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Une Ombre sur Imladris... | |
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Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Sam 22 Déc 2012 - 4:40 | | Les quatre elfes se trouvaient en haut d'une colline surmontant la vallée de Fondcombe...La cité magnifique se dressait devant leurs yeux, l'hiver ayant échoué dans sa tentative d'emprisonner la rivière et les cascades d'eau sous la glace. - Magnifique, n'est-ce pas? -la voix d'un des elfes se fit entendre, mélodieuse comme le murmure d'un ruisseau. -Oui, mon frère. J'ai hâte de découvrir l'ancienne demeure d'Elrond, et partager un verre de miruvor devant un feu de cheminée...- Bientôt!-Le premier elfe sourit, dévoilant ses dents blanches.- Bientôt...Imladris sera à nous. Son compagnon sourit à son tour, et passa sa main sur sa tunique afin d'enlever les flocons de neige qui s'y étaient accumulés. Sa tenue était noire et blanche. - Spoiler:
La soif de vengeance, de richesses et de pouvoir était plus rare chez les elfes que parmi les autres races, mais il existait néanmoins des êtres corrompus dans ce peuple. Disposant de la longévité, sagesse et agilité de leurs confrères, mais les utilisant pour accomplir des choses sinistres, ces elfes là étaient particulièrement dangereux. Thorontur et Daugion faisaient partie de cette catégorie. Guerriers redoutables, mais critiqués par leurs anciens supérieurs pour leur moralité douteuse et cruauté, ils avaient été des recrues faciles pour l'Ordre de la Couronne de Fer. Leur grand jour était venu. Une fois Imladris entre les mains de l'Ordre, ils obtiendraient des rangs reflétant leur potentiel... Les deux autres elfes avaient ignoré la conversation entre Thorontur et Daugion. L'un d'eux portait une cape noire, une capuche dissimulant ses traits, laissant néanmoins paraître une longue chevelure blonde. Une épée magnifique pendait à sa ceinture, la garde indiquait qu'il s'agissait d'un ouvrage elfique des anciens temps. - Spoiler:
Il s'approcha de son compagnon en boitant. -Aujourd'hui, ils comprendront à quel point les cités elfiques sont fragiles...
- Ils comprendront beaucoup de choses...-Lammâth sourit sans joie- Rassemblez les hommes. Thorontur siffla longuement, et des silhouettes apparurent parmi les arbres...toutes vêtues d'uniformes noirs et blancs. Au loin, dans la cité elfique, le bruit de sabots se fit entendre: le seigneur Sombre-Chêne revenait de sa mission d'éclairage... #Daugion #ThoronturMembre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Sam 22 Déc 2012 - 19:59 | | Ald'ar observait silencieusement la cité elfique . Fondcombe , ville éternelle , demeure du seigneur Sombre-chêne , joyau des elfes. L'homme eut un sourire en coin , dans quelques heures elle tombera entre les mains de l'Ordre de la Couronne de Fer . Aujourd'hui le début de son destin se réaliserait , son rêve d'une nouvelle civilisation pourra prendre forme , une civilisation plus juste , sans injustices ou pauvreté et une société sans elfes , sans ces créatures se croyant au dessus de tout , certes il y avait des représentants de cette race dans l'Ordre , mais Ald'ar ne les aimait pas beaucoup , après tout le guerrier n'embrassait pas toutes les opinions de l'Ordre mais avait pris le chemin qu'il trouvait le mieux pour lui . Il avisa deux nains un peu plus loin , ceux là il ne les aimait pas beaucoup , ilne les détestait pas autant que les orques mais quand même , ils n'étaient que des horribles créatures sans cervelle , aucune sagesse n'émane de leur petite tête hideuse. Considéré comme un vétéran , beaucoup d'hommes respectaient Ald'ar et le considéraient comme un exemple , ils étaient même prêt à se battre sous sa coupe alors qu'Ald'ar n'avait aucun grade bien su'il fut très apprécié par les officiers. Il s''approcha des nains et lança: -Je compte sur vous pour garder un certain honneur au combat , et pour essayer de garder intact les manuscrits elfes les plus importants , la sagesse de nos ennemis est toujours bonne à prendre.
Avec un rictus méprisant le nain lui répondit d'une vois dédaigneuse. - Je ne crois pas que vous soyez qualifié pour nous donner des ordres Homme.
- Je pense que vous m'avez mal compris , c'était prévisible , j'aurais dû savoir que pour vous le mot " sagesse" est incompréhensible. -La sagesse elfe doit être brûlée car elle est mauvaise.
Le nain s'avança d'un air menaçant -Ho il est vrai que les nains sont très sages . Dites moi que contient votre sagesse à part les mots " Manger , Boire , Bière et Violer "
C'en était de trop pour le nain qui dégaina , son ami leva sa haché , en voyant ce spectacle des hommes affiliés à l'OCF vinrent se placer derrière Ald'ar afin de le soutenir. Ce dernier ne fit d'ailleurs aucun geste. -Il serait bien dommage de voir le sang couler avant le début de la bataille. Le seigneur Lammâth pourra certainement régler ce conflit.
Le nain fut parcouru d'un frisson trahissant sa crainte du chef de l'armée. -Serait-ce une menace Omenuir?
-Non ,une mise en garde.
-Si cela n'en tenait qu'à moi je vous couperait en deux sur place.
-Mais il se trouve que ça n'en tient pas qu'à vous.
-Sur le champ de bataille personne ne pourra me soupçonner de vous avoir tuer .
Alors Ald'ar murmura à l'oreille de son interlocuteur -Ainsi vous ne me voulez pas comme ami , quel dommage... pour vous.
L'homme savait qu'il devait rester sur ses gardes pendant la bataille pour ne pas être tué par derrière par ces chiens mais il savait qu'en face-à-face le nain n'avait aucune chance , il lui tourna les talons , balaya d'un geste , les flocons qui se déposait sur son armure et vérifia que son épée était bien à sa place . Cela allait très bientôt commencer et à ce moment Ald'ar n'aurait aucun pitié pour ces elfes qui vivaient comme des rois alors que d'autres crevaient la faim. Le monde actuel allait s'écrouler , les hiérarchies seront bousculés. Elfes ,orques et les nains gênant seront éradiqués , tels étaient les pensées de cet étrange guerrier. The Young Cop
Dernière édition par Learamn le Dim 26 Avr 2020 - 22:47, édité 2 fois |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Lun 24 Déc 2012 - 12:12 | | Lammâth fixait de ses yeux ébènes, la cascade dont le son resonnait sur les rochers alentour. La quiétude régnait en ces lieux. Sa vision parfaite observait Imladris, la précieuse, le joyau des elfes. Lammâth, un nom qui lui aussi devrait être synonyme de candeur et de bonté, mais à cause d'Elrond de Fondcombe cela ne sera plus jamais. Lui, le guerrier elfique maitre des épées, il avait été l'ombre de celui que beaucoup considérait comme un elfe parfait. Une gageure lui Lammâth le savait, Il était jaloux de ses prestations martiales.N'avait il pas lui ,Lammath réussit à combattre seul à seul de longues minutes Sauron armé de son anneau. Mais cet acte légendaire avait été effacé des tablettes, son nom trainé dans la boue. Nul elfe ne devait prononcé plus son nom. Pourquoi cela ? Parce lui , Lammath qui n'avait jamais rien demandé , voulait juste gardé près de lui son amour qui voulait quitter les Terres du Milieu. Et pour la garder il l'a tuée. Et quelle fut la réaction de son mentor, l'humiliation , l'exil .......Ironique venant d'un elfe qui préférera sa fille au règne elfe.... Lammâth était dorévant un nom craint par certains elfes millénaires aux faits de ce drame, une sorte de croque mitaine. Un nom effilé comme une épée. Mais un elfe cristallisait la haine de Lammâth: Sombre chêne, le sage, lui connaissait la passé glorieux de Lammâth, il était le seigneur de Fondcombe, il en serait le dernier, ce "Sage" qui vaiut donc bien des secrets pour son peuple...... Lammath avait en partie assouvi sa haine en assassinant Adanael de Bois doré un rôdeur célèbre ....Il lui avait laissé une épée, un avertissement pour Imladris: Lammâth était de retour , vous mouurez tous. L'elfe entendit des propos échangés entre Al Dar et des nains, l'humain aurait pu faire un bon canthui si il était moins prompt à la provocation, ce n'était qu'un humain de toute façon..... Le reflet du guerrier éclata en une mosaique rougeatre dans le rubis décorant sa lame en mithril, il leva simplement son arme parfaite et suivi Trois cents guerriers noirs et blancs lui emboitèrent le pas.... La bataille d'Imladris commençait en cet instant #Lammath #Lammâth |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Mar 1 Jan 2013 - 12:14 | | Après une longue marche dans la belle cité, Sighild et Albérick retournèrent dans leurs appartements afin de prendre tout le repos nécessaire. L’heure de l’affrontement était proche. La jeune semi-elfe n’était pas rassurée de savoir que son père présent, et à l’inverse, Albérick avait peur pour son enfant. Tous deux connaissaient leur crainte mais ne dirent mots. Ils avaient le même caractère, la même force en eux. Comme une petite fille, Sighild s’endormit dans les bras de son père, avec cette peur de le perdre. Ils furent réveillés par leurs confrères, l’heure était bientôt au rendez-vous. La belle aida son père à revêtir son armure et vice versa. Un faible instant, Sighild se contempla dans un miroir : elle était fière de la porter. Elle rejoignit alors son père puis son grand-père.
Le seigneur Sombre Chêne était de retour et la bataille était imminente. Chaque personne en mesure de se battre devait se rendre dans les rangs rapidement. Aracano et Albérick savaient parfaitement que leur place serait dans les premières lignes mais ils en avaient décidés autrement pour Sighild. Le chevalier elfique confia à sa descendance son arc et son carquois :« Ta dextérité nous protégera. » Le guerrier s’en alla, laissant ainsi le père avec sa fille. Albérick se mit en face de sa fille, il posa ses mains sur ce doux visage et regarda sa fille droit dans les yeux :« Tu es une force qui n’est pas négligeable pour ce combat mais tu dois être préservée. Reste en arrière le temps de toucher les premières lignes de l’ennemi et quand tu jugeras bon de le faire, utilise tes dons. Nous nous retrouverons après la bataille soit en sûre. » Sans dire un mot, la jeune elfe se blottit contre son père et se mit à pleurer. L’homme garda son enfant contre lui et la laissa parler :« Je suis fatiguée d’être forte . J’ai tellement peur, peur d’échouer, peur de vous décevoir et peur de voir périr tout ce que j’aime. » Albérick se retira et essuya les larmes de sa fille. Il posa son front contre le sien, son regard pénétrant la fixait :« Nous avons tous peur en de pareille circonstance, mais utilise la comme une arme.» En père aimant, Albérick garda sa fille contre lui tout en avançant vers le champ de bataille. Il laissa son enfant avec les archers présents. Avant de se quitter, Sighild donna son médaillon de mithril à son père. L’apprentie mage garda son bâton prêt d’elle, elle accrocha le carquois et l’arc de son grand-père à son dos, son épée quant à elle resta rangée dans son fourreau, à la taille. En compagnie de ses confrères archers, la jeune elfe regarda au loin venir leurs ennemis…
Dernière édition par Sighild Baldrick le Ven 4 Jan 2013 - 13:27, édité 2 fois |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 283 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Mer 2 Jan 2013 - 14:08 | | Imladris…La citée s’étendait derrière eux, baignée de quelques éclats de lumière orangées. Elle l’observa avec une pointe de remord. Cette ville était magnifique, et elle aurait aimé passer plus de temps à parcourir ces lieux, chargés de l’histoire éternelle des elfes. Ces pierres blanches, son architecture céleste, et sa douceur apaisante.Oui, c’était un bel endroit pour mourir.Elle se retourna de l’autre côté, dos à la citée. Devant elle, le pont menant à la ville. Des lignées disciplinées de soldats étaient juste devant elle. Faisant parties des armées à pieds, se battant à l’épée, elle avait été affectée dans les premières lignes.L’angoisse des batailles ? oui, peut être. De petits fourmillements parcouraient son échine, mais sa respiration demeurait calme, profonde, régulière.Elle n’en était pas à sa première bataille, même si celle ci était d’une plus grande envergure. Elle était plus habituée aux batailles discrètes, vicieuses, qu’à une grande lutte ouverte, dans une plaine dégagée.Comme il était convenu, les elfes l’avaient équipé pour la circonstance. Ses vieux habits en cuir usagé, avaient été remplacés par une armure légère, en acier, du meilleur forgeron qui soit. Elle loua une fois de plus la dextérité de ces êtres pour la forge.De loin, elle aurait presque pu passer pour une elfe…Grande, de longs cheveux blonds, relâchés, le teint pâle et des yeux clairs, froids. Peut être lui manquait il cet aura de mystère, et de distance qui caractérisait tant ce peuple.Son regard parcourut à nouveau les rangs et elle vit qu’elle était loin d’être la seule, non-elfe, à avoir rejoint les rangs. Des mercenaires, comme elle ? Quels étaient leurs prix, leurs exigences ?Elle vit peu à peu les archers prendre place derrière leurs rangs.Une belle mise en œuvre, même si, une fois que le chaos se serait déchaîné, les rangs seront dissous, et inexistants. Ses mains se posèrent sur ses hanches, et elle laissa échapper un long souffle. Elle ferma les yeux un moment pour se calmer, se détendre. Elle se laissa bercer par les bruits métalliques, les conversations elfiques qui l’entouraient de part et d’autre. Les souffles des hommes, certains mesurés, d’autres laissant présumer une angoisse montante.Elle entendait les pas des chevaux qui prenaient place à leur tours, provocant des vibrations sur le sol.Ils étaient peu, mais d’aucun remettrait en doute leur courage et leurs compétences.Combien seraient leurs ennemis ? A quoi devaient ils s’attendre ?Un vent tiède, chargé d’adrénaline, voleta dans ses cheveux, caressa son visage.Expiration lente, profonde.Elle ouvrit les yeux.Elle était prête.
