Le Ramekhtûrg des Montagnes Bleues regarda le capitaine Dwolin attentivement, et lui répondit:
-Capitaine. Nous avons déjà perdu plusieurs officiers et commandants expérimentés au cours de cette campagne. La mort du capitaine Hjuldram à Nal Gunir reste difficile à accepter, tandis que la perte du seigneur Hadhod Croix-de-Fer... - La douleur put se lire sur le visage du Ramekhtûrg et il laissa planer le silence. - Avec une armée aussi hétéroclite que celle de la Coalition, le succès des affrontements à venir dépend de notre capacité à coordonner nos troupes de manière efficace et faire de leur diversité une arme. Une contre-attaque arrive, je n'en doute pas un instant. Les archers du roi Gudmund vont offrir du soutien à distance à nos troupes et servir de renforts mobiles. Le seigneur Grimbëard et ses soldats de Lacville veilleront à la sécurité du campement car perdre notre ravitaillement et notre position dans ces terres inhospitalières serait fatal. Vous, capitaine Dwolin, mènerez un détachement de trois cent guerriers avec une mission primordiale. Votre régiment sera le poing de fer de notre armée, qui tiendra face à la colère de Gundabad. Nous ne vous laisserons pas seuls, mais vous devrez tenir face à la furie du premier assaut pour permettre à nos troupes de manœuvrer autour de l'ennemi et exploiter ses faiblesses. Vos hommes sont épuisés, je le comprends. Je vous céderai cent de mes guerriers de Tronjheim les plus redoutables, vétérans des combats contre le roi gobelin Gorth. Vous pourrez également choisir des guerriers d'Erebor parmi les unités du capitaine Hjuldram, qu'Aulë veille à son âme...ainsi que piocher des guerriers parmi les étrangers venus épauler la coalition. Il paraît qu'un rôdeur du Nord a fait preuve de courage à Nal Gunir...
Les commandants des forces de la Coalition laissèrent le capitaine Dwolin partir peu de temps après. Il avait beaucoup de choses à faire...choisir les troupes pour son nouveau régiment, et écouter le rapport des éclaireurs. Il ne le savait pas encore, mais ces derniers n'avaient pas des bonnes nouvelles pour lui...
Le prince Orwen était de loin le plus jeune membre du quartier général de la Coalition. Ce n'était pas seulement le résultat de la longévité naine; même selon les standards des royaumes de l'Ouest, le rohirrim paraitrait très jeune pour diriger une armée. Et pourtant était traité avec respect par les autres commandants. Un des principaux protagonistes de la Guerre des Trois Rois au Rohan et héros de la bataille d'Aldburg, il avait été relégué au poste d'ambassadeur du Rohan à la Moria lorsque le maréchal Gallen Mortensen décida de soutenir la candidature du jeune Fendor au trône du Château d'Or. Mais là où d'autres auraient pu prendre cela comme un affront, Orwen dévoua toute son énergie au renforcement des liens avec le peuple des Khâzad qui aidèrent les Rohirrims pendant la sécheresse qui frappa les plains après le Rude Hiver. Avec ses fidèles, il prêta également main forte au roi Thorik dès le début de la Reconquête, et fut acclamé en héros par ses hommes tout comme par les nains après les affrontements à Therkâ Nâla.
Ici, aux pieds de Gundabad, il avait à peine deux cent rohirrims sous ses ordres, dont plusieurs blessés. Ils avaient une fois de plus joué un rôle clé en poursuivant les forces gobelines qui se retiraient de Nal Gunir mais Orwen savait que dans une bataille rangée, surtout dans les tunnels menant au coeur de Gundabad, ils subiraient des pertes terribles. Le prince fit signe à son adjudant et lui dit:
-Fréaláf, j'ai entendu parler de deux elfes qui ont rejoint nos armées. Est-ce vrai?
-Oui mon prince, j'en ai entendu parler aussi et les ai aperçu de loin. Un homme et une femme, mais je ne saurais vous dire leurs noms étranges.
-Bien, trouves-les s'il te plait et demandes leur de venir me voir. Je souhaiterais leur parler.
Le campement était énorme, accueillant plusieurs milliers des guerriers nains et humains, mais en demandant à quelques passants Fréaláf finit par trouver assez rapidement ceux qu'il recherchait, tant qu'ils se distinguaient de la foule. Il s'arrêta devant Isil de la Forêt Noire et Thassael Aelion de Fondcombe et leur adressa la parole, un peu hésitant face aux représentants d'une race qu'il ne connaissait que très peu:
-Monsieur, Madame. Le Prince Orwen vous demande. Suivez-moi, si vous le voulez bien.
Le ton de l'adjudant était poli et il ne l'avait pas décrit comme un ordre, car Thassael et Isil ne faisaient pas partie des troupes d'Orwen. Mais dans ce campement, au moment clé de la campagne contre les gobelins la discipline était particulièrement importante, et on ne refusait pas la demande d'un membre du quartier général sans une bonne raison.
Lorsqu'ils se retrouvèrent dans la tente verte et blanche du prince, ce dernier les regarda attentivement, les mains derrière le dos.
-Je suis Orwen Hogorwenson, ambassadeur du Rohan auprès des royaumes nains. Je vous remercie d'être venus...avant de vous expliquer la raison de votre présence ici, pourriez-vous s'il vous plait me dire vos noms et comment vous vous êtes retrouvés dans l'armée de la Coalition du roi Thorik, au pied du Mont Gundabad?
Membre des Orange Brothers aka The Good Cop
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 96 Age : 29
Ven 29 Avr 2022 - 23:26
Légende : - : Bénéthor * : Isil
Après plusieurs jours passés dans les montagnes avec Draek combattant des gobelins et des orques qui étaient en fuites, Draek finit par retrouver sa compagnie et Bénéthor et Isil retournèrent au campement pour se reposer après plusieurs jours de marche et de combats.
Les jours passèrent et la bataille continua avec rage et les deux compagnons se battaient côte à côte. Ils se quittaient rarement, le Rôdeur avait retrouvé l'espoir au fil des combats ainsi que l'envie de se battre pour quelqu'un d'autre. Il protégeait les arrières de l'elfe et vice versa.
*Je ne pensais pas que nous resterions autant de temps en compagnie l'un de l'autre, moi qui suis plutôt solitaire .
-Je suis certain que je n'aurai pas tenu plus de cinq jours dans la montagne avec toutes ces peaux vertes à nos trousses !
Isil sourit en regardant le Rôdeur. L'homme lui rendit un sourire aussi .
*Je pense que nous devrions nous reposer , de longues journées nous attendent encore.
-Tout à fait , je te remercie encore , repose toi et fais attention à toi.
Les deux compères rentrèrent dans leurs tentes respective. L'homme mit beaucoup de temps avant de s'endormir, il réfléchissait énormément. Nal Gunir était maintenant entre les mains de la coalition mais cela paraissait bien trop simple aux yeux du Rôdeur. Les gobelins et les orcs étaient bien trop nombreux et déterminés pour fuir cet avant poste si tôt, quelques choses se préparait ailleurs , Bénéthor en était sur. Il finit par trouver le sommeil.
Quand à Isil , elle se débarrassa de ses armes et de son armure avant de se coucher et de penser aux vies sacrifiées aujourd'hui sur le champs de bataille. Elle qui avait troqué son immortalité pour se battre aux côtés des peuples libres de la terre du milieu , ces semblables la prendrait sans aucun doutes pour une folle.
Le lendemain, avant de partir se battre aux côtés des armées de la coalition, les deux compagnons se retrouvèrent non loin de la brèche dans le mur de la forteresse. Au loin ils virent arriver quelqu'un sur une monture, un homme a première vue il avait de court cheveux noirs . Plus il s'approchait et plus on pouvait distinguer son armure avec les armoiries de Fondcombe , c'était un Elfe.
Ce dernier s'arrêta face à Bénéthor et Isil , descendit de sa monture avant de se présenter.
Gurdann Tueur-des-Loups Sergent de la Garde de Fer
Nombre de messages : 101 Age : 18 Localisation : dans les entrailles de l'enfer Rôle : sergent de la garde de fer
~ GRIMOIRE ~ -: nain des monts de fer -: 152 ans -:
- « Enchanté, je n’ai pas la même mentalité que mes semblables, mais je suis sûr que nous pouvons tout de mème nous entendre. Dis-je dans un sourire. Vous êtes parfumeur ? Si nous sortons vivant de cette bataille, je viendrai découvrir vos parfums alors. Pour ma part, je suis une voyageuse, je suis énormément curieuse et j’aime apprendre et découvrir de nouvelles choses . »
Ce a quoi Draek répondu avec un grand sourire :
- « Madame, vous m’en verrez très honoré si vous veniez tester mes parfums, bien sur, pour vous ce seras gratuit, et pour le rôdeur aussi tient! Comme vous avez l’air de bien vous entendre je pense que vous continuerez à vous voir après cette sinistre guerre...si vous survivez...Mais ne nous laissons pas abattre par ces triste paroles ! »
- « On devrait se déplacer, ça fait trop de temps que nous sommes aux mêmes endroits ainsi que le bruit fait par Draek pour se défendre risque d’attirer l’ennemi droit sur nous. » répondit Isil.
- « En effet, nous ferions mieux de bouger compagnons ! »
Et Draek partis en avant des autres, direction le campement. Les trois guerriers continuèrent leur chemin, pourfendirent une escouade de snaga, l’elfe était d’une efficacité redoutable, et la voir tuer était hypnotisant. Elle tuait avec grâce, ce qu’aucun n’humain ne savait faire...
Quelques heures après, le Dalite avait rejoins sa compagnie. Et s’accordait une petite pose et de passer une courte nuit. Avant de repartir en éclaireur le lendemain, mais il sentait que quelque chose se préparait, l’odeur du changement si l’on puis dire...Pendant ses patrouilles avec ses camarades, ils ne virent que très peu de gobelins, comme si la montagnes les avait aspirés...Ou comme si une offensive se préparait. Après une courte discutions tout les Dalites choisirent de rentrer au campement pour voir si les autres patrouilles avaient fais le même constat. Et si oui en informer le commandement . Les choses bougent...Et le simple humain vas tenter de survivre, et de faire survire son pays…
Et Draek serra plus fort la garde de son épée alors qu’il courait vers le campement de la coalition.
Thassael Aelion Voyageur
Nombre de messages : 27 Age : 26 Localisation : Nimes
Sam 30 Avr 2022 - 16:37
Après avoir aidé les chariots de ravitaillement nain Aelion continua l'ascension vers Nal Gunir, et vers la guerre. Continuant ses escarmouches, attaquant des petits groupes de wargs. Concentrer sur chacune de ses flèches, ne leur laissant que peu de chance de survie. Comme à son habitude et l'espace d'un instant se rappelant de son entraînement, il dirige son cheval avec habileté, l'archerie montée a beau être perçue par certains comme une stratégie lâche elle n'en reste pas moins une discipline très dure et bien réalisée une stratégie d'attaque et de harcèlement redoutable. En chemin, il rencontra plusieurs troupes naines et humaines toutes convergentes en direction de Nal Gunir. Longeant au trot la colonne de marche de la division, le visage froid et indifférent. Quelques heures, après, il tomba enfin sur ce pourquoi il avait fait ce voyage.
Alors Belae disait vrai la vision qu'elle avait eu était bien présent ou future, il fut néanmoins déçu d'être arrivé après la prise de Nal Gunir. Voyant au pied de la forteresse un immense campement. Arriver au campement un sentiment de fierté d'être le seul elfe ici présent, il déchanta très rapidement en voyant au loin un autre membre de sa race. Quelle elfe pourrait être assez fou pour se retrouver ici. Étonnamment curieux, il décida de se diriger vers elle. À environ une dizaine de mètres d'elle, il vit qu'elle était accompagnée d'un rôdeur d'Arnor. À sa tenue, il comprit immédiatement d'où elle venait, avec son armure elfique portant les armoiries de Fondcombe. Faisant face aux deux étrangers, il réfléchit quelques secondes à modifier la véritable raison qui l'avait poussé à venir jusqu'ici. Pour certains, les dons de voyance ne sont pas très bien vus et Belae lui avait aussi demandé de ne jamais divulguer son secret.
" Mae govannen je me présent, Thassael je suis envoyé par Fondcombe afin de forger des alliances auprès des peuples de la terre du milieu, je ne m'attendais pas à croiser un elfe de la Forêt Noire ici je..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un homme apparemment inconnu d'eux leur demanda de le suivre. Aelion se retourna en direction de cet homme des sourcils légèrement courbés essayent de cacher sa colère.
Alors que j’ouvre mes yeux cernés de fatigue dans ma tente, chaque fibre de mon corps vibre d’émotion positive, de la détermination. Je sens qu’aujourd’hui sera une journée de plus où nous vaincrons.
Je m’étire, prend mes affaires avant de faire un bref passage pour ma toilette. J’enfile mon équipement avant de me rendre non loin de la brèche dans le mur de la forteresse, où je retrouve mon compagnon Bénéthor.
Nous parlons de tout et de rien, mais surtout de la guerre, quelque chose cloche chez l’ennemi, je ne suis donc pas là seule à l’avoir ressenti. Nous voyons quelqu’un arriver de loin sur un cheval, un elfe, je ne suis alors pas la seule à combattre les orcs. Son visage fermé ne me choque pas, ça me fait penser à ma mère et son expression fermées quand je lui pose des questions sur mon père que je ne connais pas.
Il descend de son cheval et commence à se présenter,
-" Mae govannen je me présente, Thassael je suis envoyé par Fondcombe afin de forger des alliances auprès des peuples de la terre du milieu, je ne m'attendais pas à croiser un elfe de la Forêt Noire ici, je..."
Le dénommé Thassael ce fait coupé par un homme nous demandant de le suivre à fin de rencontrer le Prince Orwen.
Je jette un coup d’œil à mon compagnon Bénéthor, lui faisant comprendre qu’on se retrouverait en vie, c’est une promesse invisible.
