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Sujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan
Learamn

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Rechercher dans: Encyclopédie Anarchique   Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan    Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 4 Fév 2020 - 20:51


Histoire


Origines

L’origine de la Garde Royale remonte aux premières années du royaume, lorsque Eorl, fondateur du Rohan, s’entoura de ses cavaliers les plus valeureux et loyaux. Au fil des siècles le groupe s’institutionnalisa et représente aujourd’hui l’une des unités les plus célèbres et reconnues du royaume. De par la spécificité  de leur rôle, à savoir protéger la personne du Roi, la Garde Royale représente une unité moins mobile que les Eored classiques et elle n’a que rarement prit part  aux opérations militaires extérieures menées par l’armée rohir. Les Gardes Royaux sont avant tout chargés d’assurer la protection de la famille royale, par conséquent ils restent la plus souvent à Edoras pour assurer la défense d’Edoras et du monarque. La Garde ne quitte son affectation seulement si le Roi en personne dirige une campagne militaire en terres étrangères auquel cas elle l’accompagne et se charge de sa sécurité rapprochée.
 

Capitanat de Foldar et faits d’armes au Quatrième  Âge

#Foldar


 
Cependant la Garde Royale joua un rôle crucial lors des différentes campagnes défensives réalisées sur le territoire du Royaume au cours du Quatrième  Âge. C’était le capitaine Foldar qui la dirigeait alors, un héros rohir et l’une des figures les plus emblématiques de la Garde Royale.  En l’an 284 du Quatrième  Âge, lors de l’attaque orc sur Edoras, ils permirent la fuite du Roi Urden vers le Gouffre du Helm en escortant dans le tunnel secret du Dôrnumen; puis ils contribuèrent grandement à la victoire remporté quelques jours plus tard.  Ils s’illustrèrent également lors de la seconde invasion des orcs en 291 ou de l’attaque Haradrim deux ans plus tard, durant lesquelles de nombreux Gardes Royaux perdirent la vie en protégeant le roi Firion.  Mais quelques semaines plus tard la Garde connut  l’un de ses  plus grand désastre lors de la grande Bataille du Nord où le Rohan combattit dans les rangs de la grande Armée Unifiée levée par le Gondor.  Le Roi Firion fut tué dès le début de l’affrontement, la Garde Royale qui se tenait à ses côtés fut presque entièrement décimée en l’espace de quelques heures dont le légendaire capitaine Foldar. Des Gardes engagées dans la bataille seuls trois survivront: les Gardes Halgor, Wald et Emekral. Le Capitaine Thorin, officier émérite de la garnison d'Edoras, prit la tête de l'unité après leur retour à Edoras.

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Capitanat de Thorin
#Thorin


Thorin fut nommé par Thénéor fils de Firion avec la lourde tâche de reformer une  Garde Royale presque intégralement décimée lors de la Grande Bataille du Nord. Le nouveau chef de la Garde piocha majoritairement parmi les plus valeureux de ses anciens subordonnés qu’il avait dirigé parmi la garnison de la capitale. Homme de confiance du Roi et soutien du prometteur Maréchal Mortensen, le Capitaine était une figure apprécié parmi la classe dirigeante. Cependant il manquait d’une réelle capacité à se lier avec ses hommes au quotidien qui le voyaient plus comme une figure d’autorité très distante que comme un réel meneur d’homme. Le fait qu’il n'avait jamais servi dans la Garde Royale avant d’en être nommé Capitaine fit aussi grincer des dents, beaucoup auraient préféré que l’un des trois rescapés de l’ancienne Garde hérite d’un tel poste. Thorin souffrit également énormément de la comparaison avec son prédécesseur, véritable légende parmi les Gardes. Malgré les critiques il fit son travail avec sérieux, dévotion et loyauté et parvint à rebâtir une Garde Royale prestigieuse et intimidante. Après la mort, prétendument “accidentelle” de  Thénéor , il fit face, impuissant, à la montée en puissance puis à la prise de pouvoir du roi félon Hogorwen. Malgré ses réticences, Thorin fit d’abord le choix de garder profil bas de manière très diplomatique. De son côté l’Usurpateur, ayant bien conscience de l’animosité du Capitaine de sa Garde à son égard, décida de ne pas chercher à le remplacer dans un premier temps pour ne pas ajouter au trouble qui suivit son couronnement. Cependant quelques semaines plus tard Hogorwen se débarrassa finalement de l’encombrant officier lors des funérailles de Thénéor en présence des plus grands dignitaires du continent. Il fut l’une des victimes de la crise qui opposa Hogorwen  à Mortensen, une crise finalement réglée de force et dans l’urgence par les dirigeants des autres contrées.

Règne de Hogorwen, Capitanat d’Emekral et Guerre des Trois Rois

#Emekral

 
A la mort de Thénéor, fils de Firion, ce fut Hogorwen, son cousin déchu, qui prit le trône sans rencontrer de fortes oppositions. Suite à la mort du Capitaine Thorin, le roi félon nomma Emekral, illustre vétéran historique de la Garde , comme Capitaine mais plusieurs Gardes Royaux dont le capitaine  Wald refusèrent de suivre leur officier et de se soumettre à celui qu’ils considéraient comme un imposteur. Ils quittèrent donc les rangs de la Garde et fuirent la capitale avant de rallier l’armée rebelle menée par le maréchal Mortensen, figure héroïque faisant l’unanimité parmi les Gardes, et le jeune Fendor, héritier légitime du trône.  La Garde Royale commis de nombreuses exactions sous les ordres du roi félon, notamment lors de la tristement célèbre Nuit des Lances Noires où Hogorwen purgea Edoras de ses opposants et de leurs familles. Elle participa également à la Bataille des Trois où d’anciens “frères d’armes” s’affrontèrent: Emekral combattant aux côtés de  Hogorwen, Wald lui faisant face avec les Gardes renégats.

Régence d’Eoseld et Capitanat de Vadenon

#Vadenon

Après la victoire de l’armée rebelle le capitaine Emekral fut exécuté pour haute trahison et de nombreux Gardes Royaux prirent la fuite par peur du châtiment.  Eoseld, oncle du roi Fendor et régent du Rohan, refusa alors catégoriquement de nommer Wald comme nouveau Capitaine de la Garde alors que ce dernier apparaissait comme le choix le plus évident. Sa loyauté envers Mortensen joua sûrement en sa défaveur  aux yeux du néo-régent. Le général retraité Vadenon, vétéran de la cavalerie et homme digne de confiance,  est temporairement nommé Capitaine de la Garde Royale. Cette décision est prise d’un commun accord entre Mortensen et Eoseld et vise à reconstruire une unité quasiment disparue.
Le départ de Mortensen vers l’Est lointain permit à Eoseld de resserrer librement son empris sur une Garde Royale encore faible: Wald est écarté et Vadenon perd quasiment toute autorité.
Régence de Gallen Mortensen et Capitanat de Learamn
#Mortensen #Learamn

Quelques mois plus tard, Gallen Mortensen, revenu de l’Est Lointain, tua Eoseld en duel et prit le titre de Vice-Roi. Learamn, jeune officier aux nombreux faits d’armes et fidèle du Champion du Rohan, devint le nouveau Capitaine de la Garde.
Il restructura en profondeur l’unité notamment en matière de méthode de recrutements. Le jeune officier rappella également plusieurs anciens Gardes Royaux en fuite: soit des anciens hommes d’Hogorwen soit des guerriers écartés par Eoseld tel que Wald.Sous les ordres de Learamn, la Garde fut utilisée et envoyée hors des murs de la capitale pour plusieurs missions secrètes pour le compte du Vice-Roi. Certains virent cela comme une tentative de Mortensen de créer son groupe militaire personnel alors que le rôle de la Garde était uniquement de protéger sa personne. Les Gardes s’illustrèrent dans le vaste  Riddermark à la poursuite de mystérieux artefacts ou même à Pelargir où Learamn dirigea une expédition visant à renverser l’Ordre de la Couronne de Fer.  Revenu affaibli de sa mission au Gondor, le capitaine Learamn fut tenu à l’écart des affaires de la Garde par Gallen Mortensen pour  le temps de sa rémission. Le jeune officier fut finalement définitivement écarté du poste et banni de l’armée du Rohan après avoir désobéi par deux fois aux ordres du Vice-Roi suite à l’enlèvement de Dame Aelyn.  
Le schisme

Dans un même temps le roi Fendor, parti s’installer avec sa suite en Isengard, prit la décision de dissocier la Garde en deux : la Garde Royale et la Garde de la Maison du  Roi. Jusque là ces deux termes désignaient le même corps armé mais l’éloignement géographique entre le roi et son régent motiva sûrement cette décision.
La Garde Royale fut dorénavant chargé de la protection du Vice-Roi Mortensen à Meduseld tandis que la Garde de la Maison du Roi suivit leur souverain en Isengard. Si la Garde Royale est toujours considéré comme la faction historique comme en témoignent leurs armures et capes, son prestige est désormais mis à mal par cette nouvelle ”Garde” réunissant les meilleurs soldats du royaume autour du jeune monarque.

Capitanat de Wald
#Wald


Suite à l’éviction de Learamn, le Vice-Roi nomma logiquement Wald au poste de Capitaine de la Garde. Une distinction que le principal interessé attendait depuis de trop nombreuses années. L’approche du vétéran est bien différente de celle de son jeune prédécesseur qui avait ouvert les portes du changement au sein de l’unité . Wald est un conservateur et son mode de commandement est bien plus traditionnel et rigoureux. Son but et de rétablir l’autorité de la chaîne hiérarchique ainsi que la différenciation entre hommes de la troupes et officiers au contraire de Learamn qui avait tout mis en place pour les rapprocher afin d’établir une relation de confiance. Wald lui croit plus au commandement vertical et efficace qu’à une organisation horizontale basée sur une hypothétique amitié. Homme d’expérience, Wald est un officier respecté par tous dans la capitale. Sa loyauté de toujours envers le roi légitime, en particulier durant la guerre civile où il avait déserté pour rejoindre Fendor, entretient sa réputation d’homme d’honneur et de valeur. Il n’a pas à rougir de son passé, au contraire de celui-même qui l’a nommé et qu’il doit désormais protéger.


