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 Zoom sur le Gondor

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Forlong
Tribun Militaire d'Arnor
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Forlong

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Zoom sur le Gondor EmptyDim 17 Mai 2020 - 13:38
L'idée de rédiger un Zoom sur le Royaume central du forum n'est pas récente, un début ayant été posté dans le n*9 du White City Herald en 2015. Le background de cette région étant monumental, à la fois dans les écrits de Tolkien et au bout de 15 ans de jeu sur le forum, nous avons décidé de le diviser en plusieurs parties. Vous trouverez ci-dessous la première partie du Zoom qui parle de l'intégralité du Royaume: son gouvernement, économie, culture et armée. D'autres parties seront postées à la suite, parlant des différentes régions du Gondor. Avant de commencer la lecture, nous vous invitons également à vous familiariser avec le Zoom sur le Royaume Réunifié. Nous espérons que ce sujet vous donnera envie de parcourir les rues de la Cité Blanche et les vastes terres du royaume du Gondor.

ZOOM SUR LE GONDOR





Gouvernement du Gondor  

Le Gondor est un royaume faisant partie, avec l'Arnor, du Royaume Réunifié. Il appartient également aux Peuples Libres, et on considère généralement qu'il en est l'entité la plus puissante. Il s'étend de l'Emyn Muil, au Nord, jusqu'au Delta de l'Anduin au Sud, et ses frontières se prolongent du Mordor au fleuve Lefnui, aux confins des Montagnes Blanches. La rivière Mering et le Delta de l'Onodlo forment la frontière avec le royaume du Rohan.

Le Gondor est dirigé par le Haut-Roy Mephisto, qui cumule le titre de souverain du Royaume Réunifié, et de Roi du Gondor, où son autorité est absolue. En théorie, il a légalement la primauté sur le Roi d'Arnor, mais en pratique les deux régions sont administrées indépendamment. Vainqueur de nombreuses batailles, le souverain du plus puissant royaume des Hommes est considéré par l'immense majorité de son peuple comme un héros. Détenteur de la légendaire Anduril, il s'est illustré personnellement sur le champ de bataille à de nombreuses reprises, et a su gagner le respect de tout un chacun. La mort de son premier fils a constitué pour lui un véritable choc, et il se tient désormais en retrait de la vie politique. Bien que son deuxième fils, le Prince Chaytann ait survécu au complot de la Couronne de Fer et se trouve à présent en sécurité, l'échec militaire de la Campagne d'Assabia, tentative désespérée de secourir l'enfant n'a fait qu'empirer les choses.

Zoom sur le Gondor Mephis11


Insoumis pendant plus de 3000 ans, le Gondor est un royaume dont le gouvernment est influencé par ses familles anciennes ainsi ses lois et coutumes ancestrales. Basé sur un système plus féodal que celui de l'Arnor, le Gondor ne dispose pas d'un appareil administratif particulièrement structuré. Les seigneurs des différents régions du Gondor bénéficient d'un niveau d'autonomie assez élevé à condition de démontrer leur loyauté infaillible à la Couronne quand le Royaume se trouve en danger. Quant à l'administration locale, celle-ci varie énormément d'une région à l'autre. Les grandes cités commerciales telles que Pelargir, Dol Amroth et Osgiliath ont leurs propres structures développées et relativement modernes, tandis que les régions telles que l'Anfalas, le Morthond ou le Lamedon se basent plutôt sur une hiérarchie de petits vassaux semi-autonomes répondant à leurs seigneurs. Ce système organique fonctionne bien au quotidien, mais peut donner naissance à des situations délicates car les lois locales contredisent parfois celles que le gouvernement central souhaiterait implémenter, tandis que les rapports hiérarchiques entre les seigneurs ou dignitaires locaux et les représentants de la Couronne ne sont pas clairement définis. En termes de justice, les crimes et désaccords tombent généralement sous la juridiction des seigneurs locaux ou dans le cas des villes, des tribunaux qui y siègent. Les crimes commis par les grandes familles de noblesse, les trahisons et délits contre le Royaume sont jugés par la Couronne ou par des tribunaux exceptionnels choisis par celle-ci. Ce fut le cas du procès de Warin, jugé et condamné par un comité composé d'illustres personnages du Royaume. Dans les rares occasions où un désaccord a lieu entre la Couronne et un de ses vassaux, un jugement peut être demandé au Haut-Tribunal du Royaume Réunifié.



Chaque vassal du Gondor fait serment de :
  • Maintenir les feux d'alarme jour et nuit. Négliger cette responsabilité est punissable de la peine de mort.
  • Venir en aide à la Couronne lorsque le Royaume est en danger. Protéger la lignée d'Elessar de toute menace.
  • Maintenir les routes du Royaume pour assurer le mouvement rapide des troupes et des biens.
  • Envoyer tous les ans des recrues à l'armée du Gondor ainsi que des officiers à l'école militaire d'Anfalas.

En échange, le Royaume du Gondor vient en aide à ses vassaux en cas d'invasion ou de catastrophe naturelle. La Couronne fait aussi des dons importants pour le développement des régions moins prospères du royaume, telles que la Vallée du Morthond.



Le Conseil du Sceptre

Le Conseil du Sceptre, aussi appelé simplement le Conseil du Gondor est une institution ancienne et puissante. Il fonctionnait déjà à l'époque de Numenor: les seigneurs des six régions de l'Ile ainsi que l'héritier du trône se réunissaient pour conseiller le Roi. En l'an 1945 du 3A, le Conseil du Gondor prit la décision de couronner  Eärnil II à la place d'Arvedui, mettant fin à une tentative de réunifier l'Arnor et le Gondor. Dans les périodes où un dirigeant fort siégeait à Minas Tirith, tel que Denethor II ou Eldarion à partir de l'an 242 du 4A, le Conseil perdait en importance. A l'inverse, lorsque les descendants d'Elessar se désintéressaient des affaires du Royaume, le Conseil devenait le centre de pouvoir. Méphisto a toujours été un roi guerrier ; son isolation actuelle ainsi que la fin de l'intendance de Radamanthe marque une renaissance de l'influence du Conseil. On y distingue d'ailleurs trois factions informelles représentant les différentes forces du royaume : les Fidèles, les Illustres et les Seigneurs des Fiefs.

Ci-après, une description succincte de ces factions officieuses, ainsi qu'une liste non-exhaustive de leurs représentants :

Like a Star @ heaven Les Fidèles
Idéologie / Valeurs : Les Fidèles sont des proches du Haut Roy et de la Reine, souvent issus de la noblesse, ils peuvent également être des intellectuels ou des militaires renommés. Dans leur vision, le Royaume doit soutenir et protéger le peuple afin que le bien commun puisse l’emporter.
Ils fonctionnent dans une logique de clan et il est nécessaire de prouver sa loyauté pour y entrer et y occuper un rôle important.
Membres influents : La famille royale, Gorion Hautebottes, Dalia de Ronce, Ravaran Leontochir, Inghtor...
Grands principes : la loyauté, une vision, l'Intérêt commun, le Royaume Réunifié

Like a Star @ heaven Les Illustres
Idéologie / Valeurs : Les Illustres sont des membres de nobles familles parfaitement intégrés dans les différentes sphères du pouvoir. Ils prônent une vision du monde basée sur le mérite. Ils sont persuadés que la concurrence amène l’excellence et souhaitent préserver leur liberté d’action et leur patrimoine.
Membres influents : Aerith d'Anfalas, Alcide d'Illicis, Vorondil, Olorius de Siznoff...
Grands principes : l'excellence, la rigueur, une élite, la noblesse de sang, un certain isolationnisme...

Like a Star @ heaven Les Seigneurs des Fiefs
Idéologie / Valeurs : Les Seigneurs des Fiefs représentent la noblesse de province. Ils vivent assez éloignés de Minas Tirith et ont peu accès aux instances de décision. Le Conseil du Sceptre est une de leurs rares occasions de faire entendre leur voix. Chaque seigneur dispose d’enjeux spécifiques mais ils sont unis dans leur volonté d’avoir leur mot à dire dans les affaires du Royaume.
Membres influents : Artheyrn de Lossarnach, Lodewik de Calembel, Saeya du Roc-le-vent, Eon Ludgar, Jeer Tuscan, Gebir & Alila de Pinnath Gellin...
Grands principes : du caractère, une certaine résistance, éloignés, francs et directs, les Peuple libres

Zoom sur le Gondor Consei11

Le Conseil du Sceptre est composé de :

  • Le Roi du Gondor, qui dirige le Conseil. Chaque membre de la famille royale a également le droit d'y participer.
  • L'Intendant du Gondor, qui représente la région d'Anorien et parle au nom du Roi en son absence.
  • Les trois généraux du Gondor.
  • Les seigneurs des régions et fiefs du Gondor : Anfalas, Belfalas, Ethir Anduin, Ithilien, Lamedon, Lebennin, Lossarnach, Pinnath Gelin, Morthond et Harondor.
  • Le titre de Membre du Conseil du Sceptre peut également être attribué par le Haut-Roy à des dignitaires ayant prouvé leur valeur au service du Gondor
  • Un représentant désigné par la Compagnie du Sud, traditionnellement le Grand Marchand de Minas Tirith, plus rarement le Maître de la Compagnie

    Trois autres membres participent de manière consultative au Conseil du Sceptre mais sans droit de vote :
  • Le Trésorier Royal
  • Le secrétaire de la Haute-Couronne
  • Le Maître des Lois: choisi parmi les universitaires et érudits du Gondor, il sert de consultant à ses membres dans les affaires légales, connaissant toutes les subtilités des lois écrites et orales du Royaume Réunifié, du Gondor et de ses fiefs.

Le Conseil se réunit deux fois par an pendant une semaine, mais peut aussi être convoqué par le Roi ou l'Intendant en période de crise. Hormis les membres principaux du Conseil, d'autres personnes peuvent prendre part aux délibérations s'ils y sont invités par le Roi ou suite à un vote. Les Sommets annuels se déroulent dans les fiefs du Gondor avec un système de rotation.
Le Conseil prend des décisions sur une grande variété des sujets, tels que la hauteur des taxes, les effectifs militaires, les accords commerciaux, la politique étrangère ou encore les successions et héritages au sein des grandes familles du Gondor. Le Roi a le droit du véto sur chaque décision du Conseil. Bien que chaque région ait sa représentation au Conseil, les fiefs mineurs tels qu'Ethir Anduin ou Pinnath Gelin n'y ont pas la même influence que le Belfalas ou l'Ithilien.

La Famille Royale

Le Roi Mephisto est marié à Idril Maennova, elfe de Fondcombe de haute lignée, et de facto Reine du Gondor. Elle lui a donné deux enfants, détenteurs du titre de Prince de Gondor : Aleth d'Osgiliath, le premier, est décédé à l'âge de trente-quatre ans, assassiné par l'Ordre de la Couronne de Fer. Le cadet, Chaytann, n'est âgé que de quatre ans, et il est pour l'heure le premier héritier du royaume.

L'Intendant du Gondor

Ce fut ce même Rómendacil Ier qui institua la fonction d'Intendant, mais il était choisi par le Roi lui-même, pour sa sagesse et sa haute conscience ; et il s'agissait d'ordinaire d'un homme avancé en âge puisqu'il n'avait pas permission de partir en guerre, ni de quitter le royaume. Il n'était jamais membre de la Maison Royale — Contes et légendes inachevés

L'histoire de la maison des Intendants est prestigieuse au Gondor. C'est cette institution qui a veillé sur le trône en attendant le retour du souverain légitime, en la personne d'Elessar. Depuis que la dynastie royale a récupéré tous ses pouvoirs, la famille des Intendants a décliné, et la charge a peu à peu été attribuée en fonction de critères de confiance davantage que par une sélection héréditaire. Actuellement, l'intendant du Gondor est Dame Dalia de Ronce, anciennement Grande Guérisseuse qui remplace l'Intendant Alcide d'Illicis. Un personnage influent choisi lors du dernier Conseil du Sceptre, Dalia hérite de l'intendance à un moment tumultueux de l'histoire du gondor. L'Intendant est le personnage le plus influent au Gondor après le Roi. Elle dirige le royaume en l'absence de ce dernier, convoque le Conseil, et s'occupe de la gestion de la région la plus peuplée et prospère du Gondor : l'Anorien. Les anciennes coutumes interdisant à l'Intendant de quitter le royaume ou de partir en guerre ont disparu complètement lors de l'Intendance de Radamanthe, cependant le choix d'Alcide puis de Dalia montrent une volonté claire de restaurer l'aspect civil de ce rôle.

Le Général de Minas Tirith

Le gouvernement de la cité est actuellement partagé entre l'Intendante Dalia et le Général de Minas Tirith, Artheyrn de Lossarnach. Ce dernier est au sommet de la hiérarchie militaire, et il est le chef de toutes les forces du Gondor, qu'il peut sommer de répondre à l'appel de leur roi, en cas de guerre. Artheyrn, le roi de Lossarnach, a obtenu le titre de Général de Minas Tirith lors du dernier Conseil du Sceptre, remplaçant l'influent Général Cartogan, assassiné pendant les émeutes dans la Cité Blanche. Artheyrn succède à  un personnage puissant, connu pour avoir banni les armes de la capitale du Gondor et éliminé plusieurs groupes criminels de Minas Tirith.

Texte écrit avant les événements menant aux émeutes dans la Cité Blanche, la mort du Général Cartogan et la fin de la carrière politique d'Alcide d'Illicis
Citation :
Malgré la chute de la Couronne de Fer et le retour presque miraculeux du Prince Chaytann, la situation politique du Gondor est toujours marquée par un certain degré d’incertitude, voire d’instabilité. La mort du Prince Aleth, le retrait du Roi Méphisto ainsi que la guerre civile en Harondor dans laquelle est emmêlé l’ancien Intendant Radamanthe créent un vide. Historiquement, ce serait sans doute au Prince de Dol Amroth d’épauler la Couronne mais la Cité du Cygne se retrouve elle aussi dépourvue de son souverain. L’aspect assez informel du gouvernment du Gondor crée plusieurs scénarios possibles pour combler ce vide politique. L’Intendant Alcide et le Général Cartogan vont-ils diriger le royaume en binôme ? Le Conseil du Gondor va-t-il devenir davantage impliqué dans la gestion quotidienne des affaires du pays ? Ou est-ce que pour empêcher toute érosion de son influence la famille royale décidera d’impliquer la Reine Idril ou même le Roi Aldarion dans la vie politique du Gondor ? - Niklaas Makiavel, ‘Après le Fer, que devient la Couronne’



Economie du Gondor  

Zoom sur le Gondor Econom10


Son climat diversifié mais plus clément que celui d'Arnor, l'accès à l'Anduin et à la mer ainsi que son unité intenterrompue depuis des millenaires font du Gondor la plus grande puissance économique de la Terre du Milieu.  

Vers la fin du Troisième Age, alors que les terres du Sud et de l'Est étaient sous le joug de Sauron, l'Arnor une ombre de sa gloire d'antan et même les liens avec les anciens alliés tels que les Rohirrims s'affaiblissaient, le royaume du Gondor apprit à devenir entièrement autonome. Le minérai des Montagnes Blanches, le blé du Lamedon et de Lossarnach, les poissons et le sel de Belfalas, Ethir Anduin et d'Anfalas, le bois d'Ithilien, le bétail de Pinnath Gelin et le gibier du Morthond, le tout mis en valeur par le savoir-faire des artisans d'Anorien : cette autonomie permit au Gondor de résister longtemps à l'emprise de Sauron.
Le retour du Roi apporta des nouvelles opportunités commerciales presque inepuisables, en restaurant les liens avec l'Arnor et le Rohan, mais aussi les territoires des nains et des elfes ainsi que les terres du Sud et de l'Est. Au Quatrième Age la présence des navires et marchands gondoriens dans presque tous les coins de la Terre du Milieu devint la norme. Les habitants du Gondor, en particulier de l'Anorien, devinrent très prospères. Dans cette région centrale du royaume, une grande partie de l'économie évolua vers les services et la fabrication des produits de luxe, tels que les bijoux, les vêtements et les tissus mais aussi les livres, le Gondor étant reconnu pour ses archives, université et érudits.

Hormis les produits de luxe, les principaux biens exportés vers les autres royaumes sont aujourd'hui le blé, l'alcool et les plantes médicinales de toute sorte. En revanche, le Gondor importe notamment les épices du Sud, les chevaux du Rohan ainsi que les armes d'Arnor, reconnues pour leur qualité exceptionnelle.

Il est interdit pour les seigneurs et cités du royaume d'imposer des taxes sur les biens provenant des autres régions du Gondor. Un éléveur de Pinnath Gelin pourra donc vendre son bétail en Anorien à prix plus compétitif que celui provenant du Rohan. Etre un vassal du Gondor apporte des avantages économiques importants, et permet d'exporter les biens  régionaux non seulement ailleurs dans le royaume, mais aussi de profiter d'un réseau commercial qui s'étend sur toute la Terre du Milieu. Dans le cadre des Accords de Lótessë, la Compagnie du Sud est également obligée de donner des tarifs avantageux aux marchandises provenant du royaume où se trouve son siège principal.
Texte écrit avant le choix d'Evart Praven au rôle de Trésorier Royal par le dernier Conseil du Sceptre
Citation :
Gérer la trésorerie de la plus grande économie de la Terre du Milieu, garder les clefs du trésor royal, déterminer la hauteur des taxes, participer au Conseil du Sceptre...voici les principales responsabilités du Trésorier Royal du Gondor. Un grand honneur ou un lourd fardeau à porter? Ce dignitaire quitte rarement le Haut de la Cité Blanche et jamais sans l'escorte des quelques Gardes de la Citadelle de la Compagnie de la Tour qui sont affectés à la protection du Trésorier ainsi que du Trésor. La Couronne, qui n'a pas pour l'habitude de censurer les textes de l'Université de Minas Tirith m'a d'ailleurs demandé de ne pas dévoiler le nom du Trésorier actuel dans cet essai. Il est vrai que toute tentative de corruption ou chantage de ce personnage pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le royaume. - Niklaas Makiavel, ‘Tour d'Ivoire, Age d'Or’



Culture du Gondor  


Zoom sur le Gondor Cultur10


Pendant des millénaires, les coutumes et traditions de Numenor se sont mélangées à celles des habitants locaux des régions vassales du Gondor. Il est donc difficile de parler de culture gondorienne à proprement parler, car il n'y a que très peu de ressemblances entre la vie d'un montagnard du Lamedon et celle d'un habitant de la Cité du Cygne. Pourtant, le Gondor a sa propre identité qui le rend très distinct des autres contrées, surtout que des liens de parenté plus ou moins distants lient très souvent les familles des différentes régions du royaume.

A la fin du Troisième Age, dans une période marquée par la guerre et la l’austérité, les habitants du Gondor s'habillaient généralement de noir et de gris et la plupart d'entre eux furent forcés de rejoindre l'armée ou travailler dans les secteurs nécessaires à la survie du peuple. L'avènement du Roi Elessar changea tout cela, et mena à une renaissance de la culture, de l'éducation et des arts au Gondor. Au Quatrième Age, la noblesse gondorienne et la bourgeoisie aiment s'habiller de manière extravagante et démontrer leur richesse par la couleur et la qualité du tissu dont la fabrication est une spécialité des artisans du royaume. Le noir, le blanc et l'argenté qui furent les couleurs préférées de la population d'Anorien au Troisième Age sont de nos jours principalement portées par les militaires et les dignitaires de l'état.
Et à ce moment, les trompettes sonnèrent, le Roi Élessar s'avança vers la barrière, et Hurïn des Clefs la rejeta en arrière, et, au milieu de la musique des harpes, des violes et des flûtes et le chant de voix claires, le Roi passa dans les rues jonchées de fleurs, il arriva à la Citadelle et y entra, la bannière de l'Arbre et des Étoiles fut déployée sur la plus haute tour et commença le règne du Roi Élessar, qu'ont célébré bien des chants. De son temps, la Cité fut rendue plus belle qu'elle n'avait jamais été, fût ce aux jours de sa gloire première, et elle fut emplie d'arbres et de fontaines, ses portes étaient de mithril et d'acier, et ses rues étaient pavées de marbre blanc, les gens de la montagne y travaillaient, et ceux de la Forêt se réjouissaient d'y venir, tous étaient guéris et tout était réparé, les maisons étaient pleines d'hommes et de femmes et de rires d'enfants, aucune fenêtre n'était aveugle, aucune cour vide, et après le passage du Troisième Age du monde dans le nouvel âge, il garda le souvenir et la gloire des années disparues. - Le Retour du Roi


Le Gondor n'est pas la capitale de la poésie et de la musique contrairement à Dale, mais la poésie chantée y reste néanmoins très populaire. Les histoires racontant les événements du Deuxième, Troisième et Quatrième Age sont adorées par le peuple, et beaucoup d'habitants savent lire. Le royaume du Gondor est reconnu pour ses bibliothèques, son Université et ses scribes, et les livres y sont plus facilement disponibles qu'ailleurs en Terre du Milieu. Le Gondor étant la plus grande économie de la Terre du Milieu, ses habitants dépensent des sommes impressionnantes dans la culture et dans le divertissement.

Le travail de la pierre reste l'art le plus respecté au Gondor. Les sculpteurs et maçons gondoriens n'ont pas d'égaux en Terre du Milieu, sauf peut-être les plus habiles des nains d'Erebor et de Khazad-Dûm. Les splendides statues, fontaines et façades ornementées des maisons peuvent être admirées dans chacune des grandes cités du Royaume. La peinture et le travail dans le bois, bien qu'importants, sont considérés comme inférieurs au travail de la pierre, ce qui donne aux oeuvres gondoriennes un côté majestueux, mais sobre.
Le regard de Pippin plonga dans une grande salle. Elle était éclairée de part et d'autre par de profondes fenêtres sur les bas-côtés, au-delà des rangées de hauts piliers qui soutenaient le plafond. Monolithes de marbre noir, ils se dressaient jusqu'à de grands chapiteaux sculptés montrant les curieuses images de divers animaux et feuillages, et, bien au-dessus, luisait dans l'ombre de la vaste voûte un entrelacs d'or mat et d'arabesques multicolores. On ne voyait dans cette longue et solennelle salle aucune tapisserie ni tenture historiée, ni aucun objet de tissu ou de bois, mais, entre les piliers, se tenait une compagnie silencieuse de hautes statues de pierre froide. - Le Retour du Roi


L'Arbre Blanc reste le symbole le plus sacré du Gondor. D'après le mythe, la santé de la lignée des Telcontari (maison de l'Arpenteur, lignée d'Aragorn II) est intimement liée à celle de l'Arbre lui-même. Les légendes attribuent des propriétés magiques à l'Arbre tout comme aux descendants d'Elendil dont le toucher est censé guérir les malades.
Sur les surcots noirs était brodé un arbre en fleur d'un blanc de neige sous une couronne d'argent
et des étoiles à nombreux rayons. C'était la livrée des héritiers d'Elendil, et nul ne la portait plus dans tout le
Gondor que les Gardes de la Citadelle devant la Cour de la Fontaine où l'Arbre Blanc avait autrefois poussé.
(...) Une douce fontaine jouait là dans le soleil matinal, entourée d'un gazon verdoyant, mais au milieu, retombant au-dessus du bassin, se dressait un arbre mort, et les gouttes coulaient tristement de ses branches stériles et brisées dans l'eau claire.
Pippin jeta un coup d'œil sur ce spectacle, tout en galopant derrière Gandalf. C'était triste, pensa t’il, se demandant pourquoi on laissait là cet arbre mort alors que tout le reste était si bien soigné. Sept étoiles, sept pierres et un arbre blanc.
- Le Retour du Roi


Au Quatrième Age, en gage d'amitié entre Elessar et le Petit Peuple un Hobbit est traditionnellement nommé Jardinier Royal. Sa responsabilité principale est l'entretien de l'Arbre Blanc à Minas Tirith, bien qu'il s'occupe également du jardin du Palais ainsi que des plantes médicinales aux Maisons de Guérison.  
Tous ceux de votre racesont-ils ainsi? Votre pays doit être un royaume de paix et de contentement, et les jardiniers doivent y être tenus en grand honneur. - Le Retour du Roi


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Dernière édition par Forlong le Mer 6 Déc 2023 - 21:15, édité 1 fois
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Zoom sur le Gondor EmptyDim 17 Mai 2020 - 13:41
Armée du Gondor  


Le Roi est le dirigeant incontesté de tout sujet du royaume de Gondor, le Haut-Roy Mephisto est ipso facto le chef de toutes les forces armées qui s'y trouvent. Son autorité est absolument incontestable, et à l'exception notable des Princes de Dol Amroth qui jouissent d'un statut particulier mais qui lui reconnaissent cependant leur allégeance, on peut considérer qu'il est directement à la tête de tout homme portant le blason du Gondor. Lorsqu'il mobilise l'ost royal, le souverain dispose théoriquement d'une des plus puissantes armées de la Terre du Milieu, disciplinée, et particulièrement bien entraînée. Celle-ci est composée des forces venues de toutes les provinces du royaume, et elle est commandée à différents niveaux par des officiers et des seigneurs qui constituent une chaîne hiérarchique en général très respectée.