Dernière édition par Kryss Ganaël le Jeu 22 Fév 2024 - 19:40, édité 1 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2505 Age : 32 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Mer 2 Jan 2013 - 19:26 | | Nan inspira très profondément, comme lorsqu'elle s'apprêtait à jouer un morceau de musique particulièrement compliqué. Elle essayait alors de faire le vide dans sa tête, pour faire en sorte que ses doigts soient capables de se mouvoir aussi vite que son esprit, et qu'aucune pensée parasite ne vînt contrarier sa performance. Alors, elle se fondait dans son œuvre, et sa musique devenait presque mystique. Elle avait dans l'idée que si elle parvenait à atteindre ce point où elle était à la fois parfaitement concentrée et totalement détachée des évènements, son bras bougerait plus rapidement, et lui permettrait d'échapper à la mort. C'était peut-être un doux rêve, car sur un champ de bataille, il ne fallait pas se leurrer quant à la fatalité. La faucheuse prenait les vies qu'elle voulait, sans faire de distinction entre les braves et les pleutres, les bons et les moins bons. C'était une sorte de hasard machiavélique, un jeu de dé dans lequel chacun misait sa vie. Sans deuxième chance. L'elfe, qui participait à sa première bataille - pour ne pas dire à son premier combat - ignorait parfaitement où aller. Lorsque le son du cor avait retenti, tous et toutes s'étaient réveillés, sortant de leur méditation d'avant-guerre. Les guerriers avaient saisi leurs armes avec des gestes précis et mesurés, et s'étaient rendus là où ils savaient qu'on allait avoir besoin d'eux. Ceux qui ne pouvaient pas se battre - et ils étaient rares - avaient abandonné les leurs, et étaient partis. Au milieu de tout ça, la Moriquendi était totalement désemparée. Elle arrêta un elfe qui marchait d'un bon pas, et lui demanda ce qu'elle pouvait faire pour aider. L'intéressé la détailla des pieds à la tête, non sans cacher une moue de surprise en découvrant son apparence. Il devait constater de lui-même qu'elle risquait d'être un handicap si elle venait à être placée en première ligne. Il l'invita à le suivre, ce qu'elle fit sans rechigner, avant de lui indiquer un groupe de combattants qui se rassemblaient. Tous portaient des arcs, et discutaient en petits groupes, attendant de recevoir davantage d'informations. Laissée seule face à ces gens qui pour la plupart défendaient leur patrie, Nan se retrouva un peu perdue. Elle aurait bien aimé avoir plus de consignes, savoir exactement où aller, quoi faire, pour être certaine de ne pas commettre d'erreurs. Elle se sentait soudainement prise par une multitude de doutes, qui la tiraillaient. Outre les voix qui lui répétaient inlassablement qu'elle aurait mieux fait de rester chez elle, ou bien qu'il aurait mieux valu qu'elle n'écoutât pas les appels à l'aide du Seigneur Sombre-Chêne d'Imladris, elle se demandait si elle n'aurait pas dû demander davantage d'informations au Seigneur Erenor, qui avait été si bon avec elle à son arrivée. Peut-être aurait-il su comment la rassurer en cet instant crucial, alors que la bataille débutait. Nan regarda autour d'elle, et vit dans les yeux de chacun la peur et l'inquiétude. Ce qu'ils avaient et qu'elle n'avait pas, c'était la détermination. Ils savaient pertinemment pourquoi ils se battaient, ce qu'ils risquaient de perdre s'ils étaient défaits, et ils étaient prêts à livrer bataille jusqu'au dernier si cela pouvait préserver l'espoir de victoire. L'émotion qui les saisissait, ils étaient capables de la contrôler à merveille, mais ils étaient si nombreux qu'elle semblait irradier de leur réunion, comme la chaleur d'un bûcher se fait ressentir alentour. Nan chercha du regard une silhouette familière, quelqu'un qui pourrait la conseiller et la guider pour qu'elle sût quoi faire, mais tous ces grands guerriers semblaient absorbés dans leur préparation d'avant-bataille. Certains parlaient, s'échangeaient des pensées peut-être joyeuses pour se donner du courage. Elle l'ignorait, elle ne comprenait pas un mot de cet elfique. Sa langue à elle, un peu moins douce à l'oreille, n'était parlée que par une poignée d'individus, transmise de génération en génération par des elfes millénaires qui avaient sinon vu, au moins entendu parler des plus hauts faits d'armes de la Terre du Milieu. La jeune elfe pensa à tous ceux qu'elle avait abandonnés, et essaya de trouver dans le souvenir de leur visage, de leur sourire, de leur bienveillance, la force de surmonter ce nouvel obstacle. Elle parvint à trouver quelque peu de sérénité en pensant qu'elle avait déjà vécu longtemps, probablement plus que la grande majorité des elfes qui se trouvaient autour d'elle, et qu'elle avait connu maints bonheurs. Si elle devait abandonner sa vie derrière elle, elle le ferait sans regret aucun. Ou presque. Continuant à chercher une aide providentielle, elle avisa une archère qui se tenait, seule elle aussi, au milieu des combattants. Elle avait le regard perdu dans le lointain, probablement occupée à ressasser des pensées sombres, ou à se projeter dans la bataille à venir. Nan nota avec une pointe d'étonnement le bâton étrange qui était posé près d'elle. De toute évidence, il ne constituait pas son arme, puisqu'elle tenait en main un arc superbe, et qu'une épée était pendue à sa ceinture. Cela voulait-il signifier qu'elle en avait besoin pour marcher ? Cela aurait été étonnant, puisqu'elle semblait se tenir droite sans la moindre peine. C'était un mystère qui attisa la curiosité de l'elfe des Moriquendi, qui s'avança vers l'inconnue. D'une voix timide, elle lui demanda en Commun : - Madame, je vous prie de bien vouloir m'excuser de vous importuner dans un moment aussi délicat, et je conçois que ma requête puisse vous paraître incongrue voire déplacée, mais je me retrouve perdue au milieu de ces rangées de braves.Elle marqua une pause, son regard s'égarant subitement à la recherche de l'elfe qui avait eu la bonté de la guider jusqu'à la cité d'Imladris. Elle aurait aimé le revoir une dernière fois, mais il faisait de toute évidence partie du groupe situé en première ligne, et elle ne le voyait pas d'où elle était. Elle revint à son interlocutrice, et ajouta : - Je...On m'a demandé de rejoindre les rangs des archers, mais je ne suis guère rompue aux exercices martiaux, et j'ai bien peur de ne pas savoir quoi faire le moment venu. En outre, je...j'ai bien peur de ne pas comprendre votre langue...Auriez-vous l'amabilité de m'aider ? Je sais que le moment est mal choisi pour se montrer aussi peu débrouillard que moi, mais j'ai vraiment besoin de votre aide.Elle marqua une pause. Dans son ton, on sentait une naïveté tout à fait touchante, mais sa supplique à peine voilée tranchait tellement avec son âge avancé qu'il y avait là un paradoxe particulièrement surprenant. Il n'était pas rare que les elfes la prissent pour une candide novice, alors qu'elle leur rendait sans exagérer plusieurs siècles. Et pourtant, il semblait que seule la guerre sût faire grandir en âme et en cœur, dans ce monde baigné dans la violence et dans la mort. Ne pouvait-on pas faire preuve d'une grande sagesse si l'on n'avait jamais vu quelqu'un mourir ? Ne pouvait-on pas savoir ce que signifiait le bonheur si l'on n'avait pas été confronté aux plus sombres ténèbres ? Nan était convaincue qu'il n'était pas besoin d'échouer d'abord pour réussir, qu'il n'était pas nécessaire de tomber pour apprendre à se relever. Sinon, pourquoi le monde plongeait-il perpétuellement dans le chaos et dans le conflit ? Si des ténèbres surgissait le bonheur, si de l'échec surgissait le succès, si de al chute surgissait l'élévation...alors le monde ne pouvait pas être tel qu'il était actuellement. L'elfe au caractère timide et au corps frêle plongea un regard empli d'ancienneté et de sagesse dans les yeux de son interlocutrice. Ce n'était pas une sagesse acquise sur les champs de bataille, dans la peine ou la douleur. Non. C'était autre chose. C'était une sagesse plus forte encore, car pure, vierge de toute souillure et de toute violence. C'était ce vers quoi la Terre du Milieu aurait pu tendre, si les malheurs ne s'étaient pas abattus sur elle. #NanMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
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| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Ven 4 Jan 2013 - 14:30 | | Le regard de Sighild resta fixé vers l’horizon : les ombres des ennemis devenaient de plus en plus nettes. Le groupe d’archers dans lequel se trouvait l’apprentie grossissait à vue d’œil, mais cela n’était pas sa principale préoccupation. En effet, la semi-elfe observait les mouvements de sa famille, plus ils avançaient vers les premières lignes et plus la peur s’emparait d’elle.
Fixant une nouvelle fois son attention sur l’ennemi, la belle pensa alors à son maître, plus particulièrement à ses entraînements. Elle se souvint des paroles de sa femme « Vous êtes annonciatrice de changement. Il attendait depuis quelques temps déjà votre venue »…Peut-être que Milindë avait raison. Le fait que Sighild soit disposée à la magie n’était sans doute pas un hasard, bien au contraire. Quoiqu’il en soit, la vue de ces ombres n’annonçait rien de bienveillant et la volonté de les vaincre grandit alors en elle.
Une voix timide la fit sortir de ses pensées. Une jeune elfe se tenait devant elle, cette dernière semblait être intimidée et perdue par l’événement. Son « faible » physique laissa penser Sighild qu’un guerrier avait dû l’envoyer avec eux afin qu’elle ne soit pas une gêne pour les premiers rangs. Cependant, la jeune elfe avait toute l’attention de l’apprentie mage. Sa demande était quelque peu étrange en une heure pareille mais le visage de Sighild demeura neutre : elle ne voulait pas être jugeante, encore moins vexante à son égard. Son magnifique regard se posa dans celui de cette étrange elfe : Sighild ressentait une certaine pureté dans son âme, elle le ressentait car elle avait l’impression de voir son propre regard.
La belle lui adressa un sourire amical ainsi qu’un regard bienveillant. Elle prit la peine de poser sa main droite sur l’une de ses épaules et lui répondit dans le même langage : « L’heure est effectivement mal choisie mademoiselle et je crains fort qu’il me manque du temps pour vous enseigner le langage de mon peuple. Cependant, je ne puis qu’être admirative face à votre honnêteté et votre courage de vous présenter au combat. Restez donc à mes côtés et je vous guiderai en langue commune, les choses seront ainsi plus accessibles pour vous. » Son sourire s’effaça alors et elle lâcha délicatement la jeune elfe. Elle regarda un faible instant l’horizon : sa famille était à présent en première ligne et l’ennemi était en train de se mettre en position. Revenant auprès de sa « coéquipière », Sighild reprit : « Si nous devons nous battre ensemble, autant que vous sachiez mon identité. Je me nomme Sighild Baldrick, fille d’Alberick. Fondcombe est ma ville natale, il est pour moi difficile d’admettre qu’elle soit aujourd’hui en danger. Comment vous nommez-vous mademoiselle ? » Ecoutant attentivement sa coéquipière, Sighild s’inclina respectueusement. L’olifant de l’ennemi retentit alors, le regard inquiet de Sighild fixa alors les premières lignes, puis, il revint vers Nan. Les archers hurlèrent des ordres en Quenya. La belle regarda alors Nan et lui expliqua qu’il fallait se mettre dans le rang et préparer leur arc ainsi que leurs flèches. D’autres confrères arrivèrent avec des réserves de flèches, précisant que les plumes crèmes n’étaient autre que des fléches empoisonnées… #Sighild |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Lun 7 Jan 2013 - 2:46 | | Sombre-Chêne regarda autour de lui. Les défenseurs de Fondcombe, équipés et en formation, semblaient prêts au combat. Cependant le seigneur de la cité se rendait parfaitement compte que les vétérans combattraient aujourd'hui côte à côte avec ceux qui n'avaient jamais connu la guerre. L'elfe au visage brûlé était mince, pour ne pas dire frêle. Il n'avait pas la posture des grands guerriers tels que Glorfindel, mais cela ne semblait enlever rien à son prestige. Son armure elfique brillait, les pierres précieuses incrustées dans la garde de Gelmirnoth, son épée, scintillaient. Les deux dagues rappelaient à tous que cet elfe avait gagné l'amitié des Naugrims. Dans sa main il tenait l'arc de Vertefeuille, le même que le prince Legolas porta jusqu'en Lorien. Sa voix était calme, lorsqu'il répondit au capitaine Calion: - Combattons ensemble, Calion, Eoweng. Montrons à ces profanateurs qu'il y aura toujours des âmes prêtes à défendre Imladris.Sombre-Chêne passa ses doigts sur la médaille blanche pendue autour de son cou, symbole du combat pour la paix. Il ne doutait pas de la capacité des deux guerriers à commander des hommes, mais les défenseurs étaient tout simplement pas assez nombreux pour déléguer. Le seigneur espérait que voir leur trio combattre en première ligne redonnerait espoir aux soldats de Fondcombe. Au loin, les silhouettes blanches et noires des guerriers de la Couronne de Fer s'avançaient dans la direction d'Imladris, pour l'instant en dehors de la portée des flèches. -Mes amis...Je ne suis pas Gil-Galad ni Elrond...mais j'ai regardé dans l'oeil d'un dragon, et je le ferais à nouveau si c'était le prix à payer pour défendre l'havre de paix qu'est Imladris. Même Sauron et ses neuf nazguls ne purent prendre la vallée de Fondcombe, et je ne laisserai pas une armée de mercenaires et de Melkorites la souiller. Aujourd'hui, nous ne combattons pas par haine, pour l'argent ou pour la gloire. Nous combattrons pour Imladris, et pour tout ce qu'elle représente.
Il n'y eut pas de cris ni d'applaudissements, mais plusieurs guerriers respirèrent plus profondément, et resserrèrent la prise sur leurs armes en entendant les paroles du seigneur de Fondcombe. Il semblait calme, impassible. Les guerriers de l'Ordre de la Couronne de Fer se trouvaient à présent à une vingtaine de mètres du pont qui menait vers la cité. -Tangado Haid! Restez en position!
