rien eu d’un jeu. Quand les enfants jouent, ils ne s’entretuent pas.

— Dîtes m’en plus à propos des circonstances de l’embuscade. Dites m'en plus à propos du dénommé Ignus et de la hache que vous avez récupéré. Je ne peux guère vous révéler quoi que ce soit pour le moment, mais le contexte me laisse penser que l’attaque dont vous avez été victime n’en est qu’une parmi d’autres.

Les mots de la missive des Érudits le suivaient partout où il allait. Avec les autres membres du conseil et les proches du roi restés à Edoras, ils avaient décidé de ne pas répandre publiquement la nouvelle. À dire vrai Gallen avait rencontré une franche opposition chez ceux qui l’entouraient. Des conseillers, pas des guerriers, aucun d’eux n’a vu de quoi l’Ordre était réellement capable. Cette confrérie de fous n’est qu’une nouvelle menace prise trop à la légère. Une lettre avait été envoyée en Isengard pour informer Fendor de la missive et de son contenu. Le jeune roi n’envisageait pas l’affaire comme sérieuse dans l’immédiat. Il fallait davantage d’informations avant d’agir. Gallen avait le sentiment qu’ils étaient déjà en retard, mais aucun de ceux qu’il côtoyait ne voulait entendre raison. Polias avait mis fin à toute conversation : « Ne vous semble-t-il pas qu’il y a une affaire vraiment plus urgente ? Le Rohan est une famille, monseigneur. Et vous devez protéger votre famille contre les menaces réelles qui l’oppressent, non contre des chimères ». Gallen avait saisi sans difficulté le message que lui transmettait le vieux conseiller. Le jeune Learamn n’avait fait que jeter de l’huile sur le feu.

— J’ai besoin de savoir contre qui vous vous êtes battus.

J’ai besoin de savoir contre qui nous nous battons. Ignus pouvait-il être un membre de la Couronne de Fer ? Qui se trouvait réellement derrière l’enlèvement d’Aelyn, l’attaque de l’Orientale, l’incendie à la morgue ? Le Rohan n’affrontait-il qu’un ennemi ou une nuée de menaces se levait-elle sur les plaines ?
Sujet: Tous les fleuves ont une source
Nathanael

Réponses: 37
Vues: 1614

Rechercher dans: Les Prairies   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Tous les fleuves ont une source    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 10 Aoû 2017 - 19:54

Un coup d’épée dans l’eau. Gallen saisit, soudain, qu’il s’était fourvoyé. Rien d’autre qu’une petite fillette errant au milieu des tourments du monde. Rien qu’une proie se débattant dans des rets. Une biche blessé qui luttait pour survivre. La peur, viscérale, le saisit de nouveau. Les soldats s’étaient raidis. Le reflet des flammes fit briller le fil d’argent d’une lame.

- Quelle est cette magie ? murmura un des gardes dans un souffle glacé.

Les quatre soldats qui l’encadraient jetaient des coups d’oeil alentours cherchant désespérément la source de leur peur. Voir ! Ils avaient besoin de voir ! Ils étaient coutumiers des combats brutaux où le fer s’abreuvait de sang. L’invisible les terrorisait.

- C’est cette créature qui nous ensorcelle !

Le garde qui avait dégainé pointa son arme contre Qewiel.

- Comme elle a du ensorceler Hamlin et le blesser ensuite, reprit-il. Monseigneur ! Cette elfe est maudite. Tout l’air pue la magie.

«Et la peur» pensa Gallen. Le visage de l’homme s’était mu en un masque de terreur. L’assurance du soldat céda la place à l’anxiété de l’enfant effrayé par la nuit.

On ne peut rien contre la nuit.

Gallen comprit trop tard que la situation lui échappait. Le soldat se saisit de l’elfe comme une vulgaire poupée de chiffons. Qewiel paraissait si petite dans les bras du Rohirrim à la crinière d’or, si fragile. Gallen rugit un ordre pour qu’il la lâche, mais le cavalier n’entendit rien. Il vit, impuissant, le grand gaillard poser sa lame contre la gorge de l’étrangère. «Il va la tuer» … Trop tard. Toujours trop tard. L’épée mordit la chair. Un fin filet de sang coula dans le creux de l’épaule, souilla les cheveux rougeoyant puis le col de son vêtement. Malgré tous les combats qu’il avait mené, les guerres qu’il avait du affronter, Gallen ne put s’empêcher de fermer les yeux devant l’horreur qui se déroulait devant lui. Impuissant. Il entendit seulement le bruit du corps tomber sur le sol. Le tintement du métal contre les dalles froides de Meduseld. L’elfe … l’elfe ne portait pas de métal. Et il tenait toujours lui-même l’épée entre ses mains.

Mort. Simplement mort. A leurs pieds s’étendait le corps amorphe du soldat rohirrim. Gallen avait peine à croire ce qu’il avait sous les yeux. Ses soldats aussi. Mais ils furent plus prestes et ils sortirent en courant de son bureau. Gallen entendit le bruit de leurs bottes disparaître dans les couloirs, laissant derrière eux le vacarme d’une rumeur terrifiante. Il ne leur faudrait guère de temps pour raconter ce qu’ils avaient vu. Pas longtemps pour réunir d’autres hommes. Pas longtemps pour venir chercher l’elfe et … Par Eorl ! Gallen ne voulait pas savoir ce qu’ils lui réserveraient. Il était proche de l’état de choc. L’épuisement et la peine avaient puisé dans l’essentiel de ses ressources. Il murmura, atterré :

- Qu’avez-vous fait ?

Au sol, le soldat tenait encore son épée contre lui comme un de ces poupons en laine qu’on donne aux enfants pour s’endormir dans les plaines du Riddermark. Il bavait. Mais sous son armure de cuir et de métal, son torse se soulevait encore à un rythme régulier. Gallen s’accroupit auprès du soldat, le poussa sur le dos et contempla son visage. De stupeur, il lâcha l’épée elfique. Le soldat portait toutes les marques de la débilité. Ses yeux, perdus dans le vague, ne voyait pas les mains de Gallen passer devant son visage. Il ne réagit pas aux claques que le Vice-Roi lui assena. Ses lèvres, molles, ne laissèrent s’échapper qu’un borborygme grave. Dans la pièce, le froid et la peur s’étaient évanouis, remplacés par l’incompréhension.

Par l’étroite fenêtre percée haut dans les murs de la cité d’or, on percevait le son de voix fortes et le cliquetis des armes et des armures. Gallen savait quel sort on réservait à ceux qu’on soupçonnait de magie. Il aurait été plus doux pour l’étrangère de mourir d’un coup d’épée. Plus doux de sentir le baiser de la mort, froid et rapide plutôt que de sentir les langues brûlantes du feu lui laper le corps. Qu’adviendrait-il d’elle ? Sur l’instant, il n’en savait rien. Qu’adviendrait-il de lui ? Telle était la question qui le préoccupait à présent. Car les Rohirrims attendraient de lui qu’il agisse comme le berger qui protège ses brebis. On n’avait jamais vu un berger épargner un loup. Pas plus qu’un Rohirrim protéger un Orc. Et aux yeux de son peuple, cette elfe n’était rien de plus qu’une créature monstrueuse. A ses yeux, à lui, elle demeurait un mystère. Une chimère venue de terres lointaines transportant avec elle plus de questions que de réponses.

Les bruits de bottes se rapprochèrent, la lueur des torches animaient les murs d’ombres dansantes où se découpaient les silhouettes de piques, de lances et d’épées.

- Pardonnez-moi, murmura-t-il à Qewiel.

Souhaitait-il vraiment son pardon ? En avait-il seulement besoin ? N’était-il pas le Vice-Roi du Rohan, celui en qui les Cavaliers avaient mis leur confiance ? En qui ils voyaient un roc solide, un guide et un protecteur ? «Bon sang, qu’Eorl maudisse Fendor de m’avoir laissé les rênes du pouvoir»… Un débutant sur un cheval de bois pourri. Pourtant, quand les hommes arrivèrent en nombre devant la porte de son bureau, aucune once de doute ne fit trembler sa voix. Son regard devint aussi dur que la pierre.

- Emmenez-là.

Et, même pour une personne qui ne comprenait pas la langue commune, ces mots sonnaient comme une condamnation à mort.
Sujet: Prévenir le Vice-Roi
Nathanael

Réponses: 27
Vues: 2328

Rechercher dans: Edoras   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Prévenir le Vice-Roi    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 14 Mar 2017 - 19:05

Il perçut l’odeur du bol de soupe posé sur la table de chevet du blessé. Un fumet délicat de viande mêlé aux arômes plus fins de légumes estivaux et d’aromates issus d’un des potagers d’Edoras. La faim qui lui tenaillait les tripes s’éveilla soudain et sans lui demander son avis, son estomac gronda comme un roulement de tambours fracassant au milieu de l’infirmerie tandis que la jeune guérisseuse lui adressait la parole. Il fit un bref signe de tête, la nuque roide de ses longues nuits passées dans le fauteuil de son bureau. Qu’Eorl le pardonne, depuis combien de temps n’avait-il pas monté à cheval ? Il se passa la main sur le visage. Un geste récurent quand il cherchait à se défaire de la fatigue. Milles pensées tournoyaient encore aux frontières de son esprit et il dut faire un effort supplémentaire pour ramener sa concentration sur le soldat alité. Gallen avait vu la cape d’officier posé non loin du blessé, les cheveux ébouriffés et brûlés et les blessures. Il avait su, d’un coup d’oeil, que le Rohan avait encore perdu une bataille sur ses propres terres. Et, un moment, il se sentit désemparé. Un moment, une lueur disparut dans ses yeux emportant le Maréchal dans les profondeurs du désespoir et de la honte. Un moment, seulement, car le parchemin que tenait le dénommé Theomer, la hache et le symbole étrange ranimèrent l’intérêt du Vice-Roi. Il tendit la main et lut les cursives sans mot dire.

- Ignus …, murmura Mortensen.

Il cherchait dans les tréfonds de sa mémoire un écho. Rien. Ignus résonnait comme un son inconnu parmi ses souvenirs. Pourtant, ce devait être important, il en était certain.

- Vous apparteniez à la compagnie du sergent Eofend n’est-ce pas ?

Gallen Mortensen se souvenait des ordres transmis à la Garde Royale. Des guerriers fidèles au Rohan qu’il avait pour la plupart trié sur le volet afin d’assurer sa sécurité. Quelle ironie, des hommes pour le défendre, lui, le Maréchal Gallen Mortensen ! Le sergent Eofend avait été envoyé à la poursuite de voleurs qui s’étaient attaqués aux Caves d’Or. Le Bourgeois leur avait fait part des artefacts volés dans ses propres bâtiments. Quelle probabilité pour que, parmi ces artefacts, se trouvent ceux qu’évoquait la missive des Erudits ? Alors, doucement, mais sûrement, les rouages de son esprit se mirent à tourner. Cette lettre, il l’avait tant lue et relue qu’il la connaissait à présent par coeur. Polias avait cherché à le détourner de cette obsession, mais il avait toujours été certain, lui, que cette missive n’était pas issu des délires d’intellectuels à l’esprit ravagé par quelques vapeurs enivrantes.

- Des armes puissantes ont été volées dans les caves d’Or …, laissa-t-il échapper. Les secrets de la Grande Bibliothèque de Minas Tirith ont été violés …

Il leva les yeux vers Theomer.