Les Généraux : Contrairement aux Commandants qui sont pour la plupart nommés par les autorités locales – sauf dans le cas de l'Anorien –, les Généraux sont nommés directement par le Roi pour diriger l'ensemble des forces d'une région. Ils pallient à l'absence d'une autorité provinciale suffisamment influente pour contrôler les hommes du rang. Lorsque Radamanthe était encore Intendant et prenait activement part aux opérations militaires du royaume, les trois généraux étaient de rang égal, et aucun d'entre eux n'avait d'autorité sur les autres. Les Intendants Alcide puis Dalia ayant un rôle purement civil, le Roi Méphisto décide de donner un rôle plus important au Général de Minas Tirith.
Zoom sur le Gondor Arthey10
#Artheyrn, Général de Minas Tirith

Le Général de Minas Tirith : Arthyrn est l'officier le plus haut gradé du Gondor. Il assume le commandement de toutes les forces du royaume en l'absence du souverain, et coordonne la défense des différentes régions en veillant à ce qu'elles soient suffisamment pourvues en hommes. En pratique, cependant, il ne gouverne que les forces de l'Anorien au nom du Haut-Roy et plus particulièrement la garnison de Minas Tirith. Son rôle est tout autant politique que militaire, et on peut considérer qu'il est un des principaux conseillers de Mephisto. Formellement, le Général de Minas Tirith a autorité sur toutes les composantes militaires du royaume en temps de paix comme en temps de guerre, mais il apparaît que son influence s'étend surtout sur les hommes qui se reconnaissent une grande proximité avec la capitale du Gondor, beaucoup moins sur ceux originaires des régions les plus autonomes. Cependant, Artheyrn provenant lui-même des Fiefs du Gondor, il peut compter sur la loyauté de ses alliés proches.
Zoom sur le Gondor Genera13
#Ingthor, Général de Pelargir

- Le Général de Pelargir : Aussi surnommé le Général aux Frontières, il est traditionnellement étranger à la cité de Pelargir, et représente le pouvoir royal dans la ville. Il commande toutes les forces du Lebennin, et assure la protection d'une région stratégique souvent mise à mal par les incursions des pirates d'Umbar ou des Haradrim. Le Général aux Frontières est également responsable pour la coopération de l'armée régulière avec les forces de l'Ithilien et du Harondor, ce qui le met en relation directe avec l'Emir Radamanthe. Ce poste est actuellement détenu par le Général Ingthor, un homme originaire du Lamedon et le plus âgé des trois généraux. Ingthor avait servi comme Capitaine lors de l'invasion orque de 283 du 4A. Il fut nommé Commandant pour ses services lors de la défense de Minas Tirith et de la reprise d'Osgiliath et Cair Andros, puis Général en l'An 290 après le départ du Stratège Silence. Entouré par ses troupes fidèles et le regard toujours tourné vers le Sud, Ingthor se tient loin de la vie politique du royaume. On dit que même le Général Cartogan hésitait à donner des ordres à cet homme impressionnant mais Ingthor, toujours aussi réservé, n'a jamais dévoilé son opinion sur le Général de Minas Tirith, sauf peut-être à ses officiers les plus fidèles. Ingthor est considéré comme incorruptible, une chose peu commune dans la Cité portuaire de Pelargir. Son caractère direct et sévère lui vaut le respect de ses hommes, mais aussi l'animosité de plusieurs personnages puissants du royaume.
Zoom sur le Gondor Genera15
#Aerith, Général de l'Anfalas

- Le Général de l'Anfalas : Son rôle est moins militaire que les autres, et il a principalement pour tâche de veiller à l'entretien des troupes de l'Anfalas, région protégée et peu inquiétée. Il s'y trouve beaucoup de petits seigneurs, que le Général a la tâche de mobiliser en temps de guerre pour apporter son soutien à l'ost royal. Sa position est particulière, puisqu'il n'a pas de siège fixe, et qu'il se déplace régulièrement du fief d'un noble à un autre. Cependant, l'Anfalas est également la localisation de l'Académie Militaire du Gondor, et le Général en est le recteur, ce qui lui donne en réalité la possibilité d'influencer toute la prochaine génération des Capitaines et Commandants du royaume. L'intégralité de l'Artillerie du Gondor est également sous la charge officielle du Général de l'Anfalas. Ce dernier est responsable de la production des machines des guerres, l'approvisionnement des forteresses du royaume en artillerie et en munitions, ainsi que de l'entrainement des artilleurs. Le poste appartient actuellement à Aerith, le plus jeune des trois Généraux. Originaire d'une des plus anciennes familles d'Anorien, cet homme au regard perçant fait souvent référence à l'héritage numénoréen de sa famille et de son peuple. Son influence au sein de l'Académie et du Conseil du Gondor est non-négligeable, bien qu'il soit beaucoup moins connu du peuple que le Général Cartogan. Très ambitieux, Aerith utilise également la position politique de sa famille pour trouver des alliés au Gondor et renforcer sa position. Cependant, le Général ne doit pas sa position uniquement à la noblesse de son sang. Lors de ses études à l'Académie d'Anfalas, il obtint les meilleurs résultats dans les quatre-vingt dernières années du fonctionnement de l'école.

L'armée régulière :



Zoom sur le Gondor Army_o10


L'Anorien étant la région la plus peuplée et prospère du Gondor, elle fournit la plupart des soldats de l'armée régulière du royaume. Il s'agit des troupes professionnelles, facilement reconaissables à leurs uniformes et armement caractéristiques ainsi que leur célèbre discipline. Les soldats de l'armée régulière sont placés en Anorien, mais aussi dans les principales forteresses sur les frontières du royaume. Tous les fiefs du Gondor doivent également envoyer annuellement des recrues pour alimenter les rangs de l'armée régulière, ainsi que des candidats à l'école des officiers du Gondor se trouvant en Anfalas. Il est estimé que l'armée régulière compte environ dix-mille hommes, bien que ce chiffre fluctue selon les périodes.

Commandants: Issus de la haute noblesse, en général après avoir servi de très nombreuses années dans l'armée, et pouvant se prévaloir d'états de service irréprochables, les Commandants constituent le grade le plus élevé auquel la majorité des militaires peuvent prétendre. Ils commandent à une ou plusieurs Compagnies (« Otharrimion ») composée d'environ cinq cents hommes, et sont responsables de la défense de secteurs de première importance, voire même de villes entières.

Officiellement, il n'existe pas de hiérarchie claire entre les différents Commandants, et tous sont censés exister sur un pied d'égalité. En réalité, certains jouissent d'un plus grand prestige que d'autre. On reconnaît le plus influent au fait qu'il commande le premier Otharrimion de son secteur, ce qui est une marque de prestige importante. Chaque Otharrimion a le droit de choisir son propre étendard et sa devise. Certaines des Compagnies ont une longue histoire illustre, et les rejoindre n'est pas chose facile. C'est bien sûr le cas de l'Otharrimion des Gardes de la Citadelle et de celui des Rangers d'Ithilien, mais aussi d'autres telles que la Compagnie Etoilée et les Boucliers d'Ithil.

On trouve des Commandants partout où les hommes du Gondor se rassemblent en grand nombre, mais les principaux se situent dans quatre lieux clés :

- A Cair Andros, tout d'abord, où le Commandant a la charge de la défense de l'île qui constitue un point de passage stratégique du fleuve Anduin. C'est un poste important, mais considéré comme assez sûr par rapport aux autres. Il rend compte de son action au Général de Minas Tirith.

- Le Commandant d'Osgiliath a la charge de la défense de la cité, sise sur le fleuve, qui est le second point de passage de l'Anduin. Historiquement, sa mission était de première importance, et l'histoire troublée de la ville poussait le Gondor à placer un officier particulièrement compétent à la tête des troupes de la cité commerçante. Le Général Ingthor détenait le poste de Commandant d'Osgiliath avant sa promotion en l'an 294. Les Accords de Lótessë laissèrent la gestion militaire de la cité à la milice de la Compagnie du Sud. Le commandant d'Osgiliath a donc actuellement un rôle de représentant du Roi dans la ville; il est placé sous l'autorité directe du Général de Minas Tirith. Cependant, la milice de la Compagnie du Sud est souvent perçue par l'armée régulière comme une formation servant à combattre le crime à Osgiliath plutôt qu'à affronter un réel danger extérieur.

- Le Commandant de Pelargir est chargé d'assurer la défense de la cité, et commande le premier Otharrimion. Ses troupes stationnent dans le Triangle de la ville, et ses prérogatives concernent principalement la défense de celui-ci, des membres du Conseil des Fidèles, et des principaux dignitaires. Il est sous l'autorité du Général de Pelargir.

- Le Commandant d'Emyn Arnen, principale cité d'Ithilien, a vu son rôle s'accroître quand le titre de Prince d'Ithilien est passé entre les mains de Radamanthe, qui siège au Harondor. Son rôle de gardien de la cité de Faramir est primordial dans la défense d'une région perpétuellement menacée par les dangers du Mordor. Il étend son autorité sur toute la région, et dépend directement de l'Emir du Harondor.

La plupart du temps, les Commandants sont secondés par un Premier-Lieutenant, un officier de haut-rang chargé de veiller à l'application de leurs ordres. Pour beaucoup de Commandants, ce ne sont rien de plus que des aides de camp, et on plaisante souvent parmi les hommes du rang de leur propension à subir les coups de sang des officiers.


Capitaines : Très largement issus de la noblesse du Gondor, les Capitaines commandent à un bataillon (« Thangion ») composé d'une centaine d'hommes. Ce sont les officiers les plus nombreux, et leur qualité varie très largement d'un individu à l'autre. Certains sont des vétérans aguerris, ayant survécu à de nombreuses batailles. D'autres, à l'inverse, sont de jeunes nobles sans expérience, disposant de connaissances théoriques acquises auprès de précepteurs. Sauf rare exception, devenir Capitaine du Gondor exige de passer par l'Académie Militaire d'Anfalas. Les Capitaines ne partagent pas le quotidien de leurs hommes, ou très rarement, et s'occupent autant de questions militaires que de questions administratives. Ils planifient les exercices, les manœuvres, et dirigent parfois seuls la défense de positions stratégiques, notamment certaines frontières. Ils peuvent rendre la justice parmi leurs hommes, et en temps de guerre il n'est pas rare de voir des Capitaines particulièrement abusifs punir sévèrement des hommes accusés d'avoir reculé au combat.

Les Capitaines s'entourent parfois de lieutenants, des hommes de confiance souvent eux-même issus de la noblesse, mais pas systématiquement. Comme leur nom l'indiquent, ils remplacent leur officier quand celui-ci est absent, et sont chargés de faire appliquer ses ordres auprès des soldats. Ils peuvent également servir de messagers personnels si besoin. Les lieutenants veillent le plus souvent à la discipline, et se chargent de faire remonter les doléances du bataillon à qui de droit.

Du fait de leur noblesse, les Capitaines aiment se mettre en avant lorsqu'il est possible de faire des actes de bravoure. Certains, particulièrement audacieux et courageux, mènent personnellement leurs hommes au combat et n'ont pas peur d'occuper les premiers rangs. Quand Minas Tirith est attaquée, le Capitaine le plus prestigieux et le plus compétent est désigné comme Capitaine de la Grande Porte, avec pour tâche de défendre au péril de sa vie l'accès au premier niveau de la cité.

Sergents : Hommes particulièrement valeureux et charismatiques au sein de la troupe (« Erith ») qu'ils commandent, les Sergents sont souvent choisis pour leur capacité à inspirer leurs camarades. Ils ont pour mission de transmettre les ordres et de soutenir le moral de groupes réduits, pas plus d'une vingtaine d'hommes en général. Ils ne sont pas considérés comme des officiers à part entière, et vivent le plus souvent auprès des simples soldats dont ils partagent le quotidien, les difficultés. Ils sont très appréciés de leurs hommes, qui leur font confiance et sont souvent prêts à les suivre dans l'enfer des batailles.

Afin d'accomplir au mieux leurs missions, les Sergents sont parfois secondés par des Caporaux qu'ils peuvent choisir à leur discrétion. Les caporaux assistent et peuvent remplacer le Sergent si celui-ci est blessé. Ce sont des hommes de confiance, souvent voués à protéger la vie de leur supérieur coûte que coûte.


Hommes du rang : Les simples soldats représentent la base de l'armée du Gondor. Reconnaissables à leurs armures argentées et à leur équipement de grande qualité, ces combattants sont entraînés régulièrement aux manœuvres et représentent des adversaires redoutables. On trouve parmi ces régiments des unités de piquiers, des épéistes, ou encore des archers. La plupart des groupes ne sont pas spécialisés, et peuvent être amenés successivement à combattre à l'arc puis à la lance selon les besoins de leurs supérieurs et les impératifs du moment. Peu mobiles, mais extrêmement disciplinés, les hommes du Gondor qui se rassemblent en compagnies d'infanterie lourde sont en général particulièrement à l'aise dans les affrontements en terrain dégagé, ou dans la défense de leurs nombreuses forteresses. Ils ont hérité beaucoup de leurs traditions militaires et de leurs tactiques des Dunedain, notamment en ce qui concerne la prise et la défense de places fortes.


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Les unités spéciales :


Les Artilleurs : Les armées du royaume peuvent compter sur le soutien de nombreuses machines de guerre, actionnées par d'habiles artilleurs. Ceux-ci, qu'ils soient assignés à des balistes, des mangonneaux ou des trébuchets, jouent un rôle crucial dans la défense des principales cités du Gondor. Leur formation est continue, avec de solides bases de mathématiques et des compétences de génie. L'entretien et le bon fonctionnement de l'arme dont ils ont la charge font partie de leurs attributions, afin d'optimiser la précision des tirs qu'ils délivrent. L'Artillerie n'est pas l'arme la plus noble qui soit, mais elle est certainement une des plus décisives dans les batailles, et les officiers de ce corps d'élite ont bien conscience de leur capacité à faire pencher l'issue de la bataille. La maîtrise de l'artillerie est un art ancestral au Gondor, et une des caractéristiques qui explique la supériorité militaire du royaume par rapport aux autres peuples de la Terre du Milieu. Certains attribuent d'ailleurs la défaite à Assabia à la décision du Roi Méphisto de lancer un assaut hâtif plutôt que de faire venir les machines de guerre du Gondor.


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Les artilleurs sont répartis en groupes, dont le nombre varie selon l'arme : au moins deux hommes pour une baliste, au moins six pour une catapulte, et au moins douze pour un trébuchet. Les groupes d'artilleurs fonctionnent en relative autonomie, mais sont toujours dirigés par un Sergent-Artilleur, lui-même soumis aux ordres d'un Maître-Artilleur. Le Maître-Artilleur, dont le grade est presque équivalent de celui de Capitaine dans l'infanterie, commande à différents groupes dont il coordonne le tir et désigne les principales cibles. Il arrive rarement que des capitaines donnent des ordres directs aux artilleurs, mais le cas échéant ils sont tenus d'y obéir.

Parmi les principales machines de l'armée du Gondor, on retrouve :

- Les balistes sont les machines que l'on trouve le plus couramment au Gondor. Positionnées à l'entrée des forts, elles permettent de pilonner les unités ennemies les plus dangereuses, à l'instar des Trolls. Leur grande précision leur permet en outre de s'attaquer aux machines de siège, aux béliers, voire même aux chefs ennemis.

- Les mangonneaux ont pour objectif de projeter des pierres, de la poix enflammée ou tout autre projectile mortel droit sur les lignes ennemies. Leur déploiement est lent, et ce sont des armes de siège utilisées principalement lors de campagnes militaires extérieures, quand il est difficile de trouver le temps et les ressources pour déployer les immenses trébuchets, fierté de l'armée Gondorienne.

- Les trébuchets sont des armes massives, à la portée incroyable, et aux dégâts incommensurables. Une seule de ces machines peut méthodiquement détruire une cité entière. En revanche, fabriquer un trébuchet en campagne est très difficile, et la plupart du temps ces précieuses machines ne sont pas déployées là où elles sont susceptibles d'être prises par l'ennemi, qui en fait sa priorité. On trouve des trébuchets dans les principales villes du royaume, à l'abri de murs épais, et on construit exceptionnellement un d'entre eux en campagne lors d'un siège particulièrement long et difficile.

La Cavalerie du Gondor :


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Les cavaliers du Gondor sont issus de la noblesse du royaume, à l'exception notable de quelques gens du commun si braves et si héroïques qu'ils ont été nommés cavaliers par le Roi lui-même. Ces hommes comptent parmi les meilleurs combattants de l'armée, et ils sont formés au maniement de la lance et de l'épée à cheval. Leur nombre est relativement faible, si l'on compare à d'autres armées, mais leur pouvoir de destruction est stupéfiant. Capables de traverser les lignes ennemies en semant la mort sur leur passage, ils apportent souvent le coup de grâce et leur charge sonne habituellement la fin des hostilités. Auréolés de gloire et de prestige, les cavaliers du Gondor sont réputés pour être particulièrement hautains, impétueux et prompts à se jeter dans la bataille. La couardise et le déshonneur sont honnis par ces hommes de guerre.

La Cavalerie du Gondor a ses propres grades, du fait du faible nombre de ses membres par rapport à l'infanterie. Il n'existe pas de Sergents, ni de Commandants. Les Cavaliers sont placés sur un pied d'égalité, seulement commandés par des capitaines. Ces derniers sont en général des hommes expérimentés, issus de la haute noblesse, ayant des qualités de meneurs évidentes. Il est à noter que les Princes du royaume détiennent de naissance le grade de Capitaine de Cavalerie.


La Marine du Gondor :


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La flotte de Dol Amroth :

Les vaisseaux de Dol Amroth comptent parmi les plus beaux et les plus résistants de la flotte du Gondor. Alliance du savoir-faire elfique et numénoréen, les Nefs de la cité du cygne sont des navires élégants, d'une finesse incomparable, capables de traverser de longues distance à grande vitesse. Lourdement armées, avec à leur bord une douzaine de balistes, et une centaine de marins redoutables, les Nefs tiennent les pirates à l'écart des côtes en patrouillant inlassablement. Depuis les terribles combats contre l'Empire Austral, leur nombre fait cependant défaut, et si ces navires sont splendides et particulièrement redoutables en combat, ils ne peuvent protéger parfaitement l'ensemble de la Baie de Belfalas.

La flotte de Pelargir :

La Corvette est le navire principal de la flotte de Pelargir, du fait de son excellent rapport qualité-prix. Ce sont des navires solides, relativement faciles à construire, et surtout très rapides. Ils sont les seuls à pouvoir donner la chasse efficacement aux navires d'Umbar, avec les fameuses Nefs de Dol Amroth. La Corvette est équipée de huit balistes à longue portée, actionnées par des artilleurs de marine compétents et très bien entraînés. En outre, elle compte à son bord la présence d'une Troupe de Marine, une compagnie de 80 soldats formés à l'abordage, à la défense d'un navire, et qui sont capables d'employer des arcs pour cribler de flèches les ponts des navires ennemis. Les Corvettes de Pelargir se déploient en grand nombre dans les eaux du royaume, mais elles sont plus fragiles que les Nefs et subissent de lourdes pertes quand elles engagent les navires venus du Harad.

Les Rangers:


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Devise : limbe ith dinen (rapide et silencieux)


Ils étaient des Rôdeurs de l'Ithilien, car ils descendaient de gens qui y vivaient autrefois, avant l'invasion. Le seigneur Denethor choisissait parmi ces hommes les fourrageurs qui traversaient  secrètement l'Anduin (ils ne voulurent pas dire où ni comment) pour harceler les Orques et autres ennemis qui rôdaient entre l'Ephel Duath et le Fleuve. - Les Deux Tours

Aussi appelés rôdeurs d’Ithilien, les rangers sont une formation d’élite de l’armée du Gondor. Les forêts d’Ithilien sont sous leur protection, bien qu’il leur arrive aussi d’être assignés à des missions spéciales autre part. Les nouvelles recrues sont souvent des habitants d’Ithilien qui connaissent très bien cette contrée, et doivent, dans la plupart des cas, avoir servi dans l’armée régulière auparavant. Ils combattent à l’épée, à l’arc et à la lance, mais ne portent pas de boucliers ni d’armures de fer.


Deux avaient à la main des lances à larges fers brillants. Deux avaient de grands arcs, presque aussi hauts qu'eux, et de grands carquois de longues flèches empennées de vert et de brun de divers tons (…) Des gants verts couvraient leurs mains, et leurs visages étaient encapuchonnés et masqués de vert. - Les Deux Tours

Ces guerriers utilisent un dialecte elfique pour communiquer lors des missions, ce qui empêche les espions ennemis de découvrir leurs plans.


Ils se parlaient d'une voix douce, usant au début du Langage Commun, mais à la façon d'autrefois, puis passant à une autre langue qui leur était particulière. A sa stupéfaction, Frodon s'aperçut en les écoutant que c'était de l'elfique ou un idiome approchant, et il les regarda avec étonnement, car il savait que ce devaient être des Dunedains, hommes de la lignée des Seigneurs de l'Ouistrenesse. - Les Deux Tours

Les rangers sont stationnés dans plusieurs bases secrètes. Leur sanctuaire le plus sacré est Henneth Annûn, la Fenêtre du Soleil Couchant, une caverne cachée par le rideau d’une cascade d’eau, et donnant sur un petit lac d’eau cristalline.

Les rangers ont joué un rôle  essentiel dans les années 245-248 du Quatrième Age, lors de l’invasion et la reprise d’Ithilien. Ayant assuré la fuite des centaines d’habitants de la région, et combattu incessamment sur le territoire occupé, ils sont aujourd’hui encore le véritable bouclier du Gondor aux yeux du peuple. Seuls quelques rangers accompagnèrent l’armée de Méphisto lors de la Grande Bataille du Nord, car c’est cette formation qui fut chargée de la protection des frontières lors de l’absence du Roi.