La voix claire de Sombre-Chêne retentit dans l'air, et il banda son arc célèbre, choisissant attentivement une cible. Les soldats de l'Ordre avaient à présent posé le pied sur le front...Les oreilles sensibles des elfes pouvaient à présent distinguer le bruit régulier de six-cent bottes lourdes sur les pierres antiques... -Hado i Philin! Tirez les flèches! Le sbire choisir comme cible par le seigneur vacilla, puis s'écroula sur le côté, tombant du pont dans les profondeurs de la rivière. Quelques dizaines de flèches suivirent celle de Sombre-Chêne de près, mais nombreuses furent celles qui rebondirent contre les armures excellentes des assaillants, ou vinrent se planter dans leurs boucliers. Le seigneur d'Imladris ferma les yeux pendant la fraction d'une seconde, puis sortit Gelmirnoth du fourreau. Le sang écarlate coula sur les pierres anciennes lorsque la masse d'hommes en noir et blanc se heurta contre les défenseurs... #Eoweng #Calion #Sombre-ChêneMembre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Lun 7 Jan 2013 - 18:59 | | Le discours du seigneur elfe au visage à demi brulé sonna tira une sonnette d’alarme dans les cœurs des soldats. Leur vie ne tenait qu’à un fil mais leur vie, ils étaient prêts à la sacrifier pour leur cité. Tout comme Calion, certains se mirent à prier les Valar, le capitaine demanda de l’aide à Ulmo le Seigneur des Eaux afin qu’il engloutisse les ennemis d’Imladris.
« Nous y sommes enfin, la bataille pour notre survie et celle de notre cité. »
Les hommes se mirent en rang, les archers sur les remparts, Calion et Eoweng, aux côtés du seigneur Sombre-Chêne. Les armures dorées des Elfes étincelaient, les lances, pointées en avant, les arcs bandés. Dans les rangs des archers, le Noldo pu reconnaître la magicienne Sighild, accompagnée d’une autre Elfe à la beauté surprenante. Mais Calion ne se laissa pas distraire, la corde de son arc tendue, il attendait l’ordre de Sombre-Chêne. Quand celui-ci retentit, les quelques archers lâchèrent leurs flèches, se logeant dans les boucliers ou ricochant sur les armures de très bonnes factures. La première flèche de Calion perça une gorge ennemie, sa deuxième flèche eut moins de répercutions, en effet, le guerrier ennemi la stoppa avec son bouclier et la brisa avec sa lance. Calion ne se laissa pas abattre et banda son arc encore quelques fois. Sombre-Chêne, stoppa ses tirs et ferma les yeux avant de dégainer son épée. Le capitaine de Gar Thulion gardait un œil sur son ami, Eoweng, celui-ci tira son épée et suivit le seigneur d’Imladris, Calion fit de même.
Le Noldo était concentré, Anglïr pointée vers l’avant, commençait à rougeoyer, sa première victime eut ses côtes atteintes, feintant un coup d’estoc, Calion se retourna enfonça sa lame l’aine du guerrier. Les archers continuaient de tirer, des ennemis continuaient de souiller les eaux de Fondcombe de leurs corps. Narmacìl ne savait pas si certains de ses congénères étaient tombés mais il ne portait son regard que sur deux Elfes : Eoweng et Sombre-Chêne. Les deux combattaient ensemble, Calion décida de les rejoindre et se fraya un chemin à travers les corps qui commençaient à s’amonceler et les soldats ennemis qui tentaient d’atteindre la cité. |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Lun 7 Jan 2013 - 19:51 | | La cité éternelle de Fondcombe faisait face à Ald'ar Omenuir . Aujourd'hui la Dernière Maison simple tombera , Imlardis sera vaincue. L'homme de Nord était un vétéran et , que ce soit comme mercenaire ou comme membre de l'Ordre de la Couronne de Fer , il avait combattu maintes et maintes fois . Si leur opération réussissait le projet d'Ald'ar de créer un nouveau monde , une nouvelle civilisation ferait un grand pas . Et les elfes , ces êtres si parfaits qui vivaient luxueusement quand d'autres crever la faim , n'y avaient pas leur place. Puis les ordres furent donnés , le moment d'attaquer était enfin arrive , six cents sbires de l'Ordre se mirent à avancer vers la ville des elfes . Tous des soldats d'élites , les meilleurs membres de l'Ordre étaient ici . En plissant les yeux le nordiste pouvait distinguer de minces silhouettes se préparaient au combat de l'autre côté du pont. D'autres consignes parvinrent aux oreilles de Ald'ar , il fallait charger et tuer tout opposant . Ald'ar fit rouler ses muscles afin de les échauffer , ce serait bête de se blesser pour ça en plein de champ bataille. Les hommes de l'Ordre se mirent alors à courir à une cadence rapide , Ald'ar lui marcha tranquillement en direction du pont. A quoi bon se ruer et se précipiter si ce n'est pour tomber sous les flèches ennemis ou alors s'essouffler avant la bataille? Rien ne sert de courir , il faut partir à point. Le nordiste sortit lentement son épée de son fourreau. Les flèches ennemis furent tirées , elles firent peu de dégâts , quelques morts tout au plus . La plupart avaient rebondis sur les armures d'excellentes factures , où étaient allé choir sur les boucliers. Ald'ar n'avait pour arme qu'une longue et fine épée ainsi que des fines lames recourbés fixées aux manches de son armure. C'était exactement le genre d'atout qui pouvait surprendre un adversaire dans un duel à mort. Il entendit alors les lames s'entrechoquait et la tumulte d'une bataille naissante s'élevait. Cela avait débuté! Le pont allait être le lieu du premier acte de la bataille. Et le premier ennemi à qui Ald'ar allait avoir à faire n'était pas un elfe mais un homme. Sûrement un mercenaire muni d'un fauchon. Le nordiste esquiva avec élégance l'attaque de son ennemi et para majestueusement , d'un mouvement circulaire , il fit tournoyer son épée au dessus de sa tête et contre-attaqua rapidement , son coup fut bloqué . Il manquait peu de choses à Ald'ar pour être confondu avec un elfe dans sa manière de combattre . Il maîtrisait chacun de ses coups , et surtout se battait avec élégance , dans ce genre de situation son épée n'était que le prolongement de son bras , un membre en plus. Il esquiva un tour sur lui même pour percer les défense de son ennemi puis ficha son arme dans l'abdomen de son adversaire. Celui-ci s'écroula au sol après un dernier cri . Quelle folie! S'attaquer à Ald'ar alors que l'on n'était qu'un vulgaire mercenaire. Il savait parfaitement qu'avec son expérience peu de personnes dans ce monde pouvaient l'arrêter. Il espérait que si il contribuait largement à la prise de la ville ses supérieurs le nommeraient canthui , il le méritait mais il n'avait jamais obtenu ce poste sous prétexte qu'il "était trop prompt à la provocation" Foutaises! Les personnes provoquées n'étaient que des vermines de la pire espèce. L'homme du Nord se retourna en l'attente d'un nouvel ennemi et cette fois-ci c'était un soldat elfe de Fondcombe qui vint à lui. Cet adversaire se révéla bien plus doué que le mercenaire , ses coups étaient réfléchis et tous harmonieux , enfin Ald'ar avait trouvé un adversaire à sa hauteur . L'elfe qui lui faisait face se montrait véritablement coriace , l'Homme serra les dents, si tous les elfes présents ici étaient aussi doués la bataille s'annonceraient ardue . Son ennemi , dans un magnifique enchaînement porta un coup puissant sur Ald'ar , celui ci para mais le défenseur de Fondcombe fut le plus rapide , alors que les deux armes était en contact il effectua un petit rond qui eut pour effet de désarmer l'humain. Son épée atterrit un ou deux mètres plus loin , satisfait l'elfe attaqua le nordiste sans armes . Enfin sans armes , ça c'est ce que son ennemi pensait car son coup fut stoppé par le bras d'Ald'ar . L'arme elfique se coinça entres les minces lames coupantes de son adversaire qui d'un mouvement sec la brisa. Le membre de l'Ordre récupéra au plus vite son épée qui se trouvait au sol et abattit l'elfe stupéfait. Ald'ar se releva et reprit son souffle. Il avisa une écurie des elfes à l'intérieur de la cité , peut être que sur un cheval l'affaire serait plus aisée. Il avisa alors les ennemis qui lui barraient la route , un léger sourire carnassier se dessina en coin de son visage. Ils regretteraient très bientôt de s'être confronté à Ald'ar. The Young Cop
Dernière édition par Learamn le Dim 26 Avr 2020 - 22:48, édité 2 fois |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Lun 7 Jan 2013 - 19:57 | | Lammath avançait sur son destrier noir au trot comme si il revenait en ces terres en héros. Il leva simplement son épée sertie de rubis et les fantassins pies chargèrent en rang, à l'image des naugrims. Les supérieurs de l'Ordre le savaient, il se trouvait parmi les assiégés des guerriers expérimentés. En un contre un un elfe est difficile à combattre mais annihiler sa vitesse par une défense de fer et il est dérouté. Et un elfe surpris est un elfe mort.Compact, le groupe noir et blanc avançait lentement mais inexorablement abattant les guerriers elfes esseulés qui ressemblait à des abeilles inoffensives Lammath avait pris un risque ,il n'avait pas encore répondu aux tirs précis des défenseurs. Pour une simple raison ,il se contrefichait de la vie de ses propres hommes, seule la victoire comptait, même si il restait dix archers, ills abattraient un nombre conséquent d'ennemis. Comme à la parade, Lammath leva de nouveau son épée vers le ciel , les archers aux armoiries ivoire et ébène lancèrent leur traits mortels, il étaient précis, formés par Sepsis. Une quinzaine d'archers succombèrent sous leur traits sombres. Un elfe situé sur la droite de Sighild tomba une flèche en plein front.Leur besogne effectuée, il sortirent leurs lames, ils étaient plus dispersés que les fantassins, ils mourraient. d'ailleurs le trio majeur des "héros" s'était abattu sur eux. Lammath eut un sourire fugace, il reconnut Sombre chêne avec l'armure de son mentor , Eoweng le petit chien de Rustor et un autre elfe qui combattait avec maestria, surement vu son style, le capitaine de Gar thulion Calion Palantir armé de la célèbre Anglir... L'elfe millénaire stoppa sa monture et de sa vue parfaite il détailla les tours d'Imladris, la cité elfe, sa cité.Une flèche ricocha sur son armure rougeoyante, le guerrier remarqua que c'était une jeune elfe blonde qui l'avait visé. Lammath leva de nouveau son bras armé et cette fois comme à Aldburg il y a quelque temps maintenant, une multitudes de crebains s'abattirent sur les enceintes de la cité, rendant impossible les tirs précis. Lammath exécuta presque nonchalamment un guerrier elfe qui passait près de lui. Il descendit de son compagnon obscur et marcha vers la Porte de la Cité, il voulait entrer à pied dans Imladris.Il s'arrêta et eut un léger sentiment de nostalgie. Il balaya mentalement cette faiblesse et leva de nouveau son épée et hurla "Imladris, contemple ton plus grand guerrier qui rentre en sa demeure. Tu es à moi"Un pas, deux pas, une tête coupée, trois pas, un coup d'estoc magnifique , quatre pas, cinq pas, une gorge transpercée, six pas, sept pas. Lammath s'arrête de nouveau, il est dans la cité.......Il savoure ce moment.Il s'agenouille pour toucher le sol pavé avec délectation. Il murmure juste "Enfin de retour "Lammath d'un oeil presque inattentif observa un instant Al'dar qui se dirigeait vers les écuries, cet humain était étonnat presque fascinant enfin pour un humain. Finalement il ferait peut être un bon canthui mais les humains sont si souvent bêtes... La situation est compliquée, presque eux cents guerriers expérimentés avancent sur Imladris en rangs serrés se couvrant les uns les autres. Et déjà un elfe, un des plus grand guerriers de tous les temps est dans la cité ainsi qu'un bon nombre de guerriers de l'Ordre. |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 283 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Lun 7 Jan 2013 - 20:06 | | Aux bruits des râles et des souffles qui se mettent à rugir, la jeune femme rouvrit les yeux. Ils étaient peu, et l’ennemi ne tarderait pas à les encercler, les éviscérer, les séparer des uns des autres.Bientôt, en dehors des rangs serrés, ils se battraient seuls, et non plus pour Imladris, mais pour leur survie. Avec un soupir profond, bien que légèrement saccadé par la peur qui se mit à lui serrer le ventre, elle posa sa main sur le pommeau de son épée, dans son dos, et la ramena devant elle tandis que les flèches sifflaient avec fureur dans les airs.Sa deuxième main vint assurer la prise sur cette épée plus double que bâtarde, et son regard ne quitta pas la ruée des soldats de blancs et de noirs qui déferlait sur eux.Une autre volée de flèches s’envola et décima quelques adversaires. Bientôt, les flèches furent davantage désordonnées, sans rythme ni logique. C’était bientôt à leur tour.Ses mains se serrèrent encore plus sur la garde de l’épée paternelle, et elle lâcha un gros soupir pour évacuer la pression. Ses genoux plièrent, les soldats étaient sur eux…En première ligne, elle se prépara au choc….qui ne tarda pas à venir.Son souffle fut coupé et elle fut repoussée sans ménagement quelques lignes derrière.En reprenant sa respiration, elle entama la danse mortelle de sa lame en cercle. La proximité des elfes et autres mercenaires, la gênait affreusement dans ses mouvements.Elle repoussa quelques guerriers qui ne prirent même pas la peine de déterminer son sexe. Il faut dire que perdue au milieu des êtres androgynes, ils avaient du oublier de faire de différence.Cela ne jouerait pas en sa faveur.Elle grogna et s’évertua à décimer les rangs pour faire de la place. Elle apposait du rouge sur tout le blanc qu’elle pouvait voir. Elle entendait avec peine les ordres du capitaine chargé de les guider. Elle s’efforça de rester dans les rangs, bien que ses mouvements en soient réduits. Un mouton égaré était le premier à être évincé. Bientôt, elle reçut sa première blessure. Rien de grave, une estafilade sur sa joue gauche, de la pommette à la mâchoire. Elle se vengea en un hurlement sauvage avant de lui planter son épée jusqu’à la garde dans la gorge. Elle était recouverte de sang chaud et collant…titubant parmi les corps qui s’entassaient à leurs pieds. Ses mains glissèrent sur la garde trop grande de son épée. Sa prise se fit plus hasardeuse, incertaine...Un éclair blanc derrière ses yeux, un léger vertige, et elle réussit à se ressaisir.Ils étaient mal partis. Bien qu’elle ne pouvait avoir de vision claire du champ de bataille, elle se rendait bien compte qu’il y avait plus d’uniformes blancs et noirs que d’uniformes elfiques.Seraient ils déjà perdus… ?Une autre blessure trancha sa peau de sa hanche au genou, et elle tomba à terre.Des larmes vinrent noyer ses yeux d’argent.Etait ce sa dernière bataille ? Ici, si loin de son lieu natal ?