Rôle Actuel et Réputation

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Historiquement la Garde Royale est chargée de la protection du Roi du Rohan mais depuis le couronnement de Fendor et la création de la Garde de la Maison du Roi ce rôle a quelque peu été modifié. S’ils assurent toujours la sécurité du Château de Meduseld à Edoras, ils sont dorénavant assignés à l’autorité du Vice-Roi et régent du Rohan Gallen Mortensen.
Au fil des siècles et de ses nombreux faits de guerre, la Garde Royale s’est forgée une réputation d’excellence parmi l’armée du Rohan. Corps d’élite regroupant des guerriers d’exception, la Garde représenter l’objectif suprême pour de nombreux cavaliers. La figure du capitaine Foral, considéré de beaucoup comme un des grands héros rohir du Quatrième  ge, renforce le prestige du corps d’armes qu’il commandait.

Toutefois, depuis quelques années l’image de la Garde s’est quelque peu ternie. Leur rôle durant la Bataille des Trois Rois au côté de l’Usurpateur continuent d’alimenter les critiques, en particulier depuis la décision prise par le Capitaine  Learamn de rappeler plusieurs anciens gardes d’Hogorwen. La Garde Royale souffre également de la perte de sa noble mission, à savoir protéger la lignée royale; le Vice-Roi ne faisant pas partie de la Dynastie des Rois du Rohan, certains voient une baisse de prestige dans le rôle de la Garde.

Comme cela avait été le cas avec le Capitaine Foldar, la réputation d’une unité dépend aussi de celle de son leader. Le souci est que depuis plusieurs années aucun des Capitaines de la Garde n’est parvenu à faire l’unanimité. Emekral, soutien d’Hogorwen, fut exécuté pour haute trahison. Vadenon était un officier à la retraite, bien trop âgé pour mener une opération et n’était au final que la marionnette d’Eoseld. Et si Learamn est considéré de tous comme un guerrier de talent et de valeur, il a souvent dû faire face aux doutes exprimées sur sa jeunesse, son inexpérience du commandement et sa capacité à diriger une telle unité. Beaucoup pensent d’ailleurs qu’il est lui aussi un pantin, placé là par le Vice-Roi Mortensen. Son entêtement à vouloir rester en poste depuis son retour de Pelargir et son alitement prolongé font également grincer quelques dents et ébranlent son autorité. Beaucoup réclament depuis un moment la nomination de Wald, Garde Royal historique et figure de la Résistance face à l’Usurpateur, au poste de Capitaine. Lui qui s’était déjà senti lésé à deux reprises lors des promotions de Vadenon puis de Learamn. Wald obtiendra finalement ce poste si convoité suite à l'exil contraint du jeune Learamn.

La concurrence avec la Garde de la Maison du Roi en question d’image est également à prendre en compte; si la Garde Royale peut se targuer d’être l’unité historique comme sa présence à Meduseld ou son équipement l’atteste;  la Maison du Roi a hérité de la protection du Roi Fendor et regroupent des guerriers que beaucoup voient comme étant supérieurs aux Gardes Royaux. D’ailleurs de nombreux hommes étaient passés d’une unité à l’autre sur ordre du Roi, affaiblissant la qualité de l’effectif de la Garde Royale. Leur relative inactivité depuis plusieurs mois couplé à la blessure du Capitaine Learamn qui refuse de céder , même temporairement, ses responsabilités sont aussi régulièrement pointées du doigt par ses détracteurs.

En définitive, la Garde Royale reste une unité d’élite dont le rôle prestigieux demeure toujours un rêve pour beaucoup de guerriers rohirrim. Mais une bonne partie de son image repose sur un passé glorieux avec lequel la Garde Royale peine à renouer.

Quartier Général


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La Garde Royale est basée à Edoras, capitale du Rohan et officie le plus souvent dans le Château d’Or de Meduseld et dans ses annexes. A de très rares occasions, les Gardes Royaux sont envoyés par le Vice-Roi hors de la cité pour des missions spéciales mais cela reste exceptionnel.  Être Garde Royal c’est faire partie de l’élite de l’armée du Rohan,  par conséquent un traitement de faveur leur est réservé par rapport aux autres cavaliers. Les quartiers des Gardes Royaux situés dans les casernes à proximité du palais sont spacieux et bien entretenus, de nombreux écuyers y travaillent sans relâche pour épauler les Gardes royaux dans leur tâches quotidiennes. Les officiers de la Garde ont quant à eux leur propres appartement dans les annexes de Meduseld, si leur statut de militaire ne leur permet pas de prétendre au plus grand luxe il est rare de voir des membres de l’armée aussi bien  logés. Les Gardes Royaux disposent également de leur propre Mess dans les salles de Meduseld où ils se retrouvent souvent pour se détendre lorsqu’ils ne sont pas en service.


Organisation et Hiérarchie




Officiellement, la Garde Royale a le titre d’Eored mais dans les faits son organisation et son effectif sont bien différents des éoreds classiques qui forment le coeur de l’armée du Rohan. En terme d’effectifs, la Garde Royale est plutôt une “semi-éored” composée de soixantes gardes, tous guerriers de métier et d’expérience,  triés sur le volet et dont l’entraînement spécifique les éloigne des cavaliers standards de la Marche. Sur le plan de la hiérarchie et de l’organisation, la Garde n’a plus grand chose à voir avec le modèle suivi par les autres unités de l’armée. Le Vice-Roi Mortensen dirige  la Garde Royale et il n’est pas rare de le voir directement donner des ordres aux Gardes ou s’impliquer dans les affaires de la Garde.  Le Capitaine de la Garde Royale vient juste après dans l’organigramme; il est choisi par le Vice-Roi en personne et il est le commandant effectif de la Garde ainsi que le premier homme chargé de la protection de son suzerain. L’influence du Capitaine de la Garde a varié au cours des siècles en fonction du roi qu’il servait, plus le monarque se mêle des affaires militaires et de la Garde moins l’autorité et l’indépendance du Capitaine sera grande. Le Capitaine est également épaulé par deux à trois lieutenants ou bras-droits qui portent eux aussi le grade de  Capitaine. Ce sont des officiers expérimentés chargés de superviser les Gardes voire de prendre le commandement en cas d’absence du Vice-Roi ou du Capitaine de la Garde.  Ce découpage hiérarchique inhabituel entre plusieurs officiers censés être de même grade à la base remonte au règne d’Eorl qui après s’être entouré de ses hommes les plus fidèles ne voulut faire de distinction officielle entre ses officiers qui furent assignés à différentes missions à travers le royaume. Lorsque la royauté s’installa définitivement à Edoras qui devint la capitale du Royaume, tous les Gardes furent rapatriés et le Capitaine le plus prestigieux nommé à la tête de la Garde. Cependant la présence d’autre capitaines “subordonnés” au sein de l’organisation fut préservée.
  Quant à eux les Gardes Royaux ne sont en théorie que des hommes de troupe comme de simples cavaliers mais en pratique  ils bénéficient d’un prestige bien supérieur et de nombreux avantages plus ou moins officieux. En règle générale , les Gardes Royaux sont tous d’anciens cavaliers assignés à différentes Marches s’étant illustrés au combat et qui sont recommandés par leur Capitaine auprès des officiers de la Garde en cas de période de recrutement. Les cas d’entrée directe dans la Garde juste après enrôlement restent extrêmement rares.   Si la condition de l’expérience et du mérite militaire prévaut pour le recrutement de la Garde, les nobles  et les guerriers issus des familles les plus aisés ont historiquement plus de chances d’intégrer ce corps d’élite que les soldats issus du peuple. C’était souvent une question de jeu de  relations  et l’on pouvait même  “acheter” le titre de Garde  Royal pour peu que l’on avait déjà quelques années de service. Cependant depuis l’arrivée du Capitaine Learamn à la tête de l’unité, lui-même issue d’une famille de paysan, ce système fut aboli et les portes s’ouvrirent plus largement  aux hommes issues du peuple grâce à un système purement méritocratique.  En qualité d’anciens cavaliers de la Marche, les Gardes Royaux ont tous reçu l’entraînement traditionnel des soldats du Rohan. Mais lors de leur entrée dans le corps d’élite, ils reçoivent tous un nouvel entraînement plus adapté à leur nouvelle affectation. La Garde Royale n’est pas une unité de cavalier légère, ils se rapprochent même plus d’un corps de fantassins lourds, formés à l’art de la protection et aux affrontements au sol.

Equipement

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Là étaient assis d'autres gardes, l'épée posée sur les genoux.
Leur  chevelure  dorée  descendait  en  tresses  sur  leurs  épaules,  le  soleil  était  blasonné  sur  leurs  boucliers  verts,  
leurs  longs  corselets  étaient  magnifiquement  brunis  et,  quand  ils  se  levèrent,  ils  parurent  plus  grands  que  des  
Hommes mortels.


Les Gardes Royaux ont en leur possession un équipement de base bien plus fournis que les cavaliers ordinaires.  Tout leur est fourni par le royaume mais l’entretien doit être réalisé par les Gardes eux-même qui choisissent le plus souvent de donner quelques pièces à un écuyer qui s’en charge à leur place.  En plus de leur cheval qu’ils ont le droit de garder après leur passage de la Cavalerie à la Garde Royale ils disposent d'une lance, d'un bouclier rond, d'une épée, d'une dague, d'une cotte de maille, de jambières, d'épaulières, de brassards, d'une cape et d'un casque. De plus ils peuvent agrémenter ou améliorer leurs armes en utilisant leur paie personnelle. Les officiers portent des armures et des heaumes différents plus sophistiqués et stylisés.