- … et des âmes innocentes ont été sacrifiées lors du pillage du sanctuaire Arnorien…

Ces derniers mots moururent sur ses lèvres. Il n’en fallait pas plus pour ancrer une certitude dans le coeur du Vice-Roi. Ignus, ou celui qui se faisait appeler ainsi avait la volonté belliqueuse de s’emparer du pouvoir pour semer la terreur en Terres du Milieu. Alors le désespoir céda à la colère, à la rage et une résolution sans borne qui s’étira dans ses veines comme un venin.

- Theomer, fils de Gamelin, Eorl, le Rohan et le roi te remercient.

Malgré son envie bouillonnante de partir immédiatement battre la campagne à la poursuite d’Ignus, il eut un coup d’oeil pour la jeune guérisseuse.

- Remettez-vous de vos plaies cavalier du Riddermark. Aussi vite qu’il vous est possible de le faire. Et si tôt que vous serez capable de tenir sur vos deux jambes sans trembler, vous viendrez au rapport dans mon bureau.

Il se tourna vers la jeune femme qui se tenait au chevet de Theomer et il rajouta d’un ton péremptoire.

- Le plus vite sera le mieux.

Tenant la hache d’une main, le parchemin de l’autre et l’étrange symbole dans le creux de sa main, il fit de nouveau claquer ses bottes sur les dalles sombres des maisons de soins. Il tenait, enfin et pour la première fois, une piste. Si le Rohan parvenait le premier à trouver ces artefacts …
Sujet: Prévenir le Vice-Roi
Nathanael

Réponses: 27
Vues: 2328

Rechercher dans: Edoras   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Prévenir le Vice-Roi    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 11 Jan 2017 - 16:14

Sale nuit. Sale journée. Le sommeil le fuyait, gibier nocturne et farouche qu’il était incapable d’attraper. Une chasse perdue d’avance. Il le savait. Le royaume. L’elfe. Aelyn. Les jumeaux. Les finances. La missive. La Grande Estive. Diantre ! Cette liste ne finirait-elle dont jamais ? Il fut un temps où loyauté et honneur seuls peuplaient son esprit. Aujourd’hui il n’arrivait plus à compter le nombre de sujets auxquels il devait réfléchir, le nombre de conseils et de discussions qu’on lui imposait, le nombre de signatures, de seaux, de parchemins qu’il avait ratifié, le nombre d’ordres qu’il devait dicter. Il se massa les tempes. Son bureau était encombré par des vélins, de la cire, des encriers et une bougie éteinte. Il s’était endormi en relisant un traité commercial avec les carriers du Gondor. Certaines pierres du château d’or, usées par le temps et des milliers de cavaliers, devaient être changées. Les escaliers étaient seuls à se souvenir qu’autrefois les Rohirrims furent des combattants et non des scribes. Troquer l’épée contre la plume. Quelle idée il avait eue ! Le jeune roi et ses conseillers avaient su tirer sur les bonnes ficelles. Gallen avait quelques fois l’impression de n’être qu’un pantin enfermé dans une boîte. Il manquait d’air. Une bonne bataille, voilà ce dont il avait le plus besoin. Cogner, écraser un nez, briser un poignet ou des doigts, entendre le craquement de l’os qui se rompt, le hurlement de douleur de l’adversaire défait, voir le sang gicler sur son uniforme. La nuit, il en rêvait. Il avait souffert. Son corps portait le souvenir de toutes ses blessures. Mais bon sang, comme il se sentait vivant alors ! Que Melkor emporte les femmes et leurs bons sentiments. Il regretta aussitôt cette pensée. Aelyn lui manquait. Il se rongeait les sangs à son propos. Où était-elle et quel sort lui faisait-on subir ? Et la question, qui le tourmentait le plus, la reverrait-il un jour ? Une vie entière qui lui avait appris à ne plus se faire de faux espoirs. Et pourtant, il en aurait eu besoin. Juste un peu. Pour tenir.

Est-ce qu’il avait rêvé ? Ses pensées traversaient ses songes, le poursuivaient nuit et jour. Un moment, il s’était encore assoupi. Un coup contre la porte le réveilla à peu près.

– Sieur Mortensen ?
– Qu’y a-t-il ?

La porte s’ouvrit sur la carrure étroite d’un jeune cavalier. Son heaume sous le bras, il fit un signe de tête pour saluer son supérieur et bégaya ce qu’il avait à dire.

– Feold, fils de Garm et cavalier du Rohan dit qu’il a un message important à vous transmettre. Il revient de l’infirmerie. Il dit que…
– Fais-le entrer, il me le dira lui-même.


Un garde tout ce qu’il y avait de plus banal. Il avait dû le croiser ici ou là lors de ses nombreuses allées et venues au sein de Meduseld. Il avait la mâchoire si anguleuse qu’elle semblait taillée au burin. Un bon soldat sans doute, mais Gallen ne put s’empêcher de penser qu’il avait une gueule de con. Un de ceux qui déclenchaient les bagarres dans les tavernes, pour le seul loisir de mettre quelques soûlards sous les écrous pour se faire bien voir. Il n’avait aucune raison de se trouver là si ce n’était pour se faire bien voir.

– Parle Feold, fils de Garm.
– Un blessé, mon seigneur, dans l’infirmerie, qui a demandé à vous voir et à vous parler. Il aurait un message à vous transmettre. Et le capitaine Learamn a dit que vous aviez d’autres choses plus importantes et qu’il fallait pas vous déranger pour si peu.
- Alors, pourquoi me déranges-tu ?
dit Gallen, dont l’intérêt venait pourtant d’être piqué au vif.
– Avant que je parte, il a parlé de la compagnie du sergent Eofend et d’une embuscade qui a tourné à leur désavantage. Il avait des documents sur lui. Moi, je les ai pas lus, mais paraîtrait qu’y en a un qui parle de vous.

Un silence pesant s’installa entre les deux hommes. Les prunelles de Gallen s’étaient embrasées et dardant son regard sur Féold, il lui fit signe de sortir. Un autre problème à rajouter à sa liste. Il était plus facile de mener une bataille que de diriger un royaume. Bon sang, mais que trouverait-il dans l’infirmerie ? La curiosité qui l’aiguillonnait ne parvint pourtant pas à lui faire allonger l’allure. Il était trop las de nuits sans sommeil. Trop abattu par le chagrin. Trop rongé par l’anxiété et harassé de toutes ces problématiques royales. « Mon royaume pour un cheval », pensa-t-il, amer.

Sur le sol de l’infirmerie, des rayons d’or et de pourpre caressaient la pierre noire du château. Régnait un silence que brisa le bruit de ses bottes. Il eut droit à quelques courbettes et signes de tête. Ici, encore plus qu’ailleurs, l’absence d’Aelyn lui devenait palpable. Il prit une longue inspiration, tandis qu’il marchait, pour éviter à sa gorge de se serrer trop étroitement. Une respiration, encore, pour retenir toute la tristesse qui lui montait aux yeux. Si bien qu’il parvint au chevet de Theomer comme un homme qui vient d’affronter un grand combat et qui en sort vidé et épuisé. Ce qui leur faisait au moins un point commun.

– Est-ce bien l’homme qui s’est battu au côté du sergent Eofend, demanda-t-il ?

Une respiration, encore, pour ne pas laisser la colère s’insinuer dans son cœur et détruire la digue fragile qui retenait sa fureur. Combien de soldats ? Combien de soldats du Riddermark reviendraient ici blessés, malmenés, étripés et couverts de blessures ? Touchait-on les cheveux d’or d’un seul des cavaliers du royaume et c’était tout le Rohan qui saignait. Il en avait toujours été ainsi pour Gallen Mortensen.
Sujet: Tous les fleuves ont une source
Nathanael

Réponses: 37
Vues: 1614

Rechercher dans: Les Prairies   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Tous les fleuves ont une source    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 14 Aoû 2016 - 20:49

Les journées s’étaient succédées selon le même rythme harassant. Mais celle-ci avait finalement réussi à lui mettre un dernier coup de boutoir qui l’avait laissé assommé. L’enlèvement d’Aelyn l’avait bouleversé au plus haut point. Il avait fait mander des officiers loyaux et zélés qui avaient déjà envoyé leurs hommes aux quatre coins du royaume pour retrouver sa bien aimée. Mais cela suffirait-il ? Qui ? Qui en voulait à la guérisseuse ? Qui en voulait à la mère de son enfant à naître ? Qui en voulait à une représentante du pouvoir au Rohan ? Qui ? Etait-ce personnel ? Etait-ce stratégique ? Etait-ce vengeance ou punition ? Les questions tournoyaient dans sa tête menaçant de le submerger et de le renverser. L’agitation qui le gagnait le mettait au bord d’une colère sans nom. Plus tôt dans la journée il avait menacé un de ses subalternes de lui passer l’épée au travers de l’abdomen s’il ne réagissait pas plus vite. Il s’était reprit, trop tard, et il avait vu la terreur sans nom qu’il avait inspiré à ses hommes. Le respect qu’ils lui portaient s’était un moment mu en crainte et il n’avait pas aimé cette expression horrifiée sur leur visage. Il était éreinté de coordonner des hommes, des conseillers, d’organiser des réunions, de rédiger des rapports, de rendre compte au jeune roi si loin de son royaume, d’approuver les comptes et d’ordonner les approvisionnements du prochain départ pour la Grande Estive. Il s’imaginait mettre Meduseld sans dessus-dessous pour retrouver ceux qui avaient enlevé sa chère et tendre, il rêvait de pouvoir briser des mâchoires et fendre des crânes pour faire parler les pleutres qui avaient soutenu les agresseurs, il se voyait à cheval parcourant les plaines pour retrouver Aelyn. Au lieu de quoi il tournait en rond dans le château d’or, parlant plus fort que nécessaire pour se faire entendre, pour donner des ordres. Ses bottes martelaient le sol trop fort, il respirait trop vite. Il était hors de lui.

- Seigneur Mortensen ?

Il s’était enfermé dans son bureau pour reprendre ses esprits. Un peu plus et il risquait de tuer quelqu’un, ne serait-ce que pour se calmer les nerfs. Il prit une profonde inspiration et réfléchit. Laisserait-il ou non rentrer le messager ? Allait-il seulement lui répondre ? Il pouvait faire semblant d’être occupé, de ne pas l’avoir entendu. Il pouvait attendre qu’il s’en aille pour demeurer seul. Un moment. Juste un moment. Mais son devoir le força à prendre encore une fois une profonde inspiration et à répondre.

- Entrez.
- Les gardes des geôles tiennent à vous signaler l’arrestation d’une elfe. Elle est entrée dans le royaume à trois jours de marche d’Edoras.
- Et encore ? En quoi une elfe peut-elle m’être utile dans la situation présente ?
- Vous avez demandé à ce que l’on vous signale toute nouvelle interpellation mon seigneur. Elle a été interpellée. Je vous le signale.


Le vieux messager semblait coutumier des emportements du Vice-Roi. Il parlait d’une voix calme et lente. Il demeura dans l’encadrement de la porte en attendant une réponse. Mais Gallen se contentait de le regarder de ses yeux aux reflets d’acier.

- Mon seigneur ?

Gallen poussa un profond soupir, non de soulagement, mais d’accablement. Peu de gens avaient été mis au courant de l’enlèvement d’Aelyn. Ceci afin de faciliter le travail de ses officiers et d’éviter de semer la crainte dans le coeur du peuple. L’unité du Rohan était encore trop fragile pour lui imposer la nouvelle. Il serait difficile de dissimuler son absence, mais la grossesse pourrait être une excuse valable pour expliquer sa soudaine disparition : du repos et une retraite nécessaire jusqu’à l’arrivée du petit. Gallen était persuadé qu’il s’agissait d’un garçon.