Dernière édition par Kryss Ganaël le Jeu 22 Fév 2024 - 19:41, édité 1 fois |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Lun 7 Jan 2013 - 22:13 | | Les premières flèches furent envoyées avec succès, toutes plus meurtrières que jamais. L’ennemi riposta, dévastant à son tour le camp adverse. Sighild et sa compagne de tir ne furent pas blessées, cela était une rare chance en ce genre de circonstance. La bataille allait tellement vite que la jeune elfe n’eut pas le temps de percevoir ses parents, elle espérait cependant qu’ils soient encore en vie. Des larmes coulèrent sur ses joues en voyant ce lieu en sang, remplit par la haine alors qu’il était serein il y a peu. Elle restait sans voix devant tant de massacre, tant de chaos, tant d’animosité. La belle se contentait de tuer, uniquement de tuer alors que cela n’était pas dans ses habitudes mais elle n’en avait malheureusement pas le choix.
Par réflexe, Sighild attrapa Nan vers elle lorsqu’une flèche arriva de leur côté. Protégées contre les remparts, elles constatèrent toutes deux la morts d’un de leur confrère. Elle conseilla à Nan de continuer ses tirs, la semi-elfe alla à la rencontre du mort pour une raison particulière : son cor de guerre. Une fois en main, la belle souffla de tout son souffle pour donner un signal d’alerte car l’ennemi se rapprochait dangereusement de leur position, l’un d’entre eux avait d’ailleurs mis un pied dans la cour.
En reprenant son poste, Sighild resta bouche bée en voyant cet ennemi qui tuait sans relâche. C’était sans aucun doute l’un des pionniers de cet Ordre qu’elle méprisait tant. Des hommes le suivirent petit à petit, remplissant ainsi la cité. Certains emboitèrent le pas de leur supérieur, d’autres allaient vers les écuries et d’autres perdirent leur vie grâce à la résistance des quelques archers restants. Sighild continuait à tuer, depuis leur entrée, elle n’utilisa que des flèches empoisonnées car ces êtres ne méritaient rien d’autres que la mort. Mais l’avancée de l’ennemi ne lui permettait pas de rester en retrait. Esquivant une attaque de flèches, Sighild entraîna son amie à l’abri du rempart, elle fit échapper de sa canne une poussière de lumière qu’elle lui tendit : « Si vous voyez qu’il n’y a plus aucun espoir et qu’il ne reste que votre vie en ce lieu précis, partez au fond de cette aile ouest, courez aussi vite que vous le pourrez. Appuyez sur cette poussière et laissez-la vous guider, elle vous mènera vers une sortie sûre. Ma monture vous y attendra, elle reconnaîtra cet appel magique. Fuyez si vous en jugez nécessaire et si je perds vie, allez conter ma mort à Laurelin, fille d’Aracano et à mon maître Mithrandir, mage de la Cité Blanche. Si vous devez malheureusement périr, cette lumière disparaîtra.Nos chemins se séparent ici. Courage. » Sans plus attendre, Sighild courut abaissée pour éviter d’être blessée idiotement. Elle laissa tomber l’arc de son aïeul et ses flèches pour garder en main son bâton. La peur venait de faire place au courage et à la détermination. Plus elle avançait vers son ennemi et plus elle se remémorait de son enfance dans chaque partie de la cité de Fondcombe. Elle y naquit, elle y grandit et peut-être mourra t’elle d’ici peu…qu’importe, elle sera morte pour la paix, pour ce qu’elle aimait.
La belle suivit des soldats de Fondcombe qui allèrent à la rencontre de ces envahisseurs. En arrivant dans la cour, les flèches alliées transpercèrent plus d’un homme mais cela n’arrêta en rien la folie meurtrière de ces êtres. Ce fut au tour de Sighild de tomber nez à nez avec eux.
Armure au corps, bâton et épée en main la belle repoussa un à un ses adversaires. Vint alors le tour de ce supérieur que ces adversaires laissèrent avancer. Il se trouva à quelques mètres de la jeune elfe et ne semblait pas être effrayé par elle. Avant qu’il ne puisse dire mot, l’apprentie mage le regarda droit dans les yeux pour lui dire : « N’avez-vous donc aucune honte de troubler la sérénité de ce lieu et de souiller Fondcombe par le sang ? » Des flèches vinrent à nouveau lui porter de l’aide, abatant ainsi certains ennemis. L’apprentie mage positionna son bâton droit devant elle et reprit alors : « Aussi longtemps que je vivrais, soyez sûr que vous ne passerez pas ! » A cet instant, la pierre de Lune brilla de mille feu, elle aveugla totalement certains hommes du clan adversaire mais pas le supérieur. Elle fit bouger ensuite son artefact d’un coup vif pour repousser Lammath violemment. Cet ennemi vola dans les airs pour y retomber quelques mètres plus loin. La belle continua de pointer son bâton vers Lammath, prête à protéger cette cité jusqu’à la mort. La pierre de Lune restait éclatante, elle n’attendait qu’une chose : un prochain sort.
Les yeux de Sighild étaient devenus bleus mais ils ne perdirent rien de leur détermination… |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Lun 7 Jan 2013 - 22:23 | | Tous se rassemblèrent autour de Voronwë. Le repos fut court, court mais peut être salvateur face à une bataille qui sera terrible. Tous le regardaient. Il restait silencieux. Que pouvait-il leur dire? Qu’ils allaient tous mourir? Non, ils allaient gagner cette bataille, ils allaient se battre pour Imladris. -Cavalier d’Imladris, mes amis, mes frères. J’ai remporté nombre de batailles et vu nombre de victoires sous la bannière d’Imladris. Mais aujourd’hui ce n’est pas dans un autre royaume que nous allons combattre. Nous n’allons pas défendre une autre contrée. Aujourd’hui nous nous battrons pour notre citée, pour notre peuple. Oui notre peuple! Nous pouvons rebâtir cette citée antique mais nous ne pouvons pas ressusciter les morts. C’est pour notre peuple que je me battrai aujourd’hui, pour nos parents, pour nos frères et sœurs, pour nos enfants. C’est pour eux que je me tiendrai, épée à la main, face à cette armée! Et c’est pour eux que je mourrai si les Valar en décident ainsi! Ceci est mon combat, quel est le votre?!Un cri de guerre à l’unisson résonnât tel un écho. « Pour notre peuple! ». Un superbe sourire illumina le visage du capitaine. -Vous êtes la fierté de votre citée, ne l’oubliez pas!Fier, le buste en avant, les vingt cinq cavaliers avancèrent en suivant leur leader charismatique. Un spectacle superbe. Plus que des héros, des titans s’en allant à la guerre pour la plus belle des causes. Ils se réunirent tous pour écouter les paroles de Sombre-chêne. Le valeureux commandant donna alors ses ordres très clairs. Voronwë ne savait pas s’ils allaient se battre à cheval ou à pied. Maintenant il le savait. La neige ne dérangera pas leur assaut. Après le beau discours, il sourit à ses frères. -Sombre-chêne nous fait honneur en nous laissant chevaucher! Nous montreront ce que les cavaliers d’Imladris savent faire! Un tonnerre de cris suivit son encouragement. Tous pensaient qu’il ne songeait qu’à la victoire. En réalité Voronwë était plus que septique. Il ne connaissait pas ses ennemis, ce n’était pas ces idiots d’orcs ni des gobelins puants. Alors quoi? Des hommes? Les hommes savent se battre, Voronwë ne le savait que trop. Pourtant les elfes étaient plus forts, plus rapides, plus agiles. Ils ne pouvaient que gagner, c’est ce que le capitaine essayait de se convaincre. Allant chercher sa monture, Voronwë eut une illumination. Imladris ne pouvait être souillée, elle était la citée la plus pure, la plus sainte de la terre du milieu hormis peut être quelques autres citées elfes. Elle ne pouvait tomber contre une armée d’hommes, contre une armée maléfique. Cela finira comme Sauron, comme tout le mal sur cette terre, dans un bain de sang. Le bien finira par vaincre et tout recommencera. ***
C’était l’heure. Les archers attendirent le légendaire signal de Sombre-chêne avant de décocher leurs projectiles. Celles ci n’eut pas un effet dévastateur. Les flèches rebondirent sur les boucliers et les plastrons des assaillants. Beaucoup transpercèrent leur chair, mais pas assez. Alors le combat commença. Plus loin, regardant ses frères périr, Voronwë attendait avec ses cavaliers. Les ordres étaient clairs, il devait attendre. La charge sera superbe, purificatrice. En attendant ils regardaient les autres se battre en attendant leurs tours. Les cavaliers étaient effrayés par ces hommes tuant leurs frères. Afin de leur donner du courage, il dégaina lentement Eldagor, l’étoile de la bataille. Les magnifiques runes de celle-ci devinrent dorées tel de l’or de la Moria. Cela signifiait qu’une seule chose, des orcs ou des êtres malfaisants étaient présents. La colère s’empara du cœur du capitaine qui se rappelait de ses centaines d’amis morts contre les orcs. Les cavaliers regardaient ce spectacle effrayant en attendant leur heure, en attendant le moment où ils montreront leur amour pour cette citée. #Voronwë |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2505 Age : 32 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Mar 8 Jan 2013 - 2:25 | | La guerre ! Ils y étaient. Nan se sentait prête à s'effondrer, et si Sighild n'avait pas été à ses côtés, peut-être aurait-elle quitté les rangs des archers pour sauver sa vie. Mais désormais qu'elle se trouvait là, en compagnie d'elfes illustres et vaillants, elle ne pouvait pas accepter d'être considérée comme une lâche. Elle ne pourrait supporter la honte de ne pas avoir fait de son mieux pour défendre ces lieux. Lorsque les ordres, qui lui étaient retransmis en langue commune par l'elfe au bâton, parvinrent de tirer les flèches, elle banda son arc léger, et laissa son cœur ralentir progressivement. La corde frôlait sa joue, et son œil avait en ligne de mire les centaines de guerriers qui s'élançaient dans leur direction, arme au poing, dans leurs armures blanches et noires. Avec un sifflement sonore, les flèches partirent à toute vitesse, fendirent le ciel qui s'assombrissait, et plongèrent, mortelles, vers les séides de l'Ordre de la Couronne de Fer. Malheureusement, ces démons en livrée sombre étaient lourdement armés. Leurs fantassins, bien protégés, érigèrent leurs boucliers en remparts. Nombre de tirs ricochèrent sur ceux-ci, et seuls quelques rares malchanceux s'effondrèrent, blessés ou tués. Nan se rendit compte à quel point le combat serait difficile. Elle avait imaginé que chacun de ses traits allait faucher une vie, mais il semblait que leurs ennemis fussent des troupes d'élite, qu'il ne serait pas aisé de vaincre. Allaient-ils pouvoir les vaincre, d'ailleurs ? Depuis les arrières des lignes de l'Ordre, des flèches fusèrent également. Nan se laissa distraire par celles-ci, et frémit perceptiblement lorsqu'elles frappèrent les rangs, légèrement protégés, des elfes. Des silhouettes tombèrent non loin d'elle. Beaucoup trop près, en réalité. La guerre était effroyable. Ces êtres, qui avaient vécu et combattu durant des millénaires tombaient comme s'ils n'étaient que des fétus de paille, des épouvantails balayés par une tempête venue du Nord. Le vacarme des cris, des harangues, des hurlements et des impacts était terrible, et avait de quoi glacer le sang des plus endurcis. C'était un concert de douleur, de peine et de mort qui n'avait pas son pareil. En voyant tant de braves s'effondrer, le visage livide et vide de toute expression à part celle d'une profonde tristesse, des larmes se mirent à couler le long des joues de l'elfe pleine de naïveté qui se retrouvait brutalement plongée dans le chaos de la bataille. Nan sortit de ses pensées lorsqu'une main lui saisit fermement le bras, et la tira de côté. Elle garda son arc en main malgré la surprise, s'attachant à la seule chose qui pouvait peut-être lui permettre de survivre à cet enfer. Elle trébucha à moitié, et se raccrocha in extremis à Sighild, sa voisine. Elle vit, malgré la surprise et le fait qu'elle trébuchait, une flèche s'abattre exactement là où elle s'était tenue quelques secondes plus tôt. Si Sighild ne l'avait pas sauvée, elle aurait été abattue sans autre forme de procès. Ici, la mort fauchait tout le monde, sans distinction. Le hasard seul pouvait décider de qui allait s'en sortir, et de qui allait rester face contre terre. A ce propos, un elfe venait de choir, mortellement touché par une flèche qui s'était plantée largement dans son thorax. Le pauvre avait depuis longtemps lâché son dernier soupir, quand l'elfe qui accompagnait l'envoyée des Moriquendi se porta à ses côtés, pour récupérer son cor. Elle se releva, droite et fière, et en tira une note puissante destinée à alerter les autres combattants. Les séides de l'Ordre étaient dans la place. Désormais proches, Nan pouvait voir le regard de ces guerriers qui tentaient d'envahir cette belle cité. Elle avait imaginé découvrir des créatures hideuses, monstrueuses, voire même démoniaques. Elle aurait peut-être préféré cela, d'ailleurs. Mais en fait, nul corne, nulle griffe et nul croc. Non. Des hommes, des nains, et même des elfes. Des êtres qui avaient peut-être été bons, un jour, mais qui combattaient désormais dans les rang nombreux des hommes en livrée bicolore. Qu'est-ce qui pouvait motiver des hommes pour s'en prendre à leur prochain de manière aussi violente, de manière aussi terrible, de manière aussi brutale ? Allaient-ils piller les lieux, pour s'enrichir comme de vulgaires malfrats ? Ils se targuaient de combattre pour un idéal, mais alors pourquoi s'en prenaient-ils à la Dernière Maison Simple, un endroit de paix et de quiétude, où le sang n'avait jamais coulé auparavant ? Comment pouvaient-ils se montrer aussi cruels ? Nan se tourna pour écouter les paroles de Sighild, tout en se rendant compte qu'elle pleurait désormais franchement. Elle