J’emboîte donc le pas et suis Thassael jusqu’au porte de la tente du Prince Orwen. Je ne me sens pas anxieuse, il est normal pour lui de vouloir voir les personnes inconnues à la coalition, après tout, en temps de guerre, la vigilance est de rigueur.
Nous entrons et voyons un homme nous attendre avec les mains dans le dos, je fais un petit signe de tête en signe de politesse et de respect quand celui-ci prend la parole,
-Je suis Orwen Hogorwenson, ambassadeur du Rohan auprès des royaumes nains. Je vous remercie d'être venus… Avant de vous expliquer la raison de votre présence ici, pourriez-vous s'il vous plait me dire vos noms et comment vous vous êtes retrouvés dans l'armée de la Coalition du roi Thorik, au pied du Mont Gundabad ?
Je me racle la gorge et prend la parole d’une voix forte et sûr, mes yeux argenté fixés dans les siens,
-Je m’appelle Isil, je viens de la Forêt Noire, j’ai rencontré des voyageurs qui parlaient de cette guerre, n’ayant pas d’attache et détestant rester sans rien faire face à des personnes qui ont besoin d'aide, j’ai pris la décision de venir aider en m’étant en pratique mes compétences comme je le pouvais.
Je ne vais pas lui parler des questions sans réponse que j’ai et que je recherche une piste par la même occasion, après tout il ne me connait pas et il pourrait croire que la survie de nos alliés ne m’intéresse pas, hors que c’est le contraire, j’ai horreur de voir tomber des hommes au combat sous les armes de nos ennemis, une rage commence à monter le long de ma colonne vertébrale en repensant aux vies sacrifiée et une petite étincelle s’allume dans mon regard montrant ma détermination à vaincre le plus d’ennemis avant qu’ils fauchent la vie de nos alliés.
Alors que Thassael répond, je l’écoute d’une oreille et pense à Bénéthor, avoir combattu à ces côtés à créer un lien et je m’inquiète pour lui, j’espère qu’il va bien… En sortant d’ici il faudra que je le retrouve, je n’arriverai pas à combattre à 100 % de mes capacités si je m’inquiète en permanence.
Je me redresse et remet toute mon attention sur la conversation qui se déroule, les mains derrière le dos, le dos bien droit et la tête haute, je suis du regard les personnes qui parlent.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:54, édité 1 fois
Dwolin Capitaine Nain
Nombre de messages : 163 Age : 26 Localisation : Terkâ Nalâ Rôle : Capitaine nain
Résister à la contre-attaque des gobelins, en dehors du campement avec 300 hommes. Dwolin avait l’habitude des missions dangereuses mais celle là décrochait l’une des premières places. Au moins cette fois-ci c’était lui qui était amené à décider du plan à mettre en œuvre et gardait une certaine maîtrise sur son destin. Avant le départ des armées, il avait 50 hommes sous ses ordres. Au fur et à mesure des premières batailles, il en avait récupéré certains qui s’étaient retrouvés sans unités et la sienne était montée à une centaine de nain. Elle allait maintenant tripler de taille. A ce rythme, Dwolin commanderait des milliers de nains à la fin de la guerre.
Le Ramekhtûrg ne s’était pas moqué de lui en lui confiant ces hommes-là, Dwolin connaissait leur réputation et leur courage et ils savaient qu’il pouvait compter sur eux. Il alla dans la foulée compléter son unité avec les rescapés de l’unité du capitaine Hjuldram d’Erebor. Originaire de là-bas Dwolin en connaissait certains. Il appréciait pouvoir être entouré de visages connus. Une fois que son unité était complète, il prit à partie ses trois lieutenants pour discuter de la suite. L’un d’entre eux était des montagnes bleues, un autre d’Erebor et enfin Nubert son propre second venait compléter le tableau. Il s’adressa plus particulièrement aux deux premiers : - Messieurs, sachez que c’est honneur pour moi d’avoir des nains avec une réputation comme la votre dans mes rangs et c’est une fierté personnelle que de me battre à vos côtés. Il marqua une pause. La mission pour laquelle nous avons été choisie est des plus périlleuses. Nos commandants, et je partage leur avis, sont persuadés que les gobelins vont tenter une contre-attaque de manière imminente. Bien que nous ayons préparer le campement avec mes hommes, nous ne pouvons pas risquer de les laisser l’atteindre et de frapper nos ressources et notre approvisionnement. Ainsi donc nous allons devoir faire face pour briser leur assaut et éviter l’encerclement. De nous va dépendre notre capacité à aller continuer le siège de Gundabad sous leur mur. D’un coup d’œil il s’assura que ses hommes avaient compris les enjeux des combats à venir. Bien, rassembler vos hommes et rejoignez ma position. Mes hommes sont déjà en train de préparer le terrain, ils vous expliqueront le travail à faire puis nous discuterons de notre plan d’action. Il se tourna vers Nubert. Nubert, envoie quelqu’un quérir ce Rodeur dont parlait le Ramekhtûrg, je l’ai croisé il y a quelques jours, Benethor je crois qu’il se nomme.
Sur ces mots, le capitaine parti rejoindre ses troupes. Sur le chemin, il peaufina son plan. S’il était du côté des gobelins il essaierait de profiter du réseau de galerie existant. Eux-seuls en maitrisait les secrets. Un assaut purement frontal n’était pas à leur avantage car les nains étaient légèrement surélevés. Le plus efficace pour eux serait d’attirer des troupes naines en simulant un assaut frontal effrayant et bruyant, peut-être avec des wargs. Puis ensuite, de profiter que l’attention soit portée dessus pour envoyer d’autres troupes contourner les nains par les galeries pour les encercler.
Il avait demandé à ses nains d’en condamner un maximum mais il n’était pas certains qu’il y en ait d’autres ou que les gobelins ne puissent pas les débloquer. Une idée lui vient alors. Et si au lieu de toutes les condamner, il en laissait sciemment certaines ouvertes pour canaliser le flux d’ennemis là où il le voulait. Mieux, pour ne pas donner de suspicions aux gobelins, il allait demander à ses ingénieurs de faire semblant qu’ils avaient voulus les condamner et qu’ils avaient bâclé leur travail. Les gobelins devraient repérer facilement les galeries faciles à ouvrir et foncer dedans. Une fois au camp, il donna ses instructions ses ingénieurs. Il fut content de voir que les nains des montagnes bleues et d’Erebor étaient déjà là. Les travaux avanceraient plus vite. Il retourna voir ses lieutenants et les emmena un peu en surplomb pour voir le terrain de l’affrontement à venir.
Il pointa la forteresse ennemie :
- A n’en pas douter, notre ennemi se regroupe. Il y a fort à parier que la contre-attaque partira de là-bas et nous foncera dessus comme un ouragan. Mais nous ferons face et ils ne passeront pas, ne gagneront pas un pouce de terrain tant que nous serons là à leur tenir tête. Pour cela, nous avons piégé une partie de la vallée pour alentir leur charge notamment s’ils ont des wargs ou d’autre bêtes immondes à nous envoyer. Ils trouveront des fosses et des piques pour les embrocher et les tailler avant qu’ils ne soient accueillis par le tranchant de nos haches. Ensuite, nos ingénieurs ont travaillé à condamner un maximum des galeries qui s’étendent sous nos pieds et qui sortent dans la vallée. Certaines sont mêmes piégées. En en laissant certaines ouvertes nous allons essayer de les attirer dans un piège. Pour cela il faudra qu’une partie de nos troupes aillent à la rencontre du gros des troupes gobelines au centre. Cela forcera les autres gobelins à sortir de leur tanière pour venir nous encercler. S’ils sortent là où nous l’espérons, ils seront à portée des archers de Dale qui nous soutiennent et qui pourront les décimer dès leur sortie. Ensuite le reste de nos forces sortira à son tour et viendra prendre ces nouveaux arrivants en tenaille avec celles déjà avancées. Une fois leur renforts anéantis, il ne nous restera plus qu’à contenir l’assaut frontal. Comme nous aurons alors une meilleure position et le soutien des archers, leurs pertes deviendront vite insoutenables quel que soit leur nombre et ils repartiront d’où ils sont venus.
Pour que le plan réussisse, un élément restait compliqué à prédire. Le premier régiment qui ferait face au gros des troupes gobelins devrait tenir assez longtemps pour que les autres nains aient le temps de s’occuper des renforts gobelins avant de venir les soutenir. De même, le soutien des archers ne viendra qu’une fois tous les renforts anéantis ce qui compliquait la tâche même avec un terrain favorable et tous les piège qu’ils avaient préparé. De plus, un mauvais tour des gobelins n’était pas à écarter.
Dwolin prendrait lui-même le commandement du groupe central, épauler par une partie des guerrier d’Erebor tandis que le reste de l’unité attendrait en retrait que les gobelins sortent des galeries. Tandis qu’il allait vers ses nains, les éclaireurs revinrent de leur mission : “Capitaine Dwolin! Fit l’éclaireur. Il nous faut prévenir le Roi au plus vite ! D’après nos informations, les gobelins préparent une contre-attaque, nous ignorons la date d’un tel assaut mais au vu de l’activité près de la surface tout porte à croire que ce sera imminent.”
Bien, au moins cela réglait la question de quand aurait lieu l’attaque. Dwolin envoya tout de suite un messager frais pour aller prévenir le Roi et ses généraux. Tandis qu’il donna l’ordre à ses généraux de se mettre en position. « Et si quelqu’un voit un rôdeur du nom de Benethor, dîtes lui de me rejoindre, j’aurais une mission à lui confier »
Dwolin rejoins ses hommes et les mis en formation, prêts à recevoir le gros des troupes. Il était encore une fois en première ligne. De loin il commençait à voir de l’activité dans la forteresse ennemie. Pourvu que le plan se passe comme prévu et qu’Aulë leur vienne en aide.
Thassael Aelion Voyageur
Nombre de messages : 27 Age : 26 Localisation : Nimes
Mer 4 Mai 2022 - 20:38
Il ressemblait à un Rohiriim, un monteur de chevaux, piqué au vif alors que déjà se présenter est un effort surhumain pour Aelion. Néanmoins, le rohiriim avait l'air d'être insistant et sembler avoir une mission ou une requête pour nous demander de le suivre, ainsi allons nous voir un commandant, un général ou même un roi. Aelion savait que s'il dérape, il pourrait finire renvoyer ou même dans les cas les plus extrêmes emprisonner. Cette simple pensée le ramena vite à se calmer.
-Monsieur, Madame. Le Prince Orwen vous demande. Suivez-moi, si vous le voulez bien.
L'homme leur demanda de le suivre. À contre cœur, Aelion s'exécuta, il aurait préféré être seul maitre de son destin dans cette guerre, mais le destin paraît en avoir décidé autrement. Le campement est immense, il y a énormément de tentes naines, mais pas que, des hommes de Dale, des Rohiriim et même des changeurs de peaux.
Une fois arriver à destination, ils firent face à une superbe tente verte, blanche et or, autour, une brigade de rohiriim qui semble déjà être exténuée par les combats récents. Nous entrons à l'intérieur, même le confort des hauts gradés parais rudimentaire. Là un deuxième homme se présenta à nous, son galon, sa posture et sa tenue n'avait rien à voir avec celui qui était venu nous chercher, élégant et sérieux il se présenta.
-Je suis Orwen Hogorwenson, ambassadeur du Rohan auprès des royaumes nains. Je vous remercie d'être venus. Avant de vous expliquer la raison de votre présence ici, pourriez-vous s'il vous plait me dire vos noms et comment vous vous êtes retrouvés dans l'armée de la Coalition du roi Thorik, au pied du Mont Gundabad?
Après cette présentation quelque peu claire, c'était à nous et par chance Isil se présenta en première, laissant le chant libre à Aelion pour trouver une présentation adapter, et éviter de parler de Belae et de ses dons.
-Je m’appelle Isil, je viens de la Forêt Noire, j’ai rencontré des voyageurs qui parlaient de cette guerre, n’ayant pas d’attache et détestant rester sans rien faire face à des personnes qui ont besoin d'aide, j’ai pris la décision de venir aider en m’étant en pratique mes compétences comme je le pouvais.
Aelion cogita étonner, cette elfe était prête à sacrifier son immortalité tout ça pour aider des hommes impressionnant, les raisons d'Aelion sont quant à-t-elles bien moins noble et humaine. La présentation de Isil fini le prince se tourna en direction d'Aelion, il prit donc la décision de dire exactement la même chose que juste avant à Isil et au rôdeur.
-Mae govannen je me présente, Thassael je suis envoyé par Fondcombe afin de forger des alliances auprès des peuples libres de la terre du milieu, je suis le neveu du seigneur Cilrond.
L'elfe rassuré espère qu'en ayant dit en partie la vérité.
Gurdann Tueur-des-Loups Sergent de la Garde de Fer
Nombre de messages : 101 Age : 18 Localisation : dans les entrailles de l'enfer Rôle : sergent de la garde de fer
~ GRIMOIRE ~ -: nain des monts de fer -: 152 ans -:
Il semblait que la nouvelle d’une imminente contre attaque était déjà parvenue à la coalition. Après avoir discuté rapidement avec plusieurs de ses compatriotes il apprit que l’armée de Dale avait été à l’instant prévenue par les nains d’une contre-attaque Gobeline, et les hommes du nord attendaient les ordres de leurs chefs. Qui devraient tomber d’ici quelques minutes. La rumeur circulait que c’était un certain capitaine Dwolin qui avait commencé à organisé la résistance, prévenu à temps par un éclaireur nain. Et il paraissait aussi que les archers Dalite auraient un rôle important à jouer dans les événements à venir.
Le parfumeur, après avoir pris son équipement de bataille, échangé son manteau contre une cote de maille, passée par dessous sa cape en peau de bête, rechargé son arc et pris un bouclier, se dirigea vers les points de ralliement des Dalites où leur officier viendraient leur donner les ordres. Draek se posta donc au garde à vous, harnaché pour la guerre, au milieu des autres soldats Dalites qui arrivaient en masse, plus nombreux à chaque seconde au point de ralliement.
