*31 octobre de l’an 301.* Nous arrivons à Nal Gunir, le fort qui défend le col menant à Gundubanâd. Neuf mille guerriers venus ici pour éradiquer une fois pour toutes la menace gobeline. Une armée digne des grands rois des anciens temps.
*3 novembre de l’an 301.* Les Rakhâs montent une résistance féroce. Le capitaine Hjuldram est abattu par les Olog-Hai lors d’un assaut sur la forteresse. Ses guerriers défendent son corps et le ramenent au campement.
*12 novembre de l’an 301.* Le son des projectiles s’abattant sur Nal Gunir terrifie les ennemis et remplit nos coeurs de joie. Les grandes catapultes de Waldrum Esprit d’Or ont ouvert une brèche dans les remparts du fort. Nous avons chassé les gobelins, et beaucoup sont abattus lors de leur fuite par les cavaliers du prince Orwen, seigneur des chevaux.
*16 novembre de l’an 301.* Vingt-deux jours après le Jour de Durïn annonçant l’arrivée de l’hiver, la première tempête de neige s’abat sur nous avec une ferocité redoutable. Nous sommes à l’arrêt. Les loups hurlent dans la nuit.
*20 novembre de l’an 301.* Nous reprenons la marche. Nombreux furent tués par les attaques surprises des chevaucheurs de wargs. Nous les enterrons sous l’ombre de la montagne.
-Mon Roi.
Thorik leva les yeux, interrompu de sa lecture. Il regarda pendant un moment le vieux nain dont la barbe tressée était longue et blanche, et dont les doigts habiles étaient décorés d’anneaux en or et pierres précieuses.
-Hjallrig. Je lisais tes chroniques. Ce n’est pas une lecture facile. Nos frères et nos alliés ont payé un terrible prix pour qu’on en arrive jusqu’à-là.
Le roi se caressa la barbe, pensif, avant de se remettre dans sa lecture.
Citation :
*23 novembre de l’an 301.* Nous avons dressé notre campement sous l’ombre de la montagne, face au grand rempart extérieur bâti par les gobelins. Drar, compagnon de la Croix-de-Fer mène le premier assaut, mais nos forces sont repoussées. Les Rakhâs font appel à des chauve-souris géantes carnivores qui sèment la confusion et la peur dans les coeurs des soldats les plus aguerris. Deux des grandes catapultes sont détruites par une contre-attaque menée par l’infâme Zock-Dah de Gundabad, le plus redoutable des sbires de Baltog.
*30 novembre de l’an 301.* Le Roi Thorik donne l’ordre de lancer le troisième assaut sur le rempart. Nous devons percer. Les combats sont rudes et les pertes lourdes des deux côtés. Nos alliés des Montagnes Grises montent une défense héroïque du grand bélier pendant son assemblage. La nuit tombe, mais la lutte continue.
*2 décembre de l’an 301.* Le grand bélier, le Poing de Durïn, ouvre une brèche dans le rempart. Nos guerriers penètrent dans la vallée intérieure de Gundabad. L’assaut continue.
*4 décembre de l’an 301.* Nous avons pris contrôle du rempart extérieur de Gundubanâd. Les bannières de la coalition survolent fièrement la vallée. Le véritable siège de la Montagne commence.
-Ces chroniques sont très importantes, mon Roi. Vous êtes en train d’écrire l’histoire de notre peuple, je ne fais que la retranscrire sous forme de runes.
-L’histoire de notre peuple...beaucoup trop de sang se mélange à l’encre, Hjallrig. J’espère que ta chronique aura une meilleure fin que celle de Mazarboul.
-Si cela doit se terminer dans le feu mon seigneur...alors nous brûlerons tous ensemble.
Thorik se redressa et regarda son vieux compagnon dans les yeux, avant de poser une main sur son épaule. Hjallrig faisait partie d’un cercle étroit de conseillers proches avec qui le roi partageait ses doutes et refléxions. Devant son peuple, il ne laissait paraître aucune hésitation sur la justesse de leur cause ni le résultat de la guerre.
Il remit sa lourde cape bleue sur les épaules, et sortit de sa tente. Il inspira l’air froid. Le vent avait chassé l’odeur putride des gobelins, mais il savait qu’ils étaient là, qu’ils grouillaient par milliers à quelques centaines de mètres à peine.
Le campement de l’armée s’étendait des deux côtés de la brèche dans le grand rempart extérieur de Gundabad. Les archers de Dale patrouillaient le haut de la muraille, tandis que les soldats nains dressaient des barricades et pallisades improvisées autour des tentes. C’était seulement lorsqu’ils avaient passé la muraille que les forces de la Coalition purent comprendre l’enormité de la tâche qui les attendait. Le rempart extérieur de Gundabad défendait l’entrée d’une petite vallée, entourée par les trois grands pics enneigés. Thorik savait que leur contrôle sur la vallée était illusoire. Les côtés des montagnes regorgaient de ruines anciennes, de cavernes et des tunnels. Les gobelins connaissaient parfaitement ce terrain, et les serviteurs innombrables de Baltog pouvaient sortir des portes camouflées à n’importe quel moment. L’objectif des nains se dressait en face. La facade de roche intimidante du plus grand des trois pics. C’est au coeur de cette montagne que se trouvait le coeur pourri de la capitale gobeline. Une fois leurs forces regroupées, il leur faudrait pénétrer dans les ténébres et affronter les Rakhâs sur leur propre terrain.
Le roi Thorik appella un des gardes lourdement armés qui défendait l’entrée de sa tente et lui tendit un morceau de parchemin:
-Duvur, j’ai une mission pour toi. Prends cette liste de noms, trouves les et dis leur de se rendre immédiatement dans la tente royale.
Le garde salua son roi, prit le parchemin et s’éloigna d’un pas rapide dans la direction des autres tentes. Il savait que sa meilleure chance de trouver du monde à l’heure actuelle serait à la cantine où était distribué le repas du midi. Duvur s’arrêta devant la file de soldats qui attendaient qu’on leur serve à manger, et souffla dans un cor pour les faire taire.
-Les guerriers Romo Coeur d’Acier, Jenslav, Styrbeorn, Gurdann, Elenduril et Daramir sont convoqués à la tente royale sous les ordres du roi Thorik ! Aucun délai ne sera toléré !
* * *
Pendant ce temps là, une autre réunion importante se déroulait en haut du rempart. Gudmund était là, grand roi guerrier, visible de loin dans sa cape rouge. Il y avait le seigneur Grimbeärd d’Esgaroth, et le Prince Orwen, ambassadeur du Rohan.Le Ramekthûrg des Montagnes Bleues et Yangrur Epaule-Rouge de Gunduzahar représentaient fièrement le commandement de l’armée naine. Devant eux se trouvait un nain à la barbe rousse. Le Ramekthûrg lui demanda :
-Capitaine Dwolin ! Faites nous votre rapport. Quel est l’état de vos hommes après les premiers affrontements de la campagne. Comment avancent les efforts de sécuriser le campement ?
[HRP] Pour Elendüril, Gurdann, Daramir et Romo la suite est par ici.
Draek, Benethor, Dwolin, Thassael, Isil, Arkhug et Yargul vous pouvez poster ici en décrivant vos aventures lors des événements décrits dans les chroniques de Hjallrig. [HRP]
Membre des Orange Brothers aka The Good Cop
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
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Lun 11 Avr 2022 - 21:17
Bénéthor avait décidé de partir avant les troupes de la coalition en éclaireur, il n'avait prévenu personnes car très peu de guerriers nains ou hommes savaient qu'il était dans la forteresse des nains.
Le Rôdeur relâcha rapidement son cheval car les routes escarpées menant à Nal Gunir le premier fort défendant le col menant à Gundabad étaient trop étroite pour être emprunté avec une monture. Il se fit le plus discret possible pour échapper aux gobelins ou aux orques patrouillant avec leurs Wargs. La nuit venue , il grimpa dans les arbres pour dormir s'emballant dans sa cape ou quand il avait un peu plus de chance, il trouvait refuge pour la nuit dans une grotte si elle n'était pas déjà habité par un ours ou une autre créature.
La nourriture commençait cruellement à manquer et le froid se faisait ressentir peu à peu , les fruits ainsi que la chasse était obligatoire pour le Dùnedain.
Après quelques jours de marche , il vit au loin le fort de Nal Gunir , cela lui rendit le moral et il continua la route pour prévenir les nains au plus vite si les gobelins tendaient une embuscade.
*30 octobre de l'an 301 du Q.A Bénéthor entend au loin les bruits de pas des troupes naines ainsi que leurs chants. Ils sont plus déterminés que jamais à en finir avec cette vermine.
Caché dans les montagnes non loin des remparts ennemis , le Rôdeur aperçu quelques orques se préparant à recevoir la coalition. Il reflechi pendant quelques minutes , devait il décocher une flèche à un de ces orques au risque de se faire repérer ? Ou alors aller rejoindre les nains ? Son instinct solitaire prit les devants sur son bon sens , il banda son arc s'apprêtant à tirer quand il senti un lame se déposer sur son cou et un main qui le tira en arrière vers les buissons .
