|
|
[Event] Bal d'Edoras | |
| |
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1082 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Sam 24 Fév 2024 - 17:01 | | Le Bal n’avait pas encore commencé que déjà Eólida luttait contre un profond sentiment d’ennui. Que de courbettes et de fausses politesses. Que de banalités échangées et de tenues plus extravagantes les unes que les autres. Elle avait un temps espéré qu’un tel bal organisé au Rohan respecte les simples traditions de son pays; mais force était de constater que les coutumes gondoriennes et arnoriennes avaient bien gagné en influence dans le Riddermark. Les mêmes soirées mondaines, les mêmes flatteries. Un monde qui enthousiasmait bien peu la jeune guerrière. Celle-ci, ainsi vêtu de son armure légère et arborant fièrement le bouclier de son regretté père sur son dos, tranchait au milieu de la foule d’invités. Elle était peut-être la seule à n’avoir fourni aucun effort vestimentaire pour cette occasion. La garde avait, comme toujours, noué ses longs cheveux crépus en une large natte. Pas de belle robe de couleur ou de bijoux brillants. Juste une pointe de maquillage rosée sur son visage; elle s’y était d’abord opposée mais les servantes de la Vice-Reine avait insisté et elle avait fini par céder à contrecœur. Eólida n’était pas là pour être belle, mais pour être efficace. Comme elle l’avait prévue, Dame Aelyn fut rapidement entourée d’un petit groupe d’invités de marques, décidés à saluer l’une des personnalités les plus influentes du royaume. Faire une première bonne impression pour mieux pouvoir demander des faveurs par la suite. L’histoire était toujours la même. Ainsi, elle se retrouva auprès d’un ambassadeur nain, d’un influent marchant et d’un officier d’opérette qui ne semblait pas avoir guerroyé depuis bien trop longtemps Cette fois elle ne put réprimer un petit soupir. Qu’aurait-elle donné pour se trouver au côté de ses frères d’armes, chevauchant avec le Vice-Roi Gallen Mortensen pour défendre leur patrie? Eólida plus que tout autre connaissait l’importance de sa mission ici; Dame Aelyn représentait tant pour le pays et le Rohan ne pouvait se permettre une nouvelle attaque sur sa personne. Elle avait fini par accepter cette réalité quand elle avait vu les bannières de la Garde Royale quitter Edoras quelques jours plus tôt. Mais la frustration ne partirait jamais. Visiblement mal à l’aise et ne sachant véritablement où se tenir, elle recula légèrement pour laisser les quatre dignitaires librement. Aucun d’entre eux ne semblait représenter un quelconque danger pour la Vice-Reine même si elle ne put se retenir de lancer un regard défiant en direction du dénommé Capitaine Rameth. Elle en savait bien peu au sujet de ce dernier mais ce qu’elle en avait entendu suffisait amplement à se faire une idée du genre d’officier qu’il était: un opportuniste. Le genre de carriériste sans aucun mérite militaire qui gangrénait l’armée du Rohan depuis bien trop longtemps. Sans un mot, elle recula donc de quelques pas tout en gardant un œil attentif au petit groupe qui se formait autour de sa suzeraine; prête à montrer les crocs à la moindre alerte. The Young Cop |
| | | Taorin Emir du Harondor Libre
Nombre de messages : 512 Age : 30 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Haradrim) -: 36 ans -:
| Sam 24 Fév 2024 - 17:46 | | J’inclinais légèrement la tête suite à l’introduction de ces deux illustres personnages. Mais je sentis mes traits se crisper légèrement à l’évocation des Dwimmens.
« Mes terres étaient éloignées de leurs hordes, et je ne les ai rencontrés que lors de brèves escarmouches. Ils sont repoussants. Affreux. Mais n’étaient gère de taille à repousser mon eored… »
Je revis la charge de mes hommes, dévalant la colline, submergeant la petite troupe de maraudeurs au soleil couchant. Je supervisais la charge, du haut de la petite colline. Nous étions une cinquantaine, eux, à peine une quinzaine. Ils n’avaient eu aucune chance. Un véritable massacre.
« Mais, comme je vous le disais, je n’ai pas rencontré leur horde directement, ou vu leurs terribles exactions. Nous avons surtout eu affaire à des bandes de maraudeurs venus chasser ou voler nos chevaux. »
Je me forçais à sourire, à redevenir jovial, à chasser ces terribles images de ma tête.
« Mais je prie pour que les horreurs de la guerre finissent par nous quitter. Notre peuple n’a que trop saigné ces dernières années, et nous devons pouvoir regarder le futur avec optimisme ! Ce bal est parfait pour se changer les idées et reprendre confiance en l’avenir, n’est-ce pas ? Et pour resserrer les liens entre nos peuples et royaumes. Nous avons tant à gagner les uns des autres, n’est-ce pas, Seigneur Olfr ? »
Je me tournais ensuite vers Fasdren. Un riche négociant, tiens donc. Son nom ne me semblait pas totalement inconnu, mais je n’arrivais pas à me souvenir d’où j’aurais pu le connaître… En tout cas, sympathiser avec cet homme me permettrait de mettre un pied dans le commerce des Terres Royales, et desserrerait l’étau sur mes finances exsangues.
« Maître Fasdren, quel plaisir de vous rencontrer ! J’espère que vos affaires marchent au mieux ! Je pense que notre rencontre pourrait nous être des plus bénéfique ! » dis-je avec un grand sourire. |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 290 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Sam 24 Fév 2024 - 18:33 | | Sa diction était exemplaire, sa voix haute et claire. Oh oui, le bon vieux Harding devait être bien fier de son héritière. Si les temps étaient plus joyeux et le père présent, le sujet d’épousailles potentielles aurait peut-être été abordé. Après tout…allier l’Estenmet et le Wold était un choix des plus raisonnable pour la prospérité de leurs terres. Et qu’ils feraient un beau couple…Déjà Volkan pensait pouvoir imaginer les frimousses des bambins qui seraient son héritage, le futur de sa lignée. Une rohirrim aussi belle que vaillante, voilà qui ferait une femme idéale pour son fils ainé. Il tenta de se faire une note mentale de lui écrire une missive. Parfois une touche de légèreté était tout ce dont les hommes avaient besoin de remonter leur moral et encourager leur bravoure.- De biens sages paroles Lady Harding. En effet mes hommes sont actuellement au front pour défendre nos territoires…Volkan Dolfenbrand regarda un instant autour de lui, et le bruit de quelques rires eurent le mérite de le mettre de sale humeur. Quelle inconscience, ces éclats de joie étaient comme une souillure, une insulte pour les pertes qu’il subissait à l’Est et les sacrifices qu’il devait faire au quotidien. Il ne se gêna pas d’ailleurs de lancer un regard froid sur certains, son expression très claire sur son visage. Bande d’ignorants cupides. Tout l’or du monde ne suffira pas à vous sustenter une fois les terres à feu et à sang. La voix de la jeune femme en face de lui cependant lui ramena à des sujets plus doux, et son faciès s’adoucit quelque peu.- Ma famille a connu quelques blessés mais nous nous en remettrons. Nos lances portées hautes et fières. Elles ne se terniront pas avant qu’un énième âge soit passé.Son espoir était palpable dans le ton de sa voix, ainsi que la confiance qu’il avait en ses hommes. Il en avait connu, des batailles, et il était convaincu que le temps était désormais venu à nouveau d’allier les hommes pour affronter cette nouvelle menace. Seuls…ils n’y arriveraient pas. Il hocha la tête à l’invitation de la jeune Tirweld, reconnaissant de constater que les valeurs d’hospitalité de son vieux père soient bien passées jusqu’à elle. La ligne des Harding avait encore de beaux jours devant eux. Il le leur souhaitait, autant qu’à la survie de la sienne.- Permettez-moi de vous désigner le Capitaine Rameth. Peut-être se souvient-il de moi. Touchez-lui-en un mot.Sa main se déposa sur l’épaule de la jeune fille et serra, en une salutation presque miliaire. - Eodren est devenu l’homme qu’il avait toujours été amené à devenir et a surpassé toutes mes attentes. Je ne doute pas qu’il serait heureux de vous revoir également. N’hésitez pas si vos chevauchées passent par nos terres… Il s’empara d’un verre à pied passant à proximité et enfin put soulager sa démangeaison grandissante dans sa gorge. La jeune femme prit congé et il s’inclina respectueusement. Son regard accrocha à nouveau celui de l’invité de la Vice Reine et sa résolution se raffermit. Cependant il était en conversation avec une autre dame et Volkan n’avait pas pour habitude de s’insérer à des discussions. Au fil des années, il avait pris pour habitude de laisser les gens venir à lui…jusqu’à ce que sa patience ne s’effrite. Il prit donc une brève pause de ces interactions sociales et dégusta le breuvage, son attention voyageant d’une personne à l’autre. Enfin les portes étaient fermées et il s’en trouva soulagé.
|
| | | Evart Praven Trésorier Royal du Gondor
Nombre de messages : 337 Age : 32 Localisation : Minas Tirith Rôle : Trésorier Royal du Gondor
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 21 ans -:
| Sam 24 Fév 2024 - 23:22 | | [ Cela faisait plusieurs jours que Delilah logeait à Edoras en prévision du Bal du Roi. Quelques semaines plus tôt, elle était à Annuminas pour une sombre affaire de la couronne dalite. A son âge, les incessants voyages qui étaient les siens commençaient à lui peser. Elle avait hâte de rentrer chez elle, surtout qu’Edoras ressemblait plus à une bourgade boueuse dans n’importe quel autre royaume de Terre du Milieu. Ainsi, son chambellan avait eu beaucoup de mal à trouver un logement digne de ce nom. Heureusement, elle avait amené son mobilier depuis Dale, cela facilitait sa vie en voyage.
En attendant, elle arpentait les ruelles d’Edoras pour rejoindre le Palais d’Or. Ces villes rohirrims la dégoûtait. On aurait dit un gros village. Cependant, les rohirrims étaient eux, un grand peuple de guerriers respectables. Delilah avait revêtu une splendide robe de soie noire et rouge et elle portait des magnifiques bijoux et pierreries, toutes importés des territoires nains. Après tout, y avait-il de meilleurs orfèvres en Terre du Milieu ? Une fois arrivée au sommet de la colline, Delilah profita du discours du chambellan du Roi. Tandis que tout le monde rentrait dans le grand hall, Delilah reconnut un visage qui lui était familier. Le marchand Fasdren était parmi les convives. Elle avait déjà eu l’occasion de le rencontrer à quelques reprises à Dale où il faisait des affaires. S’approchant de lui, elle constata qu’il était en discussion avec un homme à la barbe fournie mais cela n’empêcherait pas d’être polie :
- Bonsoir Messire Fasdren, cela fait si longtemps que je n’ai eu l’occasion de vous revoir à Dale. Comment vous portez vous ? Se retournant vers la personne avec qui il était en conversation, elle se coupa. Je vous prie de m’excuser, je ne me suis pas présenté. Dame Delilah Dubhghoill de Dale. #Delilah |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 314 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Dim 25 Fév 2024 - 21:21 | | Le négociant ne put poursuivre son échange avec Ólfr, mais il retint les informations qu’il lui donna.