écouta les paroles de l'elfe. Celle-ci paraissait tendue - mais comment ne pas l'être ? - et extrêmement concentrée. Ses mots, bien que durs, avaient de quoi effrayer le cœur encore innocent de l'elfe des Moriquendi. Elle parlait avec franchise, avec un certain empressement, comme si la Mort était penchée sur son épaule, prête à la faucher. Mais dans un tel chaos, comment savoir ? Comment savoir quand on allait tomber ? Toutes les prévisions tombaient devant l'implacable marche du destin des Hommes, et même les plans des plus sages parmi les sages se retrouvaient à ne plus rien valoir. Pour preuve, la magnifique ligne des défenseurs de la Cité était désormais profondément enfoncée, soumise à la pression redoutable des guerriers de l'Ordre. En certains points, même elle craquait, et c'était là précisément que Sighild s'était portée, courageuse. Nan baissa les yeux sur la poussière de lumière qui reposait au creux de ses mains. Ultime cadeau de l'elfe, si le sort en décidait ainsi. Un moyen de s'échapper, de survivre au carnage qui s'annonçait. Si elle le désirait, elle pouvait fuir immédiatement, et laisser ces silhouettes combattre seules, mourir anonymes, et peut-être, avec l'appui de la chance, repousser les vils serviteurs de l'Ordre. Quelle chance avaient-ils ? Le Seigneur Erenor n'avait-il pas dit que chaque lame compterait, dans cette bataille ? Nan sut à cet instant qu'elle combattrait jusqu'à ce que tout espoir soit perdu. Elle combattrait vaillamment, avec un courage qu'elle n'avait jamais ressenti avant, mais que les lèvres de Sighild avaient insufflé en elle. Courage. Courage, avait-elle à peine murmuré. Cela avait réveillé dans le corps de la novice une volonté qu'elle avait crue perdue. Elle avait retrouvé le courage en elle, et elle allait le laisser s'exprimer sur ce champ de bataille. Ici, maintenant, elle allait faire face à sa plus grande peur. Nan sortit de cet abri de fortune, et courut à la suite de Sighild, même si elle avait trop de retard pour la rattraper. En chemin, elle vit le choc des deux lignes d'épéistes qui s'affrontaient désormais avec une grande hargne. Les corps de nombreux guerriers reposaient déjà sur les pavés, recouvrant peu à peu les délicats motifs de leur sang qui ne tarderait pas à sécher. L'elfe serra les dents, et se força à continuer. Droite et fière. Elle encocha une flèche, visa, et tira. Son trait partit, et se ficha droit dans la gorge d'un guerrier qui courait en direction de la cour où se trouvait Sighild. Il fut projeté sur le côté, et lâcha son épée brutalement. Son corps s'affaissa, et il resta là. Mort. C'était d'une simplicité effrayante. Tuer. Un acte simple, qui était devenu presque naturel pour tous les gens ici. Cela deviendrait-il aussi naturel pour une elfe innocente ? Peut-être. Si c'était nécessaire pour sauver cette cité, elle était prête à faire ce sacrifice. Sighild s'avança face à un guerrier de l'Ordre que ses compagnons laissèrent passer, comme un champion, un titan qui projetait de faire de la jeune elfe sa pauvre victime avant de continuer sa marche inexorable. Nan décocha une flèche dans sa direction, craignant pour sa vie, mais elle atteignit à la place un autre guerrier, qui s'effondra, touché à l'épaule. Le chaos de la bataille était tel qu'il était difficile de prendre pour cible quelqu'un en particulier, et qu'il était plus pratique de tirer dans la masse pour espérer atteindre quelqu'un. Nan s'en voulut de ne pas avoir tué le champion, car elle sentait qu'il dominait la situation, et elle craignait pour la vie de cette elfe qui avait accepté de l'aider et de la prendre sous son aile, fut-ce pour quelques secondes, quelques précieuses minutes. Cependant, elle eut la surprise de constater pour la première fois de sa vie un phénomène que peu avaient eu l'occasion de voir dans leur vie : l'usage de la magie. Une vive lumière fit son apparition, et Nan dut plisser les yeux, mais elle vit distinctement le corps de l'elfe être projeté sous la puissance de cette énergie surnaturelle. Incroyable ! L'elfe des Moriquendi, absorbée par la contemplation de ce spectacle extraordinaire, faillit ne pas voir le guerrier de l'Ordre qui fondait sur elle. Elle passa son arc dans son dos, et dégaina vivement son épée, prête à le recevoir. L'homme était grand, trapu, et incroyablement costaud. Son épaisse armure ressemblait à la peau d'un dragon, et la frêle épée de l'elfe semblait bien dérisoire pour espérer la percer. Il leva très haut la claymore qu'il tenait entre ses deux immenses mains, et l'abattit avec force sur le corps frêle de son adversaire. Cette dernière érigea sa propre lame en défense, mais se déporta simultanément sur le côté. Elle échappa très probablement à une mort certaine, car l'attaque était si puissante qu'elle aurait écrasé sa garde sans merci. L'elfe, profitant de la vitesse de son arme légère, riposta vivement. Elle piqua dans le défaut de l'armure situé sous le bras de bouclier, mais pas assez profondément pour que son coup fut mortel. Manque de conviction. Elle se rendit compte qu'elle était probablement sur le point d'ôter la vie à quelqu'un qu'elle avait regardé dans le blanc des yeux, pour la première fois de sa vie. C'était quelque chose de si effrayant qu'elle ne trouva pas la force de l'achever elle-même. Il poussa un hurlement de rage, et se servit de son élan pour projeter un peu aléatoirement son arme de sa main libre. Il aurait probablement décapité Nan, si une flèche amie n'était pas venue le toucher au torse. Il partit en arrière, manqua sa cible, et resta étendue là. Nan se retourna, pour voir qui venait de la sauver, mais elle ne nota personne. Elle n'était qu'une anonyme, et elle avait eu beaucoup de chance. Consciente qu'elle risquait de périr si d'aventure elle venait à demeurer hésitante quant au sort de ses ennemis, elle se remit en route en direction de l'elfe Sighild. Certes, elle lui avait annoncé que leur chemin se séparait, mais...elle ne pouvait pas la laisser combattre seule. Pas contre tous ces guerriers de l'Ordre. Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
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| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Mar 8 Jan 2013 - 19:31 | | Ald'ar répandait la mort autour de lui , les ennemis qu'il avait rencontré jusqu'ici était certes valeureux et doués mais ne faisaient pas le poids face à ce redoutable Homme du Nord. Il était sans pitié , il tranchait , égorger , transperçait sans relâche. Ses fluides mouvements et sa parfaite maîtrise de son corps lui donnaient un avantage certain . Il ne perdait pas de vue son objectif , les écuries . Peut être que les elfes avaient laissés par inadvertance une monture à l'intérieur du bâtiment et si Ald'ar mettait la main dessus ce serait une aubains. Il se fraya donc un chemin à l'aide de son arme. Plusieurs hommes qu'il connaissait l'aidaient dans son entreprise puis il passa d l’autre côté de la mêlée , là où les corps sans vie étaient moins nombreux et où il n'y avait que quelques duels éparpillés ça et là . Il s'approcha des écuries en grandes enjambés. Deux fantassins et un archer de l'Ordre le suivaient . Il pénétra dans le magnifique bâtiment , le nordiste dut bien avouer que rarement il n'avait vu une écurie aussi belle et grandiose et encore il devait en exister d'autre un peu plus au coeur de la ville. L'architecture était typique de celle des elfes , des lignes gracieuses et souvent courbes qui donnaient à ce lieux tout son charme , d'immenses vitraux qui baignaient l'endroit dans une douce lumière colorée qui aidait quelques torches à éclairer le bâtiment. mais l'intérieur était vide. Ald'ar jura , il n'y avait pas l'ombre d'un cheval ici , les elfes les avaient ou bien réquisitionnés ou bien mis à l'abri au centre de Fondcombe . Il avisa alors la torche la plus proche et eut une idée . L'homme remit son épée dans son fourreau et se saisit de cette dernière , après l'avoir observé sous tous les angles il la posa sur un tas de paille qui se trouvait dans un des enclos , la paille prit feu. Il répéta l'opération plusieurs fois jusqu'à qu'il vit que le feu était assez grand et qu'il se propageait rapidement , il sortit alors des écuries avec ses alliés . Le plan était simple , semer la panique , la terreur et le désespoir. En voyant leur cité brûler les elfes seront sous le choc en proie à la panique , ainsi les agent de l'Ordre auront plus de facilités à les éliminer . -Que fait-on à présent ? demanda l'archer -On va les prendre à revers. - A revers? Mais nous ne sommes que quatre! -Le nombre n'est rien , la volonté est tout.
Il balaya le quartier des yeux et aperçut un endroit où quelques archers elfes gisaient sans vie , à priori il n'y avait personne . Il demanda aux autres de le suivre , ceux ci lui obéirent , Ald'ar n'avaient aucun grade mais les autres respectaient cet homme qui se battait depuis tant d'années pour l'Ordre . Alors qu'il se pencha au dessus d'un corps il entendit des pruits de pas et une légère respiration saccadée. Le nordiste fit volte face et vit qu'un elfe grièvement blessé leur faisait face , son arc était bandé. Le défenseur d'Imlardis n'attendit pas et tira mais Ald'ar avait plongé à terre au bon moment , il courut jusqu'à l'elfe qu'il abattit . -Prenez des arcs et allons nous placer derrière l'endroit fort de la bataille!Tous prirent un arc elfique et allèrent se placer à l'endroit prévu , Ald'ar constata avec satisfaction que le feu gagnait de plus en plus de terrain , plusieurs bâtiments étaient déjà en proie aux flammes. Il se saisit fermement de l'arc du défunt elfe et l'arma d'une flèche. De derrière la mêlée il visa dans un tas d'elfes et tira , il n'avait jamais été un expert au tir à l'arc mais il se débrouillait . Sans savoir si il avait fait mouche il tira encore et encore tout en veillant à rester caché. Puis il jeta l'arc à terre et sortit son épée. Il suffisait de faire mumuse avec des flèches. Un peu inquiets , ses alliés firent de même , Ald'ar savait très bien que le seul qui avait une chance de sortir de cette périlleuse charge c'était lui. Il leva haut sa lame: -Pour l'Ordre ! Chargeeez!Il courut le plus rapidement possible vers les elfes qui combattaient , tournés vers le pont , dos à Ald'ar . Il faut dire que la tactique de l'homme avait fonctionné , enfin pour l'instant. Il n'eut aucun mal à tuer aisément deux elfes qui devaient être surpris par sa charge. Il entendit un bruit étouffé un peu plus loin, l'un de ses compagnons était tombé. Qu'importe! Il était mort pour la bonne cause et son sacrifice ne serait pas vain. Quelques minutes plus tard larcher endit l'âme également mais Ald'ar n'avait pas vraiment la tête à cela , il faisait face à un elfe particulièrement doué. Le nordiste perdait du terrain et l'issue du combat s'annonçait plutôt mal , il ignorait si il aurait survécu si son dernier compagnon n'était pas venu à sa rescousse . Malheureusement il ne fit pas long feu mais combattit assez longtemps pour permettre à Ald'ar de se reprendre. L'elfe trancha la gorge du sbire de l'Ordre mais erreur fatale! tournait le dos à l'Homme du Nord , celui ci fit pénétrer son épée dans le dos de son ennemi qui fut transpercé de part en part. Puis il choisit de retourner plus profondément au centre de la mêlée là où il retrouverait plus d'allié. Sa petite attaque avait eut l'effet espéré , déstabiliser les elfes et en tuer une dizaine au passage. Mais le plus grand fait d'Aldar était sûrement l’embrasement du quartier. Le feu était devenu un véritable incendie et l'homme savait qu'à ce moment les elfes commençaient à perdre espoir . Il leva son épée , prêt à tuer , prêt à faire couler le sang . Pour l'Ordre de la Couronne de Fer! The Young Cop
Dernière édition par Learamn le Dim 26 Avr 2020 - 22:49, édité 2 fois |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Mer 9 Jan 2013 - 1:47 | | Il s'était passé tellement de choses depuis le début de la bataille. L'assaut de l'Ordre de la Couronne de Fer fut terrible pour la cité qui perdit bon nombre de ses défenseurs. Les corps gisaient sur le sol, martelés, ensanglantés mais les armures dorées ressortaient de ce tumulte, la gloire des Elfes n'était pas encore rompue, même dans la mort ils brillaient.
Le porteur de la bannière d'Imladris subissait de nombreux coups mais il tenait bon, c'était un épéiste hors-pair mais ni son courage ni sa vaillance ne le sauvèrent, son corps fut écrasé par la masse et transpercé de toute part. Quant à la bannière, elle tomba mais resta tout de même sur le pont. Piétinée, couverte de sang, la bannière fut reprise par un autre guerrier, un Homme qui combattait pour la cité d'Elrond.
"En avant Eldar ne faiblissez pas ! À MORT !"
Le soldat se retrouva face à un guerrier, celui-ci luisait dans son armure noire et blanche, sa lame pointée vers son ennemi et le bouclier couvrant tout son côté gauche. Le guerrier fondit sur le défenseur d'Imladris qui n'eut pour seule défense l'esquive, quelques coups de la bannière dans le visage du guerrier de l'Ordre permit d'affaiblir sa défense et ainsi il lui planta son épée courte sur son flanc droit. L’Homme hurla puis se plia. Le porteur de la bannière trancha la gorge du guerrier puis s’engouffra dans la mêlée dans laquelle Sombre-Chêne, Eoweng, Narmacìl ainsi qu'une jeune femme. Décidément, la cité pouvait compter sur toutes les âmes vaillantes. Celle-ci semblait perdue pourtant elle tenait le pont comme les autres, avec courage. Ses mouvements, malgré une certaine peur que tous ici avaient, semblaient gracieux.