Bénéthor se retrouvait couché sur le dos et fut surpris par sa rencontre surtout à cet endroit .
J’avais remarqué en arrivant des traces fraîche d’un cheval empruntant un chemin qui ce dirigeait vers des routes escarpées en direction de nos ennemis, mon instinct me dicta de suivre cette piste. De toute façon je serais beaucoup plus utile en solitaire qu’en groupe, autant prendre de l’avance et peut-être trouver un espion qui serait venu jusqu’ici et arrêté sa course.
Au bout d’un certain temps à suivre les traces de cheval, je finis par retrouver la monture que je suivais mais elle était seule, j’observis mon environnement et finis par trouver des traces légères de pieds, la personne dois être un bon chasseur pour avoir le pas aussi léger pour ne laisser qu’une maigre trace.
Me nourrissant des ressources que j’avais apporté ainsi que certaines plantes récoltées sur la route pour retirer cette sensation d’engourdissements du au trajet sans m’être pratiquement reposée pour gagner du temps sur la personne que j'étais en train de suivre.
Au bout de quelques jours j’apercevas le Fort de Nal Gunir, ce qui me poussa à accélérer la cadence. Je fini par approcher lentement des remparts toujours cachée dans les arbres, j’aperçois une silhouette brandir un arc armée d’une flèche, ce n’ai clairement pas un ennemi, mais si il tire il va ce faire repérer et me faire repérer par la même occasion, une mort certaine l’attend et peut-être à moi aussi, je descend lentement et silencieusement de l’arbre, contourne le buisson pour lui coller dans un mouvement silencieux ma lame sur sa gorge, je le tire d’un coup en arrière dans le buisson, lui faisant perdre son équilibre avec mon pieds, je remonte sur lui pour immobiliser ces bras empêchant qu’il ce défende avant de lui chuchoter qu’il allait nous faire tuer si il tire cette flèche et que si il parle trop fort on nous repèrera. Je lui demande si je peux le relâcher sans qu’il fasse de bruit, il me fit un signe de tête et je me redresse avant de lui présenter ma main pour qu’il ce relève.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:39, édité 1 fois
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
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Jeu 14 Avr 2022 - 15:35
Après avoir été immobilisé par l'inconnue, le Rôdeur ressenti un sentiment de frustration jusqu'à ce que cette dernière lui tende la main et qu'il l'a saisisse Bénéthor senti alors qu'il était en bonne compagnie et qu'il ne devait pas s'en faire, qu'elle avait fait cela pour leurs bien.
Le Rôdeur se releva et chuchota à l'inconnue
-Je ne sais pas si je dois te remercier ou non , mais je suppose que tes intentions sont bonnes.
Dit le Dùnedain sur un ton sec , il se frotta ensuite pour retirer la neige et la boue qui recouvrait ces vêtements et ensuite il prit le temps de regarder un peu plus attentivement cette personne.
Il s'agissait bien d'une Elfe, avec de longs cheveux blancs tressés , elle avait des yeux d'une étrange couleur et elle était plutôt petite pour une Elfe mais très agile et rapide pour sa petite taille !
Le Rôdeur inspecta ensuite les alentours sans un mot , la jeune Elfe ne parlait pas non plus . Elle regardait l'homme un peu agité . Bénéthor savait que les troupes orques et gobelines allaient bientôt être prévenue de l'arrivée de la coalition , il pouvait presque entendre les tambours et les chants des Nains a travers la montagne . Il regarda l'Elfe et lui dit
-Je me présente, je me nomme Bénéthor, je suis un Rôdeur du nord, désolé de mon impolitesse mais le temps presse , des milliers de nains et d'hommes vont arriver très bientôt et bien que je me demande ce que vous faites la , je pense qu'il serait plus judicieux d'aller se cacher en attendant les renforts. Mais je me demande quand même ce qu'une Elfe vient faire si loin de chez elle ?
Le Dùnedain attendit une réponse en restant caché dans les buissons .
Après avoir redressé l’homme au visage fermé par mon geste pour l’empêcher de nous faire tuer, je vois celui-ci me dévisager.
Ne sachant pas dans quels camps je suis, il me chuchote qu’il ne sait pas si j’avais de bonnes intentions ou non.
Je ne réponds pas et je me contente de l’observer, il a les cheveux bruns, une barbe brune et un regard apaisant, mais méfiant, brun également, il est plutôt grand par rapport à moi et il parait musclé.
Après une présentation brève de l’homme prénommé Bénéthor, il me demande ce que je fais là, étant loin des terres sur lesquelles je suis née, il m’explique qu'une armée de nains et d’hommes s’apprête à fouler la terre vers nos ennemis, il me propose alors d’aller trouver un endroit où se cacher le temps d’attendre les troupes.
J’acquiesce d’un mouvement de tête avant de prendre la parole,
- Je me prénomme Isil, je suis une elfe née dans la forêt de Grand’Peur, je suis ici, car j’ai entendu des discussions qui parle d’une guerre et je souhaite aider les personnes ayant perdu leur terre à les récupérer.
Après cet échange, Bénéthor commence à marcher en direction d’un arbre suffisamment haut pour que l’on puisse avoir une vue plus large de la zone, une fois arrivé à une hauteur plus que respectable, nous observons le camp ennemi et nous voyons des sentinelles faires des tours de garde accompagné de wargs, ces bêtes particulièrement tenace.
À l’aube d’un nouveau jour, cela ne serait pas prudent de se montrer,
- Le jour ne nous donne pas d’avantage pour attaquer les sentinelles qui font leur ronde, je te propose d’attendre la fin de la journée, qu’en penses-tu ? Demandais-je
Je fixais Bénéthor attendant une réponse de sa part.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 14:01, édité 3 fois
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
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Jeu 14 Avr 2022 - 21:40
- Je me prénomme Isil, je suis une elfe née dans la forêt de Grand’Peur, je suis ici, car j’ai entendu des discussions qui parle d’une guerre et je souhaite aider les personnes ayant perdu leur terre à les récupérer.
Après cet échange, Bénéthor commence à marcher en direction d’un arbre suffisamment haut pour que l’on puisse avoir une vue plus large de la zone, une fois arrivé à une hauteur plus que respectable, nous observons le camp ennemi et nous voyons des sentinelles faires des tours de garde accompagné de wargs, ces bêtes particulièrement tenace.
À l’aube d’un nouveau jour, cela ne serait pas prudent de se montrer,
- Le jour ne nous donne pas d’avantage pour attaquer les sentinelles qui font leur ronde, je te propose d’attendre la fin de la journée, qu’en penses-tu ?
Le Rôdeur grimpa sur l'arbre en observant les éclaireurs ennemis qui patrouillaient. Ensuite il fixa l'elfe et lui dit
-Enchanté Isil , je me demande quand même ce qu'une Elfe de la forêt de Grand'Peur vient faire ici sans vous offensez évidemment, même si votre cause est noble pourquoi ne pas avoir voulu rester avec les votres ?
Bénéthor n'avait pas l'habitude de côtoyer les elfes de la forêt de Grand'Peur, il voyait souvent les elfes de Fondcombe lors de ses patrouilles mais il ne s'était jamais aventuré aussi au Nord de la terre du milieu.
-Et pour répondre à votre question je penses effectivement qu'il voudrait mieux attendre les troupes qui ne vont plus tarder , s'attaquer à cette forteresse même de loin serait du suicide et encore plus en plein jour . Je suppose que vous connaissez les alentours ? Où faudrait-il se positionner pour attendre les armées tranquillement et sans se faire repérer par l'ennemi ?
Le Dùnedain regarda Isil en attendant une réponse
Malgré la lumière du soleil , il faisait très froid et les coups de vents faisait rougir les joues de l'elfe et du Rôdeur. Et les pas des Nains se faisait de plus en plus bruyant, ils arrivaient . Ils sont de plus en plus proche .
-Et pour répondre à votre question, je pense effectivement qu'il voudrait mieux attendre les troupes qui ne vont plus tarder , s'attaquer à cette forteresse même de loin serait du suicide et encore plus en plein jour . Je suppose que vous connaissez les alentours ? Où faudrait-il se positionner pour attendre les armées tranquillement et sans se faire repérer par l'ennemi ?
Le Dùnedain me regarda en attendant une réponse. Alors que j’entends des bruits de pas, je plaque mes mains sur sa bouche en lui chuchotant qu’une patrouille est juste en dessous de nous, après quelques minutes je le libère, lui laissant un regard stupéfait de mon geste.
-Je n’ai jamais foulé ces terres, cependant je suis une bonne pisteuse et je me glisse rapidement dans l’ombre, je pense qu’une fois la nuit tomber nous pourrons descendre et éliminer les deux patrouilles qui sont passées sous nos pieds et j’aimerais également essayer d’amadouer un de leurs Wargs pour l’envoyer faire diversion aux deux prochaines patrouilles, je pense que ça pourrait fonctionner et nous donner une marge de sécurité par la même occasion. Lui répondis-je en fixant l’ennemi.