Draek était calme, bien plus calme que quand il avait commencé cette folle campagne, les combat l’avait aguerri et blasé des horreur communes de la guerre. Il réarrangea son bonnet rouge et pensa avec amour à sa famille et à sa magnifique ville qui finirait en flamme si ils échouaient.
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 96 Age : 29
Jeu 5 Mai 2022 - 21:31
Bénéthor était surprit de rencontrer un Elfe de Fondcombe aussi loin de chez lui.
Il se présenta sous le nom de Thassael Aelion, mais avant de poursuivre sa présentation un rohirrim arriva
-Monsieur, Madame. Le Prince Orwen vous demande. Suivez-moi, si vous le voulez bien. Voici les mots que prononça l’homme avant que les deux elfes s’en aillent.
Bénéthor lança un regard à Isil en espérant la revoir rapidement. Avec le temps le rôdeur c’était très attaché à cette dernière.
A la suite du départ de Isil et de Thassael, le rôdeur retourna vers sa tente pour manger un morceau et reprendre quelques flèches pour compléter son carquois, ainsi qu’un bouclier qui traînait sur le chemin.
Il se posa quelques instants et regarda le campement et toutes ces tentes , tout le monde s’agitaient de plus en plus quelque chose se passait.
Bénéthor alluma sa pipe et avant même de commencer à fumer un nain arriva en courant assez essoufflé vers lui, ce dernier lui dit
-Excusez moi rôdeur, vous vous nommez bien Bénéthor?
-Tout à fait , que puis je faire pour vous maître nain?
-Le capitaine Dwolin vous demande , il a une mission pour vous , suivez moi.
Bénéthor acquiesça et suivit le nain jusqu’au campement de ces derniers.
Il arriva sur les lieux et un fameux remue-ménage avait lieux.
Le soldat lui montra où se trouvait le capitaine Dwolin et le rôdeur s’y rendit immédiatement.
-Bonjour capitaine Dwolin , je suis Bénéthor , rôdeur d’Arnor vous m’avez demandé ?
Le rôdeur regarda le capitaine en attendant une réponse.
Yargul rongeait plus que jamais son frein. Depuis que la nouvelle d’une sortie des gobelins en territoire ennemis avait atteint ses oreilles, un puissant sentiment d’allégresse envahissait le chevaucheur. Il avait appris la nouvelle grâce a Thohohr. Celui-ci était un gobelin vieux comme les pierres de Gundabad, croulant sous les amulettes et les cranes portes bonheur, lui et Yargul c’était rencontré durant un combat clandestin de wargs dans les arènes au cœur de la montagne. Et depuis ce jour, l’ancien et le jeune soldat ne se quittait plus, tout les deux étant la plupart du temps sous l’emprise des fameux champignons violacé découvert par Yargul. Ensemble, et sur leurs montures les deux guerriers étaient redoutables.
C’est donc remplis d’impatience que Yargul arpentait l’espace de la salle jouxtant la fosse au wargs ou se trouver Kàzul, discutant à grande voix avec ses compagnon de la bataille à venir. Ils étaient une bonne quinzaine rassemblée là, la crème des chevaucheur wargs se targuait de dire Yargul. Et pour avoir passé toutes ses nuits et ses jours en leurs compagnie, Yargul savait que chacun d’entre eux donnerait sa vie pour Baltog et pour sauver leurs antres.
En attendant les ordres de Zock-Dah, les guerriers s’entrainaient sans relâche, combattant entre eux et rivalisant en fourberie et en adresse pour se surpasser. Les rugissements farouches des wargs, se répercutait dans les parois de la caverne, se mêlant à l’éclat claire du bronze contre l’acier. C’est dans cette ambiance que Yargul et ses pairs attendaient les ordres qui les mènerait enfin vers la bataille tant attendue. Car contrairement à beaucoup de gobelin, Yargul et ses compagnons savaient que la discipline et la rigueur était les vraies clefs de la bataille.
Un seul petit détail faisait tiquer Yargul… Pendant la contrattaque Gobeline, le chevaucheur aurait a rendre des compte avec un certains archers qui avait faillis lui enlever la vie. Yargul n’avait jamais était très enclin au pardon, et ses rancunes était telle de la mauvaise herbe, impossible à déraciner, et si vivaces qu’elle revenaient quoi qu’il arrivent… Oui… Le bonnet rouge aller payer se dit Yargul en gloussant de façon incongrue devant ses compagnons.
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1079 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
Biereü Fendeur-de-Crânes, une fois n’était pas coutume, écoutait en silence les insctructions du capitaine Dwolin. Le fougueux officier à la barbe rousse avait été assigné à la défense des premières lignes de combat de la vallée qu’avait investie la coalition, juste devant l’entrée de la forteresse sombre. Déjà, les soldats nains avaient érigés des barricades et creusés des tranchées au fond desquels on avait planté des piques visant à ralentir la progression d’une contre-attaque qui se voudrait fulgurante. La réactivité et l’efficacité technique des troupes Naugrim étaient véritablement impressionnante. Le capitaine d’Erebor avaient imaginé un plan pour rebouter la sortie des peaux-vertes qui se profilait selon les informations de leurs éclaireurs. Biereü, se retrouvant dans un rôle de subordonné qui ne lui plaisait guère s’était contenté d’acquiescer d’un signe de tête. Devoir appliquer les ordres d’un officier d’Erebor du même grade n’était pas chose aisée pour un Nain aussi fier que lui; après tout il était tout autant qualifié pour diriger la première ligne de défense mais peut être Thorik avait-il personnellement insisté pour que ce soir un guerrier d’Erebor qui récupère le beau rôle. Cependant il avait rapidement décidé de mettre sa rancoeur de côté, il était avant tout dévoué à la cause et prêt à laisser son égo à l’écart le temps de la bataille. Si’l y avait bien une chose que Biereü respectait par-dessus tout c’était la hiérarchie, surtout quand celle-ci avait été fixé par le Ramekhtûrg en personne.
Il jeta un regard aux alentours; les troupes de Dwolin s’étaient massés face à la gigantesque porte sombre et délabrée de la forteresse de Gundabad. Derrière ses parois en obsidienne sa cachaient des millénaires d’horreurs et de maléfiques qui s’apprêtaient à fondre sur eux. Trois cents guerriers, aussi valeureux pouvaient l’être, seraient-ils en mesure de contenir toutes ces forces malégiques qui se déchaîneraient bientôt.
Un rôdeur du Nord répondant au nom de Bénéthor se présenta alors devant le Capitaine Dwolin qui l’avait quémandé. Biereü se renfrogna légèrement. L’officier des Montagnes Bleues avaient un profond respect pour les armées qui avaient choisi de soutenir leur cause: celle d’Orwen tout d’abord qui s’était battu avec eux depuis les premières heures de la reconquête, si loins de leur foyers et puis celle de Gudmund qui était venu en nombre. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certane méfiance envers ces Dunedais venus d’Arnor et des grands royaumes en quête d’aventures et de gloire personnelles. Cette guerre n’était pas la leur. Etaient-ils réellement dignes de confiance? Dwolin semblait pourtant décidé à lui confier une mission de la plus haute importance.
Biereü s’éloigna légèrement pour motiver les troupes. Parmi les trois cents guerriers sélctionnés, beaucoup venaient de Tronjheim et certains d’entre eux du légendaire régiment des Id Ursu Gabilgathol. Ses fidèles lieutenants Mador et Dedor , ces deux grands jumeaux aux élégantes barbes blondes issus de la famille des Torses Larges, étaient occupés à solidifier les fortifications sommaires qui avaient été placées par leurs hommes. Ils se redressèrent à l’approche de leur supérieur. “Ce Capitaine Dwolin, demanda Dedor, vous le pensez digne de ce poste? -Il est jeune mais il semble avoir la tête sur les épaules. Si Thorik lui fait confiance, c’est qu’il doit en avoir de jolies sous son calfouette! Toujours est-il que …”
Il s’arrêta net, alerté par un bruit sourd provenant de l’intérieur de la montagne. Bien loin de la porte face à laquelle ils étaient postés. Son regard se dirigea lentement vers le flanc de la montagne à quelques centaines de mètres de là. La montagne même semblait s’être réveillée, de son sein montait les échos de bruits sourds de percussions frappés sur un rythme de plus en plus dynamique. La roche quant à elle tremblait si fort qu’elle semblait s’animer. Puis la falaise se mit à bouger, s’ouvrant littérallement en deux suite à une gigantesque explosion projetant des gravas dans toute la vallée et ouvrant un trou béant sur le côté du Mont Gundabad. Une brèche qui vomissait désormais des milliers de gobelins et orcs déferlant sur eux à toute vitesse. Les forces de Baltog avaient lancé leur attaque mais, par un quelconque maléfice, avaien surgi de là où personne ne les attendait.
Zock-Dah se méfiait de Garmuz comme de la peste mais il n’avait d’autre choix que de se reposer sur lui. De par sa carrure et son illustre ascendance, le rejeton de Baltog inspirait la crainte et le respect parmi la horde de gobelins; des qualités indispensables pour mener la défense de Gundabad. Le Maître-Fouet eut un mauvais rictus lorsque son interlocuteur l’invita “à profiter” de sa fosse reproductrice. Une méprisante attention qui résumait parfaitement ce que le général abhorrait chez ce genre de personnages. Une débauche sans limite pour ces puissants se croyant tout permis et s’oubliant dans l’oisivité. C’était à cause de leur négligence et du manque de rigueur dans leur commandement que les maudits gazât et leurs alliés se rerouvaient désormais à la porte de leur capitale. Zock-Dah avait été nommé à la tête des armées de Gundabad pour remettre de l’ordre dans une armée jusque là désorganisée et faire face à l’envahisseur. Et, en grand seigneur, il était prêt à accorder une seconde chance à Garmuz. Après tout le rejeton de Baltog pouvait se montrer utile dans la défense de la capitale, son physique impressionant ainsi que la crainte qu’il inspirait parmi les troupes étaient des leviers intéressants à exploiter.
Il montra ses crocs à son interlocuteur qui tentait de le dominer avec sa carrure plus large. Le Général de Gundabad cherchait ainsi à lui montrer qu’il n’était nullement impressionait C’était lui qui donnait les ordres. “Rejoins les nôtres devant le Mur Pâle. C’est de là que nous mènerons l’assaut.”
Le Mur Pâle… L’évocation même de ce lieu faisait frémir d’excitation tout habitant de la capitale des gobelins. En effet, au travers des siècles d’occupation, ce lieu avait été aménagé dans le seul but de tenir un siège. Ce jour était finalement arrivé. La conception du Mur Pâle représentait parfaitement toute la ruse et la fourberie des peaux-vertes. Ce qui avait, vu e l’extérieur, l’aspect d’un flanc tout à fait normal du Mont Gundabâd n’était en réalité qu’une fine couche de rouche. Les gobelins avaient creusés dans la montagne, s’arrêtant juste avant d’avoir atteint l’extérieur de la montagne et ne laissant qu’un fin mur rocheux qui ne demandait qu’à s’ouvrir quand l’heure viendrait. *
Zock-Dah avait regroupé ses unités mobiles lourdes à l’entrée de la galerie qui faisait face au Mur Pâle. On avait installé de nombreuses torches qui fumaient sur de l’huile noir à l’odeur désagréable, diverses inscriptions et runes avaient également été grossièrement gravés dans la roche du Mur. Le Maître-Fouet observait les esclaves qui finissaient de déposer les derniers petits tas de poudre noire dans les niches prévues à cet effet à l’intérieur du Mur Pâle. Une substance dont le secret de fabrication était jalousement gardée par les gobelins de Gundabad et qui serait la clé de leur succès. D’un signe de la tête Zock-Dah fit comprendre à ses hommes qu’ils pouvaient passer à l’étape suivante. Des gobelins de large corpulence se saisirent alors des torches qui ornaient la galerie, ceux ci avaient été selectionnés pour leur résistance physique ainsi que mentale. La tâche qu’il s’apprêtait à faire était primordiale à la réussite de leur armée. Des guerriers valeureux. Dommage qu’ils ne survivraient pas aux premiers instants de la bataille. Mais leurs sacrifices ne seraient pas vains…
Le Maître-Fouet leva un bras et les tambours se mirent à résonner alors que les Wargs sur lesquels étaient juchés les cavaliers prêts à bondir se mirent à aboyer. Alors, un à un les porteurs de flambeaux se mirent à courir en direction du Mur, dirigeant le feu vers la poudre explosive déposée quelques minutes plus tôt. Par précaution Zock-Dah recula de quelques mètres.
Dans un grand fracas le Mur Pâle vola en éclats, roches et poussière furent projetés à des mètres à la ronde et devant eux, une brèche béante qui ouvrait la montagne en deux ainsi que le flanc de l’armée de la coalition complètement prise au dépourvu.
“UKH!1” grogna Zock-Dah et l’armée de Gundabad se mit en branle.
Les cavaliers Wargs d’abord qui se mirent à déferler au sein de la vallée, fonçant sur les premières lignes formées à la hâte par le Capitaine Dwolin. Suivaient les unités des fantassins lourds dont Zock-Dah avait confié le commandement à Garmuz. Un peu plus en retrait, plusieurs Olog-Hai commençaient à mouvoir leurs grandes carcasses, attirés par la fureur de la bataille qui s’annonçait.
Prises sur leur flanc, les troupes de la coalition allaient devoir s’organiser au plus vite pour réagir et éviter la déroute. Biereü Fendeur-de Crâne lâcha une série de jurons avant de stourner vers son supérieur du jour.
“Nom d’une fiente sombre de bouquetin! On va se faire massacrer! Capitaine Dwolin, quels sont les ordres?”
1:En avant!
The Young Cop
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Le Prince Orwen s'inclina légèrement devant Thassael et Isil, même si ce n'était pas du tout demandé par le protocole. Il respectait ces elfes qui, comme lui, étaient venus en ces terres inhospitalières combattre une guerre qui n'était pas la leur, mais dont l'issue déciderait du sort du Nord-Est de la Terre du Milieu.