Les pertes augmentaient des deux côtés mais c'étaient bien les Elfes et leurs alliés qui subissaient le plus. Les corps sur le pont étaient poussés dans l'eau. Les courants si clairs il y a peu étaient rouge sang. Dès lors, le pont ne pouvait plus être défendu et des guerriers de l'Ordre s'enfoncèrent dans les lignes jusqu'à arriver dans la cité. Alors que Calion se défendait, il aperçut un Elfe, un sombre Elfe, un Elfe plein de colère et de rancœur. C'est en marchant que celui-ci entrait dans Imladris la pure. Sa simple présence souillait cet endroit si beau, si magique, si innocent. Mais Narmacìl ne pu se dépêtrer de sa situation. Les trois Elfes se ripostèrent par des contres attaques. Aucun d'eux n'étaient encore blesser, ils se couvraient trop bien les uns les autres. Quand à la jeune femme, elle tomba. Des larmes tombèrent de ses yeux. Le Noldo ne pouvait laisser cela se passer, il ne s'agissait pas là de galanterie mais d’éthique. Laisser une personne sans défense alors qu'elle est prête à mourir pour ce qu'elle chérit le plus. Calion se détacha du groupe de soldat qui complétait les trois Eldar et se faufila à travers les corps de ses frères d'armes et ceux des barbares de l'Ordre, Anglïr rougeoyait, les esprits si ténébreux des hommes dont elle prenait la vie n'affaiblissait pas la leur de la lame, il en restait un nombre incalculable. La jeune femme se trouva bien aise d'avoir un nouveau compagnon à ses côtés. Elle releva la tête lorsque Calion lui tendit la main. Cet instant fut l'un de plus beaux de la bataille, alors qu'autour d'eux les morts s’amoncelaient et les cris, les râles augmentaient, un calme s'installa entre eux. Le capitaine Elfe de Gar Thulion s'aperçut d'une autre blessure sur sa joue. Elle ne semblait pas grave. La jeune femme tint la main de l'Elfe et se releva, Calion la tira par la main dans laquelle ne se trouvait pas sa lame ainsi, la jeune femme pourrait se défendre. Tandis qu'ils couraient pour rejoindre le groupe, la jeune femme boitait et repoussait quelques coups de taille. Le capitaine posa la jeune femme près d'Eoweng qui se tenait dos à dos avec Sombre-Chêne. Dans le brouhaha, Calion imposa sa voix.
"Et maintenant sire ? La cité est prise d'assaut ! Calion feinta une attaque horizontale, roula sur son côté gauche, se releva jusqu'à s'accroupir et enfonça sa lame rétractable dans les côtes du soldat à l'uniforme blanc qui tomba sur ses genoux. Calion eut alors l'opportunité de l'achever et lui trancha la gorge avec sa lame rétractable. Narmacìl se releva avec vivacité et dit à Sombre-Chêne tout en le regardant. Ils sont trop nombreux ! Nous devons nous replier seigneur ! Rejoignons les cavaliers ou ordonnez qu'ils chargent !"
Sombre-Chêne était concentré, sa lame, ensanglantée, comme Anglïr et l'épée d'Eoweng. Eoweng ... La mission de Calion ... Les soupçons de celui-ci diminuaient, la mission de Rustor ? Pour le moment, Calion se força de l'oublier.
Son regard se porta sur la jeune femme, séchant ses larmes et regardant Calion, elle semblait perdre espoir, ses yeux ? Noyés de larmes.
"Reprenez courage, l'heure n'est pas encore venue pour Imladris de tomber, elle a encore des réserves. Vous êtes encore vivante, défendez-vous ! Oubliez ceux qui tombent. Nous les pleurerons quand chanterons des complaintes en leur honneur. Je ne vous demande pas de vous battre et de foncer tête baissée madame, je ne vous demande pas de vous relever, je vous demande juste de garder espoir. Certes nous pourrions nous replier, certes pourrions perdre la cité mais restez en vie, vous y reviendrez !"
Narmacìl saisit la jeune femme qui s’accrocha à lui.
Durant tout ce temps, l'Ordre de la Couronne de Fer avait investi ses forces dans la place. Les remparts étaient presque déserts, quelques Elfes les défendaient encore en tirant des flèches qui se logeaient mieux dans les ennemis qui ne prêtaient plus attention à une quelconque formation et étaient alors des cibles de choix pour les archers. Un mastodonte combattait avec vigueur et volonté contre les défenseurs d'Imladris, lui aussi était passé avec ses hommes sans que les trois Elfes et les soldats ne puissent intervenir.
La cité d'Elrond était envahie, l'angoisse montait en Calion qui revoyait l'actuelle prise d'Imladris comme la prise de Nargothrond par Glaurung, le roi des Vers et père des Dragons. Beaucoup plus d'Elfes moururent ce jour là, le choc psychologique fut important pour Calion qui ne se releva que lorsqu'il atteint Gondolin, la cité de Turgon, Haut-Roi Noldo, cité cachée dans la vallée de Tumladen qui elle aussi fut conquise par les armées de Morgoth Bauglir. Calion semblait perdu dans ses pensées quand tout à coup, un éclair jaillit dan son esprit, un éclair qui ne l'aveugla pas pourtant. Il savait que quelque chose de bien pire se passait dans la cité. Encore sur le pont, Calion se retourna vers l'entrée de la cité et put discerner à travers les cliquetis des lances et des épées, les flèches qui perçaient le vent et les hurlements, la lutte entre la magicienne avec laquelle il avait déjà combattu et l'Elfe sombre, celui à l'aura maléfique. Un autre lumière éclaira la place, l'Elfe se retrouva au sol après avoir été éjecté comme par une onde de choc.
Atteindre la magicienne serait possible si seulement le reste des Elfes pouvaient se rassembler encore sur le pont, avec l'espoir de fondre dans la cité et la reprendre. Seulement, cela ne serait pas chose aisée étant donné que des guerriers de l'Ordre continuaient d'arriver à l'entrée du pont. Calion servait toujours de soutien à la jeune femme qui se tenait à son épaule gauche. Eoweng se retourna vers Calion, le visage entaché de sang. Calion avait sur lui des giclées de sang, ses cheveux détachés. Anglïr continuait de pâlir de sa couleur écarlate.
Les combats continuaient, de la lame de Narmacìl filait le sang en direction du sol. La mort avait imprégné la zone. Les cours d'eau, sombres et rouges emportaient les corps des soldats des deux camps.
Le porteur de la bannière empoignait toujours son épée et la bannière d'Imladris. Il restait aux côtés de Sombre-Chêne et d'Eoweng. Ceux qui restaient sur le pont faisaient face aux autres guerriers en armure blanche et noire. Le destin de certains d'entre eux se jouerait ici sur ce pont. Calion savait qu'il était trop tard pour se replier, pourtant, son cœur le suppliait de rejoindre la cité et de la défendre mais il savait aussi qu'il restait les cavaliers du capitaine Amnel. Sombre-Chêne avait le destin de tous ceux sur le pont entre ses mains. Courir vers l'intérieur de la cité et prendre à revers ceux qui avaient pénétré à l'intérieur, ainsi, ils auraient une chance d'en réchapper. Il fallait aussi aider la magicienne, le Noldo espérait que celle-ci puisse tenir encore un peu.
Dernière édition par Calion Palantir le Mer 9 Jan 2013 - 22:39, édité 1 fois |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 283 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Mer 9 Jan 2013 - 22:23 | | Le coup que la jeune femme reçut à la hanche était plus important qu’elle ne le crut de premier abord. Elle s’effondra sur les cadavres des hommes, des larmes roulèrent le long de ses joues, provoquant des picotements sur la plaie de sa joue. Elle gémit, en se mordant violemment la lèvre. A terre, au milieu de tant d’agitation, elle ne ferait pas long feu. Soit un adversaire allait l’achever, soit elle allait mourir, agonisant sous les piétinements des bêtes et des soldats.Elle ne put réprimer un élan de panique qui lui serra le cœur et brouilla sa vue. La douleur était telle qu’elle obstruait ses sens. Elle revit à travers ses pupilles aveuglées, les terres enneigées qui l’avaient vu naître. Les pins qui s’étendaient à l’infini, offrant une odeur qu’elle affectionnait particulièrement. Elle revit les visages de ses compagnons, ses frères d’armes. Son père, son oncle, tous, les uns après les autres.Pourquoi était elle ici ? Que faisait elle, si loin de chez elle, se battant jusqu’à la mort pour la terre qui n’était même pas la sienne ? Son combat qui n’était pas le sien ?Elle fut tirée de ses pensées tristes par un elfe qui la tira par la main pour la relever. Sa vue brouillée l’empêcha de distinguer à quoi il ressemblait exactement. Elle le trouva tout de même grand. Elle, était déjà grande pour une humaine : dans les 1m80, et pourtant, il trouvait le moyen de la dépasser d’une tête. Il avait de longs cheveux noirs dont les tresses se défaisaient maladroitement dans le feu de la bataille, et son visage pâle lui fit penser que même la neige, cet élément qui lui faisait tant penser à la sérénité, pouvait être redoutable.Elle tituba, sa jambe ne lui offrant plus un appui satisfaisant. Il garda sa main dans la sienne, et se simple contact lui permit de revenir peu à peu dans le monde réel, avec les atrocités de la bataille. Les bruits des combats, des râles, des cris, lui revenaient aux oreilles, et l’elfe se mit à courir, l’entraînant à sa suite. Elle poussa à nouveau un gémissement de douleur, mais serra les dents et courut de son mieux, sa jambe menaçant de céder sous son poids à chaque instant. Elle repoussa d’une main faiblarde quelques coups qui tentaient de la toucher. L’épée bâtarde était trop lourde pour porter des coups efficaces qu’à une main, mais elle n’aurait lâché la main de son sauveur pour rien au monde.Ils rejoignirent un groupe et l’elfe lui lâcha la main. Elle s’effondra sur un rocher, comme perdue dans ce repère qu’elle n’avait connu pourtant qu’à peine quelques minutes. Sa jambe l’élançait atrocement, mais elle n’osa pas y porter un regard pour ne pas paniquer d’avantage.Les yeux noyés de douleur, et de fierté blessée, elle tâcha de reprendre ses esprits. Elle n’aimait pas être un poids, et là, en l’occurrence, elle s’était trouvée dépassée par la situation. Elle arracha un morceau de sa cape et fit un garrot sur sa cuisse pour freiner un peu le flot de sang. Elle serra fort, en retenant un cri, et les larmes noyèrent à nouveau ses yeux, avec une sensation de vertige. Elle inspira profondément, et sa vue se stabilisa à peu près. Elle vit mieux les personnes qui l’entouraient. Tous des elfes, et visiblement de grades importants. Elle reconnut son sauveur, et entendit sa voix, malgré les acouphènes provoqués par les bruits de la bataille et de sa chute. Elle réussit néanmoins à se relever pour lui répondre, le menton haut, de la détermination à nouveau dans sa voix - Messire, j’ai déjà perdu il y a bien longtemps toutes les personnes pour qui j’aurai envie de chanter des louanges. Et j’ai perdu en même temps ce pour quoi je me battais. Son regard croisa le sien, et l’instant parut se figer. Il s’approcha, la saisit dans ses bras, et elle le serra pour le remercier, même si cette marque d’affection lui était pour le moins étrange et peu commune. Elle se moqua de leurs saletés, du sang qui les recouvrait. A ce stade de la bataille, ils étaient tous en piteux état.Un éclair blanc illumina les lieux, et Elen crut un moment que c’était sa vue, et ses blessures qui lui jouaient à nouveau un tour, avant de sentir dans ses bras l’elfe se raidir également.Les elfes qui les entouraient semblaient eux aussi pris d’inquiétude plus marquée, et les regards s’échangèrent entre eux, sans un mot prononcé.Ils se détachèrent, et Elen s’appuya sur les bords du pont pour se tenir droite. Visiblement, son sauveur était responsable des effectifs ici, et les ordres émanaient de lui. Son regard convergea avec ceux des autres vers lui. C'était du moins ce qu'elle pensait, car elle ignorait que le très célèbre Sombre-Chêne était parmi eux.Ils attendaient des ordres. Et ils obéiraient, qu’importe le prix à payer.
Dernière édition par Kryss Ganaël le Jeu 14 Nov 2024 - 21:04, édité 2 fois |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Sam 12 Jan 2013 - 1:30 | | Les ennemis de Fondcombe n'étaient pas des simples orcs, et leur discipline et équipement formidables faisaient d'eux des adversaires redoutables, difficiles à abattre. Sombre-Chêne semait la mort autour de lui, vétéran d'autant de guerres que de missions diplomatiques. Arrachant une des dagues naines à sa ceinture, il la plongea dans la gorge d'un adversaire Naugrim. Celui qui avait rejoint la Couronne de Fer par soif de richesses et la haine des elfes, mourrait à présent sous la lame d'un ami des nains. Justice ou ironie du sort? Les défenseurs n'avaient pas réussi à empêcher les ennemis de pénétrer dans l'enceinte de la cité; Imladris n'avait pas les murailles des grandes forteresses des Hommes. Les écuries brûlaient, alors que les eaux de la rivière se teintaient de rouge, buvant le sang des victimes de la bataille pour Fondcombe. Les lèvres de Sombre-Chêne se mirent à formuler des paroles inaudibles, et soudainement, la pluie se mit à tomber. Oui, la pluie, car le froid du Rude Hiver n'avait pas réussi à s'emparer de la vallée. L'averse était puissante, et ralentit fortement l'avancée des flammes...Le seigneur de Foncombe avait il hérité d'une partie des pouvoirs de son prédécesseur, ou la rivière pleurait-elle, attristée par le massacre qui se déroulait dans cet havre de paix? Le regard de Sombre-Chêne croisa celui de Calion, et il acquiesça. D'une voix qui résonna sur le champ de bataille, il cria: -Rochbin! Cavaliers!