Il resta quelques instants en recul face au petit cercle de protagonistes qui se forma petit à petit. Fasdren aimait observer les personnes qui l’entouraient, leurs réactions étaient une mine d’or pour lui. Il lui arrivait également de s’auto-analyser dans les miroirs qui ornaient son bureau ou sa propre chambre.
Ainsi, Dame Aelyn connaissait son nom. Il s’inclina lorsqu’elle le présenta : « Son Altesse me flatte. » il se retourna et attrapa une chaise confortable « Permettez, vous serez sans doute plus à votre aise. » d’un geste bienveillant, il l’invita à s’assoir. Il nota par la même occasion que la guerrière aguerrie qui accompagnait Aelyn fut sur le qui-vive et le fixa avec insistance face à sa proposition. Au plus profond de lui, Fasdren aurait souhaité connaître les réelles pensées de la Vice-Reine : c’était utopique, il s’en doutait bien…mais il avait ouï dire que la beauté d’Aelyn était égale à son intelligence.
Fasdren n’était cependant pas dupe, il savait que les protagonistes qui l’entouraient n’étaient pas devant lui pour son charme naturel…comme beaucoup en règle générale. Aelyn et le capitaine Rameth semblaient vouloir renforcer les liens entre le peuple d’Ólfr et le Rohan, peut-être étaient-ils animés par un intérêt commun…ou d’autres différents.
Après d’être adressé à Ólfr, le capitaine Rameth lui parla. Fasdren le connaissait également de nom, il fut immédiatement intrigué…par sa moustache : « Capitaine Rameth, sachez que j’ai deux règles dans les affaires : la première, et la plus importante, c’est de les surveiller comme le lait sur le feu et la seconde, de toujours en parler autour d’un bon verre. » il se mit à sourire face à sa plaisanterie et reprit « Souhaiteriez-vous d’ailleurs boire quelque chose ?! » il regarda chacun des interlocuteurs. Il essaya par son attitude de mettre à l’aise l’ensemble de ce cercle, lui-même commençait à avoir soif. Il n’eut pas le temps d’entendre les réponses de chacun qu’une voix, qui lui était familière, s’adressa à lui : « Dame Delilah ! Quel plaisir de vous revoir » il s’autorisa à lui prendre la main droite pour la lui baiser sans la toucher. « Je dirais facilement deux années, si ce n’est plus. Le temps passe tellement vite... » Décidemment, cette soirée s’annonçait pleine de surprises pour le négociant… |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Ancien seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3220 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Lun 26 Fév 2024 - 18:47 | | Il ressortait, à la fois de la discussion avec la Dame Aelyn que de celle avec le Capitaine Rameth, que les liens entre les Nains et les Rohirrim revêtaient une grande importance aux yeux de ces derniers. Ce que Ólfr approuvait bien entendu, lui qui s'était toujours battu contre l'isolationnisme qui avait caractérisé le début de règne de Hadhod sur la Moria, au profit d'une ouverture au monde extérieur et aux autres peuples des Terres du Milieu. L'ambassadeur répondit à la fois à la Vice-Reine et au Capitaine : - Ce sont de sages paroles que vous dites là, et mon cœur se réjouit de voir que l'alliance entre nos deux peuples vous soit aussi chère ! Vous avez raison, nous pouvons y gagner énormément d'avantages mutuels, comme cela s'est montré plusieurs fois déjà. Dans le domaine militaire en premier lieu, puisque notre alliance nous a, si je puis dire, sauvé la mise deux fois, une fois à Aldburg et une fois à Gundabad. Et dans d'autres domaines également... J'ai fait le voyage jusqu'ici accompagné du sieur Éorl qui a mené vos troupeaux paître devant nos portes, dans la vallée de l'Anduin. Cela s'est révélé extrêmement profitable pour vous avec cet été sec, et pour nous puisque vous nous avez accordé une remise sur le prix de la viande, denrée pour laquelle nous ne sommes pas autonomes. Les Nains et les Rohirrims étaient deux peuples très différents dans leur culture, mais aussi dans leur économie, et c'est aussi pour cela que ce genre d'accord était fructueux : les gens de la pierre et les maîtres des chevaux se complétaient bien les uns les autres, et la Moria n'était pas si éloignée des prairies les plus septentrionales du Riddermark. - Et, reprit Ólfr, nos liens peuvent nous être très profitables sur le long terme, et chaque jour qui passe voit de nouvelles opportunités s'offrir à nous. Peut-être avons-nous une carte à jouer dans la lutte contre ces Dwimmen dont vous nous parlez, Capitaine Rameth...Puis il se tourna vers Fasdfren : - Peut-être pouvons-nous aussi envisager des accords commerciaux pour ravitailler notre nouvelle place forte de Gundabad en vivres et en matériel, avec des caravanes qui remonteraient l'Anduin jusque là-haut...Et il se tourna enfin vers la Dame Aelyn, leur hôte : - Peut-être pouvons-nous envisager une collaboration fructueuse dans la mise en valeur des Cavernes d'Aglarond, qui ont été abandonnées il y a des années et des années...Le fil des idées d'Ólfr fut coupé par l'arrivée d'une vieille dame qui n'était autre, comme le Nain l'avait pensé de prime abord, qu'une diplomate dalite. - Je vous souhaite le bonsoir Dame Dubhghoill, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Je suis l'ambassadeur Ólfr du Khazad-dûm.Mais l'attention de la diplomate fut accaparée par le riche négociant, qui du reste venait de proposer au cercle de ses interlocuteurs de boire quelque chose. Ce qui mit Ólfr quelque peu mal à l'aise : il avait peur, en effet, de froisser Fasdren en refusant, ou de froisser les autorités rohirrimes en attaquant la boisson avant le discours du Roi. - Bien volontiers, mais une bière légère dans ce cas, répondit-il dans ce qui lui semblait être le meilleur compromis. The Half Cop |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Lun 26 Fév 2024 - 18:57 | | Les portes de la grande salle s’ouvrirent devant un concurrent de choix. Qui avait déjà vu un jeune homme plus séduisant qu’Ulfred ? Bien bâti et finement rusé, il était le fantasme même des jeunes paysannes Rohirrim. Mais aujourd’hui, Ulfred n’était pas au bal d’Edoras pour batifoler avec le premier joli minois venu, ça non ! Son père, éminant garde royal, lui avait procuré une invitation pour le bal alors il comptait bien en profiter sérieusement. Le jeune Rohirrim était vêtu d’une superbe tunique rouge. Il était impossible de ne pas le remarquer tant son charisme attirait les regards. Ulfred n’était plus étonné de rencontrer les regards des femmes ou même parfois des hommes. Il gardait la tête haute, en fier cavalier, sans se retourner quand les regards le suivaient. Il remarqua d’abord le Capitaine Rameth s’entretenir avec plusieurs personnes. Ulfred avait combattu sous ses ordres mais malheureusement il ne s’était pas encore assez distingué sur le champ de bataille. Ses batailles à lui étaient nocturnes. Il les remportait toutes, qui ne tomberait pas à genoux -littéralement- devant l’objet de tant de convoitise ? D’un regard, il analysa les invités. Il aperçut Dame Aelyn, c’est peu près la seule femme qu’il connaissait ici avec Eolida. La réputation de la Rohirrim la précédait évidemment. Il choisit alors de se diriger vers la longue table afin de s’abreuver. Le beau cavalier se servit deux verres de vin et en tendit un à une jeune femme qu’il ne connaissait pas encore : une sublime rousse à la chevelure ondulée. « Nous n’avons pas eu l’honneur de nous rencontrer. Ulfred, pour vous servir, ma Dame » dit-il d’un ton si charmeur qu’il était impossible de l’ignorer. Ulfred replaça une mèche derrière son oreille, il entrait en jeu. |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 591 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Lun 26 Fév 2024 - 20:42 | | L’ambiance dans Grand Hall de Meduseld s’était réchauffée, quelques liquides avaient été modestement versés dans certaines coupes. D’autres, plus polis, attendaient le discours de leur hôte, le Roi Fendor. Que pouvait-il bien faire cela dit ? Le Chambellan Isorden s’était positionné à quelques mètres de la table du Roi, droit comme un « i ». Personne n’était venu le voir et cela lui convenait, après tant de préparation de sa part il tenait à rester concentré sur les évènements à venir. Il ne se permettrait aucun écart, il en va de sa réputation. Que dirait-on si le Grand Chambellan du Roi terminait la tête dans un seau ? Non non cette pensée était éloignée, son devoir prévalait. À ce propos, pour le moment tout se passait bien. Les derniers invités venaient de pénétrer le Grand Hall. Il décida alors de faire fermer les portes de Meduseld. Il entendit quelques soupirs de soulagement, notamment de la part du Seigneur Dolfenbrand mais ainsi que par d’autres convives. Le Cor Royal fut sonné à l’intérieur du Grand Hall, tout le monde se tut et se tourna instantanément vers le Chambellan, juché sur l’estrade près du trône. Seuls les crépitements des divers foyers allumés à travers Méduseld étaient audibles. « Le ROI ! » dit fermement Isorden. Fendor se présenta devant l’assemblée. Le jeune roi avait souhaité que toutes les castes de son peuple soient représentées ce jour. Tous s’agenouillèrent devant leur suzerain. Celui-ci leur indiqua de se relever. « Vous voici aujourd’hui rassemblés dans le Grand Hall de Meduseld afin que nous puissions oublier quelques instants la guerre qui nous guette... Cependant, n’oublions pas nos camarades qui continuent de se battre pour nous, pour nos foyers. Nous avons également une pensée pour nos défunts, ils n’ont pas disparu en vain. Fendor scruta chaque invité, sa mine était rayonnante. Il ne voulait pas faire transparaître l’inquiétude de la guerre à ses invités. Mes amis, je remercie nos amis qui sont venus de loin, qu’ils soient du Riddermark ou frontaliers ou qu’ils viennent de bien plus loin. Je vous remercie. Pendant son discours avaient été données des cornes d’hydromel à chaque invité. Tous avaient été servis. Fendor leva sa propre corne. Le Cor du Rohan résonna dans le Grand Hall. L’instant fut très solennel. Fendor leva plus haut sa corne. Que vive le Riddermark ! HOURA ! » termina-t-il. L'assemblée entonna à son tour le même cri. Le Roi but quelques gorgées de l’hydromel et se tourna vers le Chambellan, il lui indiqua qu’il appréciait le goût du breuvage et lui fit signe de la tête de continuer. Tous l’imitèrent, l’hydromel était apprécié. Le Chambellan fit une nouvelle annonce et accueillit le Chef Royal afin qu’il puisse dérouler le menu devant les invités. Celui-ci se présenta et commença sa déclaration qu’il avait appris par cœur, il y avait mis toute sa fougue, il présenta son menu de façon théâtrale. « Bienvenue, bienvenue au Château d'Or de Méduseld, eh bien, mes amis, si vous cherchez un festin digne des légendes du Rohan, vous êtes au bon endroit. Venez donc vous joindre à nous dans ce grand hall chaleureux, où les flammes des âtres dansent au rythme de la musique joyeuse, et où le roi lui-même se réjouit de voir tant de monde venu célébrer avec nous ! Dans cet esprit de festivités et de convivialité, laissez-moi vous présenter le buffet chaud, que dis-je, le BANQUET préparé par nos mages des papilles. Imaginez-vous, si vous le voulez bien, vous délectant de succulentes pièces de viandes, grillées à la perfection, des côtelettes qui fondent dans la bouche, des rôtis juteux qui vous feront saliver de plaisir. Et je ne vous ai pas parler des volailles finement cuites… Et pour accompagner ces délices de viande, nous avons tout un éventail de légumineuses concoctées avec amour par nos commis. Des lentilles mijotées dans leur jus parfumé, des pommes de terre au four et des haricots blancs fondants qui vous feront oublier tout le reste. Alors, mes amis, asseyez-vous, régalez-vous et laissez-vous emporter par la magie du Bal d'Edoras, ici, au Château d'Or de Méduseld. Car ce soir, nous festoyons comme jamais auparavant, dans l'allégresse et la camaraderie du peuple du Rohan ! Monseigneur, il se tourna vers Fendor, vous tous, je vous souhaite, le meilleur des appétits ! » Le Chef Royal fut vivement applaudi par l’assemblée, il s’inclina respectueusement et disparut, il retourna dans ses cuisines. Des serviteurs vinrent déposer devant le Roi, assis, un mélange des mets présentés par le Chef. Le protocole restait en vigueur. Le Chambellan clama alors que tous pouvaient se servir, s'asseoir et commencer à manger. - Le plan de table:
Les chaises vides sont d'autres invités.