- Amenez-là dans la salle du trône, j’arrive.

L’après-midi n’était plus. La soirée s’était étirée sur les plaines et la nuit couvrait de son voile les Rohirrims fatigués par une dur journée de labeur. Il ne s’attendait pas à trouver une enfant à proximité d’une des tables de la salle du trône. Etait-ce une elfe ? Un moment il se demanda si ses hommes ne lui avaient pas joué un mauvais tour. Mais son humeur interdisait toute plaisanterie déplacée. Le dernier qui avait cherché à détendre l’atmosphère était couché dans un lit, dans une salle de guérison. L’heure du repas était passé, celui des bonnes histoires et de la veillée aussi. Ne restait que les gardes en faction dans la grande salle. L’homme qui avait amené l’elfe s’approcha de lui.

- Elle ne comprend pas notre langue monseigneur.
- Ou bien elle fait semblant de ne pas la comprendre.


Il congédia le garde d’un signe de tête. Il aurait pu faire amener l’enfant dans son bureau, ou se déplacer lui-même dans les geôles. Au lieu de quoi il l’avait invité dans la salle du trône comme une émissaire étrangère, plutôt que comme une prisonnière. Mais ses gardes avaient pris moins de soins et de précautions, et il pinça les narines en s’approchant de la jeune femme.

- Vous auriez pu lui laisser de quoi se laver. De quoi manger. De quoi boire. Sommes-nous un peuple de sauvages ? Voulez-vous que l’on dise au-delà de nos frontières, les geôles du Rohan voient courir les rats et pulluler la vermine ? Que les étrangers y sont accueillis avec des piques et l’épée à la main ?

Il s’était tourné vers les gardes en poste. Tous s’étaient redressés quand il s’était mis à parler, mais aucun d’eux ne pouvait lui apporter de réponse. Les responsables auraient rapidement affaire à lui. Il toisa la petite personne des pieds à la tête comme un objet étranger ou magique. Elle n’avait rien d’une elfe des légendes. A moins que le temps n’ait eu raison de leur beauté et de leur grandeur et que la race se soit amoindrie au fil des siècles. Lâmmath … un souvenir aussi froid que les glaces du nord lui arracha un frisson. Non, tous les elfes n’avaient pas dégénéré. Certains portaient encore en eux la vigueur de leurs ancêtres. Il fit le tour de l'étrangère et regarda ses poignets attachés. Inutile de prendre des risques. Il s’approcha pour la regarder de plus près tandis que des fils arachnéens reliaient ses idées entre elles, formant une toile fragile où il voyait se dessiner la splendeur de son royaume. Les elfes étaient aussi vieux que le monde. Ils avaient la connaissance et la mémoire des choses. Ils savaient donc forcément quelque chose à propos de la missive qu’ils avaient reçu.

- Comment t’appelles-tu ?

Sa voix grave s’était calmée. Il n’eut pas de réponse. Etait-elle sourde ? Ne comprenait-elle réellement pas leur langue ? Etait-elle en train de manigancer un plan destiné à mettre le royaume du Rohan dans le chaos ? Toutes ces questions se percutèrent sans aucune logique dans son esprit. Il était fatigué, las et impatient d’en finir.

- Ton nom !

Il se pointa du doigt.

- Gallen.

Puis il tendit son indexe vers l’elfe.

- Toi ?

C’était risible. Il prit un moment conscience de leur situation et manqua de tout laisser tomber. De la laisser retourner dans les geôles, d’y croupir quelques jours avant d’être relâché après quelques questions ridicules. Il avait envie de dormir. De sentir la tiédeur du corps d’Aelyn contre le sien, de voir son ventre rebondi s’arrondir chaque jour. Mais on lui avait enlevé tout cela. On lui avait ôté le peu de quiétude qui lui restait, l’océan de douceur que représentait sa compagne lui avait été arraché.

- Parle !

Il donna un violent coup de pied dans un banc qui se trouvait non loin de sa botte. Le bruit sec du bois qui se brise contre la dalle résonna dans la grande salle. Cela n’annonçait rien de bon.
Sujet: Il ne faut pas être plus royaliste que le Roi
Nathanael

Réponses: 0
Vues: 473

Rechercher dans: Meduseld   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il ne faut pas être plus royaliste que le Roi    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 15 Déc 2015 - 11:47
Un orage de chaleur s’abattait encore sur les plaines du Riddermark, traînant derrière lui de longues ondées pareilles à des voiles sombres. Depuis le mariage du roi Aladarion et de la jeune princesse de Dale, le Rohan avait repris ses couleurs. Personne n’avait oublié la brutalité qui avait opposé les Rohirrims entre eux et la Guerre des Trois Rois entachait à présent leur histoire d’une page noire.  Les bardes et les conteurs chantaient peu à propos de cet événement, car tout le monde y avait perdu quelque chose… un peu de leur âme sans doute. Plusieurs escarmouches avaient agitées les collines et les champs, rébellions sporadiques et souffreteuses de quelques anciens hommes de mains d’Hogorwen qui n’avaient pas supporté la mort de leur chef et la déchéance de leur parti. Et puis il y avait eu plus inquiétant. Ces bandes d’orcs qui traversaient allègrement les plaines par petits groupes, comme fouettés par une main invisible, rapides et muets, plus terrifiés par ce qui leur courraient après que par les Rohirrims eux-mêmes. Personne n’avait rien pu en tirer. Puis les incursions orcs s’étaient calmées.

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! 1720-23

Gallen Mortensen soupira. La vie politique n’était pas son fort. Il était nécessaire que le jeune roi apprenne ses gammes auprès de personnes compétentes. Il ne remettait pas son éducation en question. Mais la gestion du royaume et le fait que toutes les décisions reposaient sur ses épaules semblait l’alourdir d’un fardeau insurmontable. Il était homme d’action et de cœur, prêt à défendre son royaume, mais il préférait tenir l’épée que la plume, et  parler à ses hommes sur un champ de bataille plutôt qu’à des conseillers autour d’une table.

Des bruits de pas résonnèrent dans la longue salle du château de Meduseld. Les portes s’étaient ouvertes sans qu’aucun nom ne fût prononcé et Gallen fut tiré de ses réflexions. Un vieillard grisonnant et courbé par le poids de nombreuses années s’avançait aussi rapidement que le lui permettaient ses vieilles jambes. Le Haut Conseiller. Gallen se leva et accueillit le Précepteur avec le respect qu’il lui devait. Mais l’urgence de la situation lui fit omettre les politesses d’usage.

- Graves nouvelles Polias. J’avais besoin de vous consulter, c’est une décision à ne pas prendre à la légère.

Le Haut Conseiller hocha de la tête mais il ne répondit pas tout de suite. L’atmosphère était tendue entre les deux hommes. Car malgré le profond respect qu’ils avaient l’un pour l’autre, Polias reprochait à Gallen d’être trop sanguin et ils n’étaient que rarement d’accord sur les décisions à prendre. Le vieil homme craignait que le Vice-Roi ne s’emporte et ne s’enflamme à propos de cette missive et qu’il envoie tout un contingent de Rohirrims à la poursuite d’une ombre. Leur royaume avait trop souffert ces derniers mois pour se permettre de batifoler après des rêves de grandeur.

- Savons-nous si leur propos est attesté par d’autres ? Enfin, Gallen, des armes aussi puissantes existent-elles vraiment ? Il est dangereux de se mettre en marche avec des on-dit. Nous ne pouvons nous permettre de nous embarquer dans cette aventure sans mettre en péril notre royaume.

Gallen s’enflamma.

- Et de telles armes nous permettraient aussi de retrouver notre grandeur d’antan. Notre bannière n’a été que trop souvent bafouée, notre peuple a besoin de croire en quelque chose, d’avoir de l’espoir. Les événements ont joué en notre défaveur jusqu’à présent et nous ont affaiblis. Il est temps d’unir nos forces pour faire quelque chose de plus grand.
- Gallen, vous vous emportez. Nous devons d’abord en référer au jeune Fendor. Il doit être mis au courant. Malgré tout le respect que je vous dois, je pense que nous ne sommes pas en mesure de prendre cette décision.
- Et quoi ? Laisser un enfant choisir le destin de notre royaume ?


Malgré la véhémence de ses propos, il se mordit les lèvres pour ne pas en dire plus. Il s’était rattaché à la cause de Fendor par devoir et loyauté envers son royaume. Mais il y avait bien à redire sur le jeune garçon qui s’était un jour présenté au Gouffre de Helm comme leur seul et unique souverain. Polias eut un regard grave envers le Champion du Rohan et secoua lentement la tête en signe de dépit.  

- Il se pourrait que ce jeune homme nous surprenne Gallen. Le sang de Firion coule dans ses veines.

Mais quelle que soit la décision du roi, Gallen Mortensen, Champion du Rohan, s’était déjà fais un avis sur la question.
#Polias #Gallen #Mortensen
Sujet: Une requête étrange (Passé)
Gallen Mortensen

Réponses: 4
Vues: 721

Rechercher dans: Isengard   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une requête étrange (Passé)    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 4 Juil 2014 - 17:35
Gallen arriva avec sa troupe constituée d'une dizaine de gardes au petit matin. Il stoppèrent à quelques encablures de l'imposante Tour. Le rohirrim connaissait les lieux pour être passé , étant jeune près de l'imposant édifice.

La troupe avança . Il furent arrêtés par les hommes de Fendor. Mortensen fut surpris car bien que se présentant les soldats restaient tendus , prêts à réagir. Ils étaient sur leurs gardes. Y avait il du danger pour le roi?

C'est Felarel qui accueillit le maréchal. Gallen respectait le guerrier. A l'étonnement de Mortensen, il demanda à Gallen de lui remettre ses armes et de venir seul voir Fendor. Ne montrant pas sa surprise, il acquiesça à la demande et s'exécuta. Il intima à ses hommes de rester calmes. Gallen se sentit presque comme un étranger au milieu de ses compatriotes. Il n'apprécia pas ce sentiment de suspicion mais en ces temps morbides sur le Rohan ce n'était pas étonnant...

Il suivit l'homme qui avait été nommé par le roi en personne capitaine  de la maison du roi. Cet homme avait été un des héros de la bataille d'Aldburg et du siège catastrophique du gouffre d'Helm , mais surtout il était une légende tout comme ....Eoseld. Ils marchèrent un long moment. L'esprit de Gallen était pollué par des images de Farma agonisante et curieusement de la belle Aelyn. Il se reconcentra.

Félarel  décrocha enfin quelques mots

"Tu risques d'être surpris Mortensen. Avance sur ce chemin, tu trouveras le roi au bout"

Gallen eut un regard interrogateur mais il ne répliqua pas. Il parcourt donc le petit chemin et en effet il eut une surprise, il en eut le souffle coupé :Fendor discutait avec un ... Arbre..... Non ce n'était pas possible un Ent . Le regard du maréchal alla de l'un à l'autre. Et enfin ils le virent, les yeux ronds de surprise.......