-Bienvenue à Gundabad, Isil de la Forêt Noire et Thassael de Fondcombe, votre aide nous sera précieuse. Je vous ai fait venir ici, car les talents uniques des Eldar seront un atout précieux dans la bataille à venir. Je suis certain que vous auriez combattu avec férocité et courage en première ligne, mais nous avons beaucoup d'autres guerriers qui seront là pour ça. Ce dont j'ai besoin c'est surtout votre agilité, votre vitesse et vos yeux. En effet, on m'a confié la mission de coordonner les mouvements des troupes à l'aide des messagers fiables et rapides pouvant relayer les ordres d'un régiment à l'autre. Notre armée est hétéroclite et nombreuse, ce qui peut être à la fois sa force et sa faiblesse. Le terrain ici est difficile, et je sais que les elfes le traverseront avec plus de facilité que les hommes ou les nains, que ça soit à pied ou à cheval. Votre vue supérieure vous permettra également de mieux discerner et rapporter la situation sur le champ de bataille.
L'ambassadeur du Rohan s'arrêta un moment, pensif.
-Ne vous méprenez pas. Etre messager n'est pas une chose facile, ni moins dangereuse que combattre au front. Vous serez poussés jusqu'à vos limites, jusqu'à l'épuisement, et il est probable que vous allez devoir vous battre. Vous devrez relayer des ordres au front, et les coursiers sont une cible désirable pour l'ennemi. Serez-vous des nôtres?
Ils avaient bien sûr la possibilité de refuser, mais en rejoignant le campement ils savaient qu'ils devraient respecter la hiérarchie de l'armée de la Coalition. Et Orwen avait raison: c'était sans doute la meilleure manière d'utiliser leurs talents innés lors de la bataille.
On leur confia à chacun un bandeau bleu à enrouler autour de leur épaule: un symbole relativement discret mais qui permettait de les identifier en tant que messagers du quartier général. Ils reçurent également chacun un cor rohirrim, dans lequel ils pouvaient souffler pour appeler à l'aide ou attirer l'attention de leurs alliés. Enfin, on leur donna à chacun un arc court avec six flèches étranges, deux de chaque couleur. Les pointes des flèches étaient trouées, et le bois ainsi que les plumes étaient peints en vert, rouge et jaune.
Fréaláf leur expliqua leur signification:
-Utilisez ces flèches pour signaler un ordre si jamais vous n'arrivez pas à atteindre le régiment qui doit recevoir le message. Vous voyez, les pointes sont trouées; les flèches sifflent lorsqu'on les tire, pour attirer l'attention des combattants. Le vert signifie: à l'attaque. Le jaune: battez en retraite. Le rouge: maintenez la position. Je répète. Le vert: à l'attaque. Le jaune: battez en retraite. Le rouge: maintenez la position. Mais soyez prudents, maîtres elfes. N'utilisez cette méthode qu'en cas désespéré, si vous n'avez pas la possibilité de relayer les ordres en personne. Ca reste un moyen de communication peu précis, et peut facilement passer inaperçu dans le chaos des combats, ou bien être mal interprété, avec des conséquences parfois désastreuses.
***
Thassael et Isil n'eurent pas le temps de se reposer ni même de poser beaucoup de questions sur leur mission, avant que la bataille ne commence sous le battement omineux des tambours et le fracas assourdissant d'une paroi entière s'écroulant dans un nuage de poussière et de débris.
Orwen, debout devant sa tente, fut rapidement entouré par les messagers. Ses sourcils étaient froncés, et il semblait préoccupé:
-Ces maudites créatures ont réussi à mener une attaque surprise sur le flanc des hommes du capitaine Dwolin. Nous avons besoin de regrouper les troupes, et vite. Isil, vous voyez les bannières de Dale sur le flanc gauche de la montagne? C'est le roi Gudmund. Dans leur position actuelle, ses archers ne peuvent pas soutenir le régiment de Dwolin, et restent une cible facile pour d'autres gobelins qui peuvent encore jaillir du centre ou du côté de la montagne. Dites à Gudmund d'envoyer une partie de ses hommes pour soutenir le capitaine Dwolin avant que ses nains ne vacillent! Répétez-moi le message. Très bien. Allez-y!
Isil avait un grand morceau découvert de la vallée à traverser. Il n'y avait pas d'ennemis en vue pour l'instant entre elle et les troupes de Dale, mais le terrain était traître...
Alors qu'elle partait déjà, Orwen se tourna vers Thassael:
-Maître Thassael, vous allez devoir trouver Yangrur Epaule-Rouge, Seigneur de Gunduzahar. Il commande les nains des Montagnes Grises. Cherchez-le sous le grand rempart à l'entrée de vallée. Ses bannières sont celles de deux pioches croisées sous une montagne, sur fond gris. Vous reconnaitrez le seigneur par les cicatrices de brûlure qui marquent son visage. Dites à Yangrur de partir immédiatement avec ses hommes vers les troupes de roi Gudmund, qui sont à présent très fragiles en cas d'une attaque gobeline venant d'un autre côté que le premier assaut. Les nains des Montagnes Grises sauront combattre dans le terrain difficile sur le côté de la montagne. Répétez-moi le message puis dépêchez vous!
Alors que Thassael partait, Orwen continuait à donner des ordres à d'autres messagers. Il finit lui même par monter en selle et se diriger, entouré d'un groupe de ses guerriers rohirrims, vers le grand rempart qui donnait sur la vallée. Il devait y rejoindre le roi Thorik qui était à présent sorti de sa tente et avait établi son quartier général en haut de la muraille, qui offrait une vue d'aigle sur la bataille. Une bataille qui pour l'instant ne se déroulait pas comme prévu...
Alors que le Prince Orwen s’incline devant nous en signe de respect, il enchaine directement sur les explications de notre venue.
-Ces maudites créatures ont réussi à mener une attaque surprise sur le flanc des hommes du capitaine Dwolin. Nous avons besoin de regrouper les troupes, et vite. Isil, vous voyez les bannières de Dale sur le flanc gauche de la montagne ? C'est le roi Gudmund. Dans leur position actuelle, ses archers ne peuvent pas soutenir le régiment de Dwolin, et restent une cible facile pour d'autres gobelins qui peuvent encore jaillir du centre ou du côté de la montagne. Dites à Gudmund d'envoyer une partie de ses hommes pour soutenir le capitaine Dwolin avant que ses nains ne vacillent ! Répétez-moi le message. Très bien. Allez-y !
Je fais un signe de tête au prince et à l’elfe avant de tourner les talons à toute vitesse vers ma tente pour prendre l’équipement qui me sera d’une grande aide lors de mon périple, je glisse les flèches données par l’ambassadeur dans mon carquois et équipe mes lames ainsi que des couteaux de lancer, accroche le cor à ma ceinture, enroule le bandeau bleu à mon bras que je sers suffisamment fort pour éviter de le perdre, j’enfile ma cape elfique pour passer le plus inaperçu possible ayant décidé de partir à pied pour pouvoir mieux ressentir le sol et les vibrations sous mes pieds, j’emporte également quelques herbes et de quoi me rassasier en cas de besoin, je ne garde cependant pas l’arc court donner par le prince, j’ai beaucoup plus de précision avec le mien. J’enfonce ma capuche sur la tête et me faufile en direction du flanc gauche de la montagne.
Alors que je cours vers ma destination, un mauvais pressentiment me prend à la gorge et je me stoppe net, une odeur nauséabonde me prend les narines, je m’accroupis en posant mes mains au sol, les vibrations sont proches, des orcs ! Un petit groupe, ils arrivent sur ma droite, je les contourne me servant de ma cape pour passer inaperçu pour pouvoir me retrouver derrière eux et trouver une solution de tous les tuer. Ils sont huit, dont deux non armés, ils ont dû rencontrer des alliés sur la route et laisser leurs armes là-bas, je tire une première flèche qui transperce le cœur du premier orc le plus gros, j’en tire une seconde sans perdre de temps et abat un deuxième, les six autres se retourne avant de foncer vers moi, j’ai le temps d’abattre un autre avec une flèche avant de dégainer mes dagues, je me lance dans une danse mortelle avec mes lames, coupant les articulations des deux premiers et de planter l’une de mes lames dans la gorge de l’un d’entre eux, alors que les deux derniers non armés essaye en toute hâte d’attraper les armes de leurs congénères je les regarde avec un sourire sadique, je lance un couteau de lancer dans l’œil de l’un d’eux avant de lui sauter dessus et de lui planter mes dagues dans le crâne, je prends appui sur lui avec mes pieds faisant un salto tout en évitant l’épée du dernier orc debout, je retombe accroupi et tranche les pieds de l’orc le faisant basculer en avant, je lui plante ma lame dans le cœur et me retourne vers les deux aux articulations couper, les rendant d’un regard noir, incapable de bouger, je décide donc de leur transpercer le cœur avant de reprendre la route.
Je me hâte, car ce combat m’a fait perdre du temps.
Après un moment à courir j’aperçois les bannières de Dale, j’accélère la cadence et je finis par atteindre le lieu-dit, je balaye du regard les personnes et je repère le roi Gudmund, je me faufile jusqu’à lui pour lui expliquer la situation.
J’arrive devant lui et fais un signe de tête en guise de respect avant d’enchaîner directement,
- Roi Gundmund, je suis l’une des messagères du prince Orwen, dis-je en montrant le bandeau sur mon bras. Les Orcs ont réussi à faire une attaque surprise sur le flanc des hommes du capitaine Dwolin, vous n’avez aucune visibilité ici et le prince demande que vous envoyez des hommes pour les soutenir.
Alors que je fixe le Roi en attente d’une réponse, mes esprits se dirige ailleurs.
Je trépigne sur place, voulant rejoindre mon compagnon Bénéthor, ayant peur de ne plus le revoir, mon attitude reste impassible aux yeux de ceux qui ne me connaissent pas, mais je bouillonne intérieurement.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:57, édité 1 fois
Thassael Aelion Voyageur
Nombre de messages : 27 Age : 26 Localisation : Nimes
Sam 21 Mai 2022 - 21:12
En voyant l'ambassadeur s'incliner Thassael était rassuré, L'ambassadeur les remercia pour leurs présences, il semblait vraiment admiratif devant les deux elfes et le combat au quelle ils allaient faire face dans cette terrible et sanglante guerre. Et leur expliqua la raison de leurs convocations.
-"Isil de la Forêt Noire et Thassael de Fondcombe, votre aide nous sera précieuse. Je vous ai fait venir ici, car les talents uniques des Eldar seront un atout précieux dans la bataille à venir. Je suis certain que vous auriez combattu avec férocité et courage en première ligne, mais nous avons beaucoup d'autres guerriers qui seront là pour ça. Ce dont j'ai besoin, c'est surtout votre agilité, votre vitesse et vos yeux. En effet, on m'a confié la mission de coordonner les mouvements des troupes à l'aide des messagers fiables et rapides pouvant relayer les ordres d'un régiment à l'autre. Notre armée est hétéroclite et nombreuse, ce qui peut être à la fois sa force et sa faiblesse. Le terrain ici est difficile, et je sais que les elfes le traverseront avec plus de facilité que les hommes ou les nains, que cela soit à pied ou à cheval. Votre vue supérieure vous permettra également de mieux discerner et rapporter la situation sur le champ de bataille"-.
Cela ne plut pas à Thassael, l'utilité qu'il allait avoir le déçu énormément. Orwen continua avec -"Ne vous méprenez pas. Être messager n'est pas une chose facile, ni moins dangereuse que combattre au front. Vous serez poussés jusqu'à vos limites, jusqu'à l'épuisement, et il est probable que vous allez devoir vous battre. Vous devrez relayer les ordres au front et les coursiers sont une cible désirable pour l'ennemi. Serez-vous des nôtres" ?
Aelion avaient la possibilité de refuser, mais en rejoignant le campement et en repensent à Belae ils savaient qu'ils devraient respecter les décisions de l'état-major de la coalition. L'ambassadeur Orwen avait sûrement raison. C'était sans doute la meilleure manière d'utiliser les talents innés des elfes en campagne et en bataille rangée.
Ne voyant aucune négation de la part de d'Isil et Aelion
Ils reçurent chacun un bandeau bleu à enrouler autour de leur épaule : un symbole relativement discret, mais qui permettait de les identifier en tant que messagers du quartier général. Ils reçurent également chacun un cor rohirrim, dans lequel ils pouvaient souffler pour appeler à l'aide ou attirer l'attention de leurs alliés. Enfin, on leur donna à chacun un arc court avec six flèches étranges, deux de chaque couleur. Les pointes des flèches étaient trouées, et le bois ainsi que les plumes étaient peintes en vert, rouge et jaune. Aelion jeta l'arc court que lui avait donné un des rohiriims estiment que le sien était largement meilleur. Il garda néanmoins le carquois avec ces si précieuses flèches ainsi que le cor.
Fréalàf continua en leurs expliquant leur utilité : -Utilisez ces flèches pour signaler un ordre si jamais vous n'arrivez pas à atteindre le régiment qui doit recevoir le message. Voyez vous, les pointes sont trouées ; les flèches sifflent lorsqu'on les tire, pour attirer l'attention des combattants. Le vert signifie : à l'attaque. Le jaune : battez en retraite. Le rouge : maintenez la position. Je répète Le vert : à l'attaque. Le jaune : battez en retraite. Le rouge : maintenez la position. Mais soyez prudents, maîtres elfes. N'utilisez cette méthode qu'en cas désespéré, si vous n'avez pas la possibilité de relayer les ordres en personne. Ça reste un moyen de communication peu précis, et peut facilement passer inaperçu dans le chaos des combats, ou bien être mal interprété, avec des conséquences parfois désastreuses.
Thassael ainsi que Isil n'eurent pas le temps de se reposer ni même de poser beaucoup de questions sur leur mission, Que le fracas assourdissant d'une énorme explosion, qui précéda l'éboulement une paroi dans la montagne qui leur faisait face. Enfin là contre attaque don les rumeurs raisonner comme un éco dans une vallée commença. Mais Aelion n'allait cette fois pas gouter au frisson du combat.