Tiweld fut heureuse de voir le Roi en personne, elle hésitait à aller le voir à l’issue de son discours, elle ne put s’empêcher de penser à nouveau à son père, elle espérait qu’il festoyait dans son coin, avec tous ses hommes, en vie. Elle leva son verre comme tous les autres et trempa ses lèvres dans la délicieuse boisson. L'annonce du menu fut faite par le Chef Royal et tout cela l'avait mis en appétit, le cuisinier l'avait beaucoup amusé dans son jeu d'acteur. Dorénavant elle se devait de rejoindre le Capitaine Rameth. Elle fut néanmoins importunée alors qu’elle terminait sa corne par un beau jeune homme. Il se présenta à elle avec un verre de vin. Ulfred s’appelait-il. « Ma Dame ? » L’avait-il seulement bien regardé ? Elle était loin d’être la plus ravissante de la salle même si sa robe bleue la mettait plutôt en valeur. « Enchantée Ulfred… Tirweld… Tirweld Harding, Thaneling (Héritière du Thane) de Harwick. Que me vaut ce plaisir ? »Les garçons n'étaient pas son domaine, il est vrai qu'elle était belle et qu'elle avait tout juste la vingtaine, c'était donc de son âge mais sa terre était la plus importante. Néanmoins, elle devait penser à l'avenir, sans héritier elle-même, sa lignée disparaitrait. Mais aujourd'hui, elle n'était pas là pour ça. Le Chambellan indiqua alors à l'Assemblée qu'elle pouvait aller se servir et manger et surtout, s'asseoir. Elle s'assit du côté extérieur de la table, elle préférait avoir vue sur tout le monde. Ulfred s'assit à sa gauche, il allait sans doute être difficile de s'en débarrasser, à voir comment le Bal allait se dérouler. #Isorden
Dernière édition par Calion Palantir le Dim 3 Mar 2024 - 0:31, édité 2 fois |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 290 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Lun 26 Fév 2024 - 21:37 | | Il semblerait qu’enfin les derniers arrivés les ait rejoints dans le Grand Hall, et les serviteurs s’empressèrent de fermer les lourdes portes de bois, au grand soulagement du Seigneur Dolfenbrand. Il fit claquer sa langue contre son palais en un signe appréciateur de cet hydromel qui soulageait bien le fond de sa gorge qui grattait. Sucrée, mais pas de quoi vous donnez une soif insatiable d’eau, voilà comme il les aimait ! Il observa un instant l’assemblée et aperçut la jeune femme qu’il venait de quitter se faire outrageusement interceptée par un galant. Il avait bien raison que de se questionner sur une potentielle alliance avec le Wold, cette dernière ne passait pas inaperçue !
Bientôt le Chambellan refit apparition et les invités se turent respectueusement, attendant fébrilement l’arrivée du Roi du Riddermark. Malgré sa jeunesse on devait avouer qu’il avait une prestance indéniable et Volkan Dolfenbrand n’hésita pas une seule seconde à mettre genou à terre en baissant la tête, malgré les douleurs de sa vieillesse qui le rappelèrent à l’ordre. Il serra les dents et resta ainsi, immobile, protocolaire. Il fit parmi ceux qui firent résonner au plus fort sa voix « Longue Vie au Riddermark ! » et finit sa chope d’hydromel en un coup sec. De quoi raviver les esprits ! Il s’imprégna de la vision de leur Roi à la chevelure de blé et ne se prenait à imaginer le Roi qu’il serait d’ici une poignée d’années. Que d’épreuves, pour cette jeune tête couronnée, et pourtant il était bien là parmi eux. Restez fort, mon Roi ! Nous sommes là pour vous, et feront tinter nos lances contre nos boucliers ! Que sa jeunesse se reflète dans la prospérité de leur Royaume !
Il était quelque peu perdu dans ses pensées et ne prêta qu’une oreille à la déclamation des différents mets présentés lors du banquet. Ma foi, de quoi bien se remplir la panse. Il trouverait peut-être quelques sources de plaisir à ce Bal, finalement. Il fit son chemin jusqu’à l’espace qui lui avait été désigné et s’assit en faisant claquer sa cape en arrière. Un serviteur se proposa de l’en soulager. Après quelques grommellements, il obtempéra et dénoua sa fibule d’argent et le laissa l’emporter. Hors de question de se débarrasser de son épée toutefois, cela était sa marque distinctive de sa caste. Arg, le moment qu’il n’aimait pas. Se présenter à des inconnus ignorants de son rang. Il les regarda s’installer autour de lui, mais prit la peine de se relever à l’approche de chaque Dame en geste de galanterie.
A chacun de ses voisins directs et en diagonale il présenta une main, en une poigne ferme et autoritaire.- Volkan Dolfenbrand. Seigneur de l’Estenmet.Au Capitaine Rameth, la poigne fut particulièrement solide et il le prit au niveau du coude. Ils se connaissaient, après tout, et n’était-ce pas la manière dont les soldats se saluaient ? Son œil avisa à nouveau l’invité de la Vice Reine, qui avait été installé juste à ses côtés.- Que vous amène dans le Riddermark, Berondir, invité de son Altesse Aelyn ?Bien sûr, il ne fermait pas la discussion à ses autres voisins. Quitte à être bloqué dans ce Hall les heures suivantes, autant mettre à profit son temps pour cueillir des informations qui pourraient lui être utiles pour l’avenir. Qui sait quand il aurait à nouveau l’occasion de sociabiliser autrement que par le fil de son épée ? |
| | | Aelyn Veuve du Vice-Roi du Rohan
Nombre de messages : 386 Age : 34 Localisation : En Rohan Rôle : Vice-Reine du Riddermark - Guérisseuse
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine - Rohirrim -: 26 ans -:
| Mer 28 Fév 2024 - 0:10 | | Aelyn refusa poliment la chaise que lui proposa le négociant, bien consciente que malgré son inconfort, elle ne pouvait se permettre cette indulgence pour le moment. Elle sentit Eólida se tendre dans son dos, il semblait que la guerrière n’avait pas une opinion très favorable de Fasdren.
A l’intérieur de ses longues manches, Aelyn tordait nerveusement ses doigts à mesure que s’étirait le récit du Capitaine Rameth. Son visage s’était subtilement figé pour une seconde ou deux.
« En effet, il est grand temps que notre peuple trouve enfin un peu de paix, cher Capitaine. Puissiez-vous être entendu. »
Décidément, le capitaine avait de la suite dans les idées et ne perdait pas de temps. L’absence de langue de bois était rafraichissante d’une certaine façon. L’ambassadeur nain s’élança également à parler affaire. Les choses sérieuses n’allaient pas tarder à commencer. Elle déclina d’un élégant geste de la main la boisson qui lui était proposée. Son statut ne lui permettait pas de boire avant le Roi sans commettre un impaire… royal. En parlant d’impaire, voilà qu’arrivait Dame Delilah qui… l’ignora complètement. Aelyn se mordit l’intérieur de la joue, compta jusqu’à trois et accentua son sourire.
« Dame Delilah Dubhghoill, c’est une chance pour nous que vous puissiez être parmi nous. J’espère que votre voyage n’a pas été trop pénible et que votre logement dans notre capitale vous donne entière satisfaction. »
Elle n’eut guère le temps d’en dire beaucoup plus, qu’un dernier invité fit son entrée dans la Grande Salle. Aelyn n’eut pas à se retourner pour savoir de qui il s’agissait. Le murmure qui parcourut la foule, particulièrement puissant quand il atteignait les groupes de demoiselles, fut un indice suffisant. Elle finit néanmoins par tourner la tête et aviser le nouvel arrivant. Elle croisa le regard entendu d’Eólida et dû lever une manche au dessus de sa bouche pour dissimuler son sourire amusé. Ulfred était le plus beau jeune homme parmi les cavaliers. Il le savait et s’en délectait. Et c’était d’ailleurs après une longue chevelure qu’il dirigea ses pas en premier. Si la Vice-Reine avait eu plus de temps pour de telles trivialités, elle aurait laissé son regard s’attarder sur le duo pour connaitre l’issue de cette rencontre. Elle ne sut jamais, le Cor raisonna dans l’ensemble de la salle.