Membres éminents


Vice Roi Gallen Mortensen

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#Gallen #Mortensen



Le Champion du Rohan est une véritable légende vivante au Rohan. Son aura, acquise au prix de nombreux faits de guerres et sacrifices, est écrasante et beaucoup le considèrent comme un héros. Cependant depuis qu’il a pris le pouvoir de plus en plus d’opposants manifestent leur mécontentement à l’égard de ce militaire qu’ils jugent inapte à s’occuper des affaires politiques. Son passé parfois trouble, notamment durant la Guerre des Trois où il a tardé avant de rallier Fendor après s’être parjuré,  est aussi source de quelques animosités en particulier au sein de la Maison du Roi posté en Isengard.
Il est le commandant de la Garde Royale ( qui doit aussi assurer sa protection).  Malgré son rôle pour le royaume, il n’est pas rare de le  voir s’intéresser directement aux affaires de la troupe en particulier depuis la relative mise à l’écart du Capitaine Learamn depuis son retour de Pelargir. Sa figure fait l’unanimité absolue parmi les Gardes Royaux qui lui vouent tous une confiance aveugle et une loyauté à toute épreuve. Chacun d’eux seraient assurément prêt à sacrifier leur vie pour sauver celle de leur suzerain.
Grand meneur d’homme et leader charismatique, Gallen Mortensen fait pourtant parfois preuve d’une certaine instabilité caractérisé par des accès de colère et de fatigue. Des épisodes qui ne sont pas passés inaperçues parmi sa garde rapprochée.
Ex-Capitaine de la Garde Royale :Learamn

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#Learamn


A priori, rien ne prédestinait le jeune Learamn à une telle carrière dans l’armée. Simple fils de paysan originaire des villages environnants Edoras, il s’engagea dans les troupes d’Hogorwen avant de déserter lors de la Nuit des Lances Noires. Il conduisit alors un groupe de réfugiés jusqu’à Aldburg, alors fief de Mortensen, où il se rallia à l’armée rebelle. Il participa à la Bataille des Trois Rois qui amena la chute de l’Usurpateur et le couronnement de Fendor mais montra vraiment toute sa valeur aux yeux du futur Vice-Roi lors du Voyage des Douze au Rhûn visant à anéantir les têtes de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Nommé Capitaine de la Garde Royale à son retour il oeuvra pour la pacification du Rohan en menant divers opérations et négociations et poursuivit la lutte contre les dernières cellules de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Il revint grièvement blessé d’une mission secrète à Pelargir et est depuis, bien malgré lui, plus ou moins tenu à l’écart du commandement et des affaires militaires de la Garde.  Contrairement au Vice-Roi, le capitaine Learamn ne fait pas l’unanimité au sein du royaume. Si tous reconnaissent  sa valeur au combat, son impressionnante abnégation et sa loyauté au Rohan; certains pointent du doigt sa jeunesse, son inexpérience, son impétuosité  ainsi que son entêtement à vouloir garder les choses sous son commandement malgré sa blessure qui confine à de l’inconscience.  Le Capitaine est cependant parvenu à restructurer la Garde Royale en dirigeant le recrutement vers un modèle plus égalitaire et méritocratique qui a porté ses fruits avec de nombreux recrues au grand potentiel et en y  réintégrant d’anciens éléments d’expérience au passé sulfureux.
Suite à l’enlèvement de Dame Aelyn, il fit secrètement équipe avec la guerrière rhûnienne Iran ainsi qu’avec son ami de longue date pour Eopren pour tenter de la retrouver et de mettre à jour le complot derrière tout cela . Pour se faire il brava les directives de Gallen Mortensen et se rendit coupable d’insubordination ce qui entraîna sa dégradation ainsi que son bannissement de l’armée du Rohan.


Capitaine de la Garde Royale Wald

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#Wald



Vétéran parmi les vétérans, il est l’un des seuls Gardes Royaux a avoir survécu à la Grande Bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée.  Sa décision de quitter la Garde Royale suite à l'arrivée au pouvoir de Hogorwen reste dans de nombreuses mémoires.  Beaucoup pensent qu’il aurait dû légitimement être nommé Capitaine de l'unité au lendemain de la Guerre des Trois Rois. Son profond respect de l’ordre hiérarchique, son expérience et son sang-froid font de lui un officier d’exception. Néanmoins certains lui reprochent une incapacité à fraterniser avec ses hommes ainsi qu'une certaine froideur. Finalement, et après de multiples désillusions, il fut nommé Capitaine de la Garde peu après l'éviction de Learamn. Son expérience et sa loyauté envers la couronne font de lui l'officier idéal pour ce poste. Cependant son approche conservatrice et rigide déplaît aux éléments les plus jeunes de l'unité.

Capitaine Eofend

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#Eofend



Ancien cavalier de la Marche de l’Est et fidèle de Gallen Mortensen, Eofend et le deuxième “capitaine-lieutenant” de la Garde chargé de seconder Learamn. Vétéran de l’armée, il a participé à de nombreux affrontements durant la Guerre des Trois Rois sous les ordres de Mortensen. Il fut d’abord nommé sergent de la Garde par le Capitaine Learamn avant d’être promu Capitaine suite au courage dont il a fait preuve face aux Voleurs d’Artefacts. Eofend est l’archétype du sous-officier idéal que tout chef d’armée désire compter dans ses rangs. Loyal et fidèle le lieutenant ne discute jamais l’ordre d’un supérieur et s’efforce de l’appliquer à la lettre. Il méprise les soldats se croyant plus malins que les généraux qui défient l’autorité; pour lui une armée a besoin d’ordre et de discipline. C’est un homme autoritaire qui garde toujours une distance avec ses hommes pour maintenir une hiérarchie claire pour autant cela ne veut pas dire qu’il les considère comme inférieur ou qu’il se montrera dédaigneux à leur égard ; bien au contraire il est prêt à défendre ses hommes contre vents et marées à condition que ces derniers fassent preuve de la même loyauté envers l’armée. Fort de son expérience il dispose d’une certaine capacité d’analyse tactique et sait prendre des décisions rapidement lors de situations critiques.
Capitaine Vadenon

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#Vadenon


Vadenon est le troisième et dernier “Capitaine-lieutenant” de la Garde Royale même si son rôle est en pratique bien particulier. Ancien général de renom, il fut tiré hors de sa retraite par Eoseld et Mortensen au lendemain de la Bataille des Trois Rois pour reformer la Garde Royale qui avait été démantelée suite à la trahison du Capitaine Emekral. De nature réfléchie et bienveillante, il n’avait pu empêcher Eoseld de faire main basse sur la  Garde Royale et il ne devint bientôt rien de plus qu’un pantin dirigé par l’oncle du roi. A la mort d’Eoseld et la prise de pouvoir de Mortensen, il donna de bon coeur son titre au jeune Learamn mais garda son poste de Capitaine au sein de la Garde de manière honorifique.
En pratique il est retourné passer sa retraite auprès de ses proches; mais son expertise militaire et son art du commandement sont souvent requis par Learamn, les officiers ou même le Vice-Roi qui viennent parfois lui demander conseil sur tel ou tel sujet épineux.
Halgor

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#Halgor


Halgor est un guerrier d’expérience qui a servi dans la Garde Royale durant de nombreuses années. Repéré par le capitaine Foldar, il se lia vite d’amitié avec Emekral, futur leader de la Garde. Il participa à la bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée durant laquelle il ne put empêcher la mort de son Roi ainsi que celles de la majorité des Gardes Royaux. Quelques années plus tard il suivit le capitaine Emekral lorsque celui-ci décida de prêter allégeance à Hogorwen l’Usurpateur. Il prit alors part à de nombreuses exactions commises par la Garde Royale durant ses années sombres dont la Nuit des Lances Noires. Il prit la fuite après la défaite lors de la Bataille des Trois Rois avant que le nouveau capitaine Learamn ne le retrouve et le rappelle pour servir dans la Garde des mois plus tard en raison. Son passé trouble et son rôle durant la guerre civile est souvent source de critiques à son égard bien que lui se défende en disant qu’il n’avait d’autres choix que de suivre les ordres. La présence de sa famille à Edoras et donc la peur de représailles  l’avait également empêché de déserter comme Wald avait pu le faire. Son amitié étroite avec Emekral qu’il considérait comme un frère avait sûrement dû jouer en sa faveur.
Halgor est un guerrier expérimenté et redoutable mais aussi un homme réservé préférant faire profil bas et rester en retrait. Peu jovial voire carrément revêche, il est très compliqué de se rapprocher de lui ou d’établir une relation de confiance avec lui. Sa méfiance confine parfois à la paranoïa lorsqu’il pense que tous le jugent sur son passé dès qu’ils posent les yeux sur lui  et il a parfois pris d’accès de rage soudains. S’il n’est pas l’homme dont la loyauté envers le nouveau pouvoir en place est la plus inébranlable, il éprouve pourtant un profond respect pour le Capitaine Learamn qui fut le seul à lui  proposer une seconde chance. Ses expériences passés au côté du Capitaine Wald leur ont aussi permis de nouer une vraie relation d'amitié.