#Gallen #Mortensen #Felarel #Fendor
Sujet: Un retour douloureux (Passé)
Gallen Mortensen

Réponses: 30
Vues: 2615

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un retour douloureux (Passé)    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 13 Juin 2014 - 17:35
Le plus douloureux fut la lumière du soleil en sortant de la vieille Tombe. Gallen découvrait tout. Sa stupeur fut au comble lorsqu'il se rendit compte qu'il se trouvait dans le lointain Rhun.
la remontée vers le Rohan fut physiquement pénible , Gallen était dans un état d'épuisement impressionnant. Thorseld, Amadeo et Léaramn qui l'accompagnaient  , n'étaient pas plus en forme. En plus d'être en territoire ennemi ils devaient se protéger du soleil qui tapait sans faillir sur leurs blessures, le plus mauvais des remèdes. Mais comme toujours l'espoir maintenait la maréchal debout. régulièrement il touchait des doigts l'objet de ses convoitises. L'antidote pour sa Farma.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le rohirrim perdit le sens du temps, il ne sut pas trop combien de temps il lui fallut pour retourner à Aldburg. Mais Les plaines du Riddermark s'ouvrirent devant eux et enfin ils étaient de retour au pays. Et, Gallen avait bien des choses à faire


------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

L'ancien Champion du Rohan voulut immédiatement voir son épouse . Et il tomba au détour d'un couloir par hasard mais l'était ce vraiment, sur Rokh . Le regard sombre de son "ennemi" renvoya son état de grande fatigue , mais Gallen se força à donner le change. Il se redressa sans faillir.

D'une voix qu'il voulut autoritaire il interpella le guerrier

"J'ai su que tu as rempli ta part de notre Accord, Guerrier. Je ferai de même. mais uapâravant je dois me rendre auprès de mon épouse et je dois me rendre à Edoras pour une affaire. Juste après nous aurons notre duel et tu perdras de nouveau"

Mortensen jouait au fanfaron mais il doutait de vaincre en étant diminué un tel monstre d'endurance et le plus doué combattant qu'il avait dû affronter  à l'exception peut être de l'elfe Lammath.

Etonnament Le soldat s'esquissa sans un mot et laissa passer le maréchal. mais Gallen sentit sa présence sur ses pas. Il se doutait que ce Rokh le suivrait partout pour avoir sa revanche en temps et en heure , mais il l'aurait. En revanche impossible pour Gallen de connaitre la raison de l'acceptation des faits par cet homme dur et fier.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------

Lorsque Gallen revit Farma dans sa chambre, elle dormait. Maitre Rihils et Aelyn son amie étaient à son chevet. Le regard des deux en disait long sur son état calamiteux, il ressemblait plus à un cadavre ambulant qu'au puissant et glorieux maréchal qu'il aurait dû être. Rokh le suivait partout, inexorablement.


----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Quelques jours plus tard Gllen commençait à reprendre consistance. Il régla les affaires courantes. Sur ses pas Rokh ,comme toujours. Le rohirrim devait reprendre des forces. Il ordonna à Léaramn de s'équiper et de partir dans une semaine après s'être remis de ses blessures à la recherche d'Orwen qui aux dernières nouvelles guerroyer dans les plaines du Riddermark . Ils devaient ensuite rejoindre Gallen à Edoras.

Le physique du maréchal revenait mais pas son moral. Farma avait bien perdu son enfant. L'antidote semblait avoir un effet positif sur l'état de Farma: ses jambes bougeaient à nouveau. Mais la blonde avait des absences de plus en plus longues, elle semblait ailleurs et surtout elle était d'une cruauté extrême envers son époux, le tançant publiquement . Mais Gallen encaissait il se sentait responsable de l'état de santé de son épouse.

Néanmoins un soir, Aelyn et Rihils étaient présents ainsi que le sempiternel Rokh , Farma franchit une nouvelle étape. Elle passa sa journée à chantonner une comptine comme souvent les yeux tournés vers le plafond. Cette situation mortifiait Gallen.

Mais son regard émeraude, implacable  se posa sur lui. Le maréchal se rapprocha d'elle. Elle lui cracha dessus.

"Je te hais Gallen, j'ai tout perdu à cause de toi. mon enfant mon père"

Et elle gifla son époux. Au delà de la gifle ce fut les mots qui transpercèrent Mortensen. Comme un automate il ne put, ne sut quoi répondre . Tremblant il sortit de la pièce sous le regard inquiet de Maitre Rihils. Il entendit au loin une voix féminine peut être celle d'Aelyn s'adresser durement à Farma mais peut importe.

Gallen sortit il resta un long moment contre le mur froid cherchant sa respiration et il partit dans les cuisines . Et là il plongea dans la bière naine celle laissée par les naugrims suite à la victoire d'Aldburg. Il buvait pour trouver l'ébriété et oublier , oui oublier. Rokh arriva naturellement, il remarqua les larmes du rohirrim.

Gallen hurla

"Cela ne peut pas t'arriver hein tu n'as pas de cœur, c'est cela ta force !!"

Rokh resta stoique.

Cet enterrement de première classe dura une bonne heure. Tanguant dangereusement Gallen se leva maladroitement , se dirigea vers ces appartements . puis arrivà à une vingtraine de mètres impossibble pour lui de voir Farma il décida de se rendre dans les écuries. A cet instant Aelyn sortit de la chambre de Farma. Epuisé, Gallen s'affala contre le mur. Aelyn s'arrêta .

Gallen d'une voix pâteuse et hargneuse en apparence demanda

"Comment va telle? Elle me hait toujours. Elle  a raison , d'une certaine manière, je suis un monstre je le sais. Tu ne sais pas ce que j'ai fait. Mes nuits sont remplies des cauchemars de mes actes"


Il n'entendit pas la réponse de la guérisseuse. Il tenta de se remettre d'applomb. mais il tangua de nouveau et se rattrapa grâce à Aelyn.

Il se redressa . Et là il craqua complétement sanglotant comme un enfant dans les bras d'Aelyn.

Cela dura un long moment, il se calma.

Il se redressa enfin, il balbutia des excuses. Son visage se trouva au niveau de celui d'Aelyn, il le trouva d'une beauté extrème et il l'embrassa sur les lèvres .Pourquoi ? Il ne sait pas ...

Mais ce qui le surprit c'est que ce baiser eut une réponse. Alors embrumé par l'alcool, Il plaqua Aelyn contre le mur leur baiser devint passionné. Et déjà la main gauche de Gallen avait délacé le corsage de la belle.

Puis il se reprit il se passa une main fiévreuse sur le visage il balbutia de nouveau des excuses et chancelant se dirigea le plus rapidement possible vers les écuries. Mais que faisait il? Il se frappa la tête avec ses poings. Naturellement, il tomba sur Rokh qui il était certain avait assisté à la triste scène.

D'un geste maladroit il poussa l'oriental et continua tant bien que mal son chemin.Rohk comme toujours silencieux était impassible.


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Gallen se reveilla dans les écuries , près de son étalon Lars, la tête embrumé. Mai aussi avec le goût de la bouche d'Aelyn et il aima cettes sensation. Non il ne devait pas !! Son épouse souffrait... Et surtout bientôt il devait partir pour Edoras demander des comptes à Eoseld.

Mais par les valars que le baiser d'Aelyn avait été bon.


#Gallen #Mortensen #Rokh #Farma #Learamn
Sujet: Il y a une fin a toute chose
Erco Skaline

Réponses: 29
Vues: 3151

Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il y a une fin a toute chose    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 14 Fév 2014 - 18:36
Erco etait a bout de force. Il sentait tous son corps crier, le supplier de sarreter de se reposer, dattendre avant de continuer. Juste faire une petite pause, juste dix minutes. Mais le chevalier sy refusait categoriquement. Toute son attention etait porte sur une seul action: marcher. Aller de lavant. Rien dautre ne comptait. Il alla jusqau ignorer lexcuse de Daix. Ce netait pas le moment. Nul excuse navait sa place en ce lieu et il ny avait aucune rancoeur en Erco car il devait bien se lavouer il y avait aussi penser a eteindre la torche. Daix avait au moins eut le courage de mettre son intuition en pratique. Bonne ou mauvaise, cetait passe. Ils vivaient et pouvaient continuer grace a lintervention de Gnow et Alarthor. Cadeau du ciel, Erco ne pouvait y croire que ces deux compagnons laisser en arriere les avaient quand meme suivie. Cetait cela de la fidelite et Erco sen sentait honorer.

Ils couraient q present droit devant et lantre de la bete sembla se terminer et une certaine lueur despoir les atteint tous lorsquils sortirent de la grotte dobsidienne. La fin dun cauchemard. Un de plus etait passe. Mais combien allait encore suivre? Ils navaient meme pas encore penetre dans le fin fond de lantre de lOrdre et ils etaient deja tous blesse et fatigue.  Leur avancee continue encore quelqaue metre et ils durent suivre la courbe du couloir qui se raccourcissait petit a petit jusqua donner sur une porte. Loreille dErco habituee a discerner les bruits de combat reconnu le crissement dune lame en heurtant une deuxieme. Ils touchaient donc au but et y arrivaient meme en retard. Lautre groupe avait donc ete plus rapide que eux. Il articula entre deux inspiration saccadee:

-Suivez moi et tuez tous enemis sopposant a vous. Le temps de la pitie est finie, nous allons au-devant de notre destin!!!! Force et honneur!

Le comte, Amdir bien encree dans sa main, poussa dun coup sec la porte avec son bouclier et penetra dans une sorte de balcon. Dabord surprit il faillit se stopper. Quest ce que cetait??? Il neut pas le temps de sinterroger plus. Le combat commençait deja et se retrouva face a plusieurs pies et lalarme fut donnee en quelques secondes. Erco entrevit rapidement la loge ou tronait lOrchal et sut que cetait son objectif. Il ne remarqua pas tous de suite mais apres setre rapprocher de plusieurs metres il comprit que cetait une femme... Il allait donc devoir prouver a Learman que son discour au debut de leur quete etait bien reelle. Erco allait tuer pour la premiere fois de sa vie une femme. Son coeur se crispa un peu et sentit sa tension monte dun cran Y arrivera-t-il?

Pas le temps dy penser plus car Learamn criait lui demandant de regarder en bas. Ce fut alors que Erco prit conscience de larene sous lui et quil apercut deux de ses meilleurs compagnons se battre a mort. Gallen allait abaisser son epee sur Sirion.

Dun geste rapide Erco lascera le visage de son adversaire le tuant sur le coup et cria dune voix forte et pleine despoir pour ceux den bas:

-Gallen!!! Ne fait pas ca!!!.... Je suis la!!!! Tous nest pas perdu!!!!

Et il dut seloigner de la rembarde pour eviter un coup depee et entama une contre attaque fulgurante. Il ajouta sadressant directement a Learamn:

-Tu vois cette escalier? Il doit descendre vers cette maudite arene. Vas y et libere les!!! Maintenant!!!!

Et deja Erco reprenait sa route vers lOrchal, il y etait presque. Il fendit encore deux adversaires avant de se trouver en position de commencer son duel final. Il lacha rageusement le regard emplie de toute la haine accumulee depuis le debut de sa lutte contre lOrdre:

-Enfin nous y voila!!! Etes-vous pret a vous confrontez a votre propre mort?


***

Simultanément a tous cela, Dalamyr dut prendre ses responsabilite. Il avait apres tous ete charge de gerer la securite de larene et des loges la surplombant. Il connaissait par coeur le dedale du repere de lOrdre et savait donc que ces ennemis venaient de la partie la plus improbable. Ils avaient donc echappe a la bete? Cetait incroyable personne ne sen sortait. Cetait le meilleur predateur que lassassin aie put voir. Sespis allait lui faire une montagne de reproche mais ce netait pas le temps pour cela. Il se contenta de dire en selencant vers lq loge de lOrchal:

-Je vais regler ce petit probleme moi meme!