Après que Orwen donna ses messages et ordre a Isil, il se tourna vers Aelion. -"Maître Thassael, vous allez devoir trouver Yangrur Épaule-Rouge, Seigneur de Gunduzahar. Il commande les nains des Montagnes Grises. Cherchez-le sous le grand rempart à l'entrée de la vallée. Ses bannières sont celles de deux pioches croisées sous une montagne, sur fond gris. Vous reconnaitrez le seigneur par les cicatrices de brûlure qui marquent son visage. Dites à Yangrur de partir immédiatement avec ses hommes vers les troupes de roi Gudmund, qui sont à présent très fragiles en cas d'une attaque gobeline venant d'un autre côté que le premier assaut. Les nains des Montagnes Grises sauront combattre dans le terrain difficile sur le côté de la montagne. Répétez-moi le message puis dépêchez-vous" !
Aelion lui répéta le message avec précision et enfourcha son cheval au triple galop en direction du grand rempart. Lancer au grand galop dans l'allée du campement au milieu de nains soit paniqué ou dans l'incompréhension et l'attente d'ordre de la part des officiers. Aelion connaissez bien ce genre de panique, celle de perdre l'avantage. Son oncle lui aillant enseigner certaines techniques niveau stratégique.
-Celui qui a l'avantage en combat, c'est celui qui dicte le tempo dans une campagne, l'effet de surprise, choisir le lieu d'un affrontement, affronter un adversaire supérieur en nombre et enfin la diplomatie". Exactement le genre de domaine dans le quelle Aelion ne brille pas. Arrivent enfin sous le rempart à l'entrée de la vallée, il distingua assez facilement les bannières grise. Il reconnut immédiatement le seigneur Yangrur tant ses cicatrices était visible. Le seigneur nain n'eu juste le temps de reconnaitre le brassard bleu que porte Aelion que l'elfe lui communiqua les ordres de l'état-major. -"Seigneur Yangrur vous avez ordre de vous porter vous et vos hommes vers le roi de Dale Gundmund afin de couvrir sont avancées en cas d'attaque ennemis par les flancs. Vos hommes étant plus qualifiés pour opérée sur un terrain difficile". L'elfe fixa avec attention le nain en attente d'une réponse favorable.
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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La bataille pour Gundabad avait commencé et pas de la manière dont la coalition avait imaginé que les choses se passait. Le vacarme de l’explosion du Mur Pâle s’était fait entendre à des lieues à la ronde et le sol de la vallée entière s’était mit à vibrer. Le Roi Gudmund était encore en train de passer ses troupes en revue quand le cri des gobelins chargeant les soldats du Capitaine Dwolin postés au pied de la montagne s’est fait entendre. Face à l’urgence de la situation, il réagit au quart de tour:
“Thorvald, Almund, Woltsen! Parcourez le camp, dîtes à tous nos hommes de prendre les armes et de se mettre en formation au plus vite!”
Le Roi de Dale chercha à y voir plus clair en plissant les yeux en direction de Gundabad mais entre la poussière et les gravats et le chaos de l’affrontement il ne discernait quasiment rien. Il n’avait aucun doute que ses troupes seraient prêtes au combat en l’espace de quelques minutes, prêtes à répondre aux ordres. Cependant la question portait sur la nature de ses ordres. La contre-offensive des gobelins était intervenue plus tôt que Thorik l’avait imaginé et tout leur plan de défense qu’ils avaient élaborés tombait désormais à l’eau. Devaient-ils dorénavant s’organiser pour tenir leurs positions dans la vallées ou se ruer au secours du bataillon des nains qui subissait la sortie des gobelins? Gudmund chercha des yeux ses alliés mais ceux-ci étaient postés plus loin dans la vallée et il perderait de précieuses minutes s’il décidait de se rendre auprès de Thorik pour élaborer une nouvelle stratégie.
Bien heureusement, le prince Orwen avait tout prévu.
Une silhouette longiligne entra alors dans son champ de vision, sa longue tunique argentée était teintée du sang noir de leurs ennemis mais la fureur de la guerre n’avait pas altéré la douceur des ses traits. De longs chevaux blancs encadraient un visage certes juvénile mais sur lequel se lisait la sagesse de plusieurs siècles d’existence. Le Roi fronça les sourcils, la coalition était formée de nombreux peuplés hétéroclites mais jamais Thorik n’avait il fait mention de la présence d’elfes dans leurs rangs. Surtout en qualité de “messager”, un rôle quelque peu surprenant. Il écouta cependant ce que cette magnifique elfe avait à lui dire. Il avait déjà croisé la route de ses êtres éternels à plusieurs reprises mais à chaque fois il était pris de ce sentiment de fascination teintée d’admiration et de jalousie quand il voyait un de leurs représentants. Des êtres à la fois si gracieux, sages et puissants mais dont le détachement était parfois agaçant. Parfois, il ne pouvait s’empêcher de penser que si les Valars lui avaient accordés pouvoirs magiques et vie éternelle, il en aurait fait bien meilleur usage. “Bien, répondit-il à la messagère, j’irais avec mes fantassins leur prêter main forte mais mes archers seront bien inutile au coeur de la mêlée. Il nous faut leur trouver une autre utilité, peut-être former une ligne de protection entre la bataille et le gros de nos troupes et faucher tout assaillant potentiel , ou pouvons-nous les poster sur les hauteurs poru qu’ils bénéficient d’une meilleure vue et inonde nos ennemis sous leurs traits meurtriers. Qu’en pensez-vous?”
Il se tourna alors brièvement tandis qu’Isil réfléchissait selon les instructions de Orwen et aboya ses ordres. Les fantassins de Dale menés par le capitaine Woltsen se joindrait à la lutte derrière leur roi mais ils ne pouvaient jeter Thorvald et ses archers au sein d’une mêlée où leur talent serait gâché. Il reporta alors son attention en direction de l’émissaire. “Et dîtes-moi, que fais-donc une elfe comme vous dans une guerre que vos dirigeants ne considèrent pas comme la leur? “
The Young Cop
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*Eh meeerrde * Dwolin eut le droit à environ un vingtième de seconde pour s’apitoyer sur son sort. Il se demanda comment il avait fait pour croire un instant que tout se passerait comme prévu. Sa lassitude passée, il reprit rapidement ses esprits, des regards commençait à pointer en sa direction. Il résuma la situation rapidement dans sa tête. Les Gobelins fonçaient sur leur flanc, les premiers cavaliers wargs seraient là dans moins d’une minute et la suite n’avait pas grand-chose de plus réjouissant. Ils n’avaient pas le temps de se regrouper au campement, la distance qui les séparait était trop grande et cette manœuvre les laisserait entièrement à découvert. Le campement était vulnérable mais il ne pouvait rien y faire. L’explosion avait cependant dû alerter l’armée naine et elle devrait se mettre place mais peut-être trop tardivement. Dans la position actuelle, les archers de Gundmund n’étaient pas d’une grande aide, ils avaient eux aussi besoin de temps pour se réorganiser avant de pouvoir aligner ses maudites peaux-vertes. En résumé, il fallait gagner du temps pour permettre aux nains de préparer leur riposte et éviter que les gobelins ne leur tombent dessus désorganisés.
Les gobelins allaient sûrement tenter d’isoler Dwolin et ses hommes avec une partie de leur armée tandis que l’autre allait filer droit sur le campement. Il ne fallait pas que cela se produise. 10 secondes s’étaient écoulées depuis que le mur avait sauté. Dwolin sorti des pensées, prêt à donner ses ordres. Ses hommes le fixaient quasiment tous désormais. Ce rappel qu’il avait la responsabilité de leurs vies et de bien plus encore au campement lui fit regretter le peu de temps qu’il avait pour réagir, ce n’était certes pas la première fois qu’il devait prendre une décision rapidement dans une situation dangereuse mais jamais autant n’était en jeu. Il prit une grande inspiration, après tout il s’en était plutôt bien sorti jusqu’à présent. Il s’adressa à ses lieutenants :
- Biereü, Nubert préparez les hommes à faire face aux gobelins, nous ne pouvons pas les laisser atteindre le campement aussi rapidement. Il aurait vraiment aimé leur dire autre chose. Nous allons charger leur rang et les obliger à nous repousser aussi longtemps que possible afin de laisser une chance à l’armée de se regrouper et si Aulë le veut de venir nous secourir à temps. Ils n’étaient pas dupes sur la dernière phrase, c’était une diversion suicide. Peut-être arriveraient-ils à se mentir assez longtemps pour garder espoir.
- Mais Capitaine, commença Nubert, nous ne sommes pas assez pour les repousser.
- Non, en effet, nous ne pourrons pas les repousser. En revanche nous gagnerons du temps pour que l’armée puisse se mettre en place. Nous allons les forcer à se concentrer sur nous, à nous encercler pour nous empêcher de les bloquer dans leur route vers le campement. Dès que ce sera le cas nous nous mettrons en formation défensive et nous tiendrons autant que possible en attendant les renforts. Il fit signe à ses lieutenants de se mettre en place. Allez, je vous rejoins dans un instant. Où est le rodeur ?
Ce dernier s’était présenté à Dwolin juste avant l’explosion, le capitaine avait une mission à lui confié, c’était une mission désespérée qui reposait sur une intuition de Dwolin mais dont la réussite était très incertaine si bien qu’il n’en avait pas parlé à ses lieutenants. En voyant la montagne s’effondrer il avait été impressionné par l’explosion chirurgical des gobelins, certes la partie de la montagne qui s’était effondrée avait dû être creusée auparavant ce qui explique pourquoi l’ouverture était si maitrisée. Néanmoins une explosion un peu plus forte aurait pu faire écrouler une autre partie de la montagne droit vers l’ouverture ce qui aurait contrarié la charge des gobelins. De loin c’était compliqué d’en être sûr mais les deux coté de l’ouverture par laquelle les gobelins défilés par centaines devaient être désormais fragilisés et quelques explosions bien placées pourraient créer des éboulis qui viendrait boucher une partie du passage et ralentir les gobelins. Ils n’avaient pas beaucoup de poudre, en tout cas pas assez pour percer les murs des gobelins mais ses ingénieurs en avaient utilisé pour préparer quelques pièges entre leur position et la porte de la forteresse ennemie. Désormais peu utiles, ils pourraient récupérer assez de poudre pour créer un éboulis. Il trouva le rodeur du regard.
- Benethor, voilà la mission que j’ai pour vous désormais. Prenez nos deux ingénieurs qui ont placés les pièges explosifs que nous avons disposés devant la porte de Gundabad, récupérez rapidement suffisamment de poudre explosive et escortez-les du côté droit de l’ouverture dans la montagne. Il s’adressa aux ingénieurs. Je ne suis pas certains mais mon instinct de mineur me dit que le côté droit est assez fragilisé pour qu’une explosion bien placée permette de créer un éboulis assez important pour combler au moins une partie de l’ouverture créée par les gobelins. Indiquez au rodeur où disposez la poudre c’est le seul qui pourra le faire rapidement et discrètement. C’est une mission risquée mais pour nous autre qui allons faire face ici, la situation n’est pas bien meilleure et votre réussite pourrait bien nous sauver la vie. Au moins les gobelins ne devraient pas venir vous embêtez pendant que vous marchez entre les pièges alors qu’ils ont un chemin tout tracé et sans embûche vers le campement. Attendez la charge, que nous ayons capté toute leur attention puis partez, avec un peu de chance ils ne feront pas attention à vous.
Sur ces mots Dwolin rejoint la tête de son détachement où se trouvaient ses lieutenants. Les nains étaient prêts, les Wargs n’étaient plus qu’à quelques mètres. Un jour il arrêterait de se retrouver dans ce genre de situation, ce n’était pas bon pour sa tension. - Nains, on vous a promis des peaux-vertes à broyer, ne cherchez plus elles sont là ! Il brandit sa hache. Pour le haut-roi Thorik, Baruk Khazâd ! Chargez !
Le cri du capitaine fut rejoint par des centaines d’autres "Khazâd", "Khazâd ai-mênu" « Thorik ! » venant du plus profond de leurs cœurs. Les nains chargèrent vers les premières lignes de wargs pourtant lancées à pleine vitesse suivis de près par des hordes de peaux-vertes. Cependant, la surprise de cette charge inattendue et le cri de tous les nains réunit en fit douter certains qui ralentir un peu. Ce fut suffisant pour les nains qui balayèrent les premiers ennemis qui étaient arrivés vers eux dispersés. Comme prévu les gobelins se focalisèrent alors sur eux, cette fois-ci avec toutes leurs forces bien organisées. Comme prévu, les gobelins qui tentèrent de les déborder par la gauche furent vite découragés par le champ de piège que les nains avaient initialement prévue pour la charge frontale. Pourquoi prendre ce risque quand tout le reste du champ de bataille était dégagé et qu’ils étaient en surnombre ? Le rôdeur pourrait donc avancer tranquillement. Comme prévu, l’avancée héroïque des nains fut très vite ralentie et même stoppée. Les unités qu’ils avaient en face n’était pas que de la simple racaille mais bien des unités lourdes bien plus tenaces et dangereuses. Comme prévu, les gobelins, en plus grand nombre commencèrent à encercler les nains. Si pour le moment ces derniers tenaient plutôt bien, Dwolin ne se faisait pas d’illusion quant à leur chance de survie. Lui-même était en première ligne, utilisant toute son expérience de ses nombreuses batailles pour rester en vie et tuer un maximum d’ennemis, encourageant ses troupes au passage. Néanmoins il devait essayer de lever la tête autant que possible pour juger de la situation globale. Les cadavres de nains commençaient à recouvrir le sol. Moins que ceux des gobelins mais ils n’avaient le luxe de pouvoir en perdre autant. Il jeta un œil à ses lieutenants, les deux avaient l’air inquiets. Il ne savait pas combien de temps la charge avait déjà durée. Peut-être cinq minutes, peut-être dix, peut-être quinze. En tout cas, leur position n’était plus tenable, trop de gobelins les encerclaient. Il espérait qu’il avait réussi à faire gagner du temps au reste de l’armée naine pour qu’elle puisse leur venir en renfort. Il fit signe à ses lieutenants d’enclencher le repli et de se mettre en position défensive. De cette manière, ils tiendraient plus longtemps mais ils laissaient l’ennemi aller librement vers le campement. Sous les ordres du capitaine, les nains se resserrèrent épaules contre épaules et reculèrent en un demi-cercle face aux peux-vertes. Comme prévu, les nains tiendraient leur position le temps que les renforts viennent, ou se feraient massacrer en les attendant. Dwolin jeta un œil sur la montagne avec l’espoir que le rôdeur réussisse sa mission. Au lieu de ça il vit un Olog-ai foncer droit sur lui.