Les Gardes de la Citadelle:

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Devise : Les gardiens ne dorment jamais

Les Gardes de la Citadelle sont chargés de la sécurité du septième cercle de la Cité Blanche, qui comporte la Maison du Roi, la Tour Blanche et la Place de la Fontaine. Ils se divisent en trois compagnies : les Gardes de la Tour, les Gardes de la Fontaine, et les Gardes du Roi.  Ces guerriers sont recrutés parmi les meilleurs et les plus loyaux soldats du Gondor, car ils protègent la lignée d’Elendil et l’Arbre Blanc. Leur uniforme est facilement reconnaissable, et les casques sont passés de génération en génération.

Les Gardes de la porte étaient vêtus de noir et leurs heaumes avaient une forme étrange, hauts de fond avec de longs oreillons très ajustés à la figure, au-dessus desquels se voyaient les ailes blanches d'oiseaux de mer, mais les casques étincelaient d'une flamme d'argent, car ils étaient en réalité faits de mithril, héritages de la gloire de jadis. Sur les surcots noirs était brodé un arbre en fleur d'un  blanc de neige sous une couronne d'argent et des étoiles à nombreux rayons. C'était la livrée des héritiers d'Elendil, et nul ne la portait plus dans tout le Gondor que les Gardes de la Citadelle devant la Cour de la Fontaine où l'Arbre Blanc avait autrefois poussé.  - Le Retour du Roi


Les Gardes de la Citadelle maitrisent le combat à la pique à la perfection, avec bouclier et sans, mais sont aussi entrainés à l’épée par les meilleurs maitres d’armes de la cité. En cas de bataille, ils se servent des anciennes formations de combat numénoréennes : la thangail (mur de boucliers) et le dirnaith (formation en coin).

Isildur ordonna que l'on formât une thangail, un mur de boucliers sur deux rangs serrés qui, s'il était pris de flanc, pouvait s'incurver aux deux bouts jusqu'à devenir un anneau fermé. Si le terrain avait été plat, ou si la pente avait été en sa faveur, il aurait fait former un dirnaith, et il aurait chargé les Orques, confiant en la force plus grande des Dúnedain et de leurs armes, et en leur capacité de se tailler un chemin dans la masse de leurs ennemis et de les disperser en semant l'effroi parmi eux ; mais en l'occurrence, cela ne pouvait se faire.  - Contes et Légendes Inachevés


Généralement les Gardes de la Citadelle ne quittent Minas Tirith que pour escorter le roi ou un membre de sa famille, bien qu’il leur arrive d’être assigné à des missions spéciales. Ainsi, la compagnie des Gardes du Roi a assisté à la Grande Bataille du Nord et à la Bataille d’Assabia. La Garde de la Citadelle est la formation la plus prestigieuse de l’armée du Gondor, et peut-être la plus célèbre en Terre du Milieu. Cependant, la mort du Prince Aleth et l’enlèvement du Prince Chaytann ont laissé des cicatrices sur l’honneur de ces guerriers, qui sont déterminés à laver cet affront d’une façon ou d’une autre.

Non, non, dit Beregond, riant. Je ne suis pas capitaine. Je n'ai ni fonction, ni rang, ni seigneurie, n'étant que simple homme d'armes de la Troisième Compagnie de la Citadelle. Mais, Maître Peregrïn, n'être qu'homme d'armes dans la Garde de la Tour de  Gondor est considéré comme une dignité dans la Cité, et pareils hommes sont honorés dans le pays -Le Retour du Roi

L'Arbre Blanc:

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Au début du Quatrième Age, alors que la quasi-totalité des contrées humaines étaient sous l'influence directe ou indirecte du Royaume Réunifié le besoin d'établir un réseau efficace d'agents et d'informateurs pour protéger la Couronne des complots et insurrections devint évident. Néanmoins, ce fut seulement sous le règne de Méphisto que les services secrets de l'Arbre Blanc prirent leur forme actuelle, Le rôle de l'Arbre Blanc est d'assurer la défense du Gondor contre tout ennemi invisible et danger provenant de l'extérieur ou de l'intérieur.

Il est difficile d’estimer les effectifs réels de l’Arbre Blanc. D’après les documents de l’intendance datant de l'époque de Radamanthe, le Gondor dispose d’environ deux centaines de vrais agents. Ceux-ci font partie d’une hiérarchie bien établie et historiquement quasi-indépendante de l’armée.  Seul un Général du Gondor a le droit de donner des ordres aux agents de l’Arbre Blanc, tandis que les Capitaines de l’Arbre Blanc, au nombre de six, obéissent seulement à la Tête, au Roi et à l’Intendant. Ceci cause parfois des problèmes avec les seigneurs des fiefs du Gondor, qui n'apprécient pas nécessairement le fait d'avoir des espions indépendants de leur autorité sur leur territoire. En dehors des agents à proprement parler, l’Arbre Blanc dispose aussi d’un réseau très développé de collaborateurs sur contrat, ainsi que d’agents ‘dormants’ dans le Royaume mais aussi au-delà de ses frontières. Ces derniers ont leurs propres familles, vies sociales et métiers dans l’armée ou civils, mais sont prêts à répondre à l’appel du Gondor au besoin pour héberger un agent, fournir des renseignements, ou procurer des ressources utiles. Afin de protéger l'organisation et ses membres, même les Capitaines ont accès à seulement une partie des noms et localisations des agents qui ne répondent pas directement à leurs ordres.

Lorsqu’ils ne sont pas infiltrés, les agents portent souvent des tuniques ou armures de cuir ornées d’un Arbre Blanc sur le torse. Chaque agent dispose d’un parchemin, livre ou lettre qui, bien que différents l’un de l’autre, ont tous une caractéristique commune : ils contiennent un message chiffré à l’aide d’un code dont seul l’Arbre Blanc détient le secret, et qui sert d’identifiant à ses agents. Les capitaines de l’Arbre Blanc ainsi que quelques agents exceptionnels ont le droit de porter un objet unique : une broche en forme d’arbre, sculptée dans un morceau du troisième Arbre Blanc du Gondor, celui qui avait orné le Haut de la Cité avant le retour du roi Elessar. Ces fragments de relique sacrée mettent à la disposition de leurs propriétaires toutes les ressources militaires et financières dont ils pourraient avoir besoin.

Il est important de noter que la Tête, le mystérieux vieillard #Gilgamesh qui dirigeait l'Arbre Blanc, a disparu sans laisser aucune trace. Initialement ce fut sa disciple #Neige, Capitaine de l'Arbre Blanc qui dirigeait les opérations en son absence et la disparition de la Tête était un secret jalousement gardé par les six Capitaines. Cependant, un officier de l'armée du Gondor fut récemment promu pour diriger les services secrets du Gondor. Lord #Rhydon, préférant utiliser le titre moderne de 'Directeur' plutôt que 'la Tête' répond directement au Général Cartogan ce qui fait de  l'Arbre Blanc une partie intégrante de la hiérarchie de l'armée régulière. Malgré les protestations du Capitaine Neige qui souhaitait garder l'Arbre Blanc sous les ordres directs de l'Intendance, l'Intendant Alcide d'Illicis ne s'opposa pas à la décision du Général Cartogan de prendre contrôle de cette organisation.




L'Armée des Fiefs du Gondor


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Aussi appelés Terres Extérieures, les fiefs semi-autonomes du Gondor apportent un soutien militaire au Gondor. Lors du Siège de Minas Tirith au Troisième Age, les fiefs envoyèrent trois-mille hommes pour défendre la Cité Blanche. Ce nombre était fortement limité par la necessité de défendre leurs propres terres des incursions des corsaires et haradrims. Il est estimé que les vassaux de Méphisto sont capables de lever dix-mille hommes ; l'équivalent de l'armée régulière du Gondor.

Bien que plus hétéroclites et souvent moins disciplinées, les troupes des Terres Extérieures sont redoutables. Grâce à l'obligation qu'a chaque fief d’ennoyer des hommes à l'Académie des Officiers du Gondor, un réseau de Capitaines connaissant les formations, signaux et tactiques du royaume est mis en place et permet de coordonner les mouvements des troupes.



Les Gouverneurs des Terres Extérieures: Dans les provinces particulièrement indépendantes, à l'instar de Belfalas, ou bien dans celles plus reculées à l'instar de la vallée de Morthond, le seigneur local assure les fonctions de chef des armées de toute la région, et il peut convoquer les hommes du Roi en cas de besoin, en plus des troupes qu'il dirige personnellement. Fruits de l'histoire, ou de la nécessité, ces situations particulières sont devenues la norme au sein du Gondor, et ces six illustres personnages comptent parmi les plus influents du royaume :



- Le Prince de Dol Amroth : Issu d'une lignée ancestrale, et jouissant d'une grande autonomie au sein du royaume, le Prince de Dol Amroth dirige sa propre armée personnelle, constituée notamment des célèbres Chevaliers du Cygne. Quand le besoin s'en fait sentir, il peut ordonner à toutes les troupes du Belfalas et coordonner leur action en s'imposant aux Commandants des forces royales.
Et en dernier le plus fier, Imrahil, Prince de Dol Amroth, parent du Seigneur, avec des étendards d'or portant son emblème du Navire et du Cygne d'Argent, et une compagnie de chevaliers en grand arroi, montés sur des chevaux gris, et derrière eux sept cents hommes d'armes, grands comme des seigneurs, aux yeux gris et aux cheveux bruns, chantant tandis qu'ils s'avançaient. - Le Retour du Roi

- Le Prince d'Ithilien, qui occupe également la fonction d'Emir du Harondor, jouit d'un statut exceptionnel. Du fait de la position stratégique de la région, il s'est imposé comme le chef de toutes les forces de la région, qu'il s'agisse des Rangers, des forestiers, ou des hommes envoyés par le Roi pour protéger ce passage crucial vers l'intérieur du Gondor. Cette liberté lui permet de mieux réagir aux incursions ennemies, fréquentes dans cette province très exposée.

- Le Seigneur de Calembel, qui gouverne la province du Lamedon, dirige sa population qui a toujours fourni de vaillants guerriers au Gondor. Les troupes du Roi sont peu nombreuses à patrouiller dans cette région peu menacée, et de fait aucun Général n'y réside. Le Seigneur assume donc pleinement la direction des opérations militaires quand le besoin s'en fait sentir.

Les hommes du Val de Ringlô derrière le fils de leur seigneur, Dervorin, marchant à pied: trois cents. (...) De Lamedon, quelques farouches montagnards sans capitaine.  - Le Retour du Roi

- Le Roi de Lossarnach, région particulièrement fertile du royaume, peut se prévaloir d'être le seul sujet de Gondor à détenir un titre théoriquement équivalent à celui du Roi du Gondor, même si en pratique sa soumission à la couronne est totale. Du fait du maintien d'anciennes traditions, le Roi du Lossarnach dirige les troupes sur son sol, qu'il s'agisse des hommes qu'il entretient personnellement, ou des soldats envoyés par Minas Tirith pour assurer la défense du « grenier du Gondor ».

En tête de la file marchait un grand cheval membru, sur lequel était assis un homme aux larges épaules et à la vaste panse, celui ci était vieux, et il avait la barbe grise, mais il n'en était pas moins vêtu de mailles et casqué de noir, et il portait une longue et lourde lance. Derrière lui marchait fièrement une colonne poussiéreuse d'hommes bien armés et portant de grandes haches d'armes, ils avaient le visage farouche, et ils étaient plus courts et quelque peu plus basanés que tous ceux que Pippin avait vus en Gondor. - Le Retour du Roi

-Le Seigneur de Pinnath Gelin, Gebir, dirige une région rurale et assez peu développée en comparaison des principaux pôles commerciaux du royaume. Dès lors, il n'est pas nécessaire d'y entretenir une administration militaire de première importance, et aucun Général n'a été nommé pour assurer la défense de la région, confiée au Seigneur local.

Hirluin le Beau des Collines Vertes, venu de Pinnath Gelin avec trois cents vaillants hommes vêtus de vert. - Le Retour du Roi

- Le Seigneur de la Vallée de Morthond est le seul maître des forces militaires de son fief. Quelques hommes du Roi assurent la sécurité des voies commerciales vers les autres provinces du royaume, mais en pratique les hommes de Morthond, qui comptent parmi les meilleurs archers de la Terre du Milieu, assurent eux-mêmes la défense de leurs terres. Bien rares sont les bandits à oser s'aventurer dans cette région sauvage, où les hommes sont particulièrement bien formés à la guerre.

Des hautes terres de Morthond, la grande Vallée de la Racine Noire, le grand Duinhir avec ses fils, Duilïn et Derufin, et cinq cents archers. - Le Retour du Roi


Les Provinces du Gondor  

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Anfalas

L'Anfalas est une région reculée du Gondor, située le long des côtes occidentales du royaume. C'est un territoire fertile et prospère, placé sous l'autorité de la couronne. On y trouve de nombreuses familles de la petite noblesse, qui y exploitent des terres, parfois pour le compte de seigneurs plus puissants.


Anorien

L'Anorien constitue le cœur politique et économique du Gondor, marqué par la présence des deux cités les plus importantes du royaume : Minas Tirith et Osgiliath. Largement fortifiées après la Guerre de l'Anneau, les deux villes font office de rempart stratégique entre les territoires de l'Est et les Peuples Libres. Si Minas Tirith accueille la cour du Roi, ainsi que la majorité des hauts dignitaires du Gondor, le véritable pouvoir économique se trouve à Osgiliath. Cette dernière cité, avantageusement située sur l'Anduin, jonction entre les richesses du Nord – Dale et Erebor –, et du Sud – Harad et Harondor – est contrôlée par la puissante Compagnie du Sud. Ce conglomérat de marchands richissimes étend son influence sur toute la région.


Belfalas

Le Belfalas se trouve entre l'Anfalas et le Lebennin. Cette région prospère et fertile a donné son nom à la Baie de Belfalas, ce qui atteste de son importance à l'échelle locale. Bien que le Nord de la région soit relativement sûr, éloigné des zones de raid habituelles d'Umbar, les villes et villages de la côté Sud sont souvent pillées lors d'attaques éclairs. Si les habitants reconnaissent l'autorité du Gondor, et qu'ils ont toujours fourni des hommes pour les guerres du Roi Mephisto, ils comptent en général sur leurs propres moyens pour se défendre. Cet esprit indépendant se retrouve tout à fait dans le cas de la principale cité du Belfalas, Dol Amroth.


Le cas de Dol Amroth



Dol Amroth, la Cité du Cygne, a toujours été une des plus puissantes seigneuries du Gondor. Dirigée par des princes au sang elfique et numénoréen, elle envoya le plus grand contingent de toutes les provinces gondoriennes pour soutenir Minas Tirith lors de la Guerre de l’Anneau. Reconnue pour ses chevaliers, la source principale de sa puissance reste néanmoins sa flotte qui défend les côtes du Gondor contre les incursions pirates depuis des siècles. Dol Amroth rivalise avec Pelargir pour le titre du principal port du Gondor, et étant plus éloignée de la capitale, a pu garder un important degré d’autonomie. Après quelques années troublées par les soucis de succession, la Cité du Cygne s’épanouit à nouveau sous le règne du Prince Eaque. Bien que Dol Amroth n’abandonnerait jamais le Gondor en cas de guerre, l’autre nom du Belfalas, ‘Dor-en-Ernil’-la Terre du Prince, ne fait que souligner son quasi-indépendance administrative et son identité distincte.


Ethir Anduin



Le Delta de l'Anduin est une région relativement pauvre du Gondor, qui subsiste essentiellement par la pêche et quelques activités commerciales. En dépit de leur position stratégique, les habitants n'ont jamais réussi à prospérer à cause des raids pirates fréquents. Aucune cité de grande taille n'a jamais pu se développer. Pour se défendre, les hommes de l'Ethir Anduin comptent essentiellement sur les flottes de Dol Amroth et de Pelargir, qui patrouillent dans la région.


Ithilien



L'Ithilien est la longue bande de territoire qui s'étend entre le Mordor et l'Anduin. Cette zone, sous l'influence du Gondor, constitue encore aujourd'hui la première ligne de défense du royaume contre les incursions d'ennemis venus de l'Est. Sa seule cité majeure est Emyn Arnen, bâtie par le prince Faramir après la Guerre de l’Anneau. Siège des princes d’Ithilien jusqu’à la mort de Boromir II, sa population chuta fortement après cet événement tragique ; néanmoins, elle continue à jouer un rôle défensif et commercial. La région demeure sauvage et boisée. Les principaux habitants de la région sont les Rangers d'Ithilien, qui en assurent la défense depuis des siècles, ainsi que les bûcherons, chasseurs et commerçants, qui profitent des richesses de la grande forêt. Les rangers se rassemblent dans leur base secrète d'Hanneth Annûn, dont nul ennemi n'a jamais pu s'emparer. En raison de son intérêt stratégique majeur, la région est placée sous l'autorité du Prince d'Ithilien, Radamanthe, qui est également Emir du Harondor.


Lamedon



Le Lamedon se situe au pied des Montagnes Blanches, dans une région relativement riche et très peuplée. Sa principale cité est Calembel, réoccupée à l'issue de la Guerre de l'Anneau. Elle n'a pas retrouvé sa gloire d'antan, mais c'est là qu'on y trouve le Seigneur de Lamedon. La région est habitée par des hommes rudes et vaillants, qui répondent toujours à l'appel du Gondor en cas de guerre. Bien qu'habitués aux travaux des champs plutôt qu'au maniement des lames, ils sont valeureux au combat, et courageux face à la mort.


Lebennin

Le Lebennin désigne la zone qui s'étend au Sud de Minas Tirith. C'est là que l'on trouve la dernière grande ville du Sud et le principal port du royaume, Pelargir. La région est riche du commerce entretenu avec le Harad, et de sa situation stratégique sur le fleuve Anduin qui en fait un lieu d'échanges. Du fait de son importance et de son rôle dans la défense du Gondor, la ville de Pelargir est défendue par une garnison professionnelle.


Lossarnach



Lossarnach, la Vallée Fleurie, est une région généralement épargnée lors des guerres. En effet, elle est protégée par les Montagnes Blanches au nord, l’Anduin et la forteresse de Minas Tirith à l’Est, et suffisamment éloignée de la mer pour ne pas craindre les attaques des pirates. Ceci dit, les hommes de Lossarnach sont toujours prêts à défendre le Gondor contre tout envahisseur. La vallée est appréciée par la noblesse gondorienne comme lieu de chasse et de repos, mais sa fonction première est celle de grenier à blé du royaume, ses céréales, légumes, vins et bières étant transportés dans tout le pays. Le peuple de Lossarnach descend des anciens habitants des Montagnes Blanches plutôt que des Numénoréens, c’est pourquoi la contrée est dirigée par un roi, un titre existant déjà avant la création du Gondor. Ceci dit, en réalité le Roi de Lossarnach est un personnage moins influent que les Princes de Dol Amroth et d’Ithilien.


Pinnath Gelin



La région des Collines Vertes se situe à l'extrême Ouest du royaume du Gondor, en Anfalas, et ne compte aucune ville de grande importance. C'est une région rurale, et ses habitants sont essentiellement des éleveurs, agriculteurs, chasseurs ou bûcherons. Sans être pauvres, les gens y vivent dans une certaine simplicité. Les hommes qui assurent la garde de cette partie du royaume sont placés sous l'autorité du Seigneur de Pinnath Gelin, Gebir, et sont traditionnellement vêtus de vert.


Vallée du Morthond



Aussi appelée Vallée de la Racine Noire, il s’agit peut-être de la région la plus sauvage du Gondor. Aucune grande ville ne s’y trouve, ses habitants passent principalement leur vie à chasser et faire du commerce avec Dol Amroth, les deux régions étant reliées par le fleuve Morthond. Ses habitants sont belliqueux et fiers, menés par une lignée de seigneurs guerriers. Les habitants de la vallée se spécialisent dans le tir à l’arc ; même les Rangers d’Ithilien et les Archers Bardides s’inclinent devant leur maîtrise de cette arme. Le contingent envoyé à Minas Tirith par le seigneur de Morthond lors de la Guerre de l’Anneau fut second en nombres par rapport à celui de Dol Amroth. Aujourd’hui encore, les habitants de la valléeengagent volontiers dans l’armée du Gondor ou dans les compagnies mercenaires de toute sorte.


Le cas du Harondor


Le Harondor est une province du Gondor dont la population est composée en grande partie de Haradrim, ce qui fait sa spécificité et pour une part sa faiblesse. En effet, l'Emirat est dirigé par Radamanthe, qui est également Prince d'Ithilien, alors que les habitants sont majoritairement de langue et de culture suderonne. La région est en théorie un fief de Mephisto, mais en pratique elle jouit d'une grande autonomie, du fait des difficultés à y maintenir l'ordre et la cohésion. Son statut de zone tampon entre le Harad et le Sud du Gondor en fait un espace troublé et difficile à maîtriser, car soumis aux attaques des Haradrim ou des Khandéens. La présence du Gondor y est perçue tantôt comme une marque de stabilité et d'amélioration des conditions de vie, tantôt comme une forme d'invasion et d'usurpation du pouvoir.


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Dernière édition par Forlong le Mer 6 Déc 2023 - 21:26, édité 2 fois
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Learamn
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Zoom Gondor: La Vallée de Morthond




Géographie:



La région de Morthond se situe au nord-ouest du royaume du Gondor au pied des Montagnes Blanches. Coincée entre les versants de plusieurs hauts reliefs la vallée tient son nom du fleuve Mothond, qui signifie en langue commune "Racine Noire". Prenant sa source au pied du Dwimmorberg, le cours d’eau est alimenté par deux affluents, le Calenhir et le Riglo.

Le climat y est à la fois montagnard et océanique. Si les hivers peuvent être rigoureux , les températures sont en général assez douces le reste de l’année. La région est pluvieuse et les cours d’eau débordent souvent de leur lit, créant de fréquentes inondations. Sur Morthond souffle un vent venu de la mer qui peut balayer la vallée des jours durant. Il fait, dit on, tourner la tête et surtout, celle des moulins. Aux cols et sur les sommets, c’est en revanche le plus souvent un vent froid et sec qui rapporte des rumeurs du nord.

Il n’y  a pas de grandes villes  dans cette région sauvage et reculée. Il existe des bourgades anarchiques, des hameaux disséminés, quelques maisons solitaires ici et là que relient de petites sentes et de multiples sentiers tracés par les habitants. Seule Casthond, principale bourgade de la vallée, peut prétendre au statut de petite cité. La rue principale, pavée, dessert les principaux bâtiments importants. Ailleurs, les rues étroites ne permettent guère le passage des chariots et les maisons se serrent les unes contre les autres pour faire face à la rudesse du pays.

Les rares voyageurs et marchands s’y étant rendus plus d’une fois, ont pris l’habitude de dire que les sentiers de la vallée de la Racine Noire “disparaissent et apparaissent”; renforçant l’aura mystérieuse, secrète et inquiétante de la vallée. En réalité, aucun phénomène surnaturel n’est à l’oeuvre ici; mais les chemins sont tellement étroits et peu entretenus qu’ils peuvent disparaître au gré des intempéries. Les habitants décidant alors d’emprunter simplement une autre route.

A l’embouchure des rivières Morthond et Riglo, bien plus au Sud et à proximité de Dol Amroth, se trouvent les ruines d’un ancien port elfique: Edhellond. Bien que la grande majeure partie du complexe soit toujours à l’abandon, les locaux ont décidé d’en exploiter une partie; créant ainsi un modeste port de cabotage et leur permet une autonomie complète en matière de sel. Denrée indispensable pour la survie des hommes de Morthond.