Je m’assieds sur la branche sur laquelle nous sommes et je prends de la viande séchée pour nourrir mon estomac qui grogne, je sens un regard persistant sur moi, je détourne le regard pour voir Bénéthor saliver devant ma nourriture, j’esquisse un sourire avant de lui tendre une portion de mes rations qu’il prend en me remerciant.
-Pour répondre à ta question de tout à l’heure, cela fait de longues années que j’ai quitté ma maison et que je vis dans la nature seule, je ne suis pas sociable et je ne me sentais pas à ma place, j’ai entendu des voyageurs parler de cette guerre et je me suis dit que je pouvais aider et peut-être trouver des réponses à mes questions. Et toi ? Que fais-tu ici ? Seul en plus, c’est du suicide.
Je fixe Bénéthor en voyant son visage pour la première fois plus clairement grâce à la douce lumière produite par la lune, et surtout à sa capuche qu’il a rabaissé, il est plutôt bel homme.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 14:01, édité 2 fois
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
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Jeu 14 Avr 2022 - 23:10
-Pour répondre à ta question de tout à l’heure, cela fait de longues années que j’ai quitté ma maison et que je vis dans la nature seule, je ne suis pas sociable et je ne me sentais pas à ma place, j’ai entendu des voyageurs parler de cette guerre et je me suis dit que je pouvais aider et peut-être trouver des réponses à mes questions. Et toi ? Que fais-tu ici ? Seul en plus, c’est du suicide.
Le Rôdeur laissa un silence tout en continuant à manger , cela faisant un petit temps qu'il n'avait plus eu de conversation avec quelqu'un hormis les quelques personnes qu'il a pu croiser dans la forteresse de Therka Nala . La dernière discussion qu'il a eu avec une femme remonte à Bree et à Fondcombe avec cette jeune Rohirrim d'ailleurs qu'est elle devenue ? Cette idée lui traversa l'esprit puis il répondit à Isil .
-Des voyageurs parle de cette bataille ? Dans les alentours ou par chez vous ? Alors de mon côté je n'étais pas seul , je suis arrivé à la forteresse de la coalition seul certe , mais j'ai rencontré quelques personnes la bas , des personnes prêtes à se battre pour les peuples libres . Mais la plupart du temps je voyage seul , il reste très peu de Dùnedain et je suis loin de la région où j'ai l'habitude de me trouver , je voyage souvent entre la Comté et le royaume des Elfes d'Imladris. Enfin bref , assez parlé.
Bénéthor se leva doucement et fit un signe de la main à Isil pour qu'elle le suive , non loin de là, il avait repéré une grotte.
Après avoir fait le tour du propriétaire, ils allèrent ramasser du bois pour faire un petit feu à l'abri des regards et pour ne pas mourir de froid durant la nuit. Ils bloquèrent l'entrée d'une grotte avec quelques grosses pierres pour ne pas se faire repérer.
Une fois autour du feu à nouveau, le Dùnedain discuta avec l'elfe
-Tu ne te sens pas trop mal loin de chez toi? J'ai quitté mon royaume natal il y a bien longtemps et j'hésite souvent à y retourner mais j'ai bien trop peur d'y être accueilli comme un parias par ma famille , si ils sont encore en vie...
Bénéthor pour la première fois ce sentait en confiance et discutait librement de ce qu'il l'inquiétait depuis quelques années, il se sentait bien et apaisé avant la bataille cela ne pouvait lui être que bénéfique.
-Tu ne te sens pas trop mal loin de chez toi ? J'ai quitté mon royaume natal, il y a bien longtemps, et j'hésite souvent à y retourner, mais j'ai bien trop peur d'y être accueilli comme un paria par ma famille, s'ils sont encore en vie…
Assise devant le feu dans la grotte, je perds mon regard dans les flammes avant de répondre.
-Des voyageurs qui passaient dans les alentours de chez moi. Pourquoi tu n’es pas restée avec ta famille ? Enfin… Si ce n'est pas trop indiscret. Dis-je en fixant mes yeux dans les siens.
Alors que je faisais une courte pause, le temps de boire un coup et appliquer une herbe sur mon ventre pour que ma dernière blessure finisse de cicatriser, je finis par reprendre la parole.
-Non je ne me sens pas trop seule depuis que j’ai quitté ma maison, certes par moment la solitude me pèse, mais cela fait du bien aussi de se retrouver seule pour apprendre à se connaître parfaitement.
Je le regarde et une question me vient en tête.
-Si nous survivons à cette guerre, que compte tu faire après ?
Alors que je finis mon bandage, j’installe ma couche pour m’allonger pendant que l’on discute, la grotte est plutôt humide et malgré le feu, il fait assez froid, heureusement que j’ai ma cape pour me couvrir. Je relève la tête vers Bénéthor ne l’entendant pas répondre, à quoi pense-t-il ?
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 14:02, édité 2 fois
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
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Sam 16 Avr 2022 - 23:09
-Si nous survivons à cette guerre, que compte tu faire après ?
Ce fut les mots dit par Isil , Bénéthor réfléchit à une réponse mais se perdit dans ses pensées, même lui ne savais pas ce qu'il allait bien pouvoir faire . Cette bataille était loin d'être gagné d'avance donc il n'avait pas vraiment pensé à l'après.
Après quelques secondes de réflexion, il regarda l'elfe et lui dit
-Je n'ai pas vraiment pensé à ce qu'il se passerait pour moi après cette bataille , à vrai dire je ne veux pas être trop pessimiste mais vu le nombre d'ennemis en face je ne sais pas si nous survivrons.
Le Rôdeur remarqua qu'il avait peut-être été bien trop négatif dans ses paroles et il reprit rapidement
-Mais bon , les batailles sont remplies de rebondissements, un rien peu changer le cours de l'histoire et le déroulement de la bataille, comme une Elfe de la forêt de Grand'Peur par exemple.
Il regarda Isil en souriant puis continua
-Et vous que comptez vous faire après Gundabad ? Et cette blessure sur votre ventre , d'où vient elle sans indiscrétion ?
Le Dùnedain s'allonga sur sa couche et s'enroula dans sa cape et dans la couverture qu'il avait récupéré sur son cheval quelques heures plus tôt. La nuit était la , on entendait le cri des loups et par moment , le calme plat . Bénéthor regarda Isil en attendant une réponse.
-Et vous, que comptez-vous faire après Gundabad ? Et cette blessure sur votre ventre, d'où vient-elle sans indiscrétion ?
Alors que Bénéthor me pose cette question à son tour, je tourne mon visage vers le plafond de la grotte, les yeux dans le vide. Tandis que les secondes passes, je pense à toutes mes possibilités, rentrée chez moi, auprès de ma mère, mais je serais malheureuse, ce n’est pas pour moi de rester bien sage chez moi. Je pourrais aussi retourner dans le désert, j’étais fort apprécié là-bas où je pourrais aussi partir pour de nouvelles aventures avec des paysages différents à observer, ce qu’il pourrait aussi me donner la possibilité de trouver une piste pour retrouver mon père. C’est en pensant à tout ça que je prends la parole pour répondre à ces yeux brun interrogatif qui me fixe,
- Je suis du genre optimiste. Je pense que si l’on peut prendre quelques vies et garder une marge de sécurité pour la nôtre, peut-être que l’ont ne fera pas autant de dégâts que ceux qui seront en grand nombre, mais cependant ceux qu’on fauchera ne pourront pas faire d’autre victime dans les rangs. Dis-je avec un regard qui se veut gentil.
Je me redresse en grimaçant pour m’assoir et ainsi pouvoir libérer le tissu qui maintient ma blessure.
- Un Wargs, en venant ici ceux que je suivait aller tomber dans une embuscade, j’ai alors tué les quelques orc qu’il y avait avant d’essayer d’amadouer un Wargs, c’était un essai, la première fois ça n’a pas marché j’ai donc pris un coup de pattes. Avec les herbes que j’applique demain ça devrait avoir disparu, je serais en forme pour combattre.
Lorsque je finis de replacer mon bandage, je me sers une dernière tasse de mélange d’herbe, j’en prépare une pour mon compagnon et lui tend le mélange fumant.
- Ça devrait te faire du bien, c’est un mélange qui détend sans pour autant ne plus être attentif.
Je bois ma tasse et la repose avant de m’allonger sur ma couche, enroulée dans ma cape.
Je demande alors, sans prendre de pincettes,
- Tu as déjà un plan d’attaque ?
Je tourne ma tête vers Bénéthor en attendant sa réponse, bien emmitouflée, j’avais bien chaud malgré le froid de la nuit.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 14:03, édité 2 fois
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
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Dim 17 Avr 2022 - 18:48
Le Rôdeur avait écouté bien attentivement Isil sur sa blessure ainsi que sur sa vision des choses concernant la bataille et cela le rassurait , lui qui ne craignait que rarement le combat , cette fois ci , il le sentait plutôt mal. Était ce dû à l'absence des hommes avec qui il a pu combattre autrefois ? Ou alors tout simplement la peur et la crainte du surnombre des créatures qui les attendait tapis derrière ces remparts ... Sûrement un peu des deux.