Méared

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#Méared



Méared fait partie de cette nouvelle génération de Gardes Royaux venus renforcer l’unité après l’arrivée du Capitaine Learamn et la création de la Maison du Roi. Issu d’un milieu paysan modeste comme son officier, Méared est le seul Garde Royal en service à n’avoir jamais servi dans l’armée régulière comme cavalier. Il fut en effet repéré par Learamn alors qu’il n’était qu’une toute jeune recrue au centre d’entraînement d’Edoras. Aujourd’hui nul ne serait prêt à contester la décision du capitaine tant le jeune novice fait l’unanimité dans les rangs. Son potentiel en matière de combat apparaît comme énorme. De plus  sa joie communicative, sa bonne humeur et sa fraîches jeunesse sont des additions très appréciables au quotidien des Gardes Royaux. Il est également l’un des seuls homme de l’unité à avoir réussi à percer la carapace de Halgor et à se lier d’amitié avec ce vétéran.
Eólida

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#Eólida


La jeune Eólida est la seule femme ayant jamais fait partie de la Garde Royale. Repérée et intégrée  très tôt par le Capitaine Learamn alors qu'elle faisait ses gammes auprès du maître d'arme d'Edoras, son entrée dans la Garde fut une véritable révolution. Les plus conservateurs virent d'un très mauvais oeil l'arrivée d'une femme dans le corps d'élite, d'autant que Learamn venait d'abolir l'exclusivité des nobles au sein de la Garde.  Cependant la jeune femme jouit de la protection du Vice-Roi Mortensen qui admire son courage et ses talents d'épeiste mais aussi et surtout du prestige et du renom de son père: feu Capitaine Foldar, figure légendaire de la Garde Royale tombé lors de la Grande Bataille du Nord. Inspirée depuis toute petite par les récits des exploits de son père, Eólida se fit la promesse d'intégrer la Garde lorsqu'elle apprit là mort de son père pour poursuivre son héritage. Elle fut acceptée aux entraînements de la maison d'armes d'Edoras en mettant en avant son prestige familial mais elle ne dû son intégration de la Garde par Learamn qu'à son talent, sa noblesse d'esprit et sa détermination qui impressionèrent le jeune officier dont la vision sur les femmes guerrières venait d'être bouleversée par la rencontre de Iran du Rhün. Combattante habile et fougueuse , à la fois charmeuse et obstinée, Eólida et aux antipodes de l'image habituelle de la jeune femme de la noblesse du Rohan. Forte et résolue, elle est bien décidée à montrer qu'elle n'a pas usurpé sa place et que son statut de femme ne remet rien au cause.
Bodvar

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#Bodvar



Bodvar est un garde expérimenté ayant intégré le groupe lors de la reconstruction orchestré par le Capitaine Thorin. Auparavant membre de l’armée des Terres Royale, il fut choisi pour sa bravoure au combat et sa loyauté à tout épreuve.  S’il est loin d’être le plus fin, le plus puissant ou le plus habile des combattants de la Garde, Bodvar fut toutefois considéré comme hautement précieux par tous les Capitaines qui se succédèrent au fil des ans. Sa capacité d’analyse, son sang-froid et ses talents de négociateur poussant au compromis remarquables pour un guerrier rohirrim en fait un élément essentiel pour toute résolution de conflit.
Théféor
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#Théféor

Guerrier robuste et puissant, Théféor se distingue pas une formidable carrure dont la capacité de dissuassion n'est plus à prouver. Lors des cérémonies ou autres apparitions officielles, c'est d'ailleurs lui que l'on place devant, en évidence, à proximité du Vice-Roi. Théféor n'est ni un grand stratège ni l'homme le plus fin qu'Edoras ait connu mais sa dévotion et ses capacités physiques extraordinaire en font un atout essentiel pour la Garde. Pourtant rien ne le prédisait à un tel avenir. Né au Gondor de parents rohirrim partis chercher fortune ailleurs, le jeune homme ne parvint pas à s'intégrer à la bourgeoisie de Minas Tirith contrairement au reste de sa famille qui connaissait une vraie réussite. Considéré comme le raté ou l'idiot de la fratrie, Théféor quitta très jeune la Cité Blanche pour mettre au service du plus offrants ses capacités: il devint mercenaire.  Il mena cette vie violente, aventurière et quelque peu précaire pendant plusieurs années avant qu'il ne se décide à rallier le Rohan, terre de ses ancêtres, peu après la chute de l'Usurpateur dans l'espoir de tirer profit de l'instabilité qui y régnait en se proposant comme garde du corps ou garde pour un petit seigneur local . C'est dans le Riddermark qu'il croisa la route de la troupe menée par un Vadenon en quête de recrues pour la Garde. Le vieux capitaine, impressionné par le physique du mercenaire, sut trouver les mots pour le convaincre de le suivre à Edoras et d'y mener une série de tests pour intégrer la Garde.  
Elsner, Déserteur recherché
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#Elsner

Frère cadet de feu Capitaine Emelkar, Elsner suivit les pas de son aîné et ne tarda pas à s’illustrer dans les rangs de la Marche de l’Ouest; notamment en affrontant seul un Ours des Montagnes Blanches, une rencontre dont il garde fièrement les stigmates sur son visage. Il intégra la Garde Royale à un âge exceptionnellement jeune lors de la période de reconstruction après la Grande Bataille du Nord sous le commandement de Thorin. Après la mort de ce dernier, la montée au pouvoir de Hogorwen et la nomination de son frère au rang de Capitaine de la Garde; Elsner fit le choix de rester fidèle à Emelkar au sein de la Garde alors que nombre de ses frères d’armes rejoignirent les forces rebelles de Fendor et Mortensen.  Il eut un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de la Nuit de Lances Noires et de nombreux autres actes violents de répressions bien qu’il niera ultérieurement avoir commis toute exaction sur des civils innocents. Bras droit loyal du Capitaine Emekral sous le règne de l’Usurpateur, il finira par déserter et prendre la fuite au lendemain de la défaite d’Aldburg, échappant ainsi au châtiment qui l’attendait lui et son frère. Il erre désormais au milieu des Terres Sauvages où il mène une vie misérable et rongée par les remords. Il vend occasionnellement ses services comme mercenaire pour pouvoir se nourrir. Elsner évite de s'approcher trop près des frontières du Rohan où il est recherché par les autorités depuis le retour au pouvoir de Fendor.
Fokral
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#Fokral

Jeune sous-officier talentueux et ambitieux de la garnison d’Aldburg, Fokral s’illustra particulièrement lors de la traque des “traîtres” ayant prêté allégeance à Hogorwen durant la guerre civile. Son zèle et son implacabilité, hautement appréciés par le régent Eoseld désireux de purger le royaume et qui lui ouvrit les portes de la Garde Royale. Fokral s’est depuis fait remarqué pour sa ruse et son sens stratégique mais aussi par son orgueil et son vice confinant parfois à la cruauté envers ses opposants. A cet égard, les relations avec Halgor, ancien homme de Hogorwen, se révèlent souvent très tendues.
Rps principaux de la Garde Royale

Un pieux enterrement
La Nuit des Lances Noires
La Bataille des Trois Rois: La tour des maléfices
La Bataille des Trois Rois : La Porte du Destin
Un retour douloureux
Cache-Cache
Du sang sur les quais
Les artefacts sont éternels
Prévenir le Vice-Roi
Aux grands maux les grands moyens
La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!
Souvenirs de Gardes
Rester sur ses gardes
Sujet: "La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!"
Learamn

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Rechercher dans: Isengard   Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: "La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!"    Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 23 Juil 2019 - 15:40

“Rihils? Le guérisseur, où est-il?
-Par là-bas mon capitaine, auprès du grand brûlé.”


La Lice traversa l’infirmerie d’un pas leste jusqu’au rideaux placés dans un coin de la pièce. Derrière se trouvait le capitaine grièvement blessé qui avait été ramené mourant plus de quinze jours plus tôt. Rihils  était à son chevet, redoublant d’effort pour une cause qui semblait perdue. Osgarsson décida de ne pas déranger son ami de longue date au milieu de son travail mais signala sa présence en donnant des ordres d’une voix forte aux hommes qui passaient par là. Près de dix minutes plus tard, le guérisseur envoyé par Edoras entrouvrit les rideaux et sortit à la rencontre de l’officier. Son état de  fatigue était parfaitement lisible sur ses yeux profondément cernés et ses traits tirés, depuis son arrivée il n’avait pas dû faire une nuit complète.

“Par les Valars Rihils! Quelle mauvaise mine! Tu devrais prendre du repos.
-Oh! Crois-moi Ansgar, ce n’est pas l’envie qui me manque mais ici je ne compte plus mes heures. En plus de ma mission auprès des Gardes Royaux, je suis constamment interpellé par les guérisseurs locaux en quête de conseil ou d’aide pour les malades.
-Et tu ne peux refuser.
-J’y ai pensé plus d’une fois mais j’ai prêté serment donc....
-Je vois.”

Rihils se dirigea vers une table posée à quelques mètres de là où il avait déposé ses effets personnels. Il remplit un gobelet de terre cuite d’un breuvage sombre dont s’échappait des volutes de vapeur. Pendant un instant, la Lice crut qu’il s’agissait de vin chaud mais il se rappela que le guérisseur ne buvait presque jamais d’alcool, encore moins lorsqu’il travaillait. Devant l’interrogation silencieuse, l'intéressé s’expliqua :

“C’est du café. C’est fait à partir de grains qui poussent dans le Sud et que l’on fait importer à prix d’or, la rareté du produit en fait une denrée de luxe pour la noblesse gondorienne . Cette boisson a de nombreuses propriétés dont un regain d’énergie considérable dont je ne peux me passer. Tiens essaie.”


Le capitaine se saisit du verre qui lui était tendu et ingurgita une grosse gorgée. Il se mit à tousser bruyamment et ses yeux austères s’humidifièrent sous la douleur.

“Mais c’est bouillant! Pourquoi diable boire aussi chaud alors que l’on transpire déjà assez sous le soleil? Et puis cette amertume…
-C’est comme ça que cela se boit. Certains adoucissent le goût puissant en y ajoutant du lait mais à vrai dire on s’y habitue et on peut même finir par apprécier ça.
-Ouais, enfin c’est pas près de supplanter la bière dans notre région, ça crois moi.
-Je te rejoins sur ce fait.”


Les deux hommes discutèrent encore quelques minutes de sujets plutôt légers. L’arrivée de la Lice était plutôt bienvenue pour Rihils qui ne s’étaient plus accordé de pause ou d’un petit peu de bon temps depuis des jours. Mais il ne pouvait trop tarder.

“Je vais devoir te laisser mon ami. Je crains que le devoir ne m’appelle à nouveau.
-Où en est-il ? Il va s’en sortir?”

Rihils fit une grimace et reprit un peu de café, comme pour se donner un peu de courage.

“Disons que son état s’est amélioré, après au  vu de l’état où il est arrivé ce n’est pas vraiment une garantie. J’ai réussi à le stabiliser et réduire la douleur mais plusieurs tissus calcinés ou atteints se sont infectés et je ne vais pas avoir d’autre choix que de l’opérer et de les sectionner. Par chance l’infection n’a atteint aucun de ses organes vitaux mais il va falloir que je le charcute un peu pour le garder avec nous.”


La Lice n’était pas un grand sensible et il avait vu bien du sang et horreurs sur les champs de bataille.  Le spectacle de la mort ne lui faisait plus grand effet mais la perspective qu’un homme se fasse sectionner au scalpel une partie de son visage infectée lui fit tout de même furtivement passer un frisson.

“Bonne chance mon ami. Que les Valars guident tes gestes.
-Mon cerveau suffira amplement.”

Sur ces mots, le guérisseur disparut à nouveau derrière les rideaux, bistouri à la main.

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Les semaines s’écoulaient avec une certaine monotonie pour les membres de la Garde Royale. Eofend passait ses journées à sillonner le domaine royale d’Isengard, sans relever grand chose d’intéressant. Les soldats du Rois effectuaient occasionnellement des manoeuvres routinières dans les alentours; Eofend rejoignait parfois les missions de patrouille auprès du Sergent Dervenn de la Garde Verte pour fuir l’ennui de son quotidien. La région était calme et hormis quelques incidents mineurs, les cavaliers n’avaient pas eu grand chose à faire. Le Rohan était en paix pour la première fois depuis des années et la stabilité apparente du nouveau régime entretenait un fort sentiment de sécurité parmi les citoyens. Pourtant, le danger était toujours là, peut-être même plus menaçant que jamais car caché aux yeux de tous et frappant là où on l’attendait le moins. Eofend en avait fait l’expérience et cela avait coûté la vie de la plupart des hommes placés sous son commandement.  La nervosité apparente des officiers supérieurs que le sous-officier avait remarqué indiquait que certaines informations gardées secrètes inquiétaient les hauts gradés. Il n’avait que très peu croisé la Lice depuis la cérémonie mais les allers-retour qu’il faisait constamment entre les couloirs d’Orthanc et les postes de garde extérieurs ainsi que son air encore plus préoccupé qu’à l’accoutumée n’indiquaient certainement rien de bon.

Halgor et Méared avaient quant à eux  lentement remis sur pied grâce aux soins prodigieux administrés par Rihils. Les deux Gardes Royaux pouvaient à présent se déplacer et rejoignaient régulièrement leur supérieur et Bodvar lors des repas malgré les protestations de Mère Torture.

Ce soir là ils s’étaient à nouveau regroupés dans un coin de la salle, un peu à l’écart du reste de la troupe qui ne savait trop comment appréhender la présence de Gardes Royaux à leurs côtés.

“Terre du Roi ou pas, niveau nourriture on est quand bien même loti à Meduseld.”
Remarqua Méared en laissant mollement sa cuillère retomber dans sa soupe de légumes. Les éclaboussures provoquées lui valurent un coup de coude dans les côtes de la part de Halgor.

“Rappelle toi que nous sommes privilégiés par rapport à la troupe à Edoras où l’on profite des cuisines de palais. Ne t’inquiète pas, Sa Majesté et ses proches ont sûrement droit  à autre chose dans leur assiette.” répondit Bodvar avec un sourire en coin.

Ce dernier était sincèrement soulagé de revoir ses frère d’armes ainsi. Il avait craint le pire à leur sujet quand le capitaine Learamn l’avait informé de la situation avant de l’affecter à l’escorte de Rihils. Leurs états à son arrivée étaient encore critique et leur convalescence progressive avait été une réelle source de joie pour lui. Bodvar faisait partie de ces hommes apprécié de tous; il n’avait rien de particulier qui le distinguait des autres mais sa capacité à comprendre les autres et à se lier à eux en avaient fait un élément essentiel lorsque des tensions internes naissaient au sein de la garde: le rôle de médiateur lui seyait à merveille.

“Sergent, une idée de quand on pourra mettre les voiles? Je commence à en avoir ma claque de cet endroit.”

Eofend se doutait qu’en réalité la séparation prolongée avec sa famille qui affectait un Halgor bien trop fier pour l’admettre. Maintes fois durant la guerre civile, la vie de ses proches avaient été menacées ou utilisées comme source de chantage, et il ne pouvait se résoudre à les laisser plus longtemps dans le flou à son sujet.

“Eh bien justement, je voulais je vous en parler. Mère Torture s’est opposée à tout départ avant au moins plusieurs semaines et à priori c’est elle qui est en charge de l’infirmerie ici.
-Foutaises!
s’écria Halgor. Elle n’est jamais plus qu’une vulgaire infirmière et de toute façon on fait ce que l’on veut, on ne répond de personne ici.
-A l’exception du Roi
. Rectifia Bodvar.
- Et encore, notre mission principale étant la protection du Vice-Roi Mortensen; notre devoir est avant tout de rallier Edoras au plus vite. Surtout que Bodvar m’a rapporté qu’il y avait des troubles dans la capitale. J’ai demandé l’avis de Rihils et il m’a dit que nous étions hors de danger et que le voyage ne nous tuerait sûrement pas mais il m’a aussi averti que vous n’êtes pas encore complètement remis et que le trajet pourrait potentiellement aggraver vos blessures.
-Boah, quelques points de sutures supplémentaires contre un vrai repas. Moi je dis que ça vaut le coup.
jugea Méared en machouillant un bout de pain suspectement dur.
-Je suis d’accord avec l’escroc aux dés . Plus tôt nous nous partirons mieux nous nous porterons. J’ai  la vague impression que l’on ne nous considère pas d’un très bon oeil par ici. accusa Halgor.
-Dervenn m’a également assuré qu’il ne tentera pas de nous stopper au poste d’entrée où il est assigné à moins d’en avoir reçu l’ordre direct de la Lice. Ajouta Eofend.
-Et qu’en dit la Lice ? s’enquit Bodvar.
- Rien tant qu’il ignore nos velléités de départ. En partant nous accomplirons ainsi notre devoir de rallier le Vice-Roi sans désobéir à aucun ordre direct. Messieurs, faites vos bagages, nous partons dans la nuit. Rihils et les guérisseurs nous suivront plus tard, lorsqu’ils auront fini leur tâche. Annonça le sous-officier avant de lever son verre.
-Eofend, es-tu certain que tout cela est bien raisonnable?
-Je l’ignore mais ce que je sais c’est que moi aussi je n’en peux plus de cet endroit.”


Les quatres compères se mirent alors à rire et entrechoquèrent leurs chopes de bières avec entrain, égayés par la perspective de rentrer chez soi après les horreurs vécues.


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Rihils était éreinté. Il avait une nouvelle fois passé de longues heures à opérer son patient sans n’avoir aucune idée de la nature du résultat. Les tissus externes de l’officier étaient si atteints que les signaux traditionnels mesurés par les médecins comme la fièvre ou la transpiration étaient quasiment indétectables. La chair brûlée avait été retirée en certain endroits pour cause de nécrose et la cicatrisation était tout sauf évidente. L’homme était la plupart du temps plongé dans le coma et nourri par injection, une méthode expérimentale pratiquée par le guérisseur depuis quelques temps et qui avait fait ses preuves.
Il jeta machinalement un coup d’oeil en direction de la fenêtre pour constater que déjà le soleil déclinait. Combien de temps avait-il encore passé seul avec ce presque mort? Sa vie de solitaire se résumait-elle à ne côtoyer que ceux qui étaient condamnés?
Rihils chassa rapidement ces sombres pensées et désinfecta soigneusement ses instruments à l’aide d’une solution alcoolique. Alors, le blessé émit un râle profond qui semblait venir d’un autre monde; le guérisseur n’y prêta d’abord pas vraiment attention.Mais l’homme émit un second son rauque, mais celui-ci était différent, on aurait presque dit qu’il essayait de parler. Intrigué, le médecin s’approcha et se pencha doucement.
Les mots prononcés étaient à peine audible mais étrangement parfaitement clairs à la fois.

“Mon visage...visage...Miroir.
-Calmez vous mon cher, tout va bien. Je ne pense pas que le miroir soit nécessaire pour le moment.”

Le pauvre bougre avait perdu ce qu’il faisait de lui un être humain à part entière: son visage; et malgré les efforts déployés, le guérisseur était incapable de le lui rendre. Sa face émaciée et calcinée n’était pas belle à voir et pouvait provoquer un réel choc à son patient. Mais ce dernier se fit insistant.

“Un miroir!..Mi...roir. C’est...un ordre.”
se força-t-il à dire au prix d’immenses efforts avant d’être pris d’une toux qui lui fit cracher son sang.

“-Bon, comme vous le voudrez. Je vous aurais prévenu.”


Le guérisseur s’empara de la petite glace reposant sur la table de chevet et le plaça devant le visage du capitaine qui ne dit plus rien. Rihils ne savait dire quel était sa réaction tant tout émotion était difficile à identifier  sur ses traits. Il y eut un long moment de silence, finalement brisé par le blessé. Cette fois là il s’exprima de manière parfaitement claire.

“Un masque. Je vais avoir besoin d’un masque.”

Comme un signe du destin, le guérisseur avait exactement ce que son patient réclamait dans sa sacoche. Après quelques minutes de réflexion, il haussa des épaules avant d’aller le chercher. Ce pauvre bougre en avait indubitablement plus besoin que lui.

Rihils revint au chevet du lit, avec en main un masque vernis et  immaculé. Un souvenir qu’il avait emporté de son séjour chez les elfes de Fondcombe il y avait des années de cela.

Sans que le guérisseur ne sache où il trouva la force pour lever ses bras, le capitaine s’empara de l’objet, laissant les traces rouge-sang de ses doigts. Il le contempla pendant de longues secondes. Alors une émotion bien évidente se manifesta sur  ce qui restait de son visage qui se fendit d’un large sourire.



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#GardeRoyale #Méared #Halgor #Bodvar

“Edoras en vue!”


Méared pointait du doigt en direction du sud où se reflétait  un point brillant sur la cime d’une colline: le Château d’Or de Meduseld. Ses compagnons poussèrent des cris de joie et éperonnèrent leurs montures, partant au galop vers la capitale qui ne leur avait jamais autant manquée.  

Un garde posté sur les remparts remarqua l’arrivée des cavaliers ainsi que la bannière de la Garde Royale fièrement brandie par Bodvar. Le soldat alerta alors ses supérieurs et l’annonce du retour des Gardes Royaux se répandit rapidement. Plusieurs autres gardes accoururent même à l’entrée de la cité pour accueillir leur frères d’armes qu’il ne croyaient plus revoir.

La clameur qui accompagna leur entrée dans la cité ne fut la source d’aucune fierté pour Eofend, qui se savait revenir en ayant échoué dans sa mission. Ses hommes étaient pour la plupart morts et le chef des brigands s’était non seulement volatilisé avec les artefacts mais s’était également révélé bien plus dangereux qu’il ne le pensait.

Une fois arrivés , Méared et Bodvar s’empressèrent de rejoindre leurs compagnons pour leur raconter leurs mésaventures tandis que Halgor s’éclipsa promptement pour retrouver sa famille. Eofend mit pied à terre et confia sa monture à un écuyer avant que la carrure imposante de Théféor ne se place sur son chemin. Le colosse affichait un grand sourire et administra une tape, plus violente que prévue, sur l’épaule du sous-officier.

“Content de vous revoir parmi nous Sergent. Le Capitaine vous attend dans ses quartiers pour que vous puissiez le faire votre rapport.”


Eofend fronça des sourcils. Ce genre de requêtes n’étaient pas du genre de Learamn qui préférait rassembler tous les acteurs d’une mission pour analyser son déroulé et ses conséquences. L’officier venait d’ailleurs le plus souvent à leur rencontre où les réunissait dans la salle commune. Une convocation dans ses quartiers n’avaient rien d’habituel; peut-être son état de santé ne s’était toujours pas amélioré.  Mais un ordre était un ordre et Eofend n’était pas du genre à les discuter. Il retira son casque et s’engouffra d’un pas leste dans les couloirs de Meduseld.

La porte était légèrement entrouverte et Eofend la poussa après avoir frappé. Visiblement il y avait eu un changement de décoration depuis la dernière fois qu’il était venu. La chambre était autrefois richement décoré selon les goûts luxueux du jeune capitaine, mais à présent les murs étaient totalement nus, le mobilier réduit au strict nécessaire et la pièce était à peine éclairée.

Learamn l’attendait, debout et droit derrière son bureau. Il portait son armure intégrale de Capitaine ainsi que sa longue cape verte  aux dorures rouges .  En le voyant se tenir ainsi Eofend fut soulagé de constater qu’il ne semblait plus souffrir de sa blessure au pied.

“Mon Capitaine, vous m’avez fait demander pour mon rapport.”

L’officier supérieur lui répondit alors d’une voix anormalement rauque.

“Je vous écoute Sergent.”


Le Capitaine de la Garde se retourna alors pour faire face à son subordonné.  A cette vision, Eofend resta médusé jusqu’à ce qu’il ne comprenne.  Ce n’était pas Learamn.

Stupéfait, il souffla:

“Wald…”



FIN

#Wald #Bodvar #Théféor
Sujet: "La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!"
Learamn

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Rechercher dans: Isengard   Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: "La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!"    Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Oct 2017 - 2:20



 Au milieu des plaines du Riddermark qui n’avaient pas connus le calme depuis trop longtemps, le feu et le sang s’étaient mariés pour amener le chaos. L’odeur âcre de la végétation calcinée et le goût putride de la mort pouvaient se ressentir sur des lieux à la ronde. Chevauchant aussi rapidement que son corps meurtri le lui permettait, le sergent Eofend peinait à se remettre du choc; tout avait été si rapide, si violent, si inhumain. Et pourtant le sous-officier avait vécu de nombreux affrontements lors de la guerre mais jamais il n’avait vu cela auparavant: un tel déchaînement, aussi court que meurtrier, un tourbillon infernal qui avait emporté, en l’espace de quelques secondes, toute trace de vitalité humaine. Même les survivants étaient en quelque sorte des morts: trop affaiblis pour avoir pleinement conscience de ce qui les entourait, le blessé le moins grave devait assumer la lourde charge de sauver ceux dont la mort était imminente. Le sergentregarda un instant en  l’arrière où une deuxième monture, attachée à la sienne, le suivait. Elle  portait trois hommes, ou ce qu’il en restait, sur son dos. Ils étaient mal en point et peut-être l’un d’entre eux était déjà mort de ses blessures à l’heure qu’il était. Ses yeux se portèrent ensuite plus loin vers le Sud, en direction d’Edoras où il avait envoyé le valeureux Théomer prévenir le Vice-Roi du massacre ayant eu lieu.  Un gémissement à glacer le sang sortit de la gorge de l’un des hommes de derrière, pour Eofend cela ne voulait signifier qu’une chose : il n’y avait plus de temps à perdre. Il tenta de se ressaisir et mettre ses émotions de côté, sa mission n’était pas terminée mais elle avait simplement changé d’objectif : la poursuite était devenue un sauvetage désespéré.  


“Yah!”


Il éperonna sa monture et les deux chevaux partirent au triple galop en direction de l’Isengard: fief du Roi Fendor.

 Eofend connaissait la route pour l’Isengard: durant ses longues années de service il l’avait plusieurs fois empruntée et même si la région fut pendant longtemps sous contrôle gondorien, son emplacement stratégique à proximité de la Trouée du Rohan en faisait un point de repère important pour les cavaliers chargés de protéger les limites du territoire.  Mais jamais ce trajet ne lui avait paru aussi long à faire. Il était considérablement retardé par cette deuxième monture qui soutenait la charge de trois hommes robustes, le sergent avait bien tenté d’alléger le tout en leur retirant leur arme mais cela ne semblait pas suffisant pour la bête qui avaient de plus en plus de mal à suivre la cadence imprimée par le sous-officier.  La pauvre monture était tellement à bout qu’Eofend n’eut d’autre choix que de faire une halte alors même que chaque seconde qui passait était précieuse. Il en profita pour descendre de selle et inspecter les trois blessés qu’il transportait. Le sergent s’employait à ne pas trop les maltraiter mais cela se révélait bien compliqué avec le peu de moyens dont il disposait; il n’avait quasiment aucune connaissance en matière de soin et il n’avait rien pu faire de plus que de bander grossièrement les plaies les plus béantes avec des lambeaux de chemise. Des trois, Méared était sûrement celui qui avait le plus de chances de s’en sortir, il avait certes perdu trois doigts et souffrait d’une impressionnante coupure à la tête mais aucune partie vitale ne semblait sérieusement touchée et des guérisseurs compétents pourraient probablement le remettre sur pied malgré son état d’affaiblissement extrême, c’était du moins que Eofend espérait. Il lui donna à boire de sa gourde dont il ne restait déjà qu’un fond, Méared recracha la moitié mais ses quelques gouttes lui firent  du bien. Un tantinet revigoré, il tenta de se redresser mais d’un geste Eofend l’en dissuada :

“Ser...Sergent
, balbutia le garde royal, qu...qu’est ce ....je…”

 D’autres auraient pu mettre ses paroles vides de toute cohérence et ses interrogations inachevées sur le compte de l’état grave de l’homme blessé mais Eofend, lui, savait que même un soldat en pleine possession de ses moyens n’aurait rien pu dire de mieux. Il le savait car c’était peu ou prou les même mots qu’il avait adressé à Théomer juste après la fin des affrontements et finalement aucune parole sensée ne pouvait sortir de la bouche d’un témoin de ce désastre.

“ Pas maintenant Méared, pas maintenant je t’en prie.”

 Même dans son état le jeune garde royal obéit à l’ordre qui n’en était pas vraiment un et se laissa retomber mollement sur la croupe, sombrant à nouveau dans les limbes de l’inconscience.

Eofend s’approcha ensuite d’Halgor dont l’état était critique; une flèche s’était fichée dans son torse et si son plastron avait limité les dégâts, la blessure était tout de même sérieuse. Le sous-officier avait fait le choix de ne pas retirer la flèche, il ne savait comment s’y prendre et craignait d’aggraver la situation déjà peu reluisante. Il s’appliqua à lui verser un peu d’eau à lui aussi mais le garde recracha tout avec un gargouillement étrange. Une deuxième salve de crachats suivit aussitôt mais cette fois-ci ce n’était plus l’eau trouble qu’Eofend avait tenté de lui faire boire mais un liquide chaud et vermeil : du sang.   Le sergent réprima un haut-le-coeur et fit inconsciemment un pas en arrière : le temps pressait plus que jamais. Il agita son outre pour en estimer la quantité de liquide qu’il y restait: pas plus de quelques gouttes pour le dernier des blessés. Il fronça des sourcils, l’Isengard n’était plus très loin mais le manque d’eau n’était jamais un très bon signe lorsque l’on entreprenait un tel voyage sous le soleil de plomb qui faisait jaunir l’herbe des plaines.

 L’antipathique capitaine était le dernier homme qu’il avait amené avec lui mais pour lui peu d’espoir semblait permis. Son visage était entièrement calciné et ses traits à peine reconnaissables; Eofend avait même dû analyser son armure pour l’identifier. Du sang suintait de tous les pores de sa face, les poils  qui restaient étaient complètement brûlés, les lèvres gonflées étaient ouvertes en de nombreux endroits, son nez se résumait à un amas de cartilage, des trous parsemaient sa peau laissant entrevoir des dents noircies et les os du visages entrecoupées de fragment de chair grillé et l’oeil qu’il lui restait était entièrement injecté de sang. L’officier émettait en continu un râle provenant d’un autre monde. En l’avisant Eofend ne sut pas trop comment il pouvait s’y prendre pour lui donner un peu d’eau: pouvait-il seulement encore ingurgiter quelque chose?  D’ailleurs le sous-officier allait-il pouvoir supporter cette vision d’horreur quasiment insoutenable? Sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, des larmes se mirent à couler le long de ses joues sales et allèrent se perdre dans sa barbe. Flancher devant un tel spectacle qui disait toutes les horreurs dont les humaines étaient capables de s'infliger n’avait rien de déshonorant pour le fier guerrier rohirrim. Quand bien même la victime aurait été la pire ordure du monde, il aurait été impossible de ne pas la prendre en pitié. Mais Eofend avait aussi été témoin du courage dont cet officier, qu’il avait honni jusque là, avait fait preuve face à la Mort; il avait combattu sans calculs, soutenu ses hommes et vendu chèrement sa peau jusqu’à ce que la cruauté humaine  ne consume sa bravoure. A présent il avait perdu son visage, son identité, ce qui faisait de lui un être humain; il n’était plus qu’une ombre bipède dépourvu de toute vie. Eofend en venait même à espérer pour lui qu’il succombe à ses blessures car y survivre serait probablement pire. Vivre ainsi ne serait-il pas le pire des châtiments ?

Alors, au loin, le sous-officier de la garde Royale distingua une troupe de cavaliers soulevant un amas de poussière sur leur sillage  qui s’approchait à une vitesse effarante de leur position. Il posa instinctivement la main sur son épée, il craignait une nouvelle compagnie de malfaiteurs, peut être même des complices du groupe précédent qui serait revenu pour finir le travail. Cela était certes peu probable voire illogique mais voilà bien longtemps que toute logique avait abandonné ces terres et l’esprit du guerrier. Au vu de leur nombre qui semblait dépasser la dizaine, Eofend et ses compères inaptes au combat ne pourraient rien faire en cas d’intentions hostiles. Mais en plissant les yeux il put distinguer un étendard rohirrim ainsi que les armures caractéristiques de son peuple et se permit de lâcher un soupir de soulagement; il n’était pas sorti d’affaire mais pour une fois qu’une chose ne se passait pas de la pire manière imaginable dans cette journée était un peu réconfortant.

 Il attendit donc que la patrouille arrive à leur hauteur pour  former le cercle de lances caractéristiques des cavaliers de la Marche. Précaution quelque peu inutile compte tenu du niveau zéro de menaces que représentait cette bande d’invalides. A mesure qu’ils s’étaient approchés, Eofend avait aperçu l’étendard vert flanqué des armoiries d’Orthanc: ces hommes venaient d’Isengard, c’était la Garde Verte. Leur chef, lui aussi sergent, fit avancer sa monture de quelques pas à l’intérieur du cercle et avisa le groupe particulier avec qui il traitait.  Son regard suffit pour formuler les questions que tous ses hommes se posaient.

“Je suis le sergent Eofend de la Garde Royale. Le Vice-Roi nous a envoyé pour une mission à travers les plaines mais nous sommes tombés dans une embuscade. Ces trois hommes sont grièvement blessés et ont besoin de soins au plus vite.”

 Le regard du sergent du Roi s’attarda sur les trois silhouettes embarquées sur une des montures; quand il aperçut le visage calciné du capitaine une expression de surprise horrifiée traversa furtivement ses yeux avant qu’il ne focalise à nouveau prestement son attention sur un Eofend suppliant. Dépossédé de sa cape, le sergent de la Garde pouvait néanmoins compter sur son armure caractéristique à sa faction pour prouver qu’il disait vrai.

“Je vous en prie ,
implora le sous-officier, ils ont besoin d’aide au plus vite! Je répondrai à toutes vos questions et vous expliquerai tout dans les moindres détails en Isengard mais maintenant nous n’avons pas le temps pour cela.”

 L’autre sergent paraissait hésitant, sa langue passa rapidement sur ses lèvres et son regard alla de la droite vers la gauche, comme s’il cherchait la marche à suivre chez ses hommes qui demeurèrent silencieux. Le Garde Royal était quelque peu anxieux, il avait été presque totalement honnête mais il savait ce que les egos des officiers pouvaient provoquer dans l’armée. Leur expérience avec  le Capitaine, celui là même qu’Eofend s’évertuait à sauver, durant les jours passés en était l’illustration parfaite.

Finalement une nouvelle observation des pauvres hères entassés sur ce cheval finit par pousser l’homme du Roi à prendre une décision.

“Et nous ne laisserons pas nos frères agoniser au milieu de  ces plaines brûlantes. Sa Majesté vous offrira son hospitalité.”

D’un geste, il ordonna à trois de ses hommes de prendre chacun en charge un blessé avec eux sur leur destrier pour le trajet, délestant ainsi la pauvre bête à bout de forces qui avait supporté leur charge jusque là. Le sergent d’Isengard tendit alors son avant bras à Eofend qui venait de se remettre en selle et qui le serra avec allant comme le voulait la tradition dans l’armée.

“Sergent Dervenn de la Garde Verte.
-Sergent Eofend de la Garde Royale; vous êtes envoyés par le ciel mon ami, si ces hommes survivent alors vous y serez pour beaucoup.
-Quiconque l’aurait fait. A présent…”


Dervenn se tourna vers le reste de ses cavaliers, tous vêtus d’une longue et soyeuse cape olive sur laquelle figurait l’emblème d’Orthanc, et leva le bras.

“Vers l’Isengard! Au galop! Yah!”


  Il éperonna sa monture et fut bientôt imité par les autres soldats qui suivirent leur supérieur à la trace.


 Moins de deux heures de chevauchée plus tard, ils pénétrèrent à l’intérieur du domaine d’Isengard où stationnait une quantité importante de soldats. Logique au vu de la présence du Roi Fendor dans le périmètre. Cependant, contrairement à ce qu’il s’attendait, la forêt de Fangorn y régnait toujours de manière aussi impériale. Aucune partie ne semblait avoir été récemment déboisée et les campements étaient disséminés à travers les zones naturellement plus dégagées aux abords d’Orthanc ou même des petites clairières au milieu des bois. D’un naturel peu superstitieux, Eofend ne s’était cependant jamais vraiment senti à l’aise ici. On racontait beaucoup de choses au sujet de cette région et du rôle qu’elle avait jouée durant l’ ge précédent; une aura mystérieuse et inquiétante se dégageait des arbres millénaires de Fangorn. Peut-être l’un d’eux pouvait se mouvoir et parler, il avait entendu beaucoup de récits au sujet des Ents et des rumeurs qui parcouraient le royaume parlaient d’un arrangement que ces êtres légendaires auraient passé avec le Roi de la Marche concernant l’Isengard, là était peut-être la raison du non déboisement. Pendant longtemps le sous-officier avait douté de l’existence de ces créatures mythiques et même aujourd’hui qu’il s’était fait une raison au sujet de leur existence, il se demandait vraiment si ils étaient des êtres aussi exceptionnels que dans les contes qu’il l’avaient passionné.

 Ils continuèrent jusqu’aux abords d’Orthanc, immense pilier fondateur qui semblait tout droit sortir des profondeurs de la terre et écrasait de son envergure tout le domaine. Sa silhouette sombre et élancée avait quelque chose de menaçant et une nimbe malfaisante s’échappait de ses cornes sommitales. La magie noire de Saroumane le Blanc continuait-elle de hanter ces corridors? Les sous-sols qui avaient jadis abrité l’armée de la Main Blanche étaient-ils nettoyés de toute puissance maléfique? Quelle étrange lieu de résidence pour un monarque du Rohan! Si éloigné de son peuple, si différent des standards rohirrim, si tourmenté à travers l’Histoire. Eofend préférait clairement Edoras à cet endroit comme capitale du royaume et il se demandait ce qui avait bien pu pousser Fendor et son entourage à élire domicile ici. C’était certes un lieu stratégique de par sa proximité avec la Trouée mais cela ne pouvait pas tout expliquer : il devait  y avoir une autre raison.

 Le sergent fut tiré de ses pensées par Dervenn qui lui désignait du doigt une longue et basse bâtisse en pierre surmontée d’un toit de chaûme à quelques centaines de mètres de la tour d’Orthanc surmontée d’un fanion royal qui flottait au vent. L’endroit paraissait assez bancal et peu confortable.

“Voici l’infirmerie ou du moins le bâtiment temporaire. L’informa l’homme de la Garde Verte. Nous ne voulions pas l’installer à l’intérieur de la grande tour et avons donc entamé la construction d’un réel bâtiment en dur un peu plus loin. Nous allons y amener les blessés mais n’ayez pas trop d’espoirs, vos gars sont sérieusement touchés et nous manquons de médecins qualifiés.”

Eofend n’eut pas le coeur de répondre et contenta de suivre le triste cortège vers la chaumière. Des infirmières postées à l’entrée se chargèrent d’accueillir les blessés et de leur trouver un couchage avant qu’on ne leur prodigue des soins. L’une d’entre elles, une femme corpulente et plutôt âgée, avisa Eofend.

“Eh! Vous aussi il va falloir songer à vous faire réparer, si vous continuez à perdre du sang de la sorte vous risquez d’avoir des soucis.”


Le garde royal baissa les yeux vers la blessure qu’un bandit lui avait infligé au flanc avec sa dague et qui s’étaient ajoutés aux multiples brûlures qu’il avait subies en traversant les flammes.


“Occupez vous d’abord de ceux que la Mort est sur le point de prendre. Je peux encore att…
-Non mon ami!
lui fit alors calmement mais fermement Dervenn. Faites vous soigner rapidement et prenez du repos tant que vous le pouvez, nous risquons d’avoir besoin de vous dans les jours à venir. Je reviendrai très vite vers vous sergent Eofend.”

Après un dernier salut de la tête, le cavalier de la Garde Verte fit volte-face et prit la direction d’Orthanc laissant Eofend et ses hommes aux mains de guérisseurs dont le niveau de compétence n’avait pas réellement été garanti par son interlocuteur. Le garde royal lança un dernier regard en direction de la tour avant de pénétrer à contre coeur dans l’infirmerie en lâchant un soupir: il n’aimait pas cet endroit et pourtant il risquait d’y passer un bon moment.
Sujet: Les artefacts sont éternels.
Learamn

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les artefacts sont éternels.    Tag garderoyale sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 6 Déc 2015 - 15:23
#Eoral

L’activité était intense dans la garnison d’Edoras et le vacarme était susceptible d’assourdir n’importe quel civil qui n’était pas habitué à un tel tapage. Certains cavaliers parlaient et riaient bruyamment autour d’une pinte de bière tandis que d’autres s’occupaient de leur équipement et de leur monture.
Le sergent Eoral s’appliquait à aiguiser son épée  de la manière la plus méthodique qui soit. La chaleur qui régnait dans le bâtiment était étouffante et le sous-officier avait bien du mal à manipuler minutieusement son arme avec ses mains pleines de sueur et de suie.

Ces derniers temps la situation s’était quelque peu stabilisée dans la région et les membres de l’armée Rohirrim n’avait plus à affronter de nouvelles menaces chaque jour ; il y avait bien quelques petits groupes d’orques qui descendaient des montagnes mais jusque-là toutes ces incursions avaient été maîtrisés par les patrouilles de cavaliers qui arpentaient inlassablement les plaines du Riddermark.  

Eoral souffrait encore d’une blessure datant de la guerre civile et il préférait ne pas prendre part aux opérations de grande envergure , on l’avait donc assigné à la maintenance d’un bâtiment annexe  garnison d’Edoras qui accueillait les hommes venant prendre un peu de repos entre deux missions sous un soleil de plomb.

C’est alors qu’une jeune recrue qui ne devait pas avoir vingt ans vint à la rencontre du sergent

-Sergent  , des hommes de la Garde Royale viennent d’arriver !


Eoral fronça les sourcils , mais que pouvait donc bien faire des membres de la Garde Royale ici . Ce groupe d’élite était assigné à la protection du Vice-Roi et ne fréquentait que très peu la garnison principale d’Edoras qui abritait le gros des troupes.

-Où est il ?
demanda Eoral en s’essuyant sommairement le visage à l’aide d’un chiffon.
-Je lui ai demandé d’attendre à …

Des bruits de pas se firent alors entendre ; trois hommes venaient d’entrer dans la pièce. Leurs armures particulières trahissaient leur appartenance  à la Garde Royale. Leur chef s’adressa à Eoral

-Etes-vous l’homme qui à la charge de cet endroit ?
-Plus ou moins
. marmonna Eoral quelque peu surpris par cette intrusion imprévu . Il observa un moment les nouveaux arrivants et avisa leurs belles cuirasses ; lui n’était vêtu que d’une simple chemise en tissu  à la propreté douteuse.
-Je suis le sergent Eofend de la Garde Royale . Nous avons été assigné à une mission de la plus haute importance ; j’ai besoin de plusieurs hommes sous mon commandement. Y-a-t-il ici des cavaliers susceptibles d’intégrer cette mission.


Eoral se gratta machinalement son menton mal rasé tout en faisant mine de réfléchir.
-La plupart des soldats qui se trouvent ici sont des hommes prenant un peu de repos entre deux missions mais je dois bien avoir quelques lascars qui n’ont encore été assigné à aucun groupe.

-Très bien
, fit Eofend , dites leur de me retrouver à l’entrée de la ville  au plus vite , je les y attendrai. Merci Sergent Eoral .

Eofend fit volte-face et se dirigea vers la sortie , ses deux hommes le suivant de près . Depuis plusieurs semaines c’était lui qui dirigeait la garde Royale durant les opérations , le capitaine Learamn étant toujours blessé et incapable d’assumer pleinement ses fonctions. Le jeune officier n’avait pas hésiter une seule seconde à confier le commandement à Eofend qu’il savait comme étant un guerrier loyal et valeureux malgré sa rigueur et sa rigidité.

La mission qui avait été confiée à Eofend et ses compagnons avait un double enjeu ; d’un côté elle consistait à retrouver les voleurs ayant dérobé des artefacts chez le puissant marchand Asthrabal de Lossarnach et de l’autre elle visait aussi à repérer des guerriers susceptibles d’intégrer le corps de la garde. La Garde Royale était exclusivement composée de soldats d’élite triés sur le volet  ayant tous eu une expérience du combat.  Le sous-officier n’avait d’ailleurs pas choisi les gardes qui l’accompagnaient par hasard.

Méared ne faisait partie de la Garde Royale que depuis quelques semaines et il s’était déjà révélé comme une élément essentiel du groupe. Durant la guerre civile il avait rallié les troupes du jeune prince Orwen et il s’était battu aux côtés des défenseurs d’Aldburg ; son courage et son héroïsme au front n’étaient pas passés inaperçus. Il était encore jeune mais il affichait une maturité impressionnante pour son âge ; c’était également un agréable frère d’armes , toujours optimiste et plaisantin il avait le don de remonter le moral d’une troupe  même quand celui-ci était au plus bas.
Halgor ,de son côté ,  était un personnage  beaucoup plus contesté au sein de l’armée. C’était un vétéran et cela faisait de nombreuses années qu’il servait dans la Garde Royale  , y compris durant le règne d’Hogorwen d’où sa réputation très controversée.  Il s’était défendu en affirmant que durant ce laps de temps il n’avait commis aucun acte récréminable et qu’il s’était contenté de continuer à faire son travail . Cela avait suffit à convaincre Learamn de le garder au sein du groupe ; son expérience était sans conteste un atout indéniable. C’était un homme taciturne dont les rares interventions étaient toujours ponctué d’une pointe de cynisme plus ou moins prononcée.

Les membres de la Garde Royale traversèrent la ville avant de s’arrêter juste à l’entrée de celle-ci ; ils descendirent de selle pour vérifier une nouvelle fois les paquetages et attendre les recrues pour la mission. Celles-ci ne tardèrent pas à arriver ; Eoral avait réquisitionné quatre hommes qui se dirigeait vers Eofend qui les suivit du regard jusqu’à ce qu’ils arrivent à sa hauteur.
Le premier d’entre eux était un homme qui paraissait très jeune , son visage était encore imberbe et de beaux cheveux blonds encadraient son visage juvénile. Meden était un novice dans l’armée qui venait tout juste d’achever sa période de formation ; il n’avait encore aucune réelle expérience du combat et on pouvait aisément lire sur son expression la crainte qui l’habitait.

Starfol suivait ; ce n’était pas un militaire de formation mais un chasseur-cueilleur qui pouvait se targuer de mieux connaître la région que son grenier. L’armée avait souvent fait appel à ses services durant diverses missions de traque. Ses compétences serait indéniablement précieuses  mais il fallait également veiller au comportement de Starfol qui était loin d’avoir un esprit martial. Le respect de la hiérarchie et des ordres ne faisaient pas partie de son quotidien.

Derrière se trouvait deux autres cavaliers : l’un était un jeune homme aux longs et beaux cheveux tressés tandis que l’autre semblait plus massif et expérimenté. Tout deux semblaient prêt à prouver leur valeur durant cette mission : il s’agissait de Théomer et Bryhn.
Eofend observa un moment chacun des nouveaux arrivants avant de prendre la parole.

-Je suis le sergent Eofend de la Garde Royale et pour cette mission vous avez été assigné à mon commandement. A parti de maintenant et jusqu’à la fin des opérations vous oublierez vos autres affectations. Vous ne répondrez qu’à mes ordres, est-ce clair ?


Meden acquiesça promptement en balançant nerveusement sa tête de haut en bas  tandis que Starfol esquissait un sourire un brin provocateur dont Eofend ne tint pas compte.

-Voici Halgor et Méared , deux membres aguerris de la Garde. Continua-t-il en désignant les principaux interessés.
Méared salua les nouveaux arrivants d’un signe jovial de la main tandis qu’Algor se contenta de lever les yeux vers eux.


Eofend ne prit la peine de faire une transition avant d’aborder l’objectif de la mission , il était plutôt du genre à aller droit au but.

-Récemment un groupe de voleurs s’est introduit dans les Caves d’Or d’Asthrabal le Bourgeois à Lossarnach et selon nos informations une parties de ces malfaiteurs se trouveraient actuellement au Rohan. Le Bourgeois est un allié influent et puissant et il est de notre devoir de retrouver ces hommes et leur butin. Sachez cependant que les réserves des Caves d’Or attisent de nombreuses convoitises et nous ne serons certainement pas les seuls à traquer ces bandits ; restez donc sur vos gardes et considérez tout cavalier et voyageur non-rohirrim comme une menace potentielle.
Des questions ?


#Halgor #Méared #GardeRoyale
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