Les terres agricoles aménagées en longues terrasses servent avant tout à remplir les ventres des habitants. Les exportations sont rares et le commerce avec l’extérieur est faible.
Plus loin, près des sommets des Montagnes Blanches se trouve le feu d’alarme de Calenhad qui fut intégralement détruit lors du Grand Tremblement du Troisième  Âge. Il fut rapidement reconstruit mais est désormais nommé par ses habitants: Amon Guruthos ( La Montagne de l’Ombre Mortelle). Ce lieu, entretenu par le Seigneur de Morthond sur décret royal, anime toujours les passions et cauchemars des habitants.

La région est torturée par des tremblements de terre. Terriblement craints, ils hantent les habitants autant, si ce n’est plus, que le terrible Chemin des Morts ou la noire pierre d’Erech.



Histoire/ Chronologie :


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Les premières traces d’une présence humaine dans la vallée de Morthond remonte à la fin du Second  Âge, vers l’an 3370. Le roi Isildur lance une  grande campagne de colonisation des terres du  royaume et charge le Seigneur Fédon de fonder une ville en bordure des Montagnes Blanches. Fédon et ceux qui le suivent décident de s’installer sur les rives du fleuve Morthond et fondent la cité de Casthond.  La maison de Fédon est de tradition militaire et martiale. La noblesse n’est pas acquise par hérédité, mais par le sang versé. Ces traditions perdurent encore aujourd’hui. L’apprentissage des arts de la guerre est fermement ancré dans la région.

La région se développe ainsi modérément dans les décennies qui suivent; de nouveaux villages s’éparpillent dans la vallée alors que Casthond voit son tour de taille s’agrandir au milieu de terres peu peuplées.

Deuxième Âge:

3380: Une partie des colons fait scission avec le pouvoir des Fédoriens et s’installe sur les versants des Montagnes Blanches. Ils deviennent les  “Hommes des Montagnes Blanches”. Leur seigneur, proclamé “roi” , jure fidélité à Isildur.

3430: Evanor fils de Fédon se joint à la Dernière Alliance. Des centaines d’épées participent à l’effort de guerre où ils se distinguent particulièrement sur le front. Les hommes de Morthond sont pour la première fois reconnus à travers tout le royaume comme des guerriers redoutables et valeureux.

Mais “Les Hommes des Montagnes Blanches” ne respectent pas leur serment et ne se joignent pas à l’effort de guerre. Isildur les maudit et ils se réfugient dans les profondeurs du massif : fondation du “Chemin des Morts”.

Passage au Troisième Âge :

1024 :  Mort de Fédon II sans héritier, la lignée directe des Fédoriens s’éteint; son cousin Almeric lui succède et fonde une nouvelle dynastie: les Almériciens qui gouverneront pendant plus d’un millénaire..

Entre 1432 et 1447 la vallée du Morthond, dirigée par le seigneur Volcin se range au côté du Roi légitime Eldacar, fournissant ainsi une  force armée au monarque.

(Début de la chute de l’espérance de vie au Gondor.)

1612 : Le seigneur Erol succède à son père Almeric IV  à l’âge de quinze ans ; il règne  pendant plus de cent trente ans. Erol marque profondément la région et est considéré comme le plus grand seigneur que la vallée ait connu. Il développe l’économie en réalisant des  liens commerciaux avec Dol Amroth par le biais de l’exportation spécialisée ( plantes médicinales poussant en altitude; poissons du Morthond).  Il sera surtout célébré voire vénéré pour sa remarquable réaction face  à l’épidémie de Peste ayant frappé le continent en 1636; dès les premiers cas avérés dans le royaume il cesse tout contact avec le monde extérieur et isole la région en ne laissant ni entrer ni sortir personne. Ainsi la vallée du Morthond ne souffrit pas ou presque de la Grande Peste.  Durant son règne il met également en place une organisation sociale et solidaire visant à renforcer les liens entre les habitants et limiter la précarité. C’est un homme charismatique et proche du Roi qui réussit enfin  à donner un peu de poids politique à sa région à l’échelle nationale.
Il meurt en héros de sa communauté en 1743 du Troisième  Âge.

2051:  Le Grand Tremblement ravage la vallée et tue près des trois quarts de sa population. Toute la lignée dynastique disparaît ; la vallée du Morthond devient un lieu de désolation. Les survivants s’exilent pour la plupart à Dol Amroth laissant leurs terres à l’abandon.

2090:  Fédoréon le Libérateur réunit un petit groupe de rescapés et de descendants du Grand Tremblement et retourne à Morthond.  Fédoréon appelle à l’intendant Eradan pour l’aider à repeupler  la vallée désertée; l’Intendant profite alors de l’occasion pour se débarrasser des indigents peuplant les bas-fonds de la Cité-Blanche.  Une première vague d’immigrants arrive alors à Morthond composés de mendiants, prostituées ou vétérans désabusés.  Fédoréon les accueillent et initient la reconstruction.

Mise en place d’un nouveau  système politique : le Seigneur sera désormais choisi  à vie par les Rescapés , les descendants des premiers habitants de la vallée qui sont revenus avec leur nouveau seigneur. Débute alors la construction du “mythe des Rescapés” qui au fil des ans, seront considérés comme des surhommes capables de résister aux catastrophes naturelles et appelés à diriger.  

 2510 : La création du royaume du Rohan , alliés du Gondor, a pour conséquence que Morthond n’est plus l’une des premières lignes du royaume en cas d’attaque du Nord.

2714 :   Rohël le Brave  est élu par les Rescapés; c’est un guerrier émérite qui mènera de nombreuses expéditions avec les soldats de Morthond pour épauler l’armée royale. Il met également en place un système méritocratique et réduit considérablement les grands privilèges des Rescapés dont l’influence devient alors principalement symbolique. Il décrète qu’un individu lambda particulièrement  méritant pourra être intégré dans le cercle très restreint des Rescapés . Grand chasseur et archer de renom il développe l’usage de cet arme à Morthond dont l’apprentissage est enseigné dès le plus jeune âge. Ce pour des raisons militaires mais également économiques, puisque Rohël fait de la chasse le commerce principal de la région.


2998 :   Duinhir le Grand devient le premier Seigneur de Morthond à ne pas être issu de la prestigieuse lignée des Rescapés. Seigneur de guerre par excellence, il mènera personnellement avec ses deux fils Duilin et Derufin , plus de cinq cent Archers sur les champs de Pelennor en l’an 3019 pour combattre les armées de Sauron avant de les chasser jusqu’à la Porte Noire.  
Dans un même temps , les  “Hommes de la Montagne Blanches “, autrement connus comme“l’armée des morts”, honorent enfin leur serment envers le roi du Gondor ; ils disparaissent et libèrent le “Chemin des Morts”.


Passage au Quatrième  Âge:


62: Le Petit Tremblement  fait plusieurs dizaines de mort et détruit de nombreux bâtiments. La résilience des habitants permet à la vie de reprendre son cours rapidement.

89: Rohël II fonde une école de tir à l’arc qui deviendra vite réputée à travers tout le royaume; les guerriers qui en sortent partent ensuite enseigner leur savoir faire dans tout le royaume.

124 :  La “révolte des  petits “ menée par Olric, mercenaire originaire de Pelargir, vise à abolir une fois pour toute la supériorité des Réscapés. Il tue le seigneur Horel et renverse le pouvoir en place avec l’aide du peuple. Il fonde  la dynastie des Olriciens. Les Rescapés en appellent à l’aide de la Couronne et du Roi Eldarion qui envoie un premier régiment repoussé par les défenseurs de Morthond.
Olric et tué et son fils Fefno meurt rapidement de maladie. Le petit-fils d’Olric, Evaq devient Seigneur de Morthond.

126: Fénoréon III , soutenu par Eldarion, attaque à nouveau Morthond et renverse enfin les Olriciens et rétablit l’autorité des Rescapés sans abolir le système méritocratique de la région.

292: Eon Ludgar est élu après la mort de son père, précédent seigneur.  Ami de Mephisto , il se voit accorder diverses aides financières pour développer la région de la part du monarque qui encourage également l’installation de nouveaux habitants à Morthond.  

294: Ludgar  mène les guerriers de Morthond contre Xaphan et le Dragon au sein de l’Armée Unifiée lors de la Grande Bataille du Nord.

300 :  Morthond accueille de nouveaux arrivants venant du Nord : des Rohirrims de l’Eastfold fuyant la guerre civile ; Eon Ludgar les accueille à bras ouverts.  Le Rude Hiver rend la vie dans la vallée particulièrement pénible mais la détermination des habitants et les aides du Roi permettent à la région de ne pas sombrer.





Situation géopolitique actuelle:


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Bannière des #Rescapés

La vallée de Morthond est gouvernée par un seigneur élu à vie par les Rescapés, groupe formé de  descendants des survivants du Grand Tremblement et de personnes ayant gravi les échelons grâce à un système méritocratique.  Les Rescapés, véritable caste dirigeante au lendemain du retour de Fédoréon le Libérateur, ne possèdent aujourd’hui que des privilèges restreints et principalement symboliques. Ils élisent le seigneur de la vallée, prélèvent les taxes et impôts sur leurs terres et briguent les postes les plus élevés (officiers notamment), mais leur ascendance presque mystique s’est considérablement dégradée depuis la « Révolte des Petits ».

Eon Ludgar est le seigneur actuel ; se présentant comme un héritier de la politique du légendaire Seigneur Erol  il a gagné le respect et la confiance des habitants à défaut de bénéficier de l’illustre aura de son prédécesseur. Son pouvoir est avant tout militaire puisque c’est lui qui dirige les armées de la vallée.  Il est aussi celui qui fixe les impôts et diverses taxes pour faire tourner les rares institutions publiques.

Sur le plan diplomatique la région de Morthond ne dispose que d’un pouvoir très réduit ; région reculée et peu productive elle a du mal à faire valoir ses intérêts d’autant qu’Eon Ludgar, s’il est un homme valeureux, est loin d’être un fin diplomate.  Cependant Morthond est un véritable fief de la Couronne, fidèle et loyale au trône ;  Minas Tirith fournit ainsi depuis des siècles de précieuses aides à la vallée et défend les intérêts de celle-ci en retour de cette loyauté sans failles.

La rivalité qui régnait entre deux groupes d’immigrés du Rohan partagés entre les partisans d’Hogorwen et ses opposants tend peu à peu disparaître sous l’impulsion d’Eon Ludgar qui a mis en place une politique de mixité et d’apaisement qui porte ses fruits.

Un véritable lien unit également les gens de Morthond à la cité princière de Dol Amroth, lieu de refuge des Rescapés suite au Grand Tremblement. Dol Amroth n’est pas seulement le principal partenaire commercial de Morthond mais est aussi perçu comme un “protecteur” dont l’art et l’architecture inspirèrent grandement les générations qui revinrent s’installer dans la vallée après l’exil. Cependant, malgré ces ressemblances et cette relation privilégiée, les hommes de Morthond n’ont que bien peu de choses en commun avec ceux de Dol Amroth: le côté sauvage et plus sombre de la vallée de la Racine Noire ayant eu une influence forte sur ses habitants.  La présence de Mafielas , ambassadeur des Princes de Dol Amroth, fut un temps interprétée comme une tentative d’influencer les habitants de la vallée pour soutenir les intérêts  de la cité de la baie.  Mais Ludgar et les siens sont avant tout fidèles à Mephisto et au royaume du Gondor, une loyauté qui dépasse le lien fraternel qui les unit à Dol Amroth.






Economie:



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Le Pont du Roy

La vallée de Morthond fonctionne de façon quasiment autarcique. Ce qui est produit sur place est consommé sur place. Chaque grand hameau possède son propre moulin à vent, ce qui permet aux paysans de renforcer leur autonomie. Le troc prédomine sur toute autre forme d’échanges. La plupart des habitants vit chichement, mais ne manque de rien. L’indigence est tenue à l’écart grâce à l’entraide. Les descendants des Rescapés et les vieilles familles installées de longue date ne sont pas beaucoup plus fortunées que les paysans libres, leur supériorité demeurant politique ou culturelle. Le Seigneur lui-même ne peut se targuer d’un trésor personnel mirobolant, sa demeure au coeur de Casthond n’est pas différente de celles qui l’entourent : une simple bâtisse  faite de briques cimentées à laquelle sont adjointes des annexes en bois.

Les seuls échanges commerciaux significatifs se font avec Dol Amroth. Les hommes de Morthond y exportent des plantes médicinales poussant sur les hauteurs des Montagnes Blanches, de la venaison fumée de chamois et de bouquetin, des peaux et des fourrures d’hermines ou de loir, des poissons des hauts lacs ainsi que des arcs et des flèches fabriqués par les meilleurs artisans de la vallée. Les marchandises circulent par la voie fluviale sur de petites canots le plus souvent conduites en ramant.

La vallée est auto-suffisante mais perçoit tout de même de généreuses subventions de la part du Haut-Roy qui aide ainsi la région à développer son réseau routier encore embryonnaire ou ses infrastructures les plus importantes comme l’école de tir à l’arc.

La générosité du Haut Roy est incarné par la construction d’un pont en marbre blanc dans le pur style de Minas Tirith, qui tranche avec l’architecture sombre et moins grandiloquent de la région. Ce pont se situe au Sud de la Vallée et enjambe une crevasse profonde, faisant gagner ainsi de précieux jours aux voyageurs venant du Sud. Cependants les fonds utilisés pour cet édifice sont à l’origine de vives polémiques, puisque initialement ils auraient dû être utilisés afin de renforcer les fondations des bâtiments situés au Nord de la région, lieu le plus exposé aux vents et tremblements.

A l’échelle du royaume, la région de Morthond est parfois considérée comme une outre percée, inutile au développement du Gondor. Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la suppression des aides royales pour cette région si peu productive. Dans les faits les subventions ne représentent qu’un infime pourcentage du budget de la Couronne  et Morthond ne gêne pas le développement gondorien à défaut d’y participer pleinement.




Traditions/Mode de vie:


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Hétéroclite, la population de Morthond résulte du brassage des Rescapés, des descendants des indésirables de Minas Tirith et des récents immigrés Rohirrims. Face à la rudesse du pays, ces différences s’estompent néanmoins. Nus pieds ou bottés de cuir huilé, les hommes sont soumis au même danger à l’ombre des Cornes Blanches.

Obligés de survivre en chassant, les gens de Morthond ont développé de prodigieuses capacités au tir à l’arc. La vallée est un véritable terreau d’archers compétents et efficaces. Au Gondor, dans l’imaginaire collectif , le nom de Morthond est avant tout associé à ses archers d’excellence. L’école de tir à l’arc basée à Casthond forme des instructeurs réputés dans tout l’ouest des Terres du Milieu.

Les conditions difficiles ont taillé les hommes à la mesure des montagnes : ils sont durs, froids et sont de solides combattants. Fédon était lui-même issu d’une famille de soldats et la plupart des premiers colons étaient des guerriers accomplis venus avec leur famille ; depuis cette tradition martiale s’est perpétuée à travers les générations. Tout homme est formé à se battre dès son adolescence et même les femmes apprennent les bases du tir à l’arc ou de l’escrime.  Faire la guerre n’est pas une profession mais un devoir citoyen; il n’y ainsi pas d’armée régulière ni même de gardes , chaque homme doit en plus de son activité professionnelle donner de son temps comme sentinelle en temps de paix ou soldat du Roi en temps de guerre.

Les affrontements ont été érigés en art et il n’est pas rare de voir les hommes se battre même pendant les travaux des champs. Les combats répondent à des règles strictes et permettent de mettre un terme à bien des conflits avant qu’ils ne prennent des proportions ingérables. Lors des foires et marchés aux bêtes organisés à Casthond, hommes et femmes s’affrontent à la lutte ou lors de jeux de force : tir à la corde, lancer de tronc, concours de vitesse d’abattage d’arbre, jeter de pierre, etc.

La symbolique de l’arc est également centrale chez les gens de Morthond. Erigé en véritable art de vivre, le tir à l’arc est utilisé aussi bien pour la guerre, que pour la chasse ( dont provient la majeure partie de la viande, les élevages étant peu nombreux) ainsi que dans l’art. Les arc de Morthond son fabriqués à partir de la résine de “la racine noir” qui lui donne un aspect sombre et inquiétant mais aussi une solidité à toute épreuve. Ces arcs sont considérés comme faisant partie des meilleurs du continent et il n’est pas rare de voir des Rangers ou d’autres corps d’élites en faire usage. Les légendes disent que seuls les elfes seraient capable d’en fabriquer de plus efficaces et résistants.

Le mérite est une notion fondamentale à Morthond où on se plaît à dire que “Rien ne se reçoit , tout se gagne”.  Si les Rescapés bénéficient encore d’un certain statut c’est parce qu’ils descendent des hommes les plus robustes qui ont survécu au Grand Tremblement. Chacun peut être apprécié à sa juste valeur , peu importe son origine et son milieu social ; seul le talent prévaut. Les femmes ne sont pas contraintes de rester au foyer et jouent un grand rôle dans le quotidien des familles. Les postes militaires et politiques leur sont peu accessibles, mais rien ne les empêche d’intégrer une compagnie de chasseurs, d’artisans ou de pêcheurs.

Comme dans le reste du Gondor, les gens de Morthond ne pratiquent pas de  religion définie cependant ils entretiennent un rapport particulier à la spiritualité, la transcendance et la métaphysique.   La notion de “Destinée” y est très importante et explique leur admiration pour ceux qui sortent du lot grâce à leurs actes car leur “Destinée” est alors considéré comme supérieure à la normale. Différentes pratiques dont le sens s’est perdu au fil des siècles ont également cours dans la vallée comme la présence de divers amulettes dans chaque maison censé éloigner les “Malins”. Il s’agit le plus souvent d’anciennes reliques familiales ayant appartenu à un aïeul mais il peut aussi s’agir d’une objet beaucoup plus banal du quotidien comme une assiette de porcelaine. Il faut dire que sur le plan mystique c’est surtout la superstition qui habite les gens de Morthond ; la proximité avec les hauts sommets inexplorés et surtout celle du Chemin des Morts les a poussé à développer l’utilisation d’objets de protection.

La Pierre d’Erech, symbole rappelant la mémoire des défunts parjures ayant trahi Isildur, inspire une crainte irrationnelle y compris chez les arrivants les plus récents qui ont eu vent des histoires et rumeurs horribles qui circulent à propos de ce lieu dans la région. Les croyances et les craintes des habitants s’expriment au quotidien par divers formules et habitudes censés écarter la mauvaise “Destinées”. Des dictons soulignant le caractère mystique de cet endroit sont également fréquemment employés:  par exemple “Quand le Vent du Nord descend des sommets, ce sont les Morts qui moulent le blé” fait référence aux vents violents qui soufflent depuis les sommets, emmenant dans leur sillage leur lot de malédictions. Mais si les hommes de Morthond sont superstitieux , ils ne sont pas pour autant des couards et la “ Purification” est là pour en témoigner :la nuit du solstice d’été les meilleurs archers et chasseurs de la vallée s’aventurent dans le Chemin des Morts pour y déloger les groupes de brigands et de malfrats qui y traînent depuis que “l’Armée des Morts” en est partie.

Ce rapport à la métaphysique se retrouve en vérité principalement dans leur relation avec leurs morts. Le respect du défunt est presque sacré à Morthond. Ni spéculation sur une potentielle vie après la mort même si tous l’espère en secret , ni prières spécifiques invoquant tel ou tel Valar dont les habitants de Morthond ignorent de toute manière les noms. Seul des rites funéraires visent à rendre un dernier hommage à celui qui est parti et à s’assurer qu’il soit en paix. Les veillées funèbres qui précèdent “la Purification “ représentent l'événement le plus important pour les gens de la vallée qui se rendent trois nuits consécutives sur les tombes de leurs ancêtres pour y veiller jusqu’au matin.

La simplicité des cercueils et des habits mortuaires peut surprendre au vu de l’importance du cérémonial. Certains interprètent comme un symbole fort montrant que le défunt doit retrouver la terre dans une forme de pureté et que tout autre artifice l’éloignerait d’un repos paisible et éternel. En vérité, l’origine de cette coutume est bien moins poétique ; jusqu’à la moitié du Troisième  ge, les corps étaient parés de pierreries et d’or, embaumés dans de riches tissus et reposaient dans des tombeaux luxueux. Le respect du mort se manifestait par l’exubérance des richesses qu’on lui dédiait. Cette coutume avait pris des proportions telles que certaines familles étaient prêtes à s’endetter pour faire un cercueil plus princier que celle de ses voisins. Cette pratique créa même des rivalités qui divisèrent les villages de la région. Voyant cela le seigneur Erol , alors au pouvoir, prit une mesure pour le moins radicale : il demanda qu’à sa mort on ne l’habille que d’un simple linceul immaculé et qu’on le place dans un  simple coffre de bois avant de le faire défiler dans toute la vallée aux yeux du peuple avant l’inhumation. Il s’éteignit en 1973 et l’ont respecta sa volonté. Le peuple qui avait érigé Erol comme véritable légende vivante à Morthond, changea ses pratiques funéraires en apprenant les conditions d’enterrement de leur bien aimé seigneur.

Les habitants de Morthond sont des gens simples sachant se contenter de peu et formant une communauté soudée prête à se serrer les coudes pour faire face aux dangers qui les guettent en permanence.  Pourtant à l’extérieur de la vallée ils ont assez mauvaise presse ; si on reconnaît volontiers leur talent d’archer les gondoriens les voient surtout comme une peuplade sauvage , peu civilisée et quelque peu inquiétante. En effet la position isolée de la vallée a fait de ses habitants une communauté refermée sur elle-même et ayant développé une certaine culture du secret. Rares sont les étrangers pouvant prétendre connaître avec précision les us et coutumes de gens de la Racine Noire.

Le statut socialement supérieur de la communauté des Rescapés reste finalement assez limités, en particulier depuis la révolte des Petits. Ils disposent toujours d’un pouvoir politique conséquent et vivent le plus souvent un petit plus aisément que le reste des habitants sans qu’il n’y ait de vrai différence notable. Voyant leurs privilèges fondre comme neige, certains Rescapés s’inquiètent de voir leur lignée simplement disparaître. Ainsi, si l’accession au rang de Rescapé est accessible à tous en théorie; elle reste rare en pratique; les Rescapés veillant à ne pas dévoyer leur statut de la sorte. Cette rivalité avec ceux qu’ils appellent les “Petits” de manière plus ou moins méprisante n’a rien de handicapante au bon fonctionnement de la région. Les tensions entre les deux groupes se limitent généralement à quelques remarques et piques verbales ainsi qu’à une forme de compétition saine durant la Purification où chaque parti va soutenir son champion. Cela ne va pas au-delà: Rescapés et “Petits” travaillent ensemble, servent les mêmes intérêts et les mariages entre eux sont devenus très courants.

L’influence du séjour des Rescapés à Dol Amroth sur l’architecture et certaines coutumes locales est encore bien présente. Ainsi on retrouve des figures de proue savamment sculptés au bout des terrasses agricoles, ou encore sur les arcs sombres des plus privilégiés; rappelant ainsi le caractère maritime de la cité princière.  Les Rescapés ont également adopté un étendard représentant un arc couché surmonté d’un Cygne noir sur un fond blanc; faisant ainsi un parallèle au Cygne immaculé de Dol Amroth en soulignant l’héritage mais aussi une certaine opposition à une influence qui pourrait être trop grande.

Peu d’habitants savent lire ou écrire, l’éducation dans ce domaine étant l’un des derniers privilèges des “Rescapés”.  La plupart maîtrisent en revanche les chiffres et les bases du calcul mental.  La culture est avant tout orale; les conteurs sont très prisés dans la région et leurs histoires, le plus souvent frissonnantes, rencontrent toujours le succès.