Le Chambellan annonça l’arrivé de Sa Majesté. Aussitôt, Aelyn alla se placer là où le protocole l’exigeait. Tout le monde mit aussitôt genou à terre, elle se contenta d’une révérence plus modeste, se soutenant sur l’épaule d’Eólida pour ne pas être déséquilibrée, et eut bien du mal à retenir un soupire douloureux quand Fendor leur fit signe de se redresser.
Le discours était bref et inspiré, et Aelyn leva son verre avec le même entrain que ses compatriotes, y trempant même les lèvres pour faire bonne mesure. Gallen était dans toutes ses pensées et la liste des mets ne lui parvint que d’une oreille distraite.
Ce fut avec un soulagement non dissimulé qu’elle prit enfin place sur une chaise. Ses jambes auraient sans doute explosé à rester un instant de plus debout. Elle était placée en bout de table, face à Ólfr, et à côté de Berondir à qui elle adressa un sourire d’encouragement. Il semblait si mal à l’aise. A la diagonal se tenait Delilah, une compagnie qu’Aelyn avait du mal à cerner.
« Dites-moi, Ambassadeur Ólfr, vous aviez commencé à me parler des Cavernes d'Aglarond, me semble-t-il. »
|
| | | Hadhod Croix-de-Fer Ancien seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3220 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Mer 28 Fév 2024 - 19:51 | | Au moment même où Ólfr allait céder aux sirènes de la boisson vint le discours du Roi Fendor. Un bien jeune roi, se dit l'ambassadeur, il n'y avait guère que dans les royaumes des Hommes que l'on pouvait voir pareille fantaisie. Chez les Nains jamais un enfant de cet âge n'aurait fait un roi, c'était certain. Quoi qu'il en soit son discours, bref et concis, fut apprécié par le nain, notamment pour les remerciements aux « amis qui sont venus de loin ». Ólfr leva la coupe d'hydromel qu'on lui avait tendue et répéta avec vigueur les paroles qui venaient d'être prononcées. Puis il but à son tour quelques gorgées du breuvage et trouva que cela valait nombre de bières naines, avec ce goût frais et floral. Une parfaite entrée en matière pour un banquet ! Ólfr écouta ensuite avec attention le second discours, celui du Chef Royal, plus long que le premier. On invita ensuite les invités à gagner leurs places respectives. L'ambassadeur se trouvait en bout de table, avec en face de lui la Dame Aelyn, en diagonale un jeune homme qui semblait quelque peu mal à l'aise, et à sa gauche la Dame Delilah. Il était somme toute assez heureux d'être ainsi placé : cela lui permettrait de poursuivre sa discussion avec la Vice-Reine et d'en entamer une, certainement, avec la diplomate de Dale. Ce fut la rohirrime qui fut la plus rapide et qui relança la discussion qu'ils avaient eu avant les discours. - Oui votre Altesse, je vous ai en effet parlé des Cavernes d'Aglarond, c'est bien cela. Les Cavernes Étincelantes, comme vous les appelez, je crois. Je dois dire que je ne les ai jamais vues, mais elles sont bien connues parmi mon peuple. Elles ont été occupées par Gimli fils de Glо́in, qui en fut le seigneur au début de notre Âge, et cela fut très profitable. Saviez-vous que c'est de ces cavernes que fut extrait le mithril qui servit à reforger les portes de Minas Tirith ? Mais j'imagine qu'on y a pas trouvé seulement du mithril, mais aussi d'innombrables joyaux de toutes les couleurs, et peut-être de l'or également.Ólfr aurait pu parler des heures durant de l'extraction des minerais, des différentes matières qu'on pouvait tirer de la roche et de l'artisanat sur lequel on pouvait œuvrer à partir d'elles. Mais il se retint, craignant sans doute à juste titre d'ennuyer sa prestigieuse interlocutrice. - Hélas Aglarond fut désertée par notre peuple voilà fort longtemps, sans qu'on n'en sache la raison. J'ai ouï dire qu'une poignée d'aventuriers avait essayé d'explorer les profondeurs, assez récemment, mais j'ignore ce qu'il en est ressorti. En tout cas, sachez que Hadhod est très intéressé par cette histoire et qu'il m'a enjoint de demander aux autorités rohirrimes si, en vertu de notre collaboration fructueuse et de nos liens nouveaux, il serait possible d'ouvrir les Cavernes à nos équipes de mineurs. Ainsi avec notre expertise, nous pourrions constater si, oui ou non, il reste des richesses à extraire, et le cas échéant nous pourrions vous aider à les exploiter. Cela pourrait déboucher sur un enrichissement substantiel pour nos deux peuples. Que pensez vous de cela ? Serait-il envisageable que vous nous fassiez la faveur d'en toucher deux mots au Roi Fendor ?The Half Cop |
| | | Théodell Garde Royal du Rohan
Nombre de messages : 39 Age : 18
~ GRIMOIRE ~ -: Humain, Rohirimm -: 25 ans -:
| Mer 28 Fév 2024 - 21:41 | | La discussion entre Caoillin et le vétérans fut brutalement coupée pas les grincements de la grande porte du Palais que l’on refermée, faisant ainsi échapper les convives à la fraicheur extérieur. Peu après, le roi Fendor, enfin arrivé, fit un discours qui, quoiqu’un peu pompeux, avait au moins le mérite de réchauffer les cœurs des invités. Puis se fut son Chambellan qui pris le relais avec une rigidité presque morbide. Décidément il devait avoir appris son texte par cœur se dit la jeune femme. Mais bon, dans une situation pareil, le pauvre bougre devais supporter une sacré charge de responsabilités. Caoilin se dirigea vers la table à droite de la tablé royale en même temps que le reste de la cour. Les mets servis étaient tout ce qu’il y avait de plus exquis, et la faim de la jeune femme ne tarda pas à pointer. Elle prit place sur les durs bancs de bois et s’installa devant son assiette avant de scruter du regard ses voisins de table. A sa gauche se trouvait un jeune damoiseaux qu’elle ne connaissait pas le moins du monde, mais qui sous sa mine sensible et réservée semblais doté d’une grand intelligence. A sa droite se trouvais un autre vieux soldat, cette fois ci bien connus de Caoilin. Rameth, un capitaine de renom avec qui elle avais dus échanger deux mot tout au plus au cours de sa vie. Et enfin devant elle se tenais le vieux Volkan, toussant et ruminant sans arrêt sous les assauts incessants du pollen subsistant dans la salle. Celui-ci avait déjà était de nombreuse discussion au cours de l’événement d’après ce qu’elle avait pu observer. Il était d’ailleurs en pleine conversation avec le jeune homme à sa gauche. Elle réarrangea sa chevelure rousse et se tourna vers Rameth, tentant d’accrocher son regard. « Ravie de vous voir ce soir en de si bonne conditions capitaine Rameth, ses lèvres esquissèrent un début de sourire, le discours du roi était des plus optimiste en ces temps sombres… qu’en pensez-vous ?Elle attendit la réponse de l’homme, elle était curieuse de connaitre sa position sur la question, et ne doutait pas de la sagesse des avis d’un tel personnage.
Dernière édition par Théodell le Mer 28 Fév 2024 - 22:21, édité 1 fois |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
Nombre de messages : 366 Age : 26 Localisation : Les Terres Sauvages Rôle : Exilée, Gardienne d'Ost-in-Edhil involontaire
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Mer 28 Fév 2024 - 22:17 | | #Edwÿne Néogathe La veuve de souvenait de Dalia de Ronce. Elle eut un sourire en coin, se rappelant de son propre apprentissage. Cela semblait si lointain, une toute autre vie. - Oh, non, je ne pense guère retourner au Gondor. Feu mon mari en était originaire et je n'ai depuis son départ plus eut le cœur à y retourner. De plus, après mon mariage il y a de cela bien longtemps, j'ai simplement navigué entre le Rohan et le Gondor. Mon cœur est rohirrim et ma Terre natale a besoin de mes compétences. Je suis navrée des difficultés du Rohan, sincèrement... Mais ici aussi nous avons nos difficultés et peu de remèdes et guérisseurs pour les utiliser.Sa franchise était sûrement déplacée mais Edwÿne ne se sentait pas de cacher une vérité si pure et simple. Il n'y avait pas assez de remèdes ni de guérisseurs, quel que soit le peuple, pays, la région ou la ville. Si tout le monde ne pouvait supporter le travail ardu de la terre, l'art de la guerre ou la chaleurs des fourneaux, d'autres ne pouvaient supporter la maladie et la souffrance, le sang et les patients. C'était un fait, chacun avait son rôle dans l'immense toile de la société. Chacun avait sa place. La sienne était ici, au Rohan, auprès de son peuple. Ce n'était pas grand-chose mais c'était tout ce qu'elle avait. - Itinérante, en effet. Pour les onguents et remèdes, je les fabrique moi-même et je m'approvisionne chez les apothicaires locaux ou avec des plantes sauvages. J'en récolte également quelques unes. Pour mes patients, disons que j'organise mes déplacements en fonction des besoins. Si les suivis peuvent attendre plusieurs jours ou qu'ils ont des proches, je fais des rondes dirions-nous. Oui, c'est cela, des rondes dans des zones. Cela dépend des besoins.Elle étira un sourire simple et allait poursuivre lorsque le Roi Fendor prit la parole. Elle sourit, ravie, le cœur gonflé par la fierté patriotique, émotion brève mais puissante. Il lui était rare d'avoir ce genre de ressentis, d'élans. Mais, après tout, ce n'était pas tous les jours que l'on entendait et voyait son souverain. - Vive le Riddermark, dit-elle doucement. Elle allait reprendre sa conversation avec Berondir mais la mouvance des foules l'interrompit. Elle fut légèrement bousculée et invitée avec plus ou moins de délicatesse à aller prendre place et se retrouva bien loin de son interlocuteur. En revanche elle atterrit entre deux hommes, Rameth et Fasdren, et en face d'un troisième, Eodan. Très loin d'être intimidée, la veuve aux cheveux auburn décorées de fleurs se tint néanmoins droite. - Mes bons messieurs, salutations.