Le froid et l'humidité se faisait ressentir de plus en plus dans la grotte et le feux ne leur servait que pour avoir un peu de luminosité dans la grotte et les couvertures commençaient à ne servir à rien . Bénéthor prit le breuvage de l'elfe en la remerciant . Ce breuvage ne lui était pas familier et pourtant il en a croisé des Elfes mais surtout ceux d'Imladris , les elfes de la forêt de Grand'Peur se font plus rares.
Enfin il répondit à Isil
-Je n'ai pas vraiment de plan d'attaque à vrai dire , je sais qu'un homme de Dale prénommé Draek devait me suivre mais il a peut-être dû rester avec son armée . Mais je ne pense pas qu'il soit judicieux d'attaquer avant l'arrivée des troupes naines , nous pourrions semer une belle pagaille en décochant quelques flèches une fois que la bataille aura commencé pour les aider d'un endroit surélevé et bien caché cela serait parfait. Évidemment ne devrions nous méfier des orcs patrouillant dans les alentours mais cela ne reste qu'un détail que l'on peu peaufiner plus tard.
Le Dùnedain pensa un instant aux rencontres qu'il avait fait au camp , il pensa à Elendüril, Draek , Daramir et les autres et il fut prit d'un étrange sentiment d'inquiétude pour toutes les troupes se dirigeant ici...
Il reprit ses esprits et dit à l'elfe
-Je pense que l'on ferait mieux de se coucher et voir ce que demain nous réserve. Les troupes seront sûrement la à l'aube il faut que nous soyons bien reposé. Nous lèverons le camp demain au levé du soleil pour partir en éclaireur histoire de voir si les armées de la coalition sont arrivées et ensuite nous aviserons ! Qu'en penses-tu ?
Il regarda Isil et ensuite il se perdit dans ses pensées en regardant les flammes danser
Voyant Bénéthor regarder les flammes sans vraiment être là, je me suis demandé ce à quoi il pensait, il avait l’air anxieux, mais en même temps déterminé.
Je fixe mes yeux dans les flammes aussi avant de me perdre également dans mes pensées, face à quel imprévu allons-nous devoir faire face ? Vais-je perdre la vie ici ? Certes je ne suis pas seule, mais à deux pendant une guerre, on peut vite être débordé. Non, il ne faut pas que je pense comme ça, je vais me battre et je ne baisserai pas les bras avant que la dernière goute de mon sang touche le sol.
C’est avec un regard déterminé que je lui réponds,
- À l’aube, on repérera une hauteur profitable pour tuer le plus d’ennemis, ensuite comme tu as dit nous suivrons ton plan de voir où est arrivée la coalition pour ensuite rejoindre l’endroit choisi en vitesse. Je pense que c’est mieux de savoir à l’avance ou aller pour éviter de perdre du temps, qu’en penses-tu ?
Je regardais Bénéthor et il avait l’air d’avoir plutôt froid, il faut dire que comparé à moi qui suis à l’abri du vent derrière un gros rocher, lui est totalement exposé.
Je réfléchis quelques instants avant de lui faire un signe de la main pour qu'il déplace sa couche auprès de moi car je suis bien moins exposée au vent et aux yeux de tous que lui.
Il acquiesça sans broncher, il se coucha à quelques mètres de moi derrière un énorme rocher. Il n'eut pas le temps de répondre à ma question, car il s'endormit rapidement. Je n'arrivais pas à m'endormir, j'ai donc pendant un petit temps observé le Rôdeur avant de me retourner et de dormir.
Le lendemain matin, le rayon du soleil qui sont entrés dans la grotte, m'ont réveillée. Bénéthor lui était déjà prêt, il était assis face à moi, il me regardait. Il me lança un sourire avant de me tendre la main pour que je me lève.
Ça va commencer…
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 14:04, édité 2 fois
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1082 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
Du haut des remparts extérieurs de la vallée de Gundabad gardés par les guerriers de Dale, le roi Gudmund se tenait fièrement face à la sombre montagne, la défiant du regard. Sa mâchoire était crispée, des cernes sombres entouraient ses yeux, des rides s’étaient creusées sur son visage fatigués alors que ses tempes avaient blanchi à vue d'œil. La bataille avait été des plus éprouvantes pour son peuple, et les épreuves les plus rudes leur faisaient encore face. Cependant, sous son heaume doré qui ne semblait jamais quitter son crâne depuis leur départ de Therkâ Nalâ, le regard sombre du monarque était plus déterminé que jamais. La cape pourpre et or qui flottait derrière lui, lui conférait un air majestueux alors qu’il surplombait les campements de la coalition. Les pertes avaient été nombreuses lors de l’attaque du rempart extérieur mais le Poing de Durïn leur avait permis de créer une brèche dans laquelle s’était engouffrée toutes leurs troupes pour repousser leur ennemi dans les entrailles de la montagne. Quelques minutes plus tôt, en présence du Ramekhtûrg, de Grimbëard et du Prince Orwen, il avait entendu le plan du Capitaine Dwolin en charge de la protection et la fortification du campement établi dans la vallée prise à l’adversaire.
Une victoire certes, mais le chemin à parcourir était encore long. Le Roi Gudmund avait combattu les gobelins pendant assez d’années pour savoir que leur roublardise et ténacité pouvaient les surprendre à tout moment.
Derrière lui, il entendit les bottes cloutées de son neveu qui s’approchait de son Roi. Thorvald signala sa présence en s’éclaircissant la gorge et ajouta: “Votre Majesté…Mon oncle. Nos hommes se tiennent prêt au combat. Les rapports des éclaireurs du Capitaine Gröm font état d’une activité inhabituelle dans les galeries les plus proches de la surface. Nous devons nous attendre à une sortie et uen contre- attaque des gobelins. Nos hommes sont épuisés mais les archers de Bard veillent jour et nuit sur la porte de Gundabad. Mais avec cet air vicié et le froid qui arrive, le moral n’est pas au plus haut“
Gudmund ne répondit pas, le regard se perdant entre les nuées inquiétantes qui tournoyaient autour des pics rocheux. “Votre Majesté? -Thorvald … qui suis-je? “
Quelque peu surpris par cette question, l’officier répondit d’un ton hésitant. “Sire, vous êtes notre Roi. -Les hommes ont-ils confiance en leur Roi? “
Thorvald connaissait son oncle mieux que quiconque. Le Roi de Dale était connu pour son assurance à toute épreuve mais derrière cette image qu’il présentait devant les autres puissants de ce monde, se cachait un homme avant tout inquiet pour le destin de son peuple et en proie en doute face aux critiques qui le considéraient comme un souverain “de seconde zone”. Etait-ce réellement son statut? Celui d’un monarque régnant sur un peuple de seconde zone? Après tout aucun des Grands Royaumes n’avaient daigné venir à leur secours pendant toutes ces années. A l’ouest de l’Anduin, nul ne considérait Dale à sa juste valeur.
“Vos hommes, sire, vous suivront quelle que soit la fin… -Quelle que soit la fin. Répéta Gudmund dans un chuchotement.”
Gudmund respira profondément en fermant les yeux et poursuivit:
“Où sont l’arc et le carquois? Où sont les flèches noires de Girion? Elles sont envolées dans les limbes, comme les crébins se perdant dans les nuages. Le Soleil va disparaître derrière le Mont Gundabad et cette nuit le destin de tout notre peuple, de tout un continent, se jouera…En un tel jour comment un Roi pourrait rester en arrière? Si loin de ses hommes et de la morsure des sabres ? -Sire? -Aide-moi à descendre de ce perchoir Thorvald. C’est en première ligne, avec mes hommes devant la grande porte, que je combattrai ce soir…”
The Young Cop
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Suite au départ de la coalition vers Gundabad, Draek avait rempli son rôle d’éclaireur au mieux. Mais ce fut lors de la bataille pour le rempart extérieur que le Dalite eu le plus gros travail. Les chevaucheurs de wargs Gobelins tentaient inlassablement des attaques de flanc sur les armées coalisées. Draek, bien peu apeuré par l’odorat des wargs qu’il savait déjouer, abattu une dizaine d’ennemis d’une flèche dans le torse, depuis une position sécurisée. Lui et son escouade sauvèrent la vie de nombreux nains et hommes qui se battaient dans la brèche ces jours la. Draek récupéra même la peau d’un warg pour s’en revêtir et devenir presque indétectable par l’odeur. Il ressemblait à ces hommes tribaux des légendes Dalites, avec sa peau de bête passée par dessus des habits rouge en bien mauvais état.