Ce n’est pas à Morthond que vous dégusterez des mets raffinés et cuisinés, y compris au sein de la résidence du Seigneur Ludgar.  Dans la région, la nourriture sert avant tout à survivre et à donner assez de force pour braver les éléments. Un élément qui colle à la philosophie locale, qui est focalisée avant tout sur la survie et l’idée d’aller toujours à l’essentiel.




Organisation militaire:


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Archer de #Morthond


A Morthond il n’y a ni armée régulière ni soldat de métier si l’on omet les quelques officiers supérieurs. Chaque homme adulte doit consacrer une partie de son temps pour la défense de la vallée et garder ses frontières ; les hommes se relaient ainsi comme gardes dans la région.
Le Seigneur de Morthond est aussi le Général des Armées , c’est lui qui prend toutes les décisions et peut le faire de manière unilatérale malgré la présence d’un état major au pouvoir consultatif et exécutif.  Ainsi trois capitaines d’expériences conseilles le Seigneur sur les questions militaires et supervisent les opérations.

Il est ainsi difficile d’estimer la force militaire de Morthond; d’un côté un très petit nombre de soldats officient en permanence mais de l’autre tous les hommes sont formés au combat et peuvent servir l’armée.

En temps de guerre et de mobilisation générale pour le Roi , le Seigneur de Morthond est en mesure de lever très rapidement une armée compétente de près de 500 hommes , principalement composée d’archers.  Sur le champ de bataille les archers sont vêtus de manière assez légère : un plastron en cuir, un petit casque  et des renforts au niveau des épaules pour seules protections ;pas de lourde cuirasse ou de heaume imposant pouvant gêner la visée.  Ils tirent avec un arc basique mais robuste de fabrication locale et peuvent également dégainer l’épée ou sortir le javelot en cas de combat plus rapproché.

A Casthond se trouve une école de tir à l’arc par où passe tout homme devenant adulte et même quelques femmes désireuses d’apprendre cet art. Certains y restent plusieurs années pour devenir maître archer et enseigner ainsi leur savoir à travers tout le Gondor où les formateurs issus de cet établissement sont très prisés par l’armée.





Personnages importants:





Eon Ludgar


Zoom sur le Gondor Ludgar10
#Eon #Ludgar



Eon Ludgar est Seigneur de la Vallée du Morthond depuis de nombreuses années, après avoir succédé à son père. Très jeune, il a combattu aux côtés du Roi Mephisto, qu'il connaît personnellement et dont il a l'oreille. Les deux hommes ont forgé dans l'enfer des combats une solide relation que seuls leurs rangs respectifs empêchent de devenir une véritable complicité. La distance et les affaires politiques n'ont pas empêché le Seigneur Ludgar de garder un œil sur le devenir de son Roi, pour qui il sacrifierait absolument tout. Davantage qu'au titre ou à la fonction, Eon est attaché à la personne du souverain, et il a été particulièrement affecté en apprenant le sort tragique du Prince. Du fait de son statut quelque peu privilégié, Eon ne se prive pas de dispenser ses conseils sans retenue, et d'exhorter le Roi à agir selon les convictions qui sont les siennes.

Il n'est pas un fin politicien, toutefois, et ressemble davantage à un chef de guerre. Ses recommandations sont souvent directes et brutales, et il ne s'embarrasse que rarement de diplomatie et de considérations de politique extérieure. Il est parfois considéré comme un peu sauvage par ses pairs, mais il ne semble pas y prêter attention. Il a à cœur de veiller au bien être de son peuple, et il éduque ses trois fils avec cet idéal.


Mafielas:

Zoom sur le Gondor Mafiel11
#Mafielas

Mafielas est l’ambassadeur de Dol Amroth auprès du Seigneur de Morthond. Fin politicien et calculateur ce magistrat aux méthodes machiavéliques a connu une période de gloire dans sa cité natale puis à Minas Tirith mais sa tendance à tremper dans des affaires  mystérieuses  et son opportunisme maladif l’ont fait tomber en disgrâce et cette mission à Morthond s’apparente plus un exil forcé par le pouvoir en place à Dol Amroth qu’à une véritable chance de carrière.
Souvent méprisant à l’égard d’Eon Ludgar qu’il voit comme un politicien catastrophique et des habitants de Morthond en général qu’ils considèrent comme des barbares il passe le plus clair de son temps  à lire et écrire dans son domaine tout en critiquant de temps à autre les choix du Seigneur. Il attend pour l’instant son heure et son retour au pays.




Formric:

Zoom sur le Gondor Formri10
#Formric



Formric est le maître archer qui dirige l’école de tir à l’arc de Casthond. Cet ancien chasseur, descendant d’immigrés fauchés venus recommencer leur vie , a maintes fois démontré sa bravoure que ce soit durant des parties de chasse dans la vallée ou des missions pour le compte de l’armé du Roi dans laquelle il s’est porté volontaire pendant quelque temps. Archer de renom , son excellence et son intransigeance comme formateur sont connus jusqu’à la Cité Blanche qui tente de le faire venir définitivement pour qu’il y enseigne son savoir mais lui ne quitterait pour rien au monde sa vallée natale.
Formric est également l’incarnation vivante du système méritocratique qui prévaut dans la région. Descendant d’esclaves Suderons  affranchis envoyés par Minas Tirith pour repeupler la vallée lors du retour de Fédoréon et des Rescapés; il a , grâce à ses compétences et sa bravoure, su se hisser parmi les plus hautes sphères de la communauté. Certaines rumeurs courent même sur le fait que le Seigneur Ludgar pousserait le Conseil à lui donner le statut de Rescapé.
Il est également l’un des trois capitaine Supérieurs chargés de commander les gardes et les troupes en cas de mobilisation ; nul doute qu’il saura aisément se faire écouter au vu du respect voire de l’admiration qu’il inspire autour de lui.



Valonias :


Cet architecte de Dol Amroth est actuellement en mission à Morthond où il aide les habitants de la vallée à renforcer leurs bâtiments de manière à ce qu’ils se montrent plus résistants face aux séismes qui secouent régulièrement la région. Homme apprécié pour sa générosité, sa pédagogie mais surtout pour son talent ;Valonias dispose d’une réel aura à Morthond où on sait reconnaître et apprécier les talents d’un homme.


Dame Aofel :
Zoom sur le Gondor Aofel10
#Aofel

Veuve d’un des lieutenants d’Hogorwen tué durant la guerre civile qui déchira le Rohan , Dame Aofel est une femme de caractère qui mena un groupe de réfugié  vers Morthond, affiliés au Roi Hogorwen après la défaite de celui-ci.  Elle fit preuve d’un grand courage et d’une détermination sans failles pour traverser les montagnes avec ses suiveurs avant d’être chaleureusement accueilli par le Seigneur Ludgar. Si elle ne détient aucun pouvoir officiel à Morthond son influence sur les immigrés rohirrim est encore très importante et sa voix compte.
Même les gens de Morthond la respectent pour ce qu’elle a fait , sans se soucier de son origine étrangère. Certaines rumeurs indiquent qu’elle entretiendrait une relation avec le seigneur Ludgar et elles ne sont pas totalement infondées.


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Learamn
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Zoom sur Lossarnach



Situation géographique :




Zoom sur le Gondor Lossar10

Carte tirée de MERP:Southern Gondor- The Land; modifié pour le forum Bienvenue à Minas Tirith



La région de Lossarnach abrite une vallée boisée et fertile située sur le versant sud des Montagnes Blanches , au sud-ouest de Minas Tirith . L’Anduin coule à l’est de la contrée dans laquelle on retrouve aussi l’un de ses affluents: l’Erui.


Arnach:

Zoom sur le Gondor Arnach10

Arnach est la cité principale de la région , cette ville est souvent appelé Lossarnach par abus de langage. C’est à Arnach que le pouvoir et les principales activités commerciales sont concentrés. Il s'agit d'une ville plutôt calme et agréable où il y fait bon vivre. On y trouve un centre historique où résident les populations bourgeoises tandis qu’en périphérie la ville s’étend de manière beaucoup plus aléatoire; ainsi on peut retrouver aux abords de la ville, divers regroupements d’habitations qui forment des sortes de petits hameaux. La cité est entourée d’une grande surface agricole, les champs s’y étendent à perte de vue, et chaque jour des centaines d'habitants quittent la ville pour  s’y rendre et cultiver la terre.

Au centre de la cité s’élève le palais royal de Lossarnach et les résidences luxueuses de sa cour , de grandes bâtisses dont l’imposante architecture contraste avec les édifice plus modestes et discrets de la ville.



Harlond:

Zoom sur le Gondor Harlon10

Harlond est le principale port fluvial de la région , situé sur la rive ouest de l’Anduin. Ce lieu fut un important lieu d’échange pendant de longues années. Les eaux y sont sûres, les pirates  n’osant pas s’aventurer aussi loin dans le territoire du Gondor. Cependant depuis quelque temps l’endroit tombe quelque peu en désuétude; souffrant de la concurrence avec Pelargir , le port d’Harlond a peu à peu vu son influence et sa population décroître. De plus  la région de Lossarnach a tourné son économie vers l’agriculture dont la production est surtout envoyée vers les autres cités Gondoriennes par voie terrestre. Les nouvelles routes maritimes les plus empruntées ne passent plus par ce port autrefois fameux.  Aujourd’hui Harlond n’est plus qu’un port mineur où seuls quelques bateaux de pêches viennent y décharger leurs marchandises.


Imloth Melui:



Zoom sur le Gondor Imloth11

Imloth Melui est l’autre grande ville de la région ; elle se situe au nord du Lossarnach , dans une vallée adjacente au versant des Montagnes Blanches. C’est un lieu tranquille et  fleuri , au climat doux et agréable et au cadre extraordinaire ; l’endroit est susceptible de séduire les riches gondoriens désireux de se retrancher dans une ville calme et plaisante loin de l’agitation des grandes cités. Cependant son influence et sa puissance reste très limitée ; le commerce et la politique y sont quasiment absents tandis que les forces militaires présentes sur place sont insignifiantes. Lieu de repos de plus en plus prisé par la noblesse de Minas Tirith, Imloth Melui a spécialisé son économie dans les produits de luxe comme ses fameuse tulipes et onguents locaux.


Delta de l'Erui
:


Zoom sur le Gondor Deltae10

Au niveau du delta de l’Erui , juste avant que celui-ci ne se jette dans l’Anduin , on retrouve aussi un lieu de passage pour les voyageurs empruntant la route reliant Minas Tirith à Pelargir. Ils peuvent s’y arrêter et s’y reposer dans les établissements prévus à cet effet. Mis à part les employés , personne n’habite réellement là-bas et la population hétéroclite qui anime chaque soir ce lieu est principalement composée d’aventuriers et autres itinérants. C’est en fréquentant ce lieu que vous pourrez écoutez les histoires rocambolesques des différents clients ou encore effectuer quelques affaires juteuses de manière plus ou moins légale.

Au nord du Lossarnach on peut aussi retrouver un pan du Rammas Echor , ce grand mur séparant Minas Tirith et ses environs du reste du royaume . Cependant avec les années et les diverses incursions guerres qu'a connu le Gondor , de grandes parcelles de cet édifice sont à présent en ruines et nul n’a jugé bon ou utile d’entamer de coûteux travaux de rénovation.




Histoire:



Lossarnach fut très tôt incorporé au territoire du Gondor. Toutefois dans un premier temps, un certain statut autonome notamment par le biais de la présence d’un Roi local. Toutefois , au fil du temps , la puissance de ce monarque s’est peu à peu étiolée au profit du Haut-Roy et du pouvoir de Minas Tirith.

La région est sûrement l’une ayant le moins souffert des conflits successifs ayant éclaté au Gondor. Jamais un envahisseur n’attaqua cette contrée, la délaissant au profit d’autres cibles sûrement plus emblématiques et ce malgré la position géographique, ô combien stratégique, de Lossarnach.
Durant la Guerre de l’Anneau , le seigneur de Lossarnach , Forlong le Gros porta secours aux forces de Minas Tirith avec deux cents hommes à la bataille des Champs du Pelennor. Forlong y trouvera la mort mais le reste de son armée suivit le néo-souverain Elessar jusqu’à la Porte Noire.

Au Quatrième Âge , Lossarnach continua à afficher son soutien envers la capitale du royaume en envoyant régulièrement des troupes en soutien lors des différentes campagnes; bien que ce soutien restait souvent assez anecdotique au vu des moyens militaires de Lossarnach. La région ne connut aucun incident majeur durant cette période faste qui vit la cité prospérer sans pour autant chercher  s’affirmer  de manière outrancière sur le plan géopolitique ou diplomatique.

En l'an 278 du Quatrième Âge, Asthrabal le Bourgeois vint s’établir à Arnach où il monta un commerce de rares et recherchés artefacts qui ne tardèrent pas à attirer des clients venant de tous horizons ce qui contribua à renforcer l’éclat de la cité. La réputation de sa fastueuse boutique, les fameuses Caves d'Or, s'étend bien au-délà des frontières du royaume.

En l'an 300, ce furent les Âmes Perdues qui s’installèrent dans la vallée de Lossarnach . La présence de ce groupe de mercenaires  dirigé par le sombre Bras de Fer est pour l’instant plus ou moins tolérée par des autorités complaisantes voulant éviter tout conflit ouvert.




Situation géopolitique actuelle:


Lossarnach est officiellement dirigé par un monarque et ce titre , hérité d’une longue tradition locale , lui confère un statut théoriquement égal à celui du Haut-Roi Mephisto du Gondor. Mais en réalité Artheyrn l’Affable , l’actuel souverain , ne dispose que d’un pouvoir très limité et d’une influence restreinte. Il est totalement soumis au pouvoir central de Minas Tirith et son statut se rapproche plus de celui d’un vassal que celui d’un dirigeant autonome comme cela pourrait être le cas pour les Princes de Dol Amroth.

De plus la domination du Roi de Lossarnach n’est plus aussi incontestable que par le passé et ce à cause de divers facteurs.

Le Conseil de Lossarnach, composé de représentants élus par les différentes familles bourgeoises du centre d’Arnach, s’oppose de plus en plus régulièrement aux décisions d’Artheyrn. Si cette assemblée ne dispose pas de grands pouvoirs officiels , leur influence dans la cité n’est pas négligeable, particulier sur les questions commerciales. Leurs prises de positions traduisent les volontés des classes les plus aisées, et donc les plus puissantes, de la région . Le Roi de Lossarnach doit donc veiller à ne pas s’opposer systématiquement aux directives du Conseil.

Si la présence d’Asthrabal le Bourgeois a permis à la région d’améliorer sa visibilité elle n’est pas forcément au goût du Roi de Lossarnach. En effet le marchand à l’entreprise fructueuse devient de plus en plus influent et dispose même de son propre corps armé. De plus il n’hésite plus à se montrer défiant envers le Roi et des rumeurs affirment que les deux hommes se seraient vivement disputés à plusieurs reprises,  en public leur relation restent tout à fait amicales.

L’installation des Âmes Perdues dans la région, dans "La Grange" à quelques lieues seulement d’Arnach, n’arrange pas vraiment les affaires du roi qui n’a pourtant pas les moyens de les arrêter. La présence d’un groupe armé ne répondant qu’à ses propres lois et ne se considérant pas soumise à l’autorité monarchique ne plaît guère à Artheyrn . En réalité le monarque paie certainement son laxisme ; si des groupes comme celui du Bras de Fer ont choisi Lossarnach pour y établir leur quartier général c’était aussi car ils savaient que personne ne les en empêcheraient.

Artheyrn l’Affable doit aussi garder à l’esprit que la prospérité et la richesse de la région ne tient qu’à un élément: son agriculture florissante.  Si Lossarnach, grenier du Gondor,  vend son blé dans tout le royaume et même au-delà c’est parceque la Compagnie du Sud, en charge de sa livraison,  l’exporte à prix très avantageux . Le souverain doit donc veiller à ne pas entrer trop souvent en désaccord avec les Grands Marchands qui pourraient se tourner vers d’autres fournisseurs.





Economie :


Zoom sur le Gondor Lossar10
 

Sur le plan économique la région de Lossarnach connaît une période faste grâce à sa force agricole, elle est connue comme étant « le Grenier du Gondor ». En effet la majeure partie du blé et des autres céréales consommées  dans le royaume de Mephisto proviennent des hectares de champs cultivés à Lossarnach .

La ville a cependant connu une période très compliqué durant le Rude Hiver où la production à sensiblement chuté à cause du gel qui n’a pas épargné la région et à part quelques habiles hommes d’affaires la population s’est globalement appauvrie. Mais avec le retour des beaux jours, l’agriculture a pu repartir de plus belle et l’économie de la région également. Il faut dire que l’écrasante majorité des revenus provient de ce domaine de travail et la majorité des travailleurs sont aux champs ; les artisans et autres commerçants sont assez rares et sont concentrés dans les deux grandes villes de la région. L’atout économique de Lossarnach peut se transformer en faiblesse : en misant tout sur sa production agricole Lossarnach prend le risque d’accuser sérieusement le coup en cas de disette.

Mais les terres si fertiles de la région permettent aux Lossarnachois de cultiver d'autres plantes que les céréales. Ainsi au nord de la région, près d'Imloth Melui , on peut trouver de grands champs de fleurs en tout genres et aux couleurs diverses . Ces fleurs sont très prisées et représentent de vrais produits de luxe à travers le royaume ; les populations bourgeoises de Minas Tirith et d'Osgiliath n'hésitent pas à dépenser des fortunes pour garnir leur demeures de bouquets provenant de la vallée fleurie.

De plus Lossarnach peut aussi être considéré comme la pharmacopée du Gondor , c'est là-bas que l'on y fait pousser la majeure partie des plantes médicinales que l'on retrouvent dans les besaces des guérisseurs et les hôpitaux. A travers toute la région on peut donc retrouver des cultures d'athelas , de plantes des rois , de molène etc.
 



Traditions/Mode de vie :





Malgré l’urbanisation et l’adoption d’un mode de vie bourgeois calqué sur celui des riches de Minas Tirith d’un noyau d’habitants très aisés du centre d’Arnach , le modèle de vie le plus courant à Lossarnach reste sensiblement rural. La majeure partie des hommes partent travailler aux champs durant la journée tandis que les femmes restent au foyer pour s’occuper des tâches ménagères. Les enfants les plus chanceux vont à l’école d’Arnach  tandis que les autres se contentent de l’éducation de leur mère.

Cependant le peuple de Lossarnach possède une culture très riche mêlant traditions gondoriennes et coutumes ancestrales  héritées des anciens habitants des Montagnes Blanches dont les Lossarnachois descendent en partie. Parmi elle on peut retrouver certaines traditions culinaires mais aussi culturelles avec notamment l’organisation d’une grande cérémonie au sommet du massif le plus proche lorsque les premières neiges apparaissent ; plusieurs chasseurs sont envoyés pour chasser  le bouquetin avant de manger le gibier la nuit tombée lors d’une grande fête.  Les origines et les raisons de cette tradition sont aujourd’hui très floues et la plupart des habitants les ignorent , toutefois les historiens s’accordent à dire que ce serait une pratique ancienne venant des premiers habitants des Montagnes Blanches qui manifestaient ainsi aux esprits leur demande pour un hiver clément.

La « Fête des Moissons » qui intervient en plein milieu de l’été célèbre la période de l’année la plus joyeuse pour les Lossarnachois , les festivités sont nocturnes et durent pendant une semaine. Le jour , les paysans travaillent aux champs où ils récoltent le fruit de leur dur labeur puis le soir ils reviennent à la ville où des ménestrels et de banquets les attendent.


Personnages importants :






Artheyrn l’Affable :


Zoom sur le Gondor Arthey10
#Artheyrn


Artheyrn est le roi de Lossarnach. C’est un monarque qui se veut droit , honnête et loyal au pouvoir de Minas Tirith et au Roi Mephisto. Il n’a pas une mauvaise réputation auprès du peuple qui voit en lui souverain affable, à l’écoute des demandes de sa population et désireux de faire prospérer son territoire. Pendant un certain temps, on parlait du déclin relatif de son autorité lié à la présence des groupes et personnages influents dans la région, tels qu'Asthrabal ou les Ames Perdues. Mais cette situation a changé radicalement avec son élection surprise au plus haut rang militaire du Gondor, celui du Général de Minas Tirith, par le dernier Conseil du Sceptre.

Au sein de l'armée de Lossarnach les hommes lui préféraient leur commandant en chef: Jurm Nofthurn, dont le rôle prend encore en importance depuis le départ de son roi vers Minas Tirith. Artheyrn continue cependant de s'appuyer sur sa garde personnelle qui lui est toute dévouée.



Jurm Nofthrurm :



Zoom sur le Gondor Jurm10
#Jurm


Le commandant en chef des forces armées de Lossarnach est assurément un officier aux compétences exceptionnelles. Oirginare d'Osgiliath, il s'est illustré durant de nombreux affrontements et progressivement gravi les échelons de la hiérarchie militaire avant d'être envoyé à Lossarnach par le général Cartogan pour y assurer la fonction de commandant chef suite au décès du précédent officier à ce poste , emporté par un virus.

Excellent orateur et fin bretteur il n’a aucun mal à faire valoir son autorité au sein de la troupe. C’est cependant un homme opportuniste et matérialiste  qui ne soucie pas vraiment des problématiques idéologiques. Son poste lui apporte un train de vie confortable qui lui sied à merveille.  Le commandant est un homme interessé qui peut accepter quelques pots-de-vins conséquents pour cacher une affaire ou fermer les yeux sur tel ou tel méfaits. Les Âmes Perdus , par le biais de la Pièce , aurait soudoyé Nofthurm pour éviter tout désagrément.



Asthrabal le Bourgeois :


Zoom sur le Gondor Astra10
#Asthrabal


Ce richissime et influent marchand d’artefacts est l’une des personnalités les plus puissantes de la région. Grâce à son commerce, il s’est construit une certaine célébrité à travers le continent et un pouvoir local certain. Sa splendide demeure rivalise de beauté avec le palais royal tandis que les reliques qu’il abrite dans ses fameuses Caves d’Or sont certainement plus précieuses que le trésor du Roi. C’est un homme ambitieux , intraitable , irascible et perfectionniste. Il dispose d’innombrables contacts et connaissances qui lui confèrent un pouvoir que certains considèrent comme supérieur à celui du monarque local. Il est également à la tête de sa propre garde armée , quelques dizaines  d'hommes ne répondant qu'à ses ordres, une défiance certaine envers un seigneur  bien impuissant.



Ald’ar Omenuir , alias "le Bras de Fer" ou "le Glaive" :

Zoom sur le Gondor Ald_ar11
#Aldar

Ce guerrier d’origine Lossoth est un ancien membre de l’Ordre de la Couronne de Fer : le tristement célèbre Bras de Fer , responsable de l’incendie des écuries de Fondcombe ou du massacre de Valdol . Après la chute de l’Ordre , il s’est reconverti comme mercenaire . Il parvint à s’enrichir considérablement lors d’une mission pour un seigneur oriental et décide d’investir sa fortune dans la création d’un groupe de mercenaires : les Âmes Perdues. Avec ses lieutenants, il choisit d’établir son quartier général dans la vallée de Lossarnach ,  au sein de la fameuse "Grange".  Reconnaissable à sa prothèse métallique qui remplace son bras gauche perdu lors d’affrontement , Ald’ar est un guerrier émérite et experimenté , c’est aussi  un homme qui peut se montrer tantôt clément et mesuré et tantôt incroyablement violent et bestial.