Le salut était sobre et simple et elle se fait plus mince encore qu'elle ne l'était. |
| | | Taorin Emir du Harondor Libre
Nombre de messages : 512 Age : 30 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Haradrim) -: 36 ans -:
| Dim 3 Mar 2024 - 0:19 | | Olfr, l’ambassadeur nain, répondit longuement, s’épanchant sur les Cavernes Scintillantes, ce réseau de grottes protégées par Fort-le-Cor, et sur les affaires réussies entre Nains et Rohirrims. Il avait bien raison, nous avions beaucoup à gagner de cette alliance.
« Vos vaillants guerriers seraient des plus redoutables conter ces monstres Dwimmens, Ambassadeur. Et permettraient de sécuriser les routes des caravanes allant jusqu’à vos montagnes. »
Le marchand, Fasdren, me semblait être un homme à mon goût : il me semblait bien vouloir parler affaire, et autour d’un verre ! Je ne l’avais pas attendu pour descendre ma première chope de bière fraiche, mais j’acquiesçais en souriant à sa proposition. Je n’eus malheureusement pas le temps de lui répondre qu’une vieille dame, l’air guindé, arrivait dans notre petit groupe et se présentait. Une Dalite ! Ils étaient de plus en plus nombreux depuis les noces d’Aldarion et de sa reine du cru, mais restaient encore suffisamment rares pour que leur présence soit une surprise. Je ne savais pas si cette dame, sans doute un peu à cheval sur ses principes, serait une potentielle partenaire commerciale, d’autant plus que j’ignorais à la fois tout de ses affaires et des possibilités de commerce avec Dale, mais, souhaitant rester poli, je m’inclinais et lui baisais la main.
« Capitaine Rameth, d’Estenmet, pour vous servir, ma Dame. »
Je n’eus guère le temps d’en dire plus que le Héraut Royal annonçait d’une voix forte l’arrivée du Roi. Toutes les conversations se turent, et tout le monde se retourna pour écouter Sa Majesté. Je me redressais, et tentais de mieux voir ce jeune Roi ayant grandi loin de nos terres. Je ne l’avais jamais aperçu. Il était jeune, mais moins que ce que j’avais entendu dire. Il parlait bien. Je levais ma chope en criant « Hourra ! » avec lui, accompagné de toute la salle.
Nous fûmes ensuite répartis aux tables pour le banquet. N’étant pas assis à côté de mes nouvelles connaissances, je m’excusais auprès d’elles et leur proposais de se revoir pour discuter un peu une fois le repas terminé. Puis j’allais m’asseoir à la place qui m’était attribuée.
J’étais entouré de gens que je ne connaissais pas. Seul le Seigneur Volkenbrand m’était légèrement connu. Assis face à moi en diagonale, il me salua à la manière des guerriers. Nous regards se croisèrent, mais je n’arrivais pas à discerner ses pensées derrière son masque impénétrable de noble habitué aux affaires sociales. Je lui souris néanmoins, soucieux de me faire bien voir de ce seigneur important.
Face à moi se trouvait une guerrière, que j’avais entr’aperçu derrière la Vice-Reine. Sans doute sa garde du corps. Elle avait un regard dur, propre aux soldats d’élite, toujours sur leurs gardes. Bien différents des hommes de mon éored, qui ne prenaient les armes que par nécessité et non pas par vocation.
A ma droite, une dame mince aux cheveux sombres s’assit, et me salua brièvement. J’inclinais la tête, et me présentais rapidement.
A ma gauche, la jeune femme aux cheveux rouges me semblait familière. L’avais-je déjà vue quelque part ? Impossible de m’en rappeler. Mais, lorsqu’elle prit la parole, sa voix accentua ce sentiment de déjà-vu et ses paroles semblèrent confirmer que nous nous étions déjà croisés.
« Ma Dame, je vous remercie ! Effectivement, notre bon Roi semble penser que l’avenir sera plus radieux que les mois écoulés, et j’espère de tout cœur qu’il en sera ainsi ! Notre pays a trop souffert dernièrement pour se lancer avec joie dans de nouvelles tueries. Les Dwimmens qui ravagent nos plaines sont des fétus de paille, innombrables mais faibles. Plus vite nous en serons débarrassés, et plus vite nous pourrons panser nos plaies et nous relever fièrement. Qu’en pensez-vous, ma Dame ? »
|
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1082 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Dim 3 Mar 2024 - 18:23 | | L’arrivée du jeune Roi au sein du Grand Hall de Meduseld avait fait son effet. Tous les convives avaient immédiatement interrompu leurs discussions en cours pour saluer le monarque et écouter son discours. Celui-ci fut bref mais parfaitement récité par Fendor. Qui lui avait donc écrit ces quelques mots visant à réconforter ses invités? Quel Roi pouvait vraiment désirer “oublier” la guerre qui menaçait son pays? Sa machoire se crispa, signe de son agacement qu’elle avait de plus en plus de mal à contrôler. Il n’était pas dans son droit de douter des actions de son souverain et depuis son accession au Trône, elle avait fait de son mieux pour réprimer ses envies de protestations et placer sa confiance en son nouveau seigneur. Pourtant, maintenant qu’un nouveau danger menaçait son royaume, ses vieux doutes autour de cet enfant refaisaient subitement surface. Le voir ainsi, guindé dans son apparat royal trop grand pour lui, ne faisait que renforcer sa frustration de se trouver ici, quand ses compagnons d’armes chevauchaient vers l’Est pour défendre leurs frontières. Elle déglutit difficilement et se redressa après la prise de parole de Fendor, la tête légèrement baissée. La guerrière n’était pas fière de douter ainsi du Roi de la Marche, de son Roi. Il était le descendant d’Éomer, l’héritier d’Eorl. Une fois le menu présenté et le programme annoncé en grande pompe, les invités se dirigèrent vers leurs places respectives. Ainsi Eólida regarda la Vice-Reine s’éloigner doucement pour prendre place en bout de table non loin des couverts réservés à l’entourage royal. La soldate avait été placée un petit peu plus loin; les invités avaient été filtrés à l'entrée et, à priori, Dame Aelyn, ne risquait rien entre ces murs. Ainsi, elle prit place, entourée d’hommes dont les moustaches et barbes rivalisaient d’extravagance. En face d’elle, elle identifia l’officier pédant qui avait abordé Aelyn un peu plus tôt. L’homme se comportait de manière bien aimable, trop pour être parfaitement honnête. La jeune femme n’avait pas la moindre envie d’échanger le moindre mot avec ce genre de capitaines. À sa gauche se trouvait un autre militaire qu'elle ne connaissait pas, mais elle tena sa tenue d'officier. Un autre parvenu ou un véritable héros de son pays? Seule une discussion ultérieure pouvait percer ce mystère . Sur sa droite, un homme relativement plus âgé. Un Seigneur respecté qui lui aussi avait fait partie de ceux qui avaient présenté leurs voeux à la Vice-Reine un peu plus tôt. Et, lui non plus ne semblait pas particulièrement ravi de se trouver là; il ne prenait pas même la peine d’afficher le sourire feint de circonstance. Il venait de se tourner de l’autre côté pour entamer une discussion avec un jeune homme encore imberbe et venu de l’étranger à en juger par son allure. Rien qui ne pouvait empêcher Eólida de s’immiscer dans leur discussion. “ Seigneur Volkenbrand. Le coeur n’est pas à la fête de votre côté non plus n’est-ce-pas?”
Elle attendit que son interlocuteur se tourne vers elle pour poursuivre. “Ne vous inquiétez pas, bientôt vos terres seront libérées; nos cavaliers les plus braves galopent vers l’Est sous les ordres du Vice-Roi…”Elle lança un regard défiant enver le Capitaine Rameth en face d’eux. “Pendant que d’autres se remplissent la panse…”The Young Cop |
| | | Azalée Bravet Forgeronne
Nombre de messages : 11 Age : 32
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 33 ans - enfin majeure ! -:
| Dim 3 Mar 2024 - 20:09 | | Berondir rougit une nouvelle fois : -Je vous présente mes excuses. Si j’avais su… J’espère que ma question n’a pas…… soulevé des souvenirs trop pénibles ? Bien sûr que si ! -Enfin, je… Toutes mes condoléances, marmonna-t-il, parce que c’était ce que l’on disait dans ces cas-là. Bien sûr, je suis conscient que le Rohan subit aussi de graves choses… C’est d’ailleurs l’une des raisons de ma présence ici, favoriser les échanges et la collaboration entre ces deux nations… C’est… Dame Dalia souhaite favoriser la circulation des savoirs entre les Royaumes…
Il se sentait gêné d’avoir fait ressouvenir à la veuve des sujets si graves et tristes. Il réfléchit à un sujet qui serait susceptible de lui être plus agréable. Ah ! -Vous avez des enfants ?Les couples mariés en avaient souvent, et les parents adoraient parler de leur progéniture. C’était surtout vrai pour les femmes, qui étaient poussées par la société à surinvestir leur rôle de mère, alors que les hommes étaient encouragés à leur laisser toute la charge des enfants. -Votre initiative semble d’une grande efficacité et d’une grande utilité ! Votre expérience et votre témoignage serait bien utile à nombre de nos confrères et consœurs ! Comme les guérisseurs qui suivent les armées, vous avez sûrement développé un savoir-faire spécifique qu’il serait précieux de partager !