*eh meeeeerde*
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 96 Age : 29
Jeu 9 Juin 2022 - 8:58
Une explosion énorme fit trembler toute la vallée et la montagne , un mur s’écroula et des milliers de Gobelins , d’orcs et toutes autres créatures sordides en sorti et ils courraient droit sur l’armée naine qui était en train de se mettre doucement en place sous les ordres du capitaine Dwolin même si c’est derniers avaient été prit de court, la détonation de l’explosion avait sans aucun doute alerté les armées de la coalition mais personne n’était prêt a se battre ou du moins pas totalement.
Bénéthor senti le sol trembler sous ses pieds et vit la cavité de la montagne voler en éclat. Quand il vit les orcs déferler sur le capitaine Dwolin et ces quelques hommes il fut prit de panique , il ne comptait pas mourir ici et laisser c’est saletés décimer les peuples libres. Il pensa à cette Elfe qu’il avait rencontré et a tout les endroits magnifiques qu’il avait pu visiter. À cet instant il aimerait se balader dans les plaines non loin de Fondcombe ou encore dans les rues pavées de la cité blanche… Une voix grave le sorti de son petit rêve éveillé
«Benethor, voilà la mission que j’ai pour vous désormais. Prenez nos deux ingénieurs qui ont placés les pièges explosifs que nous avons disposés devant la porte de Gundabad, récupérez rapidement suffisamment de poudre explosive et escortez-les du côté droit de l’ouverture dans la montagne. Il s’adressa aux ingénieurs. Je ne suis pas certains mais mon instinct de mineur me dit que le côté droit est assez fragilisé pour qu’une explosion bien placée permette de créer un éboulis assez important pour combler au moins une partie de l’ouverture créée par les gobelins. Indiquez au rodeur où disposez la poudre c’est le seul qui pourra le faire rapidement et discrètement. C’est une mission risquée mais pour nous autre qui allons faire face ici, la situation n’est pas bien meilleure et votre réussite pourrait bien nous sauver la vie. Au moins les gobelins ne devraient pas venir vous embêtez pendant que vous marchez entre les pièges alors qu’ils ont un chemin tout tracé et sans embûche vers le campement. Attendez la charge, que nous ayons capté toute leur attention puis partez, avec un peu de chance ils ne feront pas attention à vous. »
Après avoir reçu les ordres du capitaine , le rôdeur regarda se dernier s’éloigner au loin et charger avec ses camarades en sous effectif comme un seul homme. Le courage et la bravoure des nains l’étonnera toujours autant.
La vallée était dégagé , les nains avait pu retenir l’attention des Gobelins le temps que le Dunedain ainsi que les deux ingénieurs nains arrivèrent près d’un stock de poudre laissé aux pieds de la montagne , ce stock était gardé par 4 gobelins très peu armé et distrait par la bataille qui avait lieu en contrebas. Les ingénieurs nains étaient préparés au combat , avec une hache de lancer chacun d’eux toucha à la tempe deux de ces ignobles créatures pendant que le rôdeur se glissa doucement derrière le premier pour lui trancher la gorge avec son couteau , le dernier n’eut pas le temps de réagir et se fit transpercer par la lame du rôdeur . Il prit le sac et un des ingénieurs lui fit un signe de tête pour qu’il les suivent sur le versant droit de la montagne.
Le passage menant à l’endroit indiqué par Dwolin était sinueux et glissant , par moment quelques pierres tombaient de la montagne manquant de peu d’ôter la vie aux deux nains et au rôdeur. En plus de cela malgré l’épaisseur des cavités , ils pouvaient entendre les tambours et les cris de guerres des Gobelins et autres créatures ignobles à l’intérieur de la montagne.
Ils arrivèrent sur les lieux non pas sans effort et sans embûches.
Les deux ingénieurs avaient presque fini leur travail et la mission fut menée à bien mais tout à coup des grognement se firent entendre et un des ingénieurs cria « Des Wargs ! » un des ingénieurs prit sa hache et coura vers les bêtes montés par des orcs mais il se fit mordre à la jambe mortellement. Il y en avait deux , le warg qui avait tué l’ingénieur fit tomber la jambe de ce dernier de sa bouche avant de courir vers le rôdeur et le nain , Bénéthor sorti son arc et décocha une flèche dans l’œil du warg et le nain en profita pour l’achever à grand coup de hache. Le rôdeur regarda le nain et lui dit -Finissez le travail maître nain je vous couvre , il faut aider nos camarades au plus vite pensez à vos amis.
Il n’en fallu pas plus pour que l’ingénieur s’empresse de continuer sa besogne. Bénéthor tua le gobelin qui montait la créature répugnante. D’une flèche , il arriva à abattre la dernière monture mais l’orc qui se releva avait l’air déterminé à en découdre et à mettre un terme à la vie des deux compagnons .
Un combat commença entre le Dunedain et l’orc, celui ci avait deux dagues recourbées et harcelait le rôdeur qui n’arrivait pas à placer de coup pour en finir avec son adversaire. Pendant se temps l’ingénieur fini de préparer l’explosion qui allait permettre de boucher la porte . Il cria au rôdeur « Dépêchez vous Bénéthor ou vous n’aurez pas le temps de vous extirpez des gravas ! » Le rôdeur entendit les paroles du nain mais de loin , son compagnon réussi à s’en aller mais toujours en prise avec l’orc , le Dunedain n’eut pas le temps de s’éloigner que l’explosion retentit dans toute la vallée et un éboulement se fit bloquant une partie du mur ouvert par Les Gobelins. L’orc fut déstabilisé et se fit écraser par de grosses pierre tombé de la montagne quand à Bénéthor il perdit connaissance coincé sous des gravas. Dans un songe , il repensa à l’Arnor , les plaines bordant Rivendell ainsi qu’à Isil , il pensait que tout était fini , qu’il mourrait ici au pied de la montagne , il aurait voulu revoir Isil et tout simplement vivre et revoir ses parents et son peuple, mais au fond de lui il allait mourrir pour la coalition et pour les peuples libres.
“Bien, répondit-il à la messagère, j’irais avec mes fantassins leur prêter main forte mais mes archers seront bien inutile au coeur de la mêlée. Il nous faut leur trouver une autre utilité, peut-être former une ligne de protection entre la bataille et le gros de nos troupes et faucher tout assaillant potentiel , ou pouvons-nous les poster sur les hauteurs poru qu’ils bénéficient d’une meilleure vue et inonde nos ennemis sous leurs traits meurtriers. Qu’en pensez-vous?”
Alors que Gudmund aboie des ordres à ces hommes, je profite des quelques secondes de répit pour réfléchir à une stratégie pour la meilleure position pour eux.
Je ne peux me permettre de prendre cette décision à la légère, mais nous n’avons pas le temps de vérifier chaque endroit possible non plus, les orcs déferlent vers nous à toute vitesse faisant trembler le sol, je jette un coup d’œil vers les archers et j’aperçois énormément de surprise ainsi que de la peur dû à l’effet de surprise dans leurs yeux. Au moment où un plan efficace prend forme dans mon esprit, je fixe le roi et celui-ci me pose une question dans la foulée.
“Et dites-moi, que fais donc une elfe comme vous dans une guerre que vos dirigeants ne considèrent pas comme la leur? “
- Pour répondre à votre question, je ne suis pas comme mes semblables, je ne supporte pas regarder d’autres personnes se faire opprimer et tuer pour de mauvaises raisons. Pour l’emplacement des archers, je vous conseillerais de les séparer en deux groupes, l’un des groupes soutenir le capitaine Dwolin et l’autre ici même pour vous couvrir. Il me semble que c’est le mieux à faire.
Je marque une pause me sentant prise d’un mauvais pressentiment, quelque chose ne tourne pas rond, je regarde autour de moi en voyant tout le monde s’agiter, de la peur, de la haine, de la surprise, mais également beaucoup de détermination, toutes ces émotions des hommes de Gudmund.
Alors que le roi réfléchit à mes paroles, que ces hommes se rassemble prêt à partir pour prêter main forte au capitaine Dwolin, je recentre mes esprits et reprends la parole.
- Je ne pense pas vous être encore utile pour la suite, je vais partir de ce pas rejoindre le capitaine pour prendre de l’avance et voir si je peux l’aider, il en a le plus besoin je pense. À bientôt je l'espère, roi Gudmund.
Je lui fais un signe de tête en guise de respect et tourne les talons en courant le plus vite possible vers le côté de la montagne qui a explosé.
Alors que je cours, j’aperçois des orcs de loin, je dégaine mon arc sans pour autant tirer pour ne pas me faire repérer, je suis seule et ils sont trop nombreux, plus je m’approche et plus j’aperçois les hommes de Dwolin en demi-cercle pour faire fasse aux orcs, j’enfile ma capuche et contourne les orcs pour me retrouver près des hommes du capitaine.
Je vois Dwolin mais je demande à l’arrière garde s'il n’ont pas croisé un rôdeur venant les aider, certain ne me répond pas, mais l’un d’entre eux me répond au moment où une deuxième détonation retentit, je lève les yeux vers le flan droit et j’aperçois le flan droit du mur s’écrouler. Le nain me répond que le rôdeur et parti avec deux dès leur faire exploser cette partie justement.
Je tourne immédiatement les talons et me dirige le plus vite possible vers l’endroit que le nain m’a désigné, malheureusement sur le chemin des orcs y sont, je ne risque pas d’arriver rapidement, je sens une chaleur monter au creux de mon corps que je reconnaîtrai entre mille, de la colère et de la peur mélanger à de la détermination de retrouver ce rôdeur. Je sors mon arc avant de tirer autant de flèches que possible touchant les premières cibles, je saute sur la nuque de l’un d’eux avant de lancer deux couteaux vers l’un des orcs le rendant aveugle, alors qu’un autre s’apprête à me mettre un coup de hache, je m’abaisse et il embroche l’un des leurs, j’esquive deux attaques avant de me faire tailler sur le dos, je perds mon équilibre et m’écrase au sol, les trois derniers orcs commencent à m’encercler quand prise d’une rage je fais un croche-pied à l’un, bondi sur le torse d’un autre pour lui enfoncer ma dague dans son cœur et de l’autre main lancer ma deuxième dague dans la gorge du dernier debout, alors que le premier commence à se relever je lui saute sur le dos pour lui fendre le crâne.
Épuisée et blessée, je reprends la route en espérant que Bénéthor sois en meilleure forme que moi…
Une fois arrivé à destination, je ne vois que des débris, j’aperçois un nain lui demandant où se trouve le rôdeur, celui-ci me répondit en bredouillant que Bénéthor n’a pas eu le temps de sortir avant l’éboulement puis il partit sans rien dire de plus me laissant sur place les bras baillants.
Mon esprit s’embrouille, mes idées ne sont plus claires.
- [ Non, il ne peut pas être mort comme ça… Lui qui est si prudent ! Lui qui m’a sauvé plus d’une fois dans cette guerre ! Ce n'est pas possible ! Je dois le retrouver ! Je me le suis promis et je lui ai promis aussi ! ]
Alors que je lâche un cri de rage, je fonce vers les débris que je commence à bouger et à me faufiler par les petits trous, je suis bien contente d’être petite et fine. Je ne vois que de la poussière et entends les tambours de guerre. Je continue à avancer jusqu’à entendre un léger râle et voir une main dépassée des pierres. Je déplace les derniers débris avant de voir le visage de Bénéthor inconscient, mais bel et bien en vie, j’arrive tant bien que mal à le sortir de là et je l’emmène un peu plus en sécurité avant de commencer à le soigner du mieux que je peux. Une fois ces blessures nettoyées et d’avoir appliqué des herbes qui accélèrent la guérison, j’essaye de lui faire boire une infusion pour guérir les blessures internes.
Je m’assis à côté de lui, posant une main au sol pour ressentir les vibrations si quelqu’un où quelque chose s’approche et une autre sur lui pour qu’il sente ma présence au réveil et ne pas paniquer.
J’espère qu’il se réveillera rapidement…
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:58, édité 1 fois
Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3429 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
Le seigneur Yangrur regarda Thassael dans les yeux pendant un long moment avant de répondre en westron avec un lourd accent montagnard :
-Ordre ? Ordre ?! Depuis quand les nains des Montagnes Grises obéissent les ordres du Petit Prince rohirrim, transmis par un elfe qui plus est ?!
Avant que l’elfe ne puisse réagir, un sourire déforma le visage brûlé du nain, qui donna une tape quelque peu douloureuse dans son dos et rajouta : -Détendez-vous, maître elfe. Un peu de l’humour n’a jamais fait de mal à personne ! Tous ceux qui ont répondu à l’appel de Thorik et sont venus prêter main forte à la Reconquête sont nos frères d’armes, peu importe leurs origines. Brökk ! Fais sonner le cor ! Nous partons !
Son second acquiesça et le bruit du cor retentit aussitôt. Les Khâzad des Montagnes Grises sortirent de leurs tentes et se rassemblèrent autour de leur seigneur. C’était un groupe hétéroclite, pas une armée régulière. Ils n’avaient pas d’uniformes ni d’équipement semblable, mais cela ne les rendait pas moins terrifiants. Ces nains avaient passé leurs vies dans les colonies inhospitalières loin de la sécurité d’Erebor ou de Khâzad Dum, habitués au travail physique intense et aux dangers du quotidien. Ils étaient deux centaines à partir au front sous leurs étendards gris. Yangrur se tourna vers Thassael et lui dit :
-Si vous n’avez pas d’autres ordres, vous pouvez nous accompagner. Chaque lame et chaque coeur vaillant seront précieux, et nous aurons sans doute besoin de transmettre des messages au reste des troupes plus tard dans la bataille.