Il il parcourut la distance en une fraction de seconde dans une silence complet. Il se retrouva vite face Erco et ses deux compagnons. Il lentendit parler et ne put que se dire que ce chevallier etait fou. Nul ne pouvait reellement tuer lOrchal, enfin lui oui savait comment. Il netait meme pas sence savoir cela, mais il detenait cette information a force decouter et dobserver. Tous se voyaient dans le langage du corps. Il sourit, mais celui-ci disparut bien vite en voyant Daix. Bien quil etait sur de ne pas connaitre vraiment cette personne, il y avait quelques choses de famillier dans ce visage. Des vieux souvenirs remontaient du temps ou il venait darriver a Minas Tirith. Il devait comprendre!!!

Il se precipita donc vers ce nouveau adversaire dont meme la facon de se mouvoir lui disait quelques choses. Il sut des la premiere passe darme quil faisait face a un homme semblable a lui. Un tueur!

Hrp desole pour le manque daccent, mais jecris sur un ordi de merdre disons le et jai pas le temp de chercher comment les faire Jespere aue cest lisible quand meme Hrp


#Erco #Skaline #Gallen #Mortensen #Sirion #Alarthor #Learamn #Amadeo #Daix #Dalamyr #Warin #Orchâl
Sujet: Colin maillard mortel
Gallen Mortensen

Réponses: 9
Vues: 1134

Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Colin maillard mortel    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 29 Oct 2013 - 14:26
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Avatar-7418

Sepsis se trouvait en retrait par rapport à l'Orchal. Il distinguait l'apparente silhouette frêle de son maitre. Un peu plus loin la canthui Shiva scrutait les yeux enflammés la scène qui se déroulait sous son magnifique regard d'ébène.Cette femme aimait la violence et le sang, Sepsis le nota mentalement, cela pouvait être un talon d'achille.

Le neleg sentit la présence de Swan derrière lui. Éternellement les bras croisés, son sourire suffisant accroché aux lèvres. Sepsis se retourna simplement, le canthui se tendit et on sourire s'effaça quelques secondes. Satisfait de son effet, l'arnorien fixa les deux loques humaines en contrebas. L'Orchal voulait jouer. Sepsis le nota aussi au cas où.....

Le neleg avait ordonné au canthui Dalamyr d ese tenir près en cas de pépin. L'entrée des catacombes avait été renforcée, cet avorton de lefnui Boros en avait la charge, une escouade de ses meilleurs agents en soutien et une ou deux surprises en cas d'intrusions.Sepss avait reçu les différents rapports: Imladris était à leur botte, Pélargir aussi, le Rohan sous contrôle, la situation en Arnor plus complexe, Aldarion était invisible aux yeux de l'Ordre, mais Caleb était un agent rusé. Sepsis aime le travail bien fait , Etelion était toujours à la cité blanche mais impossible de savoir où se trouvait ce nobliau fantoche d'Erco Skaline. Le neleg détestait l'ignorance cela l'agaçait au plus haut point. Un adage rhunien lui revient en tête. Une langue simple sans fioriture. "Soit patient comme le soleil"

Sepsis respira profondément et plongea son regard dans la pénombre pour observer le combat qui s'annonçait

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Complètement désorienté, Gallen se releva le plus rapidement possible. Ses jambes étaient flageolantes mais il fut surpris de constater qu'elles supportaient son poids.
Il était prêt à se battre, Il hurla un bref instant . Puis il stoppa son mouvement . Il souleva ses cheveux collants de crasse, de sueur et de sang pour découvrir le visage émacié tuméfié de son ami Sirion. Le rohirrim le prit par les épaules, heureux de le voir

"Sirion mon ami, ils t'ont eu aussi , mais que t'ont ils fait ces salauds ?"

Gallen ne se voyait pas mais il était dans un état aussi piteux que son compagnon Passeur.

Puis le maréchal du Rohan se tourna vers le balcon. Il découvrit l'Orchal. Il écouta la voix emprunt de force et de chrisme descendre vers lui. Gallen baissa la tête sur l'épisode de lion opulent, il risqua même un regard vers Sirion, la honte le taraudait, il eut presque un haut le cœur.

À la fin du discours de leur ennemi Gallen hurla sa frustration, il cracha littéralement

"Descend te battre, Ordure"

Puis un son guttural presque inhumain sortit de sa bouche déformée par la haine

"AAAAAAH"

Il se rua sur le mur décrépi le frappant de ses deux poings. Ils s'inondèrent rapidement de rouge sang. Puis il fixa Sirion qui lui restait stoïque, mais Mortensen sentit la flamme brûlée chez son ami. Gallen observa la salle , il remarqua l'étendue de la pièce, la dureté du sol. Incroyable, il se préparait à son duel.

C'est donc ainsi qu'il mourrait. Toujours cette litanie

Les images de Lion opulent , de Thorin et Farma s'imposèrent à son esprit. Comme un pantin il s'avança vers Kaya il passa près de Sirion il murmura juste "Désolé vieux frère"

Le contact de la poignée de sa meilleure amie le rassura  . Il la fit tournoyer avec élégance

Il hurla à l'encontre de l'Orchal

"Vous êtes des monstres"

Puis il entendit une petite voix presque diabolique lui parler en son for intérieur: il était temps de savoir ... Oui il était de savoir qui était le meilleur.

Le regard bleu cobalt de Gallen Mortensen plongea dans la regard ébène de Sirion Ibn Halad . Puma reconnut sûrement ce regard celui de la mort , il l'avait déjà vu chez son ami.

Gallen embrassa sa lame comme toujours. Il la pointa vers Sirion.

"À la vie , à la mort Puma. J'aime Farma est mon unique argument pour ce que je m'apprête à faire. Tu es et restera mon meilleur ami. "

Il ménagea une pause. Son regard se durcit encore

"En garde Sirion! Nous allons savoir qui est le meilleur sous peu !!"


Gallen avança d'un pas. La danse écarlate allait reprendre ses droits sous le regards et les rires moqueurs de l'Ordre de la Couronne de Fer.[/b]

#Gallen #Mortensen #Sirion #Dalamyr #Orchpal #Sepsis #Swan #Shiva #Warin
Sujet: Voyage au bout de l'enfer
Gallen Mortensen

Réponses: 6
Vues: 751

Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Voyage au bout de l'enfer    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 11 Mar 2013 - 17:03
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Homme_10

Le maréchal avait les bras tendus enchainés. Il tremblait, car son torse nu recevait sans interruption des gouttes d'eau froides suintant du plafond grossier. Le coup de poing fit de nouveau vaciller le champion du Rohan. Mais dans un nouvel hurlement il se redressa défiant l'ignoble colosse qui le tabassait avec une méthodicité cruelle.

Il lui cracha à la figure

"Je vais te tuer "

Mais aucun son ne sortait de la bouche du bourreau qui inlassablement tentait de détruire le rohirrim. Auncun son et surtout aucune question. Mais pourquoi ne le tuait il pas?? Quel intérêt? Un jeu ? Des informations? mais lesquelles?

Le voyage vers sa dernière demeure, Gallen en était de plus en plus certain avait été long et pénible. Il avait chevauché durant deux jours plein sud avec le sombre Swan puis arrivé aux confin du Rohan , ils furent rejoints par une petite troupe. Gallen fut assommé et ses yeux furent occultés par une cagoule noire ébène.

A son réveil il fut pris de nausées et était attaché à cette foutue chaine torse nu. La peur mélée à la culpabilité et à la rage cohabitaient dans l'esprit embrumé du maréchal déchu.

C'est donc ainsi qu'il mourrait.
Encore cette satanée litanie morbide.Il se rendit compte que le seul visage qui lui manquerait serait celui de sa belle épouse. Ne plus voir sa bien aimée le rendait fou. L'espoir de la soigner était mince mais il était responsable de son état, il devait tenter sa chance.

Gallen eut un sourire intéreiur il se retrouvait dans la même situation que l'Inconnu qu'il avait vaincu il y a près de cinq ans aux portes de la cité d'Eomer. Et Gallen Mortensen fils de Lars était bien décidé tout comme sa némésis de ne pas parler, sa dernière bravade.

#Swan #Gallen #Mortensen #Boros
Sujet: Un nouveau roi au Rohan ??
Gallen Mortensen

Réponses: 1
Vues: 692

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un nouveau roi au Rohan ??    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 20 Fév 2013 - 14:07
Gallen regarda sans un geste ni un mot partir Eradan et Orwen. Le champion du Rohan comprit le desarroi des deux jeunes gens. Il remarqua le fremissement des mains d'Orwen , il avait perdu son père et s'apprêter de nouveau à fuir.

Chose rarissime, Gallen baissa les yeux dans un sentiment patiné de honte de tristesse et de rage.

Le rohirrim fixa un bref instant le dos des deux jeunes hommes. Puis il sortit récupérer les clefs des chaines du prisonnier.

D'un ton solennel, il répondit au guerrier

"Moi Gallen Mortensen, maréchal de la marche est du Rohan jure en cet instant de respecter ma promesse. mais sache que si il arrive le moindre ennui à mon épouse je t'abbats comme un chien"

Gallen eut une boule au ventre. Il faisait le coriace mais il doutait de revenir de son prochain périple .

Puis d'un ton autoritaire il ordonna au geolier de remettre son équipement et ses armes à Rohk. Le rohirrim prit en main l'épée du guerrier de l'OCf et admira sa facture.

D'un ton neutre il complimenta

"Une belle lame"

Puis il lui indiqua

"Tu trouveras mon épouse dans mes appartements , prends garde car j'ai de nombreux ennemis, Rokh"

Puis il regarda le fier soldat du Sud tentant ne pas montrer l'étendue de ses blessures quitter sa prison.

Gallen resta seul un long moment. Sa respiration était difficile .Il faillit tomber et se rattrapa en posant ses mains sur les murs grossiers et humides. La culpabilité, la peur le taraudaient.

Puis avec difficulté il remonta. Il se força à respirer à pleins poumons. Son regard se posa sur ses appartements. Il aperçut une lumière blafarde. Eothain son ecuyer devait être au chevet de Farma.

Tu vas me manquer mon Amour, fut son unique pensée.

Gallen se redressa, et se rendit sur la parvis de l'armuerie. Il entendit un bruit de calvacade et des ordres claqués. Déjà la rumeur croissait, Orwen avait quitté précipitamment Aldburg avec deux cents cavaliers pour des raisons inconnues.

Le Maréchal ferma de nouveau les yeux, il eut un haut le coeur tellment ce qu'il s'apprêtait à faire le désolait. Il aperçut appuyée près de l'enceinte de l'écurie une silhouette encapuchée: Swan.

Sur son promontoire ,Gallen aperçut au loin dans l'aube naissant galopant sur les plaines du Riddermark une petite colonne de cavaliers, c'était Erco.... Un mince espoir vint dans le coeur du rohirrim.Mais lui était perdu.

Prenant son courage à deux mains , le champion du Rohan demanda à faire sonner le cor d'Aldburg.

Le son resonna se heurtant aux murs à demi effondrés. Puis la population arriva petit à petit , surprise par cette semonce.

Gallen découvrit le jeune Fendor accompagné par la maison du Roi. Il lança un regard noir vers Eoseld.