Malheureusement, Dame Edwÿne ne put continuer ses passionnantes explications, car le Cor Royal retentit dans le Grand Hall. Un énième rohirrim barbu important que Berondir aurait sûrement dû savoir identifier annonça le Roi Fendor. Berondir imita les autres convives et mit genoux en terre, malgré le froid et la dureté de la pierre qu’il se représentait très bien venir mettre à mal son cartilage fibreux. Berondir ne s’inclinait pas uniquement par devoir et respect de l’étiquette. Il avait toujours eu un profond respect pour la Dame Eowyn, qui n’avait fait que s’accentuer depuis que, comme elle, il vivait dans un pays étranger. Ce respect s’étendait à l’ensemble des personnes de son sang, et la jeunesse du roi ne pouvait qu’attirer la sympathie. Berondir aurait voulu offrir son bras à Dame Edwÿne pour l’aider à se relever, mais elle fut sur pieds plus vite que lui. Il n’avait pas osé refuser la coupe d’hydromel qui avait été donnée à chaque invité. Néanmoins, il n’avait aucune envie de boire ce breuvage chargé en sucre et en agent de fermentation. Très mauvais pour le foie. Aussi mauvais, de ce qu’il entendit, que la majorité des mets qu’on allait leur servir. Au moins, plusieurs légumineuses étaient au programme, ce qui serait particulièrement bénéfique à la vice-reine, dans son état, pour fortifier son sang. Le mouvement vers les tables qui suivit mettait un terme à leur conversation. Il s’inclina respectueusement : -J’espère avoir l’occasion d’en apprendre d’avantage sur votre pratique de la Guérison Itinérante, Dame Edwÿne.Berondir fut ensuite dirigé vers la table de la vice-reine. Dans son infinie bonté, celle-ci adressa un sourire au jeune guérisseur. -Votre Majesté, souffla-t-il en s’inclinant aussi respectueusement que lui permettait le dossier de sa chaise devant lui. Je n’ai pas encore eu l’honneur de vous présenter mes hommages et de vous remercier de l’invitation dont j’ai eu l’honneur d’être le récipiendaire.
Par Yavanna ! Il avait dit deux fois « honneur », c’était redondant. Il finit par s’asseoir, regrettant une nouvelle fois d’avoir enfilé ce surcot, bien trop chaud au-dessus de ses autres couches de vêtements. Être assis à côté de la vice-reine était certes un honneur, mais cela voulait dire être assis au milieu de gens importants. Le seigneur Nain, une dame distinguée à l’air revêche, assise juste en face de lui, une belle jeune femme aux cheveux de cuivre, et l’homme de tout à l’heure, qui se présenta comme le Seigneur Dolfenbrand. Qui connaissait son nom, visiblement, et ne l’avait même pas écorché, comme cela avait déjà été suffisamment le cas (Beronidor par ci, Berindor par là, etc.) ! -Je suis Guérisseur, Mon Seigneur.C’était l’occasion d’aborder les points qui le souciaient devant des gens d’importance. Il devait faire honneur à la confiance de Dame Dalia. Ne pas se laisser déconcentrer par les discussions qui fusaient de part et d’autres. -Je participe à un projet d’échange entre le Gondor et le fier Rohan, initié par Dame Dalia de Ronce. Le savoir fait partie de ces choses dont la somme augmente quand on les partage. Dame Dalia estime que nos deux royaumes auraient fort à gagner en intensifiant la circulation des savoirs et des techniques -à commencer par ceux de la guérison, bien sûr, si nécessaire aux peuples comme aux armées. Et même aux souverains !
Il tourna un instant le regard vers la vice-Reine, puis revint au seigneur de l'Estenmet. -L’expérience que j’ai dû – par la force des circonstances – acquérir en épidémiologie pourrait s’avérer utile ici, de même que, depuis mon arrivée, j’ai découvert l’existence de plantes endémiques aux nombreuses propriétés utiles, encore inconnues au Gondor…Son regard se porta sur l’autre jeune femme qui portait des fleurs dans les cheveux. Il dut faire une pause un peu trop longue, car la voisine du Seigneur de l’Estenmet s’adressa à celui-ci. Berondir se trouva un instant pris au dépourvu. Les cailloux des cavernes d’Aglarond ne l’inspiraient pas du tout, il n’osait même pas regarder sa voisine, dont la belle chevelure de feu dansait dans son champ de vision périphérique. Il adressa un sourire gêné à la dame assise en face de lui, dont il n’avait aucune idée de l’identité. |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 290 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Lun 4 Mar 2024 - 14:34 | | Volkan plissa les yeux face à l’ignorance de ce jeune Berondir qui avait adressé la Vice Reine comme Majesté et non pas Altesse. Il claqua sa langue contre ce palais et secoua la tête, corrigeant l’étranger avant de le laisser poursuivre. Oh non en cela aucun manque de respect envers Dame Aelyn…mais il aurait été malvenu et irrespectueux que faire planer le doute sur les positions de chacun à ce banquet. Fendor était et restait le symbole du pouvoir du Riddermark malgré son jeune âge. Le Vice-Roi Gallen Mortensen et son épouse faisaient un travail exemplaire de la gestion de ce grand Royaume et le peuple leur était redevable sur bien des points. Le Seigneur Dolfenbrand adressa un signe de tête à la Vice-Reine en une légère inclination du buste, espérant que son intervention n’ait pas été mal perçue de sa part.
Ce jeune guérisseur avait l’air d’un poisson sorti de l’eau et il s’étonna qu’il fût invité à un évènement de marque. Mais s’il était là sur demande de son Altesse Aelyn, alors il devait sûrement avoir bien des qualités et des connaissances uniques pouvant être mis au service du Riddermark. Qu’il boive un coup, peut-être que ça l’aidera à délier sa langue. Quand il était lancé cependant, il ne semblait plus pouvoir s’arrêter tel un jeune faon prit la patte dans un piège. Il l’observa un instant, faisant de son mieux pour démontrer un intérêt bien que son esprit triait les informations à retenir du reste. Il n’avait qu’à faire de catégoriser les types de salades, du moment qu’elles pouvaient guérir ses troupes au front. Et il dut se retenir de partager son point de vue sur le Royaume du Gondor, car ce n’était pas avec l’envoi d’un imberbe tout juste sorti des jupons de sa mère qu’ils allaient sauver le Riddermark. Il soupira, fit de son mieux pour garder en contrôle son tempérament orageux. Repris un peu d’hydromel et observa un instant la sélection de viandes et fioritures à leur disposition. Il n’avait pas faim. Se força d’attraper une tranche néanmoins pour aider à faire couler la boisson.
Il prit le temps de réfléchir à sa réponse avant de prendre la parole :- Vous n’auriez pas par tout hasard apporté dans vos sacoches quelques remèdes et décoctions des Maisons de Guérison gondoriennes ?Leurs troupes en aurait bien besoin à l’Est, les siennes en particulier qui avaient connues de lourdes pertes ces dernières semaines. Il se tourna ensuite vers la garde de la Vice-Reine qui avait été installée à sa gauche. - Seigneur Dolfenbrand.La corrigea-t-il. Décidément ses voisins de table faisaient-ils exprès ?- Je ne suis pas sûr de me rappeler votre nom ?Il attendit qu’elle le lui indique et il prit un instant pour inscrire cette information dans sa mémoire. Cela pourrait lui être utile, plus tard. Il n’avait pas pour habitude de passer du temps à Aldburg ou Edoras, parfois ses informations n’étaient pas les plus fraîches. Il avait fort à faire dans l’Estenmnet.- J’étais sur les champs de bataille à l’Est, je pense qu’il y a nature à s’inquiéter. Les cavaliers ne peuvent galoper trop rapidement pour rejoindre nos troupes déjà sur place… Il essayait de s’accrocher à l’espoir que cette Eólida tentait de lui communiquer mais il n’avait jamais été de nature optimiste. Son regard se fit plus sombre. En effet, son cœur n’était pas à la fête non plus….
|
| | | Gurdann Tueur-des-Loups Sergent de la Garde de Fer
Nombre de messages : 101 Age : 18 Localisation : dans les entrailles de l'enfer Rôle : sergent de la garde de fer
~ GRIMOIRE ~ -: nain des monts de fer -: 152 ans -:
| Mer 6 Mar 2024 - 14:06 | | Décidément le discours du Roi Fendor, et le Roi lui-même, étaient un peu décevants du point de vue d’Eodan. Tout ce flot de mots pompeux et de grandiloquence, n’ayant même pas le mérite d’être spécialement bien dite en plus, ne rendait pas le guerrier joyeux. Et cette abondance de mets en tout genre, alors que leur peuple souffrait des affres de la faim et de la guerre à l’est, était tout à fait déplacé...Sa loyauté allait au vice-roi, réel homme d’action, pas à ce petit blondinet endimanché. Il n’avait pour l’instant combattu les envahisseurs que par escarmouches, mais leur horde dont on parlait tant ne serait pas stoppée par un banquet, aussi fastueux qu’il soit… Ainsi donc Eodan était resté en retrait le temps que tous les invités arrivent, ruminant son mécontentement, mais choisissant les personnes à qui il voulait aller glisser deux mots. Surtout des militaires, comme celui qui discutait avec la vice-reine, ou la fille de Harding, maisonnée de seigneurs qui avait tout son respect, avec lesquels il avait déjà tiré l’épée de nombreuses fois. De même il cherchait aussi des guérisseurs, car au-delà de ses grandes idées sur le Rohan, il avait besoin de soins pour sa famille, et sa compagne malade...ce qui était bien peu, quelques breuvages curatifs de la part d’un ou d’une guérisseuse devraient faire l’affaire. Et son placement à table pourrait lui offrir, comme un plateau tendu par la providence, tout cela. Juste en face de lui se trouvait une belle dame à l’air triste, à sa droite une fière guerrière, la garde d’Aelyn, une femme faite du même bois qu’Eodan, et à sa gauche, la jeune héritière des Harding. Ainsi le vétéran entonna un petit air de son cru, commençant à se servir du vin. Il n’avait cure des manières nobles qui étaient ici de mises, et se comporterait comme il se comportait avec ses camarades, à la guerre comme à la guerre s’amusait-il à penser. - « Et bien mes amis, je suis ravi de me retrouver à cette place ! » s’exclama-t-il de sa grosse voix « Je vois à ma droite une fière guerrière, qui ne fausse pas son allure, une femme du Rohan, une vraie, je vous salue porteuse de bouclier ! À ma droite, je vois, madame, fille du seigneur Harding, vaillante famille de Rohirims aussi, j’ai tiré l’épée quelques fois dans l’ost de votre père, vous savez, ah ! Que me manque d’être sur le front en ce moment même, à défendre nos champs, nos vergers et nos bêtes à la pointe de la lance ! Et qui êtes-vous dame, que je vois en face de moi, et qui paraît bien triste en ce moment joyeux ?! » |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