Epaulé de ses partenaires ; le colosse Lagor Grethat alias « Le Sabre Rouge » , l’elfe Nomuas Arnarion alias «  Le Sabre noir » et le banquier Palvan Jillar alias « La Pièce » ; il s’applique à faire prospérer son organisation à la renommée grandissante.



Palvan Jillar, alias « La Pièce »:



Zoom sur le Gondor Piece11
#Palvan

Cet hommes d’affaire à l’allure sèche et nerveuse à réussi le tour de force de s’enrichir de manière considérable durant le Rude Hiver en achetant des terres qui avaient perdus de la valeur à cause du gel  avant de les  revendre à un prix avantageux  avec la fonte des neiges.
Il finance et soutient activement  les activités des Âmes Perdues qu’il voit comme une occasion en or de gagner encore plus grâce à un accord financier passé avec les mercenaires.  Un accord fructueux pour les deux partis qui se font mutuellement confiance.

Organisation militaire:



Lossarnach dispose d'un corps armé affilié à la grande armée du Gondor. Ici  la lourde armure grise des soldats de Minas Tirith  est délaissée au profit d'une armure plus légère où seul le haut du corps est protégé, accompagné d'un uniforme vert bouteille. La plupart des hommes disposent d'une lance , d'un glaive ainsi que d'un petit bouclier circulaire nommé broquel . Cet équipement léger leur permet d'avoir une grande mobilité qui est d'autant plus nécessaire que les soldats de Lossarnach ne montent que très peu à cheval et préfèrent patrouiller à pied.


Zoom sur le Gondor Soldat10


Les forces militaires de Lossarnach sont cependant assez faibles voire insignifiantes lorsqu'on les compare aux garnisons d'Osgiliath ou de Minas Tirith ; de plus les soldats venant  de cette région ne sont pas réputés comme étant les plus entraînés ou les plus aguerris. Le quotidien plutôt tranquille de Lossarnach ne leur a pas permis de s'aguerrir autant que d'autres factions de l'armée de gondorienne et leur tâche principale consiste à arpenter la région en quête d'un hypothétique incident et à poursuivre de potentiels voleurs. La région de Lossarnach dispose de moins de 2000 soldats réguliers , la plupart étant basés à Arnach. Officiellement le Roi de Lossarnach est le chef des armées mais en pratique c'est bien le commandant en chef, un militaire expérimenté généralement dépêché depuis une autre garnison à la demande de Cartogan,  à qui revient cette charge. Les hommes de la troupe sont généralement originaires des couches les moins aisés de la population qui voient l'armée comme une chance de s'élever socialement . Il se dit que la plupart de ces soldats désireraient calquer leur mode de vie sur celui que l'on peut retrouver à Minas Tirith au détriment des valeurs traditionnelles et ancestrales de la région .

Si Jurm a la mainmise sur une armée régulière peu attachée aux traditions locales , le roi Artheyrn dispose quant à lui de sa propre garde personnelle composée d'un peu plus de cent cinquante gardes entraînés et parfaitement équipés. Ces gardes sont issus de la noblesse Lossarnachoise et sont profondément attachés aux us et coutumes de leur terre natale. Ce conservatisme se retrouve nottament au niveau de leur appareillage et de leur armement. A la manière de leurs ancêtres , les gardes royaux se battent avec de grandes haches et ils portent une armure lourde sur laquelle on retrouve les blasons des principales familles de la noblesse d'Arnach.  Cette faction ne répond qu'aux ordres de la famille royale et ne sont pas soumis à l'autorité du commandant en chef qu'ils n'apprécient guère , ils ne sauraient se résoudre à suivre les ordres d'un vaniteux officier venu de la capitale et qui reste insensible et imperméables aux traditions locales. L'influence de ce corps d'élite se fait surtout ressentir dans la capitale de la région, beaucoup moins dans le reste du territoire.


Zoom sur le Gondor 652599KenKellyCavalier
Garde d'Artheyrn

Asthrabal dispose également de sa propre milice armée en ville qui est chargée de surveiller sa demeure et les précieuses reliques qu'elle renferme. Visiblement le Bourgeois n'a pas assez confiance en la garde régulière pour leur confier la protection de son trésor. Les hommes du marchand proviennent de tout les horizons mais ont tous en commun une solide expérience du combat et une carrure plutôt imposante. Si le nombre de ces hommes est assez restreint  , leur réputation suffit à dissuader les potentiels voleurs ou les autorités locales de leur chercher des soucis. Ces gardes ont déjà fait preuve de leur efficacité et jamais un brigand n'a pu entrer dans les Caves d'Or , du moins jusqu'à aujourd'hui car des rumeurs disent que des audacieux auraient dérobés de  précieux artefacts.


Il ne faut pas oublier la présence des Âmes Perdues qui représentent une force militaire non négligeable. Ce groupe issu  des cendres de l'Ordre de la Couronne de Fer regroupe des mercenaires venus de toutes les contrées existantes. Cette organisation ne se définit pas par un objectif idéologique particulier. Beaucoup de ses membres faisaient partie de l'OCF mais cela ne fait pas des Âmes Perdues un groupes liée à cet ancien Ordre ; les deux factions étant sensiblement différentes tant sur la forme que sur le fond. Les Âmes aspirent à s'enrichir et à faire fructifier leurs affaires en réalisant des contrats pour tout individu assez fortuné pour se payer leurs services. Chaque membre du groupe se doit cependant de respecter un code de règles élémentaires établi par les fondateurs de l'organisation.


Zoom sur le Gondor Bouton10

"Vends moi ton âme , je te donnerai de l'or"



Grâce à la contribution du banquier Pavlan Jillar , les Âmes Perdues ont pu établir leur quartier général dans un établissement situé dans la campagne de Lossarnach à quelques lieux d'Arnach: La Grange. Les Âmes ont également profité du climat d'instabilité à Pelargir pour s'y installer et aider dans la lutte contre le blocus pirate. Malgré l'illégalité certaine de leurs agissements , la présences des Âmes Perdues est pour l'instant tolérée sur les terres gondoriennes; d'abord parce que ce groupe n'a jamais commis d'actes justifiant une intervention de la part des autorités , ensuite car les Âmes s'appuient sur de précieux contacts qui soutiennent le groupe auprès des hautes instances et puis enfin parceque ces mercenaires sans foi et aguerris pourraient se révéler utiles à la Couronne le moment venu.

Les Âmes Perdues regroupent également une centaine d'agents disséminés à travers les Terres du Milieu, en particulier à Pelargir. Ceux-ci sont libres de mouvement et peuvent vaquer à l'eurs occupations , guerrières ou non , mais ils sont tenus de répondre à l'appel du quartier général si ce dernier estime avoir besoin de leur aide. Ces agents représentent aussi les yeux , les oreilles et de temps à autres les mains de l'organisation à travers le continent.


#Lossarnach


The Young Cop


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Zoom sur le Gondor EmptyLun 17 Juil 2023 - 21:22
Avec un petit peu de retard voici la suite du Zoom sur le Gondor divisé par régions.

Et c'est un très gros morceau ( découpé en deux parties car trop long pour tenir dans un seul post) puisque nous avons planché sur la glorieuse Cité des Princes: Dol Amroth. Un lieu emblématique des premières années du forum qui risque bien de refaire surface dans les prochains scénarios du Staff.

Un grand merci à Evart Praven qui est à l'origine de ce zoom et en a rédigé l'immense majorité.




ZOOM SUR LE GONDOR

Dol Amroth: La Cité des Princes


Zoom sur le Gondor Bannic10






Histoire



De la Fondation de Dol Amroth à la Guerre de l’Anneau





Premier  Âge

500-600: Un groupe d’Elfes Sindari quitte le Beleriand et vogue jusqu’à la Baie de Belfalas. Ils y fondent le port d’Edhellond.

Deuxième  Âge

500-600: Des elfes sylvains, dans leur quête de l’océan, débarquent sur la baie de Blefalas et y renforcent la colonie elfe.

3304: Evandil, chef d’une famille numénoréenne appartenant aux Fidèles, s’exile avec les siens vers les Terres du Milieu et s’installe sur la Baie de Belfalas. Une cité est construite sur le grand éperon rocheux près des côtes.

3319: Submersion de Númenor.

3320: Fondation des royaumes d’Arnor et de Gondor par Elendil et ses fils. La colonie de la Baie de Belfalas est intégrée aux royaumes et Evandil est nommé Prince  de Dor-en-Ernil.

3429-3441: Guerre de la Dernière Alliance. Sous les ordres de l’amiral Amarnos, la flotte de Dor-en-Ernil sécurise le littoral au Sud du Gondor et repousse les attaques des serviteurs de Sauron.

Troisième  Âge

124: Mort d’Evandil III, prince de Dor-en-Ernil et dernier de sa lignée. Son neveu, Atheril, installé plus loin dans les terres de Belfalas se proclame “Duc de Belfalas”.

300-500: Les Elfes, en partance pour Valinor, quittent progressivement la région. Déclin du port d'Edhellond.

1946: Ëarnil II, nouveau Roi du Gondor fait du capitaine Adrahil, le nouveau Prince de Dor-en-Ernil pour le remercier de sa bravoure lors de la guerre face aux Chariotiers. Le Prince Adrahil doit cependant partager la gestion de la région avec les Ducs de Belfalas, descendants d’Atheril.

1978: Mort d’Adrahil. Son fils, Imrâzor lui succède.

1981: Le Roi de Lorien, Amroth, se noie dans les eaux de la Baie de Belfalas, en cherchant à rejoindre sa bien-aimée Nimrodel.

1984: Imrâzor épouse Mithrellas, une elfe sylvaine ayant accompagnée Nimrodel dans son voyage vers le sud. Il renomme la cité “Dol Amroth” en hommage au souverain disparu.

2076: Mort d’Imrâzor. Son fils Galador est nommé “Premier Prince de Dol Amroth”. Mardil Voronwë, Intendant du Gondor, se rend à la cérémonie du couronnement et fait du Prince de Dol Amroth le seul dirigeant du fief de Dor-en-Ernil.
Le Duc de Befalas doit désormais prêter allégeance au prince. L’Intendant du Gondor confère également à Dol Amroth une autonomie quasiment totale au sein du royaume du Gondor.  
 
2129: Mort du Prince Galador après 53 ans de règne, son fils lui succède.

2622-2628: Un mystérieux guérisseur du nom d’Ansthel arrive à Dol Amroth avec une suite de disciples. Il y fonde le grand Hôpital de Dol Amroth et gagne en influence. Le Prince Eaquenion finit par en faire son premier conseiller. Ansthel fonde l’Ordre des Prytanes, une congrégation de savants et d’érudits au fonctionnement obscur.

2746: Les attaques des corsaires d’Umbar se multiplient. Le Prince Gathanor, lance une opération maritime pour les repousser. Il est tué lors des affrontements mais l’Amiral Prontos parvient à repousser la menace.

3010: Début du règne de Imrahil, Fils du Prince Adrahil III, pour 44 ans.

3019: Bataille des Champs du Pelennor : Imrahil a levé l’Ost de Dol Amroth et presque mille soldats sont venus en renfort.



Les temps troubles du Quatrième Âge

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Peinture du couronnement fastueux du Prince #Vorondil IV en l’an 111 du Quatrième Âge



Règne d’Elphir le Conquérant (33-66 du 4A)

Après un long règne, le Prince Imrahil le Grand meurt des suites d’une longue maladie dans son beau palais de Minas Tirith. Son fils ainé, le Prince Elphir dit le Conquérant lui succède. Contrairement à son père, sage et prudent, le Prince Elphir est un chevalier émérite et un grand stratège. Son règne est marqué par les guerres unificatrices du Roi Elassar au Harad. Nommé général, il dirige l’armée qui conquiert le Proche Harad. La flotte du Cygne s’illustre dans la bataille de l’Estuaire de l’Harnen où elle écrase celle du Sultan. L’armée dirigée par le Prince bat sèchement les haradrims lors de la bataille des Cornes de Morgoth. En raison de ses exploits, il est nommé Gouverneur du Harondor et Proche Harad. Il est assassiné dans son Palais d’Harnen par une secte d’Al-Tyr.

Règne d’Alphros le Bien-Aimé (66-94 du 4A)

Suite à la mort du monarque de Dol Amroth, son fils aîné Alphros monte sur le trône. A l’opposition de son père et son grand-père, le Prince Alphros s’installe très tôt à Dol Amroth où il devient très populaire. Cet homme intelligent et humble a construit l’immense prospérité de la principauté du Cygne. Délaissant les projets de bâtiments pharaoniques et les expéditions guerrières au loin, le Prince laisse un état aux finances saines, à la justice bien rendue, à l’économie prospère et à la société apaisée. Cependant, incapable de procréer avec son épouse légitime, le Prince Alphros meurt sans enfant menant à l’extinction de la lignée directe des Imrazôriens.

Règne d’Aglahad II le Bel (94-111 du 4A)

Suite à la mort d’Alphros le Bien Aimé, la Principauté connaît des « Règnes Instables » où vont se succéder les princes de lignées collatérales sans parvenir à se maintenir au pouvoir. Fils d’Erchirion, second fils d’Imrahil, Aglahad II est connu comme « le plus bel homme du Royaume » et un grand chevalier lorsqu’il monte sur le trône. Soutenant les campagnes de pacification du Roi Eldarion en Harad, il meurt assassiné avec son fils dans les sables des déserts du Sud.

Règne de Vorondil IV le Fainéant (111-142)

Deuxième enfant d’Aglahad II, Vorondil IV dit le Fainéant monte sur le trône. Peu intéressé par le pouvoir, il délègue largement l’exercice de celui-ci à deux grands officiers de la Principauté : son Chambellan, issu des Sénateurs Fidèles, et son Lieutenant-Général, issu des Chevaliers. Par contre, fin lettré et grand connaisseur des Arts, Vorondil transforme l’austère Cité du Cygne en une fête permanente, dilapide le trésor dans les grands bâtiments…

Règne de Vorondil V l’Austère (142-197)

Vorondil V succède à son père et doit faire face à des caisses bien vides. D’un naturel froid et pragmatique, il fait appel à l’expertise du Pyrtane Anthellias, pour renflouer le trésor princier. Des impôts sont levés et de nombreux efforts déployés pour contrer la débauche qui s’est installée dans la ville. Sa tentative de rétablir le glorieux lustre des Imrazoriens sera finalement  un échec et le mécontentement de la population l’oblige à relâcher les brides et faire des économies ailleurs; en particulier sur la flotte militaire ainsi que les garnisons d’avant-postes au Sud, censés prévenir les attaques du Harad et d’Umbar, où sont envoyées de moins en moins d’hommes.

Règne d’Anahil II le Sage (197-219)

Le court règne d’Anahil II fut marqué d’une grande continuité avec le règne de Vorondil V pour se consacrer sur les affaires intérieures de la principauté. Prince sage et philosophe, il gouverna avec modération jouant finement des divisions politiques internes de la Cité du Cygne pour asseoir son pouvoir, stabiliser les finances publiques et apaiser les tensions intérieures.

Règne d’Elneril le Grand (219-252)

Bénéficiant du trésor et la stabilité politique longtemps travaillée par son père, Elneril II a pu investir dans une politique extérieure ambitieuse multipliant les grandes festivités, les visites diplomatiques mais surtout renforçant considérablement son armée et sa flotte. Face à la menace du Harad unifié sous la tutelle d’Earendil Bel Elros, Dol Amroth fut impliqué dans une guerre longue et douloureuse marquée par un événement tragique. En l’an 242, la ville d’Urlok se révolta contre sa garnison princière amenant à l’incendie de nombreux navires de la Baie et au massacre des chevaliers du Cygne. Ceux-ci restèrent marqués très longtemps par la promenade des têtes des chevaliers qui eurent lieu dans toute la ville et jusqu’au Harondor. De nombreuses voix poussent pour une expédition punitive au Sud, mais en l’absence du soutien du Roi Eldarion, pris dans une longue guerre d’attrition à ses frontières; le Prince Elneril le Guerrier renonce et devient Elneril le Lâche pour beaucoup de locaux.

Règnes Instables (252-270)

Durant presque deux décennies, la cité du Cygne fut marquée par la période dite des Règnes Instables. En effet, le Prince Elneril avait laissé trois beaux fils pour le trône et tous s’attendaient à des règnes heureux mais tous les héritiers directs décédèrent successivement en moins d’une décennie laissant la couronne aux trois frères cadets d’Elneril qui décédèrent également en l’espace d’une décennie. Cette succession de règnes courts fut une période paradoxale pour la Cité. Avec une autorité princière en baisse, cette période fut marquée par un renforcement du pouvoir du Sénat et des Chevaliers qui, contre toute attente, le suppléèrent assez efficacement. Moins marqué par les rêves de grandeurs, la principauté chercha surtout à conserver ses acquis, maintenir son ordre social, renflouer les caisses du trésor.

Règne d’Athelion le Fier (270-281)

Après l’extinction de la lignée directe, un cousin des derniers princes du nom d’Athelion le Fier fut mis sur le trône. Ayant attendu le trône toute sa vie, il se lança dans une politique large et prolixe cherchant à asseoir sa puissance, son image et son influence. Certainement l’homme le plus vaniteux du Royaume, il tâche de renforcer son influence dans tout l’Ouest du Gondor laissant les affaires intérieures aux Sénat et Chevaliers. Après que d’étranges rumeurs murmurèrent qu’il voulait fonder un royaume indépendant, il mourut de manière d’une maladie foudroyante.

Règne d’Imrahil II dit le Fou (280-291)

Succédant à son frère, Imrahil II fut le dernier prince de Dol Amroth par lignée directe et probablement le dernier descendant de Galador, même si les légendes et rumeurs parlent d’enfants cachés ou de retour du prince. Loin d’être glorieux, son règne fut marqué par sa folie qui le rendirent incapable d’exercer le pouvoir.

Règne de Berund (291-293)

Ne souhaitant pas laisser le trône du Cygne vide, le Roi Mephisto nomma un de ses fidèles : Berund, fils de Berunda et lointain descendant des princes de Brethil, comme prince. Bien que manquant de légitimité et d’appuis politiques, Berund tenta de s’imposer et d’assujettir la Cité du Cygne mais son décès prématuré au combat amena le Sénat et les capitaines régents à prendre toujours plus de pouvoir.

Longue Régence (293-301)

Ainsi, une longue période de régence se met en place à Dol Amroth sous la houlette du Sénat qui élisent chaque année deux capitaines régents. Loin de s’isoler complètement du monde extérieur et de refuser l’autorité royale, ceux-ci firent preuve de loyauté auprès du Roi pour éviter une nomination malheureuse d’un nouveau prince extérieur à l’élite locale. Ainsi, la Flotte de Dol Amroth se joignit à celle du Gondor pour la bataille des Havres Gris. C’est peut être en partie grâce à ça que Dol Amroth put repousser tous les prétendants au trône dans la décennie suivante. Celui qui fut le plus proche de devenir prince fut Eaque, fils d’Eaquem, présenté comme un des derniers fils de la lignée des Princes, avant de renoncer au titre qu’il convoitait.


Carte

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Carte tirée de The Encyclopedia of Arda





Situation politique

Prince de Dol Amroth

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Bannière des Princes de Dol Amroth

« Il ne faut pas confondre le vrai faux prince Eaque qui n’a pas osé revenir, le faux vrai prince Berund, le faux-faux prince Athelion et le vrai-vrai prince qu’on attend toujours. » Extrait d’une conversion mondaine.

Une personne vous manque et tout est dépeuplé. Il n’y a pas d’adage plus vrai à Dol Amroth. Montés sur le trône il y a mille ans, la lignée de Galador semblait pourtant être là depuis une éternité et pour une éternité encore. Depuis une dizaine d’années, le trône du prince est vide alors les grands pouvoirs de la plus haute charge de la Cité Cygne sont répartis auprès des différents acteurs de la vie politique : Sénat, Capitaines-Régents, Commandant des Chevaliers…

« Messieurs, la disparition du Prince nous laisse tous dans le plus profond dénuement. Du plus humble au plus honorable, nous pleurons tous les jours depuis un an la disparition de l’antique lignée d’Imrazôr. Nous ne pouvons pas ne rien faire pour retrouver notre Prince légitime. Tous nous connaissons la prophétie qui dit que la lignée ressuscitera lorsque l’homme descendra des Montagnes Blanches tenant à sa main le Sceau caché de Galathor. Je propose donc que, tous les ans, alors que le Commandant des Chevaliers du Cygne ira jusqu’aux confins de Dol-en-Edil pour attendre l’arrivée du Prince, nous préparerons un Grand Tournoi pour fêter son retour. (Applaudissements) » - Chroniques du Sénat, Discours du Sénateur Jagellon



Le Sénat


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Session au sein de l'Alquastë

Lorsqu’ils quittèrent Numenor, les Fidèles d’Elendil qui fondèrent Dol Amroth étaient las des querelles de pouvoir et de la vanité des Rois alors ils décidèrent de gouverner la Cité de manière collégiale.

Progressivement instauré lors des règnes des premiers Princes de Dol Amroth pour contenter les puissantes familles des Fidèles et leur donner une tribune; le Sénat de Dol Amroth a longtemps été une institution, certes prestigieuse, mais au rôle simplement consultatif. Au fil des siècles certains Princes, plus désintéressés du pouvoir, ont pu ponctuellement laisser aux Sénateurs une marge de manœuvre plus importante; mais cela restait exceptionnel.

Ce fut finalement au cours du Quatrième  Âge que le Sénat va réellement gagner en influence et prendre un rôle réellement important. A la mort du Prince Alphros le Bien Aimé sans héritier direct, le Sénat se met à gérer la ligne de succession lors des “Règnes Instables” et profite du manque de légitimité des Derniers Princes pour s’adjuger de nouvelles responsabilités.
De facto, le Sénat à la main sur la cité de Dol Amroth depuis l’an 280 du Quatrième  Âge, à l’exception du règne court du Prince Berund. Ce sont les Sénateurs qui désignent les Capitaines-Régents chargés de gouverner et de mettre en application les lois votées par l’assemblée sénatoriale.

Les Sénateurs de Dol Amroth ne sont pas élus par le peuple. Le Sénat comprend un représentant, généralement le chef de la branche aînée, de chaque famille fondatrice de Dol Amroth. Ils se sont refermés pour exclure ceux qui ne sont pas issus du rang des Fidèles. Il se peut que certaines familles influentes, fortunées ou ayant joué un rôle important pour la cité gagnent exceptionnellement un siège au Sénat en guise de reconnaissance; mais cela reste rare. Lorsqu’ils sont en séance, tous les Sénateurs arborent de longues tuniques grises à l’exception du Chancelier, vêtu de blanc et de bleur, et chargé de la bonne tenue des sessions.

Le Sénat siège au sein de l’Alquastë (Le Nid du Cygne en Sindarin), un grand bâtiment situé dans le quartier Grand Palatin près du Palais des Princes et dont la forme ovale et l’architecture singulière rappelle celle d’un nid.

« Mon ami, faites attention quand vous prononcez ce nom… Je sais que les Fils… Oui, il est terrible qu’il doive se cacher du regard de la Tour… Il reviendra quand l’heure sera venue… d’Imrâzor seront là pour lui… » -  Discussion à voix basse entre deux sénateurs



Chancelier Othon Delnus

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#Othon

De jeune politicien prometteur et ambitieux à figure sage et charismatique du Sénat. Othon a connu tous les rôles au sein d’une assemblée au sein de laquelle il siège depuis près de quarante ans. Chancelier du Sénat depuis plus de dix ans, consécration absolue, il modère les débats et les votes avec sang-froid et expertise. Il doit cependant faire face à une nouvelle génération de Sénateurs désireux de déloger la vieille garde des postes les plus convoités.