Enfin, sa voix de stentor s'éleva dans le ciel blanchâtre

"Mes amis, Mes compatriotes. La bataille d'aldburg a été gagnée par vous et pour vous. mais à quel prix ? Regardez autour de vous.... Il nous faut un roi légitime en ces noirs instants. Et moi Gallen Mortensen , Maréchal de la marche est déclare que le jeune Fendor fils de Firion est le roi légitime, mon épée est sienne"

Puis il s'agenouille

Au départ chacun fut surpris. puis la foule à son tour s'agenouille devant Fendor. Puis le jeune garçon est acclamé.

Gallen se relève difficilement, il n'entend pas les questions autour de lui. Dans un état second il traverse la foule agglutinée.

Il effectue une réverence à Fendor

"Soyez digne de votre père Majesté. je sens de la force en vous. Suivez votre instinct"

Puis Gallen se dirigea vers les écuries. Il croisa Eoseld. Les deux hommes se toisèrent un instant.

Le maréchal expliqua sombrement

"Je sais"

Puis il continua sa route sans un regard.

La silhouette se redressa à son arrivée c'estait bein ce fameux Swan

Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Swan10

L'agent de l'ordre resta muet. A son coté Kaya, l'épée du maréchal. Silencieux également Gallen monta sur son étalon ébène.

Il était à son tour aux mains de l'Ordre.

#Gallen #Mortensen #Swan #Fendor
Sujet: Dans les prisons dolentes, y avait un prisonnier...
Gallen Mortensen

Réponses: 4
Vues: 867

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dans les prisons dolentes, y avait un prisonnier...    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 3 Fév 2013 - 18:12
Gallen s'arrêta trois fois dans l'étroit escalier qui menait à la geôle de son coriace adversaire de la récente bataille. Arrivé en bas, le maréchal respira profondément, la douleur était forte , très forte. mais plus douloureuse encore était sa conscience qui le taraudait: la mort de Lion opulent, l'empoisonnement de Farma, sa fureur incontrôlée contre Rihils et en dernier lieu il était une marionnette dans les mains de ce Swann.

Il posa sa main droite contre le mur frais du couloir, sa respiration était saccadée, ses cotes en avaient pris un coup. Mais il se redressa , il devait paraitre fort pour son prochain échange.......
Gallen fit ouvrir les portes et il découvrit un spectacle qui lui déplut au plus haut point. La silhouette du Champion du Rohan se découpait dans l'embrasure de la porte. Il avança d'un pas. Eradan et Orwen découvrirent le visage émacié du Maréchal blanc de colère , des cernes étaient apparues sous ses yeux bleus cobalt néanmoins toujours perçants

Pauvres fous mais que faites vous?

Mortensen comprit : les deux hommes torturaient ce Rokh pour obtenir des informations. Les deux jeunes nobliaux avaient compris qu'ils n'y avait un problème.

Gallen s'avança vers Rokh et sa voix de stentor claqua

"Debout Rokh. Soldat je viens te proposer un marché. Je sais que tu suis les règles ancestrales du duel. Elles t'imposent que tu te donnes la mort En occident un ennemi battu peut garder son honneur. Voilà ce que je te propose, je dois partir sous peu du Rohan. mon épouse Farma sera en danger . Si tu t'engages à la protéger pendant mon absence je te promets un duel en bonne et due forme. Si tu refuses , je te tue sur le champ comme un chien. Je te laisse cinq minutes de réflexion"


Puis Gallen s'écarte invitant de la main les deux jeunes hommes de le suivre

"Orwen , Eradan vous avez compris, en coulisse un ordre nommé l'ordre de la couronne de fer agit en coulisse, ils sont partout. Ils ont omnipotents . Orwen , le Rohan est perdu même avec la mort de votre père, je ne peux pa garantir votre sécurité. Prenez deux de mes éoreds et quittez cette nuit Aldburg . Si je reviens , je vous aiderai. Eradan si vous voulez combattre cet ordre , accompagnez le Comte Erco Skaline d'Esgaroth, il s'apprête à attaquer l'ordre, c'est notre dernière chance de les abattre !!"

Suite aux réponses des deux jeunes hommes , le maréchal se rapproche de Rokh et lui demande

"Ta décision soldat?"

#Gallen #Mortensen
Sujet: Avec l'Ordre les choses ne sont pas si simples.
Gallen Mortensen

Réponses: 6
Vues: 961

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Avec l'Ordre les choses ne sont pas si simples.    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 23 Jan 2013 - 16:19
Après avoir ordonné à Léaramn, Amadeo et Thorseld de se mettre sous le commandement d'Erco, Gallen ressentit la fatigue et sa blessure à la jambe le ramena à la réalité brute: le rohirrim avait besoin dun doux et long repos.

Comme prévu il propose à son ami Erco de le suivre dans ses vastes appartements, mais et le comte put le comprendre, le maréchal brûlait surtout d'envie de revoir sa jeune épouse. D'ailleurs Erco connaissait Farma pour l'avoir rencontrée dans des circonstances malheureuses à Edoras lors de l'enterrement de Thénéor.Gallen l'avait laissé aux bons soins du renommé maitre guérisseur de la Maison du Roi: Rihils.

Avec difficulté, le maréchal gravit les marches menant à son logement. Et il découvrit la mine déconfite de son ecuyer le jeune Eothain: le jeune garçon fondit en larmes.

Gallen interrogea du regard le comte.

Il calme Eothain . Puis il avance vers la chambre toujours accompagné d'Erco, il découvreRihils plongé dans des grimoires . Le guérisseur est silencieux.

A l'instant où Gallen pénétre dans la pièce , Farma ouvre doucement les yeux. Des larmes coulent sur son visage lisse. Immédiatement Gallen en grimaçant se met à genoux et essuye avec précaution le visage de sa femme

"Ce n'est rien" balbutie t il.

Farma réussit à sourire faiblement. Dans un murmure elle interpelle le maréchal.

"Je ne pourrai plus chevaucher avec toi mon amour, j'ai perdu l'usage de mes jambes !!"

Gallen se releve à demi sous l'impact de cette triste révélation.

Mais Farma n'en avait pas fini, elle poursuivit mais ne put cette fois réprimer ses sanglots

"Gallen, je ..., je....l'ai perdu... Le bébé"

Le champion du Rohan sentit un froid s'emparer de lui. Il prit Farma dans ses bras

Mais que dire que faire? Il serra longtemps Farma jusuq'à avoir ses bras douloureux. La jeune femme s'endormit emportée par les remèdes du guerisseur.

Gallen regarda tour à tour Erco et Rihils . Le comte avait déjà vu cet air dans les yeux du rohirrim et cela n'envisageait rien de bon.

Toujours grimaçant Gallen sortit de la pièce suivi des deux hommes. Il essuya ses yeux remplis de larmes avec rage.

Il sentit une colère noire s'emparer de lui. Il renversa tous les vases avec violence et il hurla sa rage d'un cri guttural.

"Tous...Je les tuerai tous Erco...Tu entends .....J'arracherai leurs coeurs ...Tu m'entends..... Je planterai leurs têtes sur des piques.....Tu entends"

Le maréchal proche de l'hystérie criait de plus en plus fort

"Ces hommes, je les détruirai, je tuerai leurs amis, leurs enfants"

Gallen ponctua sa diatribe en frappant du poing le mur.Puis il se tourna vers Rihils , son regard était proche de la folie. Il pontait du doigt le guerisseur

"Vous...Vous qui êtes le meilleur guerisseur du Rohan, vous n'avez pas pu sauver mon enfant....Vous..... MENSONGE"

Puis Avec vivacité Gallen fonça vers Rihils malgrè sa blessure. Il empoigna le guerisseur par le col et le poussa contre un mur. Emporté par sa rage, il met son avant bras sous le gorge de son compatriote eberlué et surpris de la violence de Moretensen et le soulève littéralement

"Parle...C'est toi qui est RESPONSABLE. Parle ou Je te TUE"

La situation s'était aggravée, Gallen était à deux doigts de tuer Rihils. Qu'allait faire son ami??

#Gallen #Mortensen #Farma
Sujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin
Gallen Mortensen

Réponses: 43
Vues: 6290

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 24 Déc 2012 - 13:50
Usul leva haut son épée, mais Rimbold à son habitude esquiva avec vivacité. Il réussit même a blesser de nouveau l'orc au niveau de l'épaule. Hèlas le porte étendard emporté par son élan trébucha sur un cadavre. L'arme dèusulk s'abattit avec force sur le casque ouvragé du rohirrim. Il tenta d'attenuer le coup mais il était hélas porté. l'orc accentua son avantage et il faucha d'un immense coup d'épaule Rimbold.Il s'effondra le visage couvert de sang sur le coté. Usul hurla de nouveau vers les cieux. Plongé dans les bourrasques de neige , l'immense créature ressembalit à un monstre d'Antan.

Amadeo sentit sa vigueur revenir, il se mit à genou . Puis etonnemment ses muscles se remirent en marche. Hèlas à chaque endroit où se posaient ses yeux la mort était présente. La Porte était perdue, les derniers rescapés se retiraient vers le bastion sous les ordres d'Harding toujours vaillant.Seuls les naugrims tenaient leur positions, mais ils étaient contournés par les assaillants.

Mais Amadeo avait un duel à terminer.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Avataredoras

Graham avançait comme un zombie , il semblait hagard..... Ses pas rendus lourds par la neige le rapprochait des portes de la Cité éventrée. Régulièrement le maitre d'armes s'essuyait avec vigueur les yeux attaquer par les flocons agressifs.

Graham allait affronter son destin

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Gallen en echo à son mentor s'essuyait avec rage ses yeux. La tempête de neige devenait effrayante. Le maréchal assistait avec desarroi à la chute de sa cité. Gallen respira à pleins poumons. C'était fini , ils avaient perdu. Ils étaient à peine une poignée , la maison du Roi et quelques vaillants guerriers.

Une bourrasque encore plus violente fit voler sa cape d'hermine. Son regard bleu cobalt aperçut un guerrier aux armoiries  taditionnelles levait haut une hallebarde.

Perdu pour perdu, Gallen se chargea d'épauler ses compagnons. Il mit Lars au galop. Il atteignit son comparse et reconnut Thorseld. Lelion d'Isen effectua un coup d'estoc parfait et Galthran tenta désespérement de contrer l'attaque mais la lame aigisée pénétra dans la hanche droite du chef des pies, Son torse prit un angle étrange. Sa main droite heurta le sol cotonné de blanc. Ses yeux devinrent vitreux et il s'étala de tout son long . Ses ongles fouettèrent un instant le sol glacé.

Galthran était mort. Gallen arriva au moment où trois pies se jettèrent sur le bouclier d'Edoras.Le maréchal stoppa de son épée la curée. Les deyux hommes se regardèrent un bref instant avec respect. Il récupèrent uen monture pour Thorseld et continuèrent à parcourir le champ de bataille, impuissants devent la marée humaine aux couleurs sombre qui pénétrait l'antique cité d'Eomer.

Le jeune Léaramn rejoignit le duo. Il vait vaincu son ennemi.Gallen aperçut le regard déterminé du cavalier du Rohan, Le champion du Rohan avait déjà vu cet éclat dans le regard de certains guerriers, Léaramn venait de vivre un isntant important.

Le maréchal ne put ajouter un mot car un cor retentit suivi du vacarme carctéristique d'une chevauchée. Gallen tourna son regard vers cette arrivée impromptue craignant des renforts ennemis et il découvrit l'étendard d'Esgaroth.