Nombre de messages : 366 Age : 26 Localisation : Les Terres Sauvages Rôle : Exilée, Gardienne d'Ost-in-Edhil involontaire
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Mer 6 Mar 2024 - 17:52 | | #Edwÿne Néogathe Edwÿne observa le banquet pendant que ses voisins et voisines s'installaient et se saluaient entre eux. Tant de nourriture alors que, là où elle officiait, les gens se battaient presque littéralement pour un bout de pain. Une vague d'injustice envahit la veuve alors qu'elle jetait un coup d'œil vers le Roi, ou plutôt sa tablée. Décidément, elle ne se sentait pas à sa place en ces lieux. Comment les gens de cette sphère de la société faisaient pour rassembler tant de nourriture, alors que leur peuple - rien qu'à leurs portes déjà - et leurs soldats mouraient, quelle que soit la manière ? Edwÿne se réjouissait en partie de ne pas faire partie de cette caste sociale. Eodan lui adressa la parole alors qu'elle se servait une petite et modeste assiette. Banquet certes, mais elle avait faim et elle manquait elle aussi de nourriture même si elle pouvait compter généralement sur la bonté de ses patients et leur famille pour se sustenter. La dame aux cheveux auburn esquissa un sourire à la fois poli et doux à son interlocuteur. - Je me nomme Edwÿne Néogathe, monsieur, guérisseuse itinérante.Elle décela une lueur intéressée chez Eodan à la mention de son métier. S'il était soldat ou guerrier comme il venait de le sous-entendre sans subtilité, alors sûrement faisait-il parti de ceux qui avaient besoin de gens comme elle. Ou bien était-ce le nom de famille de son artisan d'époux qui avait fait mouche ? Elle l'ignorait, après tout, ou plutôt la finalité et vérité lui importaient assez peu. Néanmoins il avait décelé sa fatigue et la tristesse au fond de son regard et très peu de gens le soulignaient, vu qu'elle l'observa avec une certaine surprise. - Mes excuses, je sais que je devrais me réjouir qu'une inconnue partage la table de personnes si éminentes, mais mes pensées vont à mes patients et tous ceux qui auraient bien besoin de telles victuailles. Elle avait baissé d'un ton, audible pour Eodan, mais pas assez pour quiconque trop loin. Après tout, les banquets sont bruyants... Paysans et soldats, d'ailleurs... Enfin, je ne pense pas que vous vous soyez présenté, monsieur ? Vous avez une certaine éloquence pour un bras armé, si je puis me permettre, quel genre de secrets peuvent cacher cet enthousiasme semi-feint ?La veuve se contentait de sourire, un fond de vin dans le verre, les yeux plantés sur Eodan. |
| | | Théodell Garde Royal du Rohan
Nombre de messages : 39 Age : 18
~ GRIMOIRE ~ -: Humain, Rohirimm -: 25 ans -:
| Mer 6 Mar 2024 - 20:40 | | « Ma Dame, je vous remercie ! Effectivement, notre bon Roi semble penser que l’avenir sera plus radieux que les mois écoulés, et j’espère de tout cœur qu’il en sera ainsi ! Notre pays a trop souffert dernièrement pour se lancer avec joie dans de nouvelles tueries. Les Dwimmens qui ravagent nos plaines sont des fétus de paille, innombrables mais faibles. Plus vite nous en serons débarrassés, et plus vite nous pourrons panser nos plaies et nous relever fièrement. Qu’en pensez-vous, ma Dame ? »La réponse de Rameth était teintée d’optimisme, et l’avis du guerrier renforça quelque la confiance de Caoillin en l’avenir. Elle partageait le point de vue de l’homme sur le fait que le Rohan avait déjà bien trop souffert, et qu’une nouvelle guerre d’usure achèverais le royaume, qui n’avais même pas eu le temps de panser ses plaies depuis la guerre civile. Mais elle n’était pas si sûr que les Dwimmens soit une menace si futile que ça. Elle avait vu les fermes ravagées, les étables fumantes et les dépouilles de chevaux calcinées aux cotés de leurs maitres endormis à jamais. Le bruit qui courait parmi les soldat faisait état de guerrier plus qu’entrainé, et remplis de l’énergie du désespoir. « J’ai entendu que ces gens, ces Dwimmens, avaient saccagé une place forte du Gondor… Imaginez un peu, si tel est bien le cas, ils sont surement plus fort que ce qu’ils ne laissent paraitre. Cependant ils transportent avec eux femme, enfant et vieillard. Nous n’avons pas affaire à une armée, mais à toute une peuplade de nomade désespérés. Leurs noirs convois ont déjà envahi l’extrême est du pays, rapide et ravageurs comme un incendie d’estive. La vaillance de nos homme suffira peut-être a les garder à distance de nos villes… mais pour combien de temps ? Il nous faut l’aide de nos alliés. Je crois que la présence d’un nain à ce banquet n’est d’ailleurs pas anodine sur ce point-là…Elle marquât une longue pose, guettant la réaction de Rameth, avant de continuer : Il nous faut demander de l’aide au Gondor Capitaine. Car bien qu’ils nous ai fait défaut par le passé, eux aussi ont eu affaire au Dwimmens, et ils ne peuvent laisser de tel brigands semer la mort près de leurs frontière. Une nouvelle fois, le Cheval d’Or et l’Arbre blanc doivent chevaucher de concert. Et vous, Capitaine Rameth, vous avez un rôle à jouer dans cette entreprise..."Elle se rapprocha du visage du vieux guerrier, murmurant presque ses derniers mot.
Dernière édition par Théodell le Jeu 7 Mar 2024 - 0:08, édité 1 fois |
| | | Taorin Emir du Harondor Libre
Nombre de messages : 512 Age : 30 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Haradrim) -: 36 ans -:
| Mer 6 Mar 2024 - 21:33 | | La jeune dame ne semblait pas partager mon optimisme de façade quant à ces incursions de Dwimmens. J’essayais, en ces lieux si symboliques de notre grand pays, de montrer une image joyeuse, de me tourner vers l’avenir, d’oublier pour un instant les horreurs de cette guerre à venir que je n’avais qu’entr’aperçue, mais tout semblait m’y entraîner. Malgré la volonté de notre Roi de penser à des choses plus légères, plus joyeuses, les invités ne parvenaient pas à changer de sujet.
Je n’étais qu’un piètre soldat, j’en avais bien conscience. Néanmoins, j’aimais mon pays, j’aimais mes hommes et mes terres, et je faisais tout en mon pouvoir pour les protéger. Même si cela impliquait de ne pas se montrer le plus valeureux des capitaines, même si cela impliquait endurer les regards torves de ces faux héros assoiffés de sang, comme cette porte-bouclier qui me regardait avec dédain. Mais je refusais de leur laisser la satisfaction de me voir réagir. J’avais eu de la chance, mes terres restant loin des hordes Dwimmens, et les quelques escarmouches que j’avais dû mener contre ces étrangers avaient été de véritables massacres où ils n’avaient aucune chance. Mais j’avais au moins la fierté de n’avoir perdu que deux hommes, là où des capitaines soi-disant intrépides en auraient perdu cent.
Mais il me fallait répondre, la dame commençait à s’étonner de mon temps de réflexion.
« J’ai entendu ces rumeurs également. Il est vrai qu’ils représentent une menace terrible pour notre pays et notre peuple, et que l’aide de nos alliés nous évitera bien des souffrances. J’espère que les Nains nous aideront, et vous avez sans doute raison de penser que la présence de Maître Olfr est liée à cette horde. »
Je sirotais une gorgée, écoutant avec attention alors que sa voix avait baissé et qu’elle me murmurait presque dans l’oreille.
« Voilà longtemps que le Gondor ne s’intéresse guère à ce qui se passe dans nos plaines. Et si les rumeurs de la chute d’une de leur place forte sont fondées, leur armée doit être en bien piteux état. Mais toute aide est bonne à prendre ! Vous dites que je pourrais jouer un rôle dans cette entreprise, mais comment ? Je ne suis qu’un capitaine d’une province éloignée, loin des diplomates et généraux qui peuvent prendre ce genre de décisions… »
|
| | | Théodell Garde Royal du Rohan
Nombre de messages : 39 Age : 18
~ GRIMOIRE ~ -: Humain, Rohirimm -: 25 ans -:
| Jeu 7 Mar 2024 - 0:32 | | La remarque de Rameth était juste, l’Armée de la Cité Blanche ne devait être que l’ombre d’elle-même après ces années de crise. Mais même affaiblie et désorganisée, elle restait une des force combattantes les plus importante de la Terre du Milieu. La réponse du vieux soldat était pragmatique, et ne cherchait pas à enjoliver la situation comme le faisait les autre officier présent, souvent assoiffé de sang et bouffis d’orgueil. Elle plaçait sa fois dans les mains caleuses d’un parfait inconnus, mais d’un inconnus visiblement doté d’une intelligence terre à terre et d’un grand sens des réalités. De plus, celui ne paraissait pas réticent à l’idée de l’aider dans sa mission. Elle inspira un grand gout avant de déclarer : « Voyez-vous Capitaine, je ne suis ni une noble, ni une marchande, ni une guerrière, je suis une diplomate… J’ai le rôle d’ambassadrice de notre pays auprès du Gondor. Et c’est en cette qualité d’ambassadrice du roi Fendor que je m’adresse à vous, et que je demande votre aide. Il me faut me rendre à Minas Tirith de toute urgence, mais je ne peux y aller seul et sans défense. »Encore une fois elle attendit, observant si Rameth suivais bien ce qu’elle disait. Toujours sur un ton presque chuchoté, elle continua : « Beaucoup vous dirons que c’est une perte de ressources et de temps, mais il me faudrait un éored de cavaliers capables de m’escorter jusqu’à la cité blanche. Et si possible quelqu’un de confiance pour commander ces hommes et m’épauler dans ma mission. Ça y’est pensa-t-elle, maintenant il ne restait plus qu’à savoir ce qu’en dirait le Capitaine. Je ne peux vous proposer que deux chose en échange, en premier mon soutien de vos intérêts à la cour après cette mission et mon éternel reconnaissance, et en second mais non moins importante, l’éventualité d’un grand prestige si ma quête porte ses fruits. Réfléchissez-y bien Capitaine Rameth, une occasion comme celle-ci ne se présente qu’une fois dans une vie… Accompagnez moi à la cité Blanche, vous ne le regretterez pas. Elle prononça cette dernière tirade en fixant Rameth dans les yeux, scrutant sa réaction. » |
| | | Taorin Emir du Harondor Libre
Nombre de messages : 512 Age : 30 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Haradrim) -: 36 ans -:
| Jeu 7 Mar 2024 - 19:23 | | La jeune femme se révélait ainsi être l’ambassadrice auprès du Gondor. Une bien lourde et prestigieuse mission pour cette jeune jouvencelle. Mais finalement, n’était-ce pas à l’image de notre Roi ? Elle semblait néanmoins soucieuse de ne pas ébruiter son besoin d’aide pour rejoindre le Gondor. Pourquoi ? Avait-elle peur que les autres convives ne partagent pas son point de vue ?