Ordre patricien des Fidèles

Certainement le groupe social le plus distingué de la Cité, les Fidèles se veulent les descendants en lignée directe des Numénoréens qui ont fui avec Isildur pour fonder le Gondor, et spécifiquement Dol Amroth. Ayant bâti la Cité du Cygne et toujours participé à son bon gouvernement, ils monopolisent depuis longtemps les postes de pouvoir importants au Sénat comme au gouvernement du Prince. Tenant le grand commerce de toute la région grâce aux puissantes compagnies marchandes, on les dit excessivement riches, parfois même plus que le Roi.

« Les Fidèles sont devenus les parasites de Dol Amroth qui sucent son or comme les chauves-souris le sang de leurs victimes. Comme si cela ne leur suffisait pas, ils voudraient bien se bouffer entre eux, mais rassure-toi, dès qu’il s’agit d’assurer leur hégémonie, ils coopèrent, enfin, quand ça les arrange. Vivement que les chevaliers fassent le ménage dans les sangsues. » - Discussion entre deux commerçants du Grand Port





Capitaines-Régents

Duumvirat désigné par le Sénat  tous les deux ans; les capitaines-régents gouvernent la cité, s’assurent de la bonne application de la loi et assurent l’équilibre entre les familles nobles. Leur mandat, traditionnellement non-renouvelable malgré des exceptions notables au fil des années, les limite cependant dans leur rayon d’action et il leur est quasiment impossible d’inscrire leur vision sur le long terme. Ce genre de choses est avant tout décidé dans les couloirs du Sénat. De plus, les Capitaines-Régents ne peuvent prendre de décisions concernant les affaires étrangères ou les relations avec le reste du royaume sans une consultation préalable avec le Sénat, sauf situation exceptionnelle. Généralement, ce sont les Ambassadeurs nommés par le Sénat qui gardent la prérogative de la diplomatie.


Capitaine-Régent Vorondil Irdelen

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#Vorondil

Issu d’une vieille et honorable lignée remontant aux plus Fidèles d’Elendil, Vorondil Irdelen est l’astre montant au Sénat. En plus de porter beau, ce fringuant quadragénaire est d’une éloquence rare et bénéficie d’une absence totale de scrupules. Peu à peu, Vorondil a monté les échelons de l’administration princière, tissant ses réseaux et multipliant les intrigues au seul service de son ambition. Lorsqu’enfin son père se décida à mourir, Vorondil hérita de sa Robe Grise et étendit son influence dans le Sénat. Il lui fallut peu de temps pour se faire élire capitaine-régent avec Herdalion. Parvenu à la magistrature suprême, on lui prête toujours plus d’ambition.

« Cet Herdalion a certes un grand cœur mais c’est un mou et un idiot, avec Irdelen, on sait qui porte la culotte. Lui, c’est un arriviste sans vergogne, il a acheté les voix au Sénat pour être élu et il pourrait le refaire. Je pense qu’il se verrait bien premier d’une lignée d’Intendants Souverains de Dol Amroth. Je te le dis, ça pue… » - Conversation d’un chevalier du Cygne anonyme



Capitaine-Régent Herdalion Arnalon

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#Herdalion

Figure incontournable de la politique Amrothaine, Herdalion est un homme apprécié de tous au sein de la ville. Malgré les années qui passent et les épreuves, il ne semble jamais se séparer du sourire qui illumine son visage de plus en plus ridé. Ancien officer des Chevaliers du Cygne, il s’est distingué dans de nombreux combats et reste l’un des derniers symboles vivants du temps derniers grands exploits des Princes de Dol Amroth. Il n’est pas rare de le voir vaquer dans les rues des quartiers les plus modestes, passant ses journées à écouter les habitants et leurs requêtes, leur apportant une dose de compassion et de nombreuses promesses d’amélioration. Néanmoins, pour de nombreux sénateurs, Herdalion ne fait que brasser du vent; promettant monts et merveilles sans avoir la moindre idée de l’état du trésor. Ils se contentent cependant de la présence de cet homme qu’ils voient comme influencable et dont la grande popularité reste un atout majeur.



Officiers de son Altesse

Pour accéder au grade envié de capitaine régent, chaque représentant des familles nobles doit avoir fait preuve de sa compétence au travers d’un cursus honorum qui permet de gagner en prestige et en légitimité. On trouve notamment des Trésoriers, capitaines de la Garde, juges de quartier, conservateur des marchés, ambassadeurs en Morthond, Anfalas, Pinnath Gelin, Cour du Roi, Harondor, Arnor etc. A Dol Amroth, l’absence d’un prince n’est certainement pas une raison pour laisser la gestion de son domaine dériver. Grâce à la prospérité de la ville, de son commerce et de son artisanat, les princes ont toujours bénéficié de larges impôts lui permettant d’entretenir une administration importante. Depuis longtemps, le pouvoir y a donc développé une administration touffue de titulaires d’offices travaillant à récolter les impôts, organiser la vie publique ou rendre la justice.



Chapître Général des Prytanes


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Reconnus dans tout l’Ouest du Gondor bien au-delà des murs de la Cité du Cygne, les Prytanes forment un ordre de sages et savants respecté et influent. Bien qu’on les connaisse le plus souvent pour leurs talents de guérisseurs et herboristes, ils sont aussi les gardiens de savoirs anciens, les enseignants de collèges réputés, les administrateurs d'œuvres de charité, les fondateurs de communautés agricoles utopiques, des conseillers écoutés par la noblesse locale…

Bien que théoriquement rassemblé dans un Chapître Général, les Prytanes forment en réalité une multitude de congrégation aux traditions variées qui élisent chacune leur propre dirigeant. Si la plupart d’entre elles bénéficient de privilèges, de dons matériels, de terres et bâtiments, elles assurent le plus souvent des missions importantes pour la société comme la gestion des hôpitaux ou la garde de lieux de savoir comme les différents collèges de l’Université et la Grande Bibliothèque qui renferme le second plus grand recueil de documents et livres anciens du Gondor. Beaucoup de prytanes sont également employés auprès de nobles locaux gérant leurs affaires administratives ou éduquant leurs enfants, parfois également auprès de petites communautés paysannes ou citadines.

Très cher, ne vous fiez pas au Prytane des Innocents, ce sont de dangereux populistes, toujours prêts à flatter les vils instincts du bas peuple. Les Flamines eux sont un ordre respectable, gardien des vieilles traditions et d’immenses savoirs.”
- Extrait d'une lettre du Curateur Derufin



Premier Prytane Maelwyn

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#Maelwyn

Né dans une famille d’érudits et savants, Maelwyn est le fils cadet d’Einion Owain qui fut un explorateur reconnu et le rédacteur d’un des traités les plus complets sur les royaumes les plus orientaux de Terre du Milieu. D’un naturel plus casanier mais néanmoins curieux, Maelwyn a préféré s’orienter vers de longues études pour devenir Prytane au sein du Chapitre des Flamines. Cette communauté prytane est connue pour son érudition et sert de nombreux nobles de la région pour l’éducation de leurs enfants ou l’administration de leurs affaires. Cela a naturellement amené Maelwyn et les prytanes qu’il représente à adopter une politique prudente et conservatrice.

Premier Prytane Mathradal

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#Mathradal traitant un enfant malade au sein du Grand Hôpital

Issu des castes de braves et honnêtes artisans, Mathradal était un jeune enfant brillant qui fit longtemps l’honneur de sa famille et de ses professeurs. Reçu comme Prytane, il s’illustra d’abord comme guérisseur, avant de prendre la tête d’une colonie en Anfalas pour enfin rejoindre le Palais. Jouant de sa réputation comme de ses qualités, l’habile homme prit tant d’importance qu’il prit la tête du puissant Hôpital et le mena à travers les affres de la disparition des Princes.

« Cet homme m’inquiète. Derrière son bon cœur et sa popularité, je suis sûr qu’il est un intriguant redoutable et dangereux. En tout cas, il a barricadé l’Hôpital dans ses privilèges et tu peux être sûr qu’il va utiliser toute sa puissance et sa richesse pour peser sur l’avenir de la Cité. » - Conversation entre deux habitants du Quartier Doré


Géographie


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Dol Amroth

Dol Amroth se situe en Belfalas au sud des Montagnes Blanches et sur les côtes de la Baie de Belfalas. Si vous écoutez bien les habitants de Dol Amroth, il n’y a aucune ville en Terre du Milieu capable de rivaliser avec la Cité du Cygne. Bâtie sur une péninsule, la ville s’étend sur de nombreuses lieues. Du Palais Princier juché sur un promontoire rocheux surplombant la Baie jusqu’au Grand Port en contrebas; tout a été bâti avec soin et grand art. Si Minas Tirith se définit par sa majestuosité, Dol Amroth se distingue par son raffinement. L’influence de l’achitecture  elfes, premiers habitants de la région, se ressent au coin de chaque rue. La pierre blanche est similaire à celle de la capitale mais elle dégage ici une impression différente. Les formes sont plus rondes et harmonieuses. A l’exception de quelques bâtiments imposants comme le Palais ou la Tour de Tirith Aear, la plupart des habitations sont basses, ne dépassant que rarement un ou deux étages. La cité ayant fait le choix de s’étendre en longueur à l’intérieur des terres plutôt qu’en hauteur. Certains quartiers, en bas de la ville, présentent des toits plats inspirés de ce qui peut se faire dans certaines villes du Harondor donnant à la cité du Cygne un cachet unique entre grandeur numénoréenne, harmonie elfique et influence suderonne. Cependant, en dessous de cet écrin immaculé et luxueux se cache également des quartiers et ruelles bien moins chatoyants où la misère et la saleté sont les témoins d’un déclin progressif de la splendeur de Dol Amroth.

Sa position stratégique en fait un point de passage incontournable pour les navires marchands et l’un des centres commerçants les plus importants du royaume. Sa proximité avec les Havres d’Umbar et les Mers du Sud, en font cependant une cible de choix pour les pirates de ces régions. La puissante flotte de Dol Amroth doit donc s’évertuer à sécuriser les mers qui entourent la Baie de Belfalas.



Le Grand Port

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Entrée du Grand Port

Certainement le quartier le plus actif de la ville, le port est un endroit qui ne dort jamais tant l’activité y est nombreuse et continue. Avant l’aube, les pêcheurs préparent leurs filets et les commerçants leurs étals. Dans la matinée, les artisans s’activent dans leurs boutiques. Plus tard, au milieu de la journée, les négociants s’affairent à leur commerce tandis qu’on décharge les navires pour remplir les entrepôts attenants. Dans la soirée jusque tard dans la nuit, on boit, on mange et on fait la fête dans les tavernes, les bordels comme dans la rue. Dans les rues étroites du port, on trouvera de hauts immeubles où s’entassent le petit peuple de la ville tandis que les nombreuses boutiques et auberges occupent les rez-de-chaussée. A l’extrémité du port, les chantiers navals de la ville, aussi appelé Arsenal, sont un lieu mythique de la ville. Dépositaires d’un savoir-faire numénoréen millénaire, ses charpentiers y construisent les splendides navires qui font la gloire de Dol Amroth.

« Mon fils, la Cérémonie du Serment n’est pas qu’une vulgaire fête. Lorsque nos lointains aïeuls ont fui Numenor, ils étaient déjà à bord du Chevaucheur des Flots. Lorsque vient le jour de la Submersion, nous rappelons les leçons apprises de nos ancêtres : frugalité face à l’argent, humilité face au pouvoir et décence face à la luxure. Tous les ans, les descendants des premiers Fidèles voguent jusqu’aux abords de l’ancienne Numenor engloutie. Quand ils voient les premières lueurs du Grand Phare sous les flots, c’est qu’il est temps de faire serment de fidélité aux Valar et de donner à la mer un coffret d’or, une épée et une putain pour le repos des morts. » - Extrait d’une lettre du capitaine Pelendur Marayin à son fils


Doël Sefina
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#Doël

Doël Sefina  est un homme aussi discret que réputé. Au cours de sa longue carrière, cet ingénieur maritime à conçu de nombreux bâtiments pour la Flotte de Dol Amroth. Véritable passionné, il voit son métier comme un art à part entière ou l’esthétisme joue un rôle aussi important que l’utilité ou la capacité commerciale. Ces dernières années, il passe le plus clair de son temps dans son atelier à pester contre la cupidité des armateurs qui se sont détournés de ses modèles historiques pour choisir des ingénieurs prêts à se plier à leurs exigences.


Tirith Aear et Petit Palatin
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La tour de Tirith Aear

Symbole du pouvoir du prince sur la cité, Tirith Aear est une citadelle qui domine la ville mais c’est aussi le nom de la haute tour que l’on voit à plusieurs lieues. En effet, celle-ci sert tout autant à annoncer les incendies qu'à guider les navires, rappelant le phare de Calmindon ; enfin, elle abrite la garde de la Cité dirigée par un curateur qui y tient son tribunal. Le quartier environnant dit « du Petit Palatin » était auparavant celui de la haute noblesse avant de se déclasser peu à peu pour devenir un quartier pauvre. Désormais, il n’est plus que le reflet de sa grandeur passée mêlant les beaux édifices en ruine à d’immondes petits immeubles de bois et de chaux.

« Ne vous fiez pas aux majestueuses façades délabrées du quartier. Derrière celles-ci, les barons du crime ont investi les anciennes demeures aristocratiques transformant les beaux appartements en comptoirs commerciaux illicites, les beaux jardins en taudis infâmes et les anciennes cours en lupanars. Tenant le quartier par l’or du crime, ayant des relais influents dans les hautes sphères, ces « seigneurs » sont la véritable plaie de cette ville. » - Extrait d’une lettre du Curateur Derufin


Ulwarth Ibn-Sayldor

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#Ulwarth

On ne sait pas grand chose de la vie passée d’Ulwarth à part qu’il est né dans le Proche Harad avant de venir s’installer à Dol Amroth, probablement pour échapper aux troubles locaux. Rapidement, il s’installa dans une ancienne belle demeure aristocratique du Petit Palatin qu’il transforma en un établissement de bains et en une maison close parmi les plus renommés de la ville ainsi qu’une banque où les puissants de Dol Amroth peuvent louer des coffres en toute discrétion. Devenu extrêmement riche et craint, certains le soupçonnent de s'adonner à des activités encore moins louables : trafics en tout genre, extorsions, espionnage…

« Messire, je sais quels sont vos soupçons sur cet étranger. A l’heure d’aujourd’hui, je ne peux vous fournir aucune preuve à ce sujet. Au mieux, les personnes que j’ai pu interroger m’ont fait comprendre qu’il était trop dangereux pour témoigner. Il y a deux jours une échauffourée dans le quartier a amené plusieurs membres de la meute de la Soie d’Ormis à l’Hopital, vraisemblablement en conflit avec Ulwarth. Je vous ferai parvenir les éléments de l’enquête. Pour en revenir à notre homme… » - Extrait d’une lettre au Curateur Derufin



Grand Palatin

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Port privé du Palais des Princes

Depuis que les Princes ont quitté la forteresse de Tirith Aear, la colline sur laquelle a été bâti leur somptueux palais a vu s’installer tout ce que la Cité du Cygne compte de grands personnages et d’institutions de premier plan. Probablement le plus beau quartier de la ville, ses allées pavées mènent jusqu’à de splendides bâtiments publics où de grandes demeures privées. Plein de vie grâce aux nombreuses fêtes qui s’y déroulent, aux hostelleries de qualité, le quartier vit également d’un artisanat de luxe qui confectionne ici les plus beaux tissus, les plus scintillants bijoux… qui parent les descendants des vieilles familles de Fidèles qui ont fait bâtir leurs belles demeures aux grandes tours qui dominent la ville.

Le quartier du Grand Palatin est également celui accueille le célèbre Cercle des Harpistes. Depuis des générations, les harpistes de Dol Amroth sont considérés comme les meilleurs de tout le royaume. Ils accompagnent de leurs ballades les cérémonies officielles auxquelles le Prince est tenu d'assister, et quand ils ne sont pas en mission officielle ils se plaisent à s'entraîner en plein air pour le plus grand plaisir des passants. Le Cercle des Harpistes est une institution ancienne qui rassemble les musiciens désireux de partager leur savoir et d'apprendre auprès de maîtres renommés. Plus largement, il s'agit d'un lieu de sociabilité fréquenté par la noblesse de la ville qui vient s'initier aux arts musicaux, et apprendre les nouvelles du monde. On est susceptible d'y rencontrer de manière informelle les personnalités les plus influences de Dol Amroth, mais le meilleur moyen de les approcher est encore d'avoir un don pour la musique.

« Il n’est pas de vie qui mérite d’être vécu si vous ne participez au moins une fois aux Fêtes des Nouvelles Eaux. Tous les ans, l’antique aqueduc se tarit pour trois jours. Ici, c’est prétexte à un grand divertissement où les fontaines se mettent à faire jaillir du vin, les musiciens jouent du crépuscule à l’aube, les farandoles s'égayent des plus sombres ruelles aux plus grands palais avant de finir, au petit matin, dans les mieux fournies des maisons closes du port. » - Extrait d’une lettre de Barahir Lethwin, aristocrate de Minas Tirith

De tous les grands bâtiments du Grand Palais, le Palais du Prince est probablement l’un des plus majestueux et des plus connus avec sa grande coupole que l’on voit de loin. Malgré l’absence du monarque, il y règne une activité dense avec de nombreuses cérémonies mais aussi le train-train de l’administration. Parmi les autres grands bâtiments du quartier, on retrouve de véritables institutions comme le Temple des Eaux qui honore ce bien si précieux, le Cercle des Harpistes regroupant les meilleurs artistes du Gondor, la Grande Bibliothèque qui se voudrait bien l’égale de celle de Minas Tirith et bien entendu l’Alquastë, siège du Sénat de Dol Amroth.

« Face à l’industrieuse Osgiliath, l’ennuyeuse Minas Tirith ou la vénale Pelargir, je peux te dire que Dol Amroth est une ville où on sait ce que c’est que vivre ! J’ai pu assister hier à une représentation des célèbres Harpistes. Il ne m’a jamais été donné de voir plus beau spectacle, d’entendre si belle musique. J’ai même eu la chance de rencontrer le Doyen Theros. C’est un homme délicieux et d’une intelligence remarquable, il semble respecté par tous jusqu’aux plus grands de la ville. » - Extrait d’une lettre de Barahir Lethwin, aristocrate de Minas Tirith


Ëariel Even, La Veuve de la Baie

Zoom sur le Gondor Eariel10
#Ëariel

Fille cadette d’une famille d’armateurs appartenant aux Fidèles, rien ne lui prédisait un avenir exceptionnel. D’une grande beauté, elle fut mariée jeune à Danius Even,le chef d’une famille historique de Fidèles sur le déclin.  Politicien brillant, Danius fut nommé Capitaine-Régent par le Sénat quelques années plus tard. Ce dernier meurt cependant peu après son mandat dans des circonstances mystérieuses, se noyant près des quais. En l’absence d’héritier mâle, Ëariel réclame la propriété des biens de son mari mais se heurte à l’opposition d’Arnus Even, un lointain cousin et dernier parent en vie de l’illustre famille Even. Forte de son pouvoir de persuasion et des relations qu’elle a pu nouer grâce à son mariage, celle que l’on surnomme “La Veuve de la Baie” obtient gain de cause auprès du Sénat et écarte Arnus, héritant d’un immense domaine et de nombreuses richesses. Elle obtient également le droit exceptionnel de siéger au Sénat, sans avoir le titre de Sénateur, en tant que représentante “temporaire” de la famille Even.

Le Quartier Doré

Zoom sur le Gondor Citade10
Citadelle de la Porte d’Or. Forteresse protégeant la cité des incursions venant des Terres

« J’ai eu l’honneur d’être invité hier à une réception dans le Palais du Duc de Belfalas de Dol Amroth. Elle serait digne de n’importe quel monarque de Terre du Milieu avec ses grandes salles, ses appartements richement décorés, ses jardins aux essences rares… Il y a peu de demeures en Terre du Milieu capables de rivaliser en élégance avec celle-ci. N’importe quel monarque ou grand seigneur de ce monde serait heureux d’y habiter. » - Extrait d’une lettre de Barahir Lethwin, aristocrate de Minas Tirith

Au cours des derniers siècles du Troisième  Âge, Dol Amroth a connu des temps difficiles marqués par les guerres continuelles contre Sauron et les pirates d’Umbar. A partir du retour du Roi, la ville connut une période de prospérité et d’expansion marquée par l’érection d’une nouvelle muraille protégeant la ville. A l’origine hors de la ville, l’Hôpital et la Citadelle de la Porte d’Or sont désormais dans la ville. Bien qu’il se soit développé rapidement autour de manufactures et de corporations d’artisans, le Quartier Doré conserve encore un aspect campagnard avec des petites fermes éparses et des terrains vagues

« Derrière leurs nobles missions : soin aux malades, protection des incurables, éducation des orphelins… l’Hôpital est une institution puissante et dangereuse. Encore bardé de privilèges fiscaux et juridiques, repu de richesses, protégé par ses épais remparts, l’Hôpital a même sa propre police qui chasse les indigents qu’elle exploite dans ses vastes ateliers tandis que sa prison soumet les plus dangereux criminels de la région. Je ne te parle même pas des cruelles expériences secrètes que pratiquent les prytanes sur pauvres et enfants. » - Conversation entre deux nobles




Terres du Prince

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Ruines  du port elfique d’Edhellond

Si Dol Amroth est la tête de la Principauté, Dor-en-Ernil en est le corps. Littéralement les « Terres du Prince », ces régions dépendent directement du souverain. A l'Ouest, les terres à l'embouchure du Cirith et du Morthond forment une vallée fertile baignée par les eaux aux multiples hameaux, châteaux et domaines. On y exporte de grandes quantités de grain dans les régions voisines. À l'Est, les premiers contreforts du Belfalas laissent rapidement place au plateau d'Imloth Daîren qui s'est fait une spécialité dans l'élevage des grands chevaux que montent les cavaliers d'élite du Gondor. Malgré leur nom, ces terres ne connaissent que peu l’autorité du prince, cantonnée à quelques affaires judiciaires ou fiscales. Peu à peu démembrés par les héritiers successifs des premiers Fidèles, les seigneuries se sont multipliées à mesure qu’elles se sont réduites pour devenir, ici la résidence secondaire d’une riche famille de Dol Amroth, là un petit revenu pour un chevalier du Cygne désargenté.

« Mon fils, ne va pas croire que tous les Chevaliers du Cygne peuvent mener une douce vie dans leurs domaines prospères, les Princes distribuent rarement de nouvelles terres. Ils reçoivent souvent des charges administratives leur assurant un revenu honnête. Les plus jeunes prennent la route pour louer leurs services, chasser les criminels, juger les arbitrages, collecter les taxes et assurer l’ordre. Certains vont même jusqu’en Morthond, en Anfalas ou en Lamedon pour y chercher la gloire et la richesse. » - Extrait d’une lettre du capitaine Saelon Reveran à son fils

De son passé elfique glorieux, Edhellond ne conserve que de minces reflets, même si depuis le règne d’Elassar, la ville connaît une seconde vie grâce au commerce. A l’embouchure du Cirith, du Ringlo ou du Morthond, les barges fluviales y déchargent bois, fer, cuivre et blé pour les échanger contre sel, poisson et artisanat amrothain. Néanmoins, les grands négociants de la Cité du Cygne ont toujours veillé à contrôler fermement le commerce et à tenir Eldhellond dans un strict assujettissement. Face à la recrudescence des pirates suderons, la ville a renforcé ses défenses avec notamment l’érection du château de Minas Aldor qui contrôle la circulation sur le fleuve grâce à sa grande chaine.

« Avant de remonter le fleuve vers Morthond pour la cérémonie de la Purification, nous sommes restés quelques jours à Edhellond. Les ruines de l’ancienne cité elfique sont splendides, tout le raffinement des Noldor est résumé ici. A l’opposé, la nouvelle ville est triste, affreuse et poisseuse bâtie sur une sorte de marécage. On y empile les uns sur les autres des bâtiments aux poutres vermoulues, ouvertes à tous les vents et pleines de sales petites bêtes. Il nous a été si difficile d’y trouver une hôtellerie digne de ce nom. » - Extrait d’une lettre de Barahir Lethwin, aristocrate de Minas Tirith

Curateur des Comtés de l’Ouest Anarad Samihin

Zoom sur le Gondor Anarad10
#Anarad

Issu d’une longue lignée de chevaliers gondoriens, Anarad fut depuis sa tendre enfance destiné à devenir un chef de guerre et un chevalier émérite. Montant patiemment les échelons de sa compagnie jusqu’à devenir Premier Capitaine, il fut pendant longtemps la coqueluche des chevaliers du Cygne. Accumulant les gloires au combat en tournoi, compétent dans la gestion des affaires qui lui étaient confiées, il fut élevé à de hautes fonctions où il s’attacha à réformer l’état, combattre les privilèges et soulager le petit peuple. Cela le rendit très populaire auprès des plus humbles mais très peu auprès des Fidèles qui craignaient pour leur pouvoir. Face à la menace, le Sénat intrigua pour l’exiler à Edhellond comme gouverneur de la ville et administrateur des territoires du prince dans les alentours. Loin de Dol Amroth, privé de beaucoup de leviers d’influence, il ne devrait plus présenter de danger pour un moment.


Duché de Belfalas

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Situé au centre du Gondor, le Belfalas est une péninsule au relief montagneux à la confluence des zones d’influences des deux grands ports du Royaume : Dol Amroth et Pelargir. A la mer, le Belfalas présente une côte émiettée par les criques, les petites îles et les forts courants qui en font une région peu propice à la navigation mais très poissonneuse alimentant de nombreux petits villages de pêcheurs. De longue date, les ducs de Belfalas ont développé la saunerie tout le long de la côte pour y faire pousser d’immenses marais salants et donner du travail au plus grand nombre. Cet or blanc, qui s’exporte jusqu’en Arnor, est ce qui fait l’immense richesse du Duc et lui autorise une politique ambitieuse. Endurcis par les tempêtes et ces conditions de vie difficiles, les peuples de la mer ont la réputation d’être rudes, indigents et superstitieux.


« Lorsque le Grand Brouillard arrive sur les plages, il nous faut fuir au plus haut chez nos voisins dans les hauteurs escarpées. Pendant trois longues semaines, il engloutit les villages et envahit les maisons. On dit qu’il est hanté par les Spectres de ceux qui sont morts sur la côte, à la recherche d’âmes à dévorer. C’est un immense danger qu’il nous faut fuir, madame. » - Conversation entre deux habitants d’un village sur la côte

Dans les Hautes Terres, les contreforts escarpés du Belfalas n’ont jamais permis le développement d’une population nombreuse. Lors de l’arrivée des Numénoréens dans la région, beaucoup de clans autochtones ont migré dans les montagnes. Dans ces régions difficiles, ils se sont transformés en communautés autarciques vivant de petite culture et d’entraide. Depuis le début du Quatrième Âge, le lucratif élevage de moutons laineux s’est répandu parmi les chefs de clans. Transformés en petits barons, ceux-ci évincent peu à peu les franges les plus pauvres de la population pour dégager des terres pour les moutons. Renvoyés vers la côte ou les cités comme Dol Amroth, les populations les plus pauvres posent un vrai problème au Duc et au Sénat tant ils ne sont pas adaptés au travail à de si faibles altitudes.

« Tu sais, les vieilles traditions de notre peuple ne sont pas de simples superstitions. L’Arbre au Miel, les Pierres Pourpres et la Grotte des Vieilles Voix existent bel et bien dans nos montagnes. Nous l’avons peut-être oublié ici mais, un jour, nous irons dans les montagnes pour rencontrer les Anciens et retrouver les vieux savoirs » - Conversation entre deux amis

Située sur un plateau venteux au milieu des Hautes Terres, la colline de Dol Gwaeren est l’un des rares bourgs dignes d’intérêt au Belfalas. Cependant, elle ne doit cela qu’à l’intimidante forteresse de Fort-le-Sombre. Bâtie de pierre noire, battue par les vents, elle abrite l’essentiel de l’administration ducale, son trésor et ses archives ainsi que plusieurs compagnies de soldats, même si le Duc vit presque toute l’année dans son beau palais de Dol Amroth. En dehors de ça, le reste du village ne présente aucun intérêt particulier avec ses rues étroites et tortueuses ou ses maisons de bois biscornues.

Les Belfaliens

Issus des peuplades antérieures à l’arrivée des Numénoréens, les clans des Belfaliens des Hautes Terres ont été peu à peu repoussés vers la péninsule et ses montagnes qui intéressaient moins les Fidèles d’Elendil. Le relief escarpé, battu par les vents et peu propice à l’agriculture leur a donné un caractère rude et réputé peu amène. Malgré l’autorité des patriarches des clans, il y prime généralement l’entraide et la force de la communauté. Cependant, cette organisation clanique millénaire connaît de profondes mutations. Délaissant l’agriculture traditionnelle pour l’élevage de moutons laineux, plus rentables, les Knèze deviennent peu à peu des nobles comme les autres tandis que, appauvri, le petit peuple doit migrer vers la côte ou rester et se battre pour sa survie.

« Méfiez-vous des sales rats que sont les habitants du Belfalas, lorsque la tempête menace, ils ont pris l’habitude d’allumer de grands feux pour faire s’échouer les pauvres bateaux en quête d’un port où s’abriter. Ensuite, ils pillent les cargaisons et rançonnent les équipages. Nombreux sont les capitaines morts à cause de ces naufrageurs de malheur, j’espère que le Sénat y fera bientôt pendre tous ces brigands. » - Extrait d’une lettre du capitaine Pelendur Marayin à son fils

Sur la côte, cela fait bien longtemps que les Belfaliens des Basses Terres se sont métissés aux descendants de Numenor et ont abandonné le système clanique. Depuis Edhellond jusqu’à Linhir, ces gens vivent simplement et travaillent dur, notamment à la pêche. L’autorité de la haute noblesse y est légère à l’exception du Duc du Belfalas où Atheaus exploite les plus pauvres dans ses sauneries.


Duc Atheaus de Belfalas

Zoom sur le Gondor Atheau10
#Atheaus

Après l’exécution du Duc Athéon dit l’Usurpateur, le duché de Belfalas a été remis aux mains du Duc Atheaus. Cet homme de haute stature qui cultive l’image d’une main de fer dans un gant de fer a de grandes ambitions pour lui et son duché. Ses immenses revenus issus des mines de sel et du commerce de la laine lui autorisent une politique ambitieuse. Officiellement, le Duc de Belfalas ne dispose d'aucun pouvoir au sein de la ville et ne gère que l'arrière-pays. Officieusement, il cherche à gagner en influence dans la Cité des Princes. A Dol Amroth, il a pu agrandir son palais, y donner des fêtes somptueuses et se constituer une clientèle fidèle dans toute la société. Tissant la toile de son influence, il a réalisé des mariages croisés avec des familles influentes parmi les Fidèles tandis que ses cadets sont placés au sein de compagnies des Chevaliers du Cygne. Fort de ses troupes, son trésor et son influence, le voilà prêt pour les plus grandes ambitions.

« Chut ! Le Duc a des oreilles partout, il a l’ambition de reprendre en main la ville. J’ai entendu dire qu’il souhaiterait monter sur le Trône des Princes et qu’il aurait même monté un réseau d’espions dans l’espoir de retrouver le sceau caché de Galador. » - Chuchotement d’un conspirateur à la taverne du Thon d’Airain





Economie

Si Dol Amroth est connue dans tout le Gondor, c’est avant tout pour son commerce florissant. Seul port en eau profonde de la région, la ville est devenue peu à peu la plaque tournante du commerce entre la Vallée de la Cirith, l’Ouest de la Terre du Milieu et la Vallée de l’Anduin. Ce lucratif commerce est presque entièrement monopolisé par les vieilles familles Fidèles. Outre leur rôle dans l’armement des grands navires de commerce, elles ont la main sur l’approvisionnement en blé de la cité, la revente des productions locales, les emprunts…

« De l’Anfalas jusqu’à la Baie des Lossoths, il y a bien peu de ports propices au commerce, à l’exception notable de Lond Daer. Pour parer à ce problème, nos compagnies ont créé de nombreuses Foires sur l’Eau dans les baies, les rades et les estuaires d’Eriador. Lorsque vient le jour correspondant, nos grands navires s’approchent des côtes pour débarquer tentes et marchandises. Des habitants locaux jusqu’aux commerçants de Tharbad ou Annuminas, tous descendent jusqu’à la côte, y installent leurs campements et passent trois à six jours à acheter et vendre toute sorte de choses. Lorsque la foire est finie, tout le monde remballe ses affaires et les lieux sont rendus à la nature. » - Extrait d’une lettre du négociant Gérénon à son neveu


Cependant, il ne faudrait pas croire que la Cité du Cygne ne vit que du commerce. A la fois centre culturel, politique et économique de la moitié occidentale du Gondor, toute l’élite locale, les grands seigneurs et riches marchands de toute la région viennent à Dol Amroth y habiter, se cultiver et y acheter vêtements délicats, pièces d'orfèvrerie, épices fines, armes d’exception… permettant en outre le développement d’un artisanat d’exception qui n’a pas beaucoup d’égal dans tout le Royaume.

« Mes amis, ce n’est plus possible. Ceux qui font la richesse de la Cité et du Prince, c’est nous ! La morgue des grands négociants n’est plus acceptable ! Ils ne sont Fidèles qu’à leur argent ! C’est nous qui payons les impôts ! C’est nous qui fournissons son labeur au peuple ! Eux ne font que profiter de leur monopole pour s’approprier notre travail ! » - Discours du maitre Eamon de la Guilde des Orfèvres

Plus largement, la principauté de Dol Amroth vit aussi de son arrière-pays. Une ville aussi populeuse a grand besoin de blé qu’elle trouve dans ses terres comme ailleurs, mais on y pratique aussi beaucoup l’élevage : ici les chevaux que montent les chevaliers du Cygne, là les moutons dont la laine sert aux étoffes fines, enfin les animaux de boucherie qui garnissent les tables citadines. Enfin, indispensable à la conservation des aliments, le sel du Belfalas s’exporte jusque loin dans l’intérieur des terres.


Mon ami, si nous unissons nos offres, nous pourrions obtenir la ferme sur les exportations de sel du Belfalas. A trop nous faire la guerre, nous la perdrons tous les deux. Partageons-nous l’or blanc, il fera notre fortune. » - Conversation entre deux négociants

Étonnamment, la ville entretient des relations complexes avec la Compagnie du Sud qu’elle a toujours considérée comme plus proches des intérêts des marchands de la Vallée de l’Anduin, de l’Ouest du Gondor et plus globalement de la couronne. Habitués à manoeuvrer dans l’ombre avec l’accord du Sénat où ils sont omniprésents, les Fidèles préfèrent arranger leurs affaires entre eux et essayent de tenir à bonne distance le Juge local de la Compagnie du Sud. Celui travaille donc à augmenter son influence auprès des petits marchands locaux plus influençables et avides de protection pour les affaires.


Vatel Bartovion

Zoom sur le Gondor Vatel10
#Vatel

Si les Fidèles, et leur culture numénoréenne, dominent la politique, la culture et une grande partie de l’économie de la ville; le Grand Port, cependant, est le terrain de jeu favori d’un roturier ayant fait fortune dans les chantiers navals. Personnalité extravagante et sens du commerce aussi génial qu’intransigeant, Vatel est l’armateur le plus puissant de la ville. En l’espace de quelques années il a construit un véritable empire commercial lui ouvrant les portes de la Compagnie du Sud.

“ Ce Vatel m’inquiète, mon ami. Non content d’être devenu richissime, il menace désormais nos intérêts. J’ai appris, il y a peu qu’il lorgnait sur le Sénat, il remue ciel et terre pour y gagner une place. Pour un roturier de la plus basse extraction, cela fait mauvais genre. J’ai entendu dire qu’il gagnait le soutien de la Compagnie du Sud en échange d’un soutien à son expansion dans notre belle Cité. J’ai entendu des rumeurs où on raconte qu’il essayerait de baiser l’anneau de Havarian pour être nommé Grand Marchand de Dol Amroth… Cet homme est un danger pour nous”
- Conversation entre deux négociants Fidèles


The Young Cop


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Dernière édition par Learamn le Sam 6 Juil 2024 - 23:13, édité 1 fois
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Learamn
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Et voici comme promis la deuxième partie du zoom sur Dol Amroth



Zoom sur Dol Amroth : Suite




Organisation militaire

Zoom sur le Gondor Dolamr10

Pour assurer la défense de Dol Amroth et de ses terres, le Prince bénéficie d’une armée parmi les plus capables de tout le Gondor avec les mythiques chevaliers du Cygne qui ont la réputation d’être les meilleurs cavaliers du Royaume ou la Flotte qui fait jeu égal avec celle de Pelargir. Incapable d’entretenir une armée à temps plein une force aussi imposante, la puissance du Prince est limitée par l’émiettement des commandements et la non permanence de la mobilisation : les chevaliers ont souvent des fonctions civiles ou des terres à gérer, la flotte n’est qu’une mise à disposition de certains navires marchands… Dans la cité de Dol Amroth, la même dispersion des unités existe avec plusieurs gardes qui se font concurrence : Garde du Prince qui assure la sécurité du palais, Guet princier qui protègent la ville, Milice des Guildes participent au maintien de l’ordre, Garde de l’Hôpital qui font la chasse aux indigents…

Je connais un lieutenant du Guet, si tu veux, je peux lui parler de ton affaire. Il lui faudra juste quelques pièces, histoire d’être tranquille » - Conversation d’un marchand à la taverne du Thon d’Argent




Les Chevaliers du Cygne

Zoom sur le Gondor Cheval10

« Mon fils, j’ai appris que tu serais bientôt adoubé par le Cygne. Sache que, depuis la disparition de la Compagnie Blanche, il n’y a plus bel et noble ordre de chevaliers dans toute la Terre du Milieu. L’encre me manque pour narrer tous les exploits des chevaliers du Prince mais sois certain qu’en chaque endroit où la veuve et l’orphelin sont menacés, il y a un chevalier qui vient pour les sauver, qu’en chaque lieu où l’orc menace, il y a un chevalier qui s’apprête à charger, qu’en chaque lieu où le vice pointe, il y a un chevalier qui fait œuvre de vertu. Sois fier d’aborder les couleurs d’une si noble compagnie. Ton père qui t’aime. » - Extrait d’une lettre du capitaine Saelon Reveran à son fils



De tous les soldats du Gondor, les Chevaliers du Cygne sont peut-être les plus redoutés et les plus prestigieux, à l’égal de la Garde de la Fontaine. A Dol Amroth, ils sont bien plus que ça et forment une véritable société propre avec son organisation et ses codes propres. Issus des compagnons numénoréens d’Elendil, ils ont longtemps eu la charge de protéger et étendre l’influence du Cygne à l’intérieur des terres. De cette époque, les chevaliers conservent un prestige particulier dans la société amrothaine.

Militairement, le chapitre est divisé en une dizaine de compagnies d'environ cinquante chevaliers chacune, portant le nombre total de Chevaliers du Cygne à plus de cinq cent. Habitués à faire des manœuvres et à s'entraîner ensemble plusieurs fois par an, ils forment une unité soudée capable de tout écraser sous sa charge. Maniant aussi bien la lance que l’épée, ces redoutables bretteurs ont pour eux le prestige de leurs gloires passées et des furieuses guerres contre Sauron et le Mordor. Ils sont en général vêtus d’une lourde armure de plate que seuls les meilleurs armuriers de Dol Amroth savent encore fabriquer. Pour renforcer l’effroi causé par une charge de cavalerie, certaines compagnies se sont même dotées de grandes ailes en plumes de cygne flottantes et sifflantes.

Formant une véritable petite noblesse d’épée, l’ordre équestre a un rôle central dans la structure politique de la Cité. Quand ils ne sont pas appelés aux armes, ils servent à tous les niveaux dans l’administration civile de la Principauté : impôts, justice, service du palais… où ils font le contrepoids à l’influence des Fidèles. On leur prête des volontés de réformes et de politiques plus proches des petites gens. Vis-à-vis du Prince, et maintenant du Sénat, les chevaliers ont toujours été très indépendants grâce à leurs nombreux privilèges, franchises, avantages, seigneuries… Ceux qui n’ont ni terres, ni charge civile partent souvent au loin louer leurs services ou chasser les malandrins. Par ailleurs, les compagnies sont très indépendantes et peuvent se gérer toutes seules en élisant leurs capitaines et même leur commandant général, en cooptant les nouveaux chevaliers, en jugeant ses propres membres…



Premier Capitaine du Chapître Athenais Arkrevin


Zoom sur le Gondor Athena10
#Athenais

Issu d’une longue lignée de chevaliers du Cygne, Athenais Arkrevin est l’un des plus grands chevaliers encore en vie sur cette terre. Ayant fait toutes les guerres du Roi depuis qu’il est en âge de porter les armes, il s’y est maintes fois illustré. Après la mort du précédent commandant général durant le Siège d’Assabia, Athenais et les hommes de sa compagnie ont assuré la couverture de la retraite gondorienne, multipliant les charges et les escarmouches contre les poursuivants khandéens. Lors du Rude Hiver, il s’est distingué en distribuant une grande quantité de grains, achetés parfois très loin, pour le petit peuple. Beaucoup le soupçonnent d’utiliser sa gloire et sa bonté pour des fins personnelles.


« V’là t’un hom’ qui nous qu’faut pour Dol Amroth, c’est’un vrai guerrier que c’gars-là, il d’ja sauver les miches de not’ bon Roi, lui, un gus’ qu’en a quequ’chose à carrer d’nous autres. Pas comme ces connards de Fidèles. Fid’les à qui à part leur pr’pre monnaie ? Moi, ch’te dis, si’y veut y r’mettre de l’ordre dans tout ce bazar, y pourra compter sur moi et les p’tits gars ! » - Conversation de poivrots à la taverne du Thon d’Airain






Flotte de Dol Amroth

Zoom sur le Gondor Grand_11

En compétition avec Pelargir pour le titre de plus grand port des Peuples Libres, Dol Amroth a toujours prêté une grande attention à ses navires, à assurer le libre passage sur les mers et à protéger son lucratif commerce. Sans le commerce, cela fait longtemps que Dol Amroth se serait effondré. Dès lors, elle a toujours cherché à entretenir une flotte impressionnante. Cependant, face au coût exorbitant que peut avoir l’entretien d’une flotte complète, les princes successifs se sont alliés aux armateurs. Ainsi, chaque compagnie a l’obligation de laisser, à disposition du Prince, le quart de ses navires et équipages. Celui-ci peut alors les mobiliser au besoin pour patrouiller le long des voies commerciales, escorter les convois ou mener des expéditions. Pendant longtemps, ce système original a su montrer son efficacité en alignant les besoins militaires du Prince aux besoins commerciaux des grandes compagnies maritimes.


« Il n’est pas de plus beaux navires que ceux de Dol Amroth. Au loin, ils pourraient vous sembler de bien frêles malgré leurs trois grandes voiles. Cependant, lorsque vous approchez, ils se transforment en imprenables châteaux avec leurs hauts remparts de bois, leurs grandes tours et leurs balistes qui les hérissent. Faites attention à ne pas croire que de si menaçants navires ne partent qu’à la guerre, leurs immenses cales servent usuellement au négoce et font flotter l’étendard du Cygne jusqu’aux confins du monde connu car bien peu de navires sont assez solides et puissants pour passer les tempêtes du Cap Andrast ou de la Baie de Forochel. » -  Extrait d’une lettre de Barahir Lethwin, aristocrate de Minas Tirith

Depuis le départ des Princes, la Flotte de Dol Amroth vit une situation paradoxale. D’un côté, les grands armateurs dominent largement le Sénat et monopolisent le pouvoir politique. De l’autre côté, pour ne pas risquer leurs précieux navires, ils ont toujours rechigné à les engager dans les campagnes du Gondor contre les pirates d’Umbar. Délaissant les ports du Sud pour se concentrer sur le commerce entre le Gondor et l’Eriador, laissant Pelargir et sa marine seules face à Umbar, aggravant la défiance entre les deux ports. De plus certains rapports inquiétants font état d’un déclin des derniers bâtiments de guerre conçu par les armateurs; ces derniers ayant privilégié l’aspect commercial en construisant des navires plus ventrus et spacieux, mais aussi plus lents et moins armés.



Amiral Demerin Gwaden

Zoom sur le Gondor 5d9cee12
#Demerin

Issu d’une vieille famille de la Cité, l’Amiral Gwaden est né et mourra sur le pont d’un navire. Après une longue carrière de capitaine de navire, tant au service de grands armateurs qu’à celui du Prince, il a été nommé Amiral de Dol Amroth. Bel homme au verbe agréable et à la stature aristocratique, Demerin a toujours su se rendre plaisant à tout le monde. Cependant, le temps passant, il est devenu le commandant bienheureux et passif d’une flotte de guerre qui ne la fait plus.

« - Il parait que cet incapable insupporte au Sénat, à mon avis, on va bientôt le remplacer mais il est protégé par Dhirim. Il ne le remplacera pas, à moins de trouver un laquais encore plus servile » - Chuchotements entre deux membres de la Cour




Troupes Vassales

Pendant longtemps, les princes de Dol Amroth distribuèrent largement des terres et domaines en échange de la fidélité et du soutien de ses vassaux, souvent des Chevaliers du Cygne. Depuis cette époque, ceux-ci ont obligation de tenir à leur disposition des « Lances » à savoir quatre hommes d’armes : un lancier, un épéiste et deux archers. Lorsque le besoin s’en fait sentir, le Prince peut donc lever l’ost et rameuter plusieurs compagnies supplémentaires. Cependant, depuis le retour du Roi et la période de stabilité qui a suivi, nombreux sont les nobles qui ont « oublié » cette obligation ou font appel à des mercenaires quand le besoin s’en fait sentir.

« Mes frères ! Le Duc en appelle à nos guerriers ! Minas Tirith est menacé par les armées de l’infâme Sauron, il nous faut y répondre ! Prenons nos haches et nos piques ! Descendons de nos montagnes ! Et sus à l’ennemi ! » - Discours du Knèze Arthur à l’assemblée des Chefs des clans des Hautes Terres du Belfalas

De tous les vassaux du prince, le Duc de Belfalas est le plus puissant et le plus riche, ce qui lui permet d’entretenir une troupe puissante. Outre sa garde personnelle qui parade dans la Cité du Cygne, les Sombres Lames forment une troupe dangereuse d’hommes d’armes légers maniant l’arbalète et la hache à la tête d’une petite flotte de galères maniables. Tout ceci sans compter sur la levée de guerriers libres dans les clans des Hautes Terres.


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