Dans un murmure il dit simplement

"Erco, mon ami"

Hélas, Gallen comprit que cette riposte ne serait qu'un coup d'épée dans l'eau , car la neige engluait les chevaliers, leur élan serait bientôt brisé. Mais gallen ne pouvait se résoudre à laisser son ami mourir seul.

De nouveau il rallia à lui ses hommes, à peine une vingtaine répondirent. Le maréchal scruta chaque visage pour les incruster dans sa mémoire. Ils les envoyaient à la mort mais il était maréchal c'était malheuresement son rôle.

Mortensen souffla de nouveau avec un regard vers Léaramn, Thorseld et Eoseld qui comprendraient que c'était un sacrifice certes necessaire mais un sacrifice néanmoins qu'allait leur demander le Champion du Rohan.

Sa voix de stentor s'éleva

"Hommes du Rohan, voyez ces hommes là bas, ils viennent défendre notre cité et nos valuers. Allons nous les laisser combattre seuls. Moi gallen Mortensen Maréchal de la marche Ouest je répond Non!!!

C'est ainsi que je mourrai, cette litanie revint de nouveau à l'esprit de Gallen.

Il poursuivit alors

"Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi"
Puis Mortensen mit Lars au galop, fixant l'étendard d'Erco Skaline son ami. Sûrement sa dernière charge.

#Gallen #Mortensen #Graham #Thorseld #Learamn
Sujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??
Gallen Mortensen

Réponses: 49
Vues: 4658

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 16 Nov 2012 - 15:08
Aux pieds de son vainqueur, tel gisait lamentablement Gallen Mortensen. La douleur était atroce. Le rohirrim avait pourtant en partie atténuer la force du coup mais un moment de faiblesse l'avait condamné, son corps l'avait trahi. Avec un rictus de douleur, Gallen fixait le visage lisse de l'agent de l'ordre. La volonté se lisait dans le regard encore enflammé du maréchal. mais au dessus de lui, triomphateur l'homme du Sud le jaugeait et s'apprêtait à donner le coup de grâce. Mais emporté dans son euphorie, Rohk n'entendit pas le sifflement rauque qu'effectuait Gallen entre ses dents. Il n'était pas un rohirrim pour rien , il faisait corps avec sa monture, Lars. Rohk perçut une ombre fondre sur lui il dut se décaler. Lars appelé par son maitre et ami volait au secours du champion du Rohan. Profitant de cette arrivée imporomptue, Gallen força sur sa jambe valide. La douleur se transforma en un kaléidoscope de couleurs , mais le rohirrim tint il avait déjà prouvé maintes fois ce que volonté signifiait. Sa main gauche attrapa dans un effort ultime l'encolure de son étalon Puis en mouvement élégant il se hissa rapidement, il en profita dans un mouvement techniquement parfait du poignet pour laisser un estafilade sur la joue gauche de Rohk. Perché sur son destrier, Gallen aurait pu achever d'un coup précis son adversaire mais il respectait trop les règles du duel. Il se contenta de déclamer

"Rohk, si tu veux continuer ton combat, trouve toi une monture, car je dois me rendre en un autre endroit"


Puis sans un regard pour son brillant asaillant, il éperonna de sa jambe valide lars. Un rohirrim aux armoiries sombre le chargea. Gallen fonça droit sur lui et Kaya s'abattit. La course du maréchal fut à peine ralenti. Son enenmi par contre parcourut quelues mètres puis vida les étriers il glissa mollmernt de sa selle de cuir et mourrut dans un gargouillis horrible face contre terre.

Galle fit tourner sur li même Lars pour embarsser du regard la bataille et il leva haut son épée dans le ciel mausade Sous l'effet du froid, chacun deses mots était acompagné d'une buée blanchâtre épaisse

"Ralliez vous à moi Compagnons, vers les murailles!!"

Gallen éperonna de nouveau Lars, il défit avec facilité dx autres adversaires.Sans ralentir la maréchal prit au vol un javelot planté dans le sol. Le champio du Rohan ne pouvait pas apercevoir Thorseld mais il vit au loin deux hommes se battre à mains nues, mais il remarqua les armoiries vertes d'un des guerriers, il ignorait que c'était Léaramn. Gallen visa avec attention mais sa jambe le gêna. Néanmoins le javelot jaillit avec force et tomba à quelques centimètres d'Aaron. Espérons que Léaramn profite de ce temps de répit.

Gallen hurla vers chacun

"Sortez de là , vers les murailles"


Puis le Maréchal fonça vers Aldburg qui grossissait à chaque seconde qui le rapprochait de sa cité. Il aperçut la porte de la ville éventrée. L'hallali commençait Pour leur salut Hogorwen devait mourir. Jusque là il fallait gagner du temps et.... survivre.

#Gallen #Mortensen
Sujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??
Gallen Mortensen

Réponses: 49
Vues: 4658

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 22 Sep 2012 - 19:44
Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Bataill5

Gallen semblait partout, il rassurait une famille , il échangeait quelques mots avec les soldats. Il avait un mot pour chacun leur rappelant qu'ils combattraient pour leur liberté et celle de leur proche et non pour un quelconque roi ils étaient les véritables défenseurs du Rohan en ces heures sombres.Le maréchal resta un instant à scruter le renforcement des portes de la cité sous le commandements de ces petits êtres qui étaient peut être leur carte maitresse. Il observa le jeune Orwen toujours aussi motivé, il pourrait faire un excellent souverain. Gallen s'en voulut d'avoir de telles pensées.

Les éclaireurs furent envoyé sur la route d'Edoras pour parer à toute attaque surprise. Une bonne initiative.

Puis il monta vers ses appartements, il revêtit son armure en silence, Eothain aiguisa Kaya . Il récupếra son javelot , sa lance et son bouclier, il logea son heaume au creux de son bras gauche. Puis il avança d'un pas lent vers la couche de son épouse. A son chevet Rihils le guérisseur de la maison du Roi. Farma était plongée dans l'inconscience. Les regards de deux hommes se croisèrent. Rihils resta imperturbable, rien ne transpirait de ce guérisseur. Le maréchal embrassa tendrement Farma. Celle ci frémit légèrement, il eut un sourire.

Puis il lui glissa à l'oreille

"Je serai de retour bientôt mon ange et nous vivrons notre amour tous les trois....."


Gallen enleva une boucle blonde qui se trouvait sur le visage de sa belle. Il croisa de nouveau le regard de Rihils. Les mots étaient inutile. Il sortit prestement sans un denier regard.

Les yeux du Maréchal lançait des flammes, la bataille commençait déjà pour lui. Eothain s'était rendu dans les écuries pour seller Lars.

La brume se levait en cette fin de journée. Étrange. Le terrain serait humide, donc pas idéal pour une charge de cavalerie. Gallen haussa mentalement les épaules devant ces considérations, ils devaient vaincre ou mourir.

Léaramn avait effectué sa mission avec zèle, cinq cent cavaliers attendaient piaffant d'impatience. Le maréchal effectua un signe de tête respectueux vers la maison du roi et un sourire vers Thorseld.

Il respira un grand coup et il demanda à Eogam qui resterait dans l'enceinte de la cité avec les gardes d'Aldburg de sonner la cloche de la cité d'Eomer.

Chacun se tourna vers le maréchal, stoïque.

Sa voix de stentor s'éleva alors

"Femmes et Hommes du Rohan. la bataille qui se prépare est cruciale, le sort de notre contrée en dépend. Voyez, nous ne sommes pas seuls, nos amis nains nous ont rejoints. Bientôt lorsque le doute vous torturera l'esprit pensez à la nuit des lances noires, aux rohirrim innocents morts pour ne pas être d'accord. Vous vous battrez pour votre liberté et celle de vos enfants"

Il leva le poing

"Pour le Rohan"

La foule reprit son cri.

Le maréchal s'avança il monta avec dextérité sur Lars. Il leva de nouveau le poing, Eoseld à ses cotés, tout comme Fendor et partit au galop en criant de nouveau

"Pour le Rohan"

Les fils des plaines du Riddermark partaient de nouveau vers leur destin.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il suffit de quelques minutes pour rejoindre la tour de garde détruite, le campement fut monté promptement. L'attente commença. Un foyer fut allumé discrètement. Ce fameux silence avant la bataille.A son habitude Gallen alla voir chacun pour l'encourager. Puis il se retrouva près du feu. Il eut de nouveau un regard inquiet vers cette saleté de brouillard opaque. Puis il sortit de ses fontes un peu d'herbe que Etelion son ami lui avait donné à Minas Thirith. Mortensen n'était pas un grand consommateur d'herbe à pipe, mais il se disait que ce moment en valait bien un autre et pensait à son ami hobbit le rassurait. Il avait cruellement besoin de sa bonne humeur en ces instants funestes.

#Gallen #Mortensen #Rihils
#Farma
Sujet: Le serment d'Aldburg
Gallen Mortensen

Réponses: 16
Vues: 1881

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le serment d'Aldburg    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 15 Aoû 2012 - 23:12
La salle du trône qui avait été érigée par le Roi Eomer lui même au temps de la splendeur était simple, c'était une salle au milieu de laquelle se situait une table de bois simple. Seul un siège avec un dossier plus élevé montrait la place du maréchal.

Gallen Mortensen fils de Lars était assis en ces heures sombres à cette place, il observait la carte du Rohan qui était étalée de tout son long.

A ses cotés debout le cavalier du Rohan Léaramn qui avait choisi quatre gardes fidèles, il sera le garant du bon déroulement de cette réunion.

Toujours assis, le maréchal d'un geste de la main, il demanda au jeune homme de s'approcher pour entendre ses recommandations

"Léaramn, pas d'esbroufe, les naugrims seront armés, on dit qu'ils ont le sang chaud mais ce sont nos alliers Tu pourras demander la parole si tu le veux. Mais mesure tes mots, Je veux que tu surveilles Orwen et Eoseld, je ne veux pas qu'il s'entretuent"

Gallen fixa de son reagrd bleu acier le jeune homme pour savoir si il vait bein compris. puis il sereplongea sur l'étude de la carte;

Un brouhaha parvint aux oreilles des rohirrims . Gallen prit une grosse bouffée et se leva.

La porte s'ouvrit laissant entrer Hadhod Croix de fer et sa suite. Immédiatement Gallen fut surpris par la puissance dégagée par les nains. Il étaient un peu indisciplinés, mais ils s'assirent enfin.

Le maréchal posa son regard sur les haches de mithril étalées devant les naugrims. Il eut un frisson  dans le dos.

Puis il s'avança et chose étonnante, il mit un genou à terre devant le roi de la Moria

"Roi Hadhod de Croix de fer, je vous remercie de votre venue.Votre aide permet de renouer avec les alliances ancestrales. Moi Gallen Mortensen, Maréchal de la troisième marche vous remercie au nom du peuple du Rohan. Votre bras nous réconforte dans notre lutte. Vous êtes à Aldburg plus que bienvenu"

Puis Gallen se releva et retourna s'asseoir.

Eoseld et Fendor entrèrent , Gallen ne se leva pas mais les accueillit simplement d'un signe de tête . En dernier lieu Orwen et son porte étendard firent leur apparition.

Les portes se refermèrent en un bruit sourd. Le maréchal avait en face de lui le roi de la Moria et sa suite. A sa gauche Eoseld, a sa droite Orwen.