Un jour où le Dalite parti de bon matin avec son escouade pour continuer cette guérilla face au wargs, celui ci fut coupé de son unité par un éboulement. Le soldat, loin de paniquer, s’éloigna juste un peu en empruntant des sentes de bête dans la montagne, de toute façon il retrouverait toujours le chemin, et il savait survivre seul si il le fallait. Au détours du sentier, dans un pente raide en pleine sapinière, Draek choisis de faire un petit pause pour compter ses flèches et boire a sa gourde. Alors qu’il essuyait la main de sa manche pourpre….il entendit un grognement dans la pente au dessus de lui. Un grognement de warg. Il rangea tout de suite ses affaires et sortis son arc avant de se cacher derrière un sapin. Il ce couvrit de la peau de grand loup et frotta l’écorce de l’arbre pour que la sève odorante cache encore plus son odeur.
Le parfumeur prit le temps de respirer trois fois, d’encocher une flèche, de bander son arc tout doucement, et se retourna d’un coup avant de lâcher un trait vers l’endroit d’où provenait les grognements. La flèche de ficha dans le flanc du warg, mais sans le tuer. La créature, folle de douleur et de rage, se jeta sur Draek. Celui si eu juste le temps de sortir son épée pour se protéger avant qu’il roulent tout deux dans la pente.
Le loup géant et l’homme enlacés dévalèrent la cote, butant douloureusement contre des arbres. Le warg cherchait à mordre et griffer Draek alors que celui si cherchait une ouverture pour son épée. La course se finis sur un rocher ou la créature s’écrasa contre l’homme en s’empalant sur sa lame par la même occasion ...Draek s’extirpa de sous le cadavre avec peine, et tomba de l’autre coté du rocher.
C’est alors qu’en relevant la tête il vit Bénéthor se tenant à coté d’une exotique créature...une elfe..
- « Je vous avez dis qu’on se retrouverais monsieur Bénéthor»
Après plusieurs jours de rondes autour des remparts de Nal Gunir, nos deux compagnons Bénéthor et Isil avaient tissés des liens que le Rôdeur et l'elfe ne pensait pas retrouver un jour. Ils étaient bien trop solitaire pour pouvoir s'attacher à nouveau à quelqu'un.
Les premiers flocons sont tombés depuis bien longtemps et les premières tempêtes de neige ne vont pas tarder à se faire ressentir.
Les premiers jours après leur sortie de la grotte furent plutôt calme , ils virent l'arrivée des armées de la coalition , les Nains , les Dalites ainsi que les Rohirrims. Bénéthor fut surprit de ne pas revoir Draek.
Les jours passaient et nos deux compagnons participaient à la bataille mais de loin , ils contournaient souvent les ennemis pour pouvoir leur décocher des flèches et ainsi ouvrir la voie aux soldats , ensuite ils se sont aventuré un peu plus loin dans les montagnes où ils ont rencontrés des wargs montés patrouillant à la recherche d'éclaireur. Les tuer n'étaient pas simple mais Bénéthor et Isil formaient plutôt une bonne équipe.
Les jours passaient et la coalition avançait petit à petit, les orcs étaient poussés dans leurs derniers retranchements et cela au plus grand plaisir du Roi Thorik et des troupes .
Le Dùnedain et l'elfe eurent vent qu'une brèche avait été faite dans un rempart de Nal Gunir. Sans se faire prier , ils se lancèrent à l'assaut de la forteresse avec les troupes de la coalition, ils se retrouvèrent encerclé par une dizaine d'orc une fois à l'intérieur, les cavaliers Rohirrims chassaient les fuyards mais certains résistaient.
Les orcs ne résistaient pas longtemps face à l'arc de l'elfe et à l'épée de Bénéthor. Après cette grande victoire , Isil et le Rôdeur allèrent fêter cela avec les autres avant d'aller se reposer.
Le lendemain , notre duo s'en alla dans les montagnes pour patrouiller et voir si il ne restait pas quelques orcs en embuscade. [21:23] Quand soudain un cri de Warg les alarma s'en suivi un boucan pas possible qui résonna dans toute la vallée . Bénéthor et Isil se dirigeaient vers le bruit , quand ils virent avec stupéfaction un Warg appuyé contre un rocher la bête souffrait , soudain un homme s'extirpa de la carcasse de la bête agonisante. C'était Draek ! Il lança
- « Je vous avez dis qu’on se retrouverais monsieur Bénéthor»
Le Rôdeur sourit et fut rassuré de retrouver le Dalite , il lui tendit la main et lui dit
- Je suis heureux de te voir encore en vie Draek , je t'ai attendu pendant un long moment ! Comment ça s'est passé pour toi? Et pourquoi est tu seul ? Tu n'es pas avec les autres archers de Dale ?
Le Dùnedain vit que Draek fixait Isil et lui dit à nouveau
-Excuse moi , je ne vous ai pas présenté, Isil je te présente Draek un archer de Dale . Draek voici Isil ma compagne de route depuis un bon moment c'est une Elfe de Grand'Peur.
Bénéthor et Isil attendit une réponse de Draek , Isil était sur ses gardes, prête a brandir sa dague tandis que Bénéthor serrait la main du Dalite .
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:52, édité 1 fois
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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Alors que les troupes de la coalition s’étaient installées dans la vallée, sous leurs pieds, dans les kilomètres de galeries qui avaient été creusées sous le Mont Gundabad, la ruche de Baltog grouillait d’activité. Des guerriers gobelins se bousculaient par centaines dans les étroits tunnels afin de rallier leur poste au pas de course, à la fois motivé par la perspective de goûter du sang de gazât mais aussi par crainte du fouet que brandissait les officiers avec un rictus mauvais. Parmi eux, Zock-Dah dominait tous ses congénères de par sa taille et sa stature. Se tenant bien droit sur ses jambes puissantes, le Maître-Fouet dégageait une sensation d’assurance et de force dont ses chétifs congénères manquaient. Bien qu’il n'était qu’un gobelin, il se rapprochait, dans son attitude et le charisme qu’il dégageait, bien plus des terribles Uruks que des simples gobelins de base qui peuplaient par milliers la ruche de Gundabad. Il inspirait à la fois crainte et respect parmi ses troupes, certains voyaient même en lui une forme de fierté car à travers lui, le peuple rampant de Gundabad tenait enfin une figure capable de tenir tête aux Uruk-Haï et autres Orcs qui agissaient trop souvent avec mépris à leur égard. Il asséna un coup de fouet supplémentaire sur le pauvre bougre qui eut la mauvaise idée de passer trop près de loin, celui-ci avait été donné plus par plaisir que par nécessité.
Le Maître-Fouet s’éloigna alors de la foule étouffante pour continuer la revue des troupes qu’il avait tenu à entreprendre depuis la retraite chaotique vers les galeries souterraines de Gundabad. Les Gazâts et leurs alliés ne les avaient pas vraiment pris par surprise, tous ici savaient que le siège serait imminent mais les machines de guerres infernales qu’ils avaient transportés avec eux avaient fait voler en éclats leur première ligne de défense et produit une immense confusion dans les rangs des orcs. Les pertes avaient été immenses et la défaite stratégique totale. Leurs ennemis étaient désormais maîtres de la surface et libres d’entamer le long siège de la capitale. Ce cuisant revers avait mis Baltog dans une colère noire, à peine atténuée par la décapitation de ses deux généraux dont les têtes avaient été placées sur des piques plantées à la vue de tous. Par conséquent, Zock-Dah s’était retrouvé propulsé comme commandant des forces armées de Gundabad du jour au lendemain et se devait d’avoir une idée plus précise des forces dont il disposait pour mettre en œuvre le plan qu’il avait en tête.
Il parvenait à progresser sans trop de difficultés à travers la cité souterraine; ses subordonnées s’effaçant prestement devant sa silhouette en abaissant leurs oreilles. Ceux qui avaient eu le malheur de n’être pas assez réactif ou qui ne l’avaient tout simplement pas vu s’approcher étaient écartés sans ménagement par les mains puissantes du commandant.
Celui ci déboucha finalement sur une caverne plus large que les autres au milieu de laquelle on avait creusé une fosse. En contrebas, des dizaines de Wargs musculeux s’entassaient en faisant claquer leurs prodigieuses mâchoires qui broieraient bientôt du gazât. A cette idée, le visage hideux de Zock-Dah se déforma et forma quelque chose qui devait s’apparenter à un sourire.
Il fit volte-face. Suite à son arrivée le bataillon de cavaliers Wargs s’étaient rangés en rang. Zock-Dah les inspecta longuement. La sélection des gobelins qui auraient l’honneur de chevaucher les Wargs était une étape cruciale. Il fallait des guerriers à la fois robustes mais sveltes et agiles capable de maîtriser une monture de cet acabit d’une main tout en maniant leur arme d’une autre. Ils représentaient sans nul doute l’élite de l’armée de Baltog et bien entendu un atout tactique important pour la contre-attaque que le Maître-Fouet planifiait.
Il s’arrêta devant l’un des cavaliers, de taille relativement grande. Sec et aux muscles noueux. Ses cheveux huileux étaient portés long et ornés de toutes sortes d’objets sinistres et sa peau verdâtre était presque entièrement couverte de tatouages tribaux à la signification obscure.