« Ma dame, votre mission est bien noble. Mais ô combien périlleuse… Une petite troupe de cavaliers, rapide et discrète, serait sans doute plus sûre pour rejoindre Minas Tirith sans nous heurter aux Dwimmens. Car même une éored entière ne peut espérer l’emporter, seule, face à leur horde. »
Je fis une courte pause, le temps de réfléchir. »
« Même si je souhaiterais vous aider et vous accompagner au sud, une telle décision nécessite l’aval de notre Roi, ou du maréchal Olaf. La mobilisation de mes hommes pour cette mission dégarnirait mes terres de ses défenseurs, et priverait l’ost du Vice-Roi d’une partie de ses réserves. Chaque éored est précieuse, et, en tant que simple capitaine, je ne peux prendre cette décision seul. Obtenons le soutien de sa Majesté, ou au moins l’appui de suffisamment de seigneurs influents, avant de galoper vers le sud. »
L’idée de la jeune diplomate me tentait de plus en plus. En l’accompagnant, je pourrais échapper au plus dur des combats contre les Dwimmens. Et les Valars savaient que j’abhorrais les combats et les massacres. Je n’étais capitaine que parce que j’avais suivi la voie toute tracée pour un fils de la noblesse, pas par aspirations militaires. En plus, un voyage au Gondor pourrait m’ouvrir des débouchés pour les élevages de mes terres. De quoi m’assurer une rente une fois la guerre finie. Tout en ayant le soutien de personnes influentes à la Cour. Je souris légèrement à ces pensées.
« Trinquons, ma dame ! Je ne doute pas que votre entreprise sera couronnée de succès ! » m’exclamais-je.
|
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1082 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Ven 8 Mar 2024 - 19:06 | | Eólida se maudit intérieurement. Comment pouvait-elle se tromper sur le nom d’un Seigneur de cette importance? Si elle avait eu un doute, il aurait mieux valu l’adresser simplement comme “Mon Seigneur”. Mais une fois de plus, l’instinct de la guerrière avait devancé son esprit et elle avait agi sans réfléchir posément. Une première impression catastrophique en somme. Cependant, l’humeur du Seigneur Dolfenbrand semblait être particulièrement mauvaise depuis le début des festivités. Avec un peu de chance, cette petite bévue ne gâcherait pas un après-midi dont il n’avait pas vraiment prévu de profiter de toute manière. “Toutes mes excuses Monseigneur. Je suis Eólida, fille du Capitaine Foldar.” Répondit-elle en inclinant légèrement la tête en signe de respect. La jeune femme détestait faire référence à son défunt père quand elle se présentait. Non pas qu’elle ne voyait pas en lui un modèle qu’elle admirait. Cependant, depuis son intronisation au sein de la Garde Royale, nombreuses avaient été les langues qui avaient médit à son sujet. Une femme qui se retrouvait là simplement grâce au prestige du légendaire Foldar, Capitaine emblématique de la Garde Royale avant la Guerre des Trois Rois. D’autres, encore, fantasmaient sur une liaison amoureuse entre elle et l’ancien capitaine Learamn, lui qui était en poste au moment de sa nomination. De plus, le fait qu’elle fusse la seule représentante de la Garde encore à Edoras, tandis que les autres chevauchaient vers l’Est avec l’armée du Vice-Roi, ne faisait que renforcer ses rumeurs nauséabondes. “Une femme dans la Garde, c’est bien pour les cérémonies mais quand il faut guerroyer c’est autre chose.” lui avait-on dit un jour. N’apprendraient-ils jamais? Les exploits légendaires d’Eowyn n’avaient donc pas suffi à leur ouvrir les yeux? La cavalière savait qu’elle avait mérité sa place; mais, animée par un désir de reconnaissance que certains pouvaient juger comme malsain, elle redoublait d’effort pour prouver au monde qu’elle n’avait pas volé sa cape de Garde Royale. Volkan Dolfenbrand ne semblait pas aussi optimiste que la jeune femme sur l’issue de la campagne du Vice-Roi Mortensen. Derrière son masque austère, l’inquiétude était perceptible. Elle ouvrit la bouche pour chercher à le rassurer, sans trop savoir quels mots utiliser, mais fut interrompu par l’intervention de l’homme assis à sa gauche. Un militaire, lui aussi, qui semblait légèrement moins extravagant que ce Capitaine Rameth, plongé dans discussion avec une femme aux magnifiques cheveux roux. Les compliments d’Eodan firent hausser les sourcils à Eólida. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de louanges. Elle ne se considérait pas comme particulièrement belle et ne faisait pas beaucoup d’effort pour le paraître. “Je…je. Merci mon Capitaine.” Répondit-elle un peu maladroitement. Se sentant un peu stupide, elle porta sa main vers la coupe de vin posée devant elle. La soldate s’était pourtant jurée de ne pas boire pendant le Bal afin de préserver toutes ses capacités en cas de besoin. Mais elle ne put résister, ce genre d’interactions sociales la mettait mal à l’aise; un peu d’alcool pouvait peut-être arranger les choses. Qu’elle aurait aimé se trouver en salle d’entraînement à croiser le fer avec Théféor, tout en échangeant des plaisanteries avec Méared, le tout sous le regard aimant de Bodvar. Pourtant sa présence à ce Bal n’était pas le seul résultat de son statut auprès de la Vice-Reine. Avec le départ des autres Gardes Royaux, elle était le dernier membre de l’unité présente dans la capitale; et donc, de facto, la responsable de l’unité à Edoras. La protection de Dame Aelyn était une mission de la plus haute importance, et une seule lame risquait de ne point suffire en ces temps troublés. “Capitaine Monsfled, Seigneur Dolfenbrand. Vous connaissez sans doute l’importance de la Garde Royale et de sa mission?”
La question était rhétorique. Il s’agissait là de l’unité la plus prestigieuse du Rohan, avec celle de la Maison du Roi. Leurs exploits et faits de gloire à travers les siècles avaient fait le tour du Rohan. “Une grande partie de mes frères d’armes sont partis guerroyer contre l’envahisseur auprès du Vice-Roi. Cependant, la protection de son épouse est également primordiale pour notre royaume. Nous recherchons ainsi des cavaliers de confiance, les meilleurs parmi les meilleurs, pour rejoindre nos rangs.”
Cette-fois ci Eólida parlait avec bien plus d’assurance. Était-ce là les effets de la boisson? Ou simplement la passion qui l’animait quand elle évoquait les affaires militaires? Elle se tourna vers Eodan. “Nul doute qu’un officier expérimenté comme vous saura reconnaître de tels talents.”
Puis vers Volkan. “Et l’appui d’un seigneur influent tel que vous ne ferait que renforcer le prestige de la Garde Royale.”
The Young Cop |
| | | Aelyn Veuve du Vice-Roi du Rohan
Nombre de messages : 386 Age : 34 Localisation : En Rohan Rôle : Vice-Reine du Riddermark - Guérisseuse
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine - Rohirrim -: 26 ans -:
| Ven 8 Mar 2024 - 22:25 | | La Vice-Reine fut ravie d’être enfin saluée par Berondir même si le pauvre jeune homme se fit rabroué pour une histoire de prédicat par le bien intentionné Seigneur Dolfenbrand, et elle lui adressa, un sourire indulgent aux lèvres, une rapide leçon sur son statut d’Altesse, que seul le roi et la reine portaient le titre de Majestés. Elle lui tapota le bras discrètement dans un signe d’encouragement, et s’assura que la conversation qui en résultait partait dans le bon sens avec le brave seigneur allergique, puis retourna à ses propres affaires.
Aelyn écouta attentivement l’ambassadeur nain. Elle n’était guère impressionnée, par sa nature et son éducation rustique, par les joyaux, les métaux et les pierreries, mais elle pouvait en comprendre la passion, tout comme les rohirrims étaient fiers de leurs chevaux, de leurs plaines verdoyantes et de leurs troupeaux, comme elle-même pouvait parler des heures de plantes, de maux et de remèdes. La proposition, néanmoins, laissait miroiter bien des possibilités : un apport de ressources financières à faible effort, une alliance renforcée avec les nains et peut-être d’autres possibilités que son cerveau, encore peu habitué à la politique, ne pouvait entrevoir. Elle humecta ses lèvres et fit mine de prendre une bouchée dans son assiette le temps de réfléchir. A vrai dire, elle n’avait pas bien faim. Cette débauche de nourriture alors qu’elle bataillait chaque jour pour faire parvenir, hommes, denrées et soins sur le front, la mettait mal à l’aise. Elle avait l’impression de spoiler les soldats, d’affamer Gallen, de diminuer ses chance de revenir en vie… comme Hengest… Elle retourna son attention vers Ólfr. Elle n’éleva pas la voix, tout en étant parfaitement consciente que Delilah, assise à côté du nain, pouvait tout entendre de la conversation et cela ne lui plaisait guère.
« J’imagine que vous comprenez, n’en prenez pas ombrage, que les nécessités de mon pays sont plus immédiates par ces temps malheureux. De la nourriture, des eoreds prêtes à combattre… c’est de cela dont le Riddermark a cruellement besoin. Cependant, il est vrai que présenter ainsi, nous pourrions tous profiter à long terme de cette évolution de notre alliance… Je pourrais effectivement en toucher mot à Sa Majesté et plaider votre cause s’il veut bien me prêter l’oreille, mais je ne peux malheureusement pas me porter garante de sa réponse finale. Je ne m’avancerais pas trop en vous présageant une longue négociation malgré tout, Ambassadeur Ólfr. Je tacherais également d’en apprendre plus sur cette expédition dont vous parlez, si je le peux. »
Aelyn espérait que le prix de son aide avait été assez subtilement amené. Elle ne voulait pas avoir l’air de supplier pour de l’aide auprès des deux représentants étrangers. Après tout, guerriers et marchands se presseraient bientôt auprès de l’ambassadeur. Il n’était pas inconcevable d’en demander sa part, vu le service offert en retour. Elle s’humecta les lèvres, hésita, puis :
« Pardonnez ma question et mon ignorance, car je n’y entends rien aux choses de la pierre dont votre peuple s’est fait spécialiste. Mais si votre peuple a déserté les lieux au début de cet âge, ne ce peut-il pas qu’un malheur y soit tapi ou l’une de ces bêtes horribles d’un autre âge que vous appelez, je crois, Fléau de Durin ? »
[HRP] Aelyn - 1 réputation pour Ólfr [HRP] |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|