* * *
Une deuxième explosion retentit dans la vallée. Cette fois-ci, c’était les nains qui utilisaient la mystérieuse poudre noire à leur avantage. Servant principalement pour les feux d’artifice à l’époque de la Guerre de l’Anneau, elle était devenue un outil puissant pour les mineurs nains et gobelins au cours des siècles. Cette bataille serait peut-être décrite dans les chroniques comme la première fois où la poudre était utilisée à des buts stratégiques par les deux côtés.
Le stratagème employé par le capitaine Dwolin, peut-être au prix de la vie du malheureux rôdeur d’Arnor, avait fonctionné. Lorsque la poussière retomba, les combattants nains purent voir qu’à peu près la moitié de l’ouverture créée par les gobelins étaient à présent recouverte par un éboulis. Les corps des nombreux guerriers de Gundabad gisaient sous les pierres, tandis que les survivants s’affairaient pour libérer à nouveau le passage, telle une colonie de fourmis.
L’influx des nouveaux guerriers gobelins s’arrêta pratiquement, et le terrifiant Zock-Dah dut faire avec les forces qui étaient déjà sorties dehors. Une maigre consolation pour le régiment de Dwolin, car ils faisaient toujours face à une force bien supérieure. Alors que le capitaine Dwolin s’apprêtait à faire face à l’Olog Hai qui lui chargeait dessus, un sifflement sinistre se fit entendre, et une vollée de flèches noires s’abattit sur les lignes de Gundabad. Plusieurs percèrent la peau épaisse du troll, qui ralentit sous le choc et la douleur en laissant l’opportunité au capitaine de contre-attaquer.
Les flèches noires étaient tirées par les Archers de Bard, formation d’élite de Dale. Leurs arcs longs avaient une portée bien supérieure à ceux des elfes de Vertbois le Grand.
-Gudmund ! Gudmund !
Les renforts de Dale arrivaient. Le roi avait suivi le conseil d’Isil et avait séparé les archers en deux ; la moitié avait avancé derrière les fantassins et annonca leur arrivée en tirant la vollée des flèches qui sauva la vie de Dwolin.
Garmuz n’avait pas besoin d’ordres pour comprendre qu’il fallait empêcher les deux groupes de la Coalition de se rejoindre. Il y avait encore du temps pour intercepter les fantassins de Dale. Mais lorsqu’il mena son escouade d’élite vers les Dalites, il se retrouva face aux Nobles. Ces représentants des grandes familles de la cité étaient des chevaliers entrainés au combat depuis l’enfance, habitués à combattre à pied en armure lourde. Fatigués par la course intense vers les positions de Dwolin, ils représentaient néanmoins un danger formidable. Deux d’entre eux fonçaient tout droit sur l’Uruk-Hai, un d’eux faisant tourner un fléau d’armes au-dessus de sa tête, l’autre tendant son épée bâtarde devant lui comme pour embrocher l’orque.
Yargul et ses cavaliers wargs étaient les seuls actuellement à pouvoir atteindre les archers de Dale qui infligeaient des pertes douloureuses aux troupes de Zock-Dah. Mais pour cela il leur faudrait manœuvrer autour des fantassins de Gudmund et remonter la colline sur laquelle les tireurs avaient pris position, sans doute sous le feu ennemi...
La grande montagne était trouée de tunnels comme un fromage hobbit et comme prévu, ses défenseurs ne comptaient pas se limiter à une seule direction de contre-attaque. En partant aider Dwolin, le roi Gudmund avait laissé leur flanc très fragilisé, avec seulement la moitié de ses archers pour le défendre. Cela ne serait pas suffisant.
Cette fois-ci, les gobelins n’étaient pas les premiers à sortir des tunnels cachés. Draek, qui était resté aux côtés de Thorvald, le neveu de Gudmund pour défendre le flanc entendit tout d’abord comme une vibration, accompagnée de sifflements aigus, et d’un murmure comme le grondement du tonnerre au loin.
Puis ils apparurent. Un nuage énorme de chauve-souris géantes sortit des tunnels se dirigeant tout droit vers les archers. Sous le nuage, ils purent apercevoir des fantassins gobelins aux visages masqués qui avancaient avec confiance, protégés des flèches ennemies par les créatures ailées.
La peur s’empara des coeurs des Dalites face à cet ennemi sorti tout droit de leurs cauchemars, mais alors que le nuage s’approchait d’eux, un autre son se fit entendre :
Pioche ! *Crac* Roche ! *Crac* Nous sommes les briseurs d’os ! Gundabad ! *Crac* Reconquise ! *Crac* Par les nains des Montagnes Grises ! Fuyez ! *Crac* Lamentez ! *Crac* L’Epaule-Rouge est arrivé !
C’était les nains des Montagnes Grises ! Ils remontaient la colline, venant en renfort aux Dalites isolés, et chantaient leur chant terrible, accentuant les vers en frappant rythmiquement leurs armures avec leurs poings gantelés.
-Tirez !
Thorvald se réveilla de sa stupeur et donna l’ordre. Une volée des flèches s’abbatit sur les chauve-souris en approche, alors que les nains prenaient position pour protéger les archers, devancés par Thassael qui n’eut aucun mal à escalader la colline.
Draek put apercevoir que certains des gobelins masqués portaient comme des flûtes étranges à la place des armes, mais aucun son ne semblait en sortir lorsqu’ils soufflaient dedans. Il n’eut qu’un court instant pour y réfléchir, car soudainement le ciel devint noir et ils furent enveloppés par le nuage des créatures volantes sanguinaires. Le chaos s’ensuivit.
***
La bataille faisait rage sur les deux fronts. Seuls deux silhouettes dissimulées parmi les roches se trouvaient pour l’instant à l’abri des regards ennemis. Une elfe et un humain. Mais combien de temps est-ce que cela durerait ?
Membre des Orange Brothers aka The Good Cop
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 96 Age : 29
Dim 12 Juin 2022 - 23:33
La pénombre entourait Bénéthor, il faisait si froid et si sombre. Mais ces pensées étaient bien claires, il pensait à son enfance, ces parents. Son père voulait faire de lui un fier soldat de la Cité blanche mais le rôdeur avait choisi une autre vie. Vivre comme les ancêtres de sa mère l’avait fait. Vagabonder en Terre du Milieu à la recherche de personnes à secourir ou d’ennemis à tuer. Tout devenait plus clair pour l’homme, il ne devait pas avoir honte de ses origines et d’avoir renié sa famille mais il devait être fier de se qu’il avait accompli. Son rôle n’était peut-être pas terminé dans cette guerre ou même ici.
Au loin il entendait un bruit, quelque chose battre. Au début il pensait que c’était les battements de son cœur sur le point de s’arrêter au pied du mont Gundabad mais le bruit s’intensifiait et s’approchait de plus en plus. Le rôdeur reprenait doucement ses esprits et c’était les tambours de guerres de l’ennemi qui battait dans la montagne.
Il tenta de s’extirper des gravats mais il y avait bien trop de pierres et il n’avait pas la force de les pousser. Soudain , il vit une lumière et les pierres étaient en train de se retirer petit à petit mais le Dunedain était très faible et il retomba à nouveau inconscient avant même de voir qui était là à gratter les pierres pour le tirer de là. Peut-être un orc qui l’avait vu poser les explosifs avec les ingénieurs ou bien ce dernier qui était venu l’aider, il n’en savait rien et se laissa emporter dans ce qui semblait pour lui être un état de sommeil mais il était juste au bout de ces forces, blessé physiquement et épuisé mentalement.
Après plusieurs minutes il ouvrit les yeux et il vit Isil . Au début il pensait que c’était un rêve mais l’air suffoquant , la poussière et le froid dû champs de bataille l’amena vite à la réalité.
Il se laissa soigner par Isil sans broncher et sans dire un mot , prit la tisane ainsi que les herbes que cette dernière lui donna.
L’elfe était blessée et il s’en rendit compte
-Isil que s’est-il passé ? Tu vas bien ?
Elle n’eut pas le temps de répondre qu’un sifflement se fit entendre dans tout la montagne et la vallée et une nuée de chauve-souris géante sorties de nulle part se dirigeaient droit vers les armées de la coalition.
Les deux compagnons se cachèrent le long de la montagne le temps que ces créatures passent puis le rôdeur se releva non pas sans douleurs. Il regarda Isil et lui dit
-Je pense que nous devons retourner sur les champs de bataille , c’est là qu’est notre place mais avant tout soigne toi. Je pense qu’il serait plus judicieux de passer par le flanc droit de la vallée, aux dernières nouvelles l’armée de Dale y était nous pourrions peut-être prêter main forte aux hommes du Roi Gundmund. Qu’est ce que vous en pensez ? Il laissa l’elfe reprendre ses esprits et son souffle car elle avait l’air toute chamboulée . Il posa la main sur son épaule et attendit sa réponse.
Gurdann Tueur-des-Loups Sergent de la Garde de Fer
Nombre de messages : 101 Age : 18 Localisation : dans les entrailles de l'enfer Rôle : sergent de la garde de fer
~ GRIMOIRE ~ -: nain des monts de fer -: 152 ans -:
Tout d’un coup, au milieu du vacarme du camp en ébullition, résonna un grand bruit, mélange d’un bruit d’explosion que Draek avait déjà entendu grâce aux machines naines et de celui d’un éboulement, un très gros éboulement. Et en levant les yeux dans une trouée entre les tentes le Dalite vit. Il vit le mur de la montagne voler en poussière comme la vitre d’une maison en plein incendie, il vit le sombre mont vomir une horde d’ennemis, et les tambours de guerres et les cris des wargs commencèrent à se faire entendre dans la vallée. Mais l’horizon de tente bloqua vite sa vue des événements…
Plus qu’a attendre les ordres, espérons que les chefs se grouillent et réagissent vite face à cette merde qui nous tombe dessus, aussi imprévue qu’un cracheur de feu…
Quelques minutes plus tard, sûrement le temps que les messagers arrivent et que les rois se coordonnent, Almund, un des commandants Dalite, arriva au point de ralliement, déjà accompagné d’une compagnie de hallebardiers.
- « Ces foutus peaux-verte on fait exploser leur propre montagne et mènent une attaque surprise sur les hommes du capitaine Dwolin » Commença l’officier tout en montant sur l’estrade pour se faire voir de tous. « Tout nos fantassins sont chargé d’aller prêter mains forte aux nains, la moitié des archers va elle se rendre sur les hauteurs proches du camp pour arroser les gobelins depuis le haut, et une autre partie iras directement vers la mêlée pour soutenir nos fantassins. »
Environ la moitié des archers présents et tout les fantassins partirent pour le combat, tandis que Draek et ses camarades éclaireurs étaient choisi pour rester au niveau du camp
ce fut Thorlvald qui prit le commandement de la colonne d’archers chargée de tenir la cadence de tir depuis le camp.
Le silence ne fut brisé par une deuxième explosion, tout aussi forte que la précédente. Draek ne comprit pas totalement ce qu’il en était, mais une chose était sur, la parois s’était re-écroulé sur le flot de gobelins. Plusieurs centaines d’entre deux mourant écrasé sous les rocher de plusieurs tonnes, et plusieurs millier d’autres furent bloqué dans Gundabad.
Throvald profita de cet événement inattendu pour déclencher le plan de bataille Dalite.
- « Hommes et femmes de Dale, écoutez moi...voici encore une fois venu le jour de prêter main forte aux peuples libres de l’est de la terre du milieu..A mon commandement, encochez flèches ! Bandez arcs !...Tirez !!!
Draek vit sa flèche partir dans le fleuve de peaux vertes en même temps que les soldats de Dale chargeaient, la-bas, dans les lignes orques. La double volée de flèches était l’une des plus belle que Draek ait vu de sa vie. Les sombres créatures furent transpercées de toutes part par les traits noirs des hommes. Les armures de fer rouillé et de cuir moisi furent tachées de sang vicié et l’air s’emplit des cris des orques agonisants. Quelque Olog-Ai tombèrent même sous les tirs de la coalition.
Le parfumeur rejeta un coup d’œil à ses camarades au combat et eut le temps de les voir foncer vers ennemis, nobles en avant garde, fanions rouges montés sur leurs grande lances, et fléau d’arme en avant ! Mais une troupe de wargs se détacha au dernier moment pour tenter de les intercepter...fous que ces gobelins, ils allaient, pour le plus grand plaisir de Draek, se faire massacrer par la cavalerie humaine.
Throvald brandit sa lance une nouvelle fois pour donner l’ordre d’une deuxième volée. Draek commençait à sentir naître cette euphorie qui vient d’une troupe bien rodée, où les ordres sont suivis par tous et où tout le monde reste loyal et fidèle à tout le monde. Comme une machine bien huilée, les archers se remirent en position.
- « Soldats, encochez, bandez...tirez !!! Reprenez flèches...foutre-dieu... » Et le visage de Thorvald se décomposa à la vue de l’horizon...