Il se leva lentement s'éclaircit la voix

Et tel un stentor commença

"Nous remercions nos amis nains de leur aide en ces temps troubles"

Gallen eut de nouveau un sourire vers la délégation naine

Puis il reprit d'un ton moins amical

"Nous sommes réuni en ce jour fatidique car le souverain du Rohan marche sur Aldburg. Moi maréchal en poste ne peut l'accepter, je protégerai cette cité et ses habitants jusqu'à la dernière goutte de mon sang Et pour des raisons que je ne peux exposer ici, Hogorwen doit quitter le trône d'Edoras. Mais je rappelle qu'il est à l'heure actuelle le roi légitime du Rohan. Notre combat est illégal  il sera surement perçu comme une trahison. Autour de cette table nous avons deux hommes qui réclament justement ce trône, Orwen fils d'Hogorwen, et Fendor prétendu fils de feu le roi Firion.

Avant la bataille qui approche nous devons savoir si chacun va combattre pour des bonnes raisons. Orwen vous avez outrepasser mes ordres récemment pour le panache voire des gamineries, certes vous avez montrer de la grandeur et du courage mais pour quel résultat , vous revenez la queue entre les jambes avec votre père aux trousses , est ce des agissements de roi? Et toi Eoseld de la maison du roi tu autorises un jeune garçon de 11 ans s'autoproclamait roi du Rohan sans apporter aucune preuve; tu veux que le peuple te suive sans comprendre? Prendrais tu les rohirrims pour un troupeau de moutons apeurés? Je ne mets pas en doute votre bravoure mais je ne confierai pas la vie de mes hommes pour des parvenus qui pensent avant tout à leur pouvoir et non au Rohan et ses valeurs


Les yeux de Gallen étaient enflammés, il y avait été fort mais l'heure n'était pas aux rond s de jambe il fallait savoir ce que chacun avait dans le ventre.

#Learamn #Gallen #Mortensen #Hadhod #Eoseld #Fendor #Orwen
Sujet: Trouver l'espionne...
Gallen Mortensen

Réponses: 41
Vues: 2817

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Trouver l'espionne...    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 14 Avr 2012 - 12:19
Gallen avançait , perturbé, il répondait à peine aux signes de tête respectueux de ses soldats.Le maréchal parcourra les rempart de la citadelle, il avançait d'un pas rapide et martial vers les geôles.
la rumeur avait enflé, l'espionne avait été repéré par un certain Léaramn, un garde royal d'Edoras.

Juste avant de franchir le porche de la prison, Gallen observa les tumultes du ciel bleu glacé, réponse aux affres de son âme

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

La jeune femme resta silencieuse un instant.

Puis sa voix étonnamment calme et douce s'éleva dans la petite pièce

"Je veux vous parler car malgré notre première rencontre j'ai confiance en vous"


Elle ajouta avec un mince sourire

"Désolé pour la blessure"

Puis elle poursuivit rapidement

"Oui, j'ai tué mais j'ai des bonnes raisons. je travaille pour un ordre secret très puissant, il retiennent ma sœur. Aidez moi et je vous relèverai tout, je vous en supplie "


Lena semblait sincère, presque implorante

-------------------------------------------------------------------------------------------------

La lourde porte de bois s'ouvrit et le maréchal de la marche Est entra dans la ellule. Il fixa Léaramn et sa voix puissante l'interpella

"Léaramn, je suppose. Très bon travail. Mais je vous charge d'une autre mission ; rejoindre Eogam sur les remparts. Je me charge de tout ici"

Puis il lança un regard assassin à Léna

Celle-ci eut un frisson et hurla

"Non jeune seigneur ne me laissez seul avec cet homme !!"

#Gallen #Mortensen
Sujet: Dix de der pour la petit prince !!
Gallen Mortensen

Réponses: 2
Vues: 868

Rechercher dans: Aldburg   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dix de der pour la petit prince !!    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 2 Avr 2012 - 23:32
Gallen avait passé la journée avec Farma. Il semblait avoir retrouvé son épouse. Il hésita longtemps, ressassant les paroles de son amour : la solution était  peut être dans la fuite avec Farma et son enfant.

Gallen méditait assis dans son siège confortable , fixant Farma qui se reposait encore affaiblie par son empoisonnement.

Puis il entendit des cris, le maréchal ouvrit en grand la fenêtre et il les perçut plus clairement: les pleurs, les hurlements  de désespoir , les cris de colères dus à la mort de nombreuses personnes, des femmes des enfants essentiellement. Ce fut comme un uppercut. Certes il n'était plus un passeur mais il était et restait le Champion du rohan, maréchal de la marche Est du Rohan, il avait dédié sa vie, son âme à la défense du Riddermark et son peuple, sa contrée avaient besoin de lui.

Il revétit sa tunique rouge cramoisie, ses bottes marrons de cuir souple, il ceignit son fourreau ouvragé et couvrit ses épaules de sa cape d'hermine.

Il appela Eothain et lui ordonna de s'occuper de son armure il en aurait bientôt besoin.

Farma ouvrit les yeux et tenta de se relever, elle sentit une douleur aiguë au niveau de ses jambes et sa tête retomba lourdement sur les oreillers de soie.

Gallen s'approcha de sa jeune épouse, il se posta à son chevet

"Repose toi mon amour je m'occupe de tout"



Dame Farma grimaça un sourire

-----------------------------------------------------------------------------------------

D'un pas décidé Gallen avançait dans les couloirs de la légendaire Aldburg.
Mortensen était de retour

-------------------------------------------------------------------------------------


Le maréchal arriva au niveau des remparts. Il essayait de se donner constance mais son visage tuméfié contredisait sa démarche si sûre et surtout son regard était froid.

Gallen monta rejoindre son capitaine Eogam. Le colosse ne montra pas sa surprise devant l'arrivée de son supérieur mais néanmoins ami.

L'ancien passeur resta silencieux, il fixa les plaines blanchies par le gel. Il regarda la buée sortir de sa bouche. Puis il resserra sa cape. Un froid à fendre les pierres: Gallen ne se rappelait plus d'avoir connu de tels frimas.

Puis il s'informa auprès d'Eogam qui lui résuma la situation et elle n'était pas bonne: l'arrivée d'Eoseld, l'arrivée de Réfugiés , l'empoisonnement de Farma et d'autres,la victoire d'Hogorwen au gouffre d'Helm. Mais  dans ce lot de mauvaises nouvelles , une bonne l'auteur des méfaits avait été appréhendé par un certain Léaramn. Eogam vit un éclair dans les yeux du maréchal.

Puis Gallen observa de nouveau l'horizon.

Quelques minutes plus tard, des cavaliers hagards arrivèrent. Un oriflamme flottait au vent, les anciennes armoiries du Rohan.

Eogam éberlué murmura

"Oh non !!"

La poignée d'hommes arriva en contre bas. A leur tête le jeune Orwen


Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! Prince12

Gallen les regarda un long moment. Puis  sa voix de stentor s'éleva

"Orwen. je vous avais prévenu avant votre vendetta. Que venez vous faire à Aldburg?? La guerre vous suit elle?? Amenez vous donc de nouveau le désespoir et le sang à Aldburg. Allez vous me demander asile? Pourquoi accepterai je??"

Le ton du maréchal était implacable. Eogam fixait son supérieur avec stupeur. Mais Gallen impassible fixait le jeune homme.

Quelle serait la réponse du jeune Prince??

#Gallen #Mortensen #Farma #Orwen #Eogam
Sujet: [Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien...
Gallen Mortensen

Réponses: 14
Vues: 1614

Rechercher dans: Dol Guldur   Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien...    Tag mortensen sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 1 Nov 2011 - 20:06
Erco Skaline stoppait les vagues d'agents sombres, le comte n'arrivait plus à compter les ennemis abattus. Puis plus d'assaillants. Le silence. Mâtin se permit un long soupir. Il ressentit un début de lassitude. Ses yeux délavés tombèrent sur la lame de son épée ensanglantée. Il entendait dans son dos les cliquetis du duel entre l'elfe et Poulain. Au ralenti, il tourna son visage buriné vers la scène grotesque qui se jouait. Le rohirrim fut anéanti.Il s'élança vers le lieu du drame mais jamais il ne sera jamais aussi rapide.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------

Gallen suait sang et eau. pourtant il avait usé de tout son talent, toute sa dextérité mais rien à faire. Kaya ne trouvait que le vide et chaque coup d'épée de Lammath mettait le passeur en danger.Chacune de ses passes d'armes devenaient des jeux d'enfants: Gallen se représente comme un petit enfant jouant avec une épée en bois avec son camarade . mais l'épée de sa Némesis n'est pas en bois, elle est sertie de joyaux mais surtout acérée comme un rasoir. La rapidité et la fluidité des gestes de l'elfe touchait au merveilleux. Si Gallen était le danseur de guerre, Lâmmath était l'artiste de l'épée. De nouveau, il fut acculé. Le rohirrim sentit le  mur froid de la citadelle maléfique.

Poulain était épuisé, la sueur brulait ses yeux.

La tête dans le coton et dodelinant , le maréchal écouta l'ultime sentence de l'elfe. mais le regard expérimenté du guerrier elfe aurait pu remarqué la main gauche du rohirrim. Poulain serra de toutes ses forces son arme blanche. Ce geste était en contradiction avec le visage soumis du passeur.

Les yeux cobalt du maréchal fixaient la pointe de l'épée avec lassitude. Puis en une seconde son regard changea , ils devinrent enflammés de nouveau.


La voix pâteuse mais déterminée de Gallen s'éleva


"Je vais te montrer ce que volonté veut dire"

Lâmmath eut pour la première fois un instant de surprise mais son geste d'une fluidité  superbe propulsa la pointe de son épée vers la gorge offerte du rohirrim.

Avec force , Gallen lança sa tête vers l'épée fulgurante mais il déplaça son cou légèrement vers la gorge. L'arme de l'elfe déchira le coté droit du cou de Gallen, mais la carotide n'était pas atteinte.Poulain essaya de ne pas s'évanouir sous l'effet de la douleur  . Puis son arme gauche se leva avec rapidité. Le rohirrim accompagna son geste d'un hurlement se souffrance. L'elfe comprit la manœuvre mais un instant trop tard et Lâmmath perdit du temps précieux à retirer son rame du cou de son adversaire.

La main gauche s'engouffra avec force dans l'aine droite de l'elfe. Immédiatement un flot de sang rubicond jaillit. L'elfe sans un mot s'effondra comme un château de cartes.mais Gallen ne le vit pas, il s'était effondré lui aussi, un flot de sang noir coulait dorénavant de son cou.

Erco arriva près de son compagnon. Avec célérité , il mit un morceau de sa manche sur la gorge de Poulain. Puis il le mit sur ses robustes épaules. Il mit un coup de pied rapide dans le corps flasque de l'elfe.

Puis Mâtin repartit vers la sortie de la citadelle maléfique. Il sauvait à nouveau Gallen

------------------------------------------------------------------------------------------------------


Fennec et lièvre firent un geste rapide à Loup. Fennec compta jusqu'à cinq et les trois passeurs s'engouffrèrent dans la pièce. Juste à cet instant, le cri de Gallen déchira la citadelle. Les trois passeurs en professionnels avertis en profitèrent. Fennec chargea avec fureur, Lièvre le couvrait de ses traits précis.Loup traversa avec rapidité la pièce il en profita pour occire deux agents sans réduire sa vitesse. Le jeune assassin fonçait dans les couloirs, son souffle maitrisé, il s'élança vers un escalier, il les grimpa avec agilité et aperçut deux silhouettes accroupis au fond du couloir.Qui était ce??

Ennemis ou amis ??

#Lammâth #Gallen #Mortensen #Daix #Erco #Skaline
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: