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Sujet: Le souffle des Damnés
Learamn

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Rechercher dans: Le Chemin des Morts   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle des Damnés    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 5 Sep 2021 - 0:26



Aux plaintes d’Elsner comme aux injures du baron de Roncefort, Lome restait sourde. Plongée dans une transe presque mystique, elle s’agenouilla lentement devant la pierre d’Erech. Le monument parfaitement lisse, d’un noir si profond qu’il reflétait le ciel étoilé, dominait les Champions survivants de toute sa hauteur.

Tout autour d’eux , le sommet glacial de la montagne qui dominait la fosse embrumée dans laquelle il se trouvait ne semblait pas désert. Les silhouettes diffuses qu’ils avaient pu entrevoir quelques minutes plus tôt lors de leur arrivée sur les lieux se rapprochaient dangereusement, et leur nombre ne cessait de croître. Une menace diffuse qui fut bientôt matérialisée par un javelot lancé avec précision et qui vint se ficher quelques mètres seulement devant les pieds de Tryon. En l’espace de quelques secondes, des dizaines d’autres lances furent plantées dans le sol noir et poussiéreux du cratère, emprisonnant les trois guerriers au centre du cercle.

S’agissait-il d’une stratégie d’attaque ou d’une simple technique d’intimidation?

Face au danger imminent, l’instinct de guerrier d’Elsner reprit momentanément le dessus et mit de côté les voix qui hantaient son esprit pour saisir sa lame et se poster à la droite de Tryon, prêt à vendre chèrement sa peau. Les deux hommes que tout opposait échangèrent un regard convenu. Malgré leurs différents, ils allaient devoir se battre en alliés pour avoir une chance de s’en sortir.

Car l’ennemi était nombreux.

Bien trop nombreux.

Là-haut, les toisant depuis la bordure de la falaise qui bordait la cavité, se tenaient des dizaines d’hommes armés. Ils étaient grands et forts mais ne ressemblaient en rien aux hommes de la vallée de Morthond. Leurs cheveux étaient longs, leurs barbes hirsutes et leurs armes rudimentaires. Ils portaient d’épaisses fourrures en guise de vêtement et échangeaient entre eux dans un langage guttural qui leur était inconnu.

Au vu des regards qu’ils leur réservaient, ces Hommes des Montagnes voyaient d’un très mauvais oeil la présence de gens d’en bas en cet endroit qu’il considérait certainement comme sacré. Pourtant, depuis leur entreprise initiale, ils n’avaient pas montré le moindre signe d'agressivité. Comptaient-ils s’organiser pour mieux les éliminer ? Ou alors, eux aussi, craignaient ce lieu maudit?

Pourtant, malgré l’animosité palpable entre les deux groupes, les Champions pouvaient clairement voir que certains des montagnards tenaient de longues cordes brunes qui pouvaient leur permettre de gravir les parois du cratère dans lequel ils étaient désormais piégé. L’autre échappatoire était le souterrain pouvant les ramener dans la Grande Salle du Chemin des Morts, un lieu que nul ne semblait vouloir retrouver.

L’un des “sauvages”, sensiblement plus grand et plus poilu que ses congénères, s’approcha de quelques pas. Il se mit à parler d’une voix grave et puissante dans un Westron correct teinté d’un fort accent.

“Voyageurs, aventuriers, champions du chien Ludgar! L’appât du gain et de la gloire ont poussé vos cœurs vers la profanation et vos âmes vers la damnation! La malédiction est lancée et nous ne pouvons la laisser se propager.”

Sur ces mots, ses compères s’approchèrent à leur tour, brandissant leur javelot en poussant des cris de guerre. Elsner jeta un regard derrière son épaule en direction d’une Lome toujours plongée dans sa transe incompréhensible.

Avec un brin de panique dans sa voix, il souffla à Tryon:

“Que fait on? “


Pris dans le piège des montagnards, dominés par leurs ennemis en nombre comme en position, les deux Champions faisaient sans doute face à leur plus grand défi.

Et la Dame ne semblait, pour le moment, pas disposé à les aider.
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Rechercher dans: Le Chemin des Morts   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle des Damnés    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 25 Mai 2021 - 19:18

Un frisson parcourut l’échine d’Elsner. Devant lui, le champion de Ludgar se faisait massacrer en traître par la fureur du Baron du Roncefort mais le Rohirrim n’y prêta guère attention. Son esprit était ailleurs. Il tituba légèrement, cherchant à retrouver l’équilibre en agrippant l’un des piliers de pierre. Murmures voilées et incantations d’un âge ancien, les voix continuaient à le hanter et il lui fallait désormais redoubler d’effort pour s’accrocher à la réalité. Ce fut l’intervention, cavalière mais salvatrice, de la dame au masque qui le ramena brutalement sur terre. La gifle prodigieuse qu’elle lui infligea eut l’effet escompté, du moins pour le moment, et l’ancien officier revint parmi les vivants. Il se massa légèrement la joue, rougie par l’impact et jeta des regards inquiets autour de lui. Les voix qui hantaient son esprit n’avaient cependant pas disparu, leur intensité s’était estompée mais elles flottaient toujours, dans un coin de sa tête, attendant le moment propice pour reprendre le dessus sur la volonté du champion.

Confiant l’arc de la Racine Noire à Elsner, la Dame prit le contrôle des opérations. De sa voix cristalline, à l’intonation légèrement tamisée par l’étoffe délicate de son masque, elle exposait son plan à ses compagnons d’infortune. Envoûtante et mystérieuse, elle leur faisait miroiter monts et merveilles, richesses et pouvoir, gloire et salvation. Pour se sauver de la damnation et aider les siens, il devait se rendre jusqu’au sommet de la Montagne, près de la Pierre Noire. La Pierre d’Erech. Là où, des millénaires plus tôt, tout avait commencé. Là où les gens du Roi de la Montagne s’étaient parjurés. Là où le Roi Isildur les avait maudits à l’errance éternelle. Là,  où Elessar leur avait donné une seconde chance.

Une seconde chance, c’était tout ce que Elsner demandait après une vie d’erreurs et de massacres.  Le destin l’avait-il fait croiser la route de cette femme. Son salut viendrait-il de ce rapace sans visage.

Sans qu’il ne sache pourquoi, emporté par le tourbillon d’émotions qui s’était déferlé sur lui depuis qu’il avait effleuré la statuette, Elsner fondit en sanglots à l’écoute de la voix magnétique de sa nouvelle guide.

“Aidez-moi je vous en supplie, Ma Dame…. Je vous en prie. Aidez-moi, aidez-les. Aidez-nous…”

Elle resta impassible, ne laissant transparaître aucune émotion sous son masque scintillant mais parvint à saisir fermement Elsner par l’épaule pour l’inciter à se redresser et faire face. Derrière eux, Tryon, grièvement blessé par la précision meurtrière de la guerrière, se remettait lui aussi lentement. Elle ne l’avait pas raté et à présent, le seigneur Gondorien se rappellera en tout temps et toute heure de sa rencontre avec la Dame. Il en garderait les stigmates jusqu’à sa mort. Celle-ci avait pourtant été mesurée dans sa violence. Si elle avait voulu lui transpercer le cœur et se débarrasser du Baron, nul doute qu’elle aurait pu aisément s’en charger.

Pourtant, comme à Elsner, elle lui avait offert à lui aussi une seconde chance.

Un bruit attira leur attention derrière eux. Avec un cri rageur, une silhouette surgit de l’obscurité du Chemin des Morts et fondit sur le Baron de Roncefort, arme au clair. Son armure rutilante et son casque à plume aussi extravagant qu’à la limite du ridicule ne laissait que peu de doutes sur l’identité de l’agresseur. Survivant du pugilat qui s’était joué dans les profondeurs de la Montagne, le Champion du Hautval avait visiblement reçu des instructions très précises de la part du Seigneur Vögel. Pour ce dernier, le trophée n’était nullement celui placé par Ludgar, mais bien la tête de Tryon de Roncefort. Ce dernier, désormais borgne et encore transi de douleur, était-il en état de mener un nouveau combat? Il semblait si atteint, si affaibli pourtant une telle bête n’était jamais plus dangereuse que quand elle était blessée, acculée.

L’affrontement entre les deux ennemies n’eut cependant jamais lieu.

Le sifflement d’une flèche déchira l’air. Le trait vint se ficher avec une précision extrême entre les deux yeux de l’assaillant qui s’écroula immédiatement sans même un cri. Mise à mort nette, précise et efficace. Elsner n’avait pourtant jamais été un archer si talentueux mais l’arme qu’il tenait entre ses mains était d’une valeur rare. Ludgar ne s’était pas moqué des participants à la Purification et l’arc sombre qu’il avait déposé ne ressemblait à nul autre. Stable, précis et particulièrement élégant; le champion qui mettrait la main dessus disposait assurément d’une arme particulièrement dangereuse.

Elsner lança au Baron:

"Souvenez-vous de votre dette, Roncefort. Nous sommes désormais lié, dans la vie comme dans la mort."

Pas un mot supplémentaire ne fut prononcé et l’insolite trio poursuivit sa progression dans les entrailles des Montagnes Blanches. Ils quittèrent la grande salle par un petit passage étroit qui montait de manière assez abrupte vers le pic, un courant d’air glacial s' engouffrait insidieusement et venait glacer les chairs des aventuriers assez fous pour emprunter cette galerie. L'ascension fut longue et éprouvante, en plus du froid et de l’obscurité, le terrain penté et accidenté les ralentissait grandement. Plusieurs fois, Elsner manqua de trébucher sur les pierres humides. Sous ses pieds, graviers et cailloux dévalaient dangereusement la pente.

Le trajet fut long, très long. Leurs membres meurtris et organismes exténués avaient de plus en plus de mal à soutenir le rythme et le peu de confiance que s’accordaient chacun des compagnons les forçait à rester sur leur garde, leur pompant au passage un peu plus d’énergie.

Enfin, après de longues heures pesantes durant laquelle Elsner n’avait pas prononcé le moindre mot, la lumière du soleil couchant apparut devant eux, à l’embouchure du tunnel. Le vent se faisait de plus en plus pressant, insidieux, se faufilant à travers leurs corps pour venir toucher leurs âmes. Dans sa tête, les voix étaient progressivement revenues et se faisaient de plus en plus écrasantes. Des voix tantôt féminines, tantôt masculines, parfois non identifiables. Certaines phrases étaient prononcées en Commun quand d’autres mots venaient d’autres langues qui lui étaient inconnues. Il lui était impossible de tirer un quelconque sens de tout cela. Héroïque, il rassembla ses dernières forces pour ne pas céder aux bras séduisants de la folie et poursuivit l'ascension jusqu’à l’extérieur.

Contrairement à ce à quoi ils pouvaient s’attendre, ils ne débouchèrent pas sur le sommet enneigé de la montagne mais sur une sorte de crevasse sombre dénuée de toute neige. Le vent n’y sévissait plus sous forme de bourrasque impétueuse mais s’exprimait avec un souffle lent et langoureux, soulevant de la poussière sombre sur son passage. Le froid y régnait également, mais non plus ce froid glacial et violent qui frappait les ouvriers jusque-là; non, il s’agissait d’une froideur plus insidieuse qui pénétrait dans leurs âmes. Nulle étoffe ne pourrait les en protéger.  Au milieu se dressait une énorme pierre, parfaitement circulaire, et à moitié enterré dans le sol; sa couleur et ses reflets faisant penser à de l’obsidienne, étaient encore plus intenses et sépulcraux que ceux des roches qui l’entouraient. L’édifice, parfaitement lisse, semblait provenir d’un autre monde. D’un Noir trop profond pour faire partie du monde des mortels, d’une forme bien trop parfaite pour provenir de la simple nature ou des outils de l’homme.

Devant eux se dressait la Pierre d’Erech.

A bout, Elsner s’effondra cette fois sur le sol poussiéreux, se tenant la main entre les mains. Les voix s'étaient multipliées et étaient désormais accompagnées de hurlements et de cris stridents qu’il ne pouvait plus supporter.

“Aidez-moi, par pitié, aidez-moi. Brisez la malédiction Ma Dame.”


Le Champion des réfugiés rohirrim implorait pour sa vie. Il était venu jusqu’à Morthond pour redonner un certain honneur à ces femmes et ces vieillards qui avaient traversé les montagnes pour fuir la guerre civile. Des réfugiés qui avaient tout quitté, pays, foyers et familles. Il avait été désigné lui pour les représentés dans les entrailles de la Montagne et c’était lui qui avait mis la main sur le trophée. Mais ses frères le verraient-ils revenir triomphant, apportant gloire et renommée à son peuple? Rien n’était moins sûr.

Plus loin, près des glaciers, de sombres silhouettes semblaient se mouvoir.
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Rechercher dans: Le Chemin des Morts   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle des Damnés    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 4 Mar 2021 - 10:31


Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! Salle_10

La grande salle avait été creusée au cœur même de la Montagne, dans la roche et la pénombre. D’immenses piliers, dont il était difficile de dire s’ils étaient d’origine naturelle ou création humaine, soutenait une immense voûte en dôme dénuée de toutes décorations ou autres ornements. Il n’y avait que la pierre sombre de la vallée, brute et pure. A son sommet, tout là-haut, une minuscule lucarne laissait entrevoir le jour. L’ouverture circulaire était petite, quelques centimètres tout au plus. Un unique rayon de lumière pouvait ainsi pénétrer au cœur du Chemin des Morts, dans ce qui avait été jadis la salle du trône du Roi maudit, et descendait en flèche pour illuminer un unique promontoire rocheux d’apparence banale mais dont la forme évoquait étrangement la forme d’un immense siège. Au-dessus, en s’approchant plus près, il était possible de distinguer les contours d’un crâne gravé au sein même de la paroi glaciale. Mais là n’était pas ce qui devait intéresser les Champions de la Purification.

Délicatement déposé sur ce qui semblait être un trône, faiblement illuminé par lueur diurne, se trouvait le trophée tant convoité. L’objet était d’une grande beauté et assurément d’une grande valeur. Le magnifique arc ouvragé portait la marque des Premiers Rescapés, ce groupe au noble ayant régné sur la vallée pendant de longs siècles avant son lent déclin. Il avait été fait d’un bois aussi sombre que le charbon et les extrémités de l’arme avaient été taillés en formes de navires de la flotte de Dol Amroth, symbole du lien qui unissait les deux provinces.  Les armes d’une telle facture était rare parmi les Hommes et leur réputation légendaires avait été grandement alimentées par les nombreuses rumeurs qui circulaient à leur sujet. Certains disaient que les arcs sombres de la Racine Noire ne pouvaient jamais se briser, d’autres que seuls ceux des elfes étaient plus efficace, les plus audacieux déclaraient même que le guerrier qui en avait possession ne pouvait jamais rater sa cible. Balivernes ou non, ce qui était certain était l’importance de cet objet. L’arc était entretenu, semblait presque neuf et avait dû être déposé ici récemment sur ordre du Seigneur de Morthond.

Spoiler:


Ils avaient face à eux le trophée de Ludgar. Le champion qui sortirait des souterrains en sa possession serait assurément couvert de gloire. Cela n’avait échappé à Kaldor, champion des Rescapés, qui avait là l’occasion de rendre aux siens la gloire qui était leur. Mais toujours aux prises avec Norring, il lui faudrait tromper la vigilance de son ennemi pour se précipiter vers l’arme si convoitée. Du coin de l'œil, il vit également Tryon débouler comme une furie dans la grande salle. Son visage était couvert de sang, le sien mais aussi celui de ceux qui avaient cherché à porter atteinte à sa vie. Et dans son regard, toujours cette même folie meurtrière. Cependant, même les esprits les plus robustes ne pouvaient rester insensibles à la sorcellerie qui gagnait cet endroit. Les palpitations de la Montagne, le sang qui abreuvait la roche, les voix venus d’un autre temps; lui aussi pouvait désormais les entendre. Rester plus longtemps dans ce lieu maudit était dangereux. S’emparer du trophée et en sortir triomphalement représentait sans aucun doute la seule stratégie viable.

Cela, Kaldor et le Baron de Roncefort en avait tout les deux consciences. Leur regard défiant se croisèrent un court instant. La chasse était lancée.

D’autant plus qu’une intervention presque miraculeuse permit à Kaldor de se libérer de l’étreinte de son adversaire. Norring ne sentit que l’acier déchirer ses chairs et le transpercer de part en part. Il laissa échapper un cri étouffé, avant de s’écrouler mollement au sol; répandant des flots de sang sur le sol toujours aussi assoiffé.



Elsner, en sang, se tenait derrière lui. Le Rohirrim essuya sa lame sur sa tunique en adressant un dernier regard à leur ennemi inattendu qui gisait à ses pieds. Ces yeux clairs, ces cheveux blonds. L’origine de l’homme qu’il venait d’abattre ne faisait que peu de doutes. C’était un homme du Rohan, un autre de ses frères. Lui qui s’était exilé pour ne plus avoir à tuer les siens au lendemain de la Guerre Civile qui avait ravagé sa patrie. Le destin était parfois cruel. Chassant ses sombres pensées, il pointa la lame en direction de la Dame.

“Les masques tombent traîtresse!”
S’exclama le mercenaire d’un ton menaçant.

Malgré sa détermination, son bras tremblait légèrement. Il avait vu avec quelle aisance cette femme s’était débarrassée de l’Ours un peu plus tôt, mais que valait-elle vraiment en duel? Et puis il y avait cette magie qu’il ne comprenait pas, la pénombre et les malédictions. Autant d’éléments qui ne pouvaient que perturber un Rohirrim comme lui.

“Ce n’est pas pour le trophée que vous êtes venu ici… vous ne lui avez pas même accordé un regard…”

Kaldor et Tryon pouvaient tout entendre de la conversation intrigante qui se jouait. Choisirait-il de se ruer sur le trophée et la gloire ou chercherait-il à percer le mystère de la Dame et mettre un coup d’arrêt à ses entreprises.

“Ces malfrats… ils travaillaient pour vous n’est-ce pas?”
hurla Elsner qui avait de plus en plus de mal à contenir sa rage et son anxiété.

Mais Lome avait toujours le regard fixé au sol, aux pieds du mercenaire. Ce dernier se pencha et observa la petite statuette. L’objet n’était pas bien grand ni franchement esthétique. Une silhouette accroupie, les bras croisés dans une posture figés dans l’éternité. Pourtant, dans les yeux creusés sommairement dans le bois, on croyait bien distinguer de la vie. Une puissante magie était renfermée dans cette relique.

“C’est donc cela que vous cherchiez…”


Elsner, fasciné et dont la peur avait disparu du regard, saisit l’artefact de pleine main. Il le fit tourner devant son regard admiratif.

“Tant de sang déversé pour une si petite chose…”

Alors qu’il contemplait la sculpture, le monde autour de lui n’avait plus d’importance. Tout était devenu flou, chaotique. Sous ses doigts, les palpitations de la relique se faisaient de plus en plus intenses et bientôt des voix gagnèrent son esprit.

“Mandos… Parjure… Buri….”

Il n’y comprenait rien mais comme enivré, il tituba légèrement et lâcha l’objet qui vint rouler jusqu’aux pieds de la Dame. La statuette lui avait littéralement filé entre les doigts sans qu’il ne puisse l’expliquer.

D’ailleurs, au bout de ses doigts, il ne ressentait plus rien.
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Rechercher dans: Le Chemin des Morts   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle des Damnés    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Fév 2021 - 15:31


Le brigand blessé semblait être atteint d’une folie profonde et toute personne un tant soit peu sensée n’aurait prêté que bien peu d’attention aux élucubrations du pauvre hère. Pourtant, les dires de l’homme avaient eu un grand effet sur Elsner qui resta accroupi devant lui, cherchant des explications dans le regard fuyant de son interlocuteur. Parfois la plus terrible des vérités prenait des atours de farce. Et si les révélations de cet homme n’étaient pas le simple fruit de son imagination. Quand le champion posa ses mains claires sur le bras poisseux du mercenaire,  une connexion particulière se créa entre les deux hommes.  Comme s’ils partageaient le même funeste destin.

Ce fut pourtant la Dame qui reprit la parole, offrant des informations énigmatiques à ses pairs.  Elle évoquait d’anciennes malédictions qui menaçaient dans les profondeurs de la montagne et qui risquaient de s’abattre sur eux. La guerrière estima aussi qu’il n’y avait plus rien à faire pour l’homme qui gisait devant eux. Sa blessure était profonde et des litres de sang s'étaient déjà répandus sur le sol sombre qui, inétanchable, continuait à absorber le liquide vermeil. La Montagne se nourrissait du sang de ceux qui troublaient sa quiétude.

Tout bascula alors en un instant.

Le sifflement strident d’une flèche passa près de leurs oreilles alors que le trait tiré avec précision, fendait l’air sombre des souterrains pour finir sa course avec un bruit lugubre dans la jambe du Baron de Roncefort. Craignant pour sa vie et impuissant face à ce tireur invisible, Elsner se mit à couvert près de la paroi en jetant un œil à Tryon. Ce dernier, véritable force de la nature, se tenait toujours debout malgré la douleur et cherchait du regard son agresseur, une lueur meurtrière dans les yeux. Cet homme était-il particulièrement brave ou alors juste fou à lier? La frontière entre les deux était parfois ténue et bien souvent seule la Mort, froide et cynique, se faisait seule juge entre les deux notions. Elsner détourna le regard du visage du Baron pour observer sa blessure et la flèche fichée dans sa cuisse. Cette arme, il l’aurait reconnu entre milles. Faite d’un bois sombre et surmontée d’une pointe en obsidienne; il ne pouvait s’agir que d’une flèche appartenant aux archers de Morthond. Les Gardes de Ludgar avait-il pris pour cible les Champions ? Cela semblait impossible.

Un deuxième trait fut tiré, et Kaldor, décidément bien malchanceux depuis le début de la nuit, fut touché au visage. Heureusement pour lui l’archer avait raté son crâne mais son oreille arrachée finit sa course avec la flèche qui échoua plusieurs mètres plus loin.

“Par les Méaras!”
pesta Elsner en dégainant sa lame à l’instar des autres champions qui se jetaient dans la mêlée.

Prudent de nature et pas franchement désireux de foncer ainsi à l’aveugle, le rohirrim s’approcha lentement cherchant à distinguer la provenance exacte des tirs. Il n’eut cependant pas le luxe d’évaluer la situation en détail. Un homme robuste et agile lui bondit alors littéralement dessus, arme au clair. Pris au dépourvu, Elsner préféra se jeter au sol pour éviter la lame qui passa à quelques centimètres de sa gorge. Les deux hommes roulèrent sur quelques mètres et le mercenaire parvint à repousser son adversaire d’un coup de pied. Il s’offrit ainsi quelques secondes de répit pour reprendre son souffle et se mettre en garde. Plissant les yeux, il essayait d’étudier son adversaire dans la pénombre. Un exercice compliqué pour l’ancien Garde Royal qui n’était pas là dans son élément. Elsner était un guerrier d’élite mais il avait fait ses preuves au milieu de grandes plaines ensoleillées lors de grandes charges menées au son du cor d’Eorl. Son adversaire, au contraire, paraissait parfaitement à l’aise dans la pénombre. Il ne devait pas lui laisser du terrain. Dans ses couloirs étroits et obscurs, reculer pour esquiver ou se baser sur des parades en attendant la faille de son adversaire relever du suicide. Stopper les coups de l’adversaire avec une visibilité réduite et une mobilité moindre relevait du suicide. La moindre erreur d’appréciation pouvait se révéler fatale. Et le rohirrim n’avait aucune envie de mourir dans ces galeries si froides. Son parcours n’avait pas été parfait et ses erreurs avaient été nombreuses; mais il ne méritait pas cela.

Avec un rugissement il chargea l’inconnu et se mit à porter plusieurs coups de tailles au-dessus de la tête de son adversaire. Des attaques puissantes et peu précises qui visaient avant tout à briser la garde de son adversaire et le déstabiliser assez pour prévenir toute riposte. La subtilité rohirrim dans toute sa splendeur.

Elsner y était d’ailleurs allé un peu trop fort pour sa pauvre lame rouillée qu’il traînait depuis bien trop longtemps. Sa lame glissa sur la garde de son adversaire et vint heurter les parois sombres du Chemin des Morts. Sous la violence du choc, la lame se brisa en mille morceaux alors que l’onde de choc remontait jusque dans le bras du rohirrim. Décidément les entrailles de la montagne lui jouaient bien des tours. Désormais sans arme, Elsner n’avait plus le choix. Comme la fuite dans ces tunnels n’était pas vraiment une option viable, il lui fallait à tout prix garder le moins de distance possible entre lui et son adversaire pour ne pas lui laisser le temps ou l’espace d’armer un coup mortel avec son épée. Fonçant tête baissée, le mercenaire empoigna le brigand par la taille et tâcha de l’amener une nouvelle fois au sol, veillant au passage à lui asséner un prodigieux coup de genoux dans l’entrejambe. Il entendit son opposant étouffer un juron alors qu’il l’accompagnait dans la chute. De sa main droite il tenait fermement le poignet armé de l’inconnu pour l’empêcher d’utiliser son arme.; du haut de son crâne il frappait son brigand au visage. Il crut même entendre deux ou trois dents être arrachées mais n’y prêta guère attention.

“Que diable faîtes-vous ici? Qui êtes-vous?”
hurla Elsner

Ce dernier jeta rapidement un œil aux alentours, cherchant la Dame du regard. Mais il ne put la trouver. Ne pouvait-il compter que sur lui-même ?

Il se répéta la promesse qu’il avait faite.

Il ne pouvait mourir dans ces souterrains.

Il se l’était promis. Il l’avait promis à son peuple.

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Le blizzard soufflait fort et n’importe quel homme normalement constitué aurait eu du mal à avancer ainsi par ce temps de tempête glacial. Mais Kanin-Dâr n’était pas de ceux-là. Non… Il faisait partie de ces gens qui vivaient avec la montagne, en harmonie avec ses caprices. Un peuple méprisé par les gens de la Vallée, on les appelait “sauvageons” ou “barbares des Montagnes”, on les accusait de réveiller les esprits millénaires qui reposaient au sommet des Montagnes Blanches.

Des pleutres! Seuls des lâches de leur sorte pouvait se montrer craintifs face aux merveilles qui régnaient sur les sommets. Un grand pouvoir veillait sur les sommets blancs et les efforts des gens de Morthond pour le contenir étaient bien ridicule. Non, là n’était pas la solution. Ce pouvoir mystique, il fallait l’épouser, le vénérer. Au lieu de cela, ces brutes de la Racine Noire pensait pouvoir “purger” les vieilles prophéties en organisant de petites expéditions annuelles au sein du Chemin des Morts, lieu qu’ils croyaient être la source de tous leurs maux. Pire encore, Ludgar avait transformé cet événement en foire où tous les seigneurs du royaume se croyait permis de venir ici pour faire des Montagnes Blanches leur terrain de jeu. Des gens d’Eorl, venant de l’autre côté des cols, avaient même rejoint la vallée; occupant leurs terres, utilisant leurs maigres ressources et se préparant même à blasphémer leurs monuments.

Ignares en plus d’être des trouillards.

Les Montagnards avaient longtemps observé avec agacement les Purifications successives. De nombreuses fois, ils avaient hésité à agir mais les sbires de Ludgar étaient bien mieux armés et plus nombreux.

Cependant ce matin-là Kanin-Dâr avait décidé de mettre fin aux profanations des gens d’en bas. Il avait passé de longs mois auprès des Anciens, parmi les plus sages, à recueillir des informations sur la Montagne et ceux qui l’avaient habité, à écouter les histoires du Roi de la Montagne qui s’était dressé face à la tyrannie d’Isildur.

Il arriva enfin à destination.

Le sommet sur lequel il se trouvait était curieusement creux, se finissant par un renfoncement rocheux là où aurait dû se trouver le pic. Etrangement, nulle neige ne semblait pouvoir se déposer sur la poussière noire qui tapissait cet endroit surnaturel.

Au centre, majestueuse, comme venue d’un autre monde, se tenait la Pierre d’Erech.

Kanin-Dâr s’approcha de quelques mètres et tomba à genoux, admirant la beauté de l’édifice naturel qu’il avait face à lui. Sur la surface parfaitement lisse et d’un noir profond, il pouvait voir son reflet. Sa peau marquée par les intempéries et les épreuves ainsi que ses longs cheveux broussailleux qui se mêlait à la fourrure qu’il portait au-dessus de sa tête.

D’une main tremblante il effleura la roche sacrée et murmure dans le dialecte qui était le sien:


“Ô Mandos, Maître des Morts et Juge Eternel...Prophète des Temps Sombres et de la Dernière Bataille. Que ton verdict implacable accable les âmes égarées et étrangères à la Montagne! Que celui qui profite de ses richesses et fournit comme seul paiement le blasphème,  soit damné comme d’autres avant lui! Que son âme ne connaisse ni repos ni clémence, car de tels hommes ne méritent point d’atteindre tes cavernes.”


Déchirant le ciel, un formidable éclair vint frapper le sommet de la Pierre d’Erech.

La prière avait été entendue.

La malédiction était en marche.
 


#Kanin-Dâr
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Rechercher dans: Le Chemin des Morts   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle des Damnés    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 1 Fév 2021 - 16:28

Elsner s’était montré plutôt discret depuis le début de la cérémonie. Le mercenaire s’était contenté de suivre un petit groupe de champions dans les profondeurs de la montagne. A mesure qu’ils progressent et que l’obscurité se faisait de plus en plus pressante, le rohirrim sentait l’angoisse gagnait son cœur. Il n’était pourtant pas un pleutre. Il avait maintes fois bravé la mort et chargé sabre au clair sur les vertes collines du Riddermark. Depuis son exil du royaume il avait aussi connu la misère et la faim et ne devait son salut qu’à sa rencontre avec le charismatique chef d’une troupe de mercenaires basée à Lossarnach. Après la défaite d’Hogorwen, il avait un temps songé à prendre un nouveau départ, devenir artisan ou bûcheron et faire le choix d’une vie plus paisible. Pourquoi ne pas même fonder une famille? Néanmoins, il avait vite compris que les hommes comme lui n’avait de valeur pour les autres qu’avec une épée entre les mains. Il s’était donc résigné à continuer de vivre comme il l’avait toujours fait: en faisant la guerre. Jadis, il servait une couronne en or; désormais il combattait pour l’or. La différence était à ses yeux bien mince.

Toutefois en arrivant à Morthond pour devenir le champion des réfugiés rohirrim il avait ressenti une fierté qui n’avait pas gagné son coeur depuis de longues années. Cette fois il ne risquait plus sa vie pour quelques pièces d’argent ou les désirs pécuniaires du Bras de Fer. Non, ce qui était en jeu, c'était la fierté de ses sœurs et de ses frères rohirrim. De braves innocents n’ayant eu d’autre choix que de fuir leur terre natale suite à la défaite de Hogorwen lors de la guerre civile par crainte de représailles. Ils avaient tout laissé derrière eux: leurs biens, leur dignité et leur patrie pour se retrouver dans une terre étrangère. Certes, le Seigneur Ludgar les avait accueilli les bras ouverts mais le statut de réfugié n’était pas chose aisée à effacer. Une victoire pour ce groupe lors de la Purification pourrait tout changer pour ces pauvres gens. Il avait vu le regard plein d’espoir et d’admiration des petits enfants aux cheveux d’or avant qu’il ne pénètre dans les souterrains. Il se devait de ramener le trophée. Pour eux. Pour redonner un sens à son existence perdue.

La bataille avec l’ours avait été aussi brève qu’intense et deux champions perdirent la vie entre les griffes de la gigantesque bête. La mystérieuse Dame s’était quant à elle distinguée de manière surprenante. Avec une facilité insolente et une certaine grâce, elle avait mis à terre le prédateur qui gisait désormais dans son sang qui tachait le sol et les parois.

Un homme leur intima alors de regarder le liquide vermeil qui s’écoulait des plaies de l’ours et des champions tombés. Le sang, au lieu de former un petit ruisseau s’écoulant dans les galeries inclinées, s’incrustait dans la pierre. Comme absorbé par une force minérale qui suçait ce précieux breuvage. Intrigué par ce phénomène inhabituel, Elsner s’approcha de la paroi ensanglantée et posa sa main sur le basalte.

Boum


Il sentit alors la montagne sous ses doigts.

Boum


Des battements parfaitement rythmés comme celui que produisaient le coeur.

Boum


Des pulsations qui faisaient vibrer la dernière fibre de son être.

Le souffle coupé, l’ancien Garde Royale, recula brusquement en se tenant le bras. Celui-ci était brûlant. Il échangea un regard avec la Dame qui l’interrogea immédiatement sur un ton serein d’où perçait une certaine excitation.

“Réveillée? De quoi parlez-vous? “


Il prit quelques secondes pour reprendre ses esprits et sa respiration.

“Je...j’ai senti des choses...Comme des battements de coeur… Je ne comprends pas bien…”

Visiblement nul n’avait d’explications convaincantes à ce phénomène et le groupe reprit sa marche en avant à la recherche du trophée placée par Ludgar dans les profondeurs de la montagne. Alors qu’ils avançaient à la lumière de leurs torches, bien trop peu nombreuses, Elsner s’approcha discrètement de Kaldor en avisant son épaule qui formait un angle bien étrange.

“Je vois que vous avez été plutôt secoué par les derniers affrontements. Je ne suis pas vraiment guérisseur mais cela peut vous faire du bien et vous aider à endurer la douleur.”

Il tendit au Gondorien une outre d’eau dans laquelle Dame Aofel avait fait infusé différentes herbes aux propriétés de guérison.

Mais les champions n’étaient définitivement pas au bout de leur surprises. Quelques minutes plus tard seulement, ils furent alertés par les gémissements d’un mourant. En alerte, les guerriers dirigèrent la lumière de leurs flambeaux en direction du râle; là se trouvait un pauvre bougre mal en point. Sa blessure était mortelle et le sang coulait à flots mais il semblait surtout habité par la démence. De qui parlait-il avec ces “ils”? Une statuette? Avec quoi cela pouvait-il bien rimer? Ce n’était assurément pas le trophée de Morthond qui était traditionnellement un objet bien plus prestigieux.

Elsner, prenant son courage à deux mains et chassant sa peur des ténèbres et du surnaturel, s’approcha du blessé et s’agenouilla devant lui.

“Son abdomen a été transpercé par une lame. Un geste expert et net. Une bête n’aurait pas pu faire cela…”

Tentant d’apaiser l’homme pris dans sa folie, le rohirrim leva les mains devant son visage pour montrer qu’il ne lui ferait aucun mal.

“Ne vous inquiétez pas; nous sommes ici pour vous aider. Qui êtes-vous ? Qui vous a fait cela? Et de quelle statuette parlez vous donc? ”

Sujet: [Note] La Grange - Quartier général des Âmes Perdues
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Rechercher dans: Lossarnach   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Note] La Grange - Quartier général des Âmes Perdues    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 28 Déc 2020 - 15:26
Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! Bouton10

Les Âmes Perdues: Membres connus



Ald’ar Omenuir , alias "le Bras de Fer" ou "le Glaive" :


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#Aldar

Ce guerrier d’origine Lossoth est un ancien membre de l’Ordre de la Couronne de Fer : le tristement célèbre Bras de Fer , responsable de l’incendie des écuries de Fondcombe ou du massacre de Valdol . Après la chute de l’Ordre , il s’est reconverti dans le mercenariat . Il parvint à s’enrichir considérablement lors d’une mission pour un seigneur oriental et décida d’investir sa fortune dans la création d’un groupe de mercenaires : les  Âmes Perdues. Avec ses lieutenants, il choisit d’établir leur quartier général dans la vallée de Lossarnach ,  à quelques lieux d’Arnach. Reconnaissable à sa prothèse métallique qui remplace son bras gauche perdu lors d’affrontement , Ald’ar est un guerrier émérite et experimenté , c’est aussi  un homme qui peut se montrer tantôt clément et mesuré et tantôt incroyablement violent et bestial.



Palvan Jillar, alias « La Pièce »:



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#Jillar


Cet hommes d’affaire à l’allure sèche et nerveuse à réussi le tour de force de s’enrichir de manière considérable durant le Rude Hiver en achetant des terres qui avaient perdus de la valeur à cause de la rigueur du climat avant d’en reprendre avec la fonte des neiges.  Il finance et soutient activement  les activités des  Âmes Perdues qu’il voit comme une occasion en or de gagner encore plus d’or grâce à un accord financier passé avec l’organisation. Un accord fructueux pour les deux partis qui se font mutuellement confiance.



Lagor Grethat alias " le Sabre Rouge":



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#Lagor


Ce colosse à la peau sombre  originaire d’Esgaroth est un meneur d’homme aguerri. Il est l’un des lieutenants du Bras de Fer . Généralement sa silhouette imposante réussit à elle seule à décourager les potentiels  opposants locaux à l’organisation. Lagor est un homme de terrain , efficace et expérimenté mais ce n’est ni un bon diplomate ni un stratège de talent ; les décisions qu’il prend sont souvent discutables et pas forcément judicieuses.  En s’installant  à Lossarnach , Lagor espère pouvoir retrouver un certain confort de vie et son honneur perdu lors d’une mission où il avait lamentablement échoué.

Nomuas Arnarion alias "Le Sabre Noir"

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#Nomuas


Cet elfe sylvestre a longtemps appartenu à l'armée de la Forêt Noire qu'il finit par quitter , frustré de ne pas être reconnu à sa juste valeur. Exilé durant de très nombreuses années , Nomuas s'est peu à peu émancipé et a  abandonné les traditions de son peuple comme peut l'attester son allure atypique pour un Eldar. Contacté par le Bras de Fer pour participer au projet des  Âmes Perdue , l'elfe , d'abord réticent , a fini par accepter dans l'espoir de se faire enfin un nom et une réputation à travers le monde. Ald'ar lui a d'ailleurs confié les rênes de l'antenne de son organisation à Pelargir non seulement à cause des compétences de son bras droit mais aussi pour satisfaire l'ambition débordante de l'elfe.

Palkinto alias "Le Poignard"



Née esclave dans les contrées de l'Orient, la jeune fille fut amenée au Gondor par un réseau criminel sévissant dans les bas-fonds de Minas Tirith. Elle fut finalement arrachée à ses ravisseurs par le Bras de Fer, recouvrant ainsi sa liberté. Ne parlant pas le Commun et perdu dans cette région qu'elle ne connaît pas, elle fait le choix de suivre son libérateur jusqu'à Lossarnach. Là elle est confiée à Palvan Jillar en qualité de "servante" mais la jeune femme se révèle avant tout être une formidable informatrice pour le Bras de Fer. Elle est les yeux et les oreilles d'Ald'ar dans la demeure de Jillar. Il se murmure même qu'elle aurait appris l'art du meurtre auprès de Nomuas.

Norfal




Originaire d'Arnor, cet ancien informateur de l'Ordre de la Couronne de Fer a fait longtemps profil bas suite à la mort de l'Orchâl. Il a un temps fait équipe avec l'elfe dissident #Oropher avant de refaire surface à Pelargir où ses talents d'informateur et d'espion ont tapé dans l'oeil d'un certain Nomuas Arnarion, à la tête des Âmes Perdues dans la cité portuaire.
Elsner


Membre de la Garde Royale du Rohan durant le règne de Hogorwen, Elsner a fuit son pays à la mort de son roi. Après avoir un temps séjourné à Morthond avec d'autres réfugiés rohirrim, il a ensuite longtemps erré dans les Terres Sauvages. Il finit par se faire remarquer au Harondor où il vend ses services  de mercenaire, protégeant certains seigneurs locaux de le menace grandissante de la région. Finalement, ayant entendu l'installation d'une troupe de mercenaires à Lossarnach, il rallie les Âmes Perdues pour qui il travaille désormais.

Capitaine Fandral


Jadis pirate craint et puissant, Fandral est tombé en disgrâce à Umbar avant de se faire trahir par son équipage. Déchu, Fandral fuit le Sud et le courroux des Neuf Seigneurs Pirates et rallie secrètement Pelargir dans l'espoir de  reconstuire sa vie. Après plusieurs années passées sur un chalutier de pêche, il finit par passer un accord avec Nomuas Arnarion et les Âmes Perdues. En l'échange d'un nouveau vaisseau et d'un équipage de mercenaires, il accepte de reprendre les armes pour lutter contre le blocus pirate qui accable la ville portuaire. Cette fois du côté Gondorien et à la barre du "Pourfendeur' , il compte  mener à bien sa vengeance pour se refaire un nom.
Sujet: Le souffle des Damnés
Learamn

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Rechercher dans: Le Chemin des Morts   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle des Damnés    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 5 Oct 2020 - 12:31
Suite de : L'appel des Morts


Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! Purif10





An 3430, Deuxième Âge



Le blizzard soufflait avec vigueur sur les sommets des Montagnes Blanches, glaçant les corps et les coeurs des hommes qui y étaient postés. Là-haut, les glaciers avaient pourtant reculés depuis plusieurs décennies et la roche nue, sombre comme la nuit, contrastait avec les reflets immaculés du manteau de neige qui recouvrait d’ordinaire la région entière en cette période de l’année.  

Un aigle au plumage noir comme l’ébène planait au milieu des nuages menaçants, naviguant tant bien que mal au milieu du brouillard. Il tournoyait ainsi au-dessus des cimes, inspectant de son regard acéré les escarpements rocheux en quête d’une proie trop imprudente qui aurait quitté sa tanière. Malgré l’environnement pour le moins hostile, il n’était pas rare de croiser des marmottes ou autres rongeurs qui profitaient de la fonte des glaces pour partir aventureusement en quête de nourriture après une longue période d’hibernation. Le rapace, alerté par des sons inhabituels, vira à droite et après avoir contourné la cime immense d’une des montagnes, il se retrouva au-dessus d’un plateau de terre nue et noire comme la nuit. Mais les proies qu’il espérait y trouver étaient bien plus grosses que prévues; il n’y avait là ni lièvres ni campagnols mais de hautes silhouettes se tenant sur deux pattes. Quelque peu contrarié par la présence humaine sur son territoire de chasse, l’aigle royal se posa sur un promontoire rocheux et continua d’observer cette scène bien intrigante.

Deux groupes se faisaient face. Ils étaient formés d’hommes des montagnes couverts de larges peaux et fourrures; ils étaient de ceux qui avaient colonisés la vallée des siècles plus tôt et qui avaient dû apprendre à vivre au coeur de cette inhospitalière nature. Entre eux, se tenait un homme à l’allure fier, à l’armure reluisante et au casque richement décoré. A en juger par son accoutrement et son allure distinguée, celui-ci n’était pas d’ici. L’un des montagnards semblait particulièrement irrité et l’atmosphère générale de la scène était particulièrement tendue. Sur son perchoir naturel, le rapace jugea bon de rester discret pour le moment, à l’affût. Il n’était pas judicieux de voler au-dessus de ces archers d’exception lorsque ceux ci étaient de mauvaise humeur.

“L’heure d’honorer ton serment est venue Thengald! Oseras-tu te défiler devant le Roi comme tu l’as fait devant mon père et le peuple de Morthond? ”
s’exclama l’un des montagnards qui semblait particulièrement contrarié.

Pour toute réponse, il obtint un crachat à ses pieds de la part du principal intéressé qui affichait un air méprisant.

“Fédon n’était qu’un petit despote sans honneur dont le seul tour de force fut d’avoir engendré un “héritier” encore plus pitoyable que lui. Le Roi de la Montagne n’a aucune leçon à recevoir de la maison des Fédoriens!
-Mais il doit pourtant répondre à la Couronne!”
l'interrompit l’homme en armure qui s’était fièrement avancé pour s’interposer entre les deux seigneurs locaux.

Thengald dévisagea cet étranger qui s’était présenté comme un émissaire du Haut-Roy Isildur ; il était venu jusque dans leurs montagnes avec ses manières de la capitale et son  petit ton autoritaire qu’il croyait légitimer par ses ordres de mission. Mais il en fallait bien plus pour intimider celui qui se faisait  appeler le “Roi de la Montagne”.

“Ceci n’est pas ma guerre! Si le Roi du Gondor désire voir ses enfants mourir devant les murs sombres du Mordor, alors grand bien lui fasse! Mais je n’enverrai point mes fils vers cette mort certaine!
-N’abusez pas du pouvoir qui est le vôtre! La Couronne a été assez clémente pour fermer les yeux sur votre petite sécession mais il est temps de prouver votre loyauté! Le seigneur Evanor, ici présent, n’a pas hésité une seule seconde à rallier les troupes de la vallée à l’effort de guerre. Si vous ne vous montrez pas coopératifs, le Roi se verra contraint de reconsidérer la question de l’autonomie de votre communauté.”


Thengald ne supportait visiblement pas le fait de recevoir des ordres de la part d’une entité supérieure par le biais d’un émissaire de rang inférieur. De plus, il n’avait nullement l’intention de faire partir ses meilleurs guerriers dans une guerre perdue d’avance au moment même où il en avait le plus besoin pour consolider son pouvoir face aux frères rivaux de la vallée de Morthond. D’un autre côté, il avait bien prêté serment devant le Roi et ce dernier n’était pas homme à contrarier. Le montagnard reste donc un long moment silencieux, pesant le pour et le contre, hésitant quant à la marche à suivre. Agacé, l’émissaire de Minas Tirith tenta de le presser par la menace.

“Le Roi a été assez clair sur ce sujet; je suis autorisé à faire usage de la force si nécessaire pour vous faire respecter votre parole!”


Thengald ricana mais il fulminait intérieurement d’entendre ce messager malingre le provoquer de la sorte. Il se retourna lentement, tournant  désormais le dos à ses interlocuteurs pour faire face à ses hommes et il sentit son poing tremblant se refermer sur lui-même; derrière-lui ses fidèles de la première heure savait que quand il entrait dans cet état là, alors il devenait incontrôlable.

“Bien...bien…”
fit-il d’une voix qu’il s’efforçait de rendre la plus douce possible.

L’émissaire esquissa un sourire et s’avança un peu plus alors qu’il triomphait intérieurement. Ainsi, la puissance de la Couronne faisait trembler jusqu’aux sauvages des Montagnes Blanches.

“Alors voici  ma réponse au Roi…”


Sans crier gare, Thengald dégaina sa lame et dans son mouvement puissant décapita la tête casquée du héraut qui s’en alla rouler en contrebas. Son corps s'affaissa sur la roche sombre avec un tintement  sous les yeux choqués du Seigneur Evanor et de sa suite. Mais ces derniers étaient bien moins nombreux que leurs rivaux qui avaient déjà dégainés leurs épées. Les hommes de la vallée se replièrent donc alors que le Roi de la Montagne reprit la route vers les sommets d’un air perplexe.


Le courroux d’Isildur serait terrible.





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Les derniers rayons de soleil brillaient encore entre les pics glacés, illuminant les bordures de la vallée du Racine Noire d’une faible lueure orangée qui annonçait la pénombre. Un vent venu du Nord se frayait un chemin à travers les escarpements et venait embrasser, de son étreinte glaciale, la foule qui s’était massée au pieds des montagnes. Après une longue nuit de veillée passée auprès des tombeaux des anciens suivie d’une journée de festivités qui avait vu locaux et visiteurs s’adonner à des compétitions de tirs à l’arc ou des concours de chasse, le peuple de Morthond s’était rassemblé à la lisière nord de son territoire pour ce qui représentait l’apothéose de cette période de fête: la Purification. Des immenses tambours battaient à un rythme soutenu faisaient entendre leur grondement dont l’écho faisaient trembler la vallée toute entière et faisait entrer les habitants dans un état de transe presque spirituelle. Plus haut dans le ciel, le son des percussions se mêlaient aux cris stridents des buses qui virevoltaient au-dessus des têtes.

Cette cérémonie, à la fois fierté de la région et symbole des hommes qui la peuplaient, était attendue avec impatience depuis de longues semaines et les préparatifs avaient été soigneusement orchestrés par le Conseil lui-même. Et l’édition de cette année s’annonçait particulière excitante; jamais autant de champions n’y avaient participé et le nombre exceptionnellement élevé de seigneurs venu d’ailleurs renforçait cette envie de prouver aux étrangers la bravoure et le mérite des gens de la vallée. Quelques rumeurs inquiétantes portant sur la découverte d’anciennes malédictions enfouies dans les glaciers près de la Pierre d’Erech s’étaient propagés dans les rangs et faisaient frémir de peur les plus courageux mais toute cette affaire avait été tant bien que mal été étouffée par les autorités.

Une autorité d’ailleurs parfaitement incarnée par l’imposante silhouette du Seigneur Eon Ludgar qui, juché sur une sorte de promontoire rocheux, observait avec gravité l’agitation qui se déroulait sous ses yeux. Ce soir, il n’avait pas le coeur à rire. A ses côtés se trouvait le taiseux Capitaine Formric, maître archer, ainsi que le vieux Navon, doyen du Conseil des Rescapés. Derrière eux, différentes bannières flottaient au gré du vent; celle des Rescapés représentés par un cygne noir était au centre, dominant toutes les autres. Cette édition de la Purification était déjà une grande fête et s’annonçait comme un véritable succès historique; jamais les participants n’avaient été aussi nombreux. Même la vieille Dame Eliabel avait daigné quitter son cottage reculé sur les contreforts de la montagne pour se présenter avec un champion bien mystérieux.

Malgré tous ces signaux positifs,   Navon échangea un regard inquiet avec son suzerain; ils savaient tous les deux ce que l’architecte avait découvert et avaient fait le choix délibéré  de ne rien en dire pour éviter la panique. Pourtant, au fond d’eux, les prenant par les tripes, résidait encore une peur irrationnelle.  Et si…


#Ludgar #Navon #Formric

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Dans l’ombre de Tryon, Elisha avançait lentement tout en scrutant les alentours de son regards aussi intelligent que calculateur. Sur leur passage, plusieurs personnes intriguées  s’étaient retournés en désignant du doigt le Baron de Roncefort, ils parlaient entre eux d’une voix basse mais dans laquelle on percevait la curiosité. Eon Ludgar avait pris bien soin de propager l’information que cette année, il y aurait bien un Seigneur en personne qui prendrait part à la Purification; chose qui n’était pas arrivée depuis la participation du maître de Morthond lui-même. La population se demandait ainsi qui était cet homme assez fou pour risquer ainsi tout ce qu’il avait mais d’un autre côté les gens de Morthond savaient apprécier la bravoure du guerrier, quand bien même elle confinait à l’inconscience, et Tryon pouvait ainsi voir l’admiration au fond des pupilles des observateurs.

Derrière eux se tenait Wilfried qui portait fièrement les effets de son suzerain. Si le colosse se sentait lésé d’avoir ainsi été placé sur la touche, il n’en montrait absolument rien. C’était un grand professionnel et avant tout un soldat loyal. La Baronnie de Roncefort savait décidément bien s’entourer.

L’attention du Baron fut alors attirée par une voix bien familière qui s’adressa à lui:

“Le Baron de Roncefort! Mon cher ami Tryon!”


Le seigneur Vögel s’avançait vers lui les bras écartés avec un large sourire révélant sa dentition bien trop parfaite pour être honnête. ll était lui aussi accompagné de son champion, vêtu du même équipement élégant, mais bien peu fonctionnel, que le gardes qui avaient été massacrés dans le bastion des Roncefort. Derrière son ton amical, on percevait d’ailleur très bien la rancoeur provoqué par ce souvenir amer chez le Seigneur du Hautval.

“Quel plaisir de vous voir ici!
Continua-t-il sur cet air des plus hypocrites. Je me vois rassuré de vous voir présent avec votre champion; figurez vous que le bruit court que vous auriez décidé de participer vous-même à cette cérémonie barbare. Quell folie serait-ce! En tout cas votre colosse aura en Wulm, mon plus fidèle soldat, un allié de choix au sein du Chemin des Morts.”

Le garde, affublé d’un casque à plume, opina du chef ne sachant pas réellement qui de Tryon ou Wilfried il préférait avoir à se méfier une fois au coeur de l’action.

#Elishan
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Eneron avait pris du retard et quand il arriva sur place, le lieu était déjà noir de monde. L’Arnorien avait passé l’après-midi auprès de l’ambassadeur de Dol Amroth, le sulfureux Mafielas qui résidait dans un domaine située en périphérie de la vallée, aussi loin que possible des “bouseux” de Morthond. L’homme, autrefois grande figure politique de la cité princière, noyait sa frustration dans l’eau-de-vie qu’il produisait dans sa cave. On l’avait écarté et envoyé ici suite à une basse manoeuvre politique et il menait depuis une vie bien amère. Toutefois, le vieil homme n’avait pas complètement baissé les bras et manigançait dans l’ombre pour préparer son retour; malgré ses échecs son sens politique était toujours affûté et il avait encore des cartes à jouer. Eneron avait ainsi beaucoup appris durant ces heures passées dans son salon; il n’avait même pas vu le temps passé et avait dû quitter son hôte  à la hâte au moment où  il avait constaté que le soleil commençait à décliner à l’horizon. Mafielas avait refusé de l’accompagner, ne désirant pas prendre part à ces “traditions de primitifs”.

Le Seigneur du Valnahar déambula pendant de longues minutes au milieu de la foule, quelque peu agacé du champ de vision réduit qui l’empêchait de trouver la personne qu’il cherchait. Heureusement, la silhouette filiforme et l’allure distinguée de cet individu tranchait avec le reste et, pour peu que l’on croisait, l’individu était reconnaissable entre milles malgré le capuchon qui recouvrait ses traits et ses oreilles en pointes.

“Maître Aurhen! Je crois bien qu’il est temps de me faire part de votre choix concernant mon offre…”

Il avisa alors l’épée de haute facture que le Premier Né portait à sa ceinture.

“En tout cas vous me semblez fin prêt pour ce soir!”



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Elsner venait de quitter la compagnie de Dame Aofel et celle des rohirrims postés près d’une tente installée un peu plus loin pour l’occasion au dessus de laquelle flottait la bannière emblématique frappé du méaras. Il alla tranquillement se poster près de l’entrée du Chemin des Morts, là où tous les champions commençaient lentement à se regrouper. Il avait déjà identifié les menaces principales, à commencer par Kaldor. Les Rescapés choisissait toujours des guerriers de talents pour les représenter lors de la Purification, une cérémonie avant tout significative pour les gens de leur caste. Les deux hommes échangèrent un regard glacial. Il  jeta un coup d’oeil au Seigneur Ludgar, toujours posté sur son “estrade” et qui s’apprêtait à faire son discours pour lancer les hostilités. Le mercenaire fit machinalement rouler ses muscles alors que son regard déviait lentement vers la cavité obscure qui servait d’entrée au royaume des damnés. Les ténèbres y étaient absolus, presques palpables, et ils happèrent la conscience du rohirrim pendant de longues minutes. Il crut même entendre une voix diffuse dans l’air froid qui l’invitait à pénétrer dans l’ombre.
Elsner fut finalement tiré de sa torpeur par les cors qui se mirent à résonner au sein de la vallée. L’heure était proche.

Il se rendit alors compte que la silhouette qui se trouvait à sa droite était bien différente de celle de tous les autres colosses qui les entouraient. Un corps certes athlétique et élégant mais qui semblait bien frêle et mince en comparaison de leurs rivaux. Son visage était entièrement recouvert par un masque de métal, accoutrement curieux pour cet évènement où les participants étaient avant tout en quête de reconnaissance.
Mais le rohirrim comprit rapidement que cette femme n’était pas à sous-estimer; tout dans ses gestes et son attitude respiraient le confiance ainsi que l’expérience. Il ne savait pas encore comment elle comptait rivaliser au sein du Chemin des Morts mais il se doutait bien qu’elle ne s’était pas retrouvée ici par hasard.

Il tenta de briser la glace qui les séparait en lui parlant sur un ton qui se voulait assez banal.

“Il y a bien plus de rivaux que ce que j’imaginais; cela s’annonce encore plus compliqué pour trouver les rares biens qui doivent rester dans ces souterrains. Mais au fond, nous ne sommes pas venu seulement pour les trésor des macchabées, n’est-ce-pas?”


Elsner savait pertinemment dans quel but il avait été envoyé ici par le Bras de Fer; l’or était un facteur certes mais l’idée était surtout de faire connaître le nom de leur organisation. Sur un plan personnel, cela était également l’occasion parfaite pour renouer des liens avec des gens de son peuple -fussent-ils des réfugiés. Mais le mercenaire, d’un naturel curieux, se demandait bien pour quelle raison une femme, aussi talentueuse fut-elle, risquerait ainsi sa peau là-dedans car il devait bien avouer que maintenant qu’il faisait face au Chemin des Morts, il n’avait plus vraiment envie de s’y aventurer.
Sujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan
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Rechercher dans: Encyclopédie Anarchique   Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan    Tag elsner sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 4 Fév 2020 - 20:51


Histoire


Origines

L’origine de la Garde Royale remonte aux premières années du royaume, lorsque Eorl, fondateur du Rohan, s’entoura de ses cavaliers les plus valeureux et loyaux. Au fil des siècles le groupe s’institutionnalisa et représente aujourd’hui l’une des unités les plus célèbres et reconnues du royaume. De par la spécificité  de leur rôle, à savoir protéger la personne du Roi, la Garde Royale représente une unité moins mobile que les Eored classiques et elle n’a que rarement prit part  aux opérations militaires extérieures menées par l’armée rohir. Les Gardes Royaux sont avant tout chargés d’assurer la protection de la famille royale, par conséquent ils restent la plus souvent à Edoras pour assurer la défense d’Edoras et du monarque. La Garde ne quitte son affectation seulement si le Roi en personne dirige une campagne militaire en terres étrangères auquel cas elle l’accompagne et se charge de sa sécurité rapprochée.
 

Capitanat de Foldar et faits d’armes au Quatrième  Âge

#Foldar


 
Cependant la Garde Royale joua un rôle crucial lors des différentes campagnes défensives réalisées sur le territoire du Royaume au cours du Quatrième  Âge. C’était le capitaine Foldar qui la dirigeait alors, un héros rohir et l’une des figures les plus emblématiques de la Garde Royale.  En l’an 284 du Quatrième  Âge, lors de l’attaque orc sur Edoras, ils permirent la fuite du Roi Urden vers le Gouffre du Helm en escortant dans le tunnel secret du Dôrnumen; puis ils contribuèrent grandement à la victoire remporté quelques jours plus tard.  Ils s’illustrèrent également lors de la seconde invasion des orcs en 291 ou de l’attaque Haradrim deux ans plus tard, durant lesquelles de nombreux Gardes Royaux perdirent la vie en protégeant le roi Firion.  Mais quelques semaines plus tard la Garde connut  l’un de ses  plus grand désastre lors de la grande Bataille du Nord où le Rohan combattit dans les rangs de la grande Armée Unifiée levée par le Gondor.  Le Roi Firion fut tué dès le début de l’affrontement, la Garde Royale qui se tenait à ses côtés fut presque entièrement décimée en l’espace de quelques heures dont le légendaire capitaine Foldar. Des Gardes engagées dans la bataille seuls trois survivront: les Gardes Halgor, Wald et Emekral. Le Capitaine Thorin, officier émérite de la garnison d'Edoras, prit la tête de l'unité après leur retour à Edoras.

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Capitanat de Thorin
#Thorin


Thorin fut nommé par Thénéor fils de Firion avec la lourde tâche de reformer une  Garde Royale presque intégralement décimée lors de la Grande Bataille du Nord. Le nouveau chef de la Garde piocha majoritairement parmi les plus valeureux de ses anciens subordonnés qu’il avait dirigé parmi la garnison de la capitale. Homme de confiance du Roi et soutien du prometteur Maréchal Mortensen, le Capitaine était une figure apprécié parmi la classe dirigeante. Cependant il manquait d’une réelle capacité à se lier avec ses hommes au quotidien qui le voyaient plus comme une figure d’autorité très distante que comme un réel meneur d’homme. Le fait qu’il n'avait jamais servi dans la Garde Royale avant d’en être nommé Capitaine fit aussi grincer des dents, beaucoup auraient préféré que l’un des trois rescapés de l’ancienne Garde hérite d’un tel poste. Thorin souffrit également énormément de la comparaison avec son prédécesseur, véritable légende parmi les Gardes. Malgré les critiques il fit son travail avec sérieux, dévotion et loyauté et parvint à rebâtir une Garde Royale prestigieuse et intimidante. Après la mort, prétendument “accidentelle” de  Thénéor , il fit face, impuissant, à la montée en puissance puis à la prise de pouvoir du roi félon Hogorwen. Malgré ses réticences, Thorin fit d’abord le choix de garder profil bas de manière très diplomatique. De son côté l’Usurpateur, ayant bien conscience de l’animosité du Capitaine de sa Garde à son égard, décida de ne pas chercher à le remplacer dans un premier temps pour ne pas ajouter au trouble qui suivit son couronnement. Cependant quelques semaines plus tard Hogorwen se débarrassa finalement de l’encombrant officier lors des funérailles de Thénéor en présence des plus grands dignitaires du continent. Il fut l’une des victimes de la crise qui opposa Hogorwen  à Mortensen, une crise finalement réglée de force et dans l’urgence par les dirigeants des autres contrées.

Règne de Hogorwen, Capitanat d’Emekral et Guerre des Trois Rois

#Emekral

 
A la mort de Thénéor, fils de Firion, ce fut Hogorwen, son cousin déchu, qui prit le trône sans rencontrer de fortes oppositions. Suite à la mort du Capitaine Thorin, le roi félon nomma Emekral, illustre vétéran historique de la Garde , comme Capitaine mais plusieurs Gardes Royaux dont le capitaine  Wald refusèrent de suivre leur officier et de se soumettre à celui qu’ils considéraient comme un imposteur. Ils quittèrent donc les rangs de la Garde et fuirent la capitale avant de rallier l’armée rebelle menée par le maréchal Mortensen, figure héroïque faisant l’unanimité parmi les Gardes, et le jeune Fendor, héritier légitime du trône.  La Garde Royale commis de nombreuses exactions sous les ordres du roi félon, notamment lors de la tristement célèbre Nuit des Lances Noires où Hogorwen purgea Edoras de ses opposants et de leurs familles. Elle participa également à la Bataille des Trois où d’anciens “frères d’armes” s’affrontèrent: Emekral combattant aux côtés de  Hogorwen, Wald lui faisant face avec les Gardes renégats.

Régence d’Eoseld et Capitanat de Vadenon

#Vadenon

Après la victoire de l’armée rebelle le capitaine Emekral fut exécuté pour haute trahison et de nombreux Gardes Royaux prirent la fuite par peur du châtiment.  Eoseld, oncle du roi Fendor et régent du Rohan, refusa alors catégoriquement de nommer Wald comme nouveau Capitaine de la Garde alors que ce dernier apparaissait comme le choix le plus évident. Sa loyauté envers Mortensen joua sûrement en sa défaveur  aux yeux du néo-régent. Le général retraité Vadenon, vétéran de la cavalerie et homme digne de confiance,  est temporairement nommé Capitaine de la Garde Royale. Cette décision est prise d’un commun accord entre Mortensen et Eoseld et vise à reconstruire une unité quasiment disparue.
Le départ de Mortensen vers l’Est lointain permit à Eoseld de resserrer librement son empris sur une Garde Royale encore faible: Wald est écarté et Vadenon perd quasiment toute autorité.
Régence de Gallen Mortensen et Capitanat de Learamn
#Mortensen #Learamn

Quelques mois plus tard, Gallen Mortensen, revenu de l’Est Lointain, tua Eoseld en duel et prit le titre de Vice-Roi. Learamn, jeune officier aux nombreux faits d’armes et fidèle du Champion du Rohan, devint le nouveau Capitaine de la Garde.
Il restructura en profondeur l’unité notamment en matière de méthode de recrutements. Le jeune officier rappella également plusieurs anciens Gardes Royaux en fuite: soit des anciens hommes d’Hogorwen soit des guerriers écartés par Eoseld tel que Wald.Sous les ordres de Learamn, la Garde fut utilisée et envoyée hors des murs de la capitale pour plusieurs missions secrètes pour le compte du Vice-Roi. Certains virent cela comme une tentative de Mortensen de créer son groupe militaire personnel alors que le rôle de la Garde était uniquement de protéger sa personne. Les Gardes s’illustrèrent dans le vaste  Riddermark à la poursuite de mystérieux artefacts ou même à Pelargir où Learamn dirigea une expédition visant à renverser l’Ordre de la Couronne de Fer.  Revenu affaibli de sa mission au Gondor, le capitaine Learamn fut tenu à l’écart des affaires de la Garde par Gallen Mortensen pour  le temps de sa rémission. Le jeune officier fut finalement définitivement écarté du poste et banni de l’armée du Rohan après avoir désobéi par deux fois aux ordres du Vice-Roi suite à l’enlèvement de Dame Aelyn.  
Le schisme

Dans un même temps le roi Fendor, parti s’installer avec sa suite en Isengard, prit la décision de dissocier la Garde en deux : la Garde Royale et la Garde de la Maison du  Roi. Jusque là ces deux termes désignaient le même corps armé mais l’éloignement géographique entre le roi et son régent motiva sûrement cette décision.
La Garde Royale fut dorénavant chargé de la protection du Vice-Roi Mortensen à Meduseld tandis que la Garde de la Maison du Roi suivit leur souverain en Isengard. Si la Garde Royale est toujours considéré comme la faction historique comme en témoignent leurs armures et capes, son prestige est désormais mis à mal par cette nouvelle ”Garde” réunissant les meilleurs soldats du royaume autour du jeune monarque.

Capitanat de Wald
#Wald


Suite à l’éviction de Learamn, le Vice-Roi nomma logiquement Wald au poste de Capitaine de la Garde. Une distinction que le principal interessé attendait depuis de trop nombreuses années. L’approche du vétéran est bien différente de celle de son jeune prédécesseur qui avait ouvert les portes du changement au sein de l’unité . Wald est un conservateur et son mode de commandement est bien plus traditionnel et rigoureux. Son but et de rétablir l’autorité de la chaîne hiérarchique ainsi que la différenciation entre hommes de la troupes et officiers au contraire de Learamn qui avait tout mis en place pour les rapprocher afin d’établir une relation de confiance. Wald lui croit plus au commandement vertical et efficace qu’à une organisation horizontale basée sur une hypothétique amitié. Homme d’expérience, Wald est un officier respecté par tous dans la capitale. Sa loyauté de toujours envers le roi légitime, en particulier durant la guerre civile où il avait déserté pour rejoindre Fendor, entretient sa réputation d’homme d’honneur et de valeur. Il n’a pas à rougir de son passé, au contraire de celui-même qui l’a nommé et qu’il doit désormais protéger.


Rôle Actuel et Réputation

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Historiquement la Garde Royale est chargée de la protection du Roi du Rohan mais depuis le couronnement de Fendor et la création de la Garde de la Maison du Roi ce rôle a quelque peu été modifié. S’ils assurent toujours la sécurité du Château de Meduseld à Edoras, ils sont dorénavant assignés à l’autorité du Vice-Roi et régent du Rohan Gallen Mortensen.
Au fil des siècles et de ses nombreux faits de guerre, la Garde Royale s’est forgée une réputation d’excellence parmi l’armée du Rohan. Corps d’élite regroupant des guerriers d’exception, la Garde représenter l’objectif suprême pour de nombreux cavaliers. La figure du capitaine Foral, considéré de beaucoup comme un des grands héros rohir du Quatrième  ge, renforce le prestige du corps d’armes qu’il commandait.

Toutefois, depuis quelques années l’image de la Garde s’est quelque peu ternie. Leur rôle durant la Bataille des Trois Rois au côté de l’Usurpateur continuent d’alimenter les critiques, en particulier depuis la décision prise par le Capitaine  Learamn de rappeler plusieurs anciens gardes d’Hogorwen. La Garde Royale souffre également de la perte de sa noble mission, à savoir protéger la lignée royale; le Vice-Roi ne faisant pas partie de la Dynastie des Rois du Rohan, certains voient une baisse de prestige dans le rôle de la Garde.

Comme cela avait été le cas avec le Capitaine Foldar, la réputation d’une unité dépend aussi de celle de son leader. Le souci est que depuis plusieurs années aucun des Capitaines de la Garde n’est parvenu à faire l’unanimité. Emekral, soutien d’Hogorwen, fut exécuté pour haute trahison. Vadenon était un officier à la retraite, bien trop âgé pour mener une opération et n’était au final que la marionnette d’Eoseld. Et si Learamn est considéré de tous comme un guerrier de talent et de valeur, il a souvent dû faire face aux doutes exprimées sur sa jeunesse, son inexpérience du commandement et sa capacité à diriger une telle unité. Beaucoup pensent d’ailleurs qu’il est lui aussi un pantin, placé là par le Vice-Roi Mortensen. Son entêtement à vouloir rester en poste depuis son retour de Pelargir et son alitement prolongé font également grincer quelques dents et ébranlent son autorité. Beaucoup réclament depuis un moment la nomination de Wald, Garde Royal historique et figure de la Résistance face à l’Usurpateur, au poste de Capitaine. Lui qui s’était déjà senti lésé à deux reprises lors des promotions de Vadenon puis de Learamn. Wald obtiendra finalement ce poste si convoité suite à l'exil contraint du jeune Learamn.

La concurrence avec la Garde de la Maison du Roi en question d’image est également à prendre en compte; si la Garde Royale peut se targuer d’être l’unité historique comme sa présence à Meduseld ou son équipement l’atteste;  la Maison du Roi a hérité de la protection du Roi Fendor et regroupent des guerriers que beaucoup voient comme étant supérieurs aux Gardes Royaux. D’ailleurs de nombreux hommes étaient passés d’une unité à l’autre sur ordre du Roi, affaiblissant la qualité de l’effectif de la Garde Royale. Leur relative inactivité depuis plusieurs mois couplé à la blessure du Capitaine Learamn qui refuse de céder , même temporairement, ses responsabilités sont aussi régulièrement pointées du doigt par ses détracteurs.

En définitive, la Garde Royale reste une unité d’élite dont le rôle prestigieux demeure toujours un rêve pour beaucoup de guerriers rohirrim. Mais une bonne partie de son image repose sur un passé glorieux avec lequel la Garde Royale peine à renouer.

Quartier Général


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La Garde Royale est basée à Edoras, capitale du Rohan et officie le plus souvent dans le Château d’Or de Meduseld et dans ses annexes. A de très rares occasions, les Gardes Royaux sont envoyés par le Vice-Roi hors de la cité pour des missions spéciales mais cela reste exceptionnel.  Être Garde Royal c’est faire partie de l’élite de l’armée du Rohan,  par conséquent un traitement de faveur leur est réservé par rapport aux autres cavaliers. Les quartiers des Gardes Royaux situés dans les casernes à proximité du palais sont spacieux et bien entretenus, de nombreux écuyers y travaillent sans relâche pour épauler les Gardes royaux dans leur tâches quotidiennes. Les officiers de la Garde ont quant à eux leur propres appartement dans les annexes de Meduseld, si leur statut de militaire ne leur permet pas de prétendre au plus grand luxe il est rare de voir des membres de l’armée aussi bien  logés. Les Gardes Royaux disposent également de leur propre Mess dans les salles de Meduseld où ils se retrouvent souvent pour se détendre lorsqu’ils ne sont pas en service.


Organisation et Hiérarchie




Officiellement, la Garde Royale a le titre d’Eored mais dans les faits son organisation et son effectif sont bien différents des éoreds classiques qui forment le coeur de l’armée du Rohan. En terme d’effectifs, la Garde Royale est plutôt une “semi-éored” composée de soixantes gardes, tous guerriers de métier et d’expérience,  triés sur le volet et dont l’entraînement spécifique les éloigne des cavaliers standards de la Marche. Sur le plan de la hiérarchie et de l’organisation, la Garde n’a plus grand chose à voir avec le modèle suivi par les autres unités de l’armée. Le Vice-Roi Mortensen dirige  la Garde Royale et il n’est pas rare de le voir directement donner des ordres aux Gardes ou s’impliquer dans les affaires de la Garde.  Le Capitaine de la Garde Royale vient juste après dans l’organigramme; il est choisi par le Vice-Roi en personne et il est le commandant effectif de la Garde ainsi que le premier homme chargé de la protection de son suzerain. L’influence du Capitaine de la Garde a varié au cours des siècles en fonction du roi qu’il servait, plus le monarque se mêle des affaires militaires et de la Garde moins l’autorité et l’indépendance du Capitaine sera grande. Le Capitaine est également épaulé par deux à trois lieutenants ou bras-droits qui portent eux aussi le grade de  Capitaine. Ce sont des officiers expérimentés chargés de superviser les Gardes voire de prendre le commandement en cas d’absence du Vice-Roi ou du Capitaine de la Garde.  Ce découpage hiérarchique inhabituel entre plusieurs officiers censés être de même grade à la base remonte au règne d’Eorl qui après s’être entouré de ses hommes les plus fidèles ne voulut faire de distinction officielle entre ses officiers qui furent assignés à différentes missions à travers le royaume. Lorsque la royauté s’installa définitivement à Edoras qui devint la capitale du Royaume, tous les Gardes furent rapatriés et le Capitaine le plus prestigieux nommé à la tête de la Garde. Cependant la présence d’autre capitaines “subordonnés” au sein de l’organisation fut préservée.
  Quant à eux les Gardes Royaux ne sont en théorie que des hommes de troupe comme de simples cavaliers mais en pratique  ils bénéficient d’un prestige bien supérieur et de nombreux avantages plus ou moins officieux. En règle générale , les Gardes Royaux sont tous d’anciens cavaliers assignés à différentes Marches s’étant illustrés au combat et qui sont recommandés par leur Capitaine auprès des officiers de la Garde en cas de période de recrutement. Les cas d’entrée directe dans la Garde juste après enrôlement restent extrêmement rares.   Si la condition de l’expérience et du mérite militaire prévaut pour le recrutement de la Garde, les nobles  et les guerriers issus des familles les plus aisés ont historiquement plus de chances d’intégrer ce corps d’élite que les soldats issus du peuple. C’était souvent une question de jeu de  relations  et l’on pouvait même  “acheter” le titre de Garde  Royal pour peu que l’on avait déjà quelques années de service. Cependant depuis l’arrivée du Capitaine Learamn à la tête de l’unité, lui-même issue d’une famille de paysan, ce système fut aboli et les portes s’ouvrirent plus largement  aux hommes issues du peuple grâce à un système purement méritocratique.  En qualité d’anciens cavaliers de la Marche, les Gardes Royaux ont tous reçu l’entraînement traditionnel des soldats du Rohan. Mais lors de leur entrée dans le corps d’élite, ils reçoivent tous un nouvel entraînement plus adapté à leur nouvelle affectation. La Garde Royale n’est pas une unité de cavalier légère, ils se rapprochent même plus d’un corps de fantassins lourds, formés à l’art de la protection et aux affrontements au sol.

Equipement

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Là étaient assis d'autres gardes, l'épée posée sur les genoux.
Leur  chevelure  dorée  descendait  en  tresses  sur  leurs  épaules,  le  soleil  était  blasonné  sur  leurs  boucliers  verts,  
leurs  longs  corselets  étaient  magnifiquement  brunis  et,  quand  ils  se  levèrent,  ils  parurent  plus  grands  que  des  
Hommes mortels.


Les Gardes Royaux ont en leur possession un équipement de base bien plus fournis que les cavaliers ordinaires.  Tout leur est fourni par le royaume mais l’entretien doit être réalisé par les Gardes eux-même qui choisissent le plus souvent de donner quelques pièces à un écuyer qui s’en charge à leur place.  En plus de leur cheval qu’ils ont le droit de garder après leur passage de la Cavalerie à la Garde Royale ils disposent d'une lance, d'un bouclier rond, d'une épée, d'une dague, d'une cotte de maille, de jambières, d'épaulières, de brassards, d'une cape et d'un casque. De plus ils peuvent agrémenter ou améliorer leurs armes en utilisant leur paie personnelle. Les officiers portent des armures et des heaumes différents plus sophistiqués et stylisés.


Membres éminents


Vice Roi Gallen Mortensen

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#Gallen #Mortensen



Le Champion du Rohan est une véritable légende vivante au Rohan. Son aura, acquise au prix de nombreux faits de guerres et sacrifices, est écrasante et beaucoup le considèrent comme un héros. Cependant depuis qu’il a pris le pouvoir de plus en plus d’opposants manifestent leur mécontentement à l’égard de ce militaire qu’ils jugent inapte à s’occuper des affaires politiques. Son passé parfois trouble, notamment durant la Guerre des Trois où il a tardé avant de rallier Fendor après s’être parjuré,  est aussi source de quelques animosités en particulier au sein de la Maison du Roi posté en Isengard.
Il est le commandant de la Garde Royale ( qui doit aussi assurer sa protection).  Malgré son rôle pour le royaume, il n’est pas rare de le  voir s’intéresser directement aux affaires de la troupe en particulier depuis la relative mise à l’écart du Capitaine Learamn depuis son retour de Pelargir. Sa figure fait l’unanimité absolue parmi les Gardes Royaux qui lui vouent tous une confiance aveugle et une loyauté à toute épreuve. Chacun d’eux seraient assurément prêt à sacrifier leur vie pour sauver celle de leur suzerain.
Grand meneur d’homme et leader charismatique, Gallen Mortensen fait pourtant parfois preuve d’une certaine instabilité caractérisé par des accès de colère et de fatigue. Des épisodes qui ne sont pas passés inaperçues parmi sa garde rapprochée.
Ex-Capitaine de la Garde Royale :Learamn

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#Learamn


A priori, rien ne prédestinait le jeune Learamn à une telle carrière dans l’armée. Simple fils de paysan originaire des villages environnants Edoras, il s’engagea dans les troupes d’Hogorwen avant de déserter lors de la Nuit des Lances Noires. Il conduisit alors un groupe de réfugiés jusqu’à Aldburg, alors fief de Mortensen, où il se rallia à l’armée rebelle. Il participa à la Bataille des Trois Rois qui amena la chute de l’Usurpateur et le couronnement de Fendor mais montra vraiment toute sa valeur aux yeux du futur Vice-Roi lors du Voyage des Douze au Rhûn visant à anéantir les têtes de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Nommé Capitaine de la Garde Royale à son retour il oeuvra pour la pacification du Rohan en menant divers opérations et négociations et poursuivit la lutte contre les dernières cellules de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Il revint grièvement blessé d’une mission secrète à Pelargir et est depuis, bien malgré lui, plus ou moins tenu à l’écart du commandement et des affaires militaires de la Garde.  Contrairement au Vice-Roi, le capitaine Learamn ne fait pas l’unanimité au sein du royaume. Si tous reconnaissent  sa valeur au combat, son impressionnante abnégation et sa loyauté au Rohan; certains pointent du doigt sa jeunesse, son inexpérience, son impétuosité  ainsi que son entêtement à vouloir garder les choses sous son commandement malgré sa blessure qui confine à de l’inconscience.  Le Capitaine est cependant parvenu à restructurer la Garde Royale en dirigeant le recrutement vers un modèle plus égalitaire et méritocratique qui a porté ses fruits avec de nombreux recrues au grand potentiel et en y  réintégrant d’anciens éléments d’expérience au passé sulfureux.
Suite à l’enlèvement de Dame Aelyn, il fit secrètement équipe avec la guerrière rhûnienne Iran ainsi qu’avec son ami de longue date pour Eopren pour tenter de la retrouver et de mettre à jour le complot derrière tout cela . Pour se faire il brava les directives de Gallen Mortensen et se rendit coupable d’insubordination ce qui entraîna sa dégradation ainsi que son bannissement de l’armée du Rohan.


Capitaine de la Garde Royale Wald

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#Wald



Vétéran parmi les vétérans, il est l’un des seuls Gardes Royaux a avoir survécu à la Grande Bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée.  Sa décision de quitter la Garde Royale suite à l'arrivée au pouvoir de Hogorwen reste dans de nombreuses mémoires.  Beaucoup pensent qu’il aurait dû légitimement être nommé Capitaine de l'unité au lendemain de la Guerre des Trois Rois. Son profond respect de l’ordre hiérarchique, son expérience et son sang-froid font de lui un officier d’exception. Néanmoins certains lui reprochent une incapacité à fraterniser avec ses hommes ainsi qu'une certaine froideur. Finalement, et après de multiples désillusions, il fut nommé Capitaine de la Garde peu après l'éviction de Learamn. Son expérience et sa loyauté envers la couronne font de lui l'officier idéal pour ce poste. Cependant son approche conservatrice et rigide déplaît aux éléments les plus jeunes de l'unité.