C'était le signal attendu par Voronwë Amnel et ses cavaliers...le bruit des sabots retentit sur les pierres de la cité elfique, prouvant que la bataille n'était pas terminée. Ald'ar, ainsi que plusieurs guerriers de l'Ordre, se retrouvèrent sur le chemin de la cavalerie de Fondcombe. -Dírnaith! En formation!Les défenseurs de Fondcombe, leurs rangs dissipés par l'attaque des crebains et des Pies, se rassemblèrent tant bien que mal autour du seigneur de Fondcombe. La bataille se déplaça dans la direction de la cour, là où le duel entre Lammâth et l'apprentie mage prenait place...mais déjà d'autres troupes de la Couronne de Fer arrivaient dans l'enceinte de la Cité. Un elfe encapuchonné abattait défenseur après défenseur, avec une aisance apparente...il attira l'attention de Calion Palantir. Leurs lames se croisèrent une fois, deux fois. L'inconnu masqué était rapide et puissant, et le célèbre capitaine de Gar Thulion dut reculer sous ses coups. Un rire froid et sec retentit, et l'inconnu tira son capuchon vers l'arrière, dévoilant une chevelure blonde et des traits sévères, abîmés par des souffrances passées... Il avait changé, mais Calion le reconnut immédiatement. Le général Galahdan...celui qui avait mené les troupes elfiques vers la victoire contre les gobelins dans les Montagnes Grises...celui qui avait chuté dans les ténèbres, entraîné par un adversaire dans un puits souterrain...il était vivant, et à présent la folie et la haine brillaient dans son regard. -Capitaine Palantir...Quel plaisir que de vous revoir. L'épée antique du général siffla dans l'air, ne laissant pas l'occasion à Narmacil de parer le coup, et laissa une trace rouge sur son avant bras gauche. Galahdan boitait toujours sur sa jambe jadis blessée par une flèche gobeline, mais cela ne semblait en aucun cas diminuer ses talents de guerrier... Pendant ce temps, Thorontur et Daugion, les deux elfes vêtus de noir et blanc, avaient rejoint la mêlée, chacun armé d'un sabre elfique et d'un glaive court... Absorbée par son combat contre Lammâth, Sighild ne put remarquer Thorontur, qui s'approcha d'elle inaperçu...il l'aurait sans doute poignardé dans le dos, mais le cri d'avertissement d'une des défenseurs attira l'attention de l'apprentie mage...Alors qu'elle se retournait, le guerrier de la Couronne de Fer attrapa les cheveux longs de la semi-elfe, et les tira sur le côté, tout en lui assénant un puissant coup de genou dans le ventre... Daugion quant à lui, avait décidé de ne pas tout de suite affronter le seigneur Sombre-Chêne, craignant malgré lui un duel contre ce guerrier redoutable et célèbre...Tel un faucon, le soldat de l'Ordre s'attaqua aux proies plus fragiles, abattant elfes et humains sur son passage. Ses yeux beaux mais froids se tournèrent vers Elen, et un sourire carnassier déforma son visage noble: -Mae Govannen, adaneth...Heureuse rencontre, femme mortelle...Même parmi les humaines l'on trouve des belles fleurs, mais elles fanent si vite. Autant les cueillir avant qu'elles ne meurent de vieillesse. La lame elfique de Daugion virevolta dans l'air, et il asséna un coup puissant à la mercenaire... La pluie tombait sur la cité de Fondcombe, son murmure se mélangeant au bruit d'acier se heurtant contre le fer et aux cris des blessés et des mourants... #GalahdanMembre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Sam 12 Jan 2013 - 23:40 | | Le cœur de Lynn battait la chamade, elle n’attendait qu’une chose: se battre. Elle regardait de droite à gauche, observait, surveillait. La bataille tournait en faveur des hommes vêtus de noir et blanc. Pourtant, son cavalier retenait les rênes. Il avait changé. Mais qu’attendait-il?
Voronwë avait changé. Le coma avait réveillé en lui un autre homme, le fier soldat qu’il jadis était. Un soldat qui respectait la chaine de commandement. Non pas qu’il ne la respectait plus, mais il faisait ce qu’il voulait, ce qui comptait pour ses soldats. A présent, tout avait changé. Certes il restait un leader, comme avant, durant la grande guerre. Mais ses priorités n’étaient plus les mêmes. Les ordres étaient irrévocables. Pourtant Voronwë gardait une entente assez sentimentale avec ses soldats. Ils étaient pour lui des amis, des frères. Tous l’aimaient, même si parfois il était dur à l‘entrainement. Et pourtant, eux aussi respectaient la chaine de commandement. Une entente parfaite. Mais pourrait-elle faire pencher la balance durant une bataille? Sans nul doute. Ils savaient se battre ensemble. Ce n’était pas une unité simple avec des soldats qui se battaient seuls, non. Voronwë les avaient formés pour qu’ils se connaissent et qui forment ainsi des duos pour limiter les pertes et augmenter les chances de victoire.
Chaque cavalier fixait le massacre. Certains tremblaient devant leur première bataille, de peur ou de rage, ou peut être même des deux à la fois. Tant de frères mourraient devant eux. Mais où était la légendaire témérité du capitaine Amnel? Où était l’altruisme du généreux Voronwë? Les soldats s’attendaient à partir d’une seconde à l’autre, le capitaine était réputé pour être imprévisible. Pourtant il restait là, immobile, regardant ses frères périrent. Une larme coula sur sa joue. Était-elle due au vent ou la scène? Nul ne le savait, mais tous le devinaient.
Les secondes étaient des jours, les minutes des années. Tous avaient l’épée à la main. Chevaux et cavalier voulaient se battre, ils voulaient aider à protéger leur peuple. Etant profondément anéanti par la perte de leurs amis au front, ils ne virent pas le feu. Ce ne fut que quand la chaleur et le son des flammes eurent atteint les cavaliers que Voronwë réagit en envoyant un de ses soldats chercher des renforts pour éteindre le feu. Ce fut des elfes, des civils qui vinrent. Ils étaient en sécurité puisque le capitaine les surveillés et était prêt à lancer une charge à tout moment. Une fois encore, les cavaliers voulurent aider, mais leur place était dans les rangs, prêt à attaquer.
Le feu ravageait tout. Voronwë ne le connaissait que trop bien. Du feu et des ténèbres, voilà ce que le Mordor était, et il y combattit des années. Soudain, la pluie commença à tombée. Un léger sourire naquit sur le visage du capitaine, la nature était avec eux.
Même si les flammes l’avaient un peu détourné de la bataille, elle continuait. Le sang se répondait sur le sol, la rivière devint aussi écarlate qu’Anglïr, la lame du capitaine Palantir. Voronwë avait cru le voir aux cotés de Sombre-chêne, était-il réellement ici? Si oui, cela faisait de lui l’un des plus grand ami de cette citée antique.
Le capitaine regardait attentivement Sombre-chêne depuis le début de la bataille malgré les morts qui le divertissaient. Ce dernier cria. Voronwë compris sur le champ.
-Rochbin! Cavaliers!
Tous les regards des cavaliers se tournèrent vers le capitaine qui leva son épée, scintillant tel l’astre solaire.
-Pour Sombre-chêne, pour Imladris et pour notre peuple! Hurla Voronwë en partant au galop.
Les soldats répétèrent cela en cœur. Les cavaliers se placèrent alors en position, celle qui ressemblait à une flèche. Ils avançaient vers la bataille, vers la victoire, vers la mort. Quelques éclaireurs se placèrent devant les cavaliers. Ils furent massacrés. Tous? Non, certains les évitèrent. Peu importe! La cavalerie continuait sa charge vers l’armée ennemie.
Dans sa grande sagesse, Sombre-chêne avait déplacé les soldats elfes vers la cour. Cela laissa libre place aux cavaliers pour anéantir les premières lignes ennemis. Leurs regards, terrorisés. Autant les elfes ne leur faisaient peut être pas peur, autant une charge de cavaliers était un signe de mort parmi les rangs. Certains voulurent regagner l’arrière, d’autres levèrent leurs boucliers. Mais en fin de compte, aucun de survécu. La première ligne fut balayée à l‘instar des orcs lors de l‘assaut contre Barad-Dur. Le sang se rependait de plus en plus, mais cette fois ci celui des hommes. La charge terminée, les cavaliers descendirent de cheval afin de se battre comme ils savaient si bien le faire. Voronwë empoigna fermement Eldagor qui allait enfin faire ses preuves. Le capitaine décapita sans pitié un humain qui ne l’avait pas vu arriver. Il tenta de reproduire son action, mais les soldats en face étaient plus qu’entrainés, cela échoua. De bons soldats certes, mais les elfes étaient meilleurs, en tout cas ceux que Voronwë avait entrainé. Le capitaine Amnel évita un coup d’épée avant de riposter à une vitesse incroyable, désarçonnant son assaillant. Achevant son ennemi, le soldat continua en gardant un œil sur ses guerriers.
Parant un coup vertical, Voronwë laissa échapper un souffle d’étonnement en posant un genou à terre. Son ennemi était un immense homme. Ce dernier dépassait tous les autres de plusieurs têtes. Il continuait de frapper Eldagor, Voronwë restait à genoux, à se protéger. Un dernier coup, il tomba à terre. L’horrible homme sourit en levant son arme pour en finir. Quand soudain deux cavaliers sortirent de nulle part et attaquèrent le géant. D’un geste synchronisé, ils coupèrent les bras de l’attaquant qui tomba à genoux à son tour en criant. Le capitaine en profita pour se relever et planter Eldagor dans son crane, et cela au même instant que ses amis. Trois lames dans le crane, il tomba à terre. D’un signe de tête, il salua les deux soldats.
La bataille faisait rage, un cavalier tomba, puis un deuxième, ils ne pouvaient rester ici.
-Repliez vous! Cria le capitaine.
Ainsi les soldats se ruèrent vers l’autre partie de l’armée alliée. Voronwë fut le dernier à quitter cette partie de la bataille. Il fut stoppé par un homme. Evitant un coup, il attaqua, une entaille à la jambe, une autre au bras, enfin il l’acheva.
Chez les cavaliers, deux soldats combattaient comme un seul. Ce qui effraya les humains. Il faut dire qu’ils se battaient comme nuls autres. De simples soldats se battant comme des héros. La pluie continuait de tomber, les elfes et les humains de chuter. Encore une fois, la mort suivait Voronwë et le traumatisait. Mais ils étaient là pour Imladris, pour leur peuple, jamais ils ne se rendront, jamais ils ne mourront. Cette ville restera aux elfes, à jamais.
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| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Lun 14 Jan 2013 - 17:26 | | Lammath reçut le souffle de plein fouet. L'elfe millénaire se releva avec difficulté. Il regarda Imladris d'un oeil torve. Mais où était son chef Elrond? Mais qui sont ces hommes et elfes qui attaquent sa cité? L'elfe vola littéralement , il tua deux hommes habillés de noir et blanc et exécuta d'un geste d'une beauté extraordinaire un elfe défenseur d'Imladis. Et il l'aperçut : son Ariel , aux prises avec un elfe aux armoiries ebène et ivoire. Lammath fondit sur cet ennemi. Il hurla sa rage. Thorontur surpris par l'attaque du guerrier elfe lacha l'apprentie mage et dévia de justesse la lame millènaire. Il bloqua deux attaques fulgurantes mais il était déjà aux abois. Il hurla "Lammath"Le chef de pies stoppa, les yeux injectés de sang. Il se passa une main sur son front fièvreux. Tout lui revint, Imladris, Ariel, sa mort, la sentence d'Elrond. L'elfe bouscula son allier comme un mal propre et fixa de ses prunelles sombre Sighild. Le visage d'Ariel se supperposa sur celui de la demie elfe. Puis la réalité revint enfin. "Tu es puissante Magicienne"Puis il continua avec sarcasmes "Mais tu es une Magicienne de Pacotille"Et Lammath pointa son épée vers l'apprentie de Mthrandir. Immédiatement une nuée de crébains fonça vers la magicienne. De plus, elle sentit un champ de force provenant de l 'épée une sorte de bouclier. Et maintenant Lammath vançait vers elle d'un pas calculé "As tu vu l'oeil Magicienne ? Moi je l'ai vu et combattu . Que peux tu faire face à moi??"Un défi terrible attendait la magicienne. |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
Nombre de messages : 995 Age : 37 Localisation : Inconnue Rôle : Exilé
~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Numénorien noir) -: 24 -:
| Lun 14 Jan 2013 - 21:17 | | Kalimë Nearwende Quand la batailla avait commence il y avait pres de deux ans que Kalime errait dans les limbes. L'ouest lui refusait le retour. Et Mandos refusait de liberer son amant, disant qu'il ne pouvait relacher ce qu'il n'avait. Elle avait erre alors a travers les consciences du monde, partant de plus en plus loin, allant jusqu'a sous la roche millenaire rencontrer les Balrogs prisonniers. Elle avait vu leurs ames sombres, leurs mefaits. Elle avait vu les cites naines qui reprenaient vie, elle avait vu les guerres des hommes et ces gens aux couleurs etranges. Loin du monde, loin de tous les sentiments elle avait erre.
Puis le cor avait retenti, le grand cor de Fondcombe. Elle etait sortie de sa lethargie, aussi vite qu'elle le put apres deux ans dans les limbes. Son corps n'etait pas faible car elle s'etait nourrie a travers d'autres corps, mais elle avait peu d'energie. Encore un peu dans le gaz elle vit le Lembas qu'on avait dispose la pour le jour de son retour. En empoigna une gaufrette et la mangea rapidement. Elle ramassa sa tunique de voyage , son epee et son arc. Pas de carquois de reserve, il faudrait se servir sur les morts. A peine etait elle prete, qu'elle entendit les cris de terreur et de combat dans le bas de la cite, elle meme etait dans une des tours, cinquante metre plus haut.
Elle commencait a devaler les allees vers la grande cour quand un autre cor retentit, inconnu, mais aux sonorites familieres. Un appel qu'elle ignorait mais qui fit se retourner quelques tetes, aussi vite coupees, du cote des assaillants. Puis le meme cor ponctua un appel qu'elle avait entendu pendant un charge 5 ans plus tot. La derniere fois que Nimrod etait avec elle au combat se surpris elle a penser. Apres cela... un appel criant de desespoir, long et rauque, qui se transformait en un genre de cri de joie sonore, L'ordre du sabre? Ils etaient morts avec leur charge, Amouth avait massacre ses propres pretres en se liberant puis leurs restant avaient combattus jusqu'au dernier dans le grand nord.
Elle continuait de courir, quand une fleche se ficha dans une poutre a cote d'elle, elle constata qu'elle se rapprochait du combat et l'empoigna. Le cor sonna encore une fois et cette fois elle se figea un quart de seconde. Harad? Qui sonnerait l'appel de Harad aux portes de Fondcombe et derriere les lignes ennemies. Elle atteint un endroit ou le mur exterieur ouvrait sur la vallee, ils etaient six, et l'un d'eux avait une stature familiere, mais elle ne savait dire pourquoi.