Alors que les archers entamaient leur troisième volée, le parfumeur sentit une vibration le parcourir, comme juste avant que l’éclair ne tombe. Et elles apparurent, les grande chauve-souris, une foutu nuage de chauve-souris géante de Gundabad sortit des tunnels. Et comme un mal ne vient jamais seul, des fantassins Gobelin lourdement armés marchaient à l’ombre des flèches, certains portant d’étranges instruments en os…
Les archers, qui commençaient à paniquer devant cette nouvelle menace, entendirent avec euphorie le chant des nains des montagnes grises qui montaient à leur secours. Le camp ne serait plus défendu, mais au moins plusieurs centaines d’hommes seraient sauvés. Quelques minutes après, le chaos se déchaîna. Thorvald fit tirer une deuxième volé de flèches en direction des chauve-souris, celle ci et les gobelins arrivèrent au contacte des nains d’Epaule-rouge. Une bataille ou se mêlait ailes, griffes, lances, flûte d’os et haches d’acier s’en suivit, et le sol de la vallée connut une fois de plus le goût du sang. Pendant ce temps les nobles secondé par l’infanterie de Dale affrontaient les wargs, ou avaient finis de les tuer, Draek n’en savait rien. L’autre moitié des archers devait continuer à pilonner les gobelins qui s’en prenaient à l’escouade de Dwolin. Quand à Dwolin et ses nains en eux même, le Dalite priait pour qu’ils ai tenu, ils étaient le verrou de la bataille, le mur qui ne devait tomber…
Mais Draek devait aussi réfléchir à sa survie, tout en évitant les griffes d’une bête isolée il réfléchit à une solution qui pourrait changer le cours de la bataille…Qui sait ? Peut être un pauvre parfumeur de Dale pourrait-il changer le cours de l’affrontement…
les flûtes en os...à quoi elles leur servent...Les chauve souris ne communique pas pas son-...si...par des sons très aigus avait dis le vieux Malgur à l’université, un mode de fonctionnement bien singulier d’ailleurs...si elle communiquent par le son, alors pourquoi ne pourrait t’on pas les neutraliser par la...il y aurait peut être ca… ?
Et Draek prit une flèche dans son carquois de cuir, une flèche que beaucoup de Dalites avait en quelques exemplaires. Dans sa pointe était creusé un petit trou, quand on les tirait elle émettaient un sifflement très aigus. Les hommes s’en servait surtout pour impressionner la gente féminine, ou, pour les éclaireurs, demander de l’aide en cas de problèmes. Peut être leur bruit pourrait t’il heurter la sensibilité sonore de ces créatures de l’enfer… Draek évita un autre coup de serres et encocha une des ces fameuses flèches, il n’en avait que trois...Il banda son arc d’if, le pointa vers une trouvé entre les chauves-souris, et lâcha la corde...un long sifflement strident se fit entendre au milieu de la bataille..
Thassael Aelion Voyageur
Nombre de messages : 27 Age : 26 Localisation : Nimes
Lun 13 Juin 2022 - 21:50
-Ordre ? Ordre ?! Depuis quand les nains des Montagnes Grises obéissent les ordres du Petit Prince rohirrim, transmis par un elfe qui plus est ?!
Thassael ne semblait pas surpris face à cette affirmation, que pouvait-il attendre d'un nain. Alors qu'il était à deux doigts de partir, le nain répliqua avec, c'est quelque mots. Et surtout cette tape dans le dos que Thassael a bien senti passer. Thassael a beau être très athlétique pour un elfe, il dût retenir sa respiration pour éviter de pousser un gémissement de douleur tant le nain avait tapé fort.
-Détendez-vous, maître elfe. Un peu de l’humour n’a jamais fait de mal à personne ! Tous ceux qui ont répondu à l’appel de Thorik et sont venus prêter main forte à la Reconquête sont nos frères d’armes, peu importe leurs origines. Brökk ! Fais sonner le cor ! Nous partons !
(Thorik...... ? Thorik...... ? Qui est ce Thorik, ) Thassael ne le savait pas, peut être Belae le connaissait ou même son oncle, mais c'est vrai que depuis quelques centaines d'années Thassael ne s'intéresser plus trop à la politique, certain elfe préférant l'isolation à l'échange. Mais de là à devenir frères d'arme, le nain abusait un peu quand même. Les gazads des montagnes grises ne mirent que peut de temps pour se mettre en formation de marche. Yangrur demanda aussi à Thassael de les accompagner afin de prêtait main forte et de continué à communiquer des ordres entre chaques divisions, ce que l'elfe accepta.
Alors en marche vers la secondes divisions d'archers de Dale une énorme explosion se fit à nouveau entendre. Provoquent la partielle fermeture de la première brèche et laissant plusieur orcs, gobelins et trolls sur le carreau. C'était surement un coup des nains grâce à cela moins de soldats ennemis peuvent déferler sur le champ de bataille, mais à quel prix.
Aprés cette explosion et galvaniser par le combat qui n'allait pas tarder à arriver, Thassael a cheval devança les gazads à pied. Chevauchant à vive allure, ouvrant la voie aux soldats juste derrière lui, les quelques wargs ne comprirent pas que le danger ne venait pas de devant, mais de derrière eux. Une fois arrivait sur la colline sur laquelle les archers de Dales étaient placées sèment la mort dans les rangs ennemis par des volées de flèches assez impressionnants. Mais ce sentiment allait être de courte durée, car au loin une masse noire volent dans le ciel nous rappela que nous ne sommes pas à l'abri de la mort. Des chauve sourit géant, et au sol une division lourdement armée de gundabad. Au même moment les nains enfin arriver sur la colline avec au passage un chant assez intimident pour les orcs. Les nains rentraire en collision avec les orcs et les chauves sourit comme un seul homme brisent la ligne pour faire place à un combat de mêlée des plus bestial. Thassael aillant ranger son arc pour sortir son épée longue chargent avec Yangrur.
Tryon de Roncefort Baron des Montagnes Blanches
Nombre de messages : 77 Localisation : Ringlo Vale - Baronnie de Roncefort
Lun 20 Juin 2022 - 14:58
Le Mur Pâle.
Ainsi j'attendais devant le Mur Pâle, laissant filer cette vermine de Zock-Dah.
Je ne souhaitais pas une défaite de Gundabad, ce n'était pas quelque chose que je pouvais envisager, nous allions écraser les nains et leurs alliés, manger leurs cervelles, un festin de choix pour l'élite de Gundabad.
Mais je souhaitais toutefois que cette raclure subisse de fortes pertes qui montreraient son inéligibilité à exercer la fonction de Général, ce qui me placerait dans les meilleurs faveurs vis à vis de Baltog.
Je regardais la troupe de fantassins lourds, dont de nombreux fiers uruk faisaient partie, derrière moi.
Je portais mon armure noire aux nombreuses têtes de mort grossièrement forgées, et aux piquants qui me permettaient des bousculades ou même des étreintes ensanglantées, et je me réjouissais de la bataille à venir. Je serrai mon cimeterre avec impatience, aiguisé de multiples accrocs tels qu'il me permettait autant de couper, d'écraser et d'arracher les chairs. C'était mon plaisir sadique de bientôt pouvoir me recouvrir du sang nain et humain, et pourquoi pas elfe s'il y en avait.
Je les haïssais tous et allais jouir de leur trépas.
Je me retournais vers mes guerriers uruk.
Uruks, j'espère que vous avez soif de sang, mes maudits.
Je les regardais avec colère.
Vous êtes l'élite de la Montagne Noire. Vous devez être ceux qui ramenez le plus de cervelles au festin ce soir. Vous n'avez pas le choix sinon je ramènerai la votre.
Dites vous que vous pourriez les dévorer, ces animaux qui errent en nos terres. Ils le méritent ils sont venus pour être dévorés. Vous êtes à l’aube d’une orgie que nous célébrerons bientôt. Ils sont venus pour que vous les goûtiez, pour jouir de leur chair. Car nous sommes ceux qui goûtent, qui hument, nous sommes leurs prédateurs et nous aimons les manger. Sentir leur chair crisser sous nos crocs.
Mon regard était sombre,, et peu pouvaient le soutenir, d'ailleurs ce regard, même les plus aguerris l'évitaient car ils auraient servi de premier crane pour nos agapes nocturnes et perverses après la bataille.
Sans plus de cérémonie, je regardais le Mur Pâle, et soudain il s'effondra.
J'hurlais de rage et lançais les rangs de guerriers à ma suite en cherchant du regard les premières unités naines à ma portée pour les pénétrer avec violence telle une lance cruelle déchirant le flanc d'une jouvencelle effrayée.
Pendant que Bénéthor buvais la tisane par petite gorgée, je le regardai avec un sentiment de soulagement qu’il soit toujours en vie, mais énormément de tristesse de le voir dans un état pareil, j’en oublie presque la douleur infernale de la mienne, ces blessures n’étaient pas minimes, mais heureusement il n’était pas dans un état critique.
Alors que je bouge lentement mon corps en grimaçant, le Dunedain remarqua l’entaille que j’ai sur le dos, avec un regard inquiet et surpris il me demanda,
- Isil que s’est-il passé ? Tu vas bien ?
J’allais lui répondre quand un sifflement strident suivi d’une nuée de chauve-souris géante passa non loin de nous. Nous nous plaquons contre l’une des parois de la montagne un peu trop brusquement, nous faisant gémir de douleur.
Une fois le danger écarté, je lui répondis,
- Des orcs, lorsque je venais par ici il y avait un groupe, sûrement pour sécuriser la zone, tu as eu de la chance que j’arrive à les vaincre, mais pas sans y perdre des plumes.
Il garda le silence, certainement dû à son égo, mais son regard se voulait bienveillant, un merci à sa façon, je suppose. Il reprit la parole,
- Je pense que nous devons retourner sur les champs de bataille, c’est là qu’est notre place, mais avant tout soigne-toi. Je pense qu’il serait plus judicieux de passer par le flanc droit de la vallée, aux dernières nouvelles l’armée de Dale y était, nous pourrions peut-être prêter main forte aux hommes du Roi Gundmund. Qu'en pensez-vous ? Il laissa l’elfe reprendre ses esprits et son souffle, car elle avait l’air toute chamboulée. Il posa la main sur son épaule et attendit sa réponse.
Il posa sa main sur mon épaule ce qui me provoqua un frisson sur tout le corps, que m’arrive-t-il ?
Je réfléchis rapidement avant de parler à mon tour,
- Je vais avoir besoin de ton aide pour soigner cette saloperie, voici des herbes mélangées qui devraient faire disparaître la douleur dans les prochaines minutes et commencer à aider mon corps à cicatriser.
Lui tournant le dos, je retire une partie de mon armure pour laisser voir ma blessure. Pendant ce temps, je réfléchissais au meilleur plan pour nous garder en vie, mais également continuer cette guerre sans être une gêne, cela me permettait de moins penser à la douleur quand Bénéthor m’appliqua la texture dans mon dos.
Une fois qu’il a eu fini, je le fixe avec détermination et une idée précise en tête.
- La meilleure stratégie pour nous n’ai pas de nous jeter dans la gueule du loup au front, si le roi Gudmund a suivi mes instructions ces archers ne doivent pas être bien loin d’ici, nous devrions les rejoindre à fin de pouvoir les soutenir, qu’en penses-tu ?
Je le fixe avec un regard confiant et affiche un sourire rassurant en attendant sa réponse.
Dernière édition par Isil le Mar 7 Mar 2023 - 13:59, édité 1 fois
Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 96 Age : 29
Jeu 30 Juin 2022 - 1:01
Les bruits de la bataille, la poussière émanant de l’éboulement et l’odeur pestilentielle d’orc était toujours bien présente et continuait d’accompagner Isil et Bénéthor. Le Dunedain aida l’Elfe tant bien que mal à soigner ses blessures. Il avait apprit quelques techniques de guérison mais cela s’arrêtait à quelques herbes que l’on peut trouver dans les forêts bordant Fondcombe ou Bree.
Après cela, Isil dit à Bénéthor
*La meilleure stratégie pour nous n’ai pas de nous jeter dans la gueule du loup au front, si le roi Gudmund a suivi mes instructions ces archers ne doivent pas être bien loin d’ici, nous devrions les rejoindre à fin de pouvoir les soutenir, qu’en penses-tu ?
Le rôdeur prit quelques instants pour réfléchir et répondit
-Je pense qu’aller aider les hommes de Dale soit la meilleure solution en effet , nous pourrions passer par les chemins escarpés dans la montagne pour éviter le champ de bataille mais cela risque de nous exposer à des patrouilles d’orc ou de wargs montés maintenant le jeu en vaut la chandelle mettons nous en route.
Les deux compagnons prirent un petit chemin bordant le champ de bataille à une dizaine de mètres de hauteur. Ils voyaient au loin toute la vallée, le mur pâle ainsi que la bataille qui faisait rage un peu plus bas. Ils virent les flèches des archers du Roi Gundmund s’abattre sur les orcs et autres créatures puantes plus bas . Le capitaine Dwolin tenait le coup, il était temps que toutes les troupes de la coalition se mettent en marche et se rallie pour repousser les hordes sauvages.
Après plusieurs minutes de marche, l’Elfe et le Dunedain quittèrent le chemin pour passer par la montagne. Les rochers ne semblait pas affecter Isil qui se déplaçait avec aisance. Bénéthor lui, avait un peu plus de mal mais parvenait à suivre la cadence. Le rôdeur remarqua le brassard ainsi que les flèches de couleurs dans le carquois d’Isil. Il avait reconnu les flèches du Rohan ainsi que le brassard de messager.
Une idée lui passa par la tête, pourquoi ne pas attirer l’attention des Dalites avec le bruit d’une flèche pour que ces derniers leur ouvre la route et qu’ils puissent avancer en toute sécurité car malgré leurs aptitudes au combat, ils étaient tout deux blessés.
Bénéthor n’eut pas le temps d’exposer son idée à Isil que des grognements se firent t’entendre et ceux si étaient très proches.
A moins de 15 mètres d’eux se tenaient pas plus de 5 orcs dont 2 cavaliers à dos de wargs.
Un frisson de peur parcouru l’échine du Dunedain mais son cœur lui donna le courage de prévenir Isil avec une légère tape sur l’épaule. Les deux compagnons s’accroupirent derrière des rochers, Bénéthor banda son arc et d’une flèche il toucha sa cible. Un orc en plein dans l’œil.
Les acolytes de ce dernier remarquèrent immédiatement la position de nos deux compagnons, Isil banda a son tour son arc pendant que le rôdeur dégaina son épée. Il lança un regard ainsi qu’un sourire a l’Elfe avant de bondir par dessus les rochers pour s’occuper de ces vermines.