Capitaine Eofend

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#Eofend



Ancien cavalier de la Marche de l’Est et fidèle de Gallen Mortensen, Eofend et le deuxième “capitaine-lieutenant” de la Garde chargé de seconder Learamn. Vétéran de l’armée, il a participé à de nombreux affrontements durant la Guerre des Trois Rois sous les ordres de Mortensen. Il fut d’abord nommé sergent de la Garde par le Capitaine Learamn avant d’être promu Capitaine suite au courage dont il a fait preuve face aux Voleurs d’Artefacts. Eofend est l’archétype du sous-officier idéal que tout chef d’armée désire compter dans ses rangs. Loyal et fidèle le lieutenant ne discute jamais l’ordre d’un supérieur et s’efforce de l’appliquer à la lettre. Il méprise les soldats se croyant plus malins que les généraux qui défient l’autorité; pour lui une armée a besoin d’ordre et de discipline. C’est un homme autoritaire qui garde toujours une distance avec ses hommes pour maintenir une hiérarchie claire pour autant cela ne veut pas dire qu’il les considère comme inférieur ou qu’il se montrera dédaigneux à leur égard ; bien au contraire il est prêt à défendre ses hommes contre vents et marées à condition que ces derniers fassent preuve de la même loyauté envers l’armée. Fort de son expérience il dispose d’une certaine capacité d’analyse tactique et sait prendre des décisions rapidement lors de situations critiques.
Capitaine Vadenon

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#Vadenon


Vadenon est le troisième et dernier “Capitaine-lieutenant” de la Garde Royale même si son rôle est en pratique bien particulier. Ancien général de renom, il fut tiré hors de sa retraite par Eoseld et Mortensen au lendemain de la Bataille des Trois Rois pour reformer la Garde Royale qui avait été démantelée suite à la trahison du Capitaine Emekral. De nature réfléchie et bienveillante, il n’avait pu empêcher Eoseld de faire main basse sur la  Garde Royale et il ne devint bientôt rien de plus qu’un pantin dirigé par l’oncle du roi. A la mort d’Eoseld et la prise de pouvoir de Mortensen, il donna de bon coeur son titre au jeune Learamn mais garda son poste de Capitaine au sein de la Garde de manière honorifique.
En pratique il est retourné passer sa retraite auprès de ses proches; mais son expertise militaire et son art du commandement sont souvent requis par Learamn, les officiers ou même le Vice-Roi qui viennent parfois lui demander conseil sur tel ou tel sujet épineux.
Halgor

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#Halgor


Halgor est un guerrier d’expérience qui a servi dans la Garde Royale durant de nombreuses années. Repéré par le capitaine Foldar, il se lia vite d’amitié avec Emekral, futur leader de la Garde. Il participa à la bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée durant laquelle il ne put empêcher la mort de son Roi ainsi que celles de la majorité des Gardes Royaux. Quelques années plus tard il suivit le capitaine Emekral lorsque celui-ci décida de prêter allégeance à Hogorwen l’Usurpateur. Il prit alors part à de nombreuses exactions commises par la Garde Royale durant ses années sombres dont la Nuit des Lances Noires. Il prit la fuite après la défaite lors de la Bataille des Trois Rois avant que le nouveau capitaine Learamn ne le retrouve et le rappelle pour servir dans la Garde des mois plus tard en raison. Son passé trouble et son rôle durant la guerre civile est souvent source de critiques à son égard bien que lui se défende en disant qu’il n’avait d’autres choix que de suivre les ordres. La présence de sa famille à Edoras et donc la peur de représailles  l’avait également empêché de déserter comme Wald avait pu le faire. Son amitié étroite avec Emekral qu’il considérait comme un frère avait sûrement dû jouer en sa faveur.
Halgor est un guerrier expérimenté et redoutable mais aussi un homme réservé préférant faire profil bas et rester en retrait. Peu jovial voire carrément revêche, il est très compliqué de se rapprocher de lui ou d’établir une relation de confiance avec lui. Sa méfiance confine parfois à la paranoïa lorsqu’il pense que tous le jugent sur son passé dès qu’ils posent les yeux sur lui  et il a parfois pris d’accès de rage soudains. S’il n’est pas l’homme dont la loyauté envers le nouveau pouvoir en place est la plus inébranlable, il éprouve pourtant un profond respect pour le Capitaine Learamn qui fut le seul à lui  proposer une seconde chance. Ses expériences passés au côté du Capitaine Wald leur ont aussi permis de nouer une vraie relation d'amitié.

Méared

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#Méared



Méared fait partie de cette nouvelle génération de Gardes Royaux venus renforcer l’unité après l’arrivée du Capitaine Learamn et la création de la Maison du Roi. Issu d’un milieu paysan modeste comme son officier, Méared est le seul Garde Royal en service à n’avoir jamais servi dans l’armée régulière comme cavalier. Il fut en effet repéré par Learamn alors qu’il n’était qu’une toute jeune recrue au centre d’entraînement d’Edoras. Aujourd’hui nul ne serait prêt à contester la décision du capitaine tant le jeune novice fait l’unanimité dans les rangs. Son potentiel en matière de combat apparaît comme énorme. De plus  sa joie communicative, sa bonne humeur et sa fraîches jeunesse sont des additions très appréciables au quotidien des Gardes Royaux. Il est également l’un des seuls homme de l’unité à avoir réussi à percer la carapace de Halgor et à se lier d’amitié avec ce vétéran.
Eólida

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#Eólida


La jeune Eólida est la seule femme ayant jamais fait partie de la Garde Royale. Repérée et intégrée  très tôt par le Capitaine Learamn alors qu'elle faisait ses gammes auprès du maître d'arme d'Edoras, son entrée dans la Garde fut une véritable révolution. Les plus conservateurs virent d'un très mauvais oeil l'arrivée d'une femme dans le corps d'élite, d'autant que Learamn venait d'abolir l'exclusivité des nobles au sein de la Garde.  Cependant la jeune femme jouit de la protection du Vice-Roi Mortensen qui admire son courage et ses talents d'épeiste mais aussi et surtout du prestige et du renom de son père: feu Capitaine Foldar, figure légendaire de la Garde Royale tombé lors de la Grande Bataille du Nord. Inspirée depuis toute petite par les récits des exploits de son père, Eólida se fit la promesse d'intégrer la Garde lorsqu'elle apprit là mort de son père pour poursuivre son héritage. Elle fut acceptée aux entraînements de la maison d'armes d'Edoras en mettant en avant son prestige familial mais elle ne dû son intégration de la Garde par Learamn qu'à son talent, sa noblesse d'esprit et sa détermination qui impressionèrent le jeune officier dont la vision sur les femmes guerrières venait d'être bouleversée par la rencontre de Iran du Rhün. Combattante habile et fougueuse , à la fois charmeuse et obstinée, Eólida et aux antipodes de l'image habituelle de la jeune femme de la noblesse du Rohan. Forte et résolue, elle est bien décidée à montrer qu'elle n'a pas usurpé sa place et que son statut de femme ne remet rien au cause.
Bodvar

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#Bodvar



Bodvar est un garde expérimenté ayant intégré le groupe lors de la reconstruction orchestré par le Capitaine Thorin. Auparavant membre de l’armée des Terres Royale, il fut choisi pour sa bravoure au combat et sa loyauté à tout épreuve.  S’il est loin d’être le plus fin, le plus puissant ou le plus habile des combattants de la Garde, Bodvar fut toutefois considéré comme hautement précieux par tous les Capitaines qui se succédèrent au fil des ans. Sa capacité d’analyse, son sang-froid et ses talents de négociateur poussant au compromis remarquables pour un guerrier rohirrim en fait un élément essentiel pour toute résolution de conflit.
Théféor
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#Théféor

Guerrier robuste et puissant, Théféor se distingue pas une formidable carrure dont la capacité de dissuassion n'est plus à prouver. Lors des cérémonies ou autres apparitions officielles, c'est d'ailleurs lui que l'on place devant, en évidence, à proximité du Vice-Roi. Théféor n'est ni un grand stratège ni l'homme le plus fin qu'Edoras ait connu mais sa dévotion et ses capacités physiques extraordinaire en font un atout essentiel pour la Garde. Pourtant rien ne le prédisait à un tel avenir. Né au Gondor de parents rohirrim partis chercher fortune ailleurs, le jeune homme ne parvint pas à s'intégrer à la bourgeoisie de Minas Tirith contrairement au reste de sa famille qui connaissait une vraie réussite. Considéré comme le raté ou l'idiot de la fratrie, Théféor quitta très jeune la Cité Blanche pour mettre au service du plus offrants ses capacités: il devint mercenaire.  Il mena cette vie violente, aventurière et quelque peu précaire pendant plusieurs années avant qu'il ne se décide à rallier le Rohan, terre de ses ancêtres, peu après la chute de l'Usurpateur dans l'espoir de tirer profit de l'instabilité qui y régnait en se proposant comme garde du corps ou garde pour un petit seigneur local . C'est dans le Riddermark qu'il croisa la route de la troupe menée par un Vadenon en quête de recrues pour la Garde. Le vieux capitaine, impressionné par le physique du mercenaire, sut trouver les mots pour le convaincre de le suivre à Edoras et d'y mener une série de tests pour intégrer la Garde.  
Elsner, Déserteur recherché
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#Elsner

Frère cadet de feu Capitaine Emelkar, Elsner suivit les pas de son aîné et ne tarda pas à s’illustrer dans les rangs de la Marche de l’Ouest; notamment en affrontant seul un Ours des Montagnes Blanches, une rencontre dont il garde fièrement les stigmates sur son visage. Il intégra la Garde Royale à un âge exceptionnellement jeune lors de la période de reconstruction après la Grande Bataille du Nord sous le commandement de Thorin. Après la mort de ce dernier, la montée au pouvoir de Hogorwen et la nomination de son frère au rang de Capitaine de la Garde; Elsner fit le choix de rester fidèle à Emelkar au sein de la Garde alors que nombre de ses frères d’armes rejoignirent les forces rebelles de Fendor et Mortensen.  Il eut un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de la Nuit de Lances Noires et de nombreux autres actes violents de répressions bien qu’il niera ultérieurement avoir commis toute exaction sur des civils innocents. Bras droit loyal du Capitaine Emekral sous le règne de l’Usurpateur, il finira par déserter et prendre la fuite au lendemain de la défaite d’Aldburg, échappant ainsi au châtiment qui l’attendait lui et son frère. Il erre désormais au milieu des Terres Sauvages où il mène une vie misérable et rongée par les remords. Il vend occasionnellement ses services comme mercenaire pour pouvoir se nourrir. Elsner évite de s'approcher trop près des frontières du Rohan où il est recherché par les autorités depuis le retour au pouvoir de Fendor.
Fokral
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#Fokral

Jeune sous-officier talentueux et ambitieux de la garnison d’Aldburg, Fokral s’illustra particulièrement lors de la traque des “traîtres” ayant prêté allégeance à Hogorwen durant la guerre civile. Son zèle et son implacabilité, hautement appréciés par le régent Eoseld désireux de purger le royaume et qui lui ouvrit les portes de la Garde Royale. Fokral s’est depuis fait remarqué pour sa ruse et son sens stratégique mais aussi par son orgueil et son vice confinant parfois à la cruauté envers ses opposants. A cet égard, les relations avec Halgor, ancien homme de Hogorwen, se révèlent souvent très tendues.
Rps principaux de la Garde Royale

Un pieux enterrement
La Nuit des Lances Noires
La Bataille des Trois Rois: La tour des maléfices
La Bataille des Trois Rois : La Porte du Destin
Un retour douloureux
Cache-Cache
Du sang sur les quais
Les artefacts sont éternels
Prévenir le Vice-Roi
Aux grands maux les grands moyens
La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!
Souvenirs de Gardes
Rester sur ses gardes
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