Sans crier gare Zock-Dah le saisit à la gorge avec violence et le souleva d’une main en rugissant. Le gobelin pouvait sentir sa trachée être écrasée et l’air qui commençait rapidement à manquer.
“Shorakh!1 Es tu prêt à mourir pour la gloire de notre maître à tous, le Roi Baltog? “
De la réponse de Yargul, dépendait sans aucun doute sa propre vie.
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1: Vermine!
The Young Cop
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Nombre de messages : 77 Localisation : Ringlo Vale - Baronnie de Roncefort
Lun 18 Avr 2022 - 22:18
Les profondeurs de Gundabad - Harem de la spirale tordue.
La grotte était sombre, et lugubre.
Des braséros jetaient des lueurs rouges et fantomatiques sur ces murs irréguliers, suintants par endroits, et couverts de graffitis obscènes, ainsi que de traces de griffes, issues de passions déchainées ou de souffrances inavouables, ou des deux mêlées.
Garmuz était nu, allongé sur une peau de fourrure d'ours, d'élan, mais aussi de peaux tannées dont l'origine pourrait donner le haut le cœur aux races dites "libres".
Alors qu'il subissait plus qu'il n'appréciait les caresses d'une des femelles uruk, les reproductrices comme on les appelait, perpétuant la ruche avec la semence des plus puissants des males, un voile de contrariété vint s'apposer sur son visage, et il repoussa violemment la femelle qui s'écroula sur une jarre d'huile nauséabonde, que les orcesses utilisaient pour masser leurs maitres.
Un mouvement de frayeur, et de désespoir jaillit dans la masse sombre au fond de la caverne.
La colère de Garmuz etait légendaire dans le Mont, et il semblait que nous en étions presque à ses débuts.
Garmuz saisit sa coupe en acier terni, et vida le reste de la substance amère et immonde qui y était collée sur le sol, couvert d'immondices, déchets alimentaires et autres déjections qui constituaient son lieu de débauche.
Il savait que les orcs avaient failli à garder le rempart de Nal Gunir, et sa rage empirait à chaque instant depuis qu'il avait appris la nouvelle.
Il jeta sa coupe au visage de l'orcesse a genoux face à elle, et lui jeta son pied en plein visage faisant craquer les os, il frappa a nouveau son visage à maintes reprises jusqu'à ce que sa rage soit quelque peu atténuée.
S'éloignant un peu, et se resservant l'ignoble boisson, il revient s'assoir sur sa couche de massacres, et revêtit une peau de warg.
Il réfléchissait aux prochaines étapes, aux guerriers à flageller pour que la peur embrase leurs rangs et qu'ils tuent pour ne pas être tués. Comment insuffler la force à ces racailles, ces vermines tout justes bonnes à tuer ou être tuées.
Ils auront peur bientôt, afin que ces nabots grotesques et ces hommes faibles soient définitivement éradiqués de la vallée.
Pendant ce temps, les servantes emmenaient le corps de la reproductrice qui avait eu le malheur de déplaire a Garmuz.
Le silence était de plomb, à la mesure de la rage qui s'était emparé du chef de guerre, à la mesure des ravages qu'il réserverait bientôt et aux nains, et aux hommes s'il en croisait, à tous ceux qui croyaient pouvoir défendre leur liberté ici face à la puissance du Royaume de Gundabad.
Le sang, le sang, la chair, le viol, la peur, la folie, tout ceci il le réservait bien assez tôt à ceux qui avaient osé venir s'approcher trop près de son Royaume, soudain un rire dément résonna dans la salle sombre et pestilentielle. C'était le rire de celui qui se réjouissait déjà de la curée à venir, et des sons d'os brisés sous les mâchoires des wargs de guerre.
Dernière édition par Tryon de Roncefort le Lun 20 Juin 2022 - 14:45, édité 1 fois
Thassael Aelion Voyageur
Nombre de messages : 27 Age : 26 Localisation : Nimes
Mer 20 Avr 2022 - 21:28
Depuis la traversée des monts brumeux Aelion l'air sérieux et presser d'arriver à bon port continua sa route en direction du nord durant quelques jours. L'est des Monts brumeux ne semble pas plus différent de l'ouest ce qui est assez impressionnent, c'est que d'un point en hauteur par ciel dégagé, il puise voire la montagne solitaire Erebor. La grande majorité des nains composant l'armée coalisée vient de là-bas.
Aelion devra faire route rapidement ne laissant que peu de repos a son coursier serte, il a l'habitude, mais là les conditions sont différente la montagne et les cotes escarper l'obligent à descendre de sa monture pour continuer à pied dans c'est l'abhirintes de montagnes. Il n'est pas rare de tomber sur des détachements d'orcs, il se pourrait même qu'il tombe sur l'arrière-garde naine et donc d'une partie de leur ravitaillement. Il semblerait qu'il ne soit plus très loin de sa destination plus il avançait et plus l'atmosphère semble pesante, pressante, lourde. Plus l'air qu'il respire est chargé en fumée et l'odeur du sang empeste à chaque bouffée. Après plusieurs minutes de marche, il tomba enfin sur ce qu'il espérait. Un détachement de chariot de transport de vivre et de munition protéger par quelques soldats nains, il s'aperçoit très rapidement que le chargement essuie une attaque par l'arrière d'une dizaines d'orcs monté sur wargs. Pas le temps de lambiner ! Aelion se saisit de son cheval et se jeta au secours des nains, malgré leur position défensive et leur formation en phalange, ils semblent en difficulté. Sur son cheval lancer au triple galop, il se saisit de son arc et d'une flèche, approchant du groupe d'orc il banda son arc et commença à tirer. Une première flèche dans la nuque d'un orc bandant son arc sur les nains. Surprit par l'arrivée de ce cavalier rapide et précis les orcs décidèrent de séparer leurs forces en deux groupes un groupe devra continuer le harcèlement sur les nains et le deuxième devra tuer le cavalier un peu trop téméraire à leurs yeux. Avec désormais cinq orcs a sa poursuite Aelion manœuvra avec habileté son cheval faisant demi-tour, restant a moyenne distance, il continua en décochant une deuxième flèche cette fois si dans la tête d'un warg, désarçonnant son cavalier. Le cavalier orc au sol peinant à se relever Aelion l'acheva d'une flèche dans le dos. Malheureusement pour eux les quatre orcs restant connaîtront le même sort que le premier. Le combat terminé Aelion retourna voir les nains à l'endroit où il les avait laissés, il découvrit avec indifférence le cadavre des orcs et de leur monture, mais aussi la dépouille de quelques nains tomber durant le combat.
Au début, le nain plutôt amical remercia l'elfe, mais face à la froideur glaciale d'Aelion, il se rétracta rapidement essayant de prendre l'elfe de haut.
Un des nains lui demanda.
"Et que fait un elfe aussi loin de sa forêt ou de sa hutte"?
Aelion, toujours, indiffèrent surtout après ce que le nain venait de lui dire, il demanda juste où il pourrait trouver le camp avancé coalisé ?
Un troisième nain sans doute le plus âgé jusqu'à présent lui répondit.
" A Nal Gunir d'ailleur, c'est là-bas que nous nous rendons, c'est au nord-ouest d'ici..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Aelion enfourcha son cheval et parti immédiatement direction le nord-ouest.
Le gout amer de la défaite n’avait pas quitté la bouche de Yargul depuis que les maudits naugrims avaient percés leurs défenses extérieures. Mais ce n’était qu’une simple escarmouche, rien d’important dans l’ultime bataille, rien qui n’empêcherais les forces sombres d’annihiler cet coalition fantoche ! Ils n’étaient qu’après tout que des ennemis de sa race, et le sort le plus clément que Yargul accordait à ses ennemis était une mort longue et douloureuse…
Durant l’attaque, il avait mené des combats sur les flancs des armées coalisés, accompagné de sa bande de chevaucheur. Ce jour-là, Kazùl avait bus le sang des nains et des homme comme une nectar divin, ses crocs acérés frappant et déchiquetant de concert avec le cimeterre de bronze de Yargul. Durant les combats, Yargul avait reçus une légère estafilade à la joue, et malgré le chaos de la bataille, il avait réussi à repérer le visage de son agresseur, un homme, surement un incapable de Dale, en tenue de combat pourpre et portant un ridicule petit couvre-chef. Mis à part cette cicatrise, le combat avait était glorieusement sanglant pour les deux adversaires ! Le bonheur malsain de Yargul n’était gâché que par le sentiment de défaite…
Yargul revint au présent, il s’était rendu auprès de la fosse des wargs, afin d’observer Kazùl se battre et l’emporter sur les autres bêtes de l’arène. il se délectait de la vision des bêtes ensanglantées en train de se disputer des morceaux de viande, surement des bouts de nains ricana le gobelins…. Soudain un immense gobelin à l’allure martiale entra dans la caverne, sa stature et son armure inspirait une certaine peur mêlée de respect au gobelin tatoué, mais aussi une certaine défiance fasse à ce chef de guerre d’apparence si sûr de lui. Suivant le mouvement général des autres chevaucheurs qui se tenait a coté de lui, il se mit en rang face au nouvel arrivant, qu’il finit par reconnaitre comme Zock-Dah, le premier général de Baltog… Un être dont il ne fallait mieux pas être l’ennemis…
C’est Alors que l’immense gobelins s’avança vers Yargul et le saisis a la gorge avec une de ses puissante mains et cracha au chevaucheur :
“Shorakh! Es tu prêt à mourir pour la gloire de notre maître à tous, le Roi Baltog? “
Un fin sourire tordis les lèvres de Yargul, donnant d’étranges formes à ses tatouages faciaux et découvrant ses crocs limés. Dans un filet de voix rauque comme le crissement de la pierre contre le fer, il grogna :
Je mourrais et tuerais pour notre grand roi Zock-Dah ! les yeux de Yargul se teintèrent subitement de violet et ses pupilles remplirent tout l’espace de ses grands yeux déments quand il croquât les champignon de transe qu’il gardait toujours entre ses crocs et ses joues. Pour la gloire de notre maitre et contre ces hideux nains je mourrais, mais en ferais tu de même grand orc ?
Gurdann Tueur-des-Loups Sergent de la Garde de Fer
Nombre de messages : 101 Age : 18 Localisation : dans les entrailles de l'enfer Rôle : sergent de la garde de fer
~ GRIMOIRE ~ -: nain des monts de fer -: 152 ans -:
Après l’arrivé en trombe du Dalite, le rôdeur lui tendit la main en souriant
- « «Je suis heureux de te voir encore en vie Draek , je t'ai attendu pendant un long moment ! Comment ça s'est passé pour toi? Et pourquoi est tu seul ? Tu n'es pas avec les autres archers de Dale ? »
Ce à quoi le Dalite répondit avec un petit rire :
- « Et bien...je dirais que ca c’est bien passé, j’ai pourfendu de l’orc à la pointe de mes flèches, et aidé du mieux que je pouvais les forces coalisés. Et hum, si je suis seul et sans mes camardes, c’est qu’un éboulement malencontreux m’a coupé de mon unité, mais maintenant que je vous ai trouvé, toi et ta...nouvelle amie, je pense que je suis en sécurité ! »
Le Dalite tourna son regard vers la « nouvelle amie » en question. Voyant cela, Bénéthor entreprit de faire les présentations
- « Excuse moi , je ne vous ai pas présenté, Isil je te présente Draek un archer de Dale . Draek voici Isil ma compagne de route depuis un bon moment c'est une Elfe de Grand'Peur. »
Le Dalite salua l’elfe d’un petit levé de son petit bonnet rouge si reconnaissable... - « Enchanté madame de Grand’peur, j’ai déjà côtoyé vos semblable, et j’apprécie grandement la compagnie des elfes...Il faut dire que les ingrédients de chez vous aide pas mal pour la fabrication de parfums, car oui, dans la vie civile je suis parfumeur »
Alors que l’homme nommé Draek explique à mon compagnon Bénéthor son périple depuis qu’il se sont quitté, j'en profite pour observer plus attentivement son ami, de taille moyenne, il a l’air plutôt musclé. Il porte une petite barbe avec une moustache et un regard ténébreux. Il a également un chapeau rouge, à se demander s'il lui colle à la tête vu la chute qu’il a faite et qu’il porte toujours.
- « Et bien... je dirais que ça c’est bien passé, j’ai pourfendu de l’orc à la pointe de mes flèches, et aidé du mieux que je pouvais les forces coalisés. Et hum, si je suis seul et sans mes camardes, c’est qu’un éboulement malencontreux m’a coupé de mon unité, mais maintenant que je vous ai trouvé, toi et ta...nouvelle amie, je pense que je suis en sécurité !
J’écoute leurs paroles d’une oreille distraite, j’entends au loin les cris de guerre ainsi que le hurlement et les grognements des Wargs, préférant rester sur mes gardes, j’ai un mauvais pressentiment…
Le prénommer Draek se présenta à moi également,
- « Enchanté madame de Grand’peur, j’ai déjà côtoyé vos semblable, et j’apprécie grandement la compagnie des elfes...Il faut dire que les ingrédients de chez vous aide pas mal pour la fabrication de parfums, car oui, dans la vie civile je suis parfumeur »
Mon cerveau tourne à plein régime, j’essaye de me remémorer les visages que j’ai déjà vus, mais en vain, je ne me souviens pas de cet homme.
Je relâche légèrement ma garde et regarde l’homme,
- Enchanté, je n’ai pas la même mentalité que mes semblables, mais je suis sûr que nous pouvons tout de mème nous entendre.Dis-je dans un sourire. Vous êtes parfumeur ? Si nous sortons vivant de cette bataille, je viendrai découvrir vos parfums alors. Pour ma part, je suis une voyageuse, je suis énormément curieuse et j’aime apprendre et découvrir de nouvelles choses.
Je fixe mes yeux dans le regard de Bénéthor avant de continuer,
- On devrait se déplacer, ça fait trop de temps que nous sommes aux mêmes endroits ainsi que le bruit fait par Draek pour se défendre risque d’attirer l’ennemi droit sur nous.
Je remets ma capuche sur ma tête, ensuite je vérifie les flèches qu’il me reste en attendant la réponse de mes deux compagnons.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:53, édité 1 fois
Dwolin Capitaine Nain
Nombre de messages : 164 Age : 26 Localisation : Terkâ Nalâ Rôle : Capitaine nain
-Capitaine Dwolin ! Faites-nous votre rapport. Quel est l’état de vos hommes après les premiers affrontements de la campagne. Comment avancent les efforts de sécuriser le campement ?
Dwolin avait rarement était aussi mal à l’aise. Déjà il n’était pas un orateur exceptionnel. Il avait commencé à prendre le pli des allocutions auprès de ses hommes au fil de ses premières semaines en tant que capitaine mais là c’était autre-chose. La quasi-totalité de l’état-major de la coalition se trouvait en face de lui et lui demandait des comptes. Encore une occasion de regretter le temps d’avant sa promotion où il ne se souciait que de suivre les directives et des ennemis à portée de sa hache. C’était la première fois qu’il reportait directement à l’état-major. Certes ils avaient fait cela pour tous les capitaines mais cela n’en restait pas moins très impressionnant.
Il avait écouté très attentivement la question du Ramekthûrg, pris quelques secondes pour mettre ses idées au clair, s’éclaircit la voix, pris une inspiration et commença sa réponse :
« Mes seigneurs, ces derniers jours ont été éprouvant pour mes hommes…
Dwolin commença alors le récit de son unité. Il se concentra sur les détails, son auditoire connaissait déjà les grandes lignes de l’assaut et il ne voulait pas faire des redites. Le moral des troupes était encore assez haut, les combats étaient difficiles mais les nains progressaient malgré tout pour le moment. Il craignait plus que ses nains ne tiennent pas le rythme encore longtemps. Il y avait peu de répit entre les combats et encore moins de sommeil. Il n’avait pas perdu beaucoup de nains dans les combats car il n’avait que des vétérans avec lui, mais il commençait à voir leur fatigue se faire sentir et avait peur que cela ne vienne leur porter préjudice pendant les affrontements.
Il savait cependant que freiner l’offensive maintenant était également risqué. Cela laisserait l’opportunité aux gobelins de se rassembler et de venir les harceler entrainant un enlisement de l’armée et une perte de moral. Heureusement, ce n’était pas à lui de décider quoi faire, il se contenta de décrire ce qu’il voyait au quotidien. Il termina son allocution :
- Le campement est presque fini d’être sécurisé. Toutes les troupes gobelines sont parties vers la muraille intérieure de Gundabad. Nous ne rencontrons plus que des gobelins isolés ou par petits groupes mais ils sont désorganisés et ne posent pas de vraie menace. En revanche nous trouvons beaucoup de débuts de galeries autour du campement. Nous ne pouvons pas les explorer, ce serait du suicide de s’aventurer à l’aveuglette là-dedans. Mes hommes font actuellement leur maximum pour en reboucher le plus grand nombre méthodiquement pour éviter les mauvaises surprises venant de là-dessous mais le risque d’en manquer certaines est toujours présent. Il marqua une petite pause, cherchant les mots justes. Pour l’heure je doute que nous ayons à craindre une contre-offensive des gobelins par là mais cela pourrait s’avérer critique une fois que nous aurons avancé si d’aventure ils voulaient nous prendre à revers par ce biais.
Dwolin avait parlé vite sans prendre le temps de beaucoup respirer. Il craignait que le calme et la force de sa voix en aient pâti sur la fin de son rapport. Il reprit sa respiration et leva la tête vers ses interlocuteurs en attendant leur réponse.
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1082 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
Zock-Dah fixait Yargul de son regard mauvais. Son emprise se resserrait autour de la gorge noueuse du cavalier warg. Mais ce dernier, bien qu’à quelques centimètres d’une mort certaine, ne se laissa pas démonter et répondit à son supérieur avec un aplomb qui aurait pu lui valoir une exécution sommaire en d’autres circonstances. Cependant, aujourd’hui, le Maître-Fouet de Gundabad avait besoin de soldats comme celui-ci. A la fois fiers et dévoués. Il lui montra ses crocs jaunis par des décennies de traitement douteux mais finit par relâcher son étreinte, lui permettant à nouveau de respirer normalement.
“Si la situation le demande, nous serons tous prêts à mourir pour empêcher les gazâts d’envahir notre capitale. Dussé-je la brûler par les flammes avec tous ses défenseurs, Gundabad ne tombera jamais entre leurs mains velues”.
Sur ces paroles lugubres il laissa le régiment des cavaliers avec leurs bêtes et poursuivit sa route à travers les entrailles de la montagne. Sur son chemin, il croisait divers bataillons qui s’affairaient à différentes tâches visant à renforcer les défenses. Le général gobelin aboya quelques ordres sans s’arrêter. Il n’avait pas le temps de s’attarder sur ces vermines, il lui restait encore un lieu à visiter. Il descendit pendant de longues minutes dans les profondeurs de la montagne, là où la lumière se faisait plus rare et où l’odeur devenait de plus en plus rance. Au détour d’un couloir il tomba sur l’entrée d’une immense grotte de laquelle s’échappait grognements dont l’origine était énigmatique. S’agissaient-ils de gémissement de plaisir ou de cris de douleurs ? Connaissant le propriétaire des lieux, Zock-Dah se dit que ce pouvait bien être les deux à la fois. Il prit une longue inspiration et pénétra à l’intérieur.
Même pour un gobelin endurci comme lui, les effluves puissantes d’accouplement sauvage, de crasse, de chair avariée et d’alcool sombre étaient désagréables et lui arrachèrent un grimace. Il avisa la grande silhouette allongée sur son divan entourée de femelles reproductrices. Les yeux du Maître-Fouet se rétrécirent dans un signe de mécontentement. C’était à cause de cette oisivité de certaines élites de Baltog que les Nains avaient pu progresser si profondément dans leurs terres jusqu’aux portes de leur capitales. Si le Roi avait su nommé les officiers les plus méritants aux postes stratégiques, ils n’en seraient pas là à se battre pour la survie de leur royaume. Mais en faisant jouer les privilèges pour ses rejetons et autres alliés dociles qui se complaisaient dans cette luxure crasse, le Roi des Gobelins avait signé l’arrêt de mort de son empire. En nommant Zock-Dah Grand Général des Armées de Gundabad, il avait enfin eu une décision sensée. N’était ce pas trop tard? “GARMUZ!” gronda l’officier.
Il se tourna ensuite en direction des serviteurs craintifs et des reproductrices. “Nash shorakh! Nash!”1
Ces derniers ne se firent pas prier pour quitter prestement les lieux laissant les deux puissants dans la grotte. Malgré sa grande taille, Zock-Dah ne pouvait rivaliser sur ce plan là avec Garmuz qui devait bien lui rendre deux têtes. Il avisa cependant le corps nu de son intrlocuteur avec un certain mépris. “Est-ce ainsi qu’un serviteur de Baltog s’apprête à défendre sa demeure?”
Sans vraiment écouter la réponse du rejeton du roi, Zock-Dah saisit une épée qui trapinait au sol et la tendit à Garmuz. “Prépare toi maintenant! J’ai mis à ta disposition une escouade de guerriers d’élite; l’heure est venue de montrer l’exemple ! Pas de se complaire dans la paresse!”
Avec rage, il frappa dans une jarre contenant de la liqueur orque. Le liquide noir et visqueux se répandit lentement sur le sol rocheux. “Shabn Baur dû Baltog. Ik Brâgur û ârûrz!” 2
1: Dehors Vermine! Dehors! 2: Debout Fils de Baltog. L'attaque est proche.
Juché sur une petit corniche dans un creux de la montagne et dissimulé aux yeux de tous, Gröm Oeil-de-l’Aigle, capitaine des éclaireurs d’Erebor était penché en avant au-dessus d’une minuscule cavité dans la roche qu’il avait creusée quelques heures auparavant dans la roche à l’aide d’un ustensile mis au point par les ingénieurs Nains. Ce petit trou qui s’étendais sur plusieurs mètres à travers la roche lui permettait d’insérer une sorte de long cornet acoustique en acier lui permettant d’arracher quelques bribes de conversations à leurs ennemis qui occupaient l’intérieur de la montagne. Il lui était bien sûr impossible de suivre toute une conversation et ne captait le plus souvent que des grognements inaudibles au milieu d’un brouhaha monstre. Mais parfois il parvenait à attraper quelques mots en vol, il avait quelques bases en parler noir qui lui permettait d’en tirer certaines conclusions, ou plutôt hypothèses. Ce jour-là, l’éclaireur avait bien fait de s’attarder sur ce poste d’observation car la discussion qui avait lieu entre ces deux personnages semblaient des plus importantes. Il donna un coup de coude à Dromli qui se trouvait à sa gauche et lui ordonna de noter hâtivement d’un signe de la main les mots qui lui arrivaient par miracle. “Bragur.. arurz…”
Dromli griffonait sur bout de parchemin ces termes énigmatiques tandis que son supérieur prit quelques secondes réflexion en se caressant la barbe. Son oeil valide fixé vers le ciel nuageux. “Bragur c’est une attaque, une offensive, je m’en souviens bien. Par contre… arurz…je ne sais plus… -Une offensive? fit Dromli d’un ton incrédule. Mais nous les avons refoulé à l’intérieur de la montagne où ils sont piégés, comment diable peuvent-il parler d’offensive? -Eh bien… tout porte à croire qu’ils vont tenter une sortie…Il nous faut prévenir les armées! “
Sans perdre une seule seconde, Gröm et Dromli remballèrent leur équipement et dévalèrent la pente escarpée de la montagne le plus discrètement et rapidement possible pour rallier le campement fortifié de la coalition qui s’apprêtait à mener le siège. Près du Mur, dirigeant les travaux de fortifications, Gröm crois la route du Capitaine Dwolin. “Capitaine Dwolin! Fit l’éclaireur. Il nous faut prévenir le Roi au plus vite! D’après nos informations, les gobelins préparent une contre-attaque, nous ignorons la date d’un tel assaut mais au vu de l’activité près de la surface tout porte à croire que ce sera imminent.”
Les fortifications avaient intérêt à être prêtes à temps…Du travail de Dwolin dépendait le sort de la bataille de Gundabad.
The Young Cop
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Nombre de messages : 77 Localisation : Ringlo Vale - Baronnie de Roncefort
Mar 26 Avr 2022 - 23:15
Et Zock-Dah était venu. En ma demeure, mon lieu de débauche.
C'était presque une insulte.
Il venait de jeter la jarre de mort-pour-soi. Mon breuvage préféré, et il m'invectivait.
J'avais envie d'écraser le visage et le crane de ce morveux, ce serviteur de Baltog, mon père, de cette race inférieure de gobelins Izgul.
Il ne méritait pas de diriger, je pouvais l'étrangler facilement, d'une poignée, mais mon père en avait décidé autrement.
Je me relevais, plein de rage et de colère, pourtant le sens politique qui courait dans mes veines m'obligeait à détourner le regard, à cacher ma folie, et à accepter cette autorité que mon père avait décidé.
Il fallait contenter la masse après les erreurs des uruks et la perte de la muraille extérieure, et nommer un gob. Quelle honte!
Je crachais au sol en me redressant dominant de ma stature le gob chétif et furieux.
Zock-Dah, merci !
Je saisissais le cimeterre et continuais, terrifiant.
Grace à toi, je vais pouvoir manger du nain ce soir ou demain. J'en avais l'intention, mais je ne te savais pas si prompt à descendre dans les fosses des reproductrices pour m'y chercher. Tu pourrais bien en consommer une, je te l'offre et sa vie.
J'aimais faire savoir à ce gob que les fosses des reproductrices n'étaient pas ouvertes aux gobs dont lui et que c'était une faveur de lui en offrir une, à cet inférieur.
Je serai à tes cotés très bientôt.
Et tu sentiras ma rage, nous verrons qui arrache le plus de têtes de nabots, toi ou moi.
Je regardais le Général avec un regard bon, s'il en est chez les orcs.
Je le haïssais, pensais je déjà à sa tête face à moi, et avec ce regard niais continuait.
Ou souhaites tu que je te retrouve avec mon unité, Général?
J'ai mon armure de guerre, mon warg de guerre et mes armes personnelles à récupérer, ainsi que mes suivants, pour le meilleur carnage que Gundabad ait souhaité.
Général, j'avais osé, je ne pouvais pas m'en faire un ennemi de cette raclure, de cette vermine.
Même si nous nous haïssions déjà.
Il fallait faire semblant.
J'en parlerai à Père. Mon ignoble Père.
A être proche du Général, je trouverai surement facilement des reproches à présenter, pour le plus grand mal du Général.