Ses reflexions s'interrompirent quand elle constata qu'un ennemi egare venait dans sa direction. Elle sortit sa lame et chargea en silence, la tete de l'humain parti faire un clang sonore au pied d'un de ses freres d'armes en bas de la coursive par laquelle elle arrivait. Ils etaient nombreux, mais elle se sentait revenir de tres loin et cela lui donnait une energie folle. Elle dut constater a la chevelure blonde argent qui depassait du casque son adversaire qu'elle allait devoir tuer un autre eldar. Elle hurla.Sauronea Eldarim (Q=Eldar maudit)! Tu vas mourir! VALINOR!!! L'autre se lanca dans cette danse du sabre que tous les elfes aiment a pratiquer, aussi dut elle danser elle aussi. Dans une porte de coursives deux elfes se combattaient, dans une porte de coursive un elfe au cheveux blond fut rendu a Arda, non sans avoir arracher quelques boucles de cheveux et un bout d'oreille a son adversaire. Le Noldorim, il etait trop blond pour etre d'un autre peuple, vola par dessus le parapet. Elle se retrouva en plein coeur de la melee.#Kalimë |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Mar 15 Jan 2013 - 4:52 | | L'apaisement. L'unique mot pour décrire ce que ressentait Calion à cet instant. Cet instant où Sombre-Chêne comprit le Noldo dans sa tourmente et en appela aux cavaliers.
"Rochbin !"
Dans des moments pareils, un mot peut changer le cours de toute chose en ce monde. Un mot ou un geste. N'oublions pas le geste d'Isildur qui par deux fois avait la vie de Gorthaur entre ses doigts. Un geste ... Narsil brisée trancha la main du Nécromancien. L'autre geste, plus symbolique encore : jeter l'Unique dans le feu. Il faillit. Et le destin d'Endor se trouva inchangé.
Aujourd'hui, ceux qui ont osé profaner ce lieu si innocent devront mourir. Pour le bien des Elfes et de la Terre du Milieu.
Qu'en était-il de la bataille ? Les cavaliers élancés chargeaient, les coups pleuvaient. La description de ce vacarme serait presque impossible. Trop de mort, le feu et le sang. Ce lieu souillé à jamais.
Le pont était encore constamment pris d'assaut. Les hommes d'ébène et de blanc enfonçaient les lignes d'Imladris. Un homme attira l'attention du capitaine de Gar Thulion. L'homme était encapuchonné et bravait tous les dangers qui se présentaient à lui. Il tuait un à un les défenseurs. Narmacìl se jeta sur lui. Anglïr rougeoyait de milles feux. Elle croisait l'épée de l'homme. Le fracas de leurs armes pouvait s'entendre malgré la bataille. La rapidité et la force de celui-ci firent reculer le Noldo. L'homme se prit à rire et ôta sa capuche. Grande fut la surprise du Noldo qui ne s'attendit pas à cela.
Calion se rappela la campagne des Ered Mithrin, l'"appel du fer" comme elle fut nommée à Gar Thulion. Le chef de la campagne n'était autre que l'homme qu'il avait en face de lui, le général Galadhan. Ainsi, le général tombé ne l'était pas vraiment ? Sa mort n'avait été qu'une mise en scène ? Tous dupés, ils pleuraient leur regretté chef, celui qui les avait conduit à la victoire. Et pendant que leurs larmes coulaient, lui, riait sans doute depuis sa cachette. Ses pensées envahirent son esprit qui sombrait peu à peu. Ce en quoi il croyait mourut.
"Capitaine Palantir...Quel plaisir que de vous revoir."
La réalité revint. Narmacìl subit un coup qui entailla son bras gauche. Le sang coula. Galadhan rit. Au revoir le "général", Calion n'avait plus aucun respect pour lui.
La vie du capitaine était à présent en danger. mais reculer dans un moment pareil n’arrangerait certainement pas les choses et Calion devait couvrir la retraite de Sombre-Chêne, d'Eoweng et de tous ceux qui étaient sur le pont, y comprit la jeune femme. Calion la regarda et sourit. Sans savoir pourquoi, elle lui donnait du courage. Peut-être était-ce parce qu'il était en grand danger à présent. Il n'attendait pas d'aide.
"Rentrez dans la cité, sauvez votre vie !"
La pluie commença à tomber. Elle ravit le capitaine qui vit en elle une opportunité pour les défenseurs de la Dernière Maison Simple à l'Ouest de reprendre non pas un avantage mais de l'espoir.
Calion savait qu'il ne pourrait pas gagner contre Galadhan pourtant il restait à le combattre. L'Elfe porta d'autres coups au Noldo qui ne pouvait qu'essayer de les bloquer. Une autre entaille vint s'ajouter à celle de son bras gauche. Une trace rouge se dessina sur sa joue gauche. Calion subissait. Il se croyait aux Nírnaeth Arnoediad : des morts, des morts et encore des morts ... Toujours des morts. C'est là-bas qu'il reçu la plupart de ses blessures. Toutes guéries mais à jamais ancrées sur et dans son corps.
Anglïr tournoya au-dessus de Narmacìl qui asséna un coup vertical à Galadhan qui para sans dommage. Calion fit pleuvoir les coups, qu'ils soient de taille ou d'estoc, aucun ne vint à blesser son adversaire. Alors que Calion reculait, si bien qu'il fut au bord du pont, il se souvint d'une botte que lui apprit un ami à lui jadis.
"Tu pares une fois, une deuxième fois comme ceci, une troisième fois comme cela puis tu tiens ton épée par la lame et la poignée, tu pares une quatrième fois, tu brises la garde de ton adversaire, tu le frappes au visage avec le pommeau de ton épée et ensuite c'est à toi de jouer."
C'était fait. Galdhan saignait. Il n'était pas si invincible que cela. Lui aussi pouvait être blessé. Calion le frappa du poing gauche. Le visage de Galadhan devint rouge : de honte et de colère. Le Noldo ne s'enflamma pas et reprit son épée en main, se positionnant ainsi : pied gauche devant pied droit, eux deux écartés, la lame tenue à deux mains au dessus de la tête.
Calion n'était pas encore perdu tout comme la cité qui résistait tant bien que mal à l'Ordre.
Dernière édition par Calion Palantir le Mar 15 Jan 2013 - 12:54, édité 1 fois |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Mar 15 Jan 2013 - 9:03 | | Nam avait suivi Sighild dans sa course, une chance pour l’apprentie mage car sa nouvelle amie venait de lui sauver la vie. Cependant, son adversaire lui attrapa ses cheveux et le coup de genou qu’il lui attribua la fit reculer de quelques pas. La puissance du coup fut amoindrie grâce à son plastron, une légère douleur apparut à cet endroit mais repartit bien assez tôt. La belle ressentait beaucoup de haine dans le regard de ce lâche et un certain mépris à son égard.
Soudain, le présupposé chef ennemi arriva à leur hauteur : il voulait se battre contre elle. Sighild resta sur ses gardes, elle observa cet homme et le trouva très étrange. Elle avait vu dans son regard une lumière éteinte depuis bien longtemps, un léger moment d’attente qui le rendit un peu plus humain…mais il était rapidement redevenu cette créature haineuse rongée par son orgueil. La guerrière n’avait que faire de ces dires, cet homme aurait-il oublié que ce fut une femme qui tua le Roi Sorcier d’Angmar ? Un seul homme pouvait changer l’avenir d’une bataille, d’un peuple. Qu’importe la valeur de ses expériences, personne n’est invincible.
Sans plus attendre, son adversaire lui envoya une nuée de crébains sur elle. Ces oiseaux noirs tournèrent autour d’elle, la griffant à plusieurs reprises. D’un coup d’épée, elle réussit à réduire la couche d’oiseaux mais elle avait l’impression que le double revenait à chaque fois. Sighild devait se concentrait car elle entendait son ennemi se rapprocher d’elle…une diversion des plus machiavéliques. La pierre de Lune quant à elle brillait de plus belle, cette dernière serait la seule solution pour se sortir de ce nuage noir. Protégeant ses yeux des becs de ces oiseaux, l’apprentie pointa son bâton vers son ennemi et invoqua une lumière pure qui fit disparaître ces ténèbres. Elle sentit cependant une arme s’abattre sur elle, elle eut le réflexe de reculer de quelques pas.
La pluie s’abattait sur eux. En ouvrant les yeux, Sighild constata que son invocation venait de faire reculer son ennemi. Elle ressentit une douleur au niveau de son cuisson gauche : il avait réussi à l’entailler légèrement et son sang frôla pour la première fois les pierres de Fondcombe. Pour autant, elle ne fut pas distraite par ce coup, au contraire, cela lui donna plus de volonté pour continuer ce combat. Son regard verdâtre se posa à nouveau sur son ennemi, elle constata qu’elle l’avait lui aussi blessé : une entaille sur son visage. Se remettant en position de combat, le jeune elfe lui répondit enfin d’un ton neutre : « Je n’ai que faire de vos dires, tout ce qui m’importe c’est de protéger ce lieu car vous ne le respectez pas. » Sa blessure ne l’empêcha pas de se tenir correctement. Sighild positionna la pierre de Lune devant elle. L’artefact véhicula à nouveau une lumière des plus pures qui entoura l’apprentie. Cette lumière la protégea un faible instant, plus elle tournait autour de son corps, plus l’eau de pluie s’ajoutait à elle. Une fois que l’eau fut assez consistante, Sighild pointa une attaque magique sur cet ennemi. Ses bras étaient tendus vers son ennemi, cette attaque enseignait depuis peu par son maître lui permettait de se protéger mais aussi d’attaquer. Ses attaques échouèrent à plusieurs reprises car son ennemi possédait lui aussi un artefact magique. Mais la belle ne baissa pas les bras et augmenta de plus en plus l’intensité de son attaque. Elle réussit à faire reculer son ennemi mais ne le toucha pas. Cessant alors son attaque, la belle se remit en garde contre la riposte de cet homme... |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Mar 15 Jan 2013 - 9:29 | | Les flammes se propageaient rapidement sur les bâtiments voisins des écuries , Fondcombe brûlait et rapidement . C'est alors que telle une salvatrice la pluie se mit à tomber ralentissant considérablement l'avancée de l'incendie mais qui était déjà trop important pour être éteint. Ce n'était qu'un petit retardement sans conséquences , les hommes de l'Ordre état déjà nombreux à l'intérieur de la ville et les dalles blanches d'Imlardis se teintaient du sang rouge de ses défenseurs. Avec un rictus féroce Ald'ar abattit un humain affilié aux elfes d'un coup puissant . C'est alors que des cors retentirent , et une tumulte s'éleva , l'Homme du Nord fit volte-face. Un petit nombre de cavaliers chargeait les troupes de l'Ordre , droit sur Ald'ar et ses compagnons d'armes . L'homme n'était pas aux premières loges mais trop près des cavaliers elfes à son goût . Les soldats qui avaient eu le malheur d'être les premières cibles des elfes étaient quasiment tous morts , et l'élan de la charge n'avait toujours pas été brisé . Vif comme l'éclair Ald'ar se jeta à terre afin d'éviter les sabots d'un cheval qui filait droit dans sa direction et qui aurait facilement pu piétiner l'humain. Il fallait au plus vite mettre à mal ces cavaliers qui avaient déjà fait assez de dégâts ainsi . Ald'ar n'aurait pas du se perdre ainsi dans ses sombre et morbides pensées car un fantassin de Fondcombe l'attaqua par surprise . Etonné il para difficilement sa première attaque et eu encore plus de mal à la seconde , son ennemi , mis en confiance , asséna un coup de pied au plastron de l'homme qui, le souffle coupé , tomba à terre. Son adversaire leva son épée prêt à donner le coup fatal à un Ald'ar qui se préparait au choc et à la mort mais il n'en fut rien. Il y eut un bruit sourd , les yeux de l'elfe s'écarquillèrent et il tomba à terre , mort . Derrière lui se tenait un nain , le même nain avec qui Ald'ar s'était disputé avant la bataille , les deux membres ne l'Ordre ne s'appréciaient guère et l'homme ignorait si le naugrim allait le tuer, personne en remarquerait rien dans le feu de la bataille. Le nain resta un moment avec sa hache levé puis il l'abaissa et tendit sa main à Ald'ar , celui ci s'en saisit et se releva. Le nain parla: -Vous êtes un très bon combattant maître Omenuir , je crois que nous devrions oublier nos différends et combattre ensemble. -Je crois aussi, Maître...? -Bornin , c'est mon nom. -Très bien Bornin , alors finissons de prendre cette foutue ville.
Ald'ar constata que la charge avait enfin été brisé et que des cavaliers commençaient à tomber , l'elfe qui semblait être leur commandant les intima de rejoindre leurs alliés au plus vite pour éviter de se faire massacrer et pour se réorganiser . L'homme jeta un coup d'oeil derrière lui , Lammâth était aux prises avec une magicienne, le nordiste espérait juste que sons supérieur en finisse vite car Galdhan avait aussi débuté un duel. Et pour l'instant , personne ne dirigeait les armées . A côté d'Ald'ar , Bornin charcutait tout ce qui avait le malheur de se retrouver sur le chemin de sa hache , il s'apprêtait déjà à poursuivre les fuyards pour les réduire au silence mais Ald'ar le stoppa: -Non Bornin , ne nous lançons pas tête baissée dans leur piège , il faut nous regrouper , l'union fait la force. REGROUPEZ VOUS! REGROUPEZ VOUS!Il cria cette directive un peu partout , les hommes l'écoutèrent pour la plupart et il se retrouva face à la centaine d’hommes qui étaient rentrés dans la ville et qui avaient survécus. Ald'ar attendit un moment que des retardataires rejoignent le groupe . -Hommes de l'Ordre ! Aujourd'hui Imalrdis tombera sous nos coups , cette bataille restera à jamais gravé dans les chroniques . Notre puissance et notre force ne sera jamais oubliée. Ces pitoyables défenseurs croient pouvoir nous arrêter avec quelques gouttelettes de pluie et une vingtaine de cavaliers ! Ils se fourvoient ! Il en faut bien plus pour que l'ordre soit arrêté dans son élan! Aujourd'hui nous montrerons au monde qu'aucune cité n'est à l'abri face à nous , qu'aucun rempart ne nous fait obstacle. Nous gagnerons cette guerre et rétablit la paix et la justice sur cette terre. CHARGEZ!
Alors derrière lui , les sbires de l'ordre se mirent en mouvement et attaquèrent les rangs ennemis sans plus attendre . Ald'ar sprinta jusqu'aux premières lignes ennemis ou avec une botte rapide il élimina un défenseur de la cité qui lui faisait obstacle, l'Homme du Nord releva la tête en quête d'une proie , d'une proie plus grande encore , plus puissante , plus gradée.... [HRPG] : Désolé pour la longueur mais j'était vraiment pas très inspiré aujourd'hui The Young Cop
Dernière édition par Learamn le Dim 26 Avr 2020 - 22:50, édité 